Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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compensation d'un silence sur des faits gênants.....[Fini !]

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Miya Diablo

Dieu


Au moins, il était honnête sur un point : revoir Ryuga, selon lui, c'était à oublier. Et si elle s'était faite à l'idée depuis longtemps, cela ne l'empêcha pas de sentir son coeur se serre douloureusement dans sa poitrine. Miya se mordit même la lèvre inférieure, et son regard se perdit vers l'extérieur. Une pensée commençait, progressivement, à envahir son esprit. Fuir... Comme elle savait si bien le faire, en toute circonstance. Elle allait quitter cet appartement, se trouver un nouveau toit, et recommencer à vivre, ou du moins, essayer...  Ce n'était pas gagné. Peut-être devrait elle quitter le Japon, maintenant qu'elle avait un flic sur le dos...

Oui, là, ça allait loin... Il ne fallait quand même pas perdre de vue qu'il y avait une chance infime de le revoir, et si elle quittait le Japon...

Miya poussa un soupir à fendre l'âme. Gabriel était bien décidé à la coffrer, de toute façon. Et très franchement, ses nerfs faisaient trop le yoyo pour qu'elle puisse réfléchir convenablement. La demi déesse passa une main dans sa chevelure ébène, et fixa le flic, la tête penchée sur le côté. D'abord, elle voulait se montrer un peu combattive. Certes, ce n'était franchement pas grand chose, mais il fallait remettre les choses en ordre.

- Je vous ai menacé... Les grands mots, tout de suite... Vous n'avez pas été un ange tout du long non plus, Inspecteur...

Non, c'était franchement pathétique de lancer cela. Elle se pencha pour saisir son paquet de cigarettes, et allumer une de ces fichues tiges auxquelles elle devenait accroc - quand bien même ce n'était que psychologique. Son organisme d'immortelle se chargeait de lui éviter tous les petits tracas et autres conséquences... Le côté pratique de l'immortalité. Elle tira longuement sur sa cigarette, le regard à nouveau perdu vers le ciel, au delà de sa fenêtre.

- Dites moi, maintenant... Sur quelle infraction y'aura-t-il moins de paperasse, et moins de... conséquences pour moi, hein ? Vous avez été honnête avec moi jusqu'à présent, je suppose que vous le serez jusqu'au bout...

Elle maugréa, plus pour elle même en secouant la tête, que c'était un "cadeau" bien stupide qu'il lui faisait là...

- Dites moi votre... Prix... Pour éviter même l'autre sanction... Oh allez...", murmura-t-elle, le regardant en coin. "Vous savez comme moi que tout peut s'acheter, n'est-ce pas..."

Gabriel Valmy

E.S.P.er

La tension diminua un peu,  t Gabriel souriait, contrairement à son interlocutrice. Ce n'était pas un sourire de triomphe, et ce, même s'il triomphait un peu devant le fait qu'il avait l'impression qu'il avait repris la main. Il menait à nouveau le jeu à sa convenance pour la simple et bonne raison qu'il avait changé le rythme sans la moindre difficulté. Souriant, il profitait clairement de ce changement de rythme, il l'avait, il le sentait à force d'avoir mené à bien bon nombre d'interrogatoires, il l'avait déstabilisée dans ce mur de béton qu'elle avait construit, et lui avait tapé avant que le mortier n'ait séché, résultat, il avait un ascendant psychologique sur elle, enfin, le croyait-il !

Mais au moins il avait joué franc-jeu, il se montrait honnête, tant sur les chances  de retrouver Ryuga que sur ce qu'elle risquait, dans tous les cas, il jouait la carte de la transparence de manière presque véridique. En effet, il n'avait pas précisé ce qu'elle risquait pour chacune des deux infractions. Aussi, le jeune homme souriait, il se demandait vers quel côté l'instinct de la jeune femme allait pencher pour l'infraction...

Mais le plus drôle là dedans, c'était que la jeune femme en face de lui prétendait qu'elle ne l'avait pas menacé !  Non mais c'était quoi cette  connerie ? Elle n'avait pas menacé de le faire disparaître ? Fallait calmer la dose de nicotine, car chez elle, cela portait à croire que ça lui montait au cerveau !

Et comme pour accélérer les choses, elle prit un nouveau clou de cercueil. C'était à se demander si le fat qu'elle prenne une clope de plus n'était pas une autre preuve qu'il tenait les choses en main, qu'il avait l'ascendant sur la conversation, et donc sur son interlocutrice, cette manie d'enquiller les clopes étaient claires à son avis.

