Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Ryuga le mardi 03 novembre 2009, 10:43:28
-
Seule la lueur incandescente de la cigarette de Ryuga perçait l’épaisse obscurité de la ruelle dans laquelle il marchait, éclairant faiblement une petite partie de son visage. Une fois son service terminé, comme tous les soirs, le jeune inspecteur prit la direction du bar pour retrouver son plus fidèle ami, le whisky.
Le bar était divisé en deux parties, celle de gauche où se trouvait le comptoir et celle de droite où une petite scène surplombait des tables rondes nappées de blanc. Une atmosphère chaude et douillette régnait dans cette endroit, en grande partie grâce aux lumières tamisées oranges, et à la voix douce de la chanteuse qui s’exerçait sur la scène.
L’inspecteur pénétra dans cet endroit, et salua machinalement le barman qui commençait à le connaître depuis quelques années. Ce dernier lui servit un whisky avec deux glaçons, avant de reprendre le nettoyage de son comptoir qu’il avait entamé. Ryuga expira une dernière bouffée de tabac, avant d’écraser sa cigarette dans un cendrier, puis il saisit son verre et commença à en boire doucement le contenu.
-
Miya avait de nombreux talents : acrobate d'origine, elle avait fait à peu près tout ce qu'on pouvait faire dans un cirque : écuyère, dompteuse, funambule... Puis lors de ses voyages, pour gagner de l'argent, elle se produisait sur des places publiques - où elle effectuait des tours avec son frère décédé... - et avait élargi son éventail de possibilités, en devenant pour quelques temps, danseuse de cabaret, danseuse tout court, et chanteuse.
Elle était venue dans ce bar pour essayer d'avoir un poste de serveuse. Quand elle s'est mise à chanter en faisant la plonge, le patron avait tout de suite été séduit par son timbre de voix - pas trop grave, pas trop aigu - et son répertoire de chansons exotiques (elle ne se voyait pas expliquer à l'homme que les seules chansons qu'elle connaissait venaient d'un monde qui avait été détruit il y a bien trop longtemps pour l'Eternelle.)
Bref, de plongeuse, elle s'était vue promue à chanteuse en moins de douze heures. Et Miya faisait sensation. Vêtue d'une robe longue bleue en satin au décolleté plongeant sur sa volumineuse poitrine, moulant ses hanches, et fendue pour révéler ses longues jambes bronzées finement musclées. Elle finit en chantant une chanson qu'elle avait entendue, au centre commercial, et qui lui rappelait son frère. Elle quitta la scène sous un tonnerre d'applaudissements et passa dans l'autre partie du bar, tandis qu'une autre chanteuse avait pris le relais. Elle s'assit au comptoir, et le patron, après un grand sourire d'approbation, lui servit un cocktail de fruits sans alcool. Elle en but quelques gorgées et vit un homme seul avec son verre. Elle se dirigea vers lui et s'assit :
- Bonsoir.
Pourquoi avait-elle fait ça ? Miya se sentait terriblement seule. Elle avait toujours vécu avec son frère - même si c'était il y a longtemps. Et elle détestait la solitude. Elle but encore quelques gorgées à la paille et reprit :
- Ca ne vous dérange pas que je m'installe ? Vous voulez peut-être rester seul...
-
La voix mélodieuse de la chanteuse s’interrompit, sous les applaudissements des personnes assises aux tables en face de la scène. Peu après, une autre chanteuse emplit le vide sonore qu’avait laissé Miya, alors que cette dernière avança vers le comptoir pour commander un cocktail de fruits. Ryuga tourna la tête vers elle, et ne pu que constater que la voix de la chanteuse était à l’image de son physique, chose rare.
Miya s’avança vers lui et s’assit à ses côtés, il s’était déjà fait aborder par des femmes ici, mais qu’elles soient d’une telle beauté était plutôt rare, d’où la légère intimidation qui commençait à le gagner. Mais la nouvelle gorgé de whisky qu’il venait de prendre s’empressa de chasser cette appréhension, et Ryuga sourit légèrement à Miya.
- Bonsoir, ça ne vous dérange pas que je m’installe ? Vous voulez peut-être rester seul…
Et se priver d’une telle compagnie ? Ne serai-ce que pour le plaisir de ses yeux, Ryuga fit nan de la tête.
- Je vous en prie, installez-vous. Et laissez moi le plaisir de vous offrir le prochain verre, votre voix m’a offert un bon moment de détente.
Il sourit à Miya, les moments de détentes sont rares pour lui, où il peut oublier un instant son travail, et ne plus essayer de voir des Terranidiens partout.
-
Miya sourit au compliment. Après tout, elle aimait ça, qu'on l'admire. Elle le remercia et enroula sa longue chevelure autour de son poignet pour les regrouper, et les ramener sur son épaule gauche, et ses cheveux, en se déroulant, cascadèrent sur son sein gauche et descendirent jusque la taille.
- Merci beaucoup, c'était mon premier soir, et à la façon dont le patron vous a salué, je suppose que vous êtes un habitué. Il m'a offert la scène ce soir, pour la première fois. Vous risquez de m'entendre souvent, à l'avenir, monsieur... ?
N'étant pas encore habituée à ce monde, Miya ne sut rien du métier de Ryuga, malgré la plaque de policier qu'elle pouvait voir. Travaillant ici depuis la veille, Miya savait avoir un certain quota de boissons gratuites, mais si son compagnon de table souhaiter la gâter, elle n'y verrait pas d'inconvénient. Si elle supportait plutôt bien l'alcool, elle évitait d'en boire durant ses heures de travail, et elle était censée remonter sur scène, plus tard. Alors elle finit son cocktail, et fixa Ryuga dans les yeux :
- Alors, que voulez-vous m'offrir ?
-
L’inspecteur suivit du regard le mouvement de cheveux de Miya, elle était gracieuse, et au fur et à mesure qu’il la regardait la liste des qualités qu’il lui trouvait ne faisait qu’augmenter. Dans d’autres circonstances, avec son instinct de policier, il aurait même trouvé ça louche, mais pas ce soir, il n’a pas envie de voir plus loin que la magnifique personne qui se trouve face à lui. Bien avant son physique c’est par sa voix qu’il a été charmé, alors il s’y laisse bercer en buvant ses paroles comme le whisky qu’il vient de finir.
- Merci beaucoup, c'était mon premier soir, et à la façon dont le patron vous a salué, je suppose que vous êtes un habitué. Il m'a offert la scène ce soir, pour la première fois. Vous risquez de m'entendre souvent, à l'avenir, monsieur... ?
- Ryuga. Et en effet, je viens ici à la fin de mon service depuis quelques années, et je vois que ce vieux Pablo (le patron du bar) a du goût. Je pense que je vais continuer de prendre le risque de venir ici pour vous entendre, même si je pense que le vrai risque en entrant dans ce bar, c’est de goûter aux infâmes cocktails du patron !
Il rit en regardant ce dernier, sachant que ces cocktails sont particulièrement réussis, puis il vint croiser le regard bleuté de Miya.
- Alors, que voulez-vous m'offrir ?
- Ce qui vous plaira, Mademoiselle … ?
Ryuga n’avait pas hésité entre Mademoiselle et Madame, cela fait longtemps que de part son métier, il a prit le réflexe de remarquer les petits détails sur une personne, comme peut l’être une alliance. Il fit un signe de la main à Pablo, pour qu’il vienne lui remettre du whisky dans son verre, et qu’il prenne la commande de Miya.
- Dîtes-moi… Que faisiez-vous avant de venir chanter ici ?
-
(HJ : trop fort, j'ai failli appeler le barman Pablo °O° !)
Pablo servit un nouveau cocktail à Miya, de couleur verte, cette fois, et légèrement alcoolisé. Elle le goûta avant de répondre :
- Miya. Miya Diablo. Enchantée de vous connaître, Ryuga.
Miya avait longtemps porté des alliances, celles de ses parents, en fait. Après la destruction du monde, l'immortelle qu'elle était avait "survécu" dans le vide, son corps se décomposant et se reformant à l'infini, pendant très longtemps. Tout ce qui ne faisait pas partie intégrante de son corps avait disparu : vêtements, et surtout, les bijoux qu'elle aimait tant. Sans doute son héritage gitan, le seul qu'elle acceptait volontiers. Miya aimait l'or, qui collait parfaitement à sa peau légèrement bronzée. A une époque, elle en était parée des pieds à la tête. Elle avait tout perdu, et elle avait bien l'intention d'en racheter dès qu'elle le pourrait.
Que Ryuga évoque son passé lui fit baisser la tête, et ses doigts se croisèrent autour de son verre. Elle soupira. Son histoire était totalement folle, personne ne pouvait la croire. Elle haussa les épaules et choisit quelques morceaux.
- Je suis... disons, amnésique partielle. Je sais que mes parents sont morts quand j'étais assez jeune. J'ai aussi perdu mon frère jumeau... Et j'ai grandi dans un cirque. A part ça, je me suis réveillée il y a quelques jours dans une grotte, dans la campagne de Hokkaïdo, je crois ? Ceux qui m'ont trouvée m'ont déposée ici, en ville, et depuis... Je cherche à m'installer, trouver ce petit boulot à été une véritable aubaine. Vous savez tout, je crois !
Elle avait relevé la tête sur ces derniers mots et avait composé un visage souriant. Évoquer son défunt frère était toujours difficile. Ses yeux étaient légèrement humides, mais elle ne pleurerait pas. Elle saisit son verre et but la moitié de son cocktail lentement, les yeux dans le vague, le tout dans une pose ma foi fort sexy.
- Parlez-moi de vous, à présent. Je remarque qu'un bel homme comme vous est célibataire...
-
(HJ : Pas mal :p J’ai bien sentit de l’appeler comme ça, sur le coup)
Au fur et à mesure des mots de Miya, Ruyga ne faisait que regretter d’avantage d’avoir posé cette question. D’une part parce qu’il ne voulait pas remémorer des moments douloureux à cette douce chanteuse, et d’autre part, parce que tout le mystère autour de son passé ne faisait qu’attiser sa flamme d’Inspecteur. Mais l’eau bleue des yeux de Miya se reposant sur lui, l’éteignit bien vite.
- Parlez-moi de vous, à présent. Je remarque qu'un bel homme comme vous est célibataire...
Le passé de Ryuga, était aussi marqué par d’évènements plus que douloureux, décidément le sourire de ces deux êtres cachait bien des peines. Il prit une gorgé de whisky, tout en ne quittant pas du regard Miya, puis sourit à ces mots.
- Je dois dire que mon travail est très prenant, je suis inspecteur de police spécialisé dans les crimes mystérieux ou paranormaux. Mais dîtes moi, vous devriez vous détendre un peu avant votre tour de chant, nan ?
Son regard glissait sur le corps plus que désirable de Miya, puis il s’approcha légèrement d’elle, une main prenant appuie sur le comptoir et l’autre derrière la chaise de la chanteuse, pour murmurer d’un souffle chaud à son oreille.
- Peut être pourrais-je vous y aider ? Qu’en pensez-vous ?
Il ne voulait plus se poser de questions, il aimait sa compagnie et voulait juste vivre l’instant présent. Il la désirait pour ce qu’elle était, qu’importe ses origines.
-
Cela à déjà été dit : Miya avait été prude à l'extrême, dans son ancienne vie. Lorsqu'elle avait côtoyé Don, elle avait cru un instant être redevenue mortelle, et avait essayé de se persuader de trouver un travail, et un mari qui prendrait soin d'elle jusqu'à la fin de sa vie. D'autres événements avaient fait qu'elle avait su que sa mortalité n'avait été que temporaire, et cela l'avait grandement rassurée. Elle avait encore des siècles à vivre, autant les passer en prenant du bon temps.
Pour prendre du bon temps, certes, il lui fallait du travail pour avoir un 'home sweet home' rien qu'à elle. C'était le seul inconvénient. Elle avait remarqué que dans ce nouveau monde, les hommes n'hésitaient pas à faire leurs propositions alors qu'ils se connaissaient à peine. Mais Ryuga était plutôt bel homme - et il la désirait... Elle rougit légèrement - elle avait remarqué que les homme aimaient ça, et elle le faisait sur commande. Miya eut un léger sourire et leva les yeux au ciel. Elle se pencha vers l'oreille de Ryuga et lui murmura :
- Allons, entre nous... Vous n'êtes pas le premier à me faire ce genre de propositions... Dites-moi pourquoi je devrai vous dire oui ?
Les bras croisés sur le comptoir relevaient son opulente poitrine. Comme Ryuga était assis à droite de Miya, et qu'elle s'était penchée pour lui parler, il avait une vue imprenable sur son cou nu... et son décolleté.
-
Ryuga souriait, une toute autre réponse l’aurait déçue, une si belle femme perdrait une partie de son charme si elle se laissait conquérir si facilement. Il s’écarta pour se rassoir convenablement sur sa chaise, le jeu de séduction allait commencer, et l’inspecteur s’y prépara avec une belle gorgée du contenu de son verre.
- Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne suis pas comme les autres, et que je pense que l’attraction de nos corps sont réciproques. N’y a-t-il pas d’autres chaises autour de nous, pour que vous veniez prendre place près de moi ?
Son regard d’un noir profond jouait avec celui de Miya, il était direct dans ses propos mais depuis la mort de son père, il ne laissait plus de place aux occasions ratées. Elle pouvait tout aussi bien refuser son invitation, il n’aura au moins pas de regrets, de n’avoir osé l’aborder.
Ce que je vous offre c’est un moment de liberté, de plaisir, sans engagements.
N’ayant détaché son regard du celui de la demi-déesse, il continuait d’une voix suave et grave à la fois, avec un sourire joueur aux coins des lèvres.
Mais bon… Peut être trouverez vous meilleure offre… En tout cas sachez que la mienne n’a pas de limites dans le temps, ma chère Miya.
-
- Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne suis pas comme les autres, et que je pense que l’attraction de nos corps sont réciproques. N’y a-t-il pas d’autres chaises autour de nous, pour que vous veniez prendre place près de moi ?
Miya rit. Dieu, elle ne l'avait pas fait depuis longtemps !
- Vous marquez un point.
Elle porta son verre à ses lèvres, fixant Ryuga du coin de l'œil. Le bougre n'abandonnait pas si facilement ; Miya aimait la persévérance. Ainsi donc, elle risquait de le voir tous les soirs, et il lui laissait entre que c'était quand elle voudrait. Et bien, en voilà un qui ne manquait pas de culot. Elle sourit et décida de répondre malgré tout à sa question. Elle but une nouvelle gorgée, et s'accouda au comptoir, le verre collé à la tempe.
- Pourquoi ai-je choisi de m'asseoir près de vous ? Peut-être parce que vous avez l'air aussi seul que je peux l'être moi-même.
A cette dernière remarque, elle ferma lentement les yeux et contempla un point sur le comptoir. Elle finit son verre cul-sec dans un sursaut, et prit la main de Ryuga.
- Dansons, voulez-vous ?
-
Ryuga était heureux de voir le visage de Miya se délier pour rire, il est vrai que dans la plupart de ces derniers rapport avec le sexe opposée, il n’avait cherché la séduction que pour l’acte amoureux, le plaisir physique de ces dames. Mais à cet instant il était satisfait d’avoir pu afficher un large sourire sur le visage de la demi-déesse, même si cela était peut être à aux dépends de son égo.
- Dansons, voulez-vous ?
Miya finit son verre d’un trait et prit la main de Ryuga, qui fut un peu surprit, mais se laissa entrainer sur la piste de danse. La soirée ne se finirait peut être pas comme il l’avait imaginé, mais comme la chanteuse lui avait dit juste avant, ils sont finalement un peu pareil, bien que physiquement avantagés, cela ne leur empêche pas d’être seule et d’en souffrir. Ryuga se joignit au corps de Miya, elle pouvait sentir la crosse de son revolver accroché à l’intérieur de sa veste, alors qu’il l’entrainait dans un doux slow.
Dîtes moi Miya… Est-ce que tous les hommes près desquels vous vous asseyez ont le droit à une danse ?
Il sourit. Pour une fois il prenait son temps, de parler, de la regarder, il était finalement un peu las de toutes ces rencontres qui ne soulageaient que son corps. Mais ce, pour la simple raison, qu’il se refusait de laisser une place à un quelconque attachement. Bien qu’il n'en soit pas encore là avec Miya, le fait que leur relation ne se résume pas à un contact physique, ne le rassurait pas vraiment.
-
Miya se laissa entraîner dans le slow, guidée par Ryuga. Elle avait la tête sur son épaule, et il pouvait sentir son souffle lent et chaud sur son cou. Elle avait fermé les yeux pour apprécier le contact : il la désirait, mais était assez respectueux pour ne pas se mettre à la tripoter. Lorsqu'il lui parla, ce fut doucement, dans l'ambiance intimiste qui se liait entre eux. Ils n'étaient que tous les deux dans cette partie du bar, et à l'abri de tous regards.
- Non, je ne danse pas avec n'importe qui.
Elle releva la tête pour le regarder, droit dans les yeux, et murmura :
- Vous avez clairement manifesté votre désir envers moi. Vous auriez pu insister, ou profiter de cette danse pour essayer de m'exciter. Vous n'en faites rien, Ryuga-san. Quand bien même, ça se voit, que vous êtes quelqu'un de bien.
Elle reposa sa tête sur son épaule, le front contre son cou. Son cœur battait la chamade. Elle suivait chacun des pas de danse de Ryuga, et finit par ajouter :
- En fait, vous êtes le premier avec qui je danse. Le premier tout court, même...
Miya était immortelle, et maintenant qu'aucun talisman gitan n'entravait son immortalité, chacune de ses blessures se refermait. Tout ce qui n'était pas "normal" dans son corps disparaissait. Un foetus était un intrus, mais Miya se fichait de ne pas pouvoir avoir d'enfants. Ainsi, même si elle avait eu quelques rares aventures, sa virginité revenait toujours. Elle se doutait que certains hommes étaient sensible à ce détail, et Ryuga devait en faire partie. Elle se colla un peu plus contre lui, les bras entourant un peu plus le cou de son cavalier...
-
Elle était douce, gracieuse, son souffle chaud contre le cou de Ryuga, berçait le slow qu’il guidait. Ils s’étaient créés leur propre bulle, et semblait seuls au monde dans cette partie du bar. Elle lui dit qu’elle ne dansait pas avec n’importe qui, ce qui le flatta. Les grosses et chaudes mains de l’inspecteur passaient très lentement le long du dos de Miya, pendant que leurs regards se croisèrent.
- Vous avez clairement manifesté votre désir envers moi. Vous auriez pu insister, ou profiter de cette danse pour essayer de m'exciter. Vous n'en faites rien, Ryuga-san. Quand bien même, ça se voit, que vous êtes quelqu'un de bien.
- Quelqu'un de bien je ne sais pas… Mais une chose est sûre, si une femme ne me désire pas, je ne la forcerai pas.
Elle reposa sa tête sur l’épaule de Ryuga, qui humait un instant son doux parfum, il se sentait bien et souhaitait, que la musique ne s’arrête jamais. Il se rendait compte, qu’avec ses dernières conquêtes, il en avait oublié la douceur et la chaleur d’une simple étreinte.
- En fait, vous êtes le premier avec qui je danse. Le premier tout court, même...
La dernière phrase de Miya, pouvait laisser présumer que c’était le premier qu’elle côtoyait ainsi, mais Ryuga avait dû mal à croire qu’aucun homme avant lui n’eut posé ses mains sur une telle femme. De toutes manières, un mystère planait autour du passé de Miya, et pour lui ce n’était pas l’important, il voulait juste profiter de ce moment. La demi-déesse entoura de ses bras le cou de Ryuga, et se colla un peu plus contre lui.
- Je ne peux être que touché d’un tel honneur. Lui dit-il toujours d’une voix grave et suave. Vous savez… Si jamais un jour vous souhaitez faire des recherches sur ce qui vous est arrivé, je pourrais peut être vous aider…
En tant qu’inspecteur de police il avait accès à toutes les archives, nul doute pour lui, qu’il trouverait trace de quelque chose se rapprochant de près ou de loin à Miya. Il savait que son passé était douloureux pour elle, donc s’attacha à changer rapidement de conversation, il voulait juste qu’elle sache, que si elle avait besoin d’aide, il serait là.
- Vous avez réussi à trouver un logement non loin d’ici ?
-
Miya sourit lorsqu'il lui proposa de faire des recherches sur son passé : il y avait fort peu de chances que Ryuga trouve quoi que ce soit sur elle, mais l'intention y était. S'il n'avait pas enchaîné sur un nouveau sujet, elle n'aurait de toute façon par répondu. Qu'il soulève la question du logement était autre chose.
- Pablo me laisse une chambre à l'étage, mais j'ai une possibilité de logement en ville.
Flirter avec Ryuga ne lui donnait absolument pas l'impression de tromper d'une quelque façon Akira, chez qui elle logeait ponctuellement. A présent qu'elle avait trouvé ce travail, elle n'avait plus l'intention de profiter de l'hospitalité du jeune aristocrate. La chanson prit fin, et Miya sut que c'était à nouveau à elle de monter sur scène. Tandis que les applaudissements tonnaient en bruit de fond, Miya regarda Ryuga droit dans les yeux, les mains sur la nuque du policier.
- Je vous reverrai demain soir, donc ? murmura-t-elle.
Elle se dressa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser furtif sur les lèvres de Ryuga.
- Je dois y aller...
-
La musique s’arrêta peu après la voix de la chanteuse et Ryuga fut contraint de stopper leur danse, il avait comprit que Miya allait remonter sur scène. Finalement il n’était pas déçu, ni même frustré de ne pas avoir eu les faveurs du corps de la demi-déesse. Il avait passé un agréable moment, et c’était ce qui importait finalement.
- Je vous reverrai demain soir, donc ? Murmura-t-elle.
- Dès que mon travail le permet, je viens finir mes soirées ici, nous avons donc de grandes chance de nous recroiser Miya.
Elle se dressa sur la pointe des pieds et déposa un baiser bref sur les lèvres de l’inspecteur, avant de rompre leur étreinte et de monter sur scène. Ryuga ne fut pas surprit par son geste, non pas parce qu’il était sûr de son charme, mais parce qu’après le moment intime qu’ils venaient de passer, il voyait le geste de Miya comme un remerciement, plutôt qu’une marque de désir, peut être se trompait-il. L’inspecteur suivit les mouvements de la demi-déesse du regard en reculant vers le comptoir, et porta une main dans sa veste pour prendre son paquet de cigarettes. Il en sortit une en s’asseyant un instant, et tout en craquant une allumette pour embraser le bout de sa cigarette, il regardait Miya en profitant de sa douce voix. Puis Ryuga salua Pablo de la main, et sortit du bar en refermant sa veste, pour parer son corps à la fraicheur de la nuit.
-
Ryuga n'avait pas désiré embrasser à nouveau Miya. Ainsi elle le quitta, sans un regard en arrière. Elle avait aimé sa compagnie, et passé une excellente soirée. Oui, son baiser était un remerciement, mais aussi une invitation. Elle n'avait pas oublié la proposition qu'il lui avait faite plus tôt...
Le lendemain soir, déjà sur scène, elle attendait la venue de Ryuga, et se permit un sourire lorsqu'elle le vit entrer. Si, accoudée au piano, elle semblait regarder vaguement son public, ses yeux partaient souvent vers Ryuga. Aujourd'hui, elle portait un haut court qui découvrait son nombril et son ventre plat mais légèrement musclé, de couleur rouge, et une très longue jupe de voile grenat, qui laissait deviner ses jambes et ses sandales de cuir plates. Et une fois de plus, Pablo l'avait laissé se parer de tous les bijoux qu'elle voulait, et elle s'en était, une fois de plus, donnée à cœur joie. Miya avait hâte de rejoindre Ryuga, et avait l'espoir que cette soirée serait aussi bonne que celle de la veille. Alors, après sa dernière chanson, en passant par les coulisses, elle arriva jusqu'au comptoir, où elle s'assit à la même place que le veille, à gauche du policier. Elle posa une main élégante sur le dessus de son verre de whisky :
- Ne buvez pas trop... Vous pourriez ne pas réussir à me faire danser.
Et avec un sourire, elle le salua quand même :
- Bonsoir, Ryuga-san. Ma prestation de ce soir vous a-t-elle plu ?
-
A l’instar d’hier, Ryuga avait quitté le commissariat pour ce rendre au bar de son vieil ami Pablo, son pas était un peu plus vif, la présence de Miya devait sans doute en être la principale raison. Il quitta l’obscurité de la nuit, pour entrer dans la douce et chaude lumière du bar. La voix mélodieuse de Miya parvenait déjà à ses oreilles, il porta son regard vers elle et lui sourit. Il l’a trouvait magnifique encore ce soir. Il fit quelques pas en ouvrant sa veste, et salua Pablo, qui lui offrit la même chose que d’habitude, puis l’inspecteur vint s’asseoir à la même chaise que tous les autres soirs, en posant son regard sur la demi-déesse. Après quelques minutes, la dernière chanson de Miya prit fin, et elle repartit dans les coulisses, laissant errer le regard de Ryuga vers son verre. Cette errance fut de courte durée, la main fine de la chanteuse vint y mettre un terme en se posant devant son verre.
- Ne buvez pas trop... Vous pourriez ne pas réussir à me faire danser.
- Ne vous en faîtes pas, il m’en faudrait bien plus pour me gâcher ce plaisir. Lui répondit-il en souriant.
- Bonsoir, Ryuga-san. Ma prestation de ce soir vous a-t-elle plu ?
- Bonsoir Miya, oui ce fut un plaisir, à la fois pour mes oreilles et mes yeux. Dit-il d’un regard complice.
Ryuga avait prit l’initiative de commander un cocktail légèrement alcoolisé à Pablo, et fit signe maintenant à ce dernier de l’apporter à Miya.
- Je me suis dit que vous deviez avoir soif après une telle performance.
L’inspecteur avait un petit pansement blanc, en travers d’une cicatrice profonde sur la pommette gauche de son visage, trace de l’altercation qu’il eut avec un prisonnier pas vraiment coopératif, plus tôt dans la journée.
-
Elle retira gracieusement sa main du verre. Étrangement, Miya faisait très femme en présence de Ryuga. Peut-être parce que son compagnon était un homme mâture. Elle aimait mettre de la grâce dans le moindre de ses mouvements en sa présence. Amoureuse ? Non. Tout comme Ryuga, elle refusait de s'engager dans une liaison longue et sérieuse. Elle sourit lorsque Pablo lui servit son cocktail, commandé par avance, malgré le regard assez froid que lui lança ce dernier, l'air de dire : "fais gaffe, c'est mon meilleur client, t'as pas intérêt à lui faire changer ses habitudes de venir ici." Elle leva brièvement les yeux au ciel avant de reporter son attention vers le policier.
- C'est très aimable à vous, Ryuga-san.
Quelle ironie ! Le demi-déesse, vieille de plusieurs siècles sans doute, donnait du "san" à un homme des centaines de fois plus jeune qu'elle. Son corps avait gardé la perfection de ses premières années de la vingtaine. Elle devait au moins jouer ce jeu d'être encore jeune. Miya but une première gorgée de son cocktail. Dès qu'elle eut reposé son verre sur le comptoir, elle posa une main sur la joue de Ryuga, et son pouce caressa le pansement, tout à fait délicatement.
- Et bien ? Que vous est-il arrivé, mon cher Ryuga ?
Et comme elle avait déjà fait sa représentation de la soirée, ils avaient tout leur temps, tous les deux.
-
Les doigts délicats de Miya vinrent se poser sur la joue de l’inspecteur, ce dernier plissa un instant les yeux quand le pouce de la demi-déesse glissa sur le pansement couvrant en partie sa cicatrice. Son regard retrouva celui de la chanteuse, alors qu’il appréciait le contact de sa main douce.
- Un petit accrochage au travail, rien de bien méchant ne vous en faites pas. Ma journée ne fut pas des plus tranquilles comme vous pouvez le constater.
Le comptoir où ils étaient installés, avait quelque chose de très impudique, en effet, on a avait vue sur la scène et donc une grande partie du bar, mais il y avait, non loin de là, une aller et venue de personnes se dirigeant soit vers les tables ou la piste de danse. Ryuga voulait être tranquille avec Miya, prendre le temps de lui parler, sans être dérangés ou se sentir observés, car comme envers lui, qu’envers elle, les regards ne faiblissaient pas. Il posa sa main sur celle de la demi-déesse qui était sur sa joue, et la prit délicatement.
- Que diriez-vous d’aller s’asseoir à une table ?
Les tables du bar avaient des chaises classiques, bien que confortables, mais celles qui étaient placées sur les bords ou les coins de la salle, bénéficiaient de banquettes douillettes, qui étaient souvent prises d’assaut. Mais ce soir, l’une d’elle était justement libre, alors il délaissa la main de Miya, pour venir prendre son verre d’une main et celui de la chanteuse de l’autre. Galant homme ce Ryuga ? Plus ou moins, en tout cas il ne cherchait pas à l’être spécialement, il aimait juste être "maître" de la situation, un homme comme son père lui avait apprit à être, ce qui peut s'avérer rassurant pour une femme. L’inspecteur déposa le verre de la demi-déesse sur la table, puis le sien et s’assit avec elle sur la banquette. L’endroit était parfait, un peu à l’écart des autres tables, mais sans être complètement isolé.
- J’espère que la table vous convient ? Il lui sourit, puis prit une gorgée de ce whisky qu’il appréciait tant. Dîtes moi, comment fut la journée de notre chère chanteuse ?
Ses yeux se perdaient dans ceux de Miya, alors qu'il effleurait doucement, avec son pouce, les bagues qu'elle avait aux doigts. Simple curiosité ? Ou prétexte pour rester en contact avec sa main ?
-
Miya suivit Ryuga jusqu'à la table. Le policier faisait des envieux dans la salle, qui auraient aimé avoir la compagnie de la jeune femme. Une fois sur la banquette, Miya croisa les jambes et se tourna pour faire face à Ryuga.
- Tout est parfait. La table, l'éclairage, la banquette... La compagnie...
Elle porta son cocktail à ses lèvres et but lentement, son regard toujours plongé dans les yeux ténébreux de Ryuga. Elle essayait de ne pas faire attention à la main du policier qui caressait la sienne. Ce simple contact la rendait déjà toute chose. Son propre pouce commença à caresser la main de son compagnon.
- La journée a été ennuyeuse... Je ne chante que le soir, en journée, je suis en salle, à servir des hommes qui n'ont pas votre délicatesse.
