Observateur : Cible, secteur B4, voiture noire, en déplacement vers la sortie est, 3750 mètres en approche.
Le tireur était couché sur le haut d'une colline, son champ de vision était clair, les arbres formant une couverture. Combiné à cela, le tireur portait une tenue de camouflage, le rendant tout à fait invisible aux yeux de sa cible et d'un possible sniper adverse. Le temps était nuage, le vent faible et venant de face, permettant un tire assez précis, sans avoir à corriger la trajectoire. Le tout maintenant était d'attendre que la cible se rapproche pour être à une portée suffisante pour caler un tir. La cible était une créature de Terra, cette dernière, par arrogance ou idiotie, avait osé s'en prendre à un militaire et s'en vanter. Les services de renseignements eurent tôt fait de croire qu'elle faisait partie d'un groupe terroriste se nommant Nexus. Le plan de l'opération était simple, le sniper devait tirer sur le véhicule pour l'immobiliser et abattre de possible garde, devant appuyer un groupe d'intervention qui allait libérer leur camarade. La police dans tout ça ? Elle n'était même pas capable de capturer un voleur alors une personne ayant les couilles d'attaquer un militaire. Elle n'avait pas à intervenir dans cette affaire qui était militaire, le groupe d'intervention ayant un formulaire en ordre leur donnant les pleins pouvoirs sur la zone d'intervention. Quant à la créature en question, le sniper avait l'autorisation de tirer si elle faisait un geste agressif ou tentait de fuir, le message passerait bien que chez les militaires ont déconne zéro.
Observateur : Cible à 1400 mètre, vent 6 5. Autorisation de tirer
Le sniper verrouille la cible, détendant totalement son corps, ajustant son tir. Il vint à vider doucement ses poumons à moitié avant de couper sa respiration, laissant le doigt ramener doucement sur la détente, jusqu'à ce que la poudre vienne à exploser et envoyer le projectile hors du canon. Le sniper réajusta son tire pour observer s'il s'agissait d'un tir réussi ou non. La voiture était arrêtée, avec une fumée blanche sortant du capot.
Cible atteinte. L'observateur prit sa radio, changeant la fréquence.
Observateur : Hiboux à Loups, la cible est stoppée, demande début de l'opération, à vous.
Un bruit se fit entendre avant qu'une voix.
Loups à Hibou, nous débutons, confirmation du soutient sur la cible B.Le sniper vint à viser la cible B, il s'agissait tout simplement d'un garde du corps qui était sorti du véhicule et menaçait le groupe d'intervention avec son arme. Ni une ni deux, il ajusta son nouveau tir avant de renouveler la pression de la détente, faisant rugir son instrument de mort. La cible vint à se coucher au sol, avec un joli trou dans le crâne. Le sniper vint à observer le véhicule, attendant de voir un autre homme armé y surgir, mais rien ne se passait et c'est ce qui vint à inquiéter le sniper. En tant normal les personnes paniquaient ou encore sortaient du véhicule pour essayer de comprendre, mais là rien. C'était comme si la personne restait volontairement à l'intérieur. L'observateur fut d'un coup perturbé.
Observateur : Le groupe subit une attaque.
Le sniper vint à bouger sa ligne de vue et constatait que sur les dix personnes, cinq étaient déjà au sol, ne donnant aucun signe de vie. La supposition la plus cohérente dans ce genre de situation était qu'il s'agissait d'un ou plusieurs snipers, mais aucun coup de feu n'avait atteint ses oreilles. L'observateur ne semblait plus en état de pouvoir efficacement travailler en signalant chaque membre qui tombaient, les chasseurs étaient chassés, cela ne faisait aucun doute. Le sniper ne pouvait soutenir la retraite du groupe, ne connaissant pas l'emplacement du sniper, il n'y avait aucun signe d'impact de balle au sol, pourtant les corps semblaient touchés par des projectiles perforant la boite crânienne. La mission était avortée, aussi était-il à présent essentiel de se replier sans être sous le feu ennemi. Le changement de position se fit rapidement, jusqu'à ce que l'observateur soit à terre, le sniper vint à se coucher au sol, constatant que son compagnon était mort d'une blessure à la tête. La tension était palpable et le sniper ne pouvait à présent plus bouger inutilement, sachant qu'en ce moment même le sniper adverse devait attendre le moindre mouvement d'herbe pour l'arroser.
