Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

compensation d'un silence sur des faits gênants.....[Fini !]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Gabriel était en pleine préparation pour le titre de roi de la glandouille....depuis deux jours, il venait au boulot pour ne rien foutre, il restait affalé à son boulot sans avoir quoique ce soit d'intéressant à faire!Ah, si, quelaue chose, mais qui ne l'intéressait pas, il en avait carrément rien à foutre en fait mais faute de mieux, parce que l'ennui le gagnait à toute llure et si il continuait à être aussi actif, disons qu'il aurait des ennuis plus gros que ceux qu'il aurait en allant en patrouille....

Premier réflexe : la date, un dossier qui sans être très ancien datait déjà un peu.....super utile dites donc....le foutre sur un vieux dossier de disparition....un dossier de disparition dont on avait rien à foutre, d'un flic dont on avait rien à foutre, ou du moins dont il n'avait rien à foutre. Après tout, si c'était ainsi que cela se passait, c'était bien que quelqu'un avait signalé sa disparition et donc qu'il y avait quelqu'un qui ne s'en foutait pas du tout ! Dommage, ça aurait vachement bien simplifié les choses, un oublié de tous, et k'affair aurait été classé. Mais selon la dernière note au dossier, la jeune femme, une certaine Miya, dont le nom de famille était illisible, pour une raison ou une autre, mais surtout car le précédent enquêteur en charge du dopssier devait ne pas savoir écrire convenablement. Aussi, prenant un nouveau dossier, il se mit à déchiffer, demandant de l'aide à droite ou à gauche pour déchiffrer des passages illisibles, afin de remplir une nouvelle fiche, bien propre bien belle, bien lisible surtout, ainsi que sur les proches et autres, chose qui n'avait pas été faite jusqu'alors.

Mais voilà, l'ennui c'était que si les données demandées comme base pour le dossier étaient présentes, les informations annexes étaient pour ainsi dir complètement inexistantes, quand il regardait pour trouver des information sur cette Miya – Diablo puisque tel semblait être son nom -  il ne voyait qu'un néant absolu !  Ni acte de naissance, ni recensement d'identité, pas dacte civil rien, juste elle qui existait et qui, selon les archives, ne le devrait pas ! Erreur administrative ? Peu probable. Question de sécurité nationale ?  Vcertainement pas ! Il n'avit plus qu'une seule solution, se rendre à l'adresse indiquée, frapper, et demander plus d'informations...

Elle ne pouvait pas être sortie du néant, elle était forcément quelque part, elle devait forcément avoir un passé, on apparaissait pas ainsi ! Perosnne ne sortait comme ça de nulle part, toute personne sortait d'une matrice féminine et y avait toujours un nom associé quelque part, seulement rien de rien ! Pas la moindre trace de Miya Diablo où que ce soit ! Il y avait donc deu possibilités, soit c'était un pseudonyme, soit elle avait des choses à cacher....dans tous les cas, il y avait quelque chose d'intéressant à fouiller de ce côté là....

Pendant tout le trajet en moto, à toute bringue, vers l'endroit où l'on pourrait sans doute la joindre directement, n'ayant pas laissé de numéro pour être joignable. Bon, tant pis, de toute manière ça lui donnait une bonne raison d'aller faire un tour. Mais le voyahe fut bien trop court, et bien vite il arriva dans une petite zzone résidentielle, frappant à la porte indiquée dans le dossier en disant bien fort à la porte :

« Excusez moi, Mademoiselle Diablo ? Police, ouvrez s'il vous plait....c'est au sujet de la disparition de l'agent de police Ryuga Miura....j'urai des questions à vous poser ! »

Avant toute autre chose il sortait sa plaque afin de la mettre en avant quand elle ouvrirait, si elle ouvrait.....son autre main, quand à elle, était posée sur la crosse de son arme de service, sous son trench coat
« Modifié: mardi 25 septembre 2012, 23:24:01 par Miya Diablo »

Miya Diablo

Dieu


Un appartement, dans une petite résidence chic. Un simple studio, aux murs nus, à la décoration inexistante. Miya cherchait à ne plus s'attacher au moindre endroit, à voleter d'un endroit à l'autre... Comme à une époque révolue. Que ne donnerait-elle pas pour une caravane, et pour partir sur les routes... La cigarette au coin des lèvres, le regard perdu dans le ciel dégagé, la demi déesse était affalée sur le canapé près de la large fenêtre. Elle végétait, en attendant le soir. Vraiment, elle préférait la nuit, là où elle pouvait sortir, chanter, se changer les idées - elle essayait, en tout cas.


Il fallait qu'elle change de vie. Arrêter de vivre en fonction du passé, de ne vivre qu'en regrettant ce passé. Il fallait qu'elle déménage, encore. Mais le destin lui envoya quelqu'un. Pas forcément quelqu'un qu'elle aurait voulu voir, où entendre. Police. Questions. Ryuga.


Avant même de s'en rendre compte, Miya avait bondi du canapé, franchi les quelques pas qui la séparait de la porte qu'elle ouvrit brusquement. Elle n'était pas forcément présentable, comme elle se plaisait à l'être autrement. Mais ses cheveux légèrement décoiffés, sa robe un peu froissée, ne l'enlaidissaient pas pour autant. La cigarette avait été rapidement jetée par la fenêtre. Miya passa une main dans ses cheveux, seulement maintenant, pour les remettre vaguement en ordre. Son regard légèrement écarquillé dévisageait Gabriel. Sans pouvoir se l'expliquer, elle se sentit mal. Comme une boule au creux de l'estomac. Simple appréhension ? Elle tenta de ne pas montrer son impatience.


- Oui ? Que voulez-vous ? Vous avez des nouvelles de lui ?


Elle ne lui proposa pourtant pas de rentrer. Chassez le passé, il revient au galop. Elle qui pensait partir d'un nouveau départ, voilà qu'un nouvel événement venait chambouler ses plans.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Pour une fois, il ne siffla pas, en général, devant un joli morceau de chair fraîche, Gabriel aurait eut un sifflement, mais pas pendant le travail, ou du moins, pas cette fois !  Enfin merde quoi ! Il venait pour parler d'un disparu !  Un peu de respect bordel ! À la limite on lorgen vite fait la qualité apparente, mais ça s'arrête là et on plante son regard dans les yeux de l'interlocuteur ! Et c'était exactement ce qu'il faisait. Il ne regretta pas de s'être modéré !  Parce qu'elle semblait attendre une sacrée bonne nouvelle ! Mansque de pot, il n'était pas là pour cela !

