Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

[Frig] Philliberto Granolo, ou le côté obscur du ridicule

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Philliberto Granolo

Nom / Prénom : Philliberto Granolo
Age : 25
Sexe : Masculin
Ethnie : Humain
Métier ou Statut : Sorcier au service d'un maître
Description caractérielle :
• Fou
• Mauvais
• Obsédé par les petites cuillères
• Étrange
• Lunatique
• En dehors des réalités
• Déteste les hommes portant le bouc
• Vengeur
• Enfantin

Description physique :
• Une unique mèche de cheveux au sommet du crâne
• Petit
• Très mince
• Cicatrice horizontale entre les sourcils, donnant une impression de mono-sourcil
• TOCs nerveux très nombreux
• Transpiration abondante
• Voix partant dans les aigus lorsqu’il perd son calme
• Peau bleue

Équipements et vêtements :
• Une chemise de maille
• Une cape de voyage olive
• Un pagne olive
• De longues chaussettes vertes
• Un sceptre étrange accroché à son pagne par une lanière de cuir
• Un collier autour du cou composé d'une multitude de petites cuillères de diverses formes et métaux. Une cuillère en bois au manche cassé trône fièrement au centre du collier.

Particularités magiques :
Philliberto se bat exclusivement avec sa magie, qui se caractérise par des décharges d’énergie légèrement plus puissantes que des flèches, de couleur noires et violettes. Il l’utilise généralement de la manière la plus simple qui soit, de simples rayons longilignes qui vise une cible unique. Mais il peut également lancer un cône d’énergie, ou faire passer sa décharge d’un adversaire à un autre, même si cette manoeuvre requiert une concentration beaucoup plus importante. Philliberto peut aussi, s’il se concentre assez longtemps, agrémenter ses décharges par certains éléments, comme le feu, la foudre, ou même en faire des décharges d’acide, mais ces petits artifices, bien que puissants, utilisent beaucoup trop de magie et sont trop compliqués à invoquer pendant les combats les plus acharnés. Quant au reste, le jeune homme est totalement incapable de se battre au corps à corps.
Philliberto use parfois de son sceptre pour combattre, mais son effet est terriblement aléatoire. Il peut tout aussi bien envoyer une boule de feu que faire pousser l’herbe entre son ennemi et lui, déclencher une tempête de glace que changer la couleur de la peau de son utilisateur de façon permanente.


Histoire :
La tempête de sable frappait le désert de toute la puissance du vent qui la soulevait depuis le début de la nuit. Il ne restait plus qu’une poignée d’heures avant l’aube, mais la chaleur jugeait déjà les voyageurs infortunés s’aventurant au milieu de l’étendue aride, même si elle était plus supportable que si le soleil était haut dans le ciel. Et au milieu de ces terres désolées, il valait mieux ne pas se perdre. Quelques squelettes enfoncés çà et là dans les dunes témoignaient de cet état de fait. Sûrement quelques inconscients ayant pris la route pour traverser les terres sauvages sans étudier les signes pour s’assurer d’une expédition sans obstacles. D’autres, par contre, savaient parfaitement où ils se rendaient, ou encore étaient trop idiots pour s’inquiéter outre mesure concernant un éventuel danger de mort.

C’était le cas de la silhouette mouvante qui marchait d’un pas léger au milieu de la tempête. Sautillant presque à chaque enjambée, elle semblait chantonner une étrange mélopée aux paroles indistinctes, indifférente aux assauts du sirocco couplé aux grains de sable. Elle suivait son chemin depuis maintenant presque deux heures. Partie de la ville la plus proche, elle se dirigeait vers les Montagnes du Destin, comme il les appelait, à la recherche d’un secret. En effet, elle tournait de temps à autre la tête de droite à gauche, frénétiquement. Après de longues minutes, elle s’approcha doucement d’une dune qui montait presque à la verticale. Pour les yeux les plus aguerris, on pouvait voir une déformation sur le sable, comme si un plancher invisible se dressait à même le désert. La silhouette s’agenouilla, inclinant la tête de côté, avant de tendre le bras vers le sol. Soudainement, sa main disparut, aspirée par la dune. Un cri se fit entendre, horrible, suraigu.

“- MA MAIN A DISPARU, AU SECOURS ! J’EN AI TROP BESOIN POUR LA PEEEERDRE ! Elle recula prestement, tombant sur les fesses, sa main apparaissant au bout de son bras au moment où elle s’éloigna de la dune. La silhouette resta immobile une seconde. Ah, bah non, finalement, je l’ai toujours.

