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Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]

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Mélinda Warren

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Re : Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]

Réponse 30 lundi 21 mai 2012, 22:14:22

A terre, Mélinda sentait ses poumons battre furieusement dans sa poitrine. Le goût du sang de la Reine était encore sur ses lèvres. Un nectar superbe, à tout point de vue. Mélinda vit alors Lyli se redresser, balancer les draps dans un coin, et l’envelopper dans une serviette, la nettoyant de sa sueur. Groggy, la vampire se laissa faire, laissant Lyli promener un mouchoir sur son visage, recueillant quelques dépôts de sang, lui donnant l’idée d’être un gros bébé que sa mère nettoyait. Lyli porta ensuite Mélinda sur ses bras, et la guida dans la salle de bains. L’esclavagiste se laissa faire, n’opposant aucune résistance, se demandant ce que la Reine vampire comptait faire. Elles atterrirent dans une grande baignoire, et Lyli commença à faire couler de l’eau. Elle était derrière Mélinda, et elle sentit l’eau éclabousser ses jambes. Elle était... Fraîche.

*L’eau bouillante, c’est mieux, mais je ne vais pas m’imposer...*

Lyli entreprit de la savonner...De manière assez sexuelle, puisque l’une de ses mains en profita pour masturber Mélinda, ce qui, bien sûr, ne dérangeait nullement la belle vampire. Se laissant faire, elle écouta Lyli lui parler, lui confier quelques secrets. Ce qu’elle lui expliqua laissa, à vrai dire, Mélinda assez sceptique. De ce qu’elle en avait compris, plus elle vieillirait, et plus elle ressemblerait à un cadavre, perdant de plus en plus de sensations. La nature d’un vampire était un sujet qui faisait débat. Pour bien des gens, un vampire n’était rien de plus qu’un cadavre sur pattes, mais Mélinda était peu réceptive à cette théorie. De son point de vue, un mort-vivant était un zombie, pas un vampire. Elle se voyait plutôt comme une évolution par rapport aux autres espèces, une sorte de supériorité naturelle.

*Peut-être est-ce là d’autres différences entre les vampires de la Terre et ceux de Terra... Je l’espère, en tout cas...*

Pensive, Mélinda ne dit rien. Elle n’avait de toute façon rien à dire là-dessus. Elle préférait croire que ce serait différent pour elle, et que Lyli se trompait. Elle devait bien avoir des siècles, mais, si ce qu’elle ressentait était absolue, alors elle n’avait pas pu recevoir de plaisir avec Mélinda. La vérité, du moins pour Mélinda, c’est qu’en vieillissant, un vampire devenait aigri, et de plus en plus difficile à satisfaire. Quand on faisait l’amour un millier de fois, la millième fois était assurément moins belle, moins passionnante, que la première, ou même la centaine de fois. On devenait forcément plus exigeant avec l’écoulement du temps. C’est de cette manière que Mélinda interpréta les dires de Lyli.

La Reine lui mordilla une oreille, et prononça un mot assez vulgaire : « baiser ». En partant du principe qu’elles étaient nues, et que l’une des mains de la Reine masturbait son sexe, tandis que l’autre caressait ses seins, ce mot provoqua, non pas un frisson de dégoût, mais un frisson de plaisir dans le corps de la petite vampire. Se mordillant les lèvres, Mélinda se redressa alors légèrement, et entreprit de fermer le tuyau permettant l’évacuation de l’eau, utilisant l’une de ses mains, tout en augmentant la température de l’eau d’un ou deux degrés. Certains l’aiment chaud, et Mélinda faisait partie de ce groupe.

Elle se retourna ensuite, et s’allongea sur le corps de Lyli, l’eau commençant à monter rapidement, glissant sur leurs jambes. Son sexe caressa les cuisses de Lyli, alors qu’elle allait l’embrasser, déposant un tendre baiser sur la bouche de Lyli.

« Je n’ai pas non plus choisi d’être une vampire... Ni même d’avoir cet appendice entre les jambes. Mais j’ai pu m’affranchir de mon passé. Chacun choisit sa destinée, ma belle, les vampires plus que n’importe qui. J’aurais pu rester esclave, j’aurais pu quitter le monde de mon père, mais j’ai choisi de diriger un harem, tout comme j’ai choisi de fonder un clan. Tu parles comme si notre vie était déterminée, comme si on n’avait pas le choix. Mais le choix, on l’a toujours. »

Mélinda était loin d’être fataliste, ce qui était vraisemblablement moins vrai pour Lyli. Quand on disait à quelqu’un qu’on avait pas eu le choix sur sa vie, c’est qu’on était, pour Mélinda, soit pessimiste, soit déterministe. Et l’égo de la vampire se refusait à croire que quelqu’un avait décidé de son avenir. Elle ne croyait pas en toutes ces théories scabreuses sur la destinée. Chacun forgeait sa propre existence, et il n’y avait pas d’excuses quand on échouait. Elle embrassa la joue de la femme, et lui rendit la pareille, glissant un doigt dans son intimité, le remuant lentement.

« Et baiser... Hum, je crois que j’aime ce mot… Surtout quand il sort de la bouche d’une Reine. »

Elle retira assez rapidement son doigt, et pénétra Lyli, s’allongeant de tout son long sur elle. Insatiable, Mélinda avait bu le sang ancestral de cette Reine, dynamisant sa libido. Elle retourna donc la pénétrer, avec lenteur et passion, au rythme de l’eau qui, lentement, les recouvrait en montant.