Elle posa son verre sur la table et c'est seulement à cet instant que ses yeux quittèrent ceux de Ryuga. Elle entremêla ses doigts à ceux du policier, lentement. Elle avait l'impression de faire tout cela en toute amitié. Peut-être espérait-elle un peu plus.
- J'avais hâte de vous revoir. La journée m'a semblé terriblement longue. Racontez-moi votre journée.
Elle releva la tête, et Miya attarda son regard sur le pansement sur sa joue.
-
Ryuga sentit le pouce de Miya se mouvoir doucement contre sa main, puis au fur et à mesure de ses paroles, c’est tous les doigts de la belle qui vinrent s’entremêler avec grâce sur ceux de l’inspecteur. Ce dernier referma chaudement l’étreinte de leurs mains, c’est vrai, il trouvait ça bon de la retrouver, c’était rare qu’il appréciait autant la compagnie d’une femme, du moins pour autre chose que l’acte amoureux.
- Et bien ce matin je devais interroger un suspect dans une histoire de viol, très… brutal… Dit-il pour ne pas rentrer dans les détails. Et au cours de l’interrogatoire ses points liés par les menottes atterrirent sur mon visage, d’où la plaie sur ma joue dû aux extrémités métalliques de ses menottes.
De sa main libre l’inspecteur marqua un temps d’arrêt, pour boire quelques gorgées du contenu de son verre. Il ne parlait jamais de ses journées, à vrai dire il ne se confiait à personne, et pourtant, il parlait naturellement à Miya, il se sentait bien, et donc, en confiance avec elle.
- Sinon, cet après midi j’ai poursuivit mes recherches sur le campus du lycée, vous allez peut être rire de moi, mais si je suis spécialisé dans les crimes « paranormaux », c’est que je suis persuadé que des êtres aux facultés ou caractéristiques inhumaines existent. Je ne sais pas d’où ils peuvent venir, et quels sont leurs natures, mais quand on a vu tout ce que j’ai vu, on ne peut qu’en être persuadé.
Si ces relations n’allaient pas plus loin qu’un contact physique, c’était aussi pour que Ryuga n’ait pas à s’attarder sur cette partie de son travail, qui, il est vrai, pourrait le faire passer pour un illuminé et faire fuir certaines de ces dames. Il ne savait pas comment allait le prendre Miya, mais il ne voulait pas lui cacher, si seulement il savait tout sur la vraie nature de la personne qui se trouvait en face de lui, il tomberait de sa banquette.
- Mais bon, assez parlé de mon travail.
Il amena lentement la main de Miya à ses lèvres, pour y déposer un doux baiser en levant les yeux vers elle.
- Ne parliez vous pas d’une danse tout à l’heure ? Dit-il avec un sourire et un regard complice.
-
Effectivement, Miya sourit lorsqu'il se dit spécialistes des crimes paranormaux. Ce n'était pas du tout moqueur. Elle ne pouvait pas se le permettre, étant elle-même douée d'une caractéristique peu commune : l'immortalité n'est pas donnée à tout le monde. Elle frissonna lorsque Ryuga embrassa ses doigts et elle lui sourit en retour :
- Si vous dansez aussi bien qu'hier, je ne peux qu'accepter.
Elle se leva la première, ne lâchant pas la main de Ryuga - elles étaient chaudes, et Miya avait tout le temps l'air d'avoir froid... Elle l'entraîna sur la piste de danse, et si la musique de fond n'était pas vraiment un slow, elle passa quand même un bras autour de son cou, l'autre main restant tendrement entrelacée avec celle du policier ténébreux. Comme la veille, il restèrent dans cette partie du bar, à l'écart de la piste de danse. Miya suivait chacun des pas de Ryuga et continuait à l'observer, un sourire à peine perceptible sur les lèvres.
- Vous savez, je trouve votre travail fascinant. Je n'aurai jamais imaginé une seule seconde me moquer de vous, Ryuga-san. Tout comme vous, je ne peux que croire en certains phénomènes... Disons, contre nature.
Elle avait rejeté son immortalité dans son ancienne vie. Elle n'en voulait pas. Son frère jumeau, Jhun, connaissait les trames magiques à dessiner pour la bloquer, et elle avait toujours imaginé vivre et vieillir avec lui. Elle l'aimait réellement, son frère. Lui l'adorait pour ce qu'elle était, et avait toujours cherché à la protéger envers et contre tout ce qui pouvait la blesser. Et c'est ce qui l'avait tué. Elle baissa les yeux sur cette dernière pensée et frissonna. Elle avait été incapable de le sauver, l'être qu'elle chérissait plus que tout. Malgré les années, les siècles passés dans le vide, entre son ancien monde et celui-ci, Miya continuait à s'en vouloir. Mais il n'était pas question de gâcher la soirée. Elle replongea son regard dans celui de Ryuga et se recomposa un sourire. Elle se sentait étrangement en confiance, et elle pourrait lui faire partager son secret.
"Trop tôt" murmura la voix de la raison.
- A moins que vous ne vouliez vraiment pas en parler, Ryuga-san, dites-moi quelles choses étranges vous avez pu voir...
-
Leurs corps, en parfaite harmonie, se mouvaient avec douceur. Une nouvelle fois Ryuga profitait d’une danse intime avec Miya, avec son visage tout près de sa cavalière, et sa main large et chaude parcourant très lentement son dos.
- Vous savez, je trouve votre travail fascinant. Je n'aurai jamais imaginé une seule seconde me moquer de vous, Ryuga-san. Tout comme vous, je ne peux que croire en certains phénomènes... Disons, contre nature.
Elle était compréhensive et ouverte d’esprit… Mais bon sang, Ryuga parviendra-t-il à lui trouver ne serai-ce qu’un défaut ?! Et c’est bien ce qui perturbait l’inspecteur à ce moment là, il aimait sa compagnie, et pas seulement le corps qui se trouvait face à lui. Mais de nouveaux mots sortant des fines lèvres de la demi-déesse, l’extirpèrent de ses pensées.
- A moins que vous ne vouliez vraiment pas en parler, Ryuga-san, dites-moi quelles choses étranges vous avez pu voir...
- Eh bien… J’ai vue des corps lacérés, voir déchiquetés, par des griffures et morsures de ce qu’on peut imaginer être des "bêtes sauvages". Commença-t-il en repensant au cadavre de son père. Des femmes complètement détruite par un viol, avec des marques de lacérations et des traces de liquides non répertoriés chez les hommes. Je pense que je peux m’arrêter là très chère Miya… Mon travail est de traquer les monstres qui sont l'auteur de ces actes, et c'est ce à quoi j'emploie toute mon énergie.
Ryuga avait développé une haine envers ces êtres non-humains depuis la mort de son père, il voulait les traquer et les faire disparaître. Il était loin de s’imaginer, que tous comme les humains, il y a des êtres bons comme mauvais chez les Terranidiens. Il déposa délicatement ses lèvres sur le front de la chanteuse, et murmura doucement.
- Je ne veux pas gâcher cette belle soirée… Dîtes moi plutôt… Ce que vous comptez faire maintenant que vous avez retrouvé une vie "normale" … Vous avez des rêves, des envies ?
-
Miya frissonna. Ça lui rappelait la destruction du monde. Elle n'avait pas été rapide, et Miya avait vu la terre s'écrouler, les gens mourir. Elle frissonna lorsqu'il évoqua les corps déchiquetés par des bêtes sauvages. Elle avait été une de ces bêtes, avide de torture et de sang, quand elle avait retrouvé celle qui avait tué son frère. Miya avait poussé le vice à la rendre immortelle pour mieux la faire souffrir, éternellement. Avait-elle changé ? Certainement. Elle s'était vengée, quand bien même son frère de souhaiter pas la voir faire cela - son fantôme la suivait encore, à l'époque... Elle chassa ces terribles pensées en secouant légèrement la tête.
- Vous ne la gâchez pas, je vous assure...
Miya réfléchit lorsqu'il lui demanda si elle avait des rêves, des désirs. Contrairement à ce qu'il disait, elle n'avait pas une vie normale. Elle n'en aurait sans doute jamais, à moins d'essayer de trouver dans sa mémoire les dessins gitans qui bloqueraient son immortalité - ou être terrassée par sa faiblesse, dont elle ignorait tout. Elle eut un petit sourire triste lorsqu'elle lui répondit :
- Je n'ai pas une vie normale. Je n'en aurai sans doute jamais.
Mais ça ne l'empêchait pas d'avoir des rêves. Comme toutes les femmes, Miya aurait aimé trouver un homme avec qui partager sa vie. Pas d'enfants - elle détestait les enfants. Elle avait bien eu une grossesse, il y a très longtemps, mais avait fait une fausse couche. Je vous laisse imaginer le réveil de la jeune femme, lorsqu'à côté de son frère, elle vit le fantôme d'une femme qui lui ressemblait énormément, et qui n'était autre que celui de l'enfant qu'elle venait de perdre. Mais ce rêve, si simple, lui était inaccessible... A moins de trouver un homme immortel.
Tandis que leurs deux corps, tendrement enlacés, continuaient de bouger lentement au rythme de la musique, Miya finit par poser sa tête sur l'épaule de Ryuga. Elle soupira et ferma les yeux.
- Les rêves que je peux avoir me sont pour la plupart impossibles à réaliser. Ceux qui peuvent paraître extravagants me sont plus accessibles : voyager à travers le monde, prendre le temps de comprendre les différentes nations de ce monde m'est davantage possible que de trouver un compagnon avec qui vivre jusqu'à la fin des temps.
Là, c'était dit. Miya avait parlé, à Ryuga de voir ou non le sens caché de ses paroles. Et s'il avait des questions, qu'il les pose. Miya avait décidé de partager son secret avec lui - pourquoi lui ? - et elle devait l'assumer.
-
Ryuga buvait les paroles de la belle chanteuse, à ce moment là, il aurait eu envie de tout laisser tomber et d’entrainer Miya dans un avion, mais les dernières paroles de la demi-déesse l’intriguèrent. La fin des temps ? Etait-ce juste une expression ? Au fond de lui il savait bien que non, ce corps, cette femme si douce, cette perfection ne pouvait être seulement "humaine". Pourquoi ne s’écartait-t-il pas à ce moment là ? Il avait la preuve de ce qu’il avait toujours essayé de faire accepter par sa hiérarchie. Tout simplement parce que, quelle que soit la véritable nature de Miya, il sentait qu’elle était sincère dans ses propos, qu’elle ne cherchait pas à lui faire du mal, il ne pouvait pas s’imaginer un instant que ce soit elle, ou quelqu'un comme elle qui ait pu commettre toutes ces atrocités sur terre. De plus, la preuve était, qu’elle ne cherchait pas à lui cacher, en essayant même de le mettre sur la voie. Miya posa son épaule sur la sienne, lui laissant sa nuque offerte, sur laquelle Ryuga déposa délicatement ses lèvres. De baiser en baiser, il les remonta lentement et chaudement le long de sa peau pour venir à murmurer d’une voix suave à son oreille.
- Quoi que vous ayez vécu… Quoi que vous ayez fait… Dit-il pour ne pas dire : Quoi que vous soyez. Je sais que vous n’êtes pas ceux que je traque, et c’est juste ce qui compte.
Il en apprendra plus sur elle, en temps et en heure, ils auront tous leur temps pour ça, donc pourquoi ne pas y aller progressivement ? L’inspecteur commença à écarter tout aussi lentement son visage, de doux baisers en doux baisers, il s’arrêta juste au coin des lèvres de Miya en croisant son regard avec désir, avant de laisser son visage à quelques centimètres du sien, ses lèvres effleurant par moment les siennes.
-
Miya frissonna lorsqu'elle sentit le souffle de Ryuga sur son cou, puis ses lèvres. Chacun de ses baisers étaient chaque fois un peu plus doux, qu'elle finit par fermer les yeux. Tout avait l'air tellement plus simple, dans les bras de Ryuga, elle s'y sentait tellement bien... Si elle sentait son désir, elle savait aussi que chaque baiser qu'ils échangeaient étaient des marques de leur intimité partagée durant les quelques heures qu'ils passaient, aucun de ces baisers ne scellaient une liaison amoureuse.
Les paroles murmurées à son oreille firent frissonner Miya ; elle tiqua un peu sur le "quoi que vous ayez fait" et ouvrit les yeux à cet instant : elle n'avait rien fait. Elle subissait son statut. Mais ça, Ryuga ne pouvait pas le deviner. Il ne voulait pas en parler ? Très bien. Il continua ses baisers, toujours plus tendres, jusqu'à ce que leurs visages soient l'un en face de l'autre. Miya fermait les yeux de temps en temps, profitant de son souffle chaud, de leurs lèvres qui ne faisaient que s'effleurer. Amoureuse ? Le "non" mit un peu plus de temps à s'imposer dans son esprit. Pas encore... Miya se sentait bien avec le policier. Lorsqu'elle avait dégotté ce travail, elle se préparait à l'ennui. A quoi pensait Ryuga, quand il venait ici, avant qu'elle n'arrive ? A présent, savoir qu'ils se verraient sans doute tous les soirs - Pablo faisait travailler Miya autant que possible, ce n'était que son deuxième soir, mais le bouche-à-oreille avait déjà commencé à faire son effet, et on pouvait noter qu'il y avait plus de clients que la veille ; Pablo n'allait pas s'en priver... - bref, savoir qu'ils se verraient tous les soirs, qu'il partageraient cette intimité et le plaisir d'une danse la rendait heureuse.
Bien entendu, arriverait sans doute un jour ce qui arrivera. Mais ils avaient le temps, non ? Patienter dans cette chaleur était plutôt agréable... Embrassant du bout des lèvres Ryuga, elle lui souffla ensuite :
- Non, vous n'aurez pas à me traquer. Je serai ici, à vous attendre... Je me sens terriblement bien avec vous, Ryuga-san...
Une de ses mains gagna sa joue et elle caressa du bout des doigts son pansement :
- Si on doit se voir tous les soirs, vous devez me promettre de faire attention à vous. Même s'il n'y a encore rien de sérieux entre nous.
Elle se mordit l'intérieur de la lèvre assez fort pour saigner un peu. Elle embrassa Ryuga, caressa ses lèvres du bout de la langue, et lorsque sa bouche s'ouvrit à elle, il pouvait sentir un léger goût de sang, et sa plaie qui le chatouillait - en réalité, elle se refermait. Miya ne l'avait pas intoxiqué, juste partagé un peu de son immortalité pour qu'il guérisse. Le ballet de leurs langues étaient aussi doux et lent que leur danse. Et lorsqu'il prit fin, Miya sourit et préféra lui dire :
- Vous n'avez rien à craindre de moi.
-
Leurs corps se répondaient comme s’ils se donnaient la réplique, avec leurs gestes qui oscillaient entre douceur et sensualité, cette frontière étant si infime à franchir. Les fines lèvres de Miya vinrent déposer un doux baiser sur les lèvres de l’inspecteur, avant qu’elle ne lui confie son inquiétude sur la dangerosité de son travail. C’est vrai qu’il risquait plus ou moins sa vie tous les jours, les êtres qu’il traquait étaient loin d’être inoffensifs, mais il fonçait tête baissé, car il n’avait plus d’attaches. Du moins jusqu'à ce qu’il rencontre Miya, il s’était tenu à ne créer aucuns liens affectifs avec ses partenaires. Et maintenant… N’aura-t-il pas une hésitation à risquer sa vie ? En sachant qu’il ne reverrait plus ce visage, et ne pourrait plus étreindre cette douce chanteuse.
- J’essayerai d’y penser Miya, mais je ne peux rien vous promettre, mon travail nécessite de prendre quelques risques…
La demi-déesse posa sa main sur la joue de Ryuga, et revint une nouvelle fois caresser son pansement. Puis ils s’embrassèrent, les yeux fermés, laissant leur lèvres jouer entre elles, avant que leurs langues, dans une douceur exquise, ne viennent prennent part à la danse.
Alors que la main de l’inspecteur remontait le dos de Miya pour venir se porter sur sa nuque, il put sentir un léger goût de sang sur ses lèvres, et sa cicatrice fut parcourue de fourmillements. Il ouvrit un instant les yeux, puis les referma, il se doutait de ce qu’avait pu faire la demi-déesse, mais ne voulait pas perturber cet instant. Son pouce caressait avec légèreté le bas de la joue de la chanteuse, tandis que les caresses mutuelles de leurs langues prirent fin, peu avant celles de leurs lèvres. Il rouvrit ses paupières pour replonger son regard dans celui de Miya.
- Vous n'avez rien à craindre de moi.
- Vous vous trompez… Plus je vous regarde, et plus mes craintes ne font que se confirmer. Lui murmura-t-il en faisait allusion à ses principes sur le non attachement avec les femmes.
Le temps avait passé à une vitesse incroyable pour Ryuga, en effet il avait l'impression, que ça ne faisait a peine que quelques minutes qu’il était entré dans le bar, mais quand il réussit à détacher un instant son regard de Miya il pu constater que les lieux commençaient à se vider. Il reporta son attention sur sa cavalière, et l’embrassa une dernière fois, de baisers bien plus sensuels et évocateurs que les derniers. Puis, desserrant son étreinte sur la demi-déesse, c’est d’un doux baiser sur sa main qu’il rompu le contact de leur corps. Il sortit du bar en saluant Pablo, et en jettant un dernier regard vers Miya, tout en se demandant comment il réussissait à quitter une telle femme.
-
Et soir après soir, ces deux âmes solitaires attendait la présence de l'autre, leurs yeux se cherchaient, leurs lèvres s'effleuraient, leurs mains s'entremêlaient, avec à chaque fois plus de douceur, de passion. Miya ne rentrait plus chez Akira depuis quelques jours, et attendait le soir avec à chaque fois un peu plus d'impatience. Ils avaient envie l'un de l'autre, n'importe quel spectateur l'aurait vu. Ils dégageaient, ensemble, une aura de désir mutuel, d'érotisme discret dans leurs baisers. Beaucoup avaient essayé d'attirer l'attention de Miya, avant qu'elle le rejoigne après ses représentations - elle faisait salle comble, à présent, et touchait un pourcentage sur les bénéfices de la soirée. Elle s'était fait plaisir et acheté plusieurs bijoux en or incrustés de divers pierres précieuses, et ne portaient plus que ceux-là en présence de Ryuga.
Mais ce soir-là fut différent des autres. Ryuga, pour commencer, était en retard, puisque pas arrivé avant la fin de se prestation. Et Pablo l'intercepta dans les coulisses.
- Ecoute, Miya.. Je ne sais pas à quel jeu tu joues avec Ryuga. Ce soir, il n'est pas là, et c'est tant mieux. J'ai Ryuichi Sazuki qui aimerait ta compagnie à sa table. C'est le genre de gars qu'on se met pas à dos, fortement soupçonné d'être un chef de la mafia. Alors sois polie avec lui, et je te rappelle, juste au cas où, qu'il est interdit de frapper les clients.
Miya avait haussé un sourcil à cette dernière remarque :
- Alors quoi, s'il a des gestes déplacés, je dois me laisser faire ?
- Ca ne t'as pas dérangé de fricoter dès le premier soir avec Ryuga.
Elle n'avait pas pu retenir sa main et une gifle claqua sur la joue du barman.
- Réfléchis à deux fois avant de me prostituer, Pablo. Que les choses soient bien claires : sur ma fiche de paye, tu notes serveuse de jour et chanteuse. Pas question que je sorte de ces domaines de compétences. Je veux bien tenir compagnie à ton mafieux. Je ne le frapperai pas. Mais il ne me touchera pas non plus.
Elle avait fait volte face, s'était arrêtée au comptoir pour prendre un cocktail. Un japonais d'une vingtaine d'année lui fit signe. A sa table, il y avait trois autres hommes, dont visiblement deux gardes du corps. Elle lui sourit, se retourna vers le comptoir pour prendre son verre et alla s'asseoir à leur table. Il avait passé un bras le long de la banquette, derrière ses épaules. Miya était tendue, mais essayait de ne pas le montrer. Elle faisait bonne figure pour ne pas perdre son emploi - gifler son patron avait déjà été une énorme erreur. Ryuichi était d'une compagnie plutôt agréable, mais il paraissait tellement faux, tout comme le sourire que lui servait Miya. En cet instant, la présence de Ryuga, et leur monde à eux deux, lui manquait terriblement...
-
Ce soir là, pour Ryuga, son service ne se finit pas directement au bar de Pablo, mais dans une chambre d’hôpital. Il y a quelques jours de ça, il réussit à débusquer un être non-humain qui avait violé et soumis de nombreuses femmes. C’était plus précisément un lycan, il pensait que ce genre de bête n’existait que dans les livres, mais il était maintenant complètement persuadé, que c’était un monstre de cette race qui avait tué son père. S’en suivit une vive altercation, les coups de revolver répondant aux coups de griffes, le lycanthrope prit la fuite, laissant tout de même une belle plaie à Ryuga au niveau de l’abdomen. Une ambulance fut tout de suite appelée, et put prendre en charge l’inspecteur avant que la blessure ne s’aggrave, il fut recoud et ce jour là et il put sortir de l’hôpital à temps pour le tour de chant de Miya. Il ne sait comment il réussit à cacher cette blessure à sa belle chanteuse, les jours qui suivirent, mais c’était comme si les mains qu’elle passait sur son torse et ses abdos, apaisait la plaie.
Et donc ce soir là, il avait rendez vous à l’hôpital pour changer son pansement, les infirmières avaient prit du retard, et plus soucieux de l’heure qu’il était que de sa santé, Ryuga voulut quitter les lieux pour ne pas louper la prestation de Miya. Une infirmière l’arrêta, s’excusant de son retard et lui dit qu’elle était prête à s’occuper de lui, il accepta à contre cœur sachant qu’il allait louper représentation de la demi-déesse. Un peu plutard, la femme lui retira donc son pansement, et découvrit que la plaie avec presque complètement cicatrisée, elle leva les yeux vers Ryuga d’un air complètement étonné. L’inspecteur ne put expliquer une guérison aussi rapide, même s’il savait que ses contacts avec Miya ne devaient pas y être étrangers. L’infirmière ne remit donc pas un autre pansement, mais lui fit une toute autre proposition, elle lui dit qu’elle avait finit son service et qu’elle était libre pour aller prendre un verre. Serai-ce la fine cicatrice sur les abdos de Ryuga, qui aurait fait craquer la jeune interne ? Il est vrai que cela lui donnait un petit côté "aventurier", qui pouvait plaire à la gente féminine. Il refusa poliment mais prit tout de même le numéro de la charmante infirmière, pour lui redonner le sourire. L’inspecteur prit ses affaires et quitta d’un pas rapide l’hôpital, il n’avait pas d’obligations envers Miya , c’est vrai, mais il avait des regrets de n'avoir pu assister à son tour de chant.
Un peu plus tard, il entra enfin dans le bar de Pablo, c’était la dernière chanteuse de la soirée qui officiait. Il chercha du regard la seule personne qu’il voulait voir en ce moment, et il ne put réprimer un air déçu, quand il l’a trouva attablé avec plusieurs hommes. Mais après tout c’était sa faute, il était arrivé en retard, et ils ne s’étaient jamais avoués une "réelle" relation, qui aurait pu justifier qu'il en veuille à Miya. Il s’avança vers le comptoir, et pu reconnaitre l’homme qui avait un bras derrière elle. C’était un des chefs mafieux qui fréquentait assez régulièrement le bar, il les laissait tranquille par amitié envers Pablo, il savait que cette clientèle représentait un bon pécule pour son vieil ami. Ryuga salua ce dernier, qui lui servit le même breuvage que chaque soir, puis il s’alluma une cigarette pour essayer de calmer ses nerfs. Enfin, il s’assit à "sa place", comme avant sa rencontre avec la demi-déesse. Jaloux notre inspecteur ? Peut être… Sûrement même… Il ne se doutait pas que Miya avait été contraint à s’asseoir avec eux, sa cigarette et son verre alternait entre ses lèvres, tandis qu’il ne pouvait s’empêcher de garder un œil à la table de la chanteuse.
-
Miya soupira de soulagement lorsqu'elle vit enfin Ryuga entrer : elle avait vraiment eut peur qu'il ne lui soit arrivé quelque chose. Le voir, à peu près en forme, la rassura. Leurs regards se cherchaient, sans jamais se croiser. Ryuichi surprit son petit manège, et désigna le policier d'un doigt qu'il avait décollé de son verre.
- Vous voulez le rejoindre ?
Miya sursauta et sourit au mafieux. Elle s'apprêtait à répondre, mais il la devança :
- Je vous vois souvent, tous les deux, danser, flirter, sans jamais aller jusqu'au bout.
Il posa son verre. Le bras quitta la banquette pour entourer les épaules de la chanteuse. Elle avait espéré, bien qu'il soit un futur chef de mafia, que ce soit un homme bien, qui la laisserait rejoindre son compagnon. Certes, ils n'avaient aucune relation officielle. Mais Miya n'avait pas cessé d'aller vivre chez Akira pour rien. Elle gardait ses belles paroles du style "plus jamais amoureuse" quand elle s'engueulait dans le miroir, avant de mettre le parfum qu'il aimait tant, un prétexte comme un autre pour qu'il enfouisse son visage dans le creux de son cou, de mettre ses longues boucles d'oreille contre lesquelles les larges mains remontaient, nouvelle excuse pour l'un comme pour l'autre pour un nouveau contact. Amoureuse ? Elle n'en était en fait pas complètement sûre. Mais elle savait qu'elle aimait sa présence, et tout ce qu'ils partageaient.
Bref, Miya avait pensé que Ryuichi était un homme bien. Le bras qui entoura ses épaules et l'attira un peu plus contre lui, puis la main qui se posa sur la cuisse de la jeune femme l'en dissuada. Avec un sourire de charmeur, il se pencha à son oreille :
- J'avais pensé obtenir les mêmes faveurs. Mais contrairement à ce moins que rien, je ne vous laisserai pas sur votre faim.
Il déposa un chaud baiser dans le cou de Miya, mais elle le repoussa avec un rire nerveux et en rapprochant son épaule de son visage.
- Vous êtes très bel homme, Sazuki-san. Mais je dois décliner votre... offre.
D'un geste gracieux, elle retira les mains du jeune homme de son corps et se leva. Mais il la saisit par le poignet, se leva pour murmure à son oreille, à nouveau :
- Si vous ne voulez pas d'ennuis, et si vous ne voulez pas que je fasse fermer ce bar, je vous conseille de réviser votre réponse. Votre flic pourrait en pâtir d'une balle bien placée.
Cela pouvait paraître étrange, mais Miya ignora ce qu'était une "balle" - enfin, elle se doutait que ce n'était pas le même genre de balle que celles avec lesquelles elle jonglait autrefois. Hélas, Miya avait son sale caractère. Elle dégagea son poignet et le regarda droit dans les yeux :
- Si vous fermez ce bar, vous ne me reverriez jamais. Et si vous faites du mal soit à Pablo, soit à ce client, je vous traquerai, et croyez moi, je suis rancunière. En moins de deux minutes, vous me supplierez de vous tuer. A bientôt, Sazuki-san, et passez une bonne soirée.
Miya ignorait aussi ce qu'étaient les armes à feu, et la mafia. Elle se dirigea vers le comptoir après une courbette malgré tout respectueuse. Elle entendit un déclic de la table qu'elle venait de quitter et se retourna. Ryuichi la pointait de son revolver.
- Revenez, Miya. Ce sera mon dernier avertissement.
- Non, Sazuki-san. Je suis une femme libre.
Et il lui tira dessus, dans le ventre.
C'était donc ça, la "balle" qu'il avait réservée à Ryuga ? Le souffle coupé, même si techniquement elle n'avait plus besoin de respirer, elle croisa les doigts sur la blessure de son ventre. Ses jambes se dérobèrent sous elle, sa tête tourna légèrement. Elle mourrait ? Impossible ! Elle refusait d'abandonner Ryuga. Miya soutint d'une main sa blessure, et malgré sa vue légèrement brouillée, elle se dirigea vers l'arrière du comptoir. Elle entendait à peine Ryuga : est-ce qu'il hurlait sur ces mafieux, ou lui murmurait-il à l'oreille ? Elle n'aurait pas su le dire. Elle se traina jusque derrière le comptoir en gémissant.
-
La cigarette de Ryuga ne mit pas à longtemps à se consumer, il essayait de le cacher, mais voir Miya « flirter » avec un autre homme que lui, le touchait réellement. Il cru exploser son verre en voyant le mafieux se coller à la demi-déesse, et souiller sa belle peau d’une main sur sa cuisse et ses épaules. Mais il respectait trop Miya pour intervenir, et comment se justifier ? En disant : « Enfait, je crois que je tiens un tout petit plus à toi que je ne pensais… ». Ryuga se voyait mal lui dire ça, alors qu’il était clair pour eux au départ, qu’ils ne souhaitaient pas d’une « vraie » relation. Si seulement il savait que les sentiments qu’il commençait à développer pour Miya, trouvaient aussi naissance chez elle, il n’aurait pas cette retenue, et l’aurait arrachée des bras de Ryuchi.
Il put apercevoir la chanteuse semblant repousser les avances de son voisin, elle se défait de son étreinte, et se leva, mais le mafieux attrapa son poignet. Ryuga se leva instinctivement de sa chaise en serrant les poings, mais la voix de Pablo le stoppa.
- Nan Ryuga ! S’il te plait ! Je ne veux pas de bagarre ! Il ne lui fera pas de mal !
L’inspecteur fixait d’un regard noir Ryuchi, nul doute que son intervention n’aurait fait qu’envenimer la situation, alors il se rassit, mais il bouillonnait intérieurement. Si cet homme allait plus loin, aussi importantes soient ses relations ou ses richesses, il n’hésitera pas à lui foutre une raclé. Seulement voilà, le temps qu’eu Ryuga pour s’asseoir et boire une gorgée de son whisky, il entendit un coup de feu. La simple altercation avait prit une toute autre tournure, ses yeux s’écarquillèrent de stupeur, et il mit instinctivement la main sur la crosse de son revolver, et le dégaina tout en se retournant. C’était elle ! C’était Miya qui avait reçu cette balle, et alors qu’elle titubait vers le comptoir, Ryuga, les sourcils froncés de rage, tira à plusieurs reprises vers Ryuchi et ses hommes. L’un de ses gardes du corps tomba, en s’interposant entre la balle de l’inspecteur et son chef, et un autre, en reçu une dans le bras. Les hommes de mains commencent à riposter, forçant Ryuga à sauter derrière le comptoir pour se protéger, pendant qu’ils sortaient par la porte de derrière en protégeant leur chef. Le policer tourna la tête vers la demi-déesse qui s’était laissé descendre contre le mur, du sang s’écoulait de son ventre sous le regard effaré de Ryuga. Il prit son téléphone de sa main libre, et composa le numéro d’urgence pour appeler une ambulance, tandis que son autre main pointait son arme vers la porte au cas où les mafieux s’étaient décidés à finir leur travail, il s’approcha ainsi du corps de Miya.