Soupirant intérieurement, il préféra enchainer sur la suite...alors, par quoi commencer ? Par le fait que l'enquête piétinait ? Qu'on avait rien ? Qu'il fallait commencer à envisagezr la mort de l'agent ? Trop de choses déagréables....peut être commencer par se présenter ? Oui, ce serait sans doute la meilleure chose à faire. D'un air grave, il rangea sa plaque et son insigne dans la poche intérieure droite de son cache poussière. Il tendit ensuite la main droite, la main posée jusqu'alors sur la garde de son arme, réflexe machinal que celui d'avoir toujours son arme à portée de main !

« Gabriel Valmy, je suis le nouvel enquêteur en ccharge du dossier Ryuga. Je dois vous avouer que je n'ai pas de nouveau mais comme l'enquête n'arrivait à rien, j'ai décidé de tout reprendre depuis le début. Je suis désolé d'avoir à vous refaire vivre sans nul doute cette période pénible.... »

Il eut un sourire gêné avant de mettre en avant son dossier, le tendant à la jeune femme.

« Le truc, c'est qu'en plus, il y a quelques éléments troublant dans le dossier, madame. Et tant qu'à faire, je préfère les éclaircir, ils semblent sans importace, mais c'est une question de procédure, et surtout, même si ça n'en a pas l'air, ces quelques infos pourraient mettre en avant certains aspects non exploités de l'enquête, ce qui pourrait nous mener vers des pistes non-envisagées jusqu'alors.  L'ennui est que le temps passe, que les pistes refroidissent et que cela fait trop de temps que rien n'avance. »

Il sourit, désolé, comme si il était navré, il était ici par obligation, rine de plus, et si certaines choses étaient vraiment étranges dans le dossier, dans son ensemble, il n'avait rien de bien transcendant si ce n'est que l'affaire risquait d'être classée sans suite incessament sous peu.

« Nous sommes donc ici, à un tournant majeur de l'enquête, soit on voit les choses autrement, soit nous classons l'affaire....donc tant qu'à faire, je repars depuis le début. Peut être puis-je entrer, que vous puissiez vous asseoir ? Car je doute que ce soit des plus agréables.... »

Un peu de solicitude ne faisait jamais de mal....

Miya Diablo

Dieu


Le dossier avait encore changé de mains. Miya attendait presque que cette chaîne infernale ne cesse. Elle restait sur Seikusu juste "au cas où". Si jamais Ryuga revenait, ce serait sans doute ici, non ? La demi déesse avait déjà réussi l'exploit de quitter son boulot de chanteuse chez Pablo - l'endroit où Ryuga serait forcément revenu s'il revenait. Quand la terrible vérité qu'il ne voulait peut-être plus d'elle, qu'il l'avait peut-être oubliée, l'avait submergée, elle avait commencé à s'éloigner.


Une nouvelle vie... Elle en était encore bien loin. Repartir sur de nouvelles bases, ce n'était pas aussi aisé... Ce n'était pas faute de ne pas vouloir... Mais Miya n'y arrivait tout simplement pas. C'était terrible, n'est-ce pas ? Cette immortalité qui vous dicte de ne pas vous attacher, mais ce besoin irraisonné d'affection...


Miya soupire. Elle s'efface et d'un geste, elle invite le flic à entrer. Une chose est sure : elle doit déménager. Comme à chaque fois que quelqu'un viole son territoire, elle doit en changer. Elle indique le fauteuil à Gabriel, tandis qu'elle se dirige vers la bouilloire, pleine d'eau encore chaude. La demi déesse lui prépara un thé, sans même le lui demander, et elle reprend sa tasse entamée avant de s'asseoir devant lui.


- Dites moi, qu'entendez vous par "tournant majeur" ? Vous avez de nouveaux éléments ? Quelque chose, une piste ?


Elle n'avouerait pas à un inconnu que cette attente la tuait. Qu'elle n'en pouvait plus. Qu'elle aimerait passer à autre chose. Où serait-elle, la veuve éplorée incapable de tourner la page ? Ow, qu'elle détestait cette image qu'elle s'infligeait. Ses doigts vinrent piocher une cigarette dans le paquet qui trônait au coin de la table, et très vite, Miya alluma sa cigarette. Son sentiment de malaise était toujours présent, et elle le mettait sur le compte du stresse. Cela, et rien de plus...


- Qu'attendez vous de moi, inspecteur...?

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Elle l'invita à entrer, enfin,  parce que parler sur le pallier n'avait rien d'amusant et encore moins quelque chose d'agréable !  Il fallait reconnaître qu'avoir la possibilité de s'asseoir pour discuter était bien plus agréable, mais il pensait surtout qu'elle devait plus en avoir besoin que lui. Le dossier allait être douloureux, mais il n'y avait pas que cela. Beaucoup d'irrégularités dans le dossier, beaucoup trop, même. Et à Seikusu, cela revenait à parler de corruption tout d'abord, mais ça, n'importe qui y avait recours au quotidien, mais par contre, si il y avait corruption pour ce dossier, c'était qu'il y avait quelque chose de louche là dessous, et ça, ça lme bottait, car ça voulait dire qu'il allait, au mieux, obtenir une part du magot, au pire régler les irrégularités dans le dossier. Mais comment aborder ça proprement ? Bonne question.

Il se contenta d'attendre qu'elle soit assise, ne protestant pas contre le thé, mais ne le buvant pas pour autant. L'eau chaude, ça allait bien cinq minutes, mais au dela, non merci ! Il n'avait rien non plus contre le fait qu'elle fume, tant qu'elle lui en proposait d'en griller une ou qu'elle évitait de lui envoyer la fumer dans la gueule. Logique, non ? Bon, réfkechissons, par où commencer ? Hum, bonne question....

Soupirant, il se passa la main dans les cheveux, les ébouriffant – bien que ce ne puisse être pire que l'état actuel -  avant de commencer à parler calmement, pas un mot plus haut que l'autre.

« Aux vues des éléments, si l'enquête ne progresse pas trèsvite, elle va prendre un tournant majeur :  on classera le dossier sans suite et on le considèrera comme mort. C'est ce qui se passera sans rien de nouveau d'ici un mois. J'aime pas cette idée car la disparition d'un collègue n'est jamais une bonne chose, mais bon, les ordres sont les ordres. Si l'enquête piétine trop, on classe au fond d'un tiroir qui ne sera sans doute jamais rouvert. Vive la bureaucratie. »

Non, en fait il s'en foutait, collègue ou pas.