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Lily Hayes

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Re : Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]

Réponse 31 mardi 05 juin 2012, 17:02:20

Le corps de la jeune femme entre ses bras se faisait de plus en plus chaud. Lily n’a jamais eu le problème d’être aussi facilement analysée, mais à chaque fois que sa compagne manifestait un sentiment, elle prenait un sincère plaisir à analyser son comportement corporel. Elle sembla apprécier l’eau chaude. Pour Lily, l’un ou l’autre n’était pas différent, sa notion de la fraicheur et de la chaleur était détraquée par le fait qu’elle ne soit qu’un corps se déplaçant et chassant une fois de temps en temps pour se nourrir. Mais Mélinda était un vent de fraîcheur sur sa vie. Non pas qu’elle accepterait de faire partie de son harem, mais elle n’aurait aucun déplaisir à la revoir un jour. Sa psychologie était différente de la sienne, ce qui ne la rendait que plus intéressante encore. Là où Lily était raisonnable, expérimentée et prudente, Mélinda fonçait droit dans les merdes de la vie sans la moindre peur, sûre et certaine que peu importe ce qu’elle affronterait, elle s’en sortirait. Et surtout… elle n’avait absolument aucun sens des convenances. Si elle servait réellement un empereur, soit il n’était pas susceptible et admirait l’insolence, ou alors il était complètement stupide lui-même, ce qui ne laissait pas grand espoir pour son domaine de se développer.

La Reine fut arrachée à ses pensées lorsque la main de sa compagne se glissa entre ses cuisses pour caresser son intimité. Ne s’y attendant pas, elle poussa un petit hoquet de surprise. Quand elle parlait d’une absence du sens des convenances, c’est de cela qu’elle parlait; impulsivité, agressivité, désir de satisfaire son seul plaisir… Enfin, ce n’était pas comme si elle n’avait pas cherché à la provoquer non plus. L’idée d’être ainsi dominée lui plaisait aussi, mais elle aurait aimé y aller un peu plus en douceur. Mais elle apprécia grandement le moment où sa compagne se retourna vers elle, lui redressa le bassin pour enfoncer son pénis épais dans son vagin et se mit à remuer doucement, mais passionnément, en elle, lui arrachant des soupirs et des petits cris de plaisir. Mélinda lui disait qu’elle appréciait le mot « baiser », prononcé par une Reine. Encouragée de la sorte, ladite Reine agrippa son amante par son opulente chevelure et l’attira contre elle pour poser ses lèvre contre les siennes, telle une sauvageonne apprenant à faire l’amour, ses longues jambes venant à nouveau entourer les reins de l’esclavagiste. Elle regarda son amante dans les yeux puis elle brisa leur baiser en l’agrippant comme une pieuvre à sa proie, portant ses lèvres à son oreille pour pouvoir lui chuchoter les paroles impures qui lui brûlaient les lèvres.

-Alors baise-moi, petite salope interdimensionnelle… baise-moi fort, jusqu’à ce que je ne sois plus capable de m’asseoir!

Oui, la reine se souvenait que son amante adorait se faire insulter pendant les ébats. Et Lily ne manquait pas d’imagination à ce sujet. L’eau lubrifiait leurs corps, les rendant graduellement plus glissants, et à chaque fois que sa compagne la pénétrait  à nouveau, son corps entier se frottait au sien, généralisant les sensations que la jeune femme ressentait. La vieille vampire appréciait ce contact. Pour faire du bien à son corps, il fallait vraiment que son amante eut un potentiel incroyable, puisque son plaisir ne venait qu’avec la puissance de son compagnon, qui devait être un Roi ou une autre Reine pour convenir. Lily sentit pourtant son corps s’échauffer d’un petit degré (quand on fait -30 et qu’on refroidissait même l’eau chaude, cela ne se remarquait pas nécessairement), tout comme son désir et son plaisir. Après un moment, elle renversa les rôles et placa son amante sous elle, éjectant beaucoup d’eau hors de la baignoire dans son mouvement, puis entama de faire coulisser le sexe en elle, bougeant la totalité de son corps, tendant les muscles de ses cuisses pour les relâcher et retomber brutalement sur le bassin de son amante, faisant entrer le plus profondément possible son pénis en elle, poussant un cri alors qu’il heurtait douloureusement son utérus, mais c’était si bon qu’elle n’osa même pas songer à s’arrêter. Posant les mains sur les cuisses de Mélinda, la Reine entama un violent va-et-vient de facon à ce que le pénis de la vampire se fraye un chemin en elle, jusqu’au plus profond d’elle. Mais cela ne lui suffit pas. Elle en voulait plus, encore plus. Mélinda avait un potentiel sexuel qu’elle n’exploitait pas correctement, elle savait qu’elle pouvait lui procurer encore plus de plaisir, comme tout à l’heure. Elle finit par s’immobiliser. Elle regarda sa compagne et elle se pencha sur elle.

-Fais de moi ce que tu veux, Mélinda. Je sais que tu vas être capable de me faire plaisir. Montre-moi comment tu comptes me satisfaire.

Mélinda Warren

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Re : Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]

Réponse 32 mardi 05 juin 2012, 23:41:32

« Petite salope interdimensionnelle »... Voilà une expression qui résonnait délicieusement dans les oreilles de la « salope » en question. Frémissant, Mélinda ne se privait pas pour la labourer, l’eau continuant à monter. Elle était bouillante ; une humaine normale aurait couru en hurlant hors de cette eau, mais, pour Mélinda, elle était tout simplement à point. Son style, sa perversité, faisaient effet sur cette Reine, cette vampire qui voyait sa raison s’effacer devant les torrents de plaisir que Mélinda lui procurait. La fierté de la petite esclavagiste était au comble. Elle faisait donc l’amour avec force, soupirant, ne pensant même pas à parler. Chaque pénétration, chaque moment où son sexe s’enfonçait dans le corps de sa partenaire était l’occasion de faire voltiger d’autres bulles hors de la baignoire. Lyli était très excitée, et cette dernière, réveillant son côté dominateur, finit par retourner Mélinda. Elle se retrouva brièvement sous l’eau, tandis qu’une bonne partie de ladite eau bascula hors de la baignoire.