Sa question suivante était l'une des plus sensées qu'elle posa pendant l'échange, lui demandant ce qui serait le plus grave, certes, l'interrogation était logique, mais en même temps, il fallait reconnaître qu'elle n'avait pas de bon sens. !  Il haussa les épaules, qu'elle réfléchisse par elle-même, elle comprendrait assez bien toute seule !

Mais il rit à sa proposition suivante!Et voilà ! On y venait ! Quoi ? Était-ce son objectif réel ? Hum, non, certes, l'idée lui avait effleuré la cervelle, il le reconnaissait intérieurement, mais peu importait ! Là, on en venait à la partie intéressante des choses !

« L'ennui, c'est que c'est du lourd en fait tout ce qui s'est passé..., je doute que mon silence soit dans vos moyens...je suis un policier respectable – mon cul, ouais – et m'acheter n'est pas chose aisée ! »

Il sourit en penchant la tête sur le côté, yeux vers le ciel, comme s'il réfléchissait.

« En fait, je me demandais combien vous seriez prête à mettre là dedans...Juste à titre indicatif, bien évidemment ! »

Miya Diablo

Dieu


Ben tiens... A l'entendre parler, Miya aurait commis un crime terrible à l'encontre de l'humanité, et fort heureusement pour elle, Gabriel était clément et prêt à lui pardonner. La blague ! Son silence allait s'acheter, et il se croyait assez important pour être en dehors de ses moyens. Cet homme était risible, vraiment. La demi déesse était persuadée de pouvoir tout se payer, et ce n'est surement pas la peur de manquer de quoi que ce soit qui l'étreignait. Après tout, trouver un petit job à Seikusu était aisé ; au pire, elle savait pouvoir compter sur l'une des grosses fortunes du pays. Ce n'était pas un pauvre flic qui pouvait la fiche dans la merde, oh non !

Miya garda cependant un visage fermé, toujours tourné vers la fenêtre de son appartement. C'était une merveilleuse journée ensoleillée, et il avait fallu qu'il vienne tout gâcher. Une nouvelle cigarette, à moitié fumée, fut écrasée dans le cendrier, minutieusement. La jeune femme se leva et se dirigea vers la poubelle de la cuisine pour jeter les mégots, pensive. Qu'elle était lasse de ce stupide petit jeu. Oubliant même un instant Gabriel, Miya fit chauffer de l'eau dans la bouilloire sur le gaz, et revint dans le salon, revenant à la triste réalité. Elle poussa même un léger soupir, mais ne dit rien, choisissant un sachet de thé vert qu'elle plongea dans sa tasse. Versant l'eau chaude par dessus, la demi déesse s'adressa enfin à Gabriel, sans le regarder.

- Regardez autour de vous, Inspecteur. Croyez vous que je manque, très franchement, de quoi que ce soit ?

Il y avait, effectivement, de beaux meubles, la décoration était de goût. Peut-être noterait-il à ce moment là l'absence totale de technologie : pas de téléphone ou d'ordinateur, ni de télé, et même les prises étaient "bouchées" par des sécurités en plastique. Mais effectivement, tout laissait sentir, autour d'eux, que la belle menait un bon train de vie, et qu'effectivement, ce n'étaient sans doute pas les moyens qui lui manquaient.

- Je ne voudrai pas sous évaluer votre... "Précieuse" personne, et encore moins surévaluer votre valeur. Vous vouliez me faire disparaître. Je peux très bien le faire toute seule, vous savez. Je n'ai pas peur de vos menaces.

C'était un demi mensonge...

- Je gagne ma vie honnêtement. Je n'ai peut-être pas vos papiers officiels, mais je travaille pour subvenir à mes besoins. Je ne m'engagerai pas sur un prix à vous offrir, Inspecteur. Alors s'il vous plaît, annoncez ce que vous voulez, et disparaissez. Je reste quand même chez moi, en ce lieu.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Heu, stop, il lui avait montré du respect, et elle, voilà comment elle le traitait !  Non mais y avait un problème, un très gros et très sérieux problème, elle l'ignorait presque, comme si il n'était qu'un nuisible que l'on pouvait temporairement ignorer, et que je m'occupe de mes clopes, et que je m'occupe de ma tasse d'eau chaude, et que j'oublie que le mec en face de moi peut me foutre dans une merde noire !

