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Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

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Yazill

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Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 75 vendredi 03 juillet 2020, 18:35:16

Je la suis sans sourciller, amusé de cette nouvelle aventure. Après tout je n’ai pas vraiment sommeil, et cette grande maison pleine de dépendances encombrées me fascine. Je manque de pouffer quand elle va pour me prendre par la main et se ravise, son bras étant trop court, masquant ça comme elle peut pour se sauver du ridicule. On a tous fait ça un jour.  Mais, peu maline comme elle est, je la soupçonne de s’y prêter plus souvent qu’à son tour. Un peu plus loin, à sa question sur ma vision la nuit je réponds, effectivement nullement gêné par l’obscurité,

- j’y vois comme en plein jour, oui, les couleurs en moins. C’est terriblement pratique ! Si vous saviez ! On n’imagine pas avant de l’avoir vécu. Par exemple, je peux lire sans bougie en pleine nuit, n’est-ce pas épatant ? 

Ce faisant, j‘ai la chance, du coup, de pourvoir apprécier ses jolies courbes en mouvement tout au long du parcours. Et toujours son odeur charnelle qui m’envoute… A respirer son sillage, je ne vais pas tarder à avoir à nouveau envie d’elle.  Cette femme est une bombe ! Je veux la racheter à sa sorcière de Maîtresse !  Et lui faire l'amour tous les jours ! Nous arrivons au but et je me régale déjà de nous imaginer tous les deux au bain ensemble, hélas, moi dans ma peau de chat. Mais la voilà qui semble effrayée par le poêle. Je sens sa panique intérieure avec mon intuition féline. C’est effrayant !  Je me sens obligé d’essayer de la rassurer,

- T… tout va bien ? Je suis désolé, je… je ne peux pas vous aider, vraiment pas.

Beaucoup trop petit sous cette apparence là. Je ne peux quasi rien faire. Je m'en console en regardant ses courbes excitantes sous ses voiles… C’est là que l’eau chaude versée, elle se fait maternelle et me questionne sur ma possible phobie de l’eau, à l‘instar des chats. Je souris amusé et réponds,

- Non non… sous cette forme, j’hérite des capacités physiques des chats, et non pas de leurs traits psychiques. Vous pouvez y allez.

Conclus-je. Alors je me déshabille en vitesse à nouveau, puis la rejoins en escaladant le baquet sur le rebord duquel je fais alors le funambule sans difficulté jusqu’à elle. Enfin je relève les bras en croix à l’horizontale.

- Y’aurait pas un tabouret à mettre dedans ? Que je puisse avoir pied ? Ou bien vous me prenez sur vos genoux. 

Je vais aimer me faire dorloter, moi.   
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Alecto Nemed

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    Crédule, extrêmement pieuse, facilement impressionnable et très discrète, elle va rougir si vous continuez à la regarder ainsi !

Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 76 vendredi 03 juillet 2020, 23:06:09

Alecto avait été émerveillée dès qu’il avait prononcé les mots magiques « je peux lire sans bougie la nuit ». A vrai dire, elle aurait rêvé de cette capacité, puisqu’elle craignait la flamme, mais adorait lire… Ceci-dit, ces quelques minces avantages paraissaient n’être pas assez forts pour concurrencer les désagréments de la vie d’un chat pas plus haut qu’un tabouret.

En parlant de tabouret, elle hocha la tête rapidement. Mais où avait-elle la tête enfin ?! Bien sûr qu’il avait besoin de ce léger détail pour ne pas finir en noyé. Fronçant le nez de son idiotie, elle eut un petit rire gêné, qui était tout de même une très grande amélioration : notons qu’elle n’avait pas rougit et ne se confondait pas en excuses en pensant qu’elle venait de commettre un crime.

« Ah … oui, pardon. » Souffla-t-elle tout de même, en se déplaçant jusqu’à un petit trépied, et lui déposant en se penchant dans l’eau, afin qu’il puisse s’y installer sans avoir de l’eau jusqu’au museau. Sous les bras, tout au plus, estima-t-elle.