*Diable, elle a le feu au cul !*

Sur elle, Lyli se mit à l’attraper par les cuisses, utilisant sa force de vampire pour se faire pénétrer en utilisant le corps de Mélinda. Cette dernière se laissa faire, agrippant les cheveux de la Reine vampire, soupirant et hurlant de joie .C’était si bon ! Son membre était pour le coup extrêmement dur, tendu et assoiffé, faisant souffrir la brave vampire, qui en avait les yeux clos. Lyli avait une soif insatiable, et elle lui lança alors un nouveau défi.

N’ayant toujours pas joui, Mélinda la regarda. Faire d’elle ce qu’elle voulait... Une phrase bien dangereuse devant Mélinda, une incitation à bien des plaisirs. La vampire lécha ses lèvres, réfléchissant rapidement, tâche difficile, vu son état d’excitation. Elles étaient dans une baignoire, et la Reine lui demandait de la satisfaire. Un sourire carnassier éclaira alors les lèvres de Mélinda, qui se redressa, et posa ses mains sur les seins de Lyli, frottant ses tétons, faisant tourner ses derniers entre ses jolis doigts.

« Hum... Alors, cela fait de toi ma... Ma petite pute, non ? »

Appeler Lyli ainsi aurait probablement été, en d’autres circonstances, passible d’une mort atroce et relativement longue, mais l’inverse était vrai. Lyli, après tout, l’avait qualifié de « salope ». Mélinda poussa alors Lyli en s’appuyant sur ses seins, et la poussa alors, l’envoyant s’allonger en face d’elle. La baignoire était suffisamment grande pour cela, et Mélinda s’avança alors vers elle, s’allongeant au-dessus de son corps. Ses doigts griffus allèrent caresser délicatement les lèvres de la Reine, se glissant très brièvement à l’intérieur. Elle caressa ainsi l’intérieur des lèvres, le bout de la langue de Lyli, son membre en érection frottant son estomac.

« Passons aux choses sérieuses, alors... »

Et, sans plus attendre, Mélinda retourna Lyli, et plaqua ses mains sur ses fesses. Toujours aussi insolente et provocatrice, elle se mit à les relever, et à les écarter l’une de l’autre, léchant son oreille.

« Ton petit cul me tente... »

Tout était déjà trempé, aussi Mélinda n’aurait pas trop à attendre avant de dégainer. Elle glissa un doigt dans l’anus de la vampire, le remuant lentement, puis se redressa ensuite, aidant Lyli à se mettre à quatre pattes en s’appuyant sur son bassin. Elle ignorait si la Reine était une adoratrice de la sodomie ou pas, mais Mélinda, elle, l’était, et, honnêtement, c’était tout ce qui lui importait. Elle enfonça ainsi son membre dans le corps de Lyli, dans son postérieur, et le remua, poussant de longs soupirs. C’était toujours aussi délicieux, et elle en griffa le corps de Lyli, sa belle peau froide. L’eau ruisselait de partout, et, si la sodomiser était douloureux pour Mélinda, ça devait l’être encore plus pour Lyli.

Mais c’est ça qui était bon, après tout ! Dans un autre sursaut, Mélinda leva l’une de ses mains pour la mettre sur la gorge de sa partenaire, s’en servant pour la redresser. Lyli se retrouva ainsi relevée, son dos caressant les seins de Mélinda, et l’esclavagiste, suivant ses inspirations, en profita pour utiliser son autre main pour doigter la femme.

« Voilà ce qui s’appelle prendre son pied, ma belle ! »

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Lily Hayes

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Re : Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]

Réponse 33 mercredi 18 juillet 2012, 23:36:30

Mélinda n’avait pas tort de croire que Lily n’était pas une amatrice de la sodomie. Pour être honnête, elle n’avait jamais vraiment été intéressée par se retrouver avec quelque chose dans le derrière. Depuis sa mort prématurée, la jeune femme n’avait jamais ressenti le besoin de se soulager, ce qui avait, malheureusement, eu de très néfaste conséquence sur sa capacité d’encaisser une pénétration aussi inattendue qu’impréparée. Lorsque Mélinda la mit à quatre pattes, elle s’était attendue à une nouvelle séance de levrette, et elle s’était préparée en conséquence en s’agrippant au rebord du bain. Sous la surprise, elle referma son emprise sur les rebords et les défonça de sa force titanesque, poussant un petit cri de souffrance et se crispant de partout malgré elle, mais bien sûr, son amante n’en avait que faire. Elle continua malgré son visible inconfort. Lily dut faire un effort terrible de conscience pour ne pas se retourner immédiatement pour la tuer sans aucune autre forme de procès, mais elle savait que la jeune femme ne pensait pas à mal, aussi se retint-elle de se montrer aussi punitive. Elle tenta de réguler sa respiration pendant que la jeune femme continuait de remuer en elle et la ramenait contre elle, frottant son corps lascif contre celui de son amante. Elle se tourna à demi pour la dévisager avec un air farouchement mauvais.

-Je ne sais pas si c’est effectivement –elle poussa un gémissement de douleur à une nouvelle pénétration, griffant encore son bain, qui tenu heureusement le coup- prendre son pied, mais… aie…! Mais ne t’avise plus de me faire ce genre de surprise, Warren, ou ta vie en sera rudement… hm…!... écourtée, tu peux me croire!