Ben tiens, si elle avait oublié il allait le lui rappeler, il avait assez gaspillé son temps comme ça, non ? Il était venu pour elle, et voilà comment on le remerciait, d'abord en le menaçant, puis en l'ignorant, ne le regardant même pas quand elle lui parle, d'ailleurs elle venait de lui demander quelque chose, comme pour lui faire comprendre une erreur qu'il n'avais pourtant pas commis. Le plus drôle là dedans c'était qu'elle lui faisait comprendre quelque chose qu'elle n'aurait pas voulu qu'il comprenne, il en était sur. Pauvre, elle ne l'était certainement pas, au sens matériel du terme, pour le reste, elle était plus à plaindre qu'autre chose, ça, c'était certain.

Elle avait beau vivre aisément, c'était froid et vide de toute chaleur présente dans un foyer décent, la chaleur humaine pour commencer, et si elle avait bon goût en matière de déco, ce n'était pas ça qui comblait le vide, oui, elle vivait dans une maison vide, c'était son impression. Donc oui, il la plaignait désormais autant qu'il la détestait, enfin njon, il ne la détestait pas, disons plutôt qu'il avait un fort sentiment d'agacement à son encontre notamment à cause de ses réactions à la con et sa tendance à tout lui mettre sur le dos !

Il soupira, raz le bol, qu'elle continue à déblatérer il règlerait tout cela après ! Mais qu'elle arrête ses conneries, il ne souvenait pas de l'avoir menacé de le faiire disparaître, il ne l'avait même pas menacé du tout il l'avait juste mise en garde, une énorme différence ! Mais si elle y tenait, il allait lui montrer ce que c'était qu'une menace venant de Gabriel Valmy !  Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, hormis se le mettre davantage à dos, elle ne faisait rien de particulier en ce moment. Parfois vaut mieux se taire. Heureusement qu'il n'avait pas pour habitude de frapper les femmes, sinon ça poserait un saccré problème d'éthique à cet homme çà femme, d'ici là, ça allait chier ! Tant pis pour la douceur et la gentillesse.

Mais notons toutefois que sa dernière remarque le fit sourire et même un peu rire et il y répliqua aussi sec :

« Non, vous n'êtes pas chez vous, vous n'avez pas d'existence légale, peu importe le prix que bvous avez payé votre logement, il ny a aucun contrat valabe en votre faveur à cause de l'absence de papier, vous gagnez votre vie honnêtement, mais pas d'impôts, rien, n'est-ce pas une forme de vol ? Vous profitez de tous nos avantages mais vous ne prenez aucune contrepartie, moi, ça me gonfle ça, alor écoutez moi bien, vous croyez que mes menaces ne peuvent pas vous atteindre, que vous n'avez pas peur ? Très bien, ça tombe bien je ne vous ai pas encore menacée !  Mais si vous insistez... »

Il mit sa main paume vers le haut devant lui, entre eux en fait, et sans me se concentrer, il fit apparaître de petits arcs électriques qui se balladaient sur ses doigts avant de les diriger vers la prise électrique la plus proche pour y envoyer une bonne dose de courant.

« Si je voulais vous menacer, je vous prouverai que je peux vous faire griller sans y penser ! Lors ne me prenez pas pour une merde et encore moins pour un imbécile !  Vous savez très bien vce que je veux, vous en parlez depuis que je suis là mais comme vous n'avez pas plus de courage que de chaleur humaine dans votre vie sans doute, vous me prenez de haut, m'exaspérez par vtre comportement et n'allez pas au bout. Vous voulez que je vous donne mon prix, très bien !  Vous semblez bien gagner votre vie dites donc ! Soit, je veux deux cent mille yens par mois ! Une objection ? »

Le jeune homme fit rapparaitre les arcs électriques dans ses doits avant de les faire disparatre.

« Et puisque vous parliez de menace, je vais rajouter cela : je vous déconseille fortement d'oublier un paiement, et si jamais je découvre des papier, je les vérifierai en personne, si vous tenter de fuir, je vous traquerai. Là ce sont des menaces, puisque vous n'avez pas peur de mes menaces, que j'en profère ne vous gpênera pas outre mesure. Ah et aussi, pendant que j'y pense, tout ceci reste entre nous, n'est-ce pas ? »
« Modifié: jeudi 20 septembre 2012, 16:00:21 par Gabriel Valmy »

Miya Diablo

Dieu


- Tsk tsk tsk."

