Lanrea continua ses caresses, continuant à exciter Laura. La brave héroïne en devenait fébrile... Elle se disait que c’était là une récompense que chaque héroïne devrait avoir à chaque fois qu’elle sauvait des individus d’un détraqué... Sauf que, dans le cas présent, Laura n’avait sauvé personne... Mais elle n’allait pas non plus faire la fine bouche. La femme qui l’avait sauvé était belle, sexy, et suffisamment perverse pour que Laura pense être tombée sur la fille d’une succube. Tout cela aurait aussi bien pu être un piège, mais, dans tous les cas de figure, avec ses deux jambes fatiguées, elle était pour le moment à la merci de cette femme. Si c’était un piège, et bien, autant en profiter un maximum avant que la situation ne vienne à sensiblement se compliquer.
L’hôte alla mettre un bandeau noir autour des yeux de Laura, qui gémit lentement, sentant le plaisir monter d’un cran. Elle n’avait encore jamais fait ça... Une relation sexuelle sadomasochiste... C’était diablement tentant, et elle se mit à trépigner sur place, remuant de droite à gauche, s’humectant les lèvres. C’était merveilleux, tout simplement... L’ancienne esclave sentait la perversion gagner en elle, l’envie de se perdre dans la luxure. La tentation... C’était tout à fait ça, et Laura ne comptait pas y résister. Avec ce bandeau sous les yeux, elle se sentait dans la peau de ces actrices dans les films érotiques tekhans qu’elle visionnait parfois... La jeune femme s’éveillait à la sensualité avec plaisir, et commençait à sentir son clitoris la démanger, la brûler... Elle remua les jambes, frottant ses cuisses l’une contre l’autre. Lanrea la faisait délibérément patienter, se changeant. Laura pouvait l’entendre, et soupirait lentement.
« Haaan... Au secours... » soupirait-elle.
Elle serra les poings, tirant sur les menottes, ayant une affreuse envie de se caresser. Au lieu de ça, Lanrea prenait tout son temps pour s’habiller. Elle prenait sans doute une tenue adoptée à la situation, mais Laura, pour le coup, sentait l’impatience la gagner... La frustration montait, et elle gémit à nouveau, avant de sentir Lanrea revenir sur le lit, et lui mettre quelque chose autour du cou. Gémissant, Batgirl se laissa faire, et sentit un collier solide se refermer autour de son cou... Comme si... Comme si elle était une espèce de chienne ! Laura rougit de plaisir, se sentant humiliée, délicieusement humiliée. Lanrea murmura ensuite quelques paroles sensuelles dans l’oreille de la porteuse de Batgirl, faisant soupirer cette dernière.
Elle ouvrit la bouche, comme pour tenter de répondre, mais sentit alors un doigt ganté se faufiler dans sa bouche. Batgirl soupira de plaisir, et referma la bouche, sentant le cuir, le délicieux cuir... Elle raffolait des gants de cuir sur les femmes, et se mit à suçoter avidement ce dernier, le mordillant, plantant ses dents sur le cuir, le grognant lentement, avant de poser sa langue sur le doigt, et de glisser dessus. C’était délicieux, tout simplement. Elle gémit de plaisir, se sentant mouiller, et serra les poings, sentant le doigt s’enfoncer dans sa bouche, filant vers sa gorge... Avant qu’il ne se retire rapidement. La langue de la porteuse du costume claqua dans le vide, et elle frémit lentement. Lanrea retira ensuite son bandeau, et Laura cligna des yeux... Avant de soupirer en voyant sa tenue. Elle était... Oh mon Dieu, elle était terriblement sexy, et Laura se sentit fondre ! Elle rougit furieusement, soupirant longuement. Elle n’eut encore une fois le temps de rien dire, car la femme se pencha sur elle pour l’embrasser. Soupirant à nouveau, Laura répondit à son baiser avec envie, continuant à serrer ses poings, de plus en plus excitée.
Le baiser fut assez bref, et Lanrea se mit ensuite à parler :
« [Ordre] D-dis le ! dit que tu est d'accord avec ses règles et que tu veux être dressée par ta maitresse et que tu m'appartiens ! ... Fais moi ce plaisir ! »
La maîtresse avait en effet exposé ses règles, assez simples, mais non moins excitantes. Toujours appeler Lanrea « Maîtresse », et suivre fidèlement ses ordres, sans jamais s’y opposer. Elle rougit, emballée, et parla rapidement :
« Oui, oui, je suis d’accord, Maî... Maîtresse ! Dressez-moi... Dressez-moi comme une petite chienne, une bonne petite chienne soumise qui est à vous ! Formez-moi, punissez-moi, et dressez-moi, Maîtresse !! »