Il prit donc le choix de ramper au sol, faisant attention à l'endroit où il glissait son corps, devant éviter les branchages qui casseraient ou encore les fougères qui auraient le malheur de signaler sa position. Le sniper se demandait s'il était proche, car il n'y avait eut aucun bruit et un silencieux était impossible au vue de la distance de tir supposée. Il continua de ramper, jusqu'à ce que son corps ne vienne à basculer en avant, tombant sur de la neige. La surprise fut totale et le sniper dû vite se réfugier dans une grotte, ne cherchant pas à comprendre la raison d'un tel changement de paysage et de climat. Le plus essentiel était de se mettre à couvert et attendre un possible sniper. Le sniper vint à attendre jusqu'à la nuit et prit soin de s'enfoncer bien profondément, laissant ses sens en éveille, la capuche vint à basculer, laissant voir le visage d'une jeune femme. La sniper prit brièvement le temps d'allumer sa lampe torche pour faire un rapide inventaire de ce qu'elle possédait. Des rations pour six jours, n'ayant pas tout consommé lors de son repérage des habitudes de trajet de la cible. Son Barret m82 contenait un chargeur de huit cartouches, ainsi qu'un autre plein de 10. Son Bereta 92 était plein, soit 15 balles, avec deux chargeurs dans ses poches. Elle avait aussi un couteau de combat. Elle avait un paquet de clope, ainsi qu'un briquet.
Elle attendit que ses rations soient presque épuisées pour tenter une sortie. La militaire fut bien surprise de voir un paysage montagneux, ne sachant pas qu'elle avait atterri dans les terres de glace, lieu protégé farouchement par des autochtones que les terranes nomment, terranides. Mais elle ne fit pas la rencontre de ses êtres, arrivant à choper de la nourriture difficilement, ne voulant pas avertir un possible ennemi et gaspiller une balle pour un gibier. La sniper était très prudente, ne sachant pas quand elle serait secourue, ne pouvant savoir que les secours ne seraient sans doute pas ceux qu'elle attends. Elle avait prit soin de marquer les jours sur une paroi de la grotte, pouvant de cette manière extérioriser cette colère en elle. Angela n'avait pas vu le sniper adverse et se promettait de le retrouver et lui mettre autant de balle que de compagnon mort dans cette opération, elle comptait demander l'approbation à ses supérieurs une fois rentrée chez elle, le tout, maintenant, était de rester en vie.
Sur Terre un rapport avait été fait avec l'unique survivant, qui avait perdu les deux bras, nulle trace cependant de mysticisme, pour les militaire, tout comme le sniper, l'échec était la cause d'un sniper équipé d'un fusil de précision à longue portée munis d'un mécanisme silencieux de pointe. Le rapport fut mention de la disparition d'Angela Catherine Ullu en mission. La suspicion d'une trahison du sniper fut vite écartée en écoutant les dernières communications établit avec elle. Plusieurs solutions étaient mises en avant, soit elle était dans une situation délicate ne permettant pas une communication avec le QG, soit elle avait été faite prisonnière.