- Ne t’en fais pas. L’ambulance va arriver, je suis là.
Il rangea son téléphone et son arme une fois l’appel passé, puis il s’agenouilla près de la chanteuse pour soutenir son corps. Il retira sa veste pour mieux déchirer un morceau de sa chemise, et appliqua le tissu sur la blessure pour la compresser fermement d’une main. Enfin il déposa sa veste sur le corps de Miya pour ne pas qu’elle est froid. Il n’avait hésité dans aucun de ses gestes, sa mère infirmière avait eu à cœur de lui apprendre à réagir dans de telles situations, surtout qu’elle savait qu’il y serait forcément confronté en entrant dans la police comme son père. Ryuga soufflait doucement de la dépense d’énergie qu’il venait d’effectuer, et murmura avec émotion à l’oreille de Miya.
- Tiens bon… Je t’en supplie… J’ai besoin de toi.
C'est vrai, il tenait à elle. Il ne voulait pas la perdre, les moments qu'ils avaient partagés étaient uniques, et au fond de lui il voulait qu'il y en ait d'autres… Pleins d'autres.
-
Miya grimaçait alors qu'elle entendit d'autres coups de feu. Le pire, c'est qu'elle s'inquiétait pour Ryuga, et rien que lui. Sa tête tournait encore, mais elle sentit sa main sur son ventre - chaude - la veste de Ryuga sur elle - son odeur enivrante - et elle l'entendit. Elle se permit un sourire et colla sa tête à la sienne.
- Ca va aller. Je n'ai pas besoin d'ambulance. J'ai juste besoin d'un endroit calme. Et de toi aussi.
La première fois qu'ils se tutoyaient, après plusieurs semaines de douce romanceLa douleur était insupportable dans ses entrailles. Ce n'était pas la balle et ses ravages les pires ; plutôt son corps qui tentait de se guérir malgré la balle intruse. C'était très douloureux. Elle passa un bras autour de ses épaules et s'appuya sur lui pour se relever ; elle lâcha un cri involontaire de douleur, mais tint sur ses deux jambes. Elle reprit son souffle, toute appuyée contre Ryuga. D'une voix faible, entrecoupée par des gémissements de douleur, elle indiqua le chemin de la cuisine pour qu'il l'y amène - ce qu'il fit (avec ou sans protestation ^^) Elle retira la main du policier de son ventre, et bougea un peu le doigt qu'elle avait enfoncé dans sa blessure, histoire que la peau ne se reforme pas en surface alors qu'elle n'avait pas extrait la balle. C'était douloureux, son ventre la brûlait terriblement. Elle ouvrit le tiroir à couverts et prix des piques à coquillages. Avec des halètements dignes d'une femme enceinte, elle regarda Ryuga dans les yeux et eut un sourire :
- Ca va aller, promis. N'ais pas peur, ne panique pas.
Et elle enfonça les deux piques dans son ventre, dans sa blessure. Elle attrapa la balle et la remonta en plusieurs fois, et une fois l'intruse métallique extraite, Miya poussa un soupir de soulagement. Elle avait eu l'air de se charcuter, mais elle allait terriblement mieux. Le feu devint une chaleur agréable tandis que lentement, la chair se reformait et que son ventre retrouvait un aspect lisse, bien que barbouillé de sang. Affalée sur la chaise, Miya laissa sa tête retomber en arrière. Puis son regard sombra dans les ténèbres du regard de Ryuga et elle lui sourit :
- Alors comme ça, tu as besoin de moi...
-
Il la tenait fermement contre lui, comme si elle était suspendue dans le vide et qu’il ne voulait pas qu’elle tombe. Miya colla son visage contre le sien, et lui dit qu’elle n’avait pas besoin de l’ambulance, il ne comprenait pas, mais il lui faisait confiance. Ils se tutoyaient dans l’urgence du moment, même si cette barrière avait été dépassé depuis longtemps, ils continuaient de se vouvoyer surtout parce que ça faisait partie de leur « jeux de séduction ». Elle lui demanda de l’entrainer dans la cuisine, ce qu’il fit, elle gémissait de douleur, mais semblait savoir ce qu’elle faisait, alors il tentait de la soutenir au mieux. Et ce qui se passa par la suite, il ne pourrait le décrire, son cœur battait d’inquiétude, et il se sentait totalement impuissant, et ne fut que spectateur d’une scène totalement impossible. Et pourtant, c’était bien Miya qui s’enlevait, elle-même, la balle présente dans son ventre avec un couteau de cuisine. Lorsque celle-ci fut extraite, il put apercevoir la chaire de sa blessure se reformer sous ses yeux. La demi-déesse tomba dans ses bras, pour plonger son regard dans celui de l’inspecteur.
- Alors comme ça, tu as besoin de moi...
Elle était saine et sauve, les inquiétudes de Ryuga n’avait plus lieu d’être, et il se surprit à rougir, chose rare, quand elle lui fit remarquer la phrase qu’il avait dîtes plutôt, quand il la pensait entre la vie et la mort. Il était maintenant sûr que Miya n’était pas humaine, il venait d’en avoir la preuve en image. Il avait beaucoup apprit ce jour là, premièrement, que « non-humain » ne voulait pas forcément dire « inhumain », et deuxièmement, que les barreaux de la prison dans laquelle il avait enfermé son cœur, étaient entrain d’être sciés par la douce personne qu’il tenait dans ses bras.
- Ne te moque pas de moi Miya… Lui dit-il avec un petit sourire de soulagement. Tu m’as vraiment fait peur… Depuis quand tu as de telles fréquentations ?...
L’ambulance arriva, mais ne trouva qu’un cadavre dans le bar, puis peu après la police vint faire ses investigations. Ryuga et Miya expliquèrent ce qui s’était passé, à quelque chose près, dans leur version, la balle tiré par le Ryuchi n’atteignit pas le ventre de la chanteuse, mais finit dans une bouteille derrière le comptoir de Pablo. Il se doutait que de toute manière le chef mafieux ne serai pas inquiété, premièrement parce que maintenant il n’y avait plus crime, et deuxièmement parce que quoi qu'il arrive, il lui était aisé de graisser la patte du juge.
Quelques heures plus tard, le bar était quasi vide et nettoyé, loin de l’agitation qui y avait régnée, seuls restaient, Ryuga et Miya, à leur table habtiuelle, se remettant de leurs émotions.
-
Miya s'était retrouvée, pour la première fois, confrontée aux forces de l'ordre locales. Ryuga près d'elle, elle ne craignait rien. Il avait fallu nettoyer le bar ; Pablo l'avait regardée bizarrement tout ce temps, mais il n'avait rien dit. Sa poule aux œufs d'or allait bien, c'était tout ce qui comptait. Elle retardéaitle plus possible le moment où elle serait assise à la table de Ryuga. Elle lui avait parlé, à demi mot, de son immortalité ; il avait vu une plaie terrible se refermer. Elle redoutait sa réaction, à présent. Ridicule, n'est-ce pas ? Mais tandis qu'elle nettoyait la salle et que l'inspecteur était occuper à régler certains détails avec ses collègues, Miya se rendit compte que la chaleur, l'odeur, les bras de Ryuga lui manquaient terriblement. Quand le calme revint, que le bar fut de nouveau présentable, le ménage fini, Miya prit une bouteille de vin blanc derrière le comptoir et deux verres. Elle ne voulait pas qu'il l'interprète mal, mais elle s'assit en face de Ryuga. Elle remplit leurs verres et leva le sien en souriant, les lèvres légèrement crispées :
- Cette tournée est pour moi. Merci de m'avoir sauvée, Ryuga-san.
Elle but quelques gorgées, sans quitter les yeux sombres de son compagnon. Et puis, finalement, sa chaleur lui manquait. Elle avait besoin d'être fixée. Elle se leva et vint s'assoir près de lui, sans que ses yeux ne se détachent des siens. Elle garda une certaine distance entre eux ; fine, certes, mais une distance malgré tout. Elle était étrangement perdue. L'instant, fatidique : ils allaient enfin se parler. Elle redoutait les paroles qu'il pourrait avoir. Elle finit par murmurer, anxieuse :
- Dites-moi quelque chose...
-
Celle qu’il a connu pleine d’assurance semblait plus distante, plus réservée depuis l’incident. Elle s’était d’abord assise en face de lui, mais au soulagement de Ryuga, elle finit par se rasseoir à ses côtés, bien que laissant une certaine distance entre eux. C’est vrai qu’il avait dit à Miya tout le mal qu’il pensait des êtres non-humains, du coup, elle semblait ne pas savoir s’il pouvait continuer de se voir, après qu’il ait vue de ses yeux le don surnaturel de la demi-déesse. L’inspecteur la regardait avec toute la tendresse qu’il avait pour elle, puis l’enlaça, l’invitant à venir se blottir contre lui.
- Je suis loin de te haïr pour ce que tu es… Tu n’es pas humaine, je m’en doutais, j’ai pu le constater, mais ça ne change rien pour moi… Dit-il en approchant lentement son visage du sien, puis il murmura avec ses lèvres toutes proches des siennes. C’est vrai… Je tiens à toi Miya.
S’en suivit un échange de baisers tendres et langoureux, il n’y avait plus seulement de la douceur, il y avait autre chose… Cette chose qui faisait battre le cœur de Ryuga si fort… Qui le faisait retenir par moment son souffle. Il posa délicatement sa main sur la joue droite de Miya en mettant fin à la danse de leurs bouches, il passa légèrement son pouce sur ses lèvres en lui souriant, ses yeux fixant ceux de de la chanteuse.
-
Miya fut rassurée par les paroles de Ryuga. Lorsqu'il l'enlaça, pour être plus à l'aise contre lui, elle passa ses jambes par-dessus celles du policier et posa ses pieds sur la banquette, dans un mouvement fluide et gracieux. Elle frissonna à chacun de ses baisers, et il n'y avait pas que ceux de Ryuga qui changeaient, devenant les baisers de deux amants qui ne s'étaient vus depuis trop longtemps. La main de Ryuga sur sa joue, puis son pouce sur ses lèvres, lui firent retrouver le sourire. Elle se détendit considérablement et se blottit contre lui ; elle murmura à son tour :
- Je tiens à toi moi aussi... Mais, nous nous étions promis de ne jamais tomber... amoureux, n'est-ce pas ?
Elle avait hésité, mais il fallait se rendre à l'évidence, non ? Cela faisait près d'un mois qu'ils se fréquentaient ; dès le premier soir, Ryuga lui avait fait des avances, et depuis, ils passaient du bon temps, s'allumant un peu plus chaque soir... Miya se colla un peu plus contre Ryuga, et ferma les yeux.
- Je veux que tu saches, Ryuga. Je suis humaine, mais...
Elle inspira profondément ; certes, c'était un peu plus compliqué, mais elle-même avait besoin de simplifier sa situation. Et puis, elle ne connaissait pas les convictions religieuses de Ryuga, et il aurait pu être intransigeant la-dessus, et se quitter tous les deux en très mauvais termes. C'était simple, au moins, comme ça, et elle ne risquait pas de le perdre.
- ... mais je suis immortelle.
Elle avait prononcé ce dernier mot du bout des lèvres, d'une voix encore plus basse. Et c'est sur ce même ton qu'elle ajouta :
- Je t'aime.
Et elle s'en voulut pour ces dernier mots. Parce que Miya s'était fait la promesse de ne plus tomber dans ce piège. Que Ryuga refusait de s'engager lui aussi. Et qu'il vieillisse sans elle était une idée qui la rendait folle en cet instant. Et ils ne s'étaient fréquentés qu'un mois !? Miya avait l'impression d'avoir déjà passé des années avec lui. Le bar était désert, Pablo faisait la caisse, en silence. Elle s'approcha du comptoir, tremblant légèrement, saisit une veste et fixa son patron :
- J'ai besoin de ma journée, demain. Je reviens demain soir. Tu n'auras qu'à faire une retenue sur mon salaire.
Et elle se précipita vers la sortie. Miya avait besoin d'oublier cette soirée, besoin d'oublier Ryuga. L'Éternelle ne pouvait pas tomber amoureuse, à moins de trouver un autre immortel - ce qui Ryuga n'était sûrement pas. Elle ignorait où elle irait, elle marcherait au hasard toute la nuit s'il le fallait.
Miya ne s'était pas rendu compte qu'elle pleurait.
-
Immortelle, voilà ce qu’elle était. Alors que beaucoup l’aurait enviée, Ryuga la plaignait, voir tous ses proches vieillir et mourir, sa vie a du être parsemé de déchirements. Tout deux, de nouveau l’un contre l’autre, il ne faisait plus aucun doute que leur relation avait évolué, malgré eux c’est vrai, mais l’amour n’est-il pas plus beau quand il nous prend de court ? Quand on ne voit pas arriver la vague des sentiments et des sensations qu’il développe en nous.
- Je t’aime.
Elle lui avait dit, ces quelques mots… Ceux qu’il s’était dit ne plus vouloir entendre, mais pourtant ils le touchaient au plus profond de son être, et réchauffait son cœur. Bien qu’il ne put rien dire, son regard posé sur elle, trahissait l’amour qu’il lui portait. Miya se desserra de son étreinte, elle semblait bouleversée, ils s’étaient laissé embarquer dans cette histoire, et tout deux avaient peur maintenant. Il n’y avait que deux solutions, soit se dire adieu et tout oublier, soit assumer leurs sentiments et les conséquences qui en découleront. Ryuga était prêt à le faire, il l’aimait, il en était sûr maintenant. Quoi qu’il arrive, il voulait vivre cette histoire, sinon il le regretterait le restant de sa vie. Encore un peu abasourdi par les mots de la chanteuse, il ne put réagir quand celle-ci se leva et sortit du bar. L’inspecteur ne la laisserait pas filer, nan il ne voulait plus fuir, il ne voulait plus rester cacher, il voulait vivre, revivre. Alors il se leva, en revêtant sa veste, puis poussa la porte du bar. La pluie tombait sur Seikusu, alors que cela faisait déjà quelques heures que la nuit avait enveloppée la ville de son manteau obscur. Il tourna sa tête à gauche, puis à droite, et pu enfin discerner la silhouette de Miya, qui transperçait les filets de pluie. Ryuga inspira longuement puis couru vers la femme qu’il aime, couru pour rattraper son destin, et n’expira que quand il put se coller au dos de Miya et l’envelopper de ses bras pour la serrer contre lui.
- Je t’aime Miya. Murmura-t-il en soufflant doucement contre sa joue.
Les gouttes de pluie glissaient sur le corps, perlaient sur leurs visages, mais il s’en fichait, il était avec elle et voulait le rester, c’était tout ce qui importait.
-
Miya entendit des pas de course derrière elle. Ce ne pouvait être qu'une seule personne. Elle aurait pu fuir, courir plus vite, se cacher dans l'ombre. Les bras musclés de Ryuga autour de sa taille, son souffle près de son visage, ses grandes mains sur sa taille... Il n'y avait plus de fuite possible. Elle eut un sanglot lorsqu'il l'avait attrapée. Et tout comme Ryuga, sa tête aurait voulu ne pas entendre les mots qu'il prononça ; son cœur manqua d'exploser de bonheur. Ils restèrent immobiles, sous la pluie ; elle avait la tête résolument baissée, et derrière elle, elle sentait le corps chaud et rassurant du policier. Miya ne pouvait pas tomber malade ; Ryuga si. Elle tourna la tête et la leva pour regarder Ryuga. L'attrait de ses lèvres fut trop fort. Elle se retourna sans qu'il n'ait à desserrer son étreinte et elle l'embrassa, d'abord doucement, puis avec de plus en plus de passion. Elle passa un bras autour de ses épaules, sa main gauche agrippa les cheveux de sa nuque, pour prolonger un baiser de plus en plus fougueux. Miya quitta les lèvres de Ryuga a regret, et le fixa :
- Tu devrais rentrer... Je ne veux pas que tu attrapes froid...
Elle hésita quelques secondes avant d'ajouter à voix basse :
- Emmène-moi...
-
Elle se retourna contre lui, et leurs lèvres retrouvèrent leurs jumelles. Ryuga glissa sa main sur la joue gauche de Miya, pour venir caresser son cou du bout des doigts et sa joue avec son pouce. Leurs baisers étaient passionnés, sincères, l’inspecteur pinça avec délicatesse la lèvre inférieur de sa chanteuse pour ponctuer l’échange de leurs bouches. Elle voulait qu’il rentre, mais il fut soulagé par les mots qui suivirent.
- Emmène-moi...
Ils remontèrent tous deux la ruelle pour rentrer dans le bar de Pablo, Miya logeait dans une chambre à l’étage, et c’est là qu’elle emmena Ryuga en lui prenant la main. Jamais il ne s’était imaginé vivre une relation comme celle-ci la première fois qu’il a rencontré la demi-déesse. Il n’y a pas à dire, quand le corps et l’esprit sont en accord, le plaisir et l’excitation n’en sont que plus grands. Ils entrèrent dans la chambre, et laissèrent tomber leurs manteaux lourds d’humidité. Ryuga agrippa les cuisses de Miya, pour venir la porter contre lui avec un sourire amoureux, il l’entraina contre le canapé qui se trouvait face à eux, et marqua un temps d’arrêt lorsqu’ils furent allongés l’un contre l’autre. Son cœur battait fort, comme s’il répondait à celui de la demi-déesse, qui battait tout autant. Ils ne parlaient pas, les mots étaient si futiles vue comment leurs regards communiquaient entre eux. L’inspecteur commença à glisser ses larges mains avec agilité sur le corps de Miya, et alors qu’avec la plupart de ses anciennes compagnes, il avait viré sans ménagements les vêtements qu’elles portaient, ici, avec elle, il prenait tout son temps, prenant soin de défaire une à une les attaches de sa robe, il voulait savourer cet instant. Ryuga l’embrassa à nouveau, caressant avec douceur mais tout en gardant une certaine fermeté, les formes de la belle demi-déesse, en passant d’une attache à l’autre. C’était autre chose, rien à avoir avec les simples contacts physique qu’il avait eu avec les autres femmes avant sa rencontre avec Miya, là il allait vraiment « faire l’amour ».
-
(tenue que porte Miya : celle du milieu, la rouge http://medias.jeuxonline.info/upload/aion/d3cef1915206e113e5ab3530.jpg )
Miya entraîna Ryuga jusqu'à sa chambre, et ferma le verrou. Ryuga la porta - elle adorait ça - et elle se faisait aussi légère que possible, embrassant son compagnon le temps qu'il l'allonge sur le canapé. Sa chambre était petite, fort peu décorée, témoignant que la jeune femme n'aimait pas les attaches. Le canapé était fort confortable, recouvert de plusieurs tissus différents, dans lequel elle dormait chaque soir, seule, et où elle avait beaucoup pleuré, aussi, en pensant à l'homme au-dessus d'elle. Ses grandes mains parcouraient son corps, et Miya ferma les yeux pour mieux apprécier le contact. Un à un, les nœuds qui retenaient sa tenue sur le côté furent défaits, délicatement. Ryuga aurait pu aussitôt découvrir son corps nu ; il n'en fit rien. Miya l'attira un peu plus contre elle, l'embrassa et commença à défaire, à son tour, les boutons de la chemise de Ryuga. Oh oui, les mots étaient inutiles, leurs corps étaient en parfaite harmonie depuis leur première rencontre, pourquoi l'amour qu'ils s'étaient enfin avoué aurait changé cela ?
Miya n'était pas impatiente de faire l'amour avec lui ; elle aussi voulait prendre son temps. Mais naquit en elle le besoin de sentir la chaleur de son amant. Laissant leurs bouches collées, elle lui enleva sa chemise, et noua ses pieds dans le bas de son dos pour qu'il se colle davantage à elle. Miya aurait pu l'embrasser toute la nuit. Elle s'interrompit le temps de lui glisser à l'oreille un "je t'aime" soufflé au rythme de sa respiration effrénée.
-
Leurs mouvements mêlaient tendresse et chaleur, alors que Ryuga avait terminé de défaire les attaches de la robe de Miya. Mais il ne l’ouvrit pas tout de suite, il regarda un instant la chanteuse dans les yeux, puis l’embrassa, et glissa doucement ses lèvres le long de la joue, pour venir couvrir son cou de baisers fiévreux. L’une de ses mains se fraya lentement un chemin sous le tissu que portait la demi-déesse pour venir caresser chaudement son ventre finement musclé. Miya commençait à déboutonner la chemise de l’inspecteur, puis lui enleva et fit joindre ses pieds dans le bas de son dos.
Elle lui redit ses mots si doux à son oreille, auxquels il répondit d’une voix suave, pendant que sa main remontait très lentement le long de sa peau, qu’il pressait chaleureusement. L’avancé de sa main découvrait peu à peu le côté gauche du corps du corps de la chanteuse, puis il retira la pression sur sa peau, pour ne plus avancé que du bout des doigts, toujours aussi lentement. C’est ainsi qu’il put entamer, par de simples effleurements, l’ascension de la masse de chaire à la peau soyeuse que représentait le sein gauche de Miya. Il sourit en voyant la peau de cette dernière frissonner sous l’agilité de ses doigts, rendant légèrement plus rigide le téton que son index atteignait maintenant. Le bout de son doigt en fit doucement le tour, puis sa large main engloba d’une douce et chaude étreinte le sein de la demi-déesse.
Pendant ce temps là, la main gauche de Ryuga allait et venait, avec une fermeté trahissant son désir, sur la cuisse droite de sa belle chanteuse. Il vint coller ses lèvres sur le bord du dernier tissu qui couvrait le côté droit du corps de Miya, et il les descendit ainsi contre sa peau pour la découvrir. Le policier avait maintenant le corps nu de son amante devant les yeux, seuls ses bras retenaient sa robe qui ne servait plus que de drap sur lequel elle reposait. Ryuga leva les yeux un instant vers elle, puis vint effleurer de ses lèvres la perle rosée qui ponctuait le sein droit de sa demi-déesse, alors qu’il caressait toujours chaudement celui de gauche. Il le captura avec volupté entre ses lèvres, pour laisser le bout de sa langue le caresser. Miya avait une superbe poitrine, elle était parfaite, que ce soit dans les proportions ou la texture, et son inspecteur s’appliquait à lui en faire découvrir toutes les sensibilités.
-
Miya appréciait le contact chaud des mains de Ryuga sur son corps. Elle se tendit brièvement lorsque, dans un instant de lucidité où le plaisir disparut, elle se souvint d'un détail : elle avait eut le temps de changer de tenue, mais elle avait essuyé rapidement le sang qui avait barbouillé son ventre avec le tissu troué. Mais les doigts, les lèvres de Ryuga lui firent rapidement oublier cela, et Miya se replongea dans le plaisir magique que lui procurait l'inspecteur. Le "je t'aime" qu'elle lui avait dit revint en écho tandis que son corps se découvrait, petit à petit, sous la tendre poigne de son amant. Elle soupirait de bonheur, frissonnait à chaque contact toujours plus chaud. Leurs regards se croisèrent une fois de plus - Dieu, qu'il était beau ! - et Miya sentit ses lèvres sur le téton de son sein droit. Elle se cambra sous la caresse de sa langue et un "ah" de contentement traversa mélodieusement ses lèvres. Les longues jambes gracieuses de la demi déesse se resserrèrent autour de la taille de Ryuga.
Même si ses bras étaient encore prisonniers des manches, cela n'empêcha pas Miya de poser ses mains dans le dos de Ryuga. Les longs doigts fins de sa main droite remontèrent le long de sa colonne vertébrale, parfois le touchant à peine du bout des ongles, tandis que sa main gauche caressait la nuque de son amant, et il lui arrivait de se perdre dans sa chevelure et de s'y agripper. Elle eut encore envie de lui dire qu'elle l'aimait, pour l'entendre à nouveau de sa bouche, car c'étaient à présent les seuls mots qu'elle voulait lui dire ; mais ça aurait été interrompre la première rencontre de ses lèvres et de sa poitrine. Alors, les yeux fermés, un sourire sur ses lèvres qui laissaient échapper ses soupirs de bonheur, cambrée pour être toujours en contact avec le corps de son amant, Miya attendra pour lui murmurer à l'oreille ses sentiments qui lui brulaient la poitrine.
-
Ryuga était très réceptif aux premiers gémissements de plaisir de Miya, il monta sa main gauche le long de son flanc droit avec sensualité pour venir agripper avec désir le sein qui était aux prises avec sa bouche. Il pinça délicatement son téton gauche entre ses lèvres et l’autre entre ses doigts, appréciant les nouveaux gémissements que cela produisait à sa demi-déesse. Il s’arrêta pour remonter légèrement, son torse se plaquant contre sa poitrine et ses mains venant prendre position avec affection autour de son visage. Ryuga plongeait son regard dans le sien, son souffle chaud contre ses lèvres.
- Je t’aime Miya… Je t’aime.
Il n’osait se l’avouer il y a encore quelques heures, et maintenant, il avait envie de lui dire toutes les minutes. L’inspecteur commença à déposer de doux baisers autour de la bouche de Miya, avant de laisser leurs lèvres reprendre une danse mêlant sensualité et désir, suivit de près par le leurs langues qui ne mirent pas longtemps à se trouver et à se caresser. L’étreinte des jambes de la chanteuse sur la taille de l’inspecteur, plaquait son bassin contre le sien, laissant sentir son membre imposant contre elle, bien que prisonnier de barrières de tissus. Ryuga descendit ses mains le long de ses épaules, en caressant sa peau avec légèreté, libérant les bras de Miya de leur écrin de tissu. Il en profita pour continuer de descendre le long de son corps, sa peau glissant contre la sienne.
Le policier s’appliquait dans tous ses gestes, non pas, « pour faire bien », mais tout simplement parce qu’il l’aimait et qu’il était heureux de lui faire plaisir. Le dernier des baisers, dont il parsemait tous le corps de Miya, arriva sur la culotte de cette dernière au niveau de son sexe, déjà humidifié par la cyprine. Il leva les yeux vers elle avec un sourire amoureux, et passa ses doigts sous la bretelle de cette culotte, pour la faire glisser avec agilité. Il put ainsi poser délicatement ses lèvres sur l’intimité de sa belle, et puis avec des baisers doux, très doux qui effleuraient à peine cette partie si sensible du corps de Miya, il laissa lentement le bout de sa langue venir chercher son clitoris, pour mieux caresser cette perle avec amour. Il n’y avait plus de notion de temps, juste du plaisir, de l’amour, une union entre deux êtres s’enivrant des sentiments de l’autre.
-
A nouveau face à face, Miya et Ryuga se dévorèrent du regard, soufflaient à l'unisson. Comment en étaient-ils arrivés là ? Comment de tels sentiments pouvaient-ils naître en à peine un mois ? Mais en cet instant, Miya savait seulement qu'elle ne pouvait plus se passer de lui. L'entendre à nouveau lui dire qu'il l'aimait failli lui arracher un sanglot : c'était si bon, des mots si doux, venant de sa bouche... Et ça faisait combien de temps qu'il ne le lui avait dit ? Trop, pour la demi déesse. Tandis qu'il l'embrassait tout autour de ses lèvres, elle lui souffla des "je t'aime" entre chaque baiser. Elle cherchait, et finit par retrouver les fines lèvres de Ryuga - depuis combien de temps ne s'étaient-ils pas embrassés ? Encore trop longtemps à son goût. Le ballet de leurs langues, si chaudes, elles-mêmes amoureuses, reprit de plus belle, faisant frissonner la jeune femme entre les mains de l'inspecteur.
Ryuga enleva complètement sa robe, et leurs lèvres se quittèrent. Il continuait de l'embrasser sur tout le corps, accélérant encore la respiration de Miya. Elle se vit défaire de sa culotte, et était à présent entièrement nue devant lui, haletante. Elle avait espéré qu'il se déshabille à son tour, mais il n'en fit rien ; avec un regard ténébreux empreint d'une touche de malice, il baissa la tête pour coller sa bouche contre son intimité, puis sa langue.
Miya appréhenda un maximum : c'était le premier homme à lui faire cela, et elle ne savait absolument pas à quoi s'attendre. Lorsque la langue de Ryuga trouva son clitoris, elle ne put empêcher un petit cri tant de surprise que de bonheur, et elle se cambra davantage tandis que son amant, sans doute heureux de constater que cela lui plaisait, continuait de jouer ainsi avec son intimité. Miya tentait de contenir ses petits cris, et ses doigts finirent par agripper la chevelure ténébreuse de son compagnon. Que devait-elle lui dire ? D'arrêter ? De continuer ?
Elle ne dit rien. Miya l'obligea à se redresser - ce qu'elle fit d'un coup de rein en même temps - et ils se retrouvèrent assis sur le canapé. Il lui semblait qu'elle venait de courir depuis des kilomètres. Bon sang ! Une fois de plus, elle se demanda comment elle avait fait pour vivre sans lui jusqu'à cet instant. Elle le poussa contre le dossier du canapé et s'assit sur ses genoux, toujours face à lui. Son souffle à peu près revenu, elle lui sourit :
- Et bien, c'était... Ouah !
Elle avait le rouge aux joues et ses yeux brillaient de bonheur. Et pour la première fois, Miya aussi eut envie de s'occuper de lui. Elle ignorait encore comment, mais pour l'instant, leurs lèvres se manquaient terriblement. Elle reprit possession de sa bouche et commença à défaire son pantalon - c'était un bon début, n'est-ce pas ?
-
Qu’est ce que Ryuga aimait entendre les gémissements de plaisir de Miya, provoqué par sa langue qui dansait avec virtuosité sur le clitoris de la chanteuse. Il ne laissa aucun répit à cette perle, jusqu'à ce que la demi-déesse l’oblige à se redresser d’un coup de rein agile. L’inspecteur s’assit sur le canapé, et Miya s’empressa de s’asseoir à cheval sur ses genoux. Ils s’embrassèrent avec désir, laissant à peine le temps à la demi-déesse de reprendre son souffle, puis pendant que Ryuga posait ses chaudes mains sur sa poitrine, elle pu articuler quelques mots.
- Et bien, c'était... Ouah !