Elle s’agenouilla une nouvelle fois, faisant disparaître sa main et la ressortant de ce qui était visiblement un portail magique. Elle éclata finalement de rire en continuant pendant plusieurs minutes, ce qui fit tressauter la cape de voyage qui la recouvrait entièrement. Puis, se calmant instantanément, elle fit un pas en avant et sauta dans le sable, disparaissant dans la dune.

Un instant plus tard, à des dizaines de kilomètres de là, à la limite du désert, le sable se mit à vibrer violemment. Et la silhouette en sortit, projetée en l’air. S’écrasant un mètre plus loin, elle se redressa prestement, avant de lever les yeux vers les montagnes. Plus précisément, vers la gigantesque tour en pierre qui se dressait contre les falaises.

_____________

Il leva la tête en entendant l’appel. Fronçant les sourcils, il reconnut automatiquement la voix de son disciple. Laissant apparaître un petit sourire sur son visage usé par l’âge, il se redressa, avant de tendre la main pour saisir sa robe de mage. Il l’enfila rapidement, jetant un oeil détaché aux quatre jeunes filles nues prostrées sur le sol froid. Elles semblaient apeurées, comme à chaque fois qu’il descendait leur rendre visite. Pourtant, il s’efforçait de les détendre pendant les heures qu’il passait ici, mais elles ne lui accordaient jamais un sourire, uniquement quelques larmes. Pourtant, il était gentil avec elles ! Elles avaient droit à un repas par jour, et quel repas ! Une miche de pain et un verre d’eau, d’autres avaient tout de même beaucoup moins ! Et il n’arrivait pas à comprendre pourquoi elles ne lui accordaient pas plus de reconnaissance, alors qu’il pourrait leur faire payer le gîte et le couvert s’il le décidait... Il soupira, avant de les saisir une à une pour les enchaîner à nouveau contre le mur de la cave. Il recula de quelques pas pour admirer son oeuvre, avant d’incliner la tête de côté.

“- C’est votre frère qui est là, Philliberto ! J’espère qu’il va bien, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu. D’ailleurs, vous ne devez pas faire de bruit pendant que je le reçois. Pas de hurlements, pas de cris, sinon vous le regretterez. Je ne veux pas être dérangé pendant nos retrouvailles.

Il leur adressa un grand sourire, avant de tourner les talons pour sortir de la pièce en claquant la porte en bois.

Le vieux maître parvint bien vite à l’étage de son laboratoire grâce à sa magie. Une grande pièce, à peine éclairée par quelques torches disposées stratégiquement sur les murs en pierre. Deux autels étranges se trouvaient sous la fenêtre, sur lesquels étaient gravés runes et symboles magiques. Des armoires remplies de grimoires ancestraux, et une contenant le nécessaire pour un bon repas. Il y avait aussi un espace réservé à l’élaboration alchimique, avec des ingrédients de diverses sortes et tous les ustensiles utiles pour fabriquer quelques potions. Pour finir, près de la porte se trouvait un râtelier d’armes sur lequel était installé quelques bâtons aux formes étonnantes, emplis d’énergie mystique qui devait sûrement servir à lancer des sorts sans que cela n’entraîne une fatigue ou un rituel compliqué.

L’homme se retourna, pour voir entrer dans la pièce l’étrange silhouette qui marchait dans le désert. Cette dernière resta sur le seuil, avant de parler très vite, sans prendre le temps de respirer.

“- Maître Rossignol ! Bonjour ! J’ai eu envie de venir vous voir avant de continuer ma quête, parce que je me disais que ça faisait longtemps que je n’étais pas venu vous rendre VISIte ! J’espÈRE que je ne tombe pas à l’improviste parce que je NE VOUS avais pas prévenu et que je sais que vous êtes trÈS OCCupé ! Vous savez que j’ai utilisé encore une fois mon sceptre et QUE l’effet a été BIZArre ! Heureusement, ma peau n’a pas changé de couleur encore une fois, mais c’est embêtant tout de même, même si cet effet m’a PROTÉGÉ du soleiiiiiiil pendant le voyage ! Et puis, il faut que vous sachiez que...

Il continua ainsi pendant de longues minutes, sa voix prenant de la force par moment alors que son corps se mettait à trembler violemment quand il prononçait certains mots. Son maître leva les deux mains devant lui pour le calmer.