« Du coup, je voulais revoir avec vous la déposition. Mais avant, je vais vous demandé des papiers d'identité, pour vérifier les indications portées au dossier et pour les complèter car ce qui est amusant, enfin, amusant.... bref, ce qui est amusant, c'est absence au sein du dossier de toute trace de tout autre chose que votre nom et votre prénom, alors j'aurai aimé compléter car si en plus le dossier n'est pas aux normes, c'est foutu. Perso, je me fous de ce qui vous a amené à ne rien révéler, et sans doute donc à payer le flic qui s'en chargeait, il n'y a aucun mal à cela, faut bien que nous vivions décemment, l'ennui, c'est que ce n'est plus ce flic qui se charge de l'enquête, et je voudrai commencer par obtenir ces précisions. »

Il sourit.

« Tout cela est dans l'intérêt de mon collègue disparu, et comme vous êtes la personne ayant indiqué la disparition, dans votre intérêt, non ? »

Miya Diablo

Dieu


Quelque chose la mettait vraiment mal à l'aise. Elle ne savait pas trop si c'était la situation, ou le personnage devant elle. Miya était tiraillée entre son désir de se débarrasser de cette histoire pour commencer une vie sur de nouvelles bases, bien que la culpabilité lui étreignait le coeur à chaque fois. L'homme, en face d'elle, mélangeait habilement l'inquiétude qui semblait réel, et les politesses qui frisaient le ridicules.


Outre son malaise, dont elle ignorait que le pouvoir de Gabriel était la cause, Miya ne savait pas trop sur quel pied danser. Et son inquiétude monta d'un cran. Des papiers ? D'identité ? Pourquoi ce pays attachait-il tant d'importance à ficher ses habitants ? Kotaro Ochinoe, un yakuza plutôt puissant, lui avait déjà proposé de lui faire ce genre de babiole administrative. "Juste au cas où". Elle était maligne, à présent... Que pouvait elle répondre ? La cigarette quitta ses lèvres, et la cendre s'échoua dans le cendrier. Miya réfléchissait, les idées brouillées. Etait-ce elle, ou bien faisait-il vraiment très chaud ?


- Je n'aime pas ce que vous insinuez, inspecteur. Je n'ai pas eu à payer qui que ce soit. On ne m'a rien demandé, au moment du dépôt de ce dossier de disparition. C'est tout.


La cigarette se retrouva écrasée dans le cendrier, avec trop peu de son énergie coutumière. Miya étouffait, et se leva, pour ouvrir en grand la fenêtre de l'appartement. Un bref courant d'air froissa sa robe, et la demi déesse se retourna pour à nouveau faire face à Gabriel.


- Dites moi. Pourquoi cette enquête n'avance-t-elle plus ? Des recherches sont-elles réellement effectuées ? Je veux dire... C'est quand même un de vos collègues. Les forces de police ne devraient-elles pas redoubler d'effort, ou ne sont-elles qu'un ramassis de fonctionnaires juste bons à gratter du papier ? Inspecteur Valmy... Cela fait... Plus de deux ans que j'attends quelque chose. Un signe. Vous débarquez comme ça, pour dépoussiérer un dossier qui visiblement, ne bougera plus. Vous êtes quoi... Une sorte de rêveur, de justicier qui veut résoudre de telles affaires ?


Sa gorge se noua. Ses mains tremblèrent malgré elle. Miya se pencha pour saisir sa tasse de thé, en but une gorgée pour tenter de défaire ce noeud indésirable - en vain, bien entendu. Elle leva un index impétueux vers Gabriel, pour l'empêcher de parler. Nouvelle cigarette. Et elle enchaina :


- Je ne vous blâme pas, inspecteur. J'essaye de passer à autre chose, aussi cruel cela puisse paraître. Vous débarquez comme un cheveu sur la soupe. Avez vous seulement l'espoir, même infime, de trouver quelque chose... Vraiment ? Que ce dossier ne sombre pas dans l'oubli ?


Malgré elle, Miya espérait aussi. Et puis... Il fallait le détourner de cette histoire de papiers...

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Il n'insinuait rien, il le disait clairement, il était sur qu'elle avait dépensé un peu pour la poche d'un collègue, juste histoire de  s'assurer que tout fonctionnerait correctement. C'était ainsi que fonctionnait le système judiciaire du coin, on payait pour avoir ce que l'on désirait, et plus on payait, plus on avait de chances que les choses changent ! D'ici là.....rien du tout ! Donc, pour que l'on passe sous silence une absence d'informations pour une déposition.....on pouvait dire ce que l'on voulait, les choses étaient ainsi, et c'était tout....

Et après, elle lui envoyait dans la gueule le manque de progrès de l'enquête ! Non mais il ne fallait pas pousser !  Et le plus drôle, 'était qu'elle lui répétait que ce n'était pas contre lui !  Fallait arrêter de déconner !  Elle commençait à lui courir sur le système ! Oui, sur un sacré système ! Oh putain ! Elle pouvait cntinuer comme ça longtemps ? Il espérait que non, sinon, il la trimballerait vers le post le plus proche, comme une vulgaire criminelle !

« Bon, écoutez, vous en avez pas contre moi, okay, mais m'engueulez pas alorss, parce que si ce n'est pas moi qui est fautif, c'est quand même moi qui trinque ! Alors vous vous calmez, et vous obtempérez ! »

Il soupira avant de plonger son regard dans cela de la jeune femme, au fond de ses yeux ; pétillait l'étincelle de son pouvoir, celui de l'anguille qui avait eu un succès dingue auprès des gangs dans sa jeunesse ! Mais là n'était pas, ou du moins, n'était plus, le sujet !  Le meilleur moyen de vivre  sur était de payer les autres pour avoir la paix.

« Bon, alors reprenons, vous voulez voir les résultats de l'enquête, ; si l'on a quelque chose ? Vous écoutez un peu ce que l'on vous dit ou est-ce que vous préférez continuer à m'en envoyer dans la gueule. Contrairement à vous, je ne vais pas rester là gentiment à entendre que la police, et donc en partie moi, est une organisation incapable, mais que si je suis traité d'incapable, ce n'est pas contre moi qu'est dirigée votre frustration et votre semblant de colère ! »

Il sourit navré avant d'ouvrir le dossier et en sortir les différentes pages présentes, une écriture laborieuse et sans aucun style, on voyait que la personne s'étaoit fait sérieusement chier en écrivant et qu'il n'aimait pas écrire !