Miya rougissait encore du plaisir qu’il lui avait donné, et ses mots touchèrent Ryuga, il était vraiment heureux de lui avoir fait du bien. Ils s’embrassèrent à nouveau, pendant que les mains de la demi-déesse commencèrent à défaire le pantalon du policier. Ce dernier se redressa légèrement pour lui permettre de le retirer complètement, puis l’enlaça d’une main dans son dos, laissant l’autre vagabonder sur la poitrine de son amante. Elle était complètement nue contre lui, et lui n’avait plus qu’un boxer qui retenait difficilement son membre dressé d’envie. Il n’aurait voulu être dans aucun autre endroit que celui-là, il savait que cette nuit allait être mémorable, jusqu'à effacer toutes les autres.
- Tu es celle que j’attendais Miya… Murmura-t-il entre deux baisers. Je t’aime.
Oui celle qu’il attendait, celle qui arrivera à le faire renoncé sans regrets à ses principes de célibat, LA femme qu’un homme peut avoir dans vie. Cela ne faisait pourtant qu’un mois depuis la première rencontre, mais Ryuga imaginait déjà un avenir avec elle.
-
Ryuga avait le don de prononcer les mots qui manquaient de la faire mourir de bonheur. Elle colla leurs fronts moites, et ferma les yeux ; ses mains entourèrent son visage, ses pouces caressaient ses joues, juste au-dessous de ses yeux :
- Je t'aime, Ryuga... Je t'aime tant, tant et tant... Peut-être que j'ai survécu à la destruction de mon monde pour toi... Et rien que pour toi.
Elle l'embrassa tendrement, et ses mains descendirent le long de ses bras musclés, saisirent les mains des Ryuga, qu'elle enlaça tendrement. Elle acheva leur baiser, mais ses lèvres refusaient de quitter la peau de son tendre amant. Miya aurait pu appréhender ce qu'elle allait faire : c'était le première fois qu'elle ressentait le besoin de faire du bien à son compagnon... Et ils avaient toute la nuit devant eux. Miya ne voulait plus quitter Ryuga. Elle avait pleuré, certains soirs, de ces baisers sans lendemain. Bien entendu, elle aurait pu glisser à son oreille, un soir : "et votre proposition que vous m'aviez faites, le premier soir, elle tient toujours ?" mais n'avait jamais osé, de peur de voir ses sentiments prendre le dessus.
Tandis que les lèvres de la demi déesse descendaient le long de son cou après lui avoir soufflé un nouveau "je t'aime" dans le creux de l'oreille, Miya ramena les mains de Ryuga contre son dos. D'un élégant mouvement de bassin, elle glissa des genoux du policier pour que sa bouche soit en face de ses tétons. Si cela pouvait lui faire autant de bien que lorsqu'il l'avait fait pour elle, Miya n'allait pas s'en priver. Elle les baisa d'abord tendrement, et à la réaction de son sexe contre sa poitrine, Miya eut un sourire. Tandis que sa langue s'attaqua très lentement à son téton, elle glissa ses mains dans le boxer de Ryuga, le long de ses fesses, et le lui fit tomber sur les chevilles, et sans que sa bouche ne se sépare du torse musclé de son amant, elle cala tranquillement le sexe gonflé de désir entre ses seins.
-
- Je t'aime, Ryuga... Je t'aime tant, tant et tant... Peut-être que j'ai survécu à la destruction de mon monde pour toi... Et rien que pour toi.
Ryuga était touché en plein cœur par ses mots, il regardait Miya avec tout son amour, alors que celle-ci descendit ses lèvres le long de son cou, en entrainant les mains du policier dans son dos. Ce dernier en profita pour en remonter une jusqu'à sa nuque, accompagnant chacun de ses baisers, qui amenaient maintenant la demi-déesse sur le torse de son amant. Elle glissa doucement de ses genoux pour pouvoir embrasser chacun de ses tétons, ce qui contracta légèrement la verge de Ryuga, la faisant entrer en contact avec la poitrine de la chanteuse. A ce moment, Miya lui sourit avec un petit regard emplit d’amour, ce qui fit chavirer l’inspecteur. Il l’a trouvait magnifiquement belle, et il ne put réprimer un gémissement de plaisir en sentant les seins de son amante envelopper son membre d’une étreinte chaude et soyeuse.
- Mhmm… Miya… Si toutes les souffrances que j’ai supporté étaient indispensables à notre rencontre, alors je ne regrette pas des les avoir vécu.
Son souffle était entrecoupé par la langue de Miya qui dansait maintenant avec douceur autour de son téton. Ryuga caressait sa nuque, son visage, en baissant ses yeux mis clos de désir vers elle. La nuit était loin, très loin d’être finit, et il comptait savourer chaque instant, il voulait que leur première nuit ensemble soit la plus belle de toutes.
-
(HJ : oooowi, elle va être longue, la nuit, je le sens XD )
Ce serait mentir à Ryuga que de lui répondre "je ne regrette rien non plus". Parce que son frère jumeau lui manquait terriblement. Mais le reste, elle pourrait le revivre si tout devait s'achever sur cet instant. Sans doute garderait-elle sa vraie première fois pour lui aussi. Voilà qu'elle réfléchissait trop. Miya repensa seulement à l'instant présent, aux mains de Ryuga sur son visage, et à ses lèvres sur son corps. Le voilà qui était aussi essoufflé qu'elle. Cela lui fit plaisir, et sa langue finit par laisser la place à ses lèvres, qui ne s'attardèrent guère sur les tétons du policier. Miya descendit encore, lentement, couvrant les abdos parfaitement formés de son compagnon de baisers, tandis que sa poitrine décalotta légèrement son pénis. Elle ne se posa même pas la question une seconde ; elle voulait le faire, et c'était tout. La bouche de Miya quitta le ventre de Ryuga, pour embrasser, tendrement, le bout de sexe qui dépassait de sa poitrine.
Ses mains tremblaient légèrement, elle avait peur de frustrer son amant ; elle n'était pas prête, malgré les circonstances plus qu'agréables, et sa propre envie, à lui faire une fellation. Pourtant, elle passa la langue plusieurs fois sur le sexe coincé dans sa poitrine, son cœur battant la chamade. Et, lentement, elle remonta, de baisers en baisers, jusqu'au visage de Ryuga, qu'elle embrassa encore, murmurant au rythme effréné de son cœur des "je t'aime" remplis d'amour.
-
La chaleur de leurs corps se répondait, tout comme le battement de leurs cœurs, alors que Miya continuait sa douce descente le long du corps de Ryuga. La poitrine de la demi-déesse glissait au fil de ces mouvements, découvrant le gland lisse et brillant du policier. Ce dernier se mordit la lèvre inférieure, pour réprimer un gémissement quand elle y posa ses lèvres. Puis la langue de la demi-déesse lécha à plusieurs reprises le bout de la verge de son amant, qui, cette fois-ci, ne put retenir un gémissement de plaisir.
Miya remonta contre lui de la même manière qu’elle était venue, et leurs lèvres se retrouvèrent comme si elles étaient aimantées. Les larges mains de Ryuga descendirent le long du dos la chanteuse pour venir agripper avec fermeté ses fesses, plaquant son corps un peu plus contre le sien, leurs intimités chaudes d’envie, l’une contre l’autre. Il put ainsi se lever, et la porter de cette manière vers le lit, ses yeux brillant d’amour fixant les siens. Le policer entraîna la demi-déesse sur les plis de la couverture, ses lèvres descendant langoureusement le long de sa jugulaire, tandis que ses mains venaient prendre appuis sur ses cuisses. Le membre de Ryuga glissait avec délicatesse sur la longueur du sexe de Miya, puis ses baisers remontant vers la bouche de cette dernière, ses yeux retrouvant les siens, il la pénétra lentement, très lentement, son souffle s’entrecoupant sous cette sensation indéfinissable, appréciant toutes les aspérités de l’intimité de sa compagne. Malgré l’étroitesse du sexe de cette dernière par rapport à la grosseur du sien, sa verge brûlante de désir finit par y être entièrement compressé.
- Je t’aime… Murmura-t-il entre deux souffles.
Enfin. Ils ne faisaient plus qu’un. Ryuga appréciait c’est instant en la fixant toujours d’un regard amoureux, et soufflant chaudement contre ses lèvres. Puis il commença un mouvement doux mais intense, laissant le temps à leurs intimités de se découvrir, comme ils l’avaient fait juste avant avec le reste de leurs corps.
-
Miya dévorait Ryuga du regard, leurs respirations saccadées et leurs cœurs battant à l'unisson, et la jeune femme se laissa allonger sur son lit, soupirant au moindre baiser que Ryuga déposait dans son cou, gémissant au contact de leurs deux sexes se frottant l'un contre l'autre. Ils se fixèrent durant tout le temps que prit le policier pour la pénétrer ; elle se mordit à peine la lèvre lorsqu'elle sentit son hymen se déchirer. Cet instant était magique, tout leur être agissait de concert, leur respiration, leurs gémissements de plaisir. Miya bascula la tête en arrière lorsqu'elle sentit leurs bassins se toucher, le sexe de son amant entièrement en elle. Elle ramena ses cuisses tout contre le corps de son inspecteur, et gémit à ses paroles. Tout était si parfait... Lentement, il commença un mouvement de va et viens en elle, avec la tendresse et la douceur qu'ils partageaient depuis seulement un mois. Miya ne put s'empêcher de murmurer :
- Mon Dieu, c'est si bon... Continue...
Elle-même commença à bouger son bassin, désirant toujours davantage se coller au corps chaud de son amant contre elle, sentir son sexe en elle. Elle n'avait expérimenté que le sexe "violent" jusqu'à présent, et toute cette douceur la rendait dingue de désir, mais elle refusait de céder aux impulsions de son corps, et apprécia chaque seconde qui passait. Miya gémissait - elle en avait presque honte, mais ne pouvait s'en empêcher - à chaque mouvement de bassin de Ryuga au-dessus d'elle. Elle s'agrippa aux cheveux de sa nuque, attira son visage près du sien pour l'embrasser une fois, et lui murmurer à nouveau :
- Ho, mon Dieu, que je t'aime... Montre moi comme tu m'aimes...
Ses lèvres tremblaient. Miya n'avait pas froid, non, mais elle n'avait jamais atteint un tel niveau d'extase...
-
Que c’était bon… Les yeux de Ryuga se plissaient sous le plaisir, quand son membre retrouvait entièrement l’intimité chaude et humide de Miya. Cette dernière semblait apprécier tout autant que lui, et l’invita à continuer de plus belle. Il n’y a pas à dire, lorsque les sentiments sont présents et sincères, le plaisir est bien plus fort, ils étaient aux prémisses d’un orgasme qui s’annonçait inoubliable. La cadence des mouvements de bassin de l’inspecteur augmentait petit à petit, alors que la demi-déesse les accompagnait en ondulant légèrement, ne faisant qu’intensifier d’avantage l’union de leurs sexes. Miya agrippa la nuque de son policier pour ramener son visage contre le sien et l’embrasser.
- Ho, mon Dieu, que je t'aime... Montres moi comme tu m'aimes...
Oh ça oui, Ryuga allait lui montrer. De sa main droite il vint agripper le bas de la cuisse gauche de Miya pour la surélever un peu contre son corps, ce qui lui permit de presser un plus loin sa verge dans l’intimité de la demi-déesse, par des mouvements larges et intenses. Dans un premier temps il marquait un petit temps d’arrêt à la fin de ce mouvement, puis, la cadence augmentant, ce temps ne fit que diminuer. Son rythme devenait effréné, son membre avait tout juste le temps de s’extirper du sexe de sa partenaire, qu’il s’y réfugiait instantanément. Quand il ne soufflait pas, il gémissait de plaisir, alors que Miya criait sous la cadence cruellement jouissive des mouvements du policier. Sentant que le paroxysme des cris de la demi-déesse allait être vite atteint, il ralentit d’un coup les aller et venu de son sexe dans le sien. Ryuga plaqua son torse contre sa poitrine pour venir l’embrasser avec passion, leurs battements de cœurs affolés se faisant sentir sur la peau de l’autre, puis il la regarda avec un petit sourire. Il savait qu’il n’aurait fallu que quelques mouvements de plus pour que tous deux jouisse, mais il voulait faire durer le plaisir, le plus longtemps possible.
- Miya… C’est si bon… Je t’aime tant… Murmura-t-il contre ses lèvres, d'une voix tremblante de plaisir. Tu aimes me sentir en toi … ?
Il fixait le regard grisé de plaisir de Miya, puis avant que la pression ne retombe de trop, il reprit ses mouvements de plus belle, en laissant sa langue danser le long de sa jugulaire. En d’autres circonstances il aurait changé de position, mais il aurait bien d’autres occasions pour cela, et franchement, il ne se lassait pas de la regarder ainsi.
-
Pablo était complètement contre la prostitution, et c'était une sécurité pour les femmes qu'il embauchait. Mais certaines serveuses avaient parfois besoin de compagnie, et on entendait régulièrement, la nuit, des soupirs, des gémissements, et parfois des cris comme ceux que Miya poussaient en cet instant. Que cela vienne de sa chambre pouvait paraître étrange, mais personne ne vint les déranger - et puis, on était mardi, et tous les mardis, c'était Leina qui saoulait tout le monde avec ses "oh oui" qui sonnaient terriblement faux. Ca ne pouvait faire de mal à personne, ce changement radical de registre. Le lendemain, ça risquait de jaser pas mal, on regarderait Miya avec un grand sourire, et on lui demanderait "qui ?" La réponse était aisée à deviner, et plus d'une de ses collègues risquaient s'être surprises de savoir que Ryuga était un amant en or. Et même davantage.
Mais tandis que ce fameux compagnon lui prit la cuisse pour s'enfoncer davantage en elle - était-ce réellement possible ? - Miya ne pensait à rien de tout cela, elle y réfléchirait plus tard. Le plaisir irradiait tout son corps brulant, les battements de son cœur la rendait sourde, sa vue était légèrement trouble et, bon sang, elle tremblait de plaisir. Ryuga avait accéléré la cadence, la rendant encore plus ivre, et ses gémissements étaient devenus des râles, puis des cris de plaisir à l'état brut. Elle gémit un "non" digne d'une droguée en manque lorsqu'il ralentit ses mouvements en elle. Miya ouvrit les yeux, toujours brillants, mais remplis d'incompréhension, et interrogeait son amant du regard. Ses lèvres effleuraient à peine les siennes lorsqu'il lui murmura l'évidence. Elle eut un rire léger, tremblant. Elle lui aurait dit "oui" à tout en cet instant s'il lui jurait de continuer.
- Oh oui, j'aime ta façon de me faire l'amour... Ne t'arrête pas, ne t'arrête plus... J'aimerai que ça dure toute la nuit.
Lorsqu'il recommença à se mouvoir en elle, Miya soupira de contentement, d'une voix toujours tremblante. Son corps de cambra, et elle bascula sa tête en arrière, offrant son cou où commençait à perler la sueur. L'une des ses mains serra le drap sur lequel elle était allongée, tandis que l'autre agrippa les cheveux sombres de Ryuga sur sa nuque, peut-être en le griffant au passage ; elle ne s'en rendit pas compte. Seul comptait le sexe de Ryuga en elle, ses lèvres et son souffle dans son cou.
- Encore, mon amour...
-
Chaque mot, chaque geste de Miya était une invitation à d’avantage de force dans les mouvements de Ryuga, et il ne se privait pas pour le faire. Leurs corps brillaient de sueur, leurs souffles haletants étaient coupés par des gémissements ou des mots d’amour envers l’autre. L’inspecteur sentit une main de son amante venir l’agripper en griffant sa peau sous le plaisir incontrôlable qu’il lui donnait.
- Oh oui, j'aime ta façon de me faire l'amour... Ne t'arrête pas, ne t'arrête plus... J'aimerai que ça dure toute la nuit.
Lui aussi aurait aimé que ça ne finisse jamais, mais les minutes défilèrent, leurs corps s’entrechoquaient dans une force intense et gracieuse à la fois. Il y aurait pu avoir un incendie dans l’appartement d’à côté, il l’aurait laissé brûler, rien n’y personne, ne l’aurait empêché de faire l’amour à Miya comme il le faisait maintenant. L’espacement entre leurs gémissements était de plus en plus en courts, Ryuga mettait tout son poids, tout son cœur dans ses mouvements, et ses mains resserrèrent leurs étreintes sur la peau de la demi-déesse.
- Miya ! Je … ! Articula-t’il avant de ne plus pouvoir prononcer un seul mot, sous la vague de plaisir tétanisant son corps.
Tous les muscles du policier étaient contactés, signe de la jouissance qui montait en lui, ses mouvements étaient maintenant un peu plus lents, mais bien plus intense au niveau de leur puissance. Puis dans un profond râle de plaisir, il pressa son membre au fond de l’intimité de Miya qui se contractait elle aussi de jouissance, pour exploser de plaisir en longs jets de sperme brûlants. Son corps cambré au dessus d’elle, se décontractait par saccades, au fur et à mesure que sa douce semence emplissait le sexe de son amante. Puis le torse de Ryuga finit par entrer délicatement en contact avec la poitrine de Miya, leurs lèvres se retrouvant avec délicatesse dans un effleurement ou seuls leurs souffles se faisaient sentir. Jamais il n’oubliera cet instant, jamais il n’oubliera ce regard que lui faisait Miya.
-
Miya avait déjà éprouvé du plaisir par le passé. C'était si peu comparé à ce que Ryuga lui faisait. Pour jouir, oh oui ils jouirent dans un parfait concert de cris. Elle sentit à peine Ryuga s'allonger sur elle, mais elle vit, à mesure qu'elle recouvrait ses sens, son regard si tendre posé sur elle. Elle était encore un peu déboussolée, mais elle savait qu'ils se regardaient, et elle sentait leurs lèvres s'effleurer dans un sourire. Petit à petit, son corps retrouva une chaleur normale - autant qu'elle pouvait l'être, avec un amant aussi exceptionnel toujours en elle - sa vue retrouva de la netteté, et son souffle une certaine régularité. Son sourire s'élargit tandis qu'elle caressait du bout du nez celui de son amant, leurs lèvres se frôlant parfois...
Miya saisit un pan de couverture, et d'un coup de rein, força Ryuga à glisser sur le côté, et elle se retrouva sur lui ; leurs deux corps ne s'étaient pas encore séparés. Et ils étaient couverts, à l'abri d'éventuels courants d'air. Elle croisa les bras sur le torse de Ryuga, toujours souriante.
- C'était vraiment merveilleux... murmura-t-elle. Je t'aime...
Miya n'avait trouvé que cette banalité à lui dire. Leurs corps avaient déjà tellement exprimé leur contentement, aucun mot ne pouvait assez le remercier ou faire l'éloge de ce qui venait de se passer entre eux. Elle baissa la tête pour que leurs lèvres se retrouvent, dans une valse tendre et lente.
-
Ryuga soufflait doucement, allongé sur le dos après que Miya se soit retourné contre lui, les bras de cette dernière croisés sur son torse. La couverture qu’elle avait déposée sur eux, leur créait un petit nid douillet, dont il ne serait sortit pour rien au monde. Ses mains parcourait son corps, il ne se lassait pas des divines formes de son amante, et la berçait de ses doux gestes. Ils s’endormirent ainsi l’un contre l’autre.
Le lendemain, le policier ouvrit doucement les yeux sur le visage paisiblement endormit de Miya, il souriait de bonheur, et caressa son visage en la regardant dormir, écoutant son souffle régulier. Puis, tout en délicatesse, il s’écarta d’elle après avoir déposé un baiser sur son front, en veillant à ne pas la réveiller. Il s’habilla en vitesse, sortit de la chambre et descendit au bar. Pablo préparait l’ouverture de son bar, et fit un large sourire, lourd de sens en direction de Ryuga.
- Alors la nuit à été bonne ?!
- Oui… Merveilleuse… Répondit-il en souriant. Tu pourras faire monter un petit déjeuner d’ici une ou deux heures dans la chambre de Miya ?
- Oui pas de problème… Dit-il, puis il enchaîna avec un sourire taquin. J’espère que tu ne me l’as pas cassé au moins, c’est ma chanteuse vedette.
- Je prends soins d’elle Pablo, ne t’en fais pas, je tiens à elle, vraiment.
Ryuga avait prit un air plus sérieux, mais quoi qu’il arrive, son vieil ami Pablo, avait remarqué, sans doute bien avant eux, la relation qu’ils étaient entrain de créer. Le policier sortit du bar, et s’avança vers un fleuriste dont il savait que le magasin était à deux pâtés de maisons, et lui acheta sa plus belle rose. Il retourna au bar en humant la douce odeur de cette fleure, puis rejoint la chambre de Miya sans un bruit. Ryuga déposa la rose à côté du visage de la demi-déesse, en profitant pour déposer un nouveau baiser sur son front. Puis l’inspecteur se dirigea vers la salle de bain, et quitta ses vêtements pour commencer à prendre une douche.
-
Miya se réveilla lentement, et s'étira en tremblant à peine. Sa main ne caressa que le drap vide à ses côtés, et déçue, elle ouvrit les yeux... pour aussitôt retrouver le sourire en voyant la rose. Miya se redressa sur un coude, son corps nu couvert par sa longue chevelure, le drap cachant seulement ses jambes. Elle saisit délicatement la tige de la fleur pour en humer le parfum. Elle reposa sa tête sur l'oreiller où il avait dormi pour sentir le parfum qu'il avait laissé : la journée allait être très longue en l'attendant, persuadée qu'il était parti au boulot. Elle avait eu peur qu'après la nuit d'amour qu'ils venaient de passer, ses sentiments ne s'atténuent. Au lieu de ça, Miya plongea le nez dans l'oreiller pour sentir les derniers vestiges de son odeur. Puis, en s'étirant comme un chat, elle finit par se lever.
Miya faisait partie de ces femmes qui se déplaçaient aisément et avec la même grâce habillée ou nue. Elle ouvrit les rideaux et se posta devant son armoire, qu'elle remplissait petit à petit, chaque soir lui apportant une belle somme. Elle décida de porter, pour la journée, un jean taille basse et un ample t-shirt blanc, qui à cause de sa poitrine, dévoilait son nombril alors qu'il descendait jusque sous ses fesses. Elle prit des sous vêtements et ce n'est qu'à cet instant qu'elle se rendit compte que l'eau coulait dans sa salle de bain. Elle avait gagné ce privilège, en triplant le chiffre d'affaire de Pablo. Si c'était encore Leine qui squattait avec son gigolo, elle la tuerait. Elle ouvrit la porte à la volée... Et reconnut aussitôt les vêtements de Ryuga sur le sol. Un immense sourire apparut sur ses lèvres, soulagée de savoir qu'elle pourrait encore profiter de lui quelques instants. La porte se referma doucement, elle laissa ses vêtements tomber au sol, et entra dans la baignoire.
Il avait du l'entendre entrer, mais elle arriva derrière lui, et passa ses mains autour de sa taille, plaquant sa poitrine contre son dos, et déposant un baiser sur son épaule trempée ; elle était sûre, vraiment, qu'elle était amoureuse, et bien plus même.
- Merci pour la fleur, mon Ryuga...
Miya passa devant lui, passa ses bras autour de son cou, collant leurs corps. Elle l'embrassa tendrement.
-
Ryuga laissa les filets d’eaux chaudes couler le long de son corps, les yeux fermés, il repensait à cette nuit incroyable avec Miya. Il l’aimait, et ne pouvait plus imaginer sa vie sans elle, elle serait trop fade, et ne vaudrait pas le coup d’être vécu. Le policier entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir… Sa demi-déesse allait le rejoindre ? C’est ce qu’il ne put que constater quand la généreuse poitrine de celle-ci vint épouser son dos musclé. Elle lui déposa un baiser sur l’épaule et le remercia pour la rose qu’il lui avait offert.
- Je t’en prie Miya… Ce n’est rien comparé à cette nuit incroyable…
Miya se mit face à l’inspecteur en passant ses bras autour de son cou, pour mieux se coller à lui. Elle put bien vite sentir que son corps avait déjà beaucoup manqué à celui de Ryuga. Ce dernier prit le gel douche qui était à sa porté, après avoir entrainé son amante hors du jet d’eau, et s’en étala sur les mains, puis les reposa sur le corps de la demi-déesse.
Il commença donc à caresser son corps, laissant de la mousse sur sa peau, en la regardant avec amour. Ses mains remontèrent lentement le long de son dos, s’attardant un peu plus sur sa nuque, qu’il massa avec douceur, puis il entreprit de s’attaquer à son cuir chevelu avec la délicatesse comme arme. Il s’appliqua sur son doux shampoing, puis fit redescendre la danse de ses mains, pour venir capturer les seins de Miya entre. Ryuga les massa d’abord avec douceur, puis un peu plus fermement avec un regard emplit de désir vers elle.
Le policier accueilli les premiers gémissements de sa belle avec bonheur, cela aussi ça lui manquait déjà depuis leurs nuit. La paume de ses mains fermement plaqué contre la peau de la chanteuse, elles reprirent leur chemin vers le bas de son ventre. Puis avec une sensualité, qui en serait presque cruelle, le bout de son index vint chercher le clitoris de Miya pour le caresser doucement. Ryuga l’entraîna retrouver le jet d’eau chaude pour la rincer, alors que quelques un de ses doigts commençaient à s’aventurer dans l’intimité de sa demi-déesse. La mousse glissait sur le corps de cette dernière, pour laisser une peau plus douce qu’elle ne l’était déjà, tandis que le policier s’agenouilla devant son amante pour venir embrasser la perle de son sexe, dont le reste était en proie aux caresses sensuelles de ses doigts. Le bout de sa langue commença à s’afférer fiévreusement, glissant tout autour de son clitoris, le lapant par moment, alors que ses doigts allaient toujours plus intensément en elle. Il l’aimait de tout son cœur, et n’avait qu’une envie, c’était de la faire jouir, sentir de nouveau son corps chavirer de plaisir.
-
Miya se laissait caresser comme un chat. Elle aimait les mains de Ryuga, larges, capables d'énormément de douceur. Et voilà qu'il s'appliquait à le lui démontrer une nouvelle fois en la lavant. Elle savait à quoi s'attendre une fois qu'elle savait que c'était lui sous la douche, en le rejoignant ; s'il n'avait pas commencé cette nouvelle danse, Miya s'y serait appliqué avec délectation. Et Ryuga commença fort en lui massant les seins, et elle put sentir qu'elle n'était pas la seule à aimer cela. Elle se mordit sensuellement la lèvre ; déjà son cœur repartait dans une course folle, entraînant son souffle à suivre le rythme. Le doigt de Ryuga retrouva le chemin de cette perle de plaisir dont elle ignorait encore l'existence la veille, et Miya se sentit fondre de bonheur... Cette douche allait être aussi mémorable que cette nuit...
L'eau chaude parcourut son corps pour la rincer, et elle en profita pour s'agripper à la barre de soutien du pommeau de douche pour replier les jambes, les pieds collés au carrelage blanc du mur, et faciliter ainsi le chemin qu'empruntaient les doigts de Ryuga en elle. L'eau qu'elle ingurgitait à chacun de ses gémissements aurait étouffé une amante normale ; on avait noyé Miya plus d'une fois dans son enfance, ce ne sont pas quelques gouttes qui allaient la gêner... Et puis, elle n'avait pas l'esprit à se préoccuper de cela, tandis que la langue de Ryuga rejoignait ses doigts entre les lèvres de son intimité. Cette fois, pas question de l'arrêter ; elle le laisserait mener le bal jusqu'au bout. Une terrible fièvre regagna tout le corps de la demi déesse, tandis que son bassin tremblait de plaisir, et que de sa gorge s'envolaient des gémissements et des cris de plaisir.
-
Miya écarta les jambes sous l’assaut des caresses de Ryuga , qui écoutait le langage de son corps, pour insister sur les endroits les plus sensibles de l’anatomie de la demi-déesse. Il caressait,par instants, la perle de son intimité avec sa lèvre inférieure, avant de revenir reprendre la danse du bout de sa langue. Ses doigts experts, trempés de cyprine, allaient et venaient avec virtuosité dans le sexe de Miya, cherchant à chaque fois la pénétration la plus sensible.
La seconde main du policier remonta le long du flanc droit de la chanteuse, pour venir agripper fermement son sein le plus proche, et le masser avec désir. Il venait presser par moment son téton entre son pouce et son index, extirpant un cri plus prononcé de plaisir à Miya. Elle était sienne à cet instant, il adorait ça, et leva les yeux vers elle, stoppant un instant les mouvements de sa langue.
Je t’aime Miya… Je t’aime tant…
Et le balai de ses mouvements de langue reprit de plus belle, ses caresses se faisant plus prononcées, plus intenses, faisant trembler le corps de Miya, qui se contractait par moment.Elle allait jouir dans peu de temps, et Ryuga s’appliquait pour l’amener à cet instant petit à petit, le concert de sa langue et ses mains bien orchestré, sur le corps de sa demi-déesse .
-
Miya avait baissé la tête, et le jet d'eau suivait la cascade de ses cheveux, créant un rideau autour d'eux. Suivre chacun des mouvements de Ryuga, sur elle ou en elle, les rendait bien plus excitants ; elle tentait de retenir ses cris de plaisir, mais son amant mettait tout en œuvre pour les entendre - il allait être servi. Son "je t'aime" fut accueilli par un léger rire et elle lui répondit :
- Si tu m'aimais vraiment, tu ne t'arrêterai pas...
Et Ryuga reprit de plus belle, pour leur plus grand plaisir à tous les deux. Miya finit par croiser ses pieds derrière la nuque de son amant pour que son visage ne quitte plus son entrejambe. Ses cuisses se serraient parfois autour du visage du policier, tandis que Ryuga s'évertuait à la mener petit à petit à l'instant de plaisir ultime... Miya n'aurait jamais pensé que Ryuga aurait pu la remettre dans cet état second en si peu de temps, et elle était sur le point de jouir... Elle releva la tête et elle hurla son nom... Du moins, le début...
- Ryu...
... Miya eut un geste malheureux : elle avait voulu plaquer une main sur sa bouche, mettre l'autre dans les cheveux de Ryuga... Et l'acrobate tomba, les jambes sur les épaules de son amant, et ses fesses rencontrèrent durement la baignoire. Encore haletante, elle planta son regard azur brillant dans les yeux sombres de son amant.
- ... ga...
Avec souplesse, elle fit descendre ses jambes pour entourer son bassin, et se pencha pour l'embrasser, s'installant confortablement pour mettre en contact leurs deux sexes brulant de désir...
