Après avoir croqué dans la fraise juteuse que lui avait présentée Ryuga, Miya se retourna contre lui, toujours avec cette grâce qui la caractérisait. L’inspecteur la suivit du regard, alors qu’elle passa un bras autour de son cou, et que de sa main libre elle vint saisir une fraise et la porta à sa bouche. La pression du bras de la demi-déesse sur la nuque du policier, rapprochèrent leurs visages jusqu'à ce qu’ils se toisent avec sensualité. Ryuga frissonna en sentant la main de son amante dessiner lentement des arabesques sur ses abdos, puis son torse, pour venir jouer sur l’un de ses tétons du bout des doigts. Leurs lèvres se rencontrèrent enfin, la bouche du policier capturant une partie de la fraise dans un baiser langoureux.
- J'ai bien l'intention de profiter de la matinée, moi aussi... Et surtout de la personne avec qui je vais la passer. Je t'aime tant, mon Ryuga...
- Je t’aime Miya… Lui répondit-il en posant une main sur sa joue.
Ryuga caressait la joue de la chanteuse, en la regardant avec ses yeux brillants d’amour et d’envie, tandis qu’elle se laissait glisser agilement, pour être à genoux face à lui.
- Je disais donc tout à l'heure : jamais deux sans trois...
Miya semblait vouloir reprendre au moment où ils furent interrompu dans la salle de bain, et c’est ainsi qu’en embrassant Ryuga, elle l’entraîna sur la moquette. L’inspecteur se mordit la lèvre inférieur en sentant les douces mains de son amante dévaler ses muscles, puis il plissa les yeux sous les assauts des lèvres de cette dernière. Son cou… Son torse… Rien ne fut épargné, jusqu'à ce qu’elles atteignent son téton, pour que la langue chaude de la chanteuse prenne le relais. Les doigts fins de Miya commencèrent à glisser le long de sa verge, ce qui bien vite, accéléra le souffle du policier, ce qui l’incita à continuer ses caresses. Après avoir arraché un gémissement à Ryuga en mordillant son téton, d’un geste ample, elle changea de position afin de s’occuper de l’autre.
Ce n’était que le début, et pourtant Ryuga tremblait déjà de plaisir, parce qu’il savait que Miya ne faisait pas juste ça pour le plaisir physique, mais tout simplement par amour, et cela décuplait les sensations en lui. Et que dire lorsque sa partenaire reprit sa descente… Ses seins caressant son membre, et ses lèvres glissant sur ses abdos, jusqu’à ce qu’elles capturent le bout de son sexe, pour que sa langue puisse y commencer de doux mouvements. L’inspecteur avait le souffle saccadé, sa main caressait la nuque de Miya, et se resserrait dessus lorsque cette dernière trouvait des endroits plus sensibles de sa verge. Ryuga se souvenait de la soirée d’hier, où il avait pu constater que sa demi-déesse n’avait pas vraiment l’habitude d’exercer ce « plaisir masculin », et qu’elle appréhendait ça. Mais le fait qu’à cet instant, elle n’hésita pas une seule seconde et fit glisser ses lèvres sur son sexe pour le prendre doucement dans sa bouche, le toucha profondément, c’était un signe d’amour et de confiance. Bien que les mouvements de Miya trahissaient son inexpérience, ils procuraient beaucoup de plaisir à Ryuga, ses gémissement devenaient de plus en plus ponctués, et si elle ne s’était pas arrêtée, le policier n’aurait pas mit longtemps à céder à la jouissance.
- Miya… Tu es… divine… Souffla-t-il.
La chanteuse remontait son corps avec un étirement gracieux, puis vint s’accroupir au dessus de son sexe, et fit descendre son intimité pour y laisser entrer, bien que difficilement, le membre humide de salive de Ryuga. Ce dernier, avec ses larges mains, agrippa les seins de Miya, qui commençaient à ballotter sous ses premiers mouvements. Il les massait avec intensité, les pressaient de temps en temps l’un contre les autres, alors que ses gémissements de plaisir étaient de plus en plus fort. Il ne pouvait les retenir, c’était trop bon, tout simplement. Qu’importe ce que dirait les autres, il faisait l’amour avec la femme qu’il aimait et prenait un pied qu’il n’avait pas prit depuis très longtemps, il n’y avait plus qu’elle qui importait à cet instant. Leurs corps commençaient à se crisper sous le plaisir, à suer sous leurs mouvements, l’extase n’était pas loin pour ces deux amoureux, et quittant la magnifique poitrine de Miya, les mains de Ryuga plongèrent vers les fesses bombées de son amante. Il les agrippa avec une fermeté qui n’avait d’égal que le plaisir qu’il ressentait, appuyant les descentes du bassin de Miya sur le sien. Puis, se cambrant pour remonter son bassin, tout en pressant celui de son amante contre, il jouit d’un profond râle de plaisir, ses ongles s’enfonçant, sans la griffer, dans la peau de Miya, sa semence se déversant chaudement dans son sexe. Ils s’affalèrent doucement contre la moquette, leurs souffles haletants, les battements de leurs cœurs effrénés.
Ryuga fixait sa demi-déesse du regard, il ne lui parlait pas mais ses yeux voulaient tout dire, il remonta ses mains le long de son dos avec douceur, puis l’embrassa longuement… tendrement. D’un mouvement lent de bassin, il retira son sexe de celui-ci de Miya, puis passa ses bras sous son corps pour la porter contre lui.
- Le petit déjeuner t’as plu j’espère ? Lui dit-il d’une voix encore un peu essouflée. En tout cas moi j’ai adoré…
L’inspecteur entraîna son amante vers le lit, et l’allongea sur le dos, profitant de la magnifique vue qu’offrait son corps nu. Puis Ryuga se pencha, plaquant son torse sur la généreuse poitrine de Miya, et laissa de nouveaux ses lèvres rejoindre les siennes.
- Je vais devoir y aller… Murmura-t-il avec déception.
Que c’était dur de la quitter… Il avait trouvé l’amour en Miya, et aurait voulu vivre tous le temps auprès d’elle. Mais bon, ne ditons pas que l’effet des retrouvailles est grisant ?
Dans un dernier baiser imprégné de passion, il se redressa pour quitter le corps de son amante, et se dirigea vers la salle de bain pour s’habiller. Il n’eu aucun problème pour enfiler ses vêtements, bien que ses membres étaient légèrement engourdient par la nuit et la matinée très agitées qu’il avait passé, et bizarrement c’était la cravate qui lui donnait du mal. Il n’avait jamais eu le coup de main pour faire les nœuds de cravate et prenait soin de ne pas les défaire, mais disons que la nuit dernière, quand il l’a retiré, il ne pensait à rien d’autre qu’à Miya enlacé dans ses bras. Face au miroir, Ryuga tentait donc, avec plus ou moins d’adresse, de réaliser ce nœud.