« Bon, alors, nous avons différents témoignages et là où cela merde, c'est qu'ils ne concordent pas entre eux, et comme je suis nouveau sur l'enquête je repars de zéro, j'ai rien à perdre avec ça, si ? »
[/b]
Il sourit avant de finir par dire :

« C'est pour cela que je vous demande vos papiers, pour attester de votre identité avant de vérifier avec vous votre déposition, cela me permettra je pense de consulter le dossier ! Et qui sait, de mettre un nouvel élément en avant. Mais comprenez bien qu'il y a plus de chances qu'il soit désormais décédé ! »

Miya Diablo

Dieu


Miya eut un frisson. Juste à ces derniers mots. Il y avait davantage de chances qu'il soit mort... Une réalité face à laquelle elle devait être préparée, contre laquelle elle finit inexorablement par buter. Mais une fatalité contre laquelle Miya luttait toujours, de toutes ses forces, afin de ne jamais connaître la douleur d'un deuil. En vain, évidemment. Une boule se forma au fond de sa gorge, qu'elle chassa à renfort d'une longue gorgée de thé. Son regard, fuyant, revint se poser sur Gabriel. Qu'elle ne l'aimait pas, cet homme, même si elle ignorait pourquoi. Hypocrisie de sa part, ou son zèle trop important qui irritait la demi déesse ? Aucune idée. Mais Miya ne se sentait toujours pas à l'aise malgré tout.


Les jambes croisées, elle alluma une nouvelle cigarette. Dehors, le temps se couvrait de quelques nuages, et la jeune femme les regardait s'amonceler à l'horizon. La fumée de sa tige se mêla à la peinture de l'extérieure, embrouillant encore un peu plus la demi déesse.


Elle aimerait lui dire d'aller se faire voir.. Elle veut qu'il parte. Miya pourrait lui demander pourquoi il veut tout reprendre à zéro. Mais elle voit bien que l'homme n'en démordra pas.


- Que voulez vous ? Vraiment, je veux dire ?


Elle n'a pas quitté le ciel, au delà de la fenêtre, lorsqu'elle a posé la question. et Miya ne regarde toujours pas l'inspecteur quand elle continue :


- Je n'ai pas de papiers, on m'a volé mon sac la semaine dernière... Ca n'a pas posé le moindre problème jusqu'à présent, pourquoi tenez-vous tant que ça à les avoir, hum ? Pourquoi ne pas vous concentrer davantage sur ce qui importe réellement, sur ces problèmes de témoignages ? Je ne veux pas remettre en cause votre façon de faire, mais franchement... Vous vous éparpillez. Dites moi où sont problèmes de témoignages.


Sa cigarette, à moitié consumée seulement, vint s'écraser dans le cendrier. Sa main se tendit vers Gabriel, et cette simple proximité lui souleva le coeur. Qu'était donc cet homme pour la rendre aussi malade ? A croire qu'il était une pile électrique humaine. Ce qui était ridicule, bien entendu.


- Montrez moi un morceau de votre dossier. Je pense être la plus à même de vous dire ce qui cloche. A ma connaissance, à part moi, il n'y a pas eu des masses de témoins, puisque je semble être la seule à m'être intéressée à sa disparition - Ah, et la mère de Ryuga, aussi, mais cette vieille dinde ne devait pas avoir grand chose à dire.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Un sourire en coin, narquois, il y avait un malaise quelque pârt ! Et ça, en lui, ça décklenchais une pointe de satisfaction....normal en somme....rendre les gens mal à l'aise n'était pas son trip, mais en période d'interrogatoire, autant vous dire que cela pouvait peser très lourd dans la  balance sur la vérité, il n'intimidait pas le témoin, il la mettait juste en état de ne pas pouvoir répondre par un bluff sans se dévoiler, c'était un jeu difficile, et même risqué, que celui de tenter de bluffer un flic, d'autant plus si il était déterminé, ce qui était le cas présentement,et pas qu'un peu !

Elle pensait qu'il voulait quelque chose en particulier, et en effet, c'était cela, le faiy est qu'elle n'existait pas, et il ; comprenait qu'elle tente plus ou moins de se dépétrer de cette situation fâcheuse dans laquelle elle s'était elle même plongée. Étant donné ce qui l'entourait, la maison dans laquelle elle vivait, il fallait reconnaître qu'elle se démerdait autrement, mais il n'y avait aucune légalité là dedans, comme chez beaucoup d'autres, il ne fallait pas en douter un seul instant, mais voilà, elle avait été attrapée, elle était prise la main dans le sac, et sans papiers, elle allait être expulsée, vers où, il ne le savait pas encore, mais en même temps il ne voulait pas le savoir.

Maintenant, elle voulait voir un dossier confidentiel, la seule chose qu'elle pouvait voir dans le dossier était sa propre déposition, mais cela ne valait pas le coup de gâcher une demi cigarette quand même !  Non mais ho ! Bon et bien il allait jouer le jeu. Il ouvrit le dossier de manière à ne pas laisser à son interlocutrice de lorgner sur le contenu. Puis il sortit la seule partie qu'elle pouvait consulter.

« Concernant les lois de l'instruction, vous comprendrez que rien ne peut être divulgué à la première personne venue, fut-elle susceptible d'avoir un intérêt dans cette affaire, cette déposition est la seule que vous avez le droit d'examiner.....oui, je sais, c'est la votre, mais c'est justement la votre qui mepose problème, celle de la vieille dinde comme vous l'appelez, je m'en moque royalement pour ma raison de venir ici..... »

Il se leva et se mit à faire les cent pas dans la pièce, comme s'il  réflechissait, il se contentait en fait de mettre bout à bout correctement ce qu'il savait et ce qu'il ignorait pour en faire un tout cohérent, chose qui était, au final, assez aisée étant donné la situation unique et assez particulière de la situation, il sortit une autre partie du dossier qu'il posa sur la table basse, une recherche d'identité revenue négative.

« Il y a en effet, un gros problème dans le dossier, il vient de vous.....ouais, je sais, c'est étrange, mais reconnaissez un peu cette incongruité, vous êtes là, devant moi, je pourrai vous toucher.... »
[/b]
Il effleura la jeune femme de la main, pour appuyer ses dires.

