Nom/Prenom/Surnom : Melodie Coto
Âge : 33 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Description physique : — Bon, on va commencer par les bases avant d’ouvrir le dossier qu’on a sur Melodie Coto. Pour commencer, voici une photo récente.
— Cheveux longs et bruns s’étendant au niveau des reins, yeux bleus clair, nez petit, lèvres fines, sourcils fins, peau blanche… A première vue 1m67 je dirais.
— 69.
— 69 alors. Taille fine, poitrine… bonnet 85 C. J’ai honte de l’avouer, mais elle est plutôt jolie. Des signes distinctifs ?
— Trois cicatrices, la marque de balles. Une à l’épaule droite, une à la cuisse droite et une à l’avant bras gauche. Le problème est qu’elle a un physique passe partout… et si elle se coupe les cheveux, il sera difficile de la repérer. Il faudra surtout faire attention au profil. Le dossier précise néanmoins sa tenue décrite par le dernier témoin oculaire qui l’aurait aperçu.
Cela se traduit par une chemise à long col avec une poche du côté gauche de la poitrine, droit quand on lui fait face, une cravate rouge et une longue veste brune. Il a également précisé une shorty noir et moulant qui s’arrête un peu au-dessus de la naissance des cuisses, des collants noirs et des chaussures noires à petit talon… Ainsi qu’une ceinture dont la boucle est dorée.
—C’est particulier.
— Oui, mais on ne doit pas s’y agripper. Il faut se concentrer sur le profil psychologique.
Caractère : — Son père, sa sœur et ses amis la décrivent ainsi : calme, peu souriante mais néanmoins bonne vivante. Elle raffole des nouilles, du café et aime être toujours entourée. Je ne sais pas si cela correspond toujours à son profil actuel, mais c’est mieux de le préciser.
— Vas aux faits : que dit son dossier ?
— Là ce sont des relevés psychologies, des tests de QI et des prises de notes. Durant son passage en hôpital psychiatrie, on lui a fait faire plusieurs tests de QI dont les résultats sont tous différents. Cela démarre au statut de trisomique 21 au coefficient intellectuel légèrement supérieur à la moyenne.
On a relevé des crises de fou rire incontrôlables suivies de passages neutres puis de crises de larmes, plusieurs symptômes de phobies et de hobbies qui disparaissaient les jours suivants, plusieurs types de paranoïa, de dédoublement de personnalité, de… bref, ce n’est pas la peine de les compter.
— Son statut psychologie varie sans cesse ?
— Pour te donner un exemple, elle était une fois dégoûtée et écœurée par la misère humaine, déclarant vouloir monter une association pour les sans abri. Et le lendemain, elle semblait ne plus avoir la moindre compassion pour l’existence humaine et tenta même d’étrangler son médecin.
— Le profil psychologique n’était pas sensé nous aider ?
— Bien sûr que si ! La personne qu’on recherche passe d’une personnalité à une autre aussi facilement que l’on peut changer de chemise ou de chaussette et ne semble même pas en avoir conscience. Oh… et elle a en partie perdu la mémoire.
— Classique.
Histoire : — Sur les premières pages de son dossier, les informations concernant le passé de Melodie Coto sont claires et sobres : Elle faisait auparavant partie d’une brigade de luttes contre la drogue.
Sa mère était au foyer avant de mourir d’un cancer, son père était inspecteur et a désormais atteint la retraite, sa sœur cadette étudie actuellement la médecine dans une université anglaise. L’histoire de Melodie n’est donc ni un conte de fée ni même un récit triste et tragique. C’est une histoire banale en somme, ennuyeuse à mourir. Et pour tout dire, la petite famille n’avait jamais pris Madame Coto en affection avant son décès. Ce n’était qu’une mégère qui passait son temps à se plaindre et à refuser le divorce. Passons.
Melodie était une bonne recrue. Stoïque, sérieuse, travailleuse, sa bonne éducation provenant de l’ex-bon-flic qu’avait été son père, la jeune femme jouissait d’une vie animée et agréable. Certes, le quotidien de la brigade n’était pas toujours de tout repos, mais elle n’avait alors jamais eu à entreprendre d’opérations musclées. Paraît-il qu’elle était même sur le point de se marier avec un dénommé Julien, ingénieur informaticien. Le dossier n’a pas plus de précisions sur lui, l’on sait juste qu’il vit actuellement en France.