Miya fit claquer sa langue remua un doigt négativement, tout en portant sa tasse de thé sur ses genoux.

- Tout le monde n'est pas aussi scrupuleux que vous, Inspecteur. Je suis chez moi. J'ai des papiers en règles pour prouver que ceci est le domicile que je loue. Pas de papiers d'identité, mais pour le reste... Je n'y peux rien si les hommes normaux préfère me regarder plutôt que de vérifier des papiers...

La demi déesse but une gorgée de son thé, puis ajouta après cette courte pause :

- Fort heureusement pour moi, Seikusu est une ville où les mauvais règnent plutôt pas mal... Et, quand on se retrouve dans un quartier assez mal famé, quoique viable, le propriétaire est malgré tout content de trouver locataire, et ne pose pas de questions, au final.

Là. Miya pensait pouvoir reprendre le contrôle de la situation, et la tourner à son avantage. C'est après que ça se complique. Elle a un frisson, le long des bras, et une langueur soudaine. Elle ne se rend même pas compte qu'elle lâche sa tasse, qui tombe au sol et y répand son contenu brulant. Son dos s'est enfoncé dans le canapé, comme si elle tentait de disparaitre, mais trop vite, elle se retrouve engourdie, et sur le point de tomber dans les vapes. Son cerveau, déconnecté, ne parvient même pas à retranscrire ce qui vient de se passer, ni ce qui l'a mise dans un tel état, si vite. Ses oreilles bourdonnantes, par contre, entendent parfaitement ce que Gabriel dit. IL peut la faire griller ? Electricité ? Elle prit une brusque inspiration, quand le souffle lui revint enfin. La demi déesse pas si immortelle et plus tant que ça en position de force, pour le coup, cligna des yeux pour ne plus avoir de petites lucioles qui dansent devant ses yeux... Qu'elle se sentait mal et misérable en cet instant, et tellement... Mortelle... Une condition détestable et qui l'insupportait au plus haut point.

Livide, les dents serrées, elle articula cependant un :

- 100.000 ? ... Allez vous faire foutre. Vous vous contenterez de la moitié. Et ce n'est pas discutable.

Ca aurait eu sans doute bien plus d'impact si elle avait pu ne pas murmurer ces mots. Elle eut cependant un regard empli de défi pour Gabriel quand elle ajouta :

- Et arrêtez de faire joujou avec l'électricité. Vous ne voudriez pas avoir un cadavre sur les bras, n'est-ce pas ? Quand bien même vous êtes flic, et que je ne suis pas fichée, un cadavre reste toujours gênant, n'est-ce pas... ?

Des fourmis lui parcouraient le corps, et elle n'arrivait pas à bouger, tétanisée par la peur d'être peut être électrocutée par ce monstre.

- Je ne vous montre pas la sortie, vous savez où elle est.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Apparemment si il n'avait pas été convaincant avant son tour de force, maintenant c'était autre chose, c'était limite si elle n'avait pas la truile !  D'ailleurs il suffisait de se rappeler la manière dont la tasse avait fini à même le sol pour comprendre ce qui s'était finalement passé : elle avait eu peur et en avait laissé tombé sa tasse. Preuve qu'elle avait été si ce n'est effrayée, au moins impressionnée, c'était moins bien, mais c'éait toujours ça.

De même, elle tenta de s'y opposer, mais malgré la lueur de défi, elle n'était pas covaincante, quand on voulait diminuer le prix, quand on négociait, il fallait s'affirmer, et si on murmurait on s'écrasait, et là, elle s'écrasait lamentablement comme une pauvre merde devant luyi, malgré tout ce qu'elle pourrait dire après, elle était perdante dans cette histoire ! Il avait gagné, mais non content de sa manière de faire  qui avait pour conséquence de lui offrir ce u'il obtenait, il voulait en avoir plus, toujours plus.

Il avait beau n'avoir jamais tué de sang froid ni par plaisir elle n'était pas sensée le savoir, et n'avait aucun moyen de connaître ce genre de détails, alors autant en profiter.