« Mais vous n'existez pas, dans aucun fichier, nulle part....d'où ma volonté de copntrôle d'identité, mais quand je vous demande vos papiers, sait-on jamais que la machine ait eu un problème, vous ne les avez pas. On vous les a volé....;comme c'est pratique..... »

Souriant, il prit son propre paquet de cigarette, et commença à s'en griller une, si elle faisait cela, pourquoi pas lui !

« Donc il n'y a pas beaucoup de possibilités : soit vous n'avez aucun papier d'identité, et dans ces conditions je vous conduis au poste comme sans papier, soit vous en avez et vous avez déposé plainte pour le vol, auquel cas on verra bien vite cela car je passera un coup de fil et j'enverrai le PC en révision, soit y a anguille sous roche et vous me balancez toute la vérité. Serait-ce donc avec un pseudonyme que vous avez signé les registres de la police ? »

Miya Diablo

Dieu


Le contact, pourtant court, des doigts de l'inspecteur sur le dos de sa main, l'électrisa, presque littéralement. Miya eut même un court moment d'absence, se retenant de l'autre main au bord de la table. Déboussolée, elle ne peut cacher un semblant de peur dans son regard, même si, contrairement à ce que pourrait croire Gabriel, ce n'est pas à cause  de ce qu'il lui dit, mais de ce que cet homme pourrait être. Il n'y a qu'une chose qui peut rendre la jeune femme aussi faible, et pourtant, il est impossible que cet homme là, simple humain, puisse créer de l'électricité, n'est-ce pas ? Sa conscience murmure : Il n'y a pas de raison qu'une humaine se retrouve immortelle non plus... Le regard brillant, un peu groggy de Miya, fixa Gabriel, et elle se redressa dans son fauteuil, pour s'éloigner de cet homme comme s'il était porteur de peste, et qu'elle y était sensible.


Quoi qu'il soit, ce Gabriel Valmy était dangereux. Sa noble quête de vérité pour son collègue disparu semblait soudain à Miya bien fade, face à son obstination à vouloir voir ses papiers, et il lui en expliqua même la raison. La vérité, il la voulait, mais pour ce pour quoi il prétendait être venu. Alors quoi, la vie de flic était trépidante au point qu'on vienne s'inventer des coupables de délits ? En tout cas, cette visite n'était plus désirée, et Miya aurait simplement voulu le mettre dehors. Seulement, tout cela aurait paru encore plus louche, non ? D'un côté, c'était son droit, elle le savait. Cependant, elle ne voulait mettre le feu aux poudres. Cruel dilemme... Miya reposa sa tasse sur la table et regarda l'homme droit dans les yeux, bras et jambes croisés, enfoncée dans le canapé. Il voulait la vérité ?


 - Ce n'est pas un pseudo, je m'appelle bien Miya Diablo. Et je n'ai aucune papier, effectivement, bien qu'on m'ait vraiment volé un sac le semaine dernière. Vous allez faire quoi, arrêter une personne qui n'existe pas ?


Elle croisa les jambes dans l'autre sens, posa les mains sur ses cuisses. Miya était curieuse de sa réponse. Surtout qu'entre temps, il lui suffisait d'une coup de fil à Kotaro Ochinoe pour qu'il lui fasse un passeport en règle. Peut-être un peu tard, mais ça pouvait bien dépanner. Si seulement elle avait pris cette décision plus tôt, elle n'en serait pas là, n'est-ce pas ?


 - Bon. Admettons que vous ayez malgré tout le pouvoir de m'arrêter... Qu'est-ce qui pourrait vous convaincre de ne pas m'arrêter, hum ? Oh, ne montez pas sur vos grands chevaux. Je ne cherche pas à vous corrompre, je ne prends que des renseignements.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Droit dans les yeux, sans ciller, elle avait du courage la miss !  Un courage qui ressemblait plus à de la témérité qu'à autre chose, enfin bref, il souriait en coin, ne lâchant pas du regard, il ne détournerait pas le regard le premier, ça, croyez le ou non, il était déterminé, il y avait tout un ascendant psychologique à gagner dans ce genre d’affrontement, c'était ce que l'on apprenait au fil des interrogatoires, peu de personnes refusaient de s'incliner lors d'un regard, Gabriel faisait partie de ce groupe de bornés qui jamais ne baissaient les yeux, spécialement quand tout était fait pour qu'il obtempère. On pouvait parler de fierté, mais une fierté très mal placée régulièrement, mais allez le leur faire admettre !  Bon courage !

Ses propos eurent le mérite de renforcer un petit sourire en coin qui était né sur ses lèvres au cours de l'entretien,un sourire en coin qui voulait tout dire, un sourire en coin qui balançait une simple réalité : tout allait pour le mieux pour lui. Lentement mais sûrement, on s'approchait de ce qu'il voulait, surtout maintenant qu'elle admettait être une sans papier, car oui, qu'elle l'admette, cela changeait tout ! Qu'elle reconnaisse l'être était quelque chose de bête mais exactement ce qu'il voulait entendre, par contre qu'elle ne lui balance pas quelque chose d'aussi incompréhensible que cela :  arrêter quelqu'un qui n'existait pas. Il préférait parler d'arrêter quelqu'un qui n'avait rien à faire en cet endroit, c'était plus juste, elle avait beau dire, elle existait, et c'était, aux vues des renseignements une erreur.

Elle semblait curieuse de connaître l'ânerie qu'il allait pouvoir déblatérer, en fait, il préféra se la fermer dans l »'instant, il interviendrait quand iljugerait son intervention propice, voilà tout, il préférait la laisser terminer de parler avant de prendre la parole. Il avait bien fait, puisqu'il ne put s'empêcher d'éclater de dire à ses nouveaux propos, lui demandant de but en blanc comment le faire taire, ou du moins comment faire en sorte qu'il la laisse tranquille, elle ne parlait bien évidemment pas de le corrompre ouvertement, mais en substanbce, c'était cela ! Tout se passait comme prévu, pour une fois, alors pourquoi se plaindre ? Autant rire franchement.

« Ça fait du bien de rire de temps à autres ! Merci. »

Il avait un grand sourire aux lèvres alors qu'il reprenait la parole, histoire d'enfoncer le clou.

« Alors, vous admettez être une personne sans papiers, c'est bien cela ? - pure question rhétorique -  Et bien vous êtes dans la panade, et pas qu'un peu je dirai ! Trouvez vous cela normale que sans avoir aucun droit vcous ayez en votre possession des biens ? Vous êtes une sans papiers, une personne dont personne ne se soucierait si elle venait àç disparaître, vous faites partie de ces rebuts qui profitent de la société sans vergogne madame. Que quelqu'un se débarrasse de vous comme d'une chaussette n'aurait même pas de quoi ouvrir une enquête. Votre témoignage n'étant pas sans importance dans cette histoire de disparition, elle invalide toute l'affaire, elle va donc être classée sans suite. »

Il se redressa, droit comme un i malgré le fait qu'il soit assis confortablement.