“- Hola, Philliberto, un peu de calme. Commence par retirer ta cape, je ne comprends rien de ce que tu dis. Qu’est-ce qui s’est passé avec le sceptre ?

S’arrêtant soudain de parler, la silhouette encapuchonnée leva les bras et retirer sa protection olive, révélant son visage et son corps. Sa peau était couverte de feuilles d’arbres, comme si ces dernières avaient poussé sous son épiderme. Il ressemblait à un buisson, et il se remit à parler.

“- C’est de ça que je parlais, maître. Je ne vois rien du tout, mais au moins, je n’ai pas eu de sable dans les YEEEUUUUUUUUUUUX ! “

Il était resté bloqué sur la fin du mot, dans une grimace qui rendait étrangement drôle avec les feuillages sur sa tête. Son maître l’observa avec un sourire amusé, avant de s’approcher un peu. Il le jaugea du regard, silencieux, avant de lever la main et d’envoyer son énergie en direction de Philliberto. Ce dernier recula d’un pas, frappé par la magie. Et soudainement, toutes les feuilles tombèrent au sol dans un bel ensemble, révélant toute l’étrangeté du jeune sorcier qui lui faisait face.

Il avait la peau bleu clair, cachée sous une cape de voyage qui ne lui recouvrait plus la tête. Il portait une chemise de maille de bonne facture, malgré l’usure évidente qu’elle arborait, agrémentée d’un pagne au niveau des hanches, descendant jusqu’aux cuisses. La question ne se posait pas de savoir s’il portait quelque chose sous ce pagne pour Rossignol, puisque ce dernier ne questionnait plus ses propres préférences sexuelles à l’âge qu’il avait atteint. Bizarrement, Philliberto ne portait pas de chaussures, se contentant de longues chaussettes vertes montant jusque sous ses genoux. Son visage était fin, presque trop, tandis que son regard marron, plutôt enfantin, était rehaussé par la cicatrice qui reliait ses deux sourcils. Enfin, il aurait presque paru chauve s’il n’y avait eu cette fameuse mèche plantée au sommet de son crâne, seul vestige de cette chevelure flamboyante d’antan qui n’avait pas survécu à une rencontre avec un four à pain particulièrement belliqueux.

Son maître l’observa une seconde en soupirant, avant de désigner le pagne d’un signe de tête, puis son visage, les yeux écarquillés.

“- Tu portes toujours ce pagne, n’en as-tu jamais assez ? Et qu'est-ce que c'est que cette couleur de peau ?

Philliberto resta une seconde silencieux, fixant intensément Rossignol de toute la force de son regard presque bovin. Ses traits se durcirent, et il écarta les bras, visiblement en proie à une colère hors norme, ses yeux jetant presque des flammes à celui qui l’avait élevé à la mort de ses deux parents. Il convoqua sa magie sans un mot, l’air se mettant à vibrer autour de lui. Puis il prit la parole, d’une voix excessivement aiguë, trop peut-être pour ne pas mettre en doute la virilité de ses envies génitales, dévoilant ainsi l’objet de sa fureur par ses mots.

“- Vous portez le bouc, maître ?

L’invective fit écarquiller les yeux au vieux mage, qui recula d’un pas avant de lever à nouveau les bras.

“- Calme-toi, Philliberto, calme-toi ! J’avais oublié ce détail !

Sur la défensive, il posa sa main sur son menton, avant d’y insuffler une pointe de magie. Ses poils noirs disparurent instantanément, et son disciple se calma dans l’instant, son visage retrouvant une sérénité de circonstances. Il hocha la tête, avant de finir par répondre à la question en débitant un flot de paroles aussi impressionnant que dénué d’intérêts.