-
L’eau chaude coulait, dévalait les formes de Miya, alors que Ryuga s’amusait à lui faire oublier, pour qu’elle ne sente, que son intimité irradier de plaisir le reste de son corps. Elle encercla la tête de son amant avec ses cuisses, ce qui l’invita à continuer de plus belle, la langue chaude du policier ne laissant aucun moments de répit à la perle de plaisir de la chanteuse, tandis que ses doigts allaient et venaient avec aisance dans son sexe humide. Il voulait la faire chavirer de bonheur, et bien ce fut le cas au sens propre comme au figuré, lorsque la jouissance de Miya n’était plus qu’a quelques gestes précis, elle fit un faux mouvement et tomba sur son derrière, séparant son sexe des lèvres et des doigts de Ryuga. Ils s’échangèrent des regards emplis d’amour, ce sera sans doute une péripétie qu'ils se relateront dans quelques années, alors que la demi-déesse haletait toujours de désir. Cette dernière fit glisser ses jambes pour venir enserrer la taille de l’inspecteur, et s’approchant de lui pour l’embrasser, elle mit en contact son intimité avec le membre dressé d’envie de celui-ci.
- Tu es magnifique… Lui dit d’une voix chaude Ryuga, en regardant le corps de Miya, où des gouttes de sueur perlaient parmi les gouttes d’eau.
Ryuga avait laissé le corps de Miya tremblant de désir, au bord de la jouissance, c’est ce qu’il put constater lorsque simple fait de caresser la longueur de l’intimité de la chanteuse avec son gland, lui arrachait des gémissements prononcés. Le policier agrippa ses cuisses avec fermeté, et inculquant un mouvement opposé au sien à son bassin, il la pénétra.
MHMM ! Miya ! Que c’est bon de te retrouver ! Dit-il d’une voix tremblante.
Malgré le fait que l’intimité de Miya avait été très stimulé par Ryuga, le sexe large de ce dernier par rapport à l’étroitesse du sien, rendait la pénétration très intense. Elle pouvait sentir la fermeté brulante de la peau de son membre, se presser contre les parois de son intimité. Le policier put par contre, tout de suite commencer un mouvement fort et rapide, se dont il ne se priva pas. Et alors que son sexe sortait presque entièrement pour revenir puissamment en elle, il put d’abord entendre les cris plus prolongés de la chanteuse, puis sentir son vagin se contracter pour jouir longuement. Ryuga l’enlaça avec douceur, pour ne pas brusquer le corps très sensible de Miya à cause la jouissance récente, et il l’embrassa avec tout autant d’attention. Les préliminaires qu’il avait infligé avec plaisir à son amante, était la principal cause de l’orgasme aussi rapide de celle-ci. Et il ne s’en plaignait pas, loin de là, il était heureux, vraiment heureux, et ne comptait bien sûr pas en rester là.
Après quelques minutes de douceur exquise, les baisers de Ryuga devinrent plus sensuels, plus désireux. Ses lèvres glissaient dans le cou de Miya, laissant le bout de sa langue caresser sa peau, puis sa bouche l’aspirer avec tendresse. Il retira doucement son membre toujours dressé d’envie, de l’intimité de la chanteuse, puis recula légèrement. Il entraina par ses mains le corps de sa demi-déesse, afin de le retourner de manière à ce qu’elle soit dos à lui, et qu’elle puisse prendre appui à la paroi de la cabine. Son regard glissait sur la vue plus qu’excitante que lui offrait les fesses magnifiquement galbées de Miya, ainsi que son dos parcouru d’une peau lisse et soyeuse. Les mains possessives de Ryuga prirent position avec fermeté sur la croupe de sa partenaire, puis d’un mouvement large de bassin, son sexe retrouva le sien, d’une union forte et intense et qui devait être encore plus sensationnel pour Miya, à peine remise de son dernier orgasme.
-
Miya ne s'était pas démontée malgré sa chute, et était désireuse de prendre les rennes. Mais rien à faire : elle était entièrement à la merci de son amant. A peine avait-elle souplement enroulé ses hanches de ses jambes qu'il se recula pour que leurs deux sexes se retrouvent.
- MHMM ! Miya ! Que c’est bon de te retrouver !
- Tu m'as tellement manqué", répondit-elle de la même façon après un cri des plus significatifs.
Elle s'abandonna complètement au plaisir qu'il lui procurait, chaque va-et-viens ponctué par des cris allant crescendo, jusqu'à la délivrance. Chacun de ses muscles se contracta dans un dernier sursaut, et comme la veille, elle dut cligner plusieurs fois des paupières pour chasser les étoiles qui avaient envahi son champ de vision, et aussi tenter de calmer les battements furieux de son cœur qui le rendaient sourde. Elle resta collée contre Ryuga, encore haletante ; son bas ventre était encore trop en feu pour savoir qu'elle était la seule à avoir joui. Elle avait un grand sourire collé sur les lèvres, et elle n'arrivait pas à s'en défaire ; c'était bien compréhensible, non ? Ryuga était un amant merveilleux...
Petit à petit, Miya sentit les baisers plein de douceur du policier dans son cou. Elle aimait tellement son inspecteur, et tout ce qui lui faisait, qu'elle en aurait ronronné ; à vrai dire, avec son grand sourire, et la façon dont elle bougeait la tête, on aurait vraiment dit un chat dont on caresse le menton et les côtés de la bouche. Le pire, c'est que malgré son orgasme, il arrivait à la faire frissonner de plaisir, et elle se mordit la lèvre pour essayer de réfréner ses gémissements face aux assauts toujours plus chauds de la bouche et de la langue de Ryuga. Ce n'est qu'à cet instant précis, juste avant que leurs corps ne se séparent, qu'elle sentit qu'il n'avait pas joui. Son sourire disparut de son visage alors qu'il la retourna. Elle plaqua ses mains contre le mur, à genoux, légèrement cambrée. Elle tourna le visage pour le regarder dans les yeux - mais ceux de Ryuga étaient occupés à dévorer le corps parfait de Miya, qui était tout à lui.
- On ne va pas... commença-t-elle, un peu surprise, mais déjà légèrement haletante.
Non, ce n'était pas possible, il n'allait pas déjà la reprendre, ce n'était pas possible qu'il ait une telle endurance... Sa poitrine se soulevait élégamment au rythme de sa respiration tandis qu'elle l'interrogeait du regard... Mais elle eut rapidement sa réponse lorsqu'elle sentit à nouveau le sexe de Ryuga la pénétrer, difficilement certes, mais c'était terriblement bon. Elle se cambra et sa tête tomba en arrière. Miya était presque sèche, mais la pénétration fut à peine douloureuse. Son dos se colla au torse de Ryuga tandis qu'un nouveau râle de plaisir s'élevait de gorge. Elle passa un bras derrière le cou de son amant pour garder leurs têtes collées, tandis que son autre main se plaqua sur leurs sexes, profitant pour caresser le membre au rythme de ses va-et-vient. Et entre deux gémissement de bonheur, elle lui demanda :
- Tu es incroyable... Pourquoi aucune autre femme ne t'a enfermé pour te garder ? Car c'est bien ce que j'ai l'intention de faire...
-
Pourquoi aucune femme n’a pu le garder ? Tout simplement parce que c’était la première fois depuis bien longtemps qu’il n’était pas partit pendant la nuit. Si Miya n’avait pas refusé ses avances à leur première rencontre, nul doute que ce serai passer de cette manière, il serait partit avant qu’elle se réveille, et la seule attraction qu’il aurait pour elle viendrait de son corps. Il était content qu’elle l’ait repoussé, parce que sinon jamais il ne l’aimerait comme il aime aujourd’hui.
Le membre de Ryuga allait et venait avec bien plus de puissance que lors de leur dernière position, du fait qu’il inculquait avec ses mains, un mouvement opposé au sien, au bassin de Miya. Cette dernière avait passé un bras derrière le cou de son amant, pour rapprocher leur visage pour qu’il puisse s’embrasser, le torse du policier collé contre son dos. Puis elle posa son autre main au niveau du membre de l’inspecteur, laissant ses doigts s’en emparer, quand il quittait son intimité. Une main de Ryuga, glissa chaudement vers le ventre de son amante, puis remonta pour saisir son sein droit avec fermeté. Il le caressait, puis le massait, pinçant par moment la perle rigide de désir qui s’y trouvait entre deux doigts. Son autre main glissa de la même manière vers le ventre finement musclé de la demi-déesse, mais avec plus de délicatesse, et prit par la suite le chemin inverse pour laisser le bout de ses doigts danser sur le clitoris de Miya.
- Tu n’as pas besoin de m’emprisonner ! Dit-il d’une voix poussive du fait de leurs mouvements. Ton cœur m’a déjà prit dans ses filets !
Tout le corps de Ryuga commençait à se contracter, il n’allait pas tarder à exploser de plaisir. Il ponctuait les venues de son membre d’un léger sursaut de bassin, plaquant à chaque fois un peu plus le corps de Miya contre la paroi. Un râle de plaisir s’extirpa de sa gorge dans une union de leurs sexes, puis un autre, plus fort et long, dans la suivante, et c’est un cri de plaisir qui accompagna la dernière pénétration de sa verge dans l’intimité de la chanteuse. Ses doigts se resserrent sur le sein de cette dernière, puis un flot de sperme chaud s’échappa de son sexe pressé au fond du sien. Ryuga soufflait chaudement contre sa nuque, pendant que ses muscles se décontractaient petit à petit, et que sa semence emplissait l’intimité de son amante.
Je t’aime… Murmura-t-il à nouveau.
-
Il est inutile de préciser que Miya eut un second orgasme, bien moins puissant que le premier, mais peu de femmes peuvent se vanter de jouir deux fois en moins d'une heure. Les mains de Ryuga dansant sur son corps, l'une partant à l'assaut de sa poitrine, l'autre se glissant sous sa main pour à nouveau jouer avec son clitoris... Elle s'était tant cambrée de plaisir que seules ses épaules touchaient encore le torse musclé de son amant, même si Ryuga avait finir par la plaquer au maximum contre le mur carrelé de blanc. Une fois de plus, il lui murmura les mots qu'elle redoutait d'entendre à chaque fois, mais tellement doux et désirables lorsqu'ils étaient prononcés par Ryuga... D'une ample cambrure, elle sépara leurs sexes et lui fit face, l'embrassa et le plaqua doucement contre le mur, à son tour. Du bout des ongles, elle parcourut le bas du ventre de Ryuga, remonta lentement le long de son torse, s'attarda à peine sur ses tétons, et lui murmura au creux de l'oreille :
- Tu connais le proverbe... Jamais deux sans...
Quelqu'un cogna à sa porte à ce moment-là, la faisant sursauter. Elle embrassa rapidement Ryuga et sortit de la douche, et lui dit, plaisantant seulement à moitié :
- Attend-moi, j'ai un meurtre à commettre...
Elle enfila un peignoir de satin rose sombre, qui se retrouva aussitôt imbibé d'eau et qui épousa parfaitement ses formes, et en se dirigeant vers la porte de sa chambre, elle enroula ses cheveux dans une épaisse serviette. Lorsqu'elle déverrouilla le loquet, elle pensa se retrouver devant une de ses collègues, mais sûrement pas face à son patron. Miya se sentit alors gênée et rougit légèrement. Pablo lui tendit le plateau du petit déjeuner que Ryuga lui avait demandé en souriant d'un air entendu :
- On m'a demandé de monter ça à ton réveil, et comme j'ai cru t'entendre...
La jeune femme baissa les yeux et se racla la gorge, et Pablo eut un léger rire tandis qu'elle saisit le plateau supportant un petit déjeuner copieux pour deux personnes.
- Ce n'est pas comme si je n'avais rien vu venir... Mais soyez un peu plus discrets si vous faites des galipettes toute la journée, je ne veux pas que les clients fuient.
Miya sourit, sans un mot - toujours trop gênée - et referma la porte, qu'elle verrouilla à nouveau. Elle posa le plateau sur le lit et retourna dans la salle de bain :
- Le petit dej est servi, mon amour... J'ai une grande couverture dans laquelle on peut s'enrouler, donc à moins que tu ne sois en retard pour le boulot, je te propose de seulement te sécher et de laisser tes vêtements ici...
Et elle laissa tomber son peignoir court pour le suspendre afin qu'il sèche, pour saisir une serviette avec laquelle elle se frotta le corps. Miya observa son reflet dans le miroir, et s'en approcha. Après un regard rapide pour vérifier que Ryuga ne la regardait pas, elle retira la lentille de couleur de son œil gauche, qu'elle ferma, le temps de changer de lentille et cacher son iris doré - elle ne se voyait pas expliquer ça à Ryuga, parce qu'elle l'aimait réellement et qu'elle voulait éviter qu'il la voit comme un monstre toujours dévorée par la rancœur et qui espérait toujours se venger d'une personne qui avait disparu depuis trop longtemps. Elle frotta ensuite vigoureusement son épaisse chevelure brune, qu'elle coiffa rapidement en une épaisse tresse - histoire de ne pas être gêné par des cheveux trempés qui se colleraient partout... Miya lui saisit la main du bout des doigts et l'entraîna dans la chambre, après quelques pas de danse et des baisers passionnés. Sans le quitter du regard, elle prit un drap plié, mais froissé, sur une chaise, l'enroula autour de leurs deux corps, sous les aisselles, et lorsqu'ils s'assirent, elle se mit dos contre son torse. Elle resta ainsi quelques secondes et murmura :
- Je suis bien, là, avec toi. J'aimerai que tu passes la journée ici, qu'on reste ensemble...
-
Après cet orgasme commun, Miya s’écarta de Ryuga pour mieux se retourner face à lui. Elle semblait vouloir mener la danse cette fois-ci, et commença à passer ses mains fines sur le ventre puis le torse musclé du policier.
- Tu connais le proverbe... Jamais deux sans...
Sans trois… Oui il le connaissait, et ce serai fait un plaisir de laisser Miya l’appliquer, mais quelqu'un frappa à la porte, et il devina que cela devait être le petit déjeuner qu’il avait commandé pour eux. Ryuga suivit du regard son amante qui quitta la cabine de douche, et enfila un peignoir pour aller ouvrir.
- Le petit dej est servi, mon amour... Dit-elle après être revenue dans la salle de bain. J'ai une grande couverture dans laquelle on peut s'enrouler, donc à moins que tu ne sois en retard pour le boulot, je te propose de seulement te sécher et de laisser tes vêtements ici...
Comment refuser une telle invitation ? Surtout quand la superbe femme qui vous la propose, laisse glisser le peignoir qu’elle porte pour dévoiler ses courbes parfaites. Dieu qu’elle était belle… Ryuga n’avait pas vraiment d’heure pour arriver au commissariat, il était inspecteur et devait surtout des résultats à ses supérieurs sur le long terme. Il pourra donc profiter encore un peu de la femme qu’il aime, avant d’aller travailler.
Ruyga prit une serviette et s’essuya, puis après avoir eu juste le temps de se coiffer, la main de Miya l’entraina hors de la salle de bain. Leur valse parsemée de baisers et de tendres caresses les amenèrent jusqu’au drap, que prit la demi-déesse et dont elle se servit pour les entourer, collant leurs corps l’un contre l’autre. Ils s’assirent, le torse du policer contre le dos de la chanteuse.
- Je suis bien, là, avec toi. J'aimerai que tu passes la journée ici, qu'on reste ensemble...
- Je ne pourrais pas rester toute la journée… Mais je suis vraiment bien avec toi aussi… Je compte bien profiter encore de cette matinée… Lui répondit-il d’une voix douce.
Une main de Ryuga enserra la taille de Miya, puis de son autre, il vint chercher dans le plateau de leur petit déjeuner, et prit une fraise dans un bol qui en était remplit, et la trempa dans un autre bol de fromage blanc onctueux. Il se servit du fruit pour étaler du fromage blanc de l’épaule de la demi-déesse, jusqu'à la base de son cou, puis passa sensuellement sa langue le long de la trainée de fromage blanc. Il esquissa un sourire joueur, puis tout en déposant des petits baisers dans son cou, il présenta la fraise aux lèvres de Miya. L'amour est une drogue, maintenant que Ryuga y avait goûté, il ne voulait plus s'en passer.
-
Miya avait frémit au contact du fromage blanc sur son épaule, et soupiré de bonheur en sentant la bouche de Ryuga à nouveau sur son corps. Tandis qu'il partait à l'ascension de son cou, elle se souvint qu'ils ne s'étaient avoué leur sentiments que la veille. Miya avait l'impression d'avoir toujours été avec Ryuga, quand bien même ils ne se connaissaient que depuis un mois. Un mois et une nuit l'avaient rendue complètement accroc à cet homme, et tout dans son attitude laissait entendre que c'était la même chose pour lui. Miya croqua dans la fraise qu'il lui présenta en pensant qu'elle devrait attendre jusqu'au soir pour l'attendre. La journée allait être terriblement longue, et la soirée frustrante ; car comme jusqu'à présent, ils devraient continuer leur jeu de séduction, sans laisser voir aux clients qu'ils s'étaient -enfin!- engagés l'un envers l'autre. Il y avait des habitués qui espéraient encore s'attirer les faveurs de la chanteuse, et la savoir célibataire les faisait venir chaque soir. Mais elle règlerait ça plus tard... Il y avait plus important pour l'instant.
Miya se laissa glisser et roula sur le côté, pour se positionner comme si Ryuga la portait dans ses bras - comme la veille, en fait - et elle passa un bras autour de son cou après avoir pris une fraise sur le plateau qui se trouvait à présent derrière elle. Elle mit le fruit dans sa bouche, et accompagna le rapprochement de son visage d'une caresse de la main qui partait de ses abdos terriblement dessinés jusqu'à l'un de ses tétons, qu'elle titilla du bout des doigts au moment où la fraise arrivait aux lèvres de Ryuga.
- J'ai bien l'intention de profiter de la matinée, moi aussi... dit-elle après qu'ils eurent partagé le fruit, ses yeux déjà brillants d'une légère malice. Et surtout de la personne avec qui je vais la passer. *et après un soupir* Je t'aime tant, mon Ryuga...
Elle l'embrassa langoureusement, une main toujours sur son torse qu'elle caressait du bout des doigts assez distraitement. Miya changea de position pour être à genoux devant lui, sans cesser de l'embrasser, ses cuisses légèrement écartées pour entourer les jambes de Ryuga. Elle interrompit leur baiser :
- Je disais donc tout à l'heure : jamais deux sans trois...
Elle avait décidé d'agir un peu ; Ryuga avait tout mis en œuvre pour lui faire prendre un pied monstrueux deux fois ce matin, elle avait bien l'intention de lui rendre la monnaie de sa pièce. Elle ignorait encore comment s'y prendre, mais il avait l'air d'avoir apprécié de qu'elle lui avait fait la veille. Miya entraîna la langue de son amant dans un nouveau slow de tendresse, et doucement, l'obligea à s'allonger sur la moquette. Elle sentit déjà le sexe de son amant réagir tandis que ses mains descendaient, au gré des formes de ses muscles si parfaitement dessinés. Lentement, les lèvres de Miya quittèrent celles de son amant pour glisser dans son cou et venir, au fur et à mesure de sa descente, arriver à son téton, qu'elle chatouilla du bout des lèvres avant de le lécher lentement, sa main droite s'occupant de l'autre téton, et sa main gauche caressant déjà le sexe de son amant qu'elle amena entre les lèvres de son intimité. Elle sourit lorsqu'elle sentit le souffle de Ryuga accélérer légèrement, incitant Miya à continuer. Elle mordilla légèrement le téton qu'elle léchait avant de changer de position, pour venir caresser l'autre téton avec sa langue - pas de jaloux...
Puis lentement, sa bouche descendit sur son ventre, sa généreuse poitrine achevant de durcir le sexe de Ryuga par de subtiles caresses, pendant que sa langue suivait les formes de ses abdos si bien dessinés. Elle finit de descendre le long de son ventre, sa langue lécha lentement le bout du sexe dressé, puis avant de prendre le temps d'hésiter, prit le sexe de Ryuga dans sa bouche et commença des mouvements de va et viens de plus en plus rapide, mais s'arrêta avant qu'il ne jouisse.
Elle remonta, lentement, le long du corps de son policier, s'étirant comme un chat, et amena le sexe de Ryuga en elle, lentement, difficilement. Dieu, que c'était bon ! Elle était accroupie sur lui, les mains sur son ventre, et Miya faisait de larges mouvements de bassin pour rendre la pénétration toujours plus intense, et elle se souvenait des paroles de Pablo : pas de cris. Alors elle se mordait la lèvre et gémissait de bonheur jusqu'à sentir leurs deux corps se crisper tandis qu'à l'unisson, ils ne purent retenir un râle de plaisir. Miya se laissa aller contre le corps de Ryuga, haletante de bonheur, et elle pouvait sentir contre son oreille le cœur de son amant qui battait la chamade. Les langues allaient jaser, parmi ses collègues de travail, et aucune ne voudrait croire que Ryuga pouvait être un excellent compagnon de lit.
- Je t'aime, mon tendre amour...
-
Après avoir croqué dans la fraise juteuse que lui avait présentée Ryuga, Miya se retourna contre lui, toujours avec cette grâce qui la caractérisait. L’inspecteur la suivit du regard, alors qu’elle passa un bras autour de son cou, et que de sa main libre elle vint saisir une fraise et la porta à sa bouche. La pression du bras de la demi-déesse sur la nuque du policier, rapprochèrent leurs visages jusqu'à ce qu’ils se toisent avec sensualité. Ryuga frissonna en sentant la main de son amante dessiner lentement des arabesques sur ses abdos, puis son torse, pour venir jouer sur l’un de ses tétons du bout des doigts. Leurs lèvres se rencontrèrent enfin, la bouche du policier capturant une partie de la fraise dans un baiser langoureux.
- J'ai bien l'intention de profiter de la matinée, moi aussi... Et surtout de la personne avec qui je vais la passer. Je t'aime tant, mon Ryuga...
- Je t’aime Miya… Lui répondit-il en posant une main sur sa joue.
Ryuga caressait la joue de la chanteuse, en la regardant avec ses yeux brillants d’amour et d’envie, tandis qu’elle se laissait glisser agilement, pour être à genoux face à lui.
- Je disais donc tout à l'heure : jamais deux sans trois...
Miya semblait vouloir reprendre au moment où ils furent interrompu dans la salle de bain, et c’est ainsi qu’en embrassant Ryuga, elle l’entraîna sur la moquette. L’inspecteur se mordit la lèvre inférieur en sentant les douces mains de son amante dévaler ses muscles, puis il plissa les yeux sous les assauts des lèvres de cette dernière. Son cou… Son torse… Rien ne fut épargné, jusqu'à ce qu’elles atteignent son téton, pour que la langue chaude de la chanteuse prenne le relais. Les doigts fins de Miya commencèrent à glisser le long de sa verge, ce qui bien vite, accéléra le souffle du policier, ce qui l’incita à continuer ses caresses. Après avoir arraché un gémissement à Ryuga en mordillant son téton, d’un geste ample, elle changea de position afin de s’occuper de l’autre.
Ce n’était que le début, et pourtant Ryuga tremblait déjà de plaisir, parce qu’il savait que Miya ne faisait pas juste ça pour le plaisir physique, mais tout simplement par amour, et cela décuplait les sensations en lui. Et que dire lorsque sa partenaire reprit sa descente… Ses seins caressant son membre, et ses lèvres glissant sur ses abdos, jusqu’à ce qu’elles capturent le bout de son sexe, pour que sa langue puisse y commencer de doux mouvements. L’inspecteur avait le souffle saccadé, sa main caressait la nuque de Miya, et se resserrait dessus lorsque cette dernière trouvait des endroits plus sensibles de sa verge. Ryuga se souvenait de la soirée d’hier, où il avait pu constater que sa demi-déesse n’avait pas vraiment l’habitude d’exercer ce « plaisir masculin », et qu’elle appréhendait ça. Mais le fait qu’à cet instant, elle n’hésita pas une seule seconde et fit glisser ses lèvres sur son sexe pour le prendre doucement dans sa bouche, le toucha profondément, c’était un signe d’amour et de confiance. Bien que les mouvements de Miya trahissaient son inexpérience, ils procuraient beaucoup de plaisir à Ryuga, ses gémissement devenaient de plus en plus ponctués, et si elle ne s’était pas arrêtée, le policier n’aurait pas mit longtemps à céder à la jouissance.
- Miya… Tu es… divine… Souffla-t-il.
La chanteuse remontait son corps avec un étirement gracieux, puis vint s’accroupir au dessus de son sexe, et fit descendre son intimité pour y laisser entrer, bien que difficilement, le membre humide de salive de Ryuga. Ce dernier, avec ses larges mains, agrippa les seins de Miya, qui commençaient à ballotter sous ses premiers mouvements. Il les massait avec intensité, les pressaient de temps en temps l’un contre les autres, alors que ses gémissements de plaisir étaient de plus en plus fort. Il ne pouvait les retenir, c’était trop bon, tout simplement. Qu’importe ce que dirait les autres, il faisait l’amour avec la femme qu’il aimait et prenait un pied qu’il n’avait pas prit depuis très longtemps, il n’y avait plus qu’elle qui importait à cet instant. Leurs corps commençaient à se crisper sous le plaisir, à suer sous leurs mouvements, l’extase n’était pas loin pour ces deux amoureux, et quittant la magnifique poitrine de Miya, les mains de Ryuga plongèrent vers les fesses bombées de son amante. Il les agrippa avec une fermeté qui n’avait d’égal que le plaisir qu’il ressentait, appuyant les descentes du bassin de Miya sur le sien. Puis, se cambrant pour remonter son bassin, tout en pressant celui de son amante contre, il jouit d’un profond râle de plaisir, ses ongles s’enfonçant, sans la griffer, dans la peau de Miya, sa semence se déversant chaudement dans son sexe. Ils s’affalèrent doucement contre la moquette, leurs souffles haletants, les battements de leurs cœurs effrénés.
Ryuga fixait sa demi-déesse du regard, il ne lui parlait pas mais ses yeux voulaient tout dire, il remonta ses mains le long de son dos avec douceur, puis l’embrassa longuement… tendrement. D’un mouvement lent de bassin, il retira son sexe de celui-ci de Miya, puis passa ses bras sous son corps pour la porter contre lui.
- Le petit déjeuner t’as plu j’espère ? Lui dit-il d’une voix encore un peu essouflée. En tout cas moi j’ai adoré…
L’inspecteur entraîna son amante vers le lit, et l’allongea sur le dos, profitant de la magnifique vue qu’offrait son corps nu. Puis Ryuga se pencha, plaquant son torse sur la généreuse poitrine de Miya, et laissa de nouveaux ses lèvres rejoindre les siennes.
- Je vais devoir y aller… Murmura-t-il avec déception.
Que c’était dur de la quitter… Il avait trouvé l’amour en Miya, et aurait voulu vivre tous le temps auprès d’elle. Mais bon, ne ditons pas que l’effet des retrouvailles est grisant ?
Dans un dernier baiser imprégné de passion, il se redressa pour quitter le corps de son amante, et se dirigea vers la salle de bain pour s’habiller. Il n’eu aucun problème pour enfiler ses vêtements, bien que ses membres étaient légèrement engourdient par la nuit et la matinée très agitées qu’il avait passé, et bizarrement c’était la cravate qui lui donnait du mal. Il n’avait jamais eu le coup de main pour faire les nœuds de cravate et prenait soin de ne pas les défaire, mais disons que la nuit dernière, quand il l’a retiré, il ne pensait à rien d’autre qu’à Miya enlacé dans ses bras. Face au miroir, Ryuga tentait donc, avec plus ou moins d’adresse, de réaliser ce nœud.
-
- Le petit déjeuner t’as plu j’espère ? En tout cas moi j’ai adoré…
Miya se laissa entraîner jusqu'au lit, à nouveau tout contre lui.
- J'adorerai des petits dej comme ça tous les matins... Je ne crois pas pouvoir m'en passer...
Nouveaux baisers passionnés, au terme desquels Ryuga annonça son départ imminent. Miya tenta de ne pas montrer sa déception. Elle le regarda partir dans la salle de bain, et elle s'allongea sur le ventre, relevant les pieds qu'elle croisa. L'épaisse tresse qu'elle avait faite s'était détachée, et ses cheveux cascadaient sur tout son corps nu. Elle reprit la rose entre ses doigts et l'amena à son visage pour en humer le parfum, sans quitter Ryuga des yeux une seconde. Habilement, elle se piqua le doigt avec une épine, et déposa une fine goutte de sang à la base de la tige coupée : ainsi, la fleur durerait un peu plus longtemps qu'une rose normale... Miya sourit en voyant son amant se battre avec sa cravate et elle se leva pour le rejoindre, marchant toujours avec une grâce féline - disons qu'à force de côtoyer les lions du cirque de son enfance, on adopte certaines attitudes... Elle prit les mains de Ryuga dans les siennes et l'embrassa tendrement, avant de s'intéresser à la cravate.
- Bon, ça marche comment, ton truc...
Miya avait une bonne mémoire visuelle, et savait ce que devait donner le résultat final... Il ne restait qu'à essayer de savoir comment y parvenir. Mais la patience n'était pas le fort de la demi-déesse - ou du moins, pas pour ce genre d'activité. La mâchoire serrée, elle lâcha la cravate, n'arrivant à rien, et posa un index sur les lèvres de Ryuga.
- Je reviens.
Elle s'habilla rapidement des vêtements qu'elle avait pris plus tôt et sortit de la chambre... et revint seulement quelques minutes plus tard, et avec le sourire, elle noua enfin la cravate de Ryuga et lui expliqua :
- Leine aime les cravates, et sait faire tout un tas de nœuds avec...
Comment le simple fait de lisser la cravate en passant la main dessus pouvait, une fois de plus, la rendre toute chose, après déjà trois orgasmes ? Miya passa les bras autour du cou de l'inspecteur, légèrement rougissante, et plongea son regard débordant d'amour dans les yeux de Ryuga :
- J'ai hâte à ce soir... Rien ne doit changer dans notre attitude... Mais dès la fermeture du bar, je te promets de te montrer à quel point tu m'as manqué...
Elle posa délicatement ses lèvres sur les siennes et murmura :
- Tu me manques déjà. Fais attention à toi. Je t'aime mon amour.
-
Alors que la lueur rouge du soleil couchant transperçait la fenêtre du bureau de Ryuga, ce dernier avait la tête plongé dans un dossier, à première vue on aurait pu dire qu’il travaillait, mais il en était tout autrement. L’inspecteur ne faisait que repenser à la nuit incroyable qu’il avait passé avec Miya, prenant plaisir à en revivre chaque instant dans sa tête. Il n’attendait qu’une chose, que le soleil se couche et qu’il puisse rejoindre sa chanteuse. Avant d’avoir rencontré Miya, il riait des proverbes populaires sur l’amour : « Un être vous manque et tout est dépeuplé » etc… Mais il ne pouvait qu’admettre à cet instant, qu’ils avaient un sens pour lui.