« Arrêter quelqu'un comme vous serait d'une facilité déconcertante, surtout que même en cas de pépin, il ne pourrait y avoir de bavure policière sur quelqu'un qui n'existe pas....et le seul moyen de garder votre liberté serait de vous faire arrêter par quelqu'un d'autre, de faire en sorte que je sois dessaisi de cette affaire, mais alors le prochain flic serait peut être pire que moi, y en a, par exemple, je connais un de ces gros flics bedonnant qui vous ferait chanter, qui vous ferait faire leurs quatre volontés pour garder le silence, Ah et bien sur, il y a aussi la possibilité de me tuier....mais j'en doute fortement. »

D'un geste dont la désinvolture était excessivemnt bien feinte, il amena enfin le véritable moyen d'éviter l'arrestation :

« Oh et bien sur, bien que je ne sois pas un homme à corrompre aisément, vous pouvez toujours essayer... »

mensonge éhonté !  Personne n'était plus corruptible que Gabriel, ou presque !

Miya Diablo

Dieu


Miya fut, évidemment, froissée par ce rire qui sortit si spontanément, si bruyamment de la gorge de cette homme qu'elle avait laissé entrer chez elle. Foutu bâtard... Et pourtant, la demi déesse était rarement grossière, même en pensées. Son regard noir ne quittait pas Gabriel, et seul le mouvement qui amenait la cigarette à ses lèvres pouvait trahir sa nervosité. Alors qu'il riait, et qu'il avait l'audace de la remercier pour cela, Miya sut que tous les maigres espoirs qu'elle avait nourris jusqu'à présent avaient bel et bien été vains : cet homme là n'en avait jamais rien eu à faire de Ryuga. Il avait juste voulu la faire tomber elle. Pour une fois qu'elle ne faisait pas dans la paranoïa...


La laissant débiter ses conneries, Miya finissait tranquillement sa cigarette, au fur et à mesure plus sereine. L'homme était terriblement sur de lui, autant que devait l'être Miya. Un coup de fil, et elle aurait des papiers tellement bien faits qu'on les croirait vrais. Il parvenait à l'amener en prison ? Un coup de fil et elle en sortirait. Bref, même si elle savait qu'elle gagnerait à tous les coups, cela ne l'empêchait pas d'avoir une boule au creux de l'estomac. Etait-ce parce qu'elle avait été déçue, une fois de plus, par quelqu'un qui lui avait promis qu'elle reverrait Ryuga ? Possible. Sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi, l'homme en face d'elle lui donnait la nausée, c'était physique.


Ce fut à son tour d'éclater de rire, mais d'un rire bien plus discret et supportable. La cigarette finit son voyage dans le cendrier, écrasée comme une moins que rien. Les mains posées sur sa cuisse, Miya regarda Gabriel avec ce petit air suffisant qu'elle arborait souvent, et ce petit sourire en coin qui signifiait combien elle le prenait pour moins que rien.


- Inspecteur Valmy. Vraiment, vous vous y prenez comme un manche. Si vous vouliez tant que ça me coffrer, pourquoi vous servir de l'affaire de Ryuga, hum ? Vous pouviez simplement venir me rendre visite, et nous aurions réglé ça à l'amiable.


Elle prit sa tasse de thé et la finit rapidement.


- Vous voulez me faire disparaitre ? Je vous souhaite bien du courage. Vous voulez me dessaisir de tous ces biens que j'ai acquis à la sueur de mon front ? Pas de problème. Vous voulez me renvoyer ? Bien : mais où ? Vous parlez de la possibilité que quelqu'un d'autre prenne la suite de l'affaire, mais très franchement, je crois que cela vous ferait royalement chier de ne pas pouvoir continuer à m'emmerder, vrai ? J'ai déjà vu d'autres policiers qui se fichaient éperdument de savoir si j'avais ou non des papiers en règle. Ne me dites pas que vous voulez seulement "bien faire" votre boulot. Ah ! Et aussi...


Un sourire inquiétant sur ses lèvres.


- Il faut vraiment le vouloir, pour réussir à me faire chanter... dans le sens où vous l'entendez, évidemment. Je crois, très franchement, que si je le voulais vraiment, c'est vous qui me supplieriez d'oublier toute cette histoire et que vous m'assureriez que mon histoire de ne pas avoir de papier restera votre plus précieux secret.


Elle ne bluffait pas - presque pas. Elle pourrait être assez remontée pour en vouloir à Gabriel et lui faire du mal. Vraiment mal... Le badge devait faire son petit effet. Ah, oui, sans doute qu'elle pourrait le faire disparaitre...


... Décidément, il n'était pas bon de jouer ainsi avec ses nerfs. Sans compter l'électricité ambiante qui la rendait légèrement légèrement malade, Miya se dit que ce n'était pas normal qu'elle pense à la torture en premier recours pour se défendre.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Gabriel souriait toujours tout en dent, il était absolument ravi, tout allait pour le mieux, aucune raison de s'en faire, aucune tâche sur l'horizon, absolument rien. Il semblait tellment content de la tournure des événements qu'il ne se faisait pas de soucis quand à leur aboutissement. Oui, il obtiendrait raison sur elle, et qui sait, il commençait à entrapercevoir une opportunité pour lui d'arrondir un peu ses fains de mois de manière régulière.

Il ne pensait pas à un chantage, non juste à une correcte rétribution pour son silence. Doucement il planta son regard électrique dans le sien, toujours souriant. Elle parlait de régler cela à l'amiable, mais il n'était jamais trop tard pour cela, non ? Si elle le souhaitait rien n'était perdu. Ou du moins, si elle le souhaitait, elle pouvait toujours essayer de le convaincre du contraire, mais que voulez vous, il est dur de convaincre quelqu'un comme Gabriel d'oublier tout cela.

Pour le reste, il ne voyais dans ses propos qu'une envie de le décider à tout laisser de côté, quitte à en passer par la menace, elle était persuadée qu'il ne laisserait pas le loisir de venir la voir à un autre inspecteur, mais voilà, il pouvait très bien laisser le dossier à quelqu'un d'autre, il savait le plus important, et ça, 'était dur à oublier, et ce, malgré la menace, çala menace c'était quelque chose qu'il ne digérait absolument pas....