“- C’EST un hommAGE, maître ! Je ne peux plus le quitter, et puis c’est tellement confortable. D’ailleurs, en parlant de ça, je n’ai pas encore trouvé le meurtrier de mes parents, et je n’ai toujours aucune nouvelle de Gilliberti. Gilliberti, mon frère jumeau, vous voyez ? Mais si, Gilliberti ! Ah mais j’oubliais que vous ne l’aviez jamais connu. J’aimerais bien le retrouver, il m’était plutôt sympathique. Et mon sceptre a changé ma peau aussi. Ca m'était déjà arrivé, ça ne dure pas très longtemps mais j'ai quand même été tabassé par la garde d'une ville en venant, ils ne COMPRENNENT rien à l'art ! D’ailleurs, en parlant de ça, vous auriez une cuillère pour moi ?
- Toujours cette vieille obsession pour les cuillères... Dit Rossignol, en désignant le collier que Philliberto portait autour du cou. Je vois que ta collection s’est étoffée. Mais je ne comprends pas pourquoi tu gardes cette cuillère en bois toute cassée.
- C’est un hommage aussi, vous le savez bien. Un souvenir de Berthe, qui s’est suicidée avec cette cuillère alors que nous étions en couple depuis déjà trois jours ! Elle s’est plantée le manche dans le coeur, et je l’ai pleuré des heures durant...

Il resta un moment les yeux dans le vague, avant que son maître ne déplore le fait qu’il n’avait aucun couvert à lui offrir. Soupirant avant de se mettre à sautiller une seconde sans pouvoir le contrôler, Philliberto haussa les épaules, avant de se tourner vers la porte qui menait à la cave.

“- Elles sont prêtes ?
- Oui, bien sûr. Nues, comme d’habitude. Elles doivent avoir envie de te voir, je pense, je viens de passer dessus, elles devraient être prêtes.

Le jeune sorcier arbora un sourire en coin avant de hocher la tête.

“- Je ne reste pas longtemps, j’ai une piste toute fraîche.
- Pour tes parents, ou Gilliberti ?

Il secoua la tête frénétiquement.

“- Aucun des deux. Mais j’ai entendu parler d’une légendaire cuillère en OR... Bon, il est temps.

Il s’engagea dans l’escalier, levant le poing en hurlant, alors que sa peau revenait doucement à sa couleur originelle.

“- SOEURETTES, ECARTEZ LES CUISSES, J’ARRIIIIIIIIIVE !
« Modifié: vendredi 22 février 2013, 22:35:45 par Adelheid Friedrich »

Tengoku Megumi

Humain(e)


Anéa

Administrateur

  • -
  • Messages: 4021


  • FicheChalant

    Description
    Ancienne archange, devenue à moitié démone.
    Adore le sang et faire sauter des têtes.

Re : Philliberto Granolo, ou le côté obscur du ridicule

Réponse 2 jeudi 21 février 2013, 13:02:12

-ricane-

Bienvenue :3





-En souvenir du bon vieux temps-

Madoka Lastrim

Créature

Re : Philliberto Granolo, ou le côté obscur du ridicule

Réponse 3 jeudi 21 février 2013, 14:01:46

Bienvenu le Fou :P

Je ne saurais dire pourquoi, mais je pense que tu va te faire taper sur les doigts par un modo ::)

Nightmarish Moon

Légion

Re : Philliberto Granolo, ou le côté obscur du ridicule

Réponse 4 vendredi 22 février 2013, 13:23:24

Bienvenu et amuses-toi bien parmi nous.  ;D

Bienvenu le Fou :P

Je ne saurais dire pourquoi, mais je pense que tu va te faire taper sur les doigts par un modo ::)

Je le crois aussi.  :)

Silence

Légion

  • -
  • Messages: 2703


  • FicheChalant

    Description
    Silence, mercenaire, capitaine de la guilde des Griffes d'Ammoth.

Re : Philliberto Granolo, ou le côté obscur du ridicule

Réponse 5 vendredi 22 février 2013, 17:05:43

Bienvenue !



Adelheid Friedrich

Avatar

Re : Philliberto Granolo, ou le côté obscur du ridicule

Réponse 6 vendredi 22 février 2013, 22:35:32

Velkommen !

Bon, même si les descriptions physiques et mentales sont présentes dans l'histoire, j'aimerai quand même que tu fasses un paragraphe pour chaque rubrique ^^ après rien ne t'empêches de laisser la liste comme telle à la suite. Préviens-moi une fois que ceci sera fait !

Juste par hasard : t'es un fan de Salad Fingers ? :p
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




William Stark

Humain(e)

Re : [Frig] Philliberto Granolo, ou le côté obscur du ridicule

Réponse 7 samedi 23 février 2013, 11:48:05

Non, pas du tout, je découvre grâce à toi. xD

Ok, ok, je modifie tout ça dans la soirée, si je suis pas trop fatigué, ou demain si cette condition n'est pas remplie. ( Ce que je viens de dire, Frig, si t'as checké tes MPs, ça devrait te parler... :p )


Répondre
Tags :