Plus tard, après que les derniers rayons de soleil furent engloutis par l’obscurité de la nuit, Ryuga entra dans le brouhaha du bar de Pablo, mais pu facilement distinguer la voix mélodieuse de Miya, qui enchantait toutes les personnes attablées en face d’elle. Le policier ne quittait pas du regard la silhouette gracieuse de son amante, tout en s’asseyant comme à son habitude au bar. Il écrasa la cigarette qu’il avait allumé plutôt, et prit en main le verre que Pablo venait de lui servir et en but doucement le contenu. Ses yeux glissaient sur le corps de Miya… Dieu qu’elle était belle… Une longue robe noire échancrée, laissait deviner ses généreuses formes, et était fendu tout le long de sa jambe droite. Cela allait être dur pour Ryuga, de garder ses mains à une certaine distance qu’ils avaient pourtant franchit allègrement la veille. Mais il aimait Miya, et savait qu’elle appréciait son travail, il ne voulait pas lui causer des ennuis.
Alors que le tour de chant de la demi-déesse allait finir, une femme vint s’asseoir à côté de Ryuga. Il y a encore quelques jours il se serait attardé sur les courbes de la jeune femme, mais il ne pouvait détacher ses yeux de Miya. Pourtant il en fut contraint, lorsque la jeune femme posa une main sur son épaule.
- Bonsoir Ryuga… Dîtes moi… Pourquoi ne pas m’offrir un verre ? J’ai très envie de faire plus amples connaissances avec vous …
Le policier fut un peu surpris, non pas, par le ton très évocateur de la jeune femme, mais surtout parce que maintenant qu’il avait posé son regard sur elle, il reconnu l’une des danseuses du bar. Bien sûr il avait fréquenté des femmes dans ce bar bien avant Miya, mais c’était toujours des filles qui ne travaillaient pas pour Pablo. Premièrement parce que le fait de coucher avec une femme qu’un de vos meilleurs amis paye, à une frontière trop mince à la prostitution pour Ryuga, et deuxièmement parce que les employées de Pablo connaissaient bien le policier et savaient qu’il revenait quoi qu’il arrive tous les soirs. Avec Miya, tout avait été bien différent, ils ont été tous deux prit par leurs sentiments, si bien qu’aucun doutes ne planaient autour de leur relation. Après y avoir un peu réfléchit, Ryuga se doutait que la nuit bruyante et agitée qu’il avait passé avec son amour, à dû sans doute faire des envieuses du côté des autres employées...
- Je suis désolé… Mais j’attends quelqu'un… Répondit-il un peu gêné.
-
La matinée avait été très longue pour Miya ; elle avait tourné en rond dans sa chambre, et repriser tous les petits trous qu'elle avait trouvé dans ses habits ou autres ne lui avait pris qu'une heure... Si bien qu'à midi, elle était partie travailler, même si elle avait demandé sa journée. Comme un fait exprès, le bar avait été pratiquement désert après le rush du midi, et Miya s'était lancée dans un grand nettoyage de printemps pour s'occuper. Le soir venu, monter sur scène était le présage de l'arrivée prochaine de Ryuga. Enfin ! Elle savait au bout de combien de chansons il devait arriver, et avait spécialement choisi une chanson d'amour pour son arrivée. Tout s'enchaîna à la perfection et elle ne put s'empêcher de sourire en le voyant pousser la porte, le regard déjà rivé dans le sien. Si tout allait parfaitement à Miya, elle avait pourtant choisi cette robe pour Ryuga, et pour lui seulement, malgré les regards lubriques qui la mataient.
Elle remerciait son public ; plus qu'une chanson et elle pourrait enfin le rejoindre. Dieu, qu'il lui avait manqué ! Son léger sourire disparut lorsqu'une des serveuses s'approcha de lui. Leine. Miya détestait cette espèce de garce qui sautait sur tout ce qui était, disons le, baisable. Ryuga ne l'avait jamais intéressée jusqu'à la veille ; Leine avait passé une partie du service du midi à titiller Miya pour savoir s'il était vraiment aussi bon que ça. Mais la danseuse avait vite compris, aux regards assassins de Miya, qu'il valait mieux pour elle qu'elle se concentre sur son boulot.
A ce moment-là, la main de Miya se resserra autour de son micro, et sa dernière chanson était fade, sans sentiments. Pour elle, la guerre était déclarée... Miya donna l'impression de fuir la scène tant ses salutations furent courtes, et elle traversa le couloir pour rejoindre l'autre partie du bar. Elle essaya de se calmer entre temps ; Leine était une très belle femme, et comme Miya, elle le savait, et en abusait. Et si la chanteuse ne doutait pas un instant des sentiments de Ryuga, elle ne doutait pas non plus des capacités de Leine à obtenir ce qu'elle voulait. Aussi, avant de franchir la porte qui la séparait de cette partie du bar, Miya se composa un visage serein et entra...
... et vit Leine pendue au cou de Ryuga, lui murmurant quelque chose à l'oreille. Miya vit rouge et lui aurait volontiers sauté à la gorge. Elle lutta pour garder son calme, et prit même le temps de se servir à boire, une fois passée derrière le comptoir. Elle y posa d'ailleurs son verre avec une certaine violence. Leine sursauta, avec un léger sourire sur les lèvres. Miya lui servit son sourire le plus faux :
- Leine, quelqu'un a vomi dans les toilettes.
- Et bien occupe-t-en, Diva. Je suis occupée.
Miya leva un sourcil.
- Tu es payée en tant que serveuse pendant encore quinze minutes. C'est ton boulot.
- Et toi tu es payée à ne rien faire jusqu'à tout à l'heure.
Elle n'avait pas entièrement tort. Miya eut recours à la façon la plus déloyale pour l'obliger à partir : elle lui jeta le contenu de son verre à la figure - elle s'était exprès fait un diabolo menthe. Avec un faux sursaut coupable, elle porta la main à sa bouche :
- Oups.
Leine eut la délicatesse de se lever et de partir se changer, et les deux femmes rivalisaient de regard noir ; celui de Miya était teinté de victoire. La danseuse risquait de le lui faire payer plus tard, mais seul le moment présent comptais. Elle se servit un verre d'eau, et comme si rien ne s'était passé, vint s'asseoir à coté de Ryuga. Miya du se retenir pour ne pas avoir un trop grand sourire sur les lèvres, et plongea dans les ténèbres du regard de son amant :
- Bonsoir, Ryuga-san. J'espère que votre journée n'a pas été aussi longue que la mienne a pu être.
Elle voulait lui sauter au cou, être déjà tout contre lui, et lui murmurer à l'oreille des mots d'amour...
-
Ryuga soupirait de mécontentement, cette serveuse lui avait gâché la fin du tour de chant de Miya, et à croire que sa réponse négative de tout à l’heure, n’avait en rien entravé l’envie de Leine de faire « plus ample connaissances » avec lui. Il répondait d’un ton las aux avances de la serveuse, il n’espérait qu’une chose, c’est que la femme qu’il aime arrive. Son vœu fut vite exaucé, quand il vit la main de Miya posé fermement un verre sur la table. Il posa son regard sur elle avec tendresse, et pouvait déjà humer son doux parfum. De là s’en suivit une joute verbale entre les deux femmes, et Ryuga était plutôt touché devant la possessivité de la demi-déesse, à vrai dire, il adorait ça. La discussion prit fin lorsque le contenu du verre de Miya finit sur le visage de Leine, qui dû abdiquer et s’éloigner du policier. La chanteuse remplit son verre avec de l’eau fraîche, et vint prendre place près de son compagnon, pour le plus grand plaisir de celui-ci.
- Bonsoir, Ryuga-san. J'espère que votre journée n'a pas été aussi longue que la mienne a pu être.
- Malheureusement je crains que si… Lui répondit-il en la fixant dans les yeux. Votre robe est magnifique Miya…
Pour ne pas dire directement qu’il la désirait toujours autant, si ce n’est plus, à cause du jeu auquel ils sont contraints de se plier pour ne pas éveiller les soupçons sur la véritable nature de leur relation. Enfin, pourquoi ne pas en tirer partie ? Ce jeu, bien que frustrant pourrait s’avérer plutôt excitant... Alors tout en prenant une gorgée de son verre, il recroisait par moment le bleu de ses yeux.
- Je crois qu’une table nous attend. Lui dit-il en souriant.
Puis d’un mouvement agile, Ryuga se redressa et ouvra son bras pour que Miya puisse le prendre. Il l’accompagna à la table, où ils avaient maintenant prit l’habitude de s’installer, et après qu’elle se soit assise, il en fit de même à côté d’elle. Le policier approcha discrètement une main tremblante de désir vers la cuisse de Miya, et l’agrippa d’une douce étreinte. Il avait attendu toute la journée, et devait se contenir… C’était dur, il n’avait qu’une envie, poser ses lèvres sur sa peau, dévoiler un peu plus ce magnifique décolleté et retrouver la chaleur de sa douce amante. Le bas de leurs corps était caché par les montures de la table, et Ryuga en profita donc pour caresser doucement la cuisse gauche de Miya, mais il devait veiller à ne laisser rien paraître sur tout le haut restant.
- Alors comment va ma chanteuse préférée ? Lui demanda-t-il en prenant une gorgée de son verre de sa main libre.
-
Elle prit le bras de Ryuga, prenant soin de coller sa poitrine contre lui - c'était mieux que rien, en attendant les quelques heures qu'ils devraient passer sans pouvoir se toucher selon leurs envies. Une fois assis à leur table, elle croisa les jambes, les dévoilant presque entièrement à son compagnon ; sa main chaude sur sa cuisse la fit frissonner : la journée lui avait paru longue, ces quelques heures allaient être une véritable torture. L'envie, voire même le besoin, de l'embrasser, ou de sentir ses lèvres sur son corps, à nouveau, se fit ressentir, plus pressant que jamais.
- Je vais bien, merci, Ryuga-san. Même si j'avoue avoir hâte que la soirée se termine, je me sens tendue... Et sans doute un bon bain et une nuit de sommeil me dénoueront les muscles. Je ne connais personne ici qui sache faire un massage correct... Enfin, je ne vais pas me masser moi-même, je suis souple, mais il y a des limites.
Le programme de la soirée était donné. Miya saisit délicatement son verre, les yeux toujours plongés dans ceux de Ryuga, et but lentement son eau, pour cacher qu'elle était déjà légèrement excitée par la main qui caressait sa cuisse. Elle jeta un regard à l'horloge du bar et reposant son verre, et se permit un soupir. Elle se pencha vers Ryuga, lentement, droit sur ses lèvres, et bifurqua au dernier moment pour lui mordiller légèrement le lobe de l'oreille et lui murmurer :
- Je t'aime, et tu m'as terriblement manqué.
Miya se redressa et lui sourit.
- Parlez moi de votre longue journée. Vous n'avez pas été blessé, aujourd'hui, ça me rassure... dit-elle en lui caressant la joue du pouce, tendrement.
-
Ryuga sourit quand Miya annonça le programme de sa soirée, nul doute qu’il se fera un plaisir de dénouer ses muscles un à un, par un doux massage. Mais pour l’instant il devait prendre son mal en patience, et la demi-déesse ne l’aidait pas vraiment… Elle se pencha contre lui, jusqu'à ce que le leurs lèvres ne soient qu’à quelques centimètres, puis se détourna de ce chemin pour venir mordiller avec sensualité le lobe de son oreille.
- Je t'aime, et tu m'as terriblement manqué.
Ryuga ne sut pas à cet instant comment il réussit à ne pas lui sauter dessus, le souffle chaud et la voix sensuelle de Miya diffusant des mots d’amour à son oreille. Il resserra l’étreinte de ses doigts sur sa cuisse, comme pour se retenir de la placer à un endroit plus sensible du corps de la chanteuse. Cette dernière se redressa avec grâce, lui permettant de recroiser son divin regard.
- Parlez-moi de votre longue journée. Vous n'avez pas été blessé, aujourd'hui, ça me rassure...
L’inspecteur afficha un tendre sourire à la femme qui l’aime, alors qu’elle lui caressait lentement la joue avec son pouce.
- Nan… Ce fut une journée plutôt tranquille, de toute manière je n’avais pas vraiment la tête au travail… Ma nuit fut … Il marqua un temps d’arrêt, avec un regard complice. …Agitée… Si bien que j’y ai pensé toute la journée…
Un bac à glaçon où devait normalement reposer une bouteille de champagne, avait été laissé sur la table, et alors que la main droite de Ryuga quittait la cuisse gauche de Miya, il vint prendre entre ses doigts un morceau de glace. Puis d’un geste aussi discret et agile, il reposa sa large main sur la peau soyeuse de la cuisse de son amante. Il lui lança un regard joueur, il n’allait pas l’aider non plus à contenir à son envie… La longue ouverture sur le côté de la robe de Miya, lui permettait de caresser toute sa cuisse, et il ne s’en priva pas. Du bout des doigts, il plaquait le glaçon contre sa peau, le faisant glisser dessus lentement avec sensualité. Au souffle de la demi-déesse et à la vitesse de fonte du morceau de glace, elle semblait avoir du mal à contenir son envie elle aussi…
-
Miya ne put retenir un grand sourire. Au moins, elle n'avait pas été la seule à repenser à cette nuit extraordinaire. Et à la façon dont la main de Ryuga se crispa sur sa cuisse, elle ne douta pas un instant qu'elle était la seule à vouloir remettre ça ce soir. Miya avait voulu jouer et tester les limites de Ryuga, même si elle avait réellement eu envie et besoin de lui murmurer ces mots d'amour... Et voilà qu'il lui rendait la pareil. Si elle se mordit la lèvre, elle ne put s'empêcher de frissonner au contact du glaçon, ni son cœur de partir dans une course folle. Miya tentait de garder un souffle régulier et calme, au moins pour les apparences. Elle prit un air légèrement penaud et lui demanda, sincère, malgré le double sens de ses paroles :
- J'espère que je n'y suis pour rien...
Elle but une gorgée d'eau avant de continuer :
- Je veux dire, avec ce qui s'est passé hier soir ici... Je pensais que... *elle déglutit et exhala doucement alors que le glaçon finissait de fondre et qu'une goutte gelée roula sur sa cuisse jusqu'à son shorty, pour glisser en dessous...* ... heu... vous auriez besoin moi aujourd'hui, éventuellement, pour d'autres questions...
Ryuga voulait jouer à celui qui allumait l'autre ? Miya allait le suivre sans problème. Ce soir, il n'était pas question de slow langoureux. Ce soir, ce serait tango. Elle le laissera la guider, bien sur, mais n'avait pas l'intention de rester passive... Elle finit de boire son verre d'eau - une goutte coula du coin de ses lèvres, et s'écrasa contre sa poitrine, mais fit comme si de rien n'était - et fixa Ryuga :
- Vous me ferez danser, ce soir ?
-
Le glaçon semblait attiser d’avantage le désir de Miya, elle en perdait presque ses mots, et Ryuga s’en félicitait. Il semblait avoir prit un léger avantage dans leur jeu, et comptait bien le conserver. La demi–déesse finit de boire son verre d’eau, et sans savoir si elle l’avait fait exprès ou non, le policier pu apercevoir une goutte qui glissa du coin de ses lèvres. Il la suivit du regard, ce qui amena ses yeux au magnifique décolleté sur lequel elle s’écrasa. Elle le narguait… Oui cette goutte d’eau le narguait ! Elle commençait à dévaler lentement le sein droit de Miya, et Ryuga avec la première idée qui lui vint à l’esprit, fit tomber son paquet de cigarettes à terre.
- Oups…
Ryuga se pencha donc pour le ramasser, amenant comme par hasard sa tête au niveau de la poitrine de Miya. Il posa un bref instant ses lèvres sur l’intérieur de son sein droit, pour capturer cette goutte d’eau dans un baiser aussi bien sensuel que langoureux. Il se redressa avec un petit sourire, en rangeant son paquet de cigarettes.
- Une danse vous disiez ?
La musique jouer par les musiciens était très rythmée, le slow était donc à exclure pour cette fois-ci, mais ce qui n’empêcha pas Ryuga d’entraîner Miya sur la piste de danse. Il posa sa large main droite dans le bas de son dos, la plaquant chaudement contre lui, puis guida de son autre main une danse au rythme de la musique. Leurs mouvements étaient fermes et dégageaient une sensualité qui en était presque érotique par moment. Leur jeu semblait donc loin d’être terminé…
-
Miya se concentra très fort sur la voix de la chanteuse - une nouvelle, arrivée il y a moins d'une semaine - pour ne pas se laisser tenter et gonfler la poitrine lorsqu'elle vit les lèvres de Ryuga approcher, et passer la main contre sa nuque pour qu'il continue à embrasser son décolleté. Qu'il était beau, quand il souriait... Elle se laissa entraîner sur la piste de danse, et enfin, leurs deux corps furent à nouveau en contact.
La tango n'était pas vraiment une danse, plutôt une marche. On marche en rythme dans un sens, dans l'autre... Il n'y avait pas de règles, à part celle de ne pas séparer les couples de danseurs ou leur rentrer dedans... Miya se cambra sous la large main qui se posa avec délicatesse et une pointe de possessivité dans le bas de son dos. Elle-même prit soin de coller sa poitrine contre son torse, et yeux dans les yeux, ils entamèrent plusieurs allers-retours à travers la piste de danse. A chaque changement de direction, avec un léger sourire, Miya effectuait un léger mouvement de jambe, à première vue anodin, mais qui en réalité caressait légèrement l'entre-jambe de son cavalier. La soirée allait être très longue...
A la fin de la première danse, elle lui glissa à l'oreille :
- Je ne sais pas pour toi, mais je n'arriverai pas à tenir à ce rythme toute la soirée... J'ai vraiment très envie de toi... On calme le jeu... ou tu as l'intention de me rendre dingue ?
-
Le souffle chaud de Ryuga venait frapper la joue de Miya, alors que leurs mouvements cadencés, dégageaient malgré eux une sensualité et un désir de l’autre. Le regard de l’inspecteur venait croiser par moment celui de la chanteuse, alors qu’il commençait à sentir la cuisse de celle-ci passer sur son entrejambe à chaque changement de direction. Elle pouvait sentir son membre grossir d’avantage après chaque contact, comme si son sexe n’obéissait qu’aux ordres de la belle demi-déesse. Miya semblait donc revenir petit à petit, sur l’avantage qu’avait prit Ryuga dans leur jeu. Mais bien que très plaisant, ce jeu devait prendre fin avant que la véritable nature de leur relation ne soit dévoiler. Et justement la chanson prit fin, pour laisser place à une musique douce, idéale pour un slow.
- Je ne sais pas pour toi, mais je n'arriverai pas à tenir à ce rythme toute la soirée... J'ai vraiment très envie de toi... On calme le jeu... ou tu as l'intention de me rendre dingue ?
Ryuga sourit quand elle lui avoua son envie, que c’est bon d’entendre ces mots de la femme qu’on aime. Alors que les rimes douces de la chanteuse parvenaient à leurs oreilles, il enlaça Miya, et l’entraîna dans un slow lent, puis collant un instant son front au sien, il y prit délicatement appui pour amener ses lèvres aux siennes.
- Je t’aime Miya… Murmura-t-il d'une voix suave.
Par de petits baisers tout d’abord, Ryuga partit à l’attaque des fines lèvres de son amante, puis vint y glisser sa langue pour venir chercher sa jumelle, et lui prodiguer de douces caresses dont il avait le secret. Voilà où, aux yeux des habitués du bar, leur relation se limitait.
Mais au fur et à mesure que le bar se vidait, les baisers du policier se faisaient plus désireux, il pinçait par moment la lèvre inférieur de Miya entre les siennes avec un regard emplit d’amour, avant de reprendre la danse de leurs bouches. Ses mains elles aussi semblaient être de plus en plus actives, s’arrêtant de temps à autres à la limite de la croupe de la chanteuse, qu’il dépassait d’une caresse chaude et ferme à l’abris des regards.
-
Miya et Ryuga jouaient à ce petit jeu de séduction depuis plus d'un mois, et chacun avait su s'en contenter jusque la veille. Ce soir, la demi-déesse trouvait le jeu terriblement frustrant. Leurs lèvres s'effleuraient à peine, leurs langues se caressaient trop peu, les mains de Ryuga étaient vraiment trop sages. Et les heures passaient, certes lentement, mais au moins, ils étaient ensemble, si bien, si amoureux, que Pablo ne les sépara même pas pour appeler Miya pour son deuxième tour de chant. Les nombreux clients du bar partaient, par petit groupes, et plus la salle se vidait, plus les baisers de Ryuga changeaient, tout comme son regard, attisant le désir de Miya pour son inspecteur. A présent, elle ne se battait même plus contre elle-même et laissait un grand sourire empreint d'amour étirer ses lèvres. Elle laissait aussi, au fur et à mesure, ses doigts caresser la nuque de son cavalier, et lorsqu'elle posait sa tête sur son épaule, elle ne se privait pas pour fermer les yeux, s'enivrer de son odeur et parfois déposer quelques baisers dans son cou.
Les lumières s'éteignaient à l'approche de la fermeture, faisant fuir les derniers clients ; le couple n'arrêta pas de danser pour autant et malgré l'absence de musique. Même Leine, plutôt rancunière, ne vint pas les déranger. C'est Miya qui arrêta de danser la première. D'un léger bond souple, elle passa les jambes autour de la taille de Ryuga et se colla contre lui, légère comme une plume, colla son front au sien, puis ses lèvres reprirent possession de celles de son amant. Elle s'arrêta le temps de demander, le regard oscillant entre l'envie et l'amour :
- Tu restes ici ou tu m'amènes chez toi...
-
Leur danse, lente et sensuelle, continua même sans la musique, car en réalité ce n’était pas le son des instruments qui les faisaient se mouvoir, mais le battement de leur cœur à l’unisson. Le souffle de Miya, telle une brise chaude sur le cou de Ryuga, le fit frémir, et il se mordit la lèvre en sentant les petits baisers de son amante. Dès que le dernier client franchit la porte du bar, le policier réceptionna avec aisance le corps de la demi-déesse, qui, d’un bond sur lui, avait prit appui de ses jambes autour de sa taille, pour partager un baiser langoureux.
- Tu restes ici ou tu m'amènes chez toi...
- Tu penses vraiment pouvoir attendre encore jusqu’à mon appartement ? Lui répondit-il avec un sourire trahissant son désir pour elle. Moi nan…
Ses doigts se resserrèrent sur le dessous des cuisses de Miya, qu’il avait agrippé en la réceptionnant, et il la porta ainsi vers les escaliers. Tout en montant habilement une à une les marches, il plongeait ses lèvres dans son cou, pour pincer, suçoter, et embrasser sa peau soyeuse avec envie. Ils avançaient maintenant à l’aveuglette dans le couloir, les yeux de Ryuga plus occupés à dénicher les meilleurs endroits pour placer ses lèvres dans le cou de son amante. Quand soudain, Leine, qui sortait juste de sa chambre, n’eut pas le temps de voir le couple en pleine action, qu’elle fut heurtée par le dos de Miya, et tomba sous le choc, entrainant le couple dans sa chute. Fort heureusement, ayant percuté par l’avant la serveuse, la chute de la demi-déesse fut amortit par sa collègue, et quand à Ryuga, le petit veinard eut le droit à la généreuse poitrine de sa partenaire pour réceptionner son visage.
- Hmpf !
Le gémissement de surprise qui sortir de sa bouche fut étouffé par les seins de Miya qui comprimait avec aisance son visage. Ryuga en profita pour couvrir la naissance de sa poitrine de baisers langoureux, avant que ses mains viennent participer à la danse et enserrent d’une douce étreinte ses globes de chairs prisonniers de leur cellules de tissus. Puis il se redressa et devant le comique de la situation, ne put que rire, en amenant une main derrière sa tête.
-
Miya non plus n'était pas sûre de pouvoir attendre de rejoindre l'appartement de Ryuga, même s'il s'était trouvé juste en face du bar. Pablo avait de toute façon fermé la porte, car il était évident qu'il serait impossible de détacher le couple. Et puis, le jeu avait prit une toute autre tournure, puisqu'à présent, ils pouvaient laisser libre court à leurs sentiments. Ce dont Ryuga ne se priva pas, au vue de ses baisers chaleureux dans son cou, et Miya resserra l'étreinte de ses jambes pour lui facilité l'ascension des marches jusqu'à sa chambre. D'une main, elle avait même desserré la cravate de son compagnon et commencé à déboutonner le haut de sa chemise...
Et sans même avoir senti le choc, Miya se retrouva soudain sur le dos, et la tête de Ryuga entre les seins. Si le coude de Leine ne l'avait pas dérangée, elle en aurait sans doute rit aussi et gardé la tête de Ryuga contre elle. Et pour la première fois, Miya vit Ryuga rire.
Et elle tomba davantage amoureuse de lui. Leine poussa Miya sans ménagement, l'interrompant dans sa rêverie.
- Leine, je suis...
- Putain, il y a des façons moins brutales pour m'inviter à un truc à trois.
La belle rousse (http://i182.photobucket.com/albums/x109/rockeuse03/luciagodchild.jpg) arrangea ses boucles, et face au regard assassin de Miya - a-t-il déjà été mentionné qu'elle était très possessive ? - Leine roula des yeux :
- Ca va, ça va, j'ai compris.
Miya se releva, et la rousse s'approcha à quatre pattes de Ryuga, lui attrapa le menton d'une main et lui murmura :
- Mais je compte bien te mettre le grappin dessus un de ces soirs, beau brun.
Et elle se releva pour gagner rapidement la salle de bain commune - et techniquement, éviter le divin courroux de Miya. Cette dernière aida Ryuga à se relever et l'entraîna résolument jusqu'à sa chambre, qu'elle verrouilla. Elle se plaqua contre la porte, les mains dans le dos, et sourit : elle préférait oublier l'incident et faire comme si rien ne s'était passé.
- Tu sais que tu es encore plus craquant quand tu ris...
Telle un félin, elle entraîna Ryuga jusqu'au canapé, où elle le fit s'asseoir, et se mit à genoux au-dessus de lui, et reprit possession de ses lèvres ; ses mains s'affairaient à nouveau à déboutonner sa chemise, et elle murmura entre deux baisers :
- Je ne pensais pas que je pouvais être encore plus amoureuse de toi... Je t'aime tant, Ryu...
-
Leine semblait n’avoir pas apprécié, autant qu’eux, cette petite péripétie, et ne se gêna pas une nouvelle fois à faire des avances à Ryuga devant Miya, mais ne demanda pas son reste et s’éloigna bien vite. Le policier se fit aider par sa partenaire pour se relever, et elle l’entraîna vers sa chambre puis verrouilla immédiatement la porte. Le dos contre le mur, la demi-déesse était vraiment plus que désirable, comment pourrai-t-il se passer un jour de ce regard posé sur lui ?...
- Tu sais que tu es encore plus craquant quand tu ris...
Il avait rit, c’était venu tout naturellement et il ne s’en était même pas rendu compte, ne lui demander pas de se souvenir de la dernière fois qu’il avait rit de la sorte, c’était trop lointain. Ryuga se sentait si bien, si heureux avec elle, épanouit tout simplement.
Miya l’entraîna jusqu'au canapé, et il se laissa faire en se laissant tomber, puis la chanteuse s’empressa de chevaucher ses cuisses pour laisser leurs lèvres se retrouver avec passion. Elle continua de déboutonner la chemise de l’inspecteur, et murmura quand leurs lèvres ne se joignaient plus.
- Je ne pensais pas que je pouvais être encore plus amoureuse de toi... Je t'aime tant, Ryu...
Les yeux de Ryuga brillaient d’amour, à cet instant les idées les plus folles lui traversèrent l’esprit, comme celle d’un mariage, alors que rien que l’envisager il y a quelques jours le déprimait totalement. Mais il ne se laisserait pas griser par de telles envies, sa relation avec Miya comptait trop pour lui pour l’altérer par une chose aussi importante que peut l’être un engagement officiel. Et d’ailleurs, ça ne faisait que deux jours qu’ils étaient ensemble. Ce fut sans doute grâce à l’expérience dû à son âge, que Ryuga pu remettre les pieds sur terre, et ne plus se concentrer que sur le moment présent.
Les mains du policier vinrent prendre position sur les fesses de Miya, avec une étreinte qui trahissait son envie, puis il leurs fit commencer une lente remontée… Les pressant fermement contre son corps, les ramenant vers l’intérieur pour passer sur sa délicieuse poitrine, jusqu’à ses épaules qu’il commença à masser doucement. Enfin ce n’était qu’un prétexte pour passer ses doigts sous les bretelles de sa robe, pour en faire glisser doucement le haut, et dévoiler ses seins comprimés dans leur soutient gorge. Ryuga l’enlaça, se collant à elle, son visage contre sa poitrine, et là aussi ce n’était qu’un prétexte pour laisser ses mains vagabonder sur son dos, et venir défaire d’un geste expérimenté l’agrafe qui scellait la prison de tissu. Les seins de son amante furent libérés, mais il ne vira pas son soutient gorge comme un gamin trop gâté, non, il laissait l’armure de tissu chanceler, dévoilant par moments ses mamelons sous les mouvements créés par la respiration de plus en plus forte de Miya. Et ce n’est donc que petit à petit que le soutient gorge commençait à glisser le long des bras de la demi-déesse, sous la pression des lèvres de Ryuga, qui dévalait les soyeuses montagnes de chairs de son amante. Il trouva enfin le téton de son sein droit, et après l’avoir pincé sensuellement entre sa bouche, il laissa sa langue commencer à danser tout autour. D’une main, l’inspecteur finit de retirer le soutient gorge de sa partenaire, puis en profita pour la poser sur son sein gauche, qui, contrairement à son jumeau, était bien seul.
- Miya… Je te veux… Murmura-t-il entre deux caresses de sa langue sur son téton.
Il commença donc des caresses fermes sur le sein gauche de Miya, l’étreignant chaudement de sa large main par moments, alors que son pouce allait et venait sur le téton, s’amusant à le rendre le plus rigide possible. La main gauche de Ryuga, était restée pour le moment peut entreprenante, mais ça n’allait pas durer, vue qu’elle continuait de faire glisser la robe noire de la chanteuse, dévoilant petit à petit le reste de son corps.