D'ailleurs, il se leva d'un bon en entendant ces mots et, la regardant droit dans les yeux, il prit son arme, en sorti le chargeur, l'arme n'ayant pas de munition dans la chambre était désormais inoffensive, il posa l'arme sur la table, il sortit son opinel, le déplia et le posa à côté du berreta, il lui restait l'arme qu'il gardait encore sur lui, mais il ne la sortirait pas.

« Si ce sont bel et bien des menaces, ; alors essayez seulement de les mettre à exécution, et je crois que vous allez être drôlement surprise, et pas en bien. Allez y, essayez, je n'attends que cela, je n'utiliserai pas mes armes qui sont regardez, hors de portée ! »

Il se rassit aussi sec, s'enfonçant convenablement dans le fauteuil pour ajouter.

« Mais vous n'en ferez rien je pense, après tout, nous sommes tous deux des gens civilisés, non ? Et comme vous le disiez il n'y a pas cinq minutes il auraitété possible de régler cela à l'amiable. Je suis venu pour vérifier les témoignages et car je trouvait étrange certains détails, comme le manque d'information provenant de l'une des deux témoins, j'ai joué franc jeu, oui, je voulais vérifier cela, et vous m'avez apporté vérification, je ne crois pas avoir changé de sujet depuis le début, vous voulez que ça avance non ? Et bien à votre avis, ça piétine pas depuis trop longtemps ? Moi je veux bien faire ce que je peux,mais, là encore j'ai été honnête, vous avez peu de chances de le revoir un jour, quand bien même je m'en occuperai contrairement à ce que vous supposez, je ne garantie pas de réussir, et vous vous feriez une fausse joie en entendant la police frapper à chaque nouveau lieutenant un tantinet pointilleux mets la main sur ce que j'ai remarqué.... »

Il soupira et jeta le chargeur à côté de l'arme.

« Mais allez y, faites moi supplier, je n'attends que cela!A votre avis, pourquoi continuerai-je à dialoguer avec vous alors que j'aurai déjà pu vous arrêter pour vivre sur une résidence illégallement, étant une personne arrivée inégalement sur le sol du Japon. Nous pourrions vous jeter dans les eaux internationales, ce serait réglé, mais nous sommes des gens civilisés.... Mais si vous y tenez tant que cela, mettez votre menace à exécution, essayez seulement, car même sans arme, je vous promets que vous ne parviendrez qu'à me foutre en rogne. »

Il eut un léger sourire amusé alors que l'air crépitait un court instant autour de lui, laissant sentir une légère odeur de roussi en provenance du fauteuil.

« Et bien ? J'attends ! »

Miya Diablo

Dieu


Allait-il tenter de la tuer avec ça ? Miya s'était posée cette question alors que Gabriel s'était brusquement levé pour sortir son arme. Qu'il essaye ! fut la réponse mentale. Mais il n'en fit rien, évidemment. S'était-elle finalement trompée ? Etait-il le genre d'homme sur qui on pouvait compter ? Dans une moindre mesure, était-ce un homme aussi bon, droit, et soucieux des détails comme avait pu l'être Ryuga ?

Cela suffit à faire retomber toute la pression qu'elle emmagasinait. Ca, et le discours de l'inspecteur, évidemment. A croire qu'à force, elle finissait par voir le diable partout. Miya s'était levée pour faire les cent pas, pour retourner finalement près de la fenêtre d'où elle avait eu envie de se balancer plusieurs fois, histoire que la douleur physique lui fasse oublier la douleur sentimentale...

Ce fut pourtant autre chose qui la rendit nauséeuse d'un seul coup. Pas l'odeur de cramé, juste l'air, qui semblait soudain chargé d'électricité, comme avant un orage. Miya eut un accès de fièvre aussi brusque de bref. Ses genoux avaient flageolé, et elle avait du se retenir à la poignée de la fenêtre pour ne pas tomber. Son malaise, elle avait tenté de le cacher, bien entendu, mais ce ne fut pas aisé... Sa main gauche passa sur son visage, dans ses cheveux, et s'arrêta sur sa nuque, qu'elle massa un peu. Les yeux clos, elle prit le temps de se sentir vraiment mieux, avant de regarder au dehors.

- Inspecteur... Vous n'imaginez pas le nombre de personnes qui m'ont juré de retrouver Ryuga. Qui ont tenté de me faire croire qu'ils avaient des éléments permettant de le retrouver. Comme un fait exprès, chaque fois que je tente de m'en remettre, de tourner la page, il y a quelqu'un pour raviver cet espoir vain. Pouvez vous... imaginer, juste, la douleur de perdre la personne de votre vie ? Et il y a des personnes qui en jouent... Je crois qu'à force, je vois le mal en chaque porteur de nouvelles...

Il était si fatigant d'espérer en vain, toujours. Elle se demanda même si elle pouvait faire confiance à Gabriel. Au dehors, le ciel était entièrement dégagé. Pas d'orage à l'horizon... D'où son malaise pouvait venir ? Miya revint vers le canapé, et s'assit devant son invité. Qu'elle se sentait lasse... Et si épuisée. Cependant, elle ne s'excusa pas, parce qu'elle ne le faisait presque jamais. Et qu'elle estimait qu'elle n'avait de toute façon pas à le faire, compte tenu des circonstances. Elle voulut allumer une cigarette, mais se sentant barbouillée, elle n'en fit rien, et se contenta de s'enfoncer dans le fauteuil, dans une attitude sans doute négligée, mais au moins était-elle à l'aise.

- Alors... Que se passe-t-il ensuite ? Je n'ai pas les papiers que vous voulez. Vous allez m'arrêter, me chercher dans d'autres pays où je ne serais pas non plus ? Vous classez l'affaire et vous allez vous occuper d'une autre ?

Miya pouvait tenter le coup de l'amnésie pour expliquer son absence de papiers ou sa "non présence" dans l'administration. Ca laisserait le temps à Kotaro Ochinoe de faire ce qu'il pouvait pour valider sa potentielle histoire...