« Vous savez, personne ne m'a vu venir, personne ne peut savoir ce qui s'est passé ici, et comme j'étais le premier sur les lieux, j'aurai mon mot à dire sur l'enquête et une enquête pour un homiciede sans tmoins, ce sera vite classé, alors, toujouras aussi confiante ? »

Il avait appuyé ce dernier mot, car il tenait à faire comprendre qu'il n'ignorait rien de se la situation, à toort à ou à raison ! La suiite après cela était de rappeler ses exigences en intensifiant la menace. Et c'était bien ce qu'il comptait faire, il en eu d'ailleurs un rictus des plus signifiactifs.

« Oui, je connais la sortie, pas de problème là dessus, mais à ma connaissance nous n'avons pas conclu le moindre accord, je ne partirai pas sans cela, votre promesse suffira sachantque je me chargerai personnellement de vous la faire tenir ! Alors avons nous un accord ?  Deux cent cinquante mille yens par mois et vous avez la paix ? »

Il s'approcha d'elle, contournant la table basse, marchant même dans le thé renversé, il se foutait d'en foutre sur tout le sol de la maison, des étincelles dans le boute des doigtes, étincelles qui disparurent d'ailleurs quand il tendit la main pour sceller ledit accord.

« Après tout, c'est une entente honnête, ne pensez vous pas ? Un accord entre deux personnes civilisées ! »

Le prix avait augmenté, ça lui apprendrait à vouloir marchander avec lui !

Miya Diablo

Dieu


Miya mit du temps avant se sentir un peu mieux. C'était toujours comme ça : cette foutue immortalité lui faisait faux bond au moment où elle en avait le plus besoin. Le fourmillement qui lui parcourait les membres disparurent, mais il lui faudrait un bon moment avant de retrouver un semblant de forces. Oh, qu'elle haïssait être ainsi en position de faiblesse !! Et voici qu'une migraine s'invita dans la danse, et lui vrilla la tête perfidement. Gabriel restait sur de lui, et abusait outrageusement de la position de la demi déesse pour en rajouter une couche. Intérieurement, Miya bouillait de ne pouvoir se défendre, et cela ne se traduisait que par sa mâchoire serrée. Son coeur battait à une vitesse qui lui donnait la nausée.

Elle avait envie de hurler. Mais qu'est-ce que tu attends pour partir ?! C'était frustrant, cette faiblesse !! Miya n'avait même pas la force de lui cracher au visage. Oui, elle avait confiance, et elle trouverait bien une solution pour ne pas être celle qui courberait l'échine, ou qui mangerait la poussière. Il en remit une couche, faisant danser de l'électricité sur le bout de ses doigts. Nouveau frisson désagréable... Et il lui tendit la main, pour sceller leur accord.

Là encore, il avait mal joué. Parce que même s'il ignorait qu'elle était une immortelle qui pouvait succomber à une décharge électrique, il devait bien constater sa faiblesse évidente. Alors non, Miya n'avait pas l'intention de lui serrer la main. Il n'était pas question qu'elle lui donne autant par mois. Il n'aurait rien de sa part. Et bon sang, elle était de toute façon trop faible pour bouger le moindre muscle. Cela ne l'empêchait pas de fusiller Gabriel du regard. Elle n'allait pas tomber si bas, et purement et simplement l'insulter, n'est-ce pas ? Ses lèvres s'entrouvrirent.

Et la vitre vola en éclat. La demi déesse ne sursauta pas, mais se tendit au maximum, les yeux agrandit par la surprise. Les yeux de Miya avaient capté quelque chose de brillant tomber sur le canapé à côté d'elle : la gourmette que Gabriel portait au poignet de la main tendue. Il ne lui fallut qu'une demi seconde pour comprendre ce qui venait de se passer. Elle eut un sourire, et sa voix était toujours un murmure faible.

- Je crois... Qu'un ami haut placé n'apprécie pas ce qui se passe ici. Ni la façon dont vous me traitez. Croyez moi : cette balle aurait pu faire autre chose que simplement briser votre gourmette.

Ooh, et voilà qu'elle avait envie de s'écrouler sur son canapé. Elle était exténuée, et si faible que seule sa colère d'être dans un tel état lui permettait de rester assise.

- Êtes vous toujours sur de vouloir prendre autant ? Deux mille cinq cents yens, par mois, pour la forme... Ca devrait vous convenir, je pense... N'est-ce pas ?