-
Il était déjà étrange de constater à quel point leur corps et leur cœur agissaient à l'unisson ; ils auraient sans doute bien rit tous les deux s'ils avaient su que même leurs esprits s'y mettaient. Miya ne pensait pas au mariage, mais à l'éternité avec lui. Et rien qu'à cette pensée, elle sut que même l'éternité ne serait pas assez longue pour l'aimer comme il le méritait, et comme elle le voulait ; et il était le premier avec qui elle avait ce désir ; avec son frère, Jhun, elle avait voulu vieillir et mourir... Mais les mains de Ryuga qui remontaient le long de son dos ramenèrent la demi déesse à l'instant présent, et elle avait bien l'intention d'en profiter au maximum. C'était presque indécent la façon dont il arrivait, d'une simple caresse, à autant attiser son désir. Lentement, son soutien gorge tomba, pour le plus grand plaisir de sa poitrine ferme qui frémit sous les mains et la langue de son compagnon. Les doigts fins de la demi-déesse se croisèrent derrière la nuque de Ryuga pour le presser un peu contre elle.
La seule attache qui retenait sa jupe fendue céda bien vite face à l'assaut de la main agile de l'inspecteur, et le tissu fin se froissa tandis qu'il descendait le long des courbes gracieuses de la chanteuse, dévoilant un shorty-string de dentelle rouge qui galbait agréablement ses fesses, suivant la cambrure parfaite de son dos. Sa respiration s'accéléra encore un peu plus ; elle baissa la tête tandis que la main gauche de Ryuga suivait déjà les limites du tissu, et elle lui demanda :
- Tu me diras quel est ta pièce de lingerie préférée. Même si elle ne reste pas longtemps, je veux... te plaire encore plus.
C'était ridicule ! Miya savait qu'elle était belle. Elle savait plaire à Ryuga. Mais elle voulait plaire davantage, lui plaire toujours plus. Tandis que la main de Ryuga arrivait à l'intérieur de sa cuisse, elle l'arrêta dans son geste pour lui retirer sa chemise, faisant glisser ses mains sur ses épaules, dans son dos, et le long de ses bras : il n'y avait pas de raison qu'elle soit la seule à être dénudée. Ses lèvres vinrent à la rencontre du cou de Ryuga qu'elle embrassa avidement.
-
La rougeur du shorty de Miya apparu peu à peu. Tel une deuxième peau, il galbait ses fesses à la perfection et n’incitait que d’avantage Ryuga à s’en emparer. Mais pour le moment, il continuait ses caresses attentionnées sur la poitrine de son amante, et continuait de faire descendre sa robe.
- Tu me diras quel est ta pièce de lingerie préférée. Même si elle ne reste pas longtemps, je veux... te plaire encore plus.
Comment pourrai-t-elle lui plaire d’avantage qu’en cet instant ? Le policier ne savait pas, mais l’idée de voir le corps de sa partenaire arboré divers type de sous-vêtements ne lui déplaisait pas du tout.
- Eh bien dans ce cas, il faudra que tu me fasses une petite séance d’essayage… Lui répondit-il d’une voix joueuse.
Ryuga frissonna en sentant les mains de Miya commencer à lui retirer sa chemise, tandis que lui finissait de faire glisser sa robe, et la lança un peu plus loin. Il délaissa les seins de son amante, pour poser ses mains sur ses fines jambes, puis plongea ses lèvres dans son cou pour le dévorer avec des baisers fiévreux. Il monta une main vers la croupe de Miya, et agrippa sa fesse droite, pour commencer un doux massage. Puis de son autre main, il partit aussi à l’ascension du mur au revêtement doux et lisse, puis suivit l’élastique de son string pour ramener ces doigts vers l’intérieur du corps de la chanteuse. Il put ainsi commencer de lentes et délicates aller et venu sur son intimité couverte d’une fine couche de tissu, le bout de ses doigts l’effleurant et s’appuyant un peu plus au niveau du clitoris de Miya, à a chaque passage. Et alors qu’il sentait le shorty-string s’humidier d’avantage au fur et à mesure des mouvements agiles de ses doigts, il leva la tête vers elle, avec un regard emplit d’amour et d’excitation.
- J’aime bien cette pièce là en tout cas… Dit-il en faisant référence à la phrase que Miya avait dîtes plutôt. Mais malheureusement… Je me vois contraint de le retirer.
Ryuga sourit en remontant ses mains au dessus des fesses de la demi-déesse, puis les fit passer sous le shorty, et les caressa avec fermeté, avant de les laisser reprendre leur descente, et donc emporter la culotte avec elles. Il se plaqua contre Miya, son visage retrouvant les seins aguicheurs de celle-ci, pour lui permettre de s’appuyer sur lui, afin qu’elle puisse lever un instant ses jambes pour que le policier puisse retirer complètement son shorty. Une fois cela fait, Ryuga put contempler le corps totalement nu de la femme qu’il aime, puis l’enserra d’une douce étreinte avec ses larges et chaudes mains qui parcouraient son dos.
-
Une séance d'essayage ? Ca promettait d'être très intéressant, ça...
- Je serai curieuse de savoir au bout de combien d'essayages tu craquerais... souffla-t-elle tandis que Ryuga continuait de suivre la découpe de son shorty. Quand est-ce que tu prends une journée pour qu'on voit ça ?
Miya gémit au contact si léger des doigts de son amant, et ses mains se crispèrent sur le canapé. Qu'il était cruel de lui faire subir un tel traitement ; ne s'étaient-ils donc pas assez allumés tout au long de la soirée ? Elle suivit le mouvement de ses mains pour se lever juste ce qu'il faut pour être débarrassée de son shorty et être entièrement nue devant lui, et rien que pour lui. La femme libre voulait en cet instant appartenir corps et âme à son amant. Il l'enlaça tendrement, et Miya lui rendit son étreinte. Elle aurait pu rester comme ça toute la nuit, s'allonger et s'endormir avec Ryuga dans les bras.
- Si tu veux rester comme ça, autant qu'on aille s'allonger sur le lit, on serait plus à l'aise... murmura-t-elle.
Miya ne voulait pas en rester là, mais elle suivrait les envies de son amant. Ses doigts s'entremêlèrent aux siens, et elle l'entraîna sur le lit. Elle le fit s'allonger sur le ventre, s'assit sur ses fesses, et en fredonnant, elle commença à lui masser le dos. Après tout, ils avaient le temps...
-
Ryuga sentit les bras de Miya rendre l’étreinte qu’il lui donnait, et il se demanda comment des membres et des doigts si fins, arrivaient tout de même à faire ressentir la chaleur d’une étreinte partout sur son corps. Son regard se perdait dans le sien, ses lèvres elles aussi semblaient ne plus trouver leur chemin, tellement elles allaient et venaient entre le cou et la bouche de la chanteuse.
- Si tu veux rester comme ça, autant qu'on aille s'allonger sur le lit, on serait plus à l'aise...
Ryuga sentit son amante joindre les mains aux siennes pour l’entrainer vers le lit, puis elle l’allongea sur le dos, et vint le chevaucher avec délicatesse, s’asseyant sur ses fesses musclées. Ils semblaient pourtant bien partit pour faire l’amour sur ce canapé, comme la veille, mais c’est vrai qu’après tout ils avaient toute la nuit devant eux. Les mains de Miya commencèrent à glisser sur le dos lisse du policier, où ses muscles formaient des petits monts, qu’elle s’amusait à dévaler. Il n’aurait pu dire depuis combien de temps il n’avait pas reçu un tel massage, et ses muscles tendus pouvaient en témoigner, car contrairement à un placé entre ses jambes, ceux là ne devait leur raideur qu’aux journées éreintantes qu’avait enchainé Ryuga.
- Mhmm… Miya… Je risque de vite m’endormir sous cette berceuse si bonne et douce… Dit-il en parlant de son massage.
Allongé sur le ventre, l’inspecteur ne put que poser ses mains sur les cuisses de sa partenaire, et tout en lâchant quelques soupirs de plaisir, il laissait ses doigts glisser sur la peau laiteuse de Miya. Son souffle ralentissait petit à petit, et il ferma les yeux pour ne se concentrer que sur le contact des mains divines de la demi-déesse.
-
Miya sourit aux paroles de son tendre amant, et sans que ses doigts agiles ne cessent de dénouer ses muscles tendus, elle se pencha et murmura à son oreille, toujours sur l'air qu'elle fredonnait :
- Je pourrais imaginer bien des façons de te réveiller de la plus agréable façon... Mais là, ton dos à vraiment besoin d'un massage... N'oublie pas que tu m'en as promis un aussi, mon amour... Et je ne voudrais pas que tout ton corps soit détendu, si tu vois ce que je veux dire...
Elle embrassa son cou, et son dos, à mesure qu'elle se redressait, sa chaude poitrine quittant à regret le dos musclé de Ryuga. Elle adorait être en contact direct avec lui. Miya continua son massage, dénouant un à un chacun de ses muscles, et même lorsqu'elle eut fini, elle continua, pour le simple plaisir de toucher son corps. Elle se baissa lentement, ses lèvres retrouvant avec délectation le contact avec Ryuga, et remonta le long de sa colonne vertébrale en de chauds baisers, pour finir complètement allongée sur lui, son visage enfoui dans le cou de son partenaire. Elle contrôlait une respiration assez lente tandis que son cœur battait la chamade. Après quelques secondes seulement, elle glissa sur le côté, se faufila pour passer la tête sous le bras de Ryuga et que leurs deux visages soient l'un en face de l'autre, le bout de leurs nez se frôlant par moment. Du bout des doigts, Miya écarta quelques mèches qui lui cachaient le visage serein de son tendre inspecteur, et elle sourit.
- Tu te sens mieux, Ryuga ?
Elle l'embrassa du bout des lèvres pour le réveiller - il avait l'air assoupi, en tout cas - et bougea le bras qui était autour de ses épaules pour amener la main de l'inspecteur sur sa poitrine et en profiter pour le faire rouler sur le dos. Miya se réinstalla souplement sur lui, et ramena une couette sur leurs deux corps. Elle passa lentement sa langue sur les lèvres de Ryuga et ses mains, déjà, suivaient les lignes de ses muscles pour atteindre le pantalon de son amant et le défaire habilement - juste au cas où il soit suffisamment réveillé pour reprendre là où ils s'étaient arrêtés.
-
Ryuga ne continua pas longtemps de glisser dans les bras de Morphée… La poitrine de Miya vint retrouver son dos, ce qui assez vite, commença à réveiller un certains muscle entre ses jambes. Les baisers de la demi-déesse qui remontaient sa colonne vertébrale, entreprirent de continuer dans cette œuvre avec brio. Quand la bouche de sa partenaire arriva au niveau de son cou, elle glissa gracieusement sur le côté pour passer sous son bras et pour que leurs visages soient de nouveaux côte à côte.
- Tu te sens mieux, Ryuga ?
A cet instant, les caresses plus sensuelles de Miya l’avait bien fait émerger, mais il simula un léger sommeil, pour mieux surprendre son amante par la suite. Ryuga sentit sa main être déposée sur un globe de chaire qui en aurai fait baver plus d’un, puis tout en se laissant faire, il se retrouva sur le dos. La chanteuse reprit place sur lui, et lécha ses lèvres d’un air que le policier pouvait sentir aguicheur, bien que ses yeux fermés ne pouvaient le confirmer. Elle en profita pour défaire son pantalon, et elle put donc bien vite constater que son envie était loin de s’être envolée.
C’est à cet instant que Ryuga décida de surprendre la femme qu’il aimait, sa main, toujours posée sur sa poitrine, enserra son sein gauche d’une chaude étreinte, ce qui provoqua un petit sursaut chez la demi-déesse. Dans ce même mouvement, il se retourna contre elle pour la plaquer contre le lit, en riant de bonheur. Elle aimait le voir rire, et lui s’y prêtait de plus en plus depuis qu’il était avec elle, tout venait naturellement, comme si leur histoire l’avait épanouit, et finit de le construire en tant qu’homme. Et c’est justement à cet instant, quand on se sent être réellement un « homme », qu’on pense à l’avenir, construire sa vie avec quelqu'un, une famille ?! Ouhla ne nous emballons pas, Ryuga ne voulait pour l’instant pas s’embêter avec ces questions, et qui de plus poseraient quelques problèmes au vue de la nature de la jeune femme.
- Ah ! Ce que je t’aime Miya… Souffla-t-il son regard fixé vers le sien.
Il se mit à l’embrasser avec passion, le bout de sa langue allant chercher celle de Miya pour la flatter de caresses délicates. Ryuga put sentir son caleçon glisser à l’aide des fines mains de son amante, et il soupira de soulagement, quand son membre brûlant de désir fut libéré. Il vint prendre appui de ses mains sous les cuisses de la chanteuse, faisant relever ses jambes légèrement, et n’offrant que mieux son intimité à lui. Le policier en profita donc pour plaquer sa colonne de chaire durcit de désir, sur le sexe toujours humide de la demi-déesse.
- J’ai attendu ce moment toute la journée… Murmura-t-il fiévreusement contre les lèvres de Miya.
Sa verge glissa lentement le long de l’intimité de sa partenaire, se couvrant du liquide qui commençait à s’en échapper, puis il la pénétra avec intensité, ses mains resserrant leurs étreintes sur sa peau. Le sexe de Ryuga avançait dans celui de Miya, et bien que paraissant trop étroit pour lui, il put entrer dans sa totalité. Laissant le policier apprécier ces retrouvailles, d’un souffle coupé par quelques sursauts de plaisir. Son avancé déjà bien compliqué par la taille de son membre, le fut encore plus par l’hymen de son amante, qui s’était reformé depuis la nuit dernière. Il la regarda dans les yeux, sans dire un mot, leurs regards semblaient à nouveau se parler et se témoigner leur amour. Après un petit instant, il se redressa pour commencer un mouvement lent, mais puissant en elle, portant sa main droite vers le sein gauche de Miya, qui faisait jusqu’à lors un bond à chacune de ses venues.
-
Miya avait vraiment cru qu'il dormait, et elle avait bien l'intention de le réveiller à force de caresses et de baisers... Elle sursauta en sentant la main de son amant se serrer sur son sein, et leur position s'inversa. Elle se retrouvait sur le dos, les cuisses enserrant toujours la taille de Ryuga, les yeux grand ouverts de surprise, et ses lèvres s'étirèrent en un immense sourire de bonheur en le voyant à nouveau rire. Dieu, qu'il était beau, encore plus que d'habitude. Yeux dans les yeux, elle lui murmura à son tour :
- Je t'aime tant, mon cher Ryu.
Miya n'avait même pas fait attention qu'elle l'appelait par le diminutif de son prénom. Elle accueillit avec un "hmm" de désir la langue de son amant. Elle se cambra pour être tout contre son torse, sans cesser de l'embrasser une seule seconde. Ses mains commencèrent à se balader sur le corps musclé de Ryuga et finirent par retirer son caleçon, libérant enfin le sexe gonflé de désir de son amant. Et il ne voulut pas attendre davantage pour d'autres caresses, ou d'autres jeux, que déjà, il la rallongea sur le lit, et leurs deux intimités se touchèrent à nouveau, accélérant d'un coup la respiration de la jeune femme. Dans un souffle, il lui murmura ce qu'elle pensait déjà, et savoir leurs esprits et leurs envies si accordées lui arracha un nouveau grand sourire. Miya aussi avait attendu, et surtout imaginé ; on ne peut pas dire qu'elle ait eu une vie sexuelle très mouvementée par le passé, et elle voulait tout apprendre de Ryuga.
La demi déesse frissonna en sentant le sexe de son compagnon glisser lentement entre les lèvres de son intimité avant de la pénétrer, lentement, si lentement, qu'elle avait retenu sa respiration et exhala un long "aaah" de plaisir, délicatement soupiré, sans quitter le regard ténébreux dans lequel elle aimait tant se noyer. Et tandis qu'il commençait de longs va et viens intenses en elle, Miya ne put s'empêcher de basculer la tête en arrière, se cambra un peu plus, posant une main sur son sein droit pour qu'il ne ballote pas trop. Elle passa son autre bras derrière l'oreiller sur lequel elle reposait, le coude au-dessus de sa tête, adoptant sous le plaisir une pose fichtrement sexy. Son corps tout entier frissonnait de désir et de plaisir ; Ryuga se rendait-il compte à quel point elle était toute entière à lui ?
- Ne t'arrête plus... haleta-t-elle.
-
Oh nan Ryuga n’avait pas l’intention de s’arrêter, surtout avec la position que venait de prendre Miya, offrant son corps à lui, ce qui ne l’invitait qu’à augmenter la cadence de ses mouvements. Tout comme lui qui avait saisit son sein gauche, elle s’empara de son sein droit, ne rendant la vision du policier sur elle, que plus excitante. Il avait envie de lui faire l’amour jusqu’à ce qu’elle en crie de plaisir, et qu’elle ne puisse plus s’en passer. Dans une nouvelle venue puissante de sa verge dans son intimité, il en profita pour se pencher et capturer entre ses lèvres le téton du sein droit, qu’elle avait mis en valeur sans le vouloir en le prenant en main. L’inspecteur le léchait, suçait, puis pinçait avec désir au rythme de ses mouvements de bassin, alors que de sa main il massait toujours sensuellement son autre globe de chaire, tout en laissant son index jouer autour de la perle qui s’y trouvait. La poitrine de Miya était parfaite, bien sûr il y en avait de plus grosses, mais Ryuga trouvait qu’elle avait été faîte pour lui, tant sa forme et ses proportions épousaient ses gestes ainsi que la partie la plus sensible de son anatomie, comme la demi-déesse lui avait prouvé lors de leur première nuit.
Mya c’est fou… Ce que c’est bon ! Avoua-t-il entre deux gémissements de plaisir et une nouvelle caresse du bout de la langue sur son mamelon.
Les minutes défilèrent, et le plaisir contractait de plus en plus ses muscles, il aurait tant voulu avoir les capacités de faire durer cela des heures à ce rythme, mais il venait déjà de faire une belle prouesse pour un humain, et ce, sans doute grâce à l’amour qui les unissait. Quoi qu’il en soit, ils avaient la nuit pour eux, et ce que Ryuga voulait par-dessus tout c’est que leur première explosion de plaisir se fasse le regard plonger l’un dans l’autre. C’est donc pourquoi il revint prendre appui de ses larges mains sous les cuisses de Miya, et tout en se penchant contre elle pour l’embrasser avec fièvre, il fit vibrer et accélérer ses mouvements avec toute la force qui lui restait, tout l’amour qu’il avait pour elle. A en voir le lit qui chancelait sous l’intensité de leurs unions, son amour pour elle était grand. Les doigts du policier se rétractaient contre la peau de la chanteuse à chaque pénétration de son membre en elle, tandis que ses yeux mi-clos de plaisir se perdaient dans le bleu des siens. Enfin, alors que son souffle saccadait, il laissa échapper un râle de plaisir, plaquant fermement le bassin de Miya contre le sien à l’aide ses mains, pour laisser son sexe libérer sa semence profondément dans son intimité. Le regard brillant de jouissance de Ryuga, ne quittait pas celui de son amante, alors que son sperme continuait à s’échapper en elle, par des petits spasmes, réchauffant son antre charnel, s’il put être plus chaud.
Je t’aime… Souffla-t-il contre ses lèvres alors que ses muscles se décontractaient petit à petit.
Leurs baisers passionnés et langoureux d’il y a, à peine quelques secondes, furent remplacés par des frôlements de lèvres, et des baisers plus délicats, plus doux. Ryuga caressait délicatement les cuisses de Miya qu’il n’avait pas épargné durant leur ébat plus qu’intense. Le ton de la nuit avait été donné de la plus belle des manières…
-
Ryuga était un excellent amant, et Miya luttait pour ne pas crier - nul doute qu'avec ce qui s'était passé ce soir, Leine était aux aguets pour savoir s'ils allaient remettre le couvert et juger les performances de son amant aux cris qu'elle pourrait pousser. Miya savait que les sentiments de Ryuga pour elle était sincères - elle aurait été folle de croire le contraire, vu tout le plaisir qu'il s'évertuait à lui donner de tout son être, et les mots d'amour qu'ils ne cessaient de se murmurer lorsqu'ils savaient être rien qu'eux deux. Mais elle ne doutait pas non plus des capacités de Leine à entrainer un homme dans son lit. Pourtant, Miya ne se privait pas pour laisser sa respiration saccadée exprimer son contentement, et parfois, un gémissement traversait ses lèvres. Au contact de la bouche de Ryuga autour de son téton, elle crut devenir davantage dingue de plaisir, et le coussin sous sa tête, qu'elle agrippait de sa main libre, se déchira. Elle avait pensé qu'il était excellent ?
- Tu es extraordinaire, Ryuga !
Chaque mouvement de son amant en elle était ponctué d'un léger gémissement expiré du bout de ses lèvres tremblantes. Il était à présent clair pour Miya qu'elle ne voulait plus le laisser partir, et même si c'était trop tôt pour se prononcer aussi clairement, elle était prête à faire toutes les recherches possibles pour retrouver sa mortalité - ou le rendre lui immortel, ce dont elle était capable. Il ne la laissa pas réfléchir davantage, reprenant possession de ses lèvres, et elle lui rendait avec d'autant plus de fougue et de passion chacun de ses baisers. Miya passa ses bras autour de son cou tandis qu'il accélérait le mouvement en elle ; leurs lèvres se détachèrent lorsque le plaisir devint trop grand pour qu'ils ne puissent s'empêcher de haleter à l'unisson, les yeux dans les yeux, jusqu'à jouir parfaitement ensemble. Jamais personne, parmi les rares amants de Miya, n'avait réussi à l'amener à un tel orgasme - et ce n'était pas la première fois que Ryuga l'amenait au-delà du 7ème ciel. Leurs lèvres se retrouvèrent avec passion, qui décrut à mesure que leurs corps se détendaient, devenant des baisers de plus en plus légers, durant lequel ils se murmuraient des mots qu'il y a quelques jours encore, aucun d'eux ne voulait jamais plus entendre.
Ils n'avaient pas bougé le temps que leurs souffles s'apaisent, se dévorant du regard, leurs corps toujours collés l'un un l'autre. Miya avait noué ses pieds dans le bas du dos de Ryuga, tandis qu'elle lui caressait le visage du bout des doigts. D'un coup de reins, elle inversa leur position pour se retrouver sur lui. Elle l'embrassa avec passion et avec un regard et un sourire coquins, elle lui murmura :
- Dites donc, monsieur l'inspecteur... Je croyais que votre travail consistait à lutter contre la drogue et les drogués... Et vous êtes en train de me rendre complètement accroc à vous...
-
Jamais Ryuga n’avait connu une telle osmose avec une femme, et les cris de plaisir de Miya le rendait fier et heureux. La vue de son visage s’étirant et ses yeux s’humidifiant sous la jouissance, était une chose qu’il n’échangerait pour rien au monde. La demi-déesse, d’un coup de rein agile, les fit se retourner, et se retrouva donc sur lui. Ils s’embrassèrent à nouveau, échangeant des regards d’amour et de désir.
- Dites donc, monsieur l'inspecteur... Je croyais que votre travail consistait à lutter contre la drogue et les drogués... Et vous êtes en train de me rendre complètement accroc à vous...
- Hmm… Eh bien si vous êtes une droguée… Je me vois contraint de vous mettre en état d’arrestation. Lui répondit-il d’une voix suave, en rentrant dans son jeu.
Les mains de l’inspecteur parcouraient le dos si soyeux de la chanteuse, laissant par instant ses ongles s’amuser à faire frissonner cette peau si pure. Ses lèvres commencèrent à glisser dans son cou, et ses mains vers ses fesses si admirablement galbées.
- Je… Dépose un baiser sur sa peau. Dois… En dépose un nouveau. Vous fouillez… Finit-il en embrassant sensuellement son cou, pour laisser le bout de sa langue jouer sur sa peau.
Les mains de Ryuga finirent par s’approprier avec possessivité les fesses de Miya, puis il descendit le long de son corps, et vint loger son visage sur sa poitrine si accueillante. Il embrassa avec tendresse ses tétons l’un après l’autre, puis leva les yeux vers elle avec un regard joueur.
- Tout à l’air normal de ce côté-là… Dit en continuant de jouer son rôle.
Le policier continua sa "fouille", en reprenant sa descente, puis il resserra son étreinte sur ses fesses alors que sa bouche arrivait devant l’intimité de Miya. Il y déposa un doux baiser, comme pour la saluer, puis l’embrassa un peu plus sensuellement, pour que sa langue puisse s’y frayer un chemin, et que du bout de celle-ci, il puisse caresser son clitoris. Devant les premiers gémissements de son amante, Ryuga n’opposa que des caresses plus intenses et précises. Voilà une bien drôle de manière de fouiller une personne, mais l’inspecteur espérait qu’elle plaise à sa "prisonnière".
-
Miya avait levé un sourcil, surprise, lorsqu'il parla d'arrestation... Mais ne protesta pas lorsqu'il ponctua le début de sa fouille d'un baiser dans son cou. Ryuga pouvait, d'une simple caresse, d'un simple contact de ses lèvres, réveiller et attiser le désir en elle, quand bien même il venait de la satisfaire. Elle sursauta lorsqu'il se saisit de ses fesses, et il glissa légèrement sous elle pour arriver au niveau de la généreuse poitrine de la demi déesse. Miya ne s'était jamais livré à de tels jeux, et cela s'avérait fort plaisant. Elle observa les lèvres de Ryuga baiser lentement chacun de ses tétons déjà dressés d'envie en se mordant la lèvre, et sourit lorsqu'il lui annonça que tout était normal. Il descendit encore et elle put sentir le souffle chaud tout près de son intimité, et à nouveau sa bouche, sa langue... Miya ne put s'empêcher de gémir de plaisir, et si jusque là elle était à quatre pattes, elle détendit les bras et s'appuya sur ses coudes, se cambrant toujours davantage.
- Vous ne... Hmm... Trouverez rien par là.
D'un bras, elle plaqua sa poitrine pour voir Ryuga occupé entre ses jambes et murmura :
- Je ne suis pas sûre que ce genre de fouille soit tout à fait légale, inspecteur...
-
L’amour animait tous les gestes de Ryuga, et c’est ainsi que sa langue allait et venait avec virtuosité sur le sexe de Miya. Ne laissant aucun répit à son intimité, le policier, la lapait, l’embrassait, la léchait avec passion, avant de revenir jouer sur la perle qui s’y trouvait. La demi-déesse se cambrait sous le plaisir, avec les caresses si cruellement précises de l’inspecteur.
- Vous ne... Hmm... Trouverez rien par là. Dit-elle en plaquant un bras sur sa poitrine pour mieux voir Ryuga. Je ne suis pas sûre que ce genre de fouille soit tout à fait légale, inspecteur...
Il sourit en levant les yeux vers elle, puis se redressa en passant sur le côté pour veiller à laisser Miya comme elle était. Il se retrouva donc face au dos de son amante, dont la croupe si désirable lui était offerte.
- Refus d’obtempérer… Dit-il en se penchant pour déposer des baisers langoureux sur son dos. Vous risquez gros mademoiselle… Ajouta-t-il en posant son membre sur la fesse droite de la chanteuse. Très gros…
Fallait-il précisé que dans sa dernière phrase, il y avait une allusion à la colonne de chaire brulante qui venait de se plaquer contre la fesse de Miya ? Il lui sourit avec amour, en venant saisir ses hanches, et d’un mouvement agile de bassin, il commença à caresser l’intimité de son amante avec sa verge.
- Je t’aime tant Miya… Dit-il pour mettre fin à leur jeu et ne laisser place qu’à leur amour.
Ryuga, cette fois-ci, ne mit pas longtemps à pénétrer entièrement dans le sexe de Miya, qui de part leur précédent ébat et les récentes caresses de sa langue, ne semblait que demander son membre. Il inculquait un mouvement de bassin rapide et puissant, tout en faisant faire l’inverse à celui de la chanteuse, ses doigts se resserrant sur sa peau laiteuse à chacune de ses venues. Son membre ressortait presque entièrement, avant de revenir réchauffer toute l’antre charnel de Miya, dans une cadence frénétique, qui à cet instant ne semblait pas avoir de limite.
-
Elle avait tourné la tête pour le regarder, alors qu'il se plaçait derrière elle. Miya n'arrivait pas à se défaire de ce grand sourire, même en mordant dans sa lèvre inférieure. Les baisers qu'il déposa sur son dos à la cambrure vertigineuse lui donnèrent des frissons et elle sursauta en sentant déjà, contre sa fesse, à quel point son amant avait déjà retrouvé force et vigueur. Elle avait voulu répondre "vantard" mais le sexe de son amant qui se fraya un chemin entre les lèvres de son intimité l'en dissuada. Et il semblait de toute façon vouloir arrêter de jouer. Miya le regarda droit dans les yeux d'un air mutin :
- J'ai hâte de voir comme tu m'aimes...
Ce fut son corps tout entier qui poussa le gémissement qui franchit ses lèvres lorsqu'ils s'unirent à nouveau avec une facilité déconcertante. Ryuga voulait qu'elle ne puisse plus se passer de lui ? C'était chose faite, sans doute depuis plusieurs jours, mais elle ne pouvait plus - ou ne voulait-elle plus ? - se passer physiquement du policier. Si pour leurs retrouvailles, elle avait réussi à exprimer son contentement par des cris étouffés, les puissants mouvements de bassin de Ryuga la firent crier de plaisir. Elle ne voulait même pas se demander d'où il trouvait la force et l'endurance de lui faire l'amour si divinement. Miya voulait seulement profiter de l'instant présent, et il était extraordinaire - et parti pour durer... Ses longs doigts fins agrippèrent les draps et elle y enfouit son visage.
- Encore ! réussit-elle à articuler entre deux cris.
-
- Encore !
Que c’était bon et excitant d’entendre ça, Miya en redemandait, et Ryuga ne se privait pas pour redoubler d’efforts, comme si les encouragements de son amante était l’essence qui faisait fonctionner ses mouvements. Il pressa les paumes de ses mains sur sa peau légèrement humide, et les fit glisser lentement, passant sur ses hanches pour venir les joindre sur son ventre.
- MHM ! Voilà ! Mon amour ! Souffla-t-il entre deux gémissements emprunts de plaisir.
Ryuga remonta ses mains le long du corps de Miya, le redressant légèrement, pour venir s’emparer de sa poitrine. Ses doigts se refermèrent sur ses globes de chaires, et les gratifiaient d’un massage dont lui seul avait le secret. Leur union était parfaite, le policier semblait trouver directement les endroits les plus sensibles du corps de la demi-déesse, comme si son cœur le lui dictait. L’inspecteur pinçait légèrement les tétons rigides de désir de son amante, à chaque fois que la totalité de son sexe pressait contre les parois du sien. Son souffle était haletant, et de plus en plus entrecoupé de longs gémissements. Et enfin, dans de derniers mouvements moins rapides, mais plus puissants, son corps se crispa de jouissance, ses doigts resserrant leur étreinte sur ses seins, et son membre réchauffa l’intimité de Miya par de longs jets de sperme. Après quelques spasmes libérateurs, le râle de plaisir qu’il avait entamé en jouissant prit fin, et il se reposa délicatement contre le dos de la demi-déesse.