Et à en croire l’étincelle de pure cruauté qui brillait dans le regard de la Reine, ce n’était pas une menace en l’air.  Oh, Lily était une grande amatrice de spontanéité, et la sodomie, aurait-elle été moins soudaine, aurait pu être très bien accueillie avec une préparation décente, mais une entrée aussi brutale et sans la moindre manifestation d’intérêt pour la petite personne de la Reine, c’était tout simplement un manque de respect qu’elle n’accepterait pas une seconde fois. Contrairement à ce que semblait croire Mélinda, Lily n’était pas une de ses esclaves qu’elle pouvait malmener à sa guise; elle était une lame acérée à double tranchant; manie-la avec maladresse, et tu te couperas toi-même la tête, mais fais preuve d’adresse et de doigté, elle deviendra ta meilleure amie et te satisfera. Heureusement pour Méinda, cependant, elle n’avait pas encore pris sa décision et aussi elle ne fit aucun geste pour arrêter l’activité de la jeune femme. Ce n’était pas son initiative qu’elle condamnait, mais son indélicatesse, et même si Lily n’était pas vraiment stricte sur la douceur et la gentillesse, elle s’attendait à un minimum de considération. Elle apprécia grandement le contact des doigts de l’Aristocrate sur son intimité, ce qui l’aidait à se détendre et à apprécier cette expérience. Elle se fit donc un devoir de relâcher, au possible, ses sphincters le plus qu’elle puisse pour rendre plus aisée la pénétration anale. Elle finit par se détendre, ses muscle se relâchant et elle se laissa tout simplement faire, sa douleur passée se transformant en une source encore inconnue pour son plaisir.

Plus le plaisir grimpait, plus maintenir cette position devenait difficile, aussi Lily se retourna-t-elle et s’allongea sur le dos, sans retirer le sexe de son derrière. Elle avait enduré des choses beaucoup plus douloureuses dans sa vie, comme une épée dans son abdomen ou une crucifixion dans les règles de l’art, donc, ce petit inconfort ne lui faisait pas grand-chose, et cela lui permettait d’enrouler ses jambes autour du tronc de l’Aristocrate, ce qui lui facilitait la tâche de remonter suffisamment son bassin pour rendre la pénétration possible.


(Désolé si c'est mauvais, mais je peux pas vraiment faire mieux pour le moment :( )

Mélinda Warren

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Re : Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]

Réponse 34 lundi 23 juillet 2012, 14:11:19

Difficile de dire en quoi la Reine pouvait vraiment être une Reine, vu que, pour le moment, Mélinda n’avait rien vu de foncièrement aristocratique, à part un titre honorifique. Elle dut cependant reconnaître que son cul pouvait bien se targuer d’être un cul d’aristocrate. Il était tendre, joli, attirant, et son anus était resserré. Les nobles étaient ainsi. De beaux parleurs, mais, dès qu’on passait aux choses sérieuses, il n’y avait plus personne. Bien des nobles n’appréciaient pas la sodomie, ce qui était dommage sic es derniers avaient un joli cul. Mélinda, personnellement, se plaisait bien dans ce cul étroit, et elle estimait son sexe suffisamment mouillé pour pouvoir attaquer les choses. Certes, elle aurait pu préparer le terrain, mais Lily, après tout, avait été clair dans ses ordres. La baiser jusqu’à ce qu’elle ne soit « plus capable » de s’asseoir. Quan don donne une phrase pareille à une grande amatrice de la sodomie, il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle propose ensuite de jouer à colin-maillard ! Le regard haineux de Lily agaça donc Mélinda.

*Incapable de savoir ce qu’elle veut, celle-là songea la vampire, énervée et légèrement réfrénée par les menaces de cette femme. Pauvre conne arrogante schizophrène. Il n’est pas étonnant que tu vives avec un handicapé, si tu massacres ceux qui exécutent tes ordres.*

Bien entendu, elle n’en dit rien, mais elle ne put masquer son irritation. Ses yeux en témoignèrent brièvement. Que la brave Lily essaie seulement de l’attaquer, et elle verrait que le sexe n’était pas le seul point dans lequel Mélinda excellait. Elle avait tué son propre père, et torturé son frère aîné pendant une vingtaine d’années, afin d’en faire un esclave parfaitement docile. Ce n’était pas une soi-disante Reine qui lui avait demandé de la baiser fort, avant de se rétracter, qui allait l’effrayer. Une gamine, voilà ce qu’était cette Reine ! Et cette perspective conduisit Mélinda à vouloir améliorer sa sodomie. Mélinda était comme ces personnes à qui, quand on disait de ne pas faire ceci, s’empresserait de le faire. Par défi, par arrogance, allez savoir, mais satisfaire les caprices de cette prétendue Reine ne l’encourageait guère.

Elle n’arrêta donc pas sa sodomie, bien au contraire. Avec un sourire pervers, la vampire la continua, donnant des coups encore plus forts. On ne donnait pas des ordres à Mélinda Warren. Encore moins des menaces. Même Kaileesha, sa mécène démone, savait qu’il fallait ménager l’orgueil de la vampire. Lyli finit par se retourner, le membre de Mélinda restant toujours dans ses fesses. Ceci eut, en somme, pour effet de relever légèrement le corps de la Reine vampire, qui alla enrouler ses jambes autour des hanches de la vampire. Mélinda, quant à elle, vint attraper les hanches de Lily, continuant à donner de puissants coups de reins. Elle était debout dans la baignoire, et la tête de Lily barbotait dans l’eau. Plantant son regard dans le sien, Mélinda esquissa un sourire, et finit par lâcher, provocatrice :

« A... Arrête de faire ta douillette, ma chérie, et savoure. C’est tellement bon, de se faire exploser le cul ! Et le tien mériterait un putain de rodéo ! »