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Euh, c'était lui où l'électricité faisait un drôle d'effet à la jeune femme ? Elle semblait malade, et même si elle tentait de le dissimuler, ça sautait aux yeux exercés à chercher le moindre petit détail que possédait Gabriel. Un peu plus et il aurait peut être soutenu la jeune femme, mais Gabriel n'était pas homme à faire preuve de compassion vis à vis de cela même qui l'avaient menacé il n'y avait pas dix minutes. Oui, ça lui restait un peu en travers de la gorge, même si il avait tout fait pour les rendre triviales ! C'était tout sauf trivial....et il se demandait dans quelle mesure elle allait pour réparer cette ânerie, car oui, ces paroles stupides étaient ânerie ! Et une âneire indigeste pour Gabriel qui plus est.

Passant du coq à l'âne, on avait l'impression qu'elle cherchait désormais à l'émouvoir en parlant de la perte de l'homme de sa vie et cetera et cetera....mais voilà, Gabriel ne connaissait pas cela, il ne comprenait pas vraiment, pour lui, cela tournait encore au proverbe une de perdue, dix de retrouvées ! Voyez dans quel système on ne peut plus arrêté il s'était placé ! Et un système qui, non content d'être obsolète, était aussi complètement faux ! Enfin bref...

Elle revint devant lui pour parler de ce qui allait lui arriver, la fatigue de la jeune femme au travers du changement e position dans le fauteuil ne lui échappa pas le moins du monde, en même temps, c'était très facilement rep^érable, elle ne cherchait plus à avoir un air un tant soit peu digne, ne serait-ce que par son maintient. Elle s'était contenté de se mettre comme lui, à l'aise, au moins ils étaient sur la même longueur d'onde désormais. Concernant ce qui allait se passer, hum, c'était compliqué, mais d'abord, clarifions certains points.

« Je ne dis pas pouvoir comprendre ce que vous ressentez, ne l'ayant jamais vécu, les rares personnes importantes de ma vie étant en vie, mais dans tous les cas, sachez juste une chose, si je ne comprends pas, je compatis, mais comprenez nous, il est dur d'avaler qu'un de nos collègues puisse disparaître et que nous soyons incapables de le retrouver.... »

Il avait dit cela pour la forme tout simplement, car il ne pensait pas un traître mot de tout cela, ou presque, euh, ou presque ? Oui, ou presque...mais là n'est pas vraiment le sujet, il avait évoqué cela, comme pour la p^réparer en l'adoucissant à la suite. C'était le même principe que pour la vaseline en somme....

« Après, pour ce qui va se passer, coimme je vous l'ai dit, je n'ai cru au début que ce n'était qu'une erreur que je voulais rectifié et déjà vous avez tenté de me prendre pour un pigeon alors que je suis un poulet, avant de finir par mez menacer, et l'un dans l'autre, j'avoue que je digère assez mal. Enfin bon, je n'ai aucne envie de vous envoyer en garde à vue, ce serait une perte de temps, pour vous comme pour moi ! Alors je pense que je peux passer outre l'une des deux infractions, mais pas deux. Il ne sera pas dit que je ne fais pas mon travail. Surtout que je suis là en étant de service....choisissez exactement ce que vous préférez, c'est mon cadeau pour les condoléances, car je me suis montré honnête avec vous, les chances de le retrouver sont infinitésimales, de le retrouver en vie j'entends ! »

Elle aurait de toute manière une infraction sur le dos.Euh, c'était lui où l'électricité faisait un drôle d'effet à la jeune femme ? Elle semblait malade, et même si elle tentait de le dissimuler, ça sautait aux yeux exercés à chercher le moindre petit détail que possédait Gabriel. Un peu plus et il aurait peut être soutenu la jeune femme, mais Gabriel n'était pas homme à faire preuve de compassion vis à vis de cela même qui l'avaient menacé il n'y avait pas dix minutes. Oui, ça lui restait un peu en travers de la gorge, même si il avait tout fait pour les rendre triviales ! C'était tout sauf trivial....et il se demandait dans quelle mesure elle allait pour réparer cette ânerie, car oui, ces paroles stupides étaient ânerie ! Et une âneire indigeste pour Gabriel qui plus est.

Passant du coq à l'âne, on avait l'impression qu'elle cherchait désormais à l'émouvoir en parlant de la perte de l'homme de sa vie et cetera et cetera....mais voilà, Gabriel ne connaissait pas cela, il ne comprenait pas vraiment, pour lui, cela tournait encore au proverbe une de perdue, dix de retrouvées ! Voyez dans quel système on ne peut plus arrêté il s'était placé ! Et un système qui, non content d'être obsolète, était aussi complètement faux ! Enfin bref...

Elle revint devant lui pour parler de ce qui allait lui arriver, la fatigue de la jeune femme au travers du changement e position dans le fauteuil ne lui échappa pas le moins du monde, en même temps, c'était très facilement rep^érable, elle ne cherchait plus à avoir un air un tant soit peu digne, ne serait-ce que par son maintient. Elle s'était contenté de se mettre comme lui, à l'aise, au moins ils étaient sur la même longueur d'onde désormais. Concernant ce qui allait se passer, hum, c'était compliqué, mais d'abord, clarifions certains points.

« Je ne dis pas pouvoir comprendre ce que vous ressentez, ne l'ayant jamais vécu, les rares personnes importantes de ma vie étant en vie, mais dans tous les cas, sachez juste une chose, si je ne comprends pas, je compatis, mais comprenez nous, il est dur d'avaler qu'un de nos collègues puisse disparaître et que nous soyons incapables de le retrouver.... »

Il avait dit cela pour la forme tout simplement, car il ne pensait pas un traître mot de tout cela, ou presque, euh, ou presque ? Oui, ou presque...mais là n'est pas vraiment le sujet, il avait évoqué cela, comme pour la p^réparer en l'adoucissant à la suite. C'était le même principe que pour la vaseline en somme....

« Après, pour ce qui va se passer, coimme je vous l'ai dit, je n'ai cru au début que ce n'était qu'une erreur que je voulais rectifié et déjà vous avez tenté de me prendre pour un pigeon alors que je suis un poulet, avant de finir par mez menacer, et l'un dans l'autre, j'avoue que je digère assez mal. Enfin bon, je n'ai aucne envie de vous envoyer en garde à vue, ce serait une perte de temps, pour vous comme pour moi ! Alors je pense que je peux passer outre l'une des deux infractions, mais pas deux. Il ne sera pas dit que je ne fais pas mon travail. Surtout que je suis là en étant de service....choisissez exactement ce que vous préférez, c'est mon cadeau pour les condoléances, car je me suis montré honnête avec vous, les chances de le retrouver sont infinitésimales, de le retrouver en vie j'entends ! »

Elle aurait de toute manière une infraction sur le dos.


Répondre
Tags :