Dossier :
Angela Catherine Ullu
26 ans
Sexe féminin
Célibataire
Casier judiciaire : Vide
Antécédent : Enfant soldat
Mission à son actif : 24
Angela est une métisse, ayant un père américain et une mère brésilienne. Elle a cependant plus hérité de son père, ayant une chevelure dorée comme le blé mure, des yeux reflétant le bleu du ciel. Si son visage possède une certaine féminité, il n'en ai pas de même pour son corps. La militaire fait des exercices de musculation tous les jours, ainsi que de la lutte, c'est une femme qui possède une certaine carrure du fait de son entraînement journalier. Elle possède donc des bras et des jambes assez musclées, permettant de faire de longues marches et pouvoir se battre efficacement, même si à entraînement égale, elle reste plus faible qu'un homme de sa taille et sa corpulence. Oublié aussi l'image d'une femme qui se parfume, le seul parfum que vous pourrez renifler sera celui de la poudre ou du savon. En ayant une plus grande force dans son corps, il est naturel qu'elle soit moins agile, mais cela n'handicape pas quand elle doit se faufiler à un point de tire. Dans le bas de son dos elle a un tatouage de loup semblant surveiller l'arrière de la sniper, le tatouage est si bien réussit que l'on pourrait croire qu'il surgirait de la peau pour attaquer celui doté de mauvaises intentions, mais cela ne reste qu'un tatouage, rien de plus.
En dehors du service, elle porte une tenue assez masculine, n'aimant pas porter des robes et des jupes, trouvant cela gênant et moins pratique qu'un bon pantalon. Elle n'a aucun sens de l'esthétisme ou encore de ce qui est sexy, ayant plus souvent un accoutrement jugé négligé, mais cela est uniquement en dehors du boulot. Elle a toujours un couteau dans une de ses poches, étant prête à se défendre dans le cas d'une agression.
(l'inventaire actuel est mis en spoiler dans la signature)
Angela est une de ses femmes n'ayant que peu d'intérêt pour le sexe. Ayant été élevée dans la guerre, elle n'est nullement choquée de voir un cadavre, peu importe son état, en situation critique elle sait rester calme. De par sa jeunesse en tant qu'enfant soldat, elle a appris à suivre les ordres, prendre les options les plus efficaces et limiter les morts de son côté. Angela n'est pas du genre à se morfondre et ne montrera que rarement ses sentiments, aussi s'attaquer à ce qu'elle considère comme sa famille revient à allumer une mèche qui se consumera en douceur avant d'exploser. Ayant souillé son corps et son âme dans le sang, tuer et torturer une cible ne l'effraie pas, seul les ordres de ses supérieurs éviteront une telle action. Vous pouvez la suspendre dans le vide, plonger sa tête dans l'eau, la frapper ou l'électrocuter, elle n'aurait aucune peur devant les sévices, mais serait plus réceptive au fait que vous utilisiez des scorpions, ayant réchappé à la mort suite à trois piqûre de scorpions.
Angela considère tout lieu inconnu comme potentiellement hostile, la ménageant à devenir méfiante vis-à-vis de toute action à son encontre. Elle prendra de toute petite gorgée d'un verre, mangera assez lentement pour éviter d'ingurgiter une drogue en trop grande quantité et pouvoir reprendre possession de son corps rapidement. La chercher n'est pas une bonne idée, car si vous n'êtes pas de son unité ou son supérieur vous risquez de vous manger un méchant crochet, on ne plaisante pas avec elle, encore moins quand on essaie de l'allumer.
Angela a cependant des envies. Elle souhaiterait, par exemple, dompter un loup blanc pour en faire son partenaire de mission, pouvant protéger efficacement ses arrières en sentant le danger avant elle. Elle aimerait aussi pouvoir un jour être étudiante, n'ayant étudié que dans des bibliothèques militaires.
La sniper n'aime pas parler inutilement, à vrai dire elle nepréférerait pas parler tout court. Ce n'est pas une grande fan des rapports sociaux et encore moins des histoires sentimentales de ses compagnons. Pour elle une arme vaut mieux que mille amants et amantes. Elle ne peut dormir sans avoir au moins son couteau en main, aimant plus le contact des armes que le contact humain. L'odeur de la poudre et la détonation est ce que serait l'odeur du printemps et le gazouillement des oiseaux pour d'autres.
Elle n'a pas peur de se blesser et de reculer pour mieux attaquer. Le suicide n'est pas une option chez elle, mais l'ultime solution si aucune autre n'est envisageable.