C’était un fait, elle avait un superbe cul. Et elle était censée être une vampire, après tout. Depuis quand une vampire braillait comme une vulgaire humaine ? Mélinda ne savait plus ce qu’elle devait ressentir à l’égard de Lily : de la pitié, ou de la colère ? Les deux semblaient se disputer dans sa tête, et elle donna un nouveau coup, pour glisser à nouveau :

« Arrête ton caprice d’humaine, et savoure ! Tu voulais que je te baise comme une salope. Chez moi, les salopes, on les encule comme des chiennes ! »

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Lily Hayes

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Re : Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]

Réponse 35 mercredi 26 septembre 2012, 01:32:50

Visiblement, Mélinda sous-estimait la Reine. Bercée par les illusions du désir, elle semblait avoir oublié que si Lily était encore une Reine après cinq cents ans, qu'elle n'était pas encore morte... euh… du moins qu’elle ne soit pas en enfer, c'était parce qu'il y avait une excellente raison. Et cette raison était que Lily n'avait, sur Terre, aucun ennemi. Tous paradaient devant elle, lui lançaient des fleurs et des mots d'amour pour s'attirer sa faveur, parce qu'elle était puissante. Son clan comptait des membres de haute qualité et elle était elle-même aussi parfaite, aux yeux des autres vampires, qu'un diamant. Ce qui la différenciait de Mélinda, c'est qu'elle n'avait pas besoin de briser l'esprit de ses sujets pour qu'ils lui obéissent aveuglément; ils le faisaient avec plaisir, tant que ses ordres n'allaient pas à l'encontre de leur sécurité physique et mentale. Elle était une bonne Reine, et une femme encore plus extraordinaire pour ceux qui s'attiraient son amitié. Et Mélinda négligeait un autre détail; Lily n’était pas une pute. Ni une salope. Elle aimait écarter les jambes et jouer à la perverse, voilà tout. Pour elle, Mélinda n’était qu’un jeu. Une autre distraction parmi tant d’autre.

Mais ses insultes mentales amusèrent grandement la Reine. L'un de ses pouvoirs de vampire étaient justement le fait que tant qu'elle était près de quelqu'un (et on peut dire qu'en ce moment, Mélinda ne pourrait pas être plus près d'elle), elle pouvait capter ce qu'elle se disait, et sur quel ton. L'irritation et la colère de Mélinda tripla le plaisir de Lily, causant à ses lèvres de décrire un sourire indescriptible, un mélange d'amusement, de mépris et, pourtant, d'excitation, même si le fait qu'elle traita Lucius d'handicapé lui donnait vraiment envie de lui montrer POURQUOI elle le gardait auprès d'elle; Lucius était apparemment jeune, mais les louveteaux se développent beaucoup plus vite que les adultes, que ce soit mentalement ou physiquement, et Lucius vivait avec Lily depuis qu'il a été métamorphosé; elle l'avait entrainé et s'était assurée d'en faire le garde du corps parfait; il n’y avait rien de tel qu’un mioche pour que tous et chacun baissent leur garde et qu’il en saisisse la chance pour s’occuper de leur cas.

Cela la vexait tout de même que l’esclavagiste la prenne pour une conne humaine, et une salope. Est-ce que c'était son look? Peut-être. Mais si elle avait effectivement demandé qu'elle la baise jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus s'asseoir, c'était une expression qu’il ne fallait pas prendre au pied de la lettre.

Ensuite, elle lui demanda de savourer, tout en continuant de la besogner, en disant que c'était super de se faire exploser le cul. Lily la regarda fixement dans les yeux avec un regard propre à son amusement méprisant. Elle agrippa Mélinda par la gorge et la plaqua contre la baignoire. Elle frôla  les rebords de la baignoire des doigts et elle sembla aussitôt être comme neuve. Sans retirer le membre de Mélinda de son fondement, elle se mit à remuer les fesses, lentement, pour s’y accoutumer.

-Je sais pour qui tu me prends, mais tu me sous-estimes grandement. Et puisque tu aimes tant la sodomie...

Elle se pencha alors par-dessus la baignoire et sortit d'un compartiment secret un énorme godemichet vibrant et elle se cambra, démontrant sa souplesse inhumaine, et atteignit un angle où son bras pouvait aisément guider sa main vers l’anus de cette pauvre manante aux grands airs. L’arme des plaisirs s’enfonça sans la moindre douceur cet orifice et son dispositif adhéra à la peau interne. L’objet exécuta alors un mouvement de piston, pénétrant incessamment l’anus de la perverse. La Reine se pencha sur son amante et lui adressa un sourire démoniaque avant d’activer le gode à sa puissance maximale; l’objet entrait profondément en la Vampire et s’exécutait plus rapidement encore.

-Tu n’as pas intérêt à me manquer une nouvelle fois de respect, Warren.

Elle lui agrippa les cheveux, les tira vers l’arrière en dévoilant la gorge de la vampire alors qu’elle commençait à prendre un rythme encore plus frénétique sur le membre dressé de la pauvre demoiselle.

-Tu n’es rien, comparé à moi. Tu n’es qu’une femme ambitieuse, mais je vais te rappeler ta place, et tu devras la garder à ton esprit.