- C’est divin… Murmura-t-il en faisant référence à la nature de Miya. Je t’aime…
Ryuga retira ses mains de la poitrine de la chanteuse, pour laisser le bout de ses doigts glisser le long de ses bras avec légèreté. Il joignit les mains à celles de Miya, et vint pincer entre ses lèvres le lobe de son oreille gauche, puis les déposa sur sa nuque et aspira doucement sa peau entre, avant de l’embrasser langoureusement.
-
Le corps de Miya n'était que plaisir, et répondait à chacun des mouvements de Ryuga. Et non content d'être un amant extraordinaire à l'écoute de son corps, il fallait qu'il en fasse toujours plus. Les mains de son compagnon la firent se relever légèrement et prirent possession de sa poitrine. Elle se plut à imaginer, quelques secondes, que son corps avait été façonné pour Ryuga, tant tous ses gestes étaient parfaitement coordonnés aux envies de la demi déesse... Et qu'en plus, lui aussi y prenait un plaisir fou...
Assez incroyablement, Miya jouit quelques secondes seulement avant Ryuga, et apprécia de sentir son amant s'allonger sur son dos. Divin ? Et tellement plus !
- Je t'aime tellement... Et ne te sous-estime donc pas autant : c'était mieux que divin.
Ils ne prirent même pas la peine de reprendre leur souffle ; Ryuga embrassa sa compagne, et elle lui rendait chacun de ses baisers avec passion. Miya se tourna sur le dos, sans quitter les lèvres de l'être aimé, pour mieux l'embrasser, et passa les bras autour de son cou. Ce n'est qu'au bout de longues minutes qu'elle prit l'initiative de séparer leurs bouches, qui ne demandaient pourtant qu'à continuer ces tendres baisers. La demi déesse sourit, toujours un peu essoufflée :
- Je ne sais pas pour toi, mais après tout ça, j'aurai bien besoin d'une douche... ou d'un bain...
Elle planta son regard d'azur dans les yeux noirs de Ryuga, et rit :
- Et juste une douche ! Si tu continues à me faire l'amour comme ça, je vais vraiment ne plus pouvoir me passer physiquement de toi, mon amour...
Elle le força à se redresser à coup de baisers, et descendit du lit. Avec la grâce féline qui la caractérisait, elle se dirigea vers la salle de bain et fit couler de l'eau dans la baignoire. Elle revint dans l'encadrement de la porte, à laquelle elle s'appuya dans une pose sexy. Ses cheveux ébouriffés donnaient l'impression d'être une crinière.
- Alors ? Tu viens avec moi ou tu ne penses pas pouvoir résister ?
Et elle espérait bien qu'il arriverait à se tenir... Au moins jusqu'à la fin de leur bain. Miya fit demi-tour, et disparut en roulant des hanches...
-
- Je t'aime tellement... Et ne te sous-estime donc pas autant : c'était mieux que divin.
A ces mots, si doux à l’oreille de Ryuga, Miya se retourna pour mieux l’embrasser, il était si heureux d’avoir pu combler la femme qu’il aimait. Leurs regards plongés l’un dans l’autre, ils profitaient de ce doux moments de flottement post-jouissance, pour tout simplement vivre leur amour.
- Je ne sais pas pour toi, mais après tout ça, j'aurai bien besoin d'une douche... ou d'un bain... Et juste une douche ! Si tu continues à me faire l'amour comme ça, je vais vraiment ne plus pouvoir me passer physiquement de toi, mon amour...
- Je pense que c’est une bonne idée, après ça, on a bien mérité une pause. Lui répondit-il avec un sourire emplit d’amour.
Si Ryuga n’avait pas fait l’amour deux fois de suite à Miya, nul doute qu’il n’aurait pas pu apprécier un bon bain avec elle sans s’emparer et de ses divines formes et de lui faire intensément l’amour. Mais après tant d’efforts, il avait vraiment envie de se poser tranquillement avec elle, et un bain fut l’occasion idéale.
La demi-déesse descendit gracieusement du lit, sous le regard du policier qui laissa trainer ses mains le long de son corps au passage, puis elle se dirigea vers la salle de bain, et il pu entendre l’eau commencer à couler. Un peu après, la chanteuse réapparue dans l’encadrement de la porte, toujours nue et des plus désirables avec la pose aguichante qu’elle prit.
- Alors ? Tu viens avec moi ou tu ne penses pas pouvoir résister ?
Ryuga ne répondit qu’avec un sourire, en fixant les magnifiques fesses de Miya, qui se dévoilaient à lui, alors qu’elles étaient légèrement rougies de leur dernier ébat. Il se leva, et vint la rejoindre pour venir l’enlacer doucement, en attendant que l’eau de la baignoire atteigne un seuil acceptable. Une fois cela atteint, il y entra en premier pour pouvoir s’asseoir dans le fond, et invita sa demi-déesse à s’assoir devant lui. Une fois cela fait, ses bras vinrent entourer sa taille, pour mieux plaquer le dos de Miya contre son torse, et la faire s’allonger contre lui.
Dis-moi Miya… Est-ce que tu penses qu’un soir on tiendra assez longtemps pour que tu puisses venir à mon appartement ? Lui demanda-t-il en finissant par rire.
L’eau chaude qui apaise sa peau, la femme qu’il aime dans ses bras, et toute une nuit devant eux… Que demander de plus ?
-
Miya avait rapidement attaché ses cheveux avant d'entrer dans l'eau. Elle s'assit et s'appuya tout contre Ryuga, et soupira de bonheur. La demi déesse posa sa tête sur l'épaule de son amant, et colla son front à sa nuque. Elle sourit à sa question et murmura :
- Avec une ceinture de chasteté, ça devrait être faisable...
Elle ferma les yeux, totalement détendue. Ses doigts caressaient lentement les bras de Ryuga, avec un sourire qui flottait toujours sur ses lèvres. Elle dormait à moitié lorsqu'elle proposa :
- On pourrait y aller maintenant, si tu veux... Tant que je suis avec toi, dans tes bras, peu m'importe où on est, où on va...
Miya rouvrit les yeux pour ne pas sombrer dans le sommeil, et se colla davantage contre son amant, soupira un nouveau "je t'aime tant..." ponctué d'un baiser dans le cou de Ryuga... Sa voix tremblait légèrement, et elle s'était retenue d'ajouter "... que je n'imagine plus l'éternité sans toi". Elle ne voulait pas le perdre à cause de ce genre de paroles qui sous-entendaient un certain engagement. Et puis, il fallait qu'elle garde les pieds sur terre : ce n'était que leur deuxième soir en tant que couple... Passée l'ivresse de la nouveauté, l'aimerait-elle toujours autant ? Miya se donna deux semaines pour voir l'évolution de ses sentiments. Elle passa un bras derrière la nuque de Ryuga, et se cambra pour le voir à l'envers, et sourit : en attendant, elle savait qu'elle était désespérément amoureuse, et qu'elle était prête à se donner corps et âme à cet homme. D'un coup de rein, elle se retourna sur le ventre, se pendit au cou de son compagnon, et son sourire s'agrandit.
- Je t'aime tellement...
Et elle ponctua ces paroles d'un baiser tendre, du bout des lèvres. Sa langue caressa la bouche de son amant pour se frayer un chemin et retrouver sa jumelle...
-
- Je suis trop bien ici pour partir…
Que Ryuga se sentait bien avec elle… Serein… Amoureux… Le bout de ses doigts glissait sur les cuisses de Miya, alors qu’elle se retourna pour l’embrasser. La poitrine de la demi-déesse épousait à merveille son torse musclé, et il en profita pour porter ses mains dans son dos et le parcourir lentement. Il mit fin au baiser qu’elle avait entamé en mordillant légèrement sa lèvre inférieur, avec un regard joueur. Puis il décida de profiter de ce moment intime pour en savoir plus sur la nature de son amante, il ne s’était avoué leurs sentiments qu’il y a seulement quelques jours, et avait maintenant découvert totalement le corps de Miya, mais il était loin de tout savoir sur sa nature. Il était sûr de ses sentiments pour elle, et que quoi qu’elle soit, ça ne changera rien, mais il devait avouer qu’il était assez curieux de connaître les facultés que lui confère son immortalité. Le policier savait déjà qu’elle reconstituait son hymen, mais il se posait d’autres questions, un peu bête certes, mais qui avait le don d’attiser sa curiosité. Peut-elle se noyer ? Si on lui coupe un membre il repousse ? Le plus puissant des poisons peut-il couler dans ses veines sans aucun risque ? Et d’autres encore, mais il se contenta d’une pour ce soir là. Ryuga comptait bien rester avec Miya aussi longtemps que la vie lui permettrait, c’est pourquoi il voulait prendre le temps de découvrir peu à peu les caractéristiques de cette divinité.
- Tu peux respirer sous l’eau ?... Demanda-t-il en remontant un instant ses mains, ce qui ramena une petite vague d’eau chaude sur les épaules de la chanteuse.
Lui qui avait tout le temps veillé sur les autres, était tombé amoureux d’une des seules personnes pour qui cela ne servait à rien. Il redescendit ses mains le long de sa colonne vertébrale pour les laisser jouer avec les douces fesses de Miya, allant et venant aléatoirement entre ses cuisses et le bas de son dos. Le regard profondément noir de Ryuga, était animé d’une brillance qui trahissait son amour et son désir pour elle. Il se doutait qu’un jour le problème de l’immortalité de Miya ferai son apparition dans leur discussion, d’ici quelques années il passerait la trentaine, alors qu’elle n’aura aucunement changé physiquement. Mais pour l’instant il ne voulait pas brusquer les choses, il tenait trop à sa relation avec elle pour ça.
-
Si Miya avait été un félin, elle aurait sans aucun doute ronronné sous les caresses légères de son amant. Nul besoin d'un massage, elle était complètement détendue contre lui. Sa question fit sursauter la demi-déesse. Elle savait bien qu'il fallait, à un moment, aborder le sujet. Mais là, dans le bain ? A son air sérieux, malgré une pointe d'envie dans son regard amoureux, ses propos n'avaient aucun sous entendu coquin... Elle esquissa un sourire, légèrement forcé :
- Tu sais, être l'incarnation de l'immortalité d'un dieu disparu ne me donne pas de super pouvoirs, Ryuga...
Miya déposa un rapide baiser sur ses lèvres et se retourna pour se caler à nouveau confortablement contre son torse. Le problème de la religion était posé, et comme il n'avait pas l'air de régir, elle reprit.
- Non, je ne peux pas respirer sous l'eau. Je n'ai techniquement même pas besoin de respirer. Mais si j'ai bien compris ta question... Non, je ne peux pas mourir noyée.
Ses lèvres frémirent, et elle avait voulu ajouter "tu y vois des implications intéressantes ?", mais ça aurait dégénéré, et cette conversation qu'elle redoutait tant aurait été repoussée à plus tard. Quitte à ce qu'elle soit sur le tapis, autant s'en débarrasser...
- Les gitans m'ont assez torturée dans mon enfance pour savoir de quelles façons je ne peux pas mourir. Je n'ai qu'une faiblesse, et qu'une seule façon de mourir possible. J'ai l'impression que j'ai su ce que c'était, mais je n'arrive pas à m'en souvenir...
Miya ne voulait pas aborder certains sujets de sa vie ; son enfance, et surtout, ces quatre années d'horreur au clan ; la mort de Jhun ; et la façon dont elle l'avait vengé, devenant un des monstres que Ryuga traquait. Pourtant, elle avait confié le secret de son immortalité à cet homme... Et s'il lui demandait, elle était prête à lui raconter ce qu'il voulait savoir. Elle était prête à se battre pour qu'il reste s'il le fallait. Miya inspira un grand coup ; ce n'est pas parce qu'elle n'avait pas besoin de respirer qu'elle ne le faisait pas... La demi déesse se tourna à nouveau sur le ventre et plongea son regard dans les yeux de son amant, un léger sourire étirant ses lèvres.
- Si tu as quelque chose à me demander... Je te répondrai. Sans détour. Et avec sincérité. Parce que je t'aime comme ça...
Ses doigts tracèrent les lignes de son visage, et son index passa sur les lèvres de Ryuga.
- Autant qu'on en finisse avec cette conversation une bonne fois pour toute, tu ne crois pas ?
-
(100 ème message du topic :) )
Ryuga écouta attentivement Miya, l’enserrant de ses bras, puis il déposait par moments de doux baisers dans sa nuque. Il sourit quand il l’entendit répondre qu’elle n’avait pas de super pouvoirs, c’est vrai que la question qu’il lui avait posé, le laissait sous-entendre. Il s’apprêtait à lui dire que le fait de ne pas avoir besoin de respirer sous l’eau, pouvait être bien « pratique » dans la situation où ils se trouvaient, et pouvait donner lieu à bien des choses intéressantes pour l’inspecteur. Mais peu après la demi-déesse évoqua une période de son passé, avec les gitans, qui laissait sous entendre à Ryuga qu’elle y avait subit les pires atrocités. Alors il resserra son étreinte sur elle, et la laissa poursuivre.
La demi-déesse était donc tout simplement invulnérable, sauf à une seule chose, mais elle ne savait pas laquelle. Le policier avait donc quand même du souci à se faire pour la vie de son amante…
- Si tu as quelque chose à me demander... Je te répondrai. Sans détour. Et avec sincérité. Parce que je t'aime comme ça...
L’inspecteur était touché par les mots de Miya, alors que les doigts de celle-ci effleuraient son visage, puis ses lèvres. Ses yeux étaient brillants d’amour, il comprit qu’elle voulait en finir rapidement avec le mystère qui tournait autour d’elle, pour qu’il n’y ait plus de zones d’ombres dans leur relation.
- Autant qu'on en finisse avec cette conversation une bonne fois pour toute, tu ne crois pas ?
- Oui. Lui répondit-il en souriant, pour lui montrer qu’il n’avait pas peur de ce qu’elle était. Je comprends mieux, comment agit ton immortalité… Tu es un être si exceptionnel, et pourtant, tu as physiquement tout d’une humaine, et je suis bien placé pour le savoir. Ajouta-t-il en riant à ses mots.
Ryuga ne pouvait pas deviner l’œil doré que dissimulait son amante derrière une lentille de couleur, elle avait pris soin de le cacher, redoutant sa réaction. Le policier pensait donc qu’elle avait un corps d’humaine tout ce qu’il y a de plus banale, si on n’enlève sa beauté divine. De toute manière, qu’elle lui avoue avoir des cornes, une queue, ou tout autre chose, il l’aimait et rien ne pouvait y changer.
Il remonta ses mains le long du corps de Miya, pour venir soupeser avec délicatesse ses seins, puis plongeant ses lèvres dans sa nuque, pour la couvrir de doux baisers. Il entreprit des caresses plus développées sur la poitrine de sa partenaire, ce qui ne manqua pas d’effet sur son membre, qui en prenant peu à peu de la vigeur, se plaquait contre le dos de la demi-déesse. Cela s’annonçait très « dur », dans tous les sens du terme, pour Ryuga de tenir jusqu’à la fin de ce bain.
-
Miya n'avait jamais réellement réfléchi à ce qu'elle était. Toute petite, on lui avait juste dit qu'elle était "l'immortalité du Dieu Mage Harumiya". Sans le savoir, Ryuga venait de soulever quelques questions qu'elle ne s'était jamais posées. Était-elle réellement exceptionnelle ? Était-elle humaine ? Cela ne l'empêcha pourtant pas de sourire à la dernière remarque de son amant... Ses questions, elle garda pour une réflexion ultérieure lorsqu'elle sentit les deux mains tant aimées caresser ses seins... Elle soupira et ferma les yeux, offrit sa nuque où perlaient quelques gouttes d'eau aux lèvres de Ryuga, qui y déposèrent des baisers plus doux les uns que les autres. Elle eut un gémissement, plus de dépit que de plaisir, lorsqu'elle posa ses mains sur celles de son amant ; Miya fronça les sourcils, se redressa légèrement pour regarder son amant dans les yeux avec un moue adorable :
- Hey ! On avait dit un bain, et c'est tout.
Elle se retourna une fois de plus, son ventre contre le torse de Ryuga, les bras à nouveau lovés autour de son cou.
- Et je te l'ai déjà dit. Mes parents étaient humains. Mon frère jumeau aussi... Je ne suis qu'un malheureuse humaine qui est née au mauvais moment et qui se retrouve être porteuse de l'immortalité d'un dieu que j'espère éteint à tout jamais.
Car l'air de rien, il y avait toujours cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Si elle devait se retrouver face à l'autre moitié d'Harumiya, elle signerait son arrêt de mort... Mais de toute façon, elle le tuerait, ce n'était qu'un simple mortel, après tout... C'était une décision qu'elle avait prise de puis très longtemps. Elle approcha son visage, et arrêta ses lèvres à quelques millimètres à peine de celles de son compagnon pour murmurer :
- Et tu n'as pas besoin de dire que je suis exceptionnelle pour me dire que je suis belle... (premier baiser, à peine effleuré) rien... (second) que... (troisième) pour... (quatrième) toi...
La demi déesse prit délicatement possession de la bouche de Ryuga... Elle le laissa achever leur étreinte en mordillant sa lèvre, délicatement, comme il le faisait si bien, et comme elle aimait tant... Et rit.
- C'est toi qui est incroyable ! On était censé parler sérieusement... Et il suffit que je te laisse m'embrasser pour avoir encore envie de toi... Tu es dangereux, mon amour... Et c'est pour ça que je t'aime tant...
Miya se leva avec grâce, l'eau perla le long de ses courbes parfaites, et elle enjamba le bord de la baignoire pour sortir. Après un regard mutin par-dessus son épaule, et avoir détaché ses cheveux, elle sortit de la salle de bain, nue et trempée, et d'un doigt, invita Ryuga à la suivre.
-
Les caresses précises de Ryuga semblaient avoir attisé l’envie de Miya, elle se retourna une nouvelle fois contre lui, laissant au torse du policier le plaisir de retrouver sa généreuse poitrine. Elle prit un air faussement agacée qui était si excitant, et vint déposer de doux baisers sur ses lèvres. L’inspecteur y mit fin en mordillant sa lèvre inférieur avec sensualité, comme il en avait maintenant prit la si délicieuse habitude.
- C'est toi qui est incroyable ! On était censé parler sérieusement... Et il suffit que je te laisse m'embrasser pour avoir encore envie de toi... Tu es dangereux, mon amour... Et c'est pour ça que je t'aime tant...
Ryuga sourit aux mots de son amante, qui se redressa, laissant les yeux du policier contempler son corps si désirable, dont de multiples gouttes d’eau dévalaient les formes si parfaites. Elle sortit de la baignoire en lançant un regard mutin vers lui, et l’invita à la rejoindre d’un mouvement de doigt. L’inspecteur resta un instant pour regarder les fesses de Miya osciller avec grâce, alors qu’elle marchait hors de la salle de bain. Il se redressa à son tour, puis après être sortit du bain, il mit une large serviette blanche sur ses épaules, et s’empressa de rejoindre sa belle.
Ryuga ne mit pas longtemps à la rattraper, il l’encercla de ses bras, les enveloppant dans la douce et chaude serviette. Puis il plaqua son torse contre son dos, et son membre brulant d’envie vint se loger contre ses fesses.
- Que dirais-tu d’aller se promener un peu au centre commercial après… ?
Il se souvenait d’une séance d’essayage plus qu’intéressante dont lui avait parlé Miya, et il avait envie de vivre beaucoup de choses avec elle, autre que dans son appartement, bien qu’il devait avouer qu’il n’avait pas vraiment envie de le quitter dans ces conditions. Ryuga commençait à déposer des baisers langoureux, de l’épaule, jusqu’la nuque de la demi-déesse, puis il remonta d’un souffle chaud contre son cou, et vint mordiller le lobe de son oreille.
- Je t’aime Miya… Lui murmura-t-il d’une voix suave et emplie de désir.
-
Miya ne s'était pas sentie aussi heureuse depuis longtemps. Les bras musclés de Ryuga vinrent tendrement l'enlacer, et elle se retrouva tout contre lui, et son sourire coquin s'agrandit pour exprimer son bonheur...
- Aller nous promener après... quoi ? demanda-t-elle innocemment.
Elle doutait fortement que le centre commercial reste ouvert la nuit... Mais elle avait bien l'intention de faire du shopping avec lui très prochainement... Au moins pour la lingerie qu'elle lui avait promise... et pourquoi pas d'autres vêtements ? Miya voulait lui plaire à lui plus qu'à qui que ce soit d'autre. La demi déesse ne pouvait rien faire pour empêcher les autres hommes de l'admirer. Mais elle pouvait au moins faire l'effort de mettre ce que Ryuga préférait. Leur jeu de séduction avait commencé il y a plus d'un mois, et déjà depuis quelques jours, la jeune femme se pliait en quatre pour essayer de faire craquer le policier, entre les bijoux qui n'étaient que prétexte pour qu'il les suive des doigts, et le parfum qui avait le chic d'amener le visage de Ryuga dans son cou...
Toujours est-il que si elle avait feint ne pas avoir compris le programme de la soirée, les baisers de Ryuga sur sa nuque attisèrent son désir pour lui. Sa voix trembla lorsqu'elle murmura à son tour un "je t'aime" des plus passionnés. Miya l'éternelle, plus que jamais, était désespérément amoureuse, malgré les souvenirs douloureux qu'un début de conversation sérieuse avait remués. Sans se retourner, elle étira les bras pour les passer derrière le cou de son amant, lui livrant à nouveau sa poitrine, et elle murmura :
- J'ai envie de t'appartenir corps et âme...
Elle retint à temps un "pour toujours"...
-
- J'ai envie de t'appartenir corps et âme...
Que répondre à une si belle déclaration… Ryuga ne préféra rien dire, de toute manière aucun mots qui lui venaient à l’esprit n’étaient assez fort pour caractériser ce qu’il éprouvait pour Miya. Cette dernière s’était retournée contre lui, et avait passé ses bras autour de son cou. Il en profita pour joindre ses lèvres aux siennes et les embarquer dans des baisers passionnés, laissant sa langue venir chercher celle de la demi-déesse par instants. Le policier sentait déjà les tétons de son amante se raidir de désir contre sa peau, et il ne tarda pas à venir empoigner cette si délicieuse poitrine sur laquelle ils trônaient. Il s’amusait à desserrer puis resserrer l’étreinte de ses mains sur ses seins, tout en laissant jouer ses pouces sur ses tétons pour augmenter leur rigidité.
- Corps et âme tu dis ? Murmura-t-il en souriant aux premiers gémissements de Miya.
Ryuga laissa descendre ses mains le long de sa peau, puis vint agripper les cuisses de la demi-déesse, et d’un mouvement puissant, il la souleva contre lui. Sa tête arriva au niveau de sa poitrine, et il en profita pour dessiner de lentes arabesques sur sa peau soyeuse avec le bout de sa langue. Le policier l’entraina contre le lit, et glissa ses lèvres le long de son corps par de petits baisers. Il aspirait par moment sa peau avec tendresse, puis il effleura de sa langue son nombril avant de l’embrasser et de reprendre sa descente. La main droite de Ryuga vint s’emparer de son sein gauche, puis sa bouche arriva au niveau de son intimité, laissant, tout d'abord, son souffle chaud entre en contact avec son sexe. Il ne mit pas longtemps à aller chercher du bout de la langue la perle de plaisir qui s’y trouvait, alors que les doigts de sa main gauche commençait déjà à effleurer le reste de son sexe.
L’une des principales qualités de Ryuga, était qu'il savait être à l’écoute, et agir en fonction. Cela lui permettait d’être compétant dans son travail… Mais aussi… Au lit. En effet, il pouvait encore compter sur ses doigts le nombre de fois qu’il avait fait l’amour avec Miya, mais dès leur premier soir, il avait été à l’écoute de chaque réaction à ses caresses. Chaque femme réagit différemment, ainsi il eut vite mémorisé les endroits les plus sensibles de l’anatomie de la chanteuse, et il savait à quelle vitesse les mouvements de sa langue devaient aller, dans quel sens, et à quelle intensité. De même pour ses doigts, qui commençaient à aller et venir au bon moment pour qu’elle ressente d’avantage de plaisir. Il les pressait contre une paroi de son intimité, pour les amener toucher le point G de la chanteuse, qu’il pensait avoir découvert à cet endroit, et les gémissements de plaisirs qu’il arracha à Miya confirmèrent cette hypothèse.
Ce qu’il aimait l’entendre gémir de plaisir, la sentir se laisser aller complètement à ses caresses… Tout simplement s’abandonner à lui… Corps et âme.
-
- Oui, j'ai bien dis corps et âme" gémit-elle tandis qu'il lui massait la poitrine.
Et il le faisait divinement bien. Miya était toujours surprise de le voir si agile pour l'amener à un tel niveau de plaisir. Était-ce du à sa grande expérience, ou à l'amour qu'il éprouvait pour elle ? Elle se laissa porter, se redressant suffisamment pour amener sa poitrine au niveau du visage de Ryuga, avant qu'il ne la dépose sur le lit. Avec délectation, elle sentit les lèvres descendre le long de son corps, sa bouche arriver déjà entre ses jambes. Dieu, il avait un véritable don : elle frissonnait déjà de plaisir et gémissait au rythme de ses doigts en elle et du massage de son sein.
L'expression "s'abandonner corps et âme" ne pouvait pas être plus merveilleusement illustrée. Miya aurait aimé lutter, obliger son amant à arrêter, s'occuper maladroitement de lui... Elle en était tout bonnement incapable. Tout ce que savait la demi déesse, c'est qu'elle ne voulait plus qu'il s'arrête.
-
Les minutes défilèrent, et l’espacement entre les gémissements de Miya étaient de plus en plus court. Ryuga s’appliquait à mettre tout en œuvre pour lui offrir le plus de plaisir, le bout de sa langue dansait avec le clitoris de son amante, alors que ses doigts continuaient leurs allers et venues rythmées. Il la sentit se crisper d’avantage, et avoir plus de mal à retenir ses cris, signe d’une jouissance imminente. Il redressa le haut de son corps à ce moment là, voulant offrir la chaleur de son membre à la femme qu’il aimait. Il sourit en la voyant gémir de mécontentement, mais l’air de la chanteuse changea du tout au tout, quand l’extrémité de son membre se posa contre l’entrée de son intimité, et commença à s’y frayer un passage avec puissance.
- C’est… incroyable… Je ne m’en lasserai jamais… Dit-il d’une voix entrecoupée de souffles, alors que son sexe entrait maintenant en totalité dans le sien.
Ryuga agrippa les cuisses de Miya pour soulever un peu ses jambes, les faisant s’écarter d’avantage, lui permettant d’inculquer un mouvement de bassin puissant et rythmé. Il laissait à peine le temps à son sexe de se faire au passage du sien, qu’il retournait déjà presser ses parois avec fougue. Le policier se cambra pour permettre à ses lèvres de rejoindre celles de la demi-déesse, et l’embrassa avec passion, venant chercher sa langue, alors que leurs baisers étaient coupés par de longs gémissements de part et d’autres. Puis il se redressa à nouveau pour mettre toute sa force et son amour dans ses mouvements, plaquant fermement le bassin de Miya contre le lit à chacune des venues puissantes de son membre.
- Miya ! Je t’aime ! Souffla-t-il alors que ses muscles se crispèrent peu à peu sous le plaisir si intense.
Après plusieurs minutes, les doigts de Ryuga se resserrèrent sur la peau soyeuse de la chanteuse, alors que dans un dernier mouvement de bassin et un râle de plaisir, il garda sa verge profondément dans son intimité pour la laisser libérer sa semence. Cette dernière réchauffa toute l’antre charnel de Miya, alors que le corps de l’inspecteur, qui s’était cambré sous la jouissance, commençait à se décontracter peu à peu, se posant contre le sien. Il soufflait doucement contre son oreille, en déposant par moments, de délicats baisers contre sa nuque. Le policier couvrait son amante de tendres bisous et de douces caresses, contrastant avec le rythme endiablé de leur récent ébat. Il redressa un instant la tête pour embrasser sa partenaire, puis d’un mouvement agile, il se tourna sur le dos, en l’entrainant avec lui pour qu’elle se retrouve sur son corps.
- Je t’aime… Ne se lassait-il pas de lui dire en la regardant dans les yeux.
Ryuga remit la couverture sur eux, en enlaçant Miya d’une étreinte chaude et protectrice, formant un parfait nid douillet pour sa belle. La nuit avait été une nouvelle fois très intense, et si extraordinaire... Il aimait éperdument Miya, et semblait, nuit après nuit, être encore plus fou de cette demi-déesse.
-
Miya crut devenir dingue lorsque Ryuga enleva ses doigts et remonta pour revenir sur elle... Déception de courte durée... Elle non plus n'était pas prête de se lasser de son amant si extraordinaire. Il lui faisait l'amour avec une telle fougue, une telle force, et Dieu, c'était si bon ! La demi déesse en vint presque à jalouser ses précédentes amantes, s'il les avait toutes ainsi fait jouir... Car quelle femme peut se vanter d'avoir eu autant d'orgasmes en si peu de temps ? Elle sont plus rares qu'on pourrait le croire. Et une fois de plus, criant de concert, ils jouirent au même moment, et Miya accueillit avec délectation son amant contre elle, ses tendres lèvres revenant prendre possession des siennes, dans une valse de baisers passionnés, empreints de l'amour qu'ils se portaient.
Lorsque Ryuga se tourna sur le dos, c'est tout naturellement qu'elle resta sur lui, et elle répondit en murmurant un "je t'aime" amoureux. Miya laissa sa tête tomber dans le creux du cou de son amant, tandis qu'il les recouvrait tous deux d'une couette chaude. Elle déposa quelques baisers légers dans son cou, ponctués à chaque fois d'un "je t'aime" prononcé du bout des lèvres. La demi déesse se redressa pour le regarder dans les yeux, et elle sourit :
- Je crois que je ne me lasserai jamais de te le dire, à quel point je t'aime.
La jeune femme déposa un baiser sur ses lèvres, unique et chaud, avant de se caler confortablement tout contre lui... Et de finir par s'endormir.
Il leur fallut attendre plus d'une semaine pour que leurs horaires s'accordent et qu'ils aient tous les deux une journée de repos - enfin ! et ils se retrouvèrent, comme convenu, au centre commercial (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=2665.0).