Certains points sont inutiles, mais le client insiste pour qu’ils soient lus… De sources sûres, cette femme était clean jusqu’aux os. Elle ne fumait pas, ne buvait et, bien sûr, ne consommait jamais les substances illicites qu’elle réquisitionnait avec son groupe dans des coffres de voitures, des fonds de poubelle ou derrière les murs creux de certaines baraques louches. Dans le tas, c’était un peu la négociatrice sur le terrain. Melodie a fait une licence en psychologie et a beaucoup étudié le mensonge et la dissimulation. En gros, c’était à elle de poser les bonnes questions tout en veillant à ne provoquer aucun conflit. Si un de leurs clients sortait son flingue, c’était foutu.
— Et un jour ça a mal tourné…
— Ouais ça a mal tourné… Ca concerne Hermès Crox.
—L’entreprise et firme pharmaceutique qui est en plein démantèlement et crise polémique ?
— Ouais, une nouvelle histoire avec la mafia. Un gros, trop gros poisson. La couverture est classique : une sainte entreprise important et exportant toutes sortes de médicaments et qui donnaient ses dons à la recherche contre Alzheimer et le Sida. Là encore c’est une histoire banale… Hermès Crox…
— … Dissimulait la mafia japonaise et ses affaires illicites. Elle couvrait une industrie de la drogue qui approvisionnait ensuite des dealers d’une bonne moitié du japon.
— Voilà. Il y a eut des bruits… des rumeurs… mais rien de concret. La brigade à laquelle appartenait Melodie a mené une enquête et quelques investigations. Ils se sont fait passer pour une équipe de reporters, sauf que la mafia est très tatillonne. Et le fait que ces reporters soient aussi nombreux leur a mis la puce à l’oreille.
— Ca a dégénéré.
— Totalement.
— J’en ai entendu parler, mais une partie de l’affaire a été démantelée. On parle surtout de la police japonaise qui a bien fait son boulot et qui est en train de remonter tout le long du réseau, jusqu’à la source.
— Ce qui prendra des mois, voir des années, mais ça on s’en fout. Bref, ils se sont retrouvés dans le fameux entrepôt, là où ils stockaient toutes leurs merdes. C’est là que s’est vraiment partie. La fusillade a duré quoi deux heures, des hommes se rameutant dans les deux camps. Ca tirait au milieu des sacs de plantes et de poudre. Et Melodie s’est faite touchée à l’épaule droite, à la cuisse droite et à l’avant-bras gauche dès le début de la mêlée, elle avait été la première cible. Sur le coup, il a bien sûr été impossible de l’évacuer, elle a donc été trainée et cachée derrière plusieurs sacs. Son sauveur a d’ailleurs pris une balle dans la tête juste après…
Les tirs ont troué plusieurs sacs et démolis un paquet de caisse remplies d’herbe. Les témoins parlaient de cette poudre incolore qui voletait dans les airs et se répandaient par terre. Tout le monde a enfilé des masques à gaz qui trainaient un peu partout, pour se protéger des émanations. Pour ceux qui n’ont pas eu cette possibilité, leur cœur s’est arrêté de battre au bout d’une heure.
— C’était quoi cette poudre ?
— Le nectar. La mafia l’appelait ainsi. C’est nouveau, mais pas dans le commerce. Ils n’ont pas eu le temps. Tu inhales ça comme de la cocaïne et ça contient en plus des tas de saloperies que contiennent les autres drogues du monde. Ca a un effet hallucinogène, ça détend, ça a un effet anesthésiant et certains effets varient en fonction de chacun. Un vrai pétard quoi. Melodie a été protégée des effluves, elle a eu le temps de mettre un masque. En revanche, en plus d’une heure, le nectar a largement eut le temps de se diluer en masse dans son sang. Comme il n’a pas plongé au cœur de ses poumons, la drogue ne l’a pas tué.
Aujourd’hui, l’histoire du nectar est classée secret-defense tant que tout le réseau n’aura pas été démantelé, mais il est certain que sa fabrication a été arrêtée et que les seuls stocks qui existaient ont été pris. Il ne circulera pas dans les rues avant un moment.