Ses lèvres se plaquèrent violemment contre les lèvres de celle qui lui avait manqué de respect. Si elle voulait devenir Reine, elle allait devoir apprendre à se faire des amis, parce que sinon, son règne sera affreusement bref. Lily ne compte plus le nombre de vampires royaux qui avaient perdu la vie faute d’avoir des alliés suffisamment puissants pour combattre leurs adversaires. Même l’Empereur Vampirique, réputé pour être le plus puissant de son ère, n’a pas pu soumettre à jamais tous ses serviteurs, et ceux-ci, lassés d’être traités comme des moucherons, se sont retournés contre lui et il a été démembré de façon à ne jamais pouvoir se réincarner. Pendant ce baiser, la Vampire put apercevoir tout ce que Lily représentait; elle dirigeait un univers complet. Des dirigeants, jusqu’au Président des États-Unis d’Amérique faisaient les beaux sur son passage. Des centaines de politiciens, des propriétaires de compagnie à but lucratif et même des banques étaient à sa botte, et tous l’aimaient, à leur façon, et la craignaient. En comparaison, l’esclavagiste n’avait que quelques fidèles haut placés et une armée de pervers qui savaient mieux manier leur queue que leur lame. Cela ramena d’ailleurs la Reine à ce qui se passait en ce moment entre elles et elle étira un sourire machiavélique en attirant l’aristocrate entre ses deux seins.

-J’espère pour toi que tu deviendras aussi puissante que tu le souhaites, mais n’oublie pas mes leçons.

Elle se pencha sur la gorge de la femme et, au moment de planter ses crocs dans sa nuque, elle lui murmura à l’oreille.

-Tu risquerais de regretter tes fautes diplomatiques.

Mélinda Warren

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Re : Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]

Réponse 36 jeudi 27 septembre 2012, 03:02:57

Le comportement alambiqué, presque schizophrène de Lyli, couplé à ses allures de Madame Je-sais-tout arrogante et bornée, continuaient à profondément agacer Mélinda. La coupe fut pour ainsi dire pleine quand elle jusqu’à agripper ses cheveux, sa si précieuse chevelure, et à la malmener. Pour elle, c’était impardonnable ; Mélinda ne supportait PAS qu’on touche à ses cheveux ! Elle adorait ses cheveux, et passait avec ses esclaves de nombreuses minutes à les peigner le matin, à les coiffer, et à s’assurer qu’ils soient soyeux et propres. Elle aimait qu’on les caresse, qu’on les embrasse, voire même qu’on jouisse dedans, mais qu’on tire dessus, qu’on les arrache, était pour elle un crime impardonnable. Lyli lui enfonça entre les fesses une espèce de vibromasseur imposant qui fit hurler Mélinda de souffrance. Elle l’embrassa ensuite, et les dents de la vampire raclèrent sur ses lèvres. Elle était alors plus furieuse qu’excitée. Lyli la traitait comme une gamine attardée, lui balançait dans la tête ses saloperies d’images fantasmagoriques, et elle décida d’agir.

Alors que Lyli rompait le baiser et lâchait le cou de Mélinda, cette dernière ferma lentement les yeux, puis, sans prévenir, posa ses mains sur les hanches de Lyli, s’en servant comme appui... Et la balança violemment contre la baignoire. Un tel coup aurait probablement fendu le crâne d’une humaine normale, mais il surprit à peine la Reine. Mélinda ne jouait plus, et ne ressentait plus aucune forme d’excitation pour cette salope qui la prenait de haut, qui allait jusqu’à lui donner des leçons alors qu’elles étaient en train de baiser. Les griffes de la vampire retirèrent le gode de la femme, et elle fronça ses griffes dans le jouet en plastique, le déchirant, avant de le balancer sur le ventre de la femme.

« Là d’où je viens, vampire, on se contente de baiser, et on discute ensuite... Et je n’ai de leçons à recevoir de personne.. PERSONNE ! Tu m’as pris pour qui ? L’un de tes putains de larbins ?! Même l’Empereur d’Ashnard lui-même n’a pas le DROIT de me parler AINSI ! »

Sa voix était hystérique, vibrante de rage et de fureur.

Elle se retira de la salle de bains, et en sortit, manquant arracher la porte. Pour qui est-ce qu’elle se prenait, cette pute, avec ses grands airs ? Mélinda détestait qu’on rentre dans sa tête, c’était comme violer son intimité. Elle détestait qu’on lui fasse la leçon, et elle détestait qu’on la prenne par les cheveux. Concrètement, ça faisait trois bonnes raisons de foutre le camp d’ici. Son excitation sexuelle était totalement retombée au profit d’une frustration qui rendait ses joues rouges, et faisait sortir ses griffes. La vampire avançait d’un pas rapide, et retrouva rapidement ses affaires. Il ne fut pas bien difficile d’enfiler la robe, unique vêtement dont elle avait besoin pour sortir. Elle ouvrit la fenêtre, l’air frais rafraîchissant son visage.

*Je ne viens pas sur Terre pour recevoir des leçons. Une faute diplomatique, moi ? Tu m’as pris pour qui, abrutie ? Une putain d’ambassadrice ?*

La vampire avait sa fierté. La négliger, c’était courir au devant de gros problèmes. Son seul souhait était maintenant de rentrer chez elle, et d’envoyer cette pimbêche arrogante et prétentieuse aux oubliettes. Sur la fenêtre, Mélinda était désormais prête à bondir. Elle voyait des terrasses sur lesquelles elle pouvait rebondir pour se laisser descendre, et c’est ce qu’elle fit, sans attendre qu’on ne puisse la rattraper. Elle descendit sur une bonne dizaine de mètres, et se reçut sans aucune douleur sur une terrasse, puis continua à se laisser descendre, jusqu’à atterrir dans une ruelle. Elle avait un peu mal aux pieds malgré tout, mais elle était avant tout furieuse, avec une furieuse envie d’étriper quelqu’un. Mieux valait qu’aucun voyou ne lui tombe dessus en ce moment.

DC d’Alice Korvander.

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Lily Hayes

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Re : Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]

Réponse 37 jeudi 27 septembre 2012, 03:53:09

« Aie… ma tête… » furent les premières paroles que la Reine parvint à prononcer lorsque ses oreilles cessèrent de bourdonner. Elle frôla malgré elle ses oreilles et y sentit un liquide chaud. Elle retira ses doigts et regarda. Un liquide clair. Du liquide céphalorachidien. « Super… heureusement que je ne suis pas humaine, sinon, j’aurais pu en crever. » Fort heureusement pour elle, ses protections cervicales se contenteraient de se réparer tranquillement. « Pour une fois, c’est moi qui ait sous-estimé mon adversaire… mais hé, qui aurait cru qu’une perverse dégénérée arriverait à m’en coller une? » Elle ne put s’empêcher d’être admirative devant le culot de Mélinda. Qui aurait pu croire qu’il y aurait dans le monde des vampires une femme qui oserait aller contre la volonté de la Reine et qui irait jusqu’à la frapper, presque mortellement. Elle sortit alors de la douche et aperçut Lucius, interrompu en pleine collation du soir par la sortie brusque de Mélinda. Le gamin essayait encore d’essuyer la tache de crème glacée qui lui avait coulé sur le chandail.

-J’crois qu’elle est fâchée, commenta-t-il en frottant plus vigoureusement, sans regarder sa maîtresse.
-La fierté, mon petit chéri, est une qualité que certains prennent beaucoup trop à cœur, répondit gentiment la Reine en lui ébouriffant les cheveux. J’crois que j’ai simplement heurté ses sentiments.
-Je crois que tu devrais aller t’excuser.
-Je le crois aussi. Laisse tomber ton chandail et va le mettre au lavage, on s’occupera de cela demain. Et ne mange pas trop de sucre, tu sais que tu n’arrives jamais à t’endormir ensuite.
-Oui, m’dame.

Sur ces mots, la Reine agrippa une serviette pour sécher ses cheveux noirs, qu’elle ne prit pas la peine d’attacher et sacrifia un peu de ses forces surnaturelles pour matérialiser sur son corps  un pantalon serré bleu et un pull à col roulé noire. Malgré son affection pour le look trash des punks, elle n’aimait pas perdre du temps à se faire la coiffure et à enfiler des vêtements qui étaient supposés être complémentaires. Elle sécha fissa ses cheveux puis elle sortit de l’appartement par la fenêtre, pieds nus, et entreprit de pourchasser la jeune femme qui venait de s’enfuir de chez elle. « Et en plus, elle n’a même pas prit la peine de se rhabiller », nota-t-elle en ayant remarqué les vêtements qui étaient encore sur le sol, dans sa chambre. La course-poursuite pouvait s’étendre sur tout au plus une heure, mais comme le joueur a la flemme de décrire à quel point le planificateur urbain de Seikusu était un taré sans le moindre goût à créer des ruelles interminables et des endroits affreusement malodorants parce que cet abruti n’était pas capable de concevoir qu’un long couloir rempli de déchets, ca shlingue, on va se contenter de suivre l’action.

C’est dans un petit carrefour que Lily parvint enfin à rattraper la vampire offensée et s’empressa d’hypnotiser tous les gens qui l’entouraient et qui posaient les yeux sur elles pour éviter de causer une trop grande confusion; une exhibitionniste, on ne croise pas cela tous les jours, après tout, et il y avait encore des enfants qui se promenaient avec leurs parents dans les rues. Lorsqu’elle perçut les pensées de Mélinda, la Reine pouffa de rire; une femme arrogante et prétentieuse, une pimbêche, même! Un autre membre des clans vampiriques qu’elle aurait tout fait pour cacher ce genre de pensées de son esprit. Elle s’approcha de l’aristocrate et posa un doigt dans la chevelure de la jeune femme, se servant de sa magie pour soulager le cuir chevelu endolori et replacer les boucles châtiées par la Reine.

-J’admets que j’en ai peut-être un peu trop fait, Mélinda. Tu n’es pas comme les autres d’ici, tu n’es pas, selon mes critères, une vampire normale. Ce qui et comment ça se passe chez toi, je ne le connais pas. Pour toi, je ne suis rien d’autre qu’une étrangère, alors que pour ceux d’ici, personne n’oserait même me regarder de travers, alors que toi, tu as un comportement que quiconque chez moi considèrerait d’inapproprié. Cela à part, je t’aime bien, et je te demande pardon de t’avoir offensée. Tu aspires à régner et je veux te transmettre ma science. Mais j’imagine que tu n’en avais rien à faire. Et… pour tes cheveux…

Elle s’empara doucement d’une mèche et les baisa tendrement, avant de les relâcher doucement. Ils avaient récupéré leur éclat et avaient été séchés magiquement, soigneusement bouclés, comme si la Vampire venait de passer trois heures chez un coiffeur de talent. Une bien piètre réparation pour l’offense, mais Lily jugeait que toutes les tentatives étaient bonnes, seule l’inaction était condamnable.

-Je ne comptais pas t’offenser. J’aime bien me faire tirer par les cheveux, par moment. Mais je ne sens rien, pour ma part. Loin de moi l’idée de te manquer de respect.

Elle qui prônait la diplomatie, elle avouait manquer cruellement de jugement par moment. Ceci dit, elle refusait de se séparer de son seul autre contact vampire qui osait encore lui montrer les crocs sur le pied de guerre; ce serait contre-productif pour elle, et elle n’aspirait pas à se faire de nouvelles ennemis… en plus que les Reines étaient beaucoup plus difficiles à raisonner que les Rois. « Il suffit de savoir séduire pour qu’un Roi vous entre dans la poche… » remarqua-t-elle. Elle ne put s’empêcher d’être désolée que sa partenaire de l’instant passé la prenne ainsi pour une folle. Lily ne savait elle-même pas où donner de la tête, avec elle. Elle aimait le sexe, mais il y avait certains trucs qu’elle n’avait pas encore touché et jugeait, pour être pratiqué, qu’il fallait l’expérimenter avec quelqu’un de confiance. Or, elle ne connaissait même pas Mélinda, et ne savait pas si cela était un manque de respect à son égard dans sa tête à elle.

Mélinda Warren

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Re : Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]

Réponse 38 jeudi 27 septembre 2012, 13:49:06

Mélinda était effectivement en pétard. Elle avançait le long des rues, avec ses cheveux partiellement défaits, se rendant vers sa voiture. Elle avait perdu trop de temps ici. Elle cherchait juste une amie vampirique, avec qui partager ses malheurs et ses souffrances, avoir de l’aide pour fonder son propre clan, et, au lieu de ça, elle était tombée sur une espèce de cintrée arrogante qui lui faisait la leçon, et abîmait ses précieux cheveux. Rien qu’à cette idée, elle tendit à nouveau sa main vers sa chevelure, un air bougon sur le visage. Elle n’aimait pas qu’on touche à ses mèches de cheveux ; c’était stupide, mais c’était ainsi. Elle continua à avancer vers le parking, et sentit alors un groupe sanguin se rapprocher, un groupe sanguin qu’elle reconnut aisément. Lyli la poursuivait, et elle soupira, avant de la sentir contre elle. La Reine s’excusait, tout en jouant avec les cheveux de Mélinda. Cette dernière se mordilla les lèvres, et se retourna vers elle, la regardant en fronçant lentement les sourcils. Elle était collante... C’était, soit le signe qu’elle se sentait coupable, soit le signe qu’elle était curieuse, fascinée par Mélinda, cette outsider qui la prenait de haut, qui ne s’inclinait pas devant elle... Et qui avait même été jusqu’à la sodomiser... Ce qui, pour cette femme, semblait visiblement être quelque chose. Elle pouvait la comprendre, après tout ; pendant des siècles, et même dans certaines pays du monde, la sodomie était encore pénalement répréhensible. Difficile d’en comprendre les raisons, mais la vampire essayait de se mettre un peu à la place de Lyli, d’essayer de comprendre pourquoi cette dernière agissait de manière si étrange, si bizarre.

Secouant la tête, la vampire regarda le parking à proximité, croisa les bras. Elle était pieds nues, ressemblant à une espèce d’échappée de l’asile. Les passants ne s’intéressaient pas trop à elles, et elle se retourna vers Lyli, et se mit à parler d’une voix forte, un peu moins énervée que dans son appartement :

« Pour ton information, je descends d’une puissante lignée dans l’Empire d’où je viens... Les Warren étaient de grands propriétaires terriens, qui avaient un vaste domaine, une armée, des forts, et de nombreuses villes. Je suis la descendante d’une lignée qui existe depuis de nombreux siècles, et qui a chuté... Sévèrement chuté, même, sous le règne de mon père, puisque le domaine des Warren se résume désormais à un harem. »

Le père de Mélinda avait tout perdu lors de la guerre civile qui avait divisé l’Empire d’Ashnard, il y a de cela plusieurs siècles. Depuis lors, elle avait réussi à empêcher le harem d’être engloutie par les rivaux. Elle laissa plusieurs secondes passer, le temps de laisser à Lyli le soin de comprendre l’héritage de Mélinda. Elle descendait d’une puissante famille, et elle précisa donc rapidement le fond de sa pensée :

« Si j’avais voulu récupérer ma puissance, j’aurais utilisé ma fortune personnelle, non pas pour faire un manoir luxueux ici, mais pour reprendre les terres des Warren... Le fait est, Lyli, que régner ne m’intéresse pas. Le pouvoir ne m’intéresse pas, j’en ai déjà en dirigeant mon harem. Les intrigues politiques, les complots, les faux-semblants, l’hypocrisie des puissants, ne m’intéressent pas. »

Mélinda avait appris très jeune toute l’illusion du pouvoir. Ceux qui étaient au sommet, qui avaient tout, les amis, les alliances, la confiance, le pouvoir, étaient paradoxalement ceux qui étaient les plus isolés, car les amis d’un jour pouvaient être les ennemis d’un autre jour, et inversement. Mélinda ne voulait pas d’une vie comme ça, et son père avait commis l’erreur d’oublier que, dans le domaine politique, il n’y avait pas d’amis, pas de serment, pas de loyauté, mais rien d’autre que la loi du plus fort. On prêtait serment aux plus offrants, et, si le plus offrant ne l’était plus, alors on se tournait vers un autre. L’opportunisme était la qualité première si on voulait devenir politicien. Le harem de Mélinda n’était certes pas impressionnant, mais elle savait qu’elle pouvait faire confiance à ses filles, ainsi qu’à sa gardienne, Kaileesha.

« J’ai déjà mon clan ; je recherche juste d’autres vampires pour pouvoir plus facilement le diriger, et aider à son expansion. Tes conseils me sont donc superflus et inutiles... Tout comme ta peur que je ne cherche à prendre ton pouvoir. Je me moque de ton clan, de ton impression de puissance. Je ne suis pas venue sur Terre pour me fâcher avec les locaux, simplement pour trouver des filles... Et profiter d’une ville où je n’ai pas constamment à me battre avec mes concurrents. »

Mélinda haussa les épaules, et reprit sa marche, s’écartant un peu de Lyli :

« Tant que tu n’auras pas compris cela, il est inutile que nous continuions à nous voir. »

DC d’Alice Korvander.

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