Au sol, plus loin, il y avait l'impact d'une balle, provenant sans aucun doute d'un fusil de précision. Le tireur pouvait être n'importe où, quand bien même la vue était dégagée devant l'appartement de Miya ; mais il devait être forcément doué pour avoir réussi un tel coup.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

La vitre vola en éclat pour une raison inconnue. Bien entraîné, Gabriel fit ce qu'il devait faire, en effet, l'un des plus grand réfelxe dans ce genre de cas est de sauter à couvert, derrière le canapé, et faute de mieux, se jeter au sol ; Il préféra se placer hors de vue de la fenêtre se glissant à couvret en restant prêt de mademoiselle Diablo. Celle ci avait apparemment reprit moralement du poil de la bête. Assez pour lui dire, même faiblement qu'elle avait – entre les lignes, hein ! Elle ne le disait pas ouvertement -  un protecteur efficace.

Il était livide et regarda das la direction du tir :  un tir très longue portée apparemment sans doute avec une arme de précision, lunette optique, voir élevtronique car quand il regarda à nuveau il ne distingua ersonne...plutôtnélectronique, un peu comme pour les micrscopes...c'était pas de l'armement militaire ? Oh putain, ça voulat dire mafia. Il préféra se relever, de toute manière, si le teur avait voulu le tuer, il l'aurait fait depuis belle lurette.

Ileut un geste grossier des bras envers la fenêtre brisée. Le mec là haut devait bien faire le mariolle, et surtout bien rigoler si il y était encore. Nota bene :  las prochaines fois, laisser un indice sur l'endroit où il se rend les  prochains fois, comme ça il foutrait dans la merde l'autre miss magré sa mort. Vicieux, oui, mais il n'était pas un enfant de cœur après tout !  Que croyait-elle.

Et voilà qu'avec son assurance nouvelle elle voulait renégocier le contrat...heu, non, horrs de question, plutôt crever que de revenir en arrière. Fierté mal placée ? Peut être, mais fierté quand même ! Ouep, il avait de la fierté et pas qu'un peu Hprs de question de céder du terrain, c'était un principe simple !

« Et vous croyez que vous m'avez fait peur ? Vraiment ? Les menaces de mort c'est cinq fois par jour dans le quartier de la toussaint, alors me faites pas rigoler. »

Il avait srrer les dents en disant ça, il était furax, furax qu'il ai manqué de se faire, furax qu'elle tente d'en profiter !  Mais ça n'allait pas se passer comme ça, oh non !  Il récupéra sa gourmette, la fourra dans sa poche et saisit le col de la jeune femme pour la baisser à son niveau, aisni, pas besoin de parler fort pour être entendu... il pouvait presque chuchoter, ce qu'il fit.

«  Laissez moi deviner, des micros chez vous, sans doute des caméras de partout même dans les pièces intimes, et du matis de pro sinon j'aurai déjàn tout grillé !  Mais ça ne change rien, et meêm ça vient d'augmenter, trois cent mille yens et c'est non négociable ! Vous vous dmerdez pour avoir cette somme. Si pour ça vous devez jouer les putains devant chez vous, très bien, m'en branle de la méthode. Mais si j'ai pas l'argent à la fin de chaque mois ou si l'un de vos amis tente un nouveau truc du genre, c'est vous qui prendrez !  C'est clair ? On est d'accord ? »

Il sortit une montre à gousset et regarda dessus, il allait devoir y aller ou il allait être en retard.

« Nous sommes le deux, il vous reste vingt huit jours pourb trouver cette somme. Vous n'aurez aucune excuse valable. - plus il dit plus fort. - messieurs, monsieur, madame, je m'en branle, ce n'est pas ça qui m'arrêtera, mais attention, la prochaine fois, votre tueur reviendra, ou du moins,s a tête reviendra dans un joli sac plastique ! »

Il se releva, évitant toutefois la fenêtre avant de tebdre la main vers la trace de l'impact de belle, d'un mouvement des doigts celle ci s'extirpa de l'endroit où elle était et revint, se mettant à tourner dans la main de gabriel.

« oui, aved l'électricité je peux jouer aussi comme ça...je me demande si le sniper est encore en place.... »

Il fit avancer la balle jusqu'à l'endroit où elle avait percuté la gourmette, il regarda la  trace d'impact, inspecta d'un coup d'oeil la trajectoire, vive les cours de ballistique avancée.... et d'une décharge assez puissante inversant certains champs magnétiques il renvoya à la bale à l'envoyeur avec la même force et la même vitesse, si jamais il n'avait pas bougé, il serait sans doute mort....tant pis pour lui....

