Nom/Prenom/Surnom : Alexander Glencairn
Âge : 21
Sexe : Masculin
Race : Humain
Orientation sexuelle: Hétéro
Description physique : Mes cheveux sont châtain, mi-longs, yeux bleu/gris. J'ai une cicatrice en plein visage. Souvenir de ma haine envers moi même. Je mesure 1m85 environ, je suis un mec comme les autres. Mis à part cette balafre, je n'ai rien de très distinctif. Un mec pas trop mal, sans doute pas un canon ambulant, une autre brique dans le mur, c'était certainement pour remédier à cela que j'ai voulu je marquer... un geste que l'on ne peut plus effacer une fois asséné. Ca aurait put être un sourire d'ange, c'est une entaille dans la gueule. Hollywood ne fera jamais rien de moi. Niveau vestimentaire j'aime les vestes en cuir, les chainettes au niveau du jeans et je m'habille en noir la plupart du temps (sans être gothique hein) ou en blanc... je suis quelqu'un de contrasté. D'un autre côté, j'aime aussi un style plus classique de temps en temps.
Caractère : Je suis froid. C'est simple, directe et sans appel. Je suis calme, je fais en permanence preuve de sang-froid. Je gère toutes les situations, sans doute parce que j'imagine que je n'ai rien à perdre ? Je ne m'aime pas, et je n'aime pas trop les autres non plus, même si j'apprends à vivre avec ma haine. C'est un peu comme avoir les entrailles en feu, une amertume qui ne nous quitte jamais... et qui empoisonne l'existence. Je suis peut être dépressif. Je n'ai de goût pour rien et je suis défaitiste. Pourtant je vie. Peut-être que c'est ça mon combat, ma malédiction : vivre avec moi même. L'enfer, ce n'est pas que les autres. J'ère et je cherche à apprendre comment gérer tout ça. Une bonne thérapie est au lit ? Nan. Pas pour moi. J'ai une très forte envie de partir. De tout lâcher. Me déconnecter de tout ce qui m'entoure. Recommencer à 0 autre part... sans avoir les couilles de me lancer. Alors je me lamente.
Histoire : Si la vie est une phrase, alors la mort n’est qu’un point, un trait tiré en plein cœur d’une feuille de papier, la pointe d’une plume qui saignera une goute unique pour sceller la lettre recommandée adressée au passeur.
Mais il n’est pas encore temps. Ma plume glisse encore sur le papier, le chatouille, me faisant sourire, l’égratigne me faisant pleurer, et le caresse pour me consoler.
Toute histoire commence par une majuscule. La mienne ne fait pas exception. Le choix de l’encre fut important car c’est avec du sang que mes premières lettres furent imprimées.
Une majuscule protubérance qui força le portique de chair maternelle. Que l’auteur soit connu d’elle ou non, peu importe. Son œuvre influença la mienne malgré moi, malgré elle, à cause d’eux. Eux, c’est les autres. C’est cette famille complice dans leur silence. Tout le monde savait mais personne ne le disait. C’est intéressant de voir que ce qui est le plus important n’est jamais abordé.
Je suis né bâtard dans une famille notoire de notables. Comme une tache d’encre ou d’un autre liquide moins noble sur un ouvrage de la Pléiade. Comme une œuvre de Sade dans une bibliothèque dédiée à la théologie. De cette ignoble situation est né le vide. Un vide incommensurable qui m’a séparé toute ma vie durant d’eux mais aussi d’elle. Elle pour qui j’avais tant de compassion et elle que je conchiais pour son viol, sa faute innocente. Innocente mais je lui en voulais pour ce qu’elle m’avait fait. Je lui en voulait parce qu’elle m’avait fait.
L’amour a de mes yeux vite suscités l’intérêt et ma conscience a longtemps torturé. Avant ma naissance déjà, l’amour et la haine ont été associés. Depuis toujours, j’ai aimé détester et détester aimer chacun de ceux qui ont lié leur vie à la mienne. Je voudrais tomber à genoux devant elle, pleurer toutes les larmes que j’ai jadis séchées et lui dire que je l’aime à l’en faire crever.
La solitude n’est pas charismatique comme dans les films. L’archétype du beau brun ténébreux n’intéresse que dans l’imaginaire collectif. C’est un fantasme que l’on ne voit que les yeux fermés et qu’on loupe lorsqu’il nous occupe le paysage. J’ai vécu seul longtemps. Jusqu’à la fin de mon adolescence. Juste assez pour savoir que je n’aimais pas et que ça n’allait pas changer. Alors c’est moi qui ai changé.
Je suis devenu sociable. Mieux : entouré.
J’ai développé un forme d’amour que je ne connaissait pas et qui m’était très douce : la sympathie. Je me suis fait des amis. C’était des relations si simples. Un amour sans passion, sans douleur.
Je suis maintenant un grand garçon. Assez grand pour affronter mes passions. Et nous verrons, qui sera assez abandonné par la raison pour les affronter à mes côtés. La passion c’est un déchaînement d’amour, de haine, de plaisir, de douleur, de fierté et d’humiliation. Car rien ne sera mesuré. « Tout » sera exigé parce que pour moi lorsque l’on aime, on doit être prêt à céder son âme.
Situation de départ : Expérimenté
Autres : Comment avez vous connu le forum : Triple compte
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: