Prénom : William
Nom : Dolan
Surnom : Il ne tolère pas la familiarité.
Age : 26 ans
Sexe : Male
Race : E.S.P.er
Orientation Sexuelle : Hétérosexuel
Description physique :
Un entrelacement d’ombres ébène dégringole le long d’une figure aux angles masculins. Ils serpentent à leur aise entre les reliefs, s’étirant aussi loin qu’ils le peuvent, jusqu’à ce que leurs pointes moirées s’abandonnent sur les épaules aux muscles finement ciselées, ou bien contre l’à-pic des pommettes. Quoiqu’il en soit, ces cheveux de nuit ne peuvent en aucun cas masquer la lueur des deux émeraudes qui flamboient derrière cet écran d’obsidienne. C’est un regard froid d’intelligence qui brille en permanence dans les orbites de ce faciès agréable. La premier réflexe est de s’offusquer devant ces yeux qui, à leur façon, vous font comprendre que vous n’êtes pas grand-chose et que vous resterez ainsi le reste des quelques insignifiantes années qu’il vous reste à vivre. En effet, ils inspirent la confiance en soi, le besoin de s’élever toujours plus haut et le mépris pour ceux qui n’ont pas le courage de s’élever au-dessus de leur pathétique condition. Ces yeux verts sont à eux seul un jugement dont vous êtes l’inculpé. Le jugement de votre existence, où toute votre fainéantise et votre manque d’ambition est pointée du doigt ; le procès de votre médiocrité…
Bien, bien… Voyons voir ce que nous avons pour adoucir ce regard qui, seul, peu être assez problématique vis-à-vis des rapports sociaux. Eh bien, il y a un joli visage aux traits masculins, c'est-à-dire, ni trop dur, ni trop doux. Assez pour être agréable, mais pas trop, pour ne ressembler en aucune façon à une femme ; Pas d’androgyne asexué, simplement un homme.
A part ça, il y a un sourire qui peut tout aussi bien agir de concert avec son regard en affichant un mépris sans équivoque, ou bien, simplement une joie parfaitement humaine. Même si le masque d’impassibilité est l’expression favorite de William Dolan, il est tout à fait enclin à sourire ou même à rire pour des raisons toutes aussi triviales que vous et moi.
Parlons de sa stature à présent. William est l’homme d’affaire dans toute sa splendeur. Son corps aux muscles ciselés est parfait pour endosser le costume qu’il porte presque en permanence. Il va de soi que ce dernier a été confectionné par de prestigieux tailleurs et que son prix le met hors de porté des classes moyennes. En effet, il est très important de se présenter devant le « Vulgum Pecus » en lui rappelant qu’il n’évolue pas dans les mêmes sphères.
Inutile de dire que Dolan est charismatique et son mètre 90 lui permet de toiser la plupart des gens, depuis une hauteur qu’ils n’atteindront jamais, tant physiquement, que socialement parlant.
Caractère :
Après une telle description, on pourrait croire que William est un personnage arrogant qui n’hésite pas à mépriser tout ce qu’il estime en-dessous de lui. Eh bien… C’est plus ou moins vrai. Il n’est pas du genre à vous traiter comme un moins que rien. C’est simplement son physique et son expression qui donnent l’impression qu’il vous méprise, mais ce n’est pas vrai pour autant. William Dolan est d’un naturel arrogant. Il le sait et fera donc tout son possible pour le faire passer par l’autodérision, ou tout simplement, pour le dissimuler.
Ceci étant posé, William est un homme assez distant. Il n’a aucuns amis et ne désire pas en avoir. En effet, la camaraderie n’a aucun sens pour lui et les notions telles que la confiance, l’amitié et l’altruisme lui sont totalement étrangères. Les seuls choses qui l’intéressent sont les femmes et le pouvoir. Ce n’est pas pour autant quelqu’un de mauvais. Il n’est pas cruel et il fait parfois preuve de bonté et de compassion. Mais malheureusement ce n’est pas ce genre de sentiments qui met du beurre dans les épinards.
William a une qualité qu’on ne peut pas lui enlever : Son éducation irréprochable et sa galanterie légendaire. Il aime beaucoup les femmes et les femmes le lui rendent bien. Il les traite toujours avec respect et tendresse, mais seulement celles qui lui inspirent le respect. En effet, il serait ridicule de traiter une prostituée comme une dame. Il ne considère pas les filles de joie comme des femmes à part entière. William a gardé une âme de poète concernant la gente féminine. Pour lui ce sont des anges, des symboles de perfection dans un monde imparfait. C’est pour cela qu’il est très déçu lorsqu’il voit une femme se comporter comme une souillon. Malgré tout, il n’est pas un bourreau des cœurs et considère que les hommes qui ne respectent pas leurs amantes ne sont pas des gentlemen.
Des valeurs un peu « old school » me direz-vous, mais c’est ce qu’est William. Il est de la vieille école et ses valeurs sont celles qui importent vraiment. Savoir s’il est maléfique est un débat sans aucun sens. La seule chose que l’on doit retenir est que William Dolan est un homme ambitieux qui choisit tout ce qu’il fait. Le destin n’a jamais réussi à le forcer à quoique ce soit et il n’y arrivera jamais. Ses valeurs sont en nombre réduites mais soyez assuré qu’il n’y fera jamais défaut
Histoire :
- J’ai du succès dans mes affaires.
J’ai du succès dans mes amours.
Je change souvent d’secrétaire.
J’ai mon bureau en haut d’une tour,
d’où je vois la ville à l’envers.
Je contrôle mon univers.
Je passe la moitié d’ma vie en l’air,
entre New York et Singapour.
Je voyage toujours en première….
William continuait à pousser la chansonnette. Le blues du businessman. A croire que cette chanson a été faite pour lui. Seul dans son bureau, Il regardait la ville de Kyoto qui se réveillait. Du 48e étage et à travers sa baie vitrée, il avait une vue imprenable sur les millions d’âmes qui s’activaient pour faire vivre son monde. Un monde où règnent la loi et l’ordre. Un mince sourire s’étalait sur son visage. Oui, car la loi c’est lui.
William Dolan, directeur du cabinet d’avocat Dolan, l’un des plus prestigieux cabinets spécialisé dans le droit pénal mais aussi celui qui à la réputation la plus sombre. En effet, le cabinet Dolan est célèbre pour avoir fait libérer des dizaines de criminelles. Enfin, d’après la presse, car s’ils ont été libérés, c’est qu’ils sont forcement innocents. La plupart sont des Yakusas, accusés de meurtres, de vols et de rackets. Ils ont fait appelle à Dolan et à sa batterie d’avocats qui les ont extraits des griffes de la justice. Les lois sont comme les règles, elles peuvent être détournées. Et voilà comment des lois sensées protéger des citoyens, servaient finalement à libérer des crapules. Mais l’éthique n’a que peu d’importance, seul l’argent compte.
Et ça, on peut dire que William en avait. Tellement qu’il ne savait même plus quoi en faire. L’argent, l’outil absolu. Une substance abstraite qui peut devenir n’importe quel outil concret. Et lorsque l’on en a à profusion, les choses perdent leurs valeurs. Tout devient possible. Certains disent que l’argent ne fait pas le bonheur. William Dolan est d’accord sur ce point ; l’argent ne fait pas le bonheur, mais il permet de l’acheter.
Un bip sonore provenant de l’interphone installé sur son bureau en bois de noyer le tira de sa rêverie.
- Monsieur Dolan, votre rendez vous de 8h15 est arrivé. Il s’agit de monsieur Ajiro.
William pris une profonde inspiration et pressa le bouton de l’appareil pour répondre à sa secrétaire.
-Merci mademoiselle Saori, vous pouvez le faire entrer.
Décidemment, il avait fait un très bon choix en engageant cette jeune fille. Saori était une femme aimable, discrète et efficace. Elle était chaleureuse envers William mais savait rester à sa place sans se montrer familière. Une femme ravissante, propre sur elle qui sait se mettre en valeur. Bref, une femme de qualité.
Malheureusement, elle avait déjà un fiancé. Nul doute qu’en insistant et en déployant tout son talent, William arriverait à la mettre dans son lit. Mais, c’était hors de question. Pervertir une jeune femme comme Saori, ce n’est plus de la profanation ; c’est du gâchis.
On toqua à la porte et William l’ouvrit en affichant un sourire de bienvenu.
- Monsieur Ajiro. Je suis ravi que vous ayez pu venir. Entrez donc je vous en prie.
L’homme nommé Ajiro était un gros bonnet chez les Yakusa. Il avait été arrêté par les forces de l’ordre, il y a plusieurs années de cela, lorsque la réputation du cabinet Dolan était encore balbutiante. En échange d’une importante somme d’argent, William avait réussit à lui faire quitter le tribunal sans les menottes. Cela n’avait pas été facile ; de fausses preuves, des témoins corrompus et quelques pots de vin. C’était l’un des plus beaux coups du cabinet Dolan. Cette affaire avait attirée les foudres des journalistes et de l’opinion publique. Tout le monde criait au scandale et à la corruption mais personne n’y pouvait rien. Le plus triste dans cette affaire, c’est que la police avait investi énormément de temps et de moyens pour réunir suffisamment de preuves et coincer Ajiro. Pas assez apparemment.
L’homme nommé Ajiro s’inclina respectueusement devant son avocat et pris place dans le fauteuil en cuir face au bureau de William.
-Puis-je vous offrir un scotch ? lui demanda-t-il en ouvrant son minibar.
-Oui, merci, j’ai besoin de me rafraichir, répondit le Yakusa.
L’avocat sortit une bouteille de sa réserve personnelle et remplit deux verres avant de s’installer dans son siège, face à son client. A première vue, il avait l’air inquiet. Mais de toute façon Ajiro avait toujours l’air inquiet. William quand à lui, était tout à fait serein, il savait que Ajiro le portait en grand estime et ce respect mutuel était très profitable au cabinet Dolan. Le soutien de la mafia japonaise est un avantage non négligeable et il y avait de quoi s’en féliciter. La mafia avait besoin de Dolan pour régler ses problèmes avec la justice et lui il avait besoin de la mafia pour son petit « extra ».
-Je suppose que vous avez la marchandise que vous nous aviez promis monsieur Dolan ?
-En effet, cher ami. Nous pouvons même l’inspecter immédiatement si vous le voulez.
-Parfait. Vous savez comment nous travaillons vous et moi ; vous me fournissez ce que je demande et je ne pose pas de question à propos de ce « gisement » très particulier.
En guise de réponse Maitre Dolan afficha un sourire entendu et invita le Yakusa à le suivre. Celui-ci goba son verre de scotch et suivit son hôte à travers l’antichambre qui annonçait son bureau. Puis jusqu’à la salle de réception où la secrétaire de Dolan était en train de gérer un appel. William lui fit un signe de tête amical, auquel elle répondit avec un sourire enthousiaste. Celui-ci guida son invité jusqu’à un ascenseur privé qu’il déverrouilla avec une clé magnétique. Ajiro savait où il l’emmenait. Il s’agissait d’un étage secret, dans les fondations de l’immeuble. Un étage auquel seul Dolan avait accès à partir de cet ascenseur.
Lorsque l’ascenseur s’arrêta enfin, les portes s’ouvrirent sur une pièce où étaient postés des gardes devant une porte de haute sécurité. Les gorilles reconnurent Dolan et ouvrirent la porte grâce à un système de deux clés et un code d’accès. La porte donnait sur une sorte d’entrepôt avec des cages où étaient entreposés des dizaines de terranides.
Ajiro était toujours surpris lorsqu’il voyait ces créatures. Il n’avait aucune idée de comment Dolan, un avocat corrompu, parvenait à trouver ces étranges humanoïdes et pourquoi il les entassait ici. C’était ça le petit « extra » qui faisait que Dolan était extrêmement riche : le commerce entre la Terre et Terra…
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William Dolan est née à Nexus dans une famille de noble. C’est un ESPER dont le pouvoir est d’être insensible à la magie. On pensait donc que sa carrière était toute trouvée. Ce pouvoir est très rare et très recherché. Son insensibilité à la magie le prédestinait à devenir collecteur d’artefacts. En effet, il existe un nombre incalculable d’objets magiques sur Terra mais certains sont maudit et ne peuvent pas être manipulés. Ou alors, certains objets jugés trop puissant sont protégés par des sortilèges qui interdit à quiconque de s’en emparer. Sauf pour William. Il aurait pu s’enrichir en vendant des artefacts rares et puissants mais le jeune noble ne l’entendait pas de cette oreille.
En vérité, William déteste la magie. Il déteste encore plus le monde où il est né. Son pouvoir est le reflet de sa personnalité ; la négation absolu du surnaturel. Heureusement pour lui, il finit par découvrir un passage menant vers la terre. Il s’agissait d’une ruine à quelques kilomètres de Nexus, à la frontière des landes dévastés qui reliait un entrepôt désaffecté dans le centre de Kyoto. William garda pour lui sa découverte et fit des excursions dans ce nouveau monde. Il finit par tomber amoureux de la terre. Amoureux de sa normalité. Ce monde répondait aux lois de la nature et c’est ce qui lui plaisait. Il aimait l’ordre.
Finalement, William Dolan finit par quitter Terra et s’installa à Kyoto. Au début, il vivait grâce aux bijoux qu’il avait subtilisés à sa famille et qui lui permettaient de financer ses études de droits. Il était très doué et devint associé dans un cabinet à l’âge record de 23 ans. Il gagnait alors très bien sa vie et réunit des fonds pour ouvrir son propre cabinet : Le cabinet Dolan. Il se spécialisa très vite dans la défense des barons de la mafia, et ses contacts dans le milieu lui permirent de réaliser une idée qu’il avait eu lorsqu’il revendait les bijoux de sa famille : L’ouverture d’une route commerciale entre la terre et Terra.
Maintenant, William travaille avec des esclavagistes et des receleurs d’objets magiques qui appartiennent à l’ordre immaculé. Les bénéfices qu’il se fait sur ce commerce est on ne peut plus juteux. Un terranide qui coute une misère sur Terra, se vends à prix d’or sur le marché noir terrien. William avait de quoi être fier de son entreprise.
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Autres :
William est insensible à la magie.
Il ne peut donc pas être affecté par des sortilèges ou quoique ce soit de surnaturel.
Principaux PNJ au service de Dolan: (Mis à jour régulièrement)
-Ideki Deru: Chauffeur de Dolan.
Il n'est pas très intelligent mais il est fidèle et ne pose pas de questions. C'est quelqu'un sur qui on peut compter et qui ne fera jamais consciemment quelque chose de mal. William l'a engagé pour ses qualités et sa vision simpliste du monde.
-Niji Saori: Secrétaire personnelle de Dolan.
Niji est une jeune fille dynamique et souriante. Elle est très sérieuse et professionnelle. Il s'agit de la femme moderne dans toute sa splendeur. Elle parle un grand nombre de langues et est douée dans tout ce qui concerne les problèmes de logistique et d'organisation.
C'est une femme magnifique qui est fiancée. William apprécie ses compétences irréprochables et son enthousiasme.
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