« A bientôt mademoiseele Diablo ! »

Il rejoint la porte et sortit pour rejoindre sa moto et une fois qu'il 'eut enfourché il se permit de souffler, et surtout, e trembler....il avait beau bien la cacher il avait eu une sacrée frousse.... ses jambes et ses bars en tremblaient comme des feuillles, il mit plusieurs minutes à démarrer la moto, c'est vous dire...

Miya Diablo

Dieu

Miya était toujours affalée sur son canapé. Une fois que Gabriel était parti, elle s'était laissée aller, et sa tête reposait sur le rebord du canapé. Ses mains, à plat, dont les paumes étaient tournées vers le plafond. On aurait pu croire qu'elle était morte, la mâchoire entrouverte et les yeux clos. Mais non, il en fallait davantage pour venir à bout de la demi déesse. Oh, elle était en piteux état, bien entendu, et se sentait terriblement mal. Et faible. Misérable ! Elle s'était laissée mener par le bout du nez par ce moins que rien. Et elle était sacrément dans la merde, maintenant.


Quelques rues plus loin, un homme dans une belle voiture blanche. Il est parfaitement rasé, sa coupe est aussi impeccable que son costume trois pièces. Il a observé Gabriel sur sa moto, et déjà, on lui transfert des informations sur le policier pourri. Mais, pour le moment, le ripou est le cadet de ses soucis. Ils attendent que la moto se soit éloignée pour approcher de l'appartement. L'homme descend de voiture, observa les dégâts de la fenêtre ouverte de force, avant de grimper les étages. Le spectacle de Miya, dans cet état, lui fait mal au coeur, mais finalement, Kotaro Ochinoe vint s'asseoir près d'elle, et saisit une de ses mains. Elle ne réagit pas. Il ne sent pas son pouls. Il se serait inquiété si il ne la voyait pas respirer. Il attendit qu'enfin, elle tourne la tête vers lui. Et l'homme lui sourit, avec un air légèrement peiné.

- Dans quoi vous êtes vous fourée, Miya ?
- Et comment avez vous su que je m'étais fourrée dans un mauvais coup ?


Kotaro Ochinoe eut un léger rire, entre la gêne, et un sentiment indéfinissable.

- Disons... Que je suis votre plus grand fan, Miss Diablo. Et certains fans vont loin pour être sûr que leur idole aille bien.
- Vous m'espionnez...
- Je garde le contact... J'ignore pourquoi vous êtes aussi réfractaire à la technologie, et au simple fait de posséder un téléphone portable... Mais il faut bien que je sache où vous vous produisez.


Miya eut un pauvre sourire, et du rassembler ses maigres forces pour se redresser, et abandonner son attitude cadavérique. Elle se sentait toujours mal, bien entendu... Mais elle récupèrerai plus tard.

- Vous m'avez sauvée, je crois... Je ne pense pas qu'il m'aurait fait du mal...
- Mais il semble avoir une certaine emprise sur vous, à présent.
- C'est un monstre, Kotaro-san. Du genre que vous n'avez jamais vu.
- Parce qu'il a des pouvoirs ? Oh, s'il vous plaît, Miya... Ne le dites pas à ma nièce, parce qu'elle deviendrait folle, mais je possède à mes ordres quelques hommes doués de capacités peu communes, aussi. Ne vous en faites pas : vous n'avez qu'une chose à dire, et je m'en occupe.

Et Miya hésita. Elle avait les doigts qui tremblaient toujours un peu, et son mal de crâne s'estompait à peine.

- Je n'aime pas être redevable, Kotaro-san. Je me... débrouillerai.

L'homme rit.

- Et vous pensez pouvoir réunir la somme qu'il vous demande chaque mois ?
- ... Je...
- Vous allez devoir chanter un peu plus, oui... Vous allez finir par abimer votre voix, Miya.


Et voilà, elle était dos au mur. Elle enfouit sa tête dans ses mains.

- ... Aidez moi, Kotaro-san... S'il vous plaît...
- Vous voyez, quand vous voulez...


Et le yakuza sourit. Point de chantage quelconque, il avait réellement de l'affection pour la chanteuse dont il ignorait tout. Et il comptait bien mettre les moyens pour la sortir de là.


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