— Et pour Melodie ?
— C’est là que ça nous concerne. Lorsqu’ils l’ont envoyé aux urgences, elle était complètement… « évaporée ». Ses blessures se sont refermées sans problèmes, mais elle a très vite commencé à montrer divers symptômes d’agressivité et de délires paranoïaques. C’est le nectar qui agissait et ça a perduré pendant plusieurs jours. Une fois ses blessures à peu près cicatrisées, sachant que son état n’était plus du ressors des chirurgiens, elle a été transférée dans un centre de désintoxication.
Là, on lui a donné une cure classique, le genre de cure qu’on donne aux grands drogués. Ca a eu l’effet inverse et les symptômes se sont décuplés. D’après ce que j’ai compris du jargon médical, le nectar dans le sang de Melodie a… en quelque sorte… fusionné avec les médicaments et les piqures qu’on lui administrait. Le résultat se traduit par des troubles psychologies divers qui semblent changer constamment. Cela passait par des délires de persécutions à la skizophrenie sans compter des phobies qui se déclenchaient sans prévenir et qui s’estompait aussi soudainement. Elle a aussi de nombreux trous de mémoire concernant son passé et n’a aucun souvenir de l’accident.
Lorsque son état a commencé à empirer, elle a fait un tour en hôpital psychiatrique.
— C’est donc pour ça qu’elle était aussi connue des médecins…
— Ouais… c’est un cas extraordinaire et beaucoup de psychiatres et docteurs se penchent sur son état. C’est l’occasion de se faire un coup de pub et tout le monde espère la guérir, non pas pour son bien mais pour la renommée. C’est une perle rare qu’ils ne vont pas laisser échapper.
Tu dois connaître la suite. Melodie a eu une crise de folie redoutable, a éborgné un médecin avec sa propre seringue, a fracassé le crâne d’un autre avec une béquille et s’est faite la malle. Elle peut-être n’importe tout aujourd’hui…
— Et pourquoi la mafia s’intéresse à elle ?
— La mafia mais aussi certaines polices secrètes du monde et divers gredins qui essayeront de la rançonner. Il y a un fait qui a été découvert lors de son séjour en centre de désintoxication. Son sang mélangé au nectar a permis à son cœur d’en produire perpétuellement. C’est pour cela que son état ne s’est pas amélioré. Le nectar circule encore dans ses veines et l’empoisonne. Créer de cette substance n’est pas aussi facile que cela et la mafia japonaise, après qu’il y ait eu des fuites en provenance du centre, a décidé d’en faire sa vache laitière.
— Vous avez une idée de l'endroit où elle pourrait se trouver ? Une piste? Que disent les signalements?
— Toujours la même chose… Vous allez trouver ça ironique, mais notre Melodie a toujours été aperçu dans les bars, boites et autre, chaque fois complètement ivre.
— C’est un sacré bourbier… J’ai un peu peur d’imaginer dans quoi vous êtes en train de m’enliser. C’est quoi notre vrai rôle au juste ?
— On va faire comme tout le monde : on va la retrouver et la rendre à son papa déchiré par l’inquiétude et l’angoisse. C’est pour cela que celui-ci nous paye !
Situation de départ : Expérimentée, son état l’a mené à vivre des expériences parfois glauques dont elle n’a aucun souvenir.
Autres : (Informations non connues ou classées confidentielles.)
- Malgré ses pertes de mémoire, Melodie connaît son nom et son âge en relisant régulièrement sa carte d’identité.
- Melodie est alcoolique. Sans doute se rend t-elle compte de son état et boit pour enrayer sa "maladie". Ou bien pour chasser une quelconque douleur. Quoi qu'il en soit, elle est souvent complètement ivre les trois quarts du temps.
- L'absorption du moindre médicament provoque une réaction psychologique instantanée et aléatoire.
- Son état pourra éventuellement évoluer, en bien ou en mal. Seul le temps précisera cela.
Comment avez vous connu le forum : En tapant « Forum RPG » sur Google
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : Oui j’ai des moyens mais je ne pense pas que ça intéressera mon entourage.