Elle aurait été tentée de le prendre sur ses genoux, évidemment, d’autant dans sa forme féline qui pour elle était moins équivoque de leurs précédentes et torrides caresses. Mais Alecto songeait qu’il apprécierait bien plus d’être soigné ainsi, alors qu’elle serait libre de ses mouvements. Quelque part, ce bain qu’elle lui offrait la rendait moins mal à l’aise, alors qu’elle aurait été des plus gênées s’il avait eu sa forme humaine… Jamais l’Esclave n’aurait frotté le corps nu d’un homme, enfin. Pas sans en avoir eu l’ordre, ce qu’elle avait eu bien des fois à effectuer.

 En trempant le savon dans l’eau, par-dessus le rebord du baquet où elle ne s’était pas encore aventurée, toute habillée pour pouvoir chouchouter son petit Matou, Alecto revint sur ce qu’il avait dit plus tôt.

« Cela doit vous faire vraiment bizarre, lorsque vous repassez à votre forme euh… d’homme. De ne plus voir correctement la nuit. Vous devez vous cogner partout ! » Elle ricana, étrangement joviale, et plus enfantine aussi.

A vrai dire, plus le temps passait, et plus la compagnie de Yazill lui plaisait, plus elle se sentait à l’aise. Du moins, de moins en moins contrite, ou angoissée. Ils avaient partagé beaucoup… Et il était gentil avec elle. Il fallait avouer que sous cette apparence, il était attendrissant, et. Et sous sa forme humaine, Yazill était séduisant, aussi.

Alors, elle frotta le savon sur ses paumes pour le faire exploser de mousse, de grosses bulles s’en échappent et elle débute alors une toilette soignée sur les poils du félin.

« C’est bien la première fois que je lave un chat ! » Pouffe-t-elle, avant de s’en vouloir, encore une fois, d’avoir appelé son Visiteur ainsi. Elle sait bien qu’il va répondre « mais c’est ce que je suis, un chat, tout va bien » Mais même… Elle trouve que c’est un peu réducteur. Serait-elle gênée s’il l’appelait « esclave ? » « humaine ? » A la réflexion… Elle ne dirait rien, évidemment. On l’avait nommé de bien des façons, après tout. Et jamais elle n’avait eu son mot à dire. Cependant, le Matou l’avait appelée « belle » et même « merveille ». Sans s’en rendre compte, elle sourit niaisement, avant de revenir à la réalité.

En quelques minutes, Alecto a frotté une bonne partie du petit corps de son Invité, et saisit un peu de mousse qu’elle place entre ses oreilles, en venant le coiffer d’un petit chapeau de bulles. Elle rit alors, spontanément, avant devenir faire claquer un baiser sur l’une de ses bajoues, à la naissance de ses moustaches.

« Oh, comme vous êtes mignon ainsi ! »

Yazill

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Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 77 samedi 04 juillet 2020, 10:54:38

Moi aussi je note ses progrès comme elle dit seulement « ah oui pardon », comme n’importe qui, et non plus l’esclave éternellement coupable de tout et rampante que j’ai rencontré quelque heures plus tôt dans l’auberge. Faut croire que ma « thérapie orgasmique » et mes mots doux auront porté leurs fruits ? hé hé hé… En parlant de ça, je la revois dans son plaisir et j’en suis à nouveau ému, hurm… un frisson parcourt mon corps et mon coeur accélère. J’ai encore envie d’elle. *soupir* Et plus encore quand je fixe ses yeux bleus et leurs paupières lourdes, sa petite bouche en cœur et… Oh mon dieu ! Ces tétons affolants. Heureusement que dans ma peau de chat mes émois intimes ne se voient pas. Elle en serait drôlement embarrassée encore sans doute. Bien que j’adore la voir rougir quand ce n’est pas de honte.

Je me laisse chouchouter avec satisfaction, ronronnant de plus bel. Décidément, je suis vraiment bien tombé cette fois. C’est pas toutes les auberges qui m’accueillent comme ça ! Loin de là. Elle plaisante sur ma vision nocturne, je souris,


- Ha ha ! Non ça va, enfin, si, un peu. C’est-à-dire que, comme vous avez vu, je ne peux pas garder mon apparence humaine longtemps donc, je ne suis pas longtemps embêté.

Et puis elle me savonne, et là, c’est le pied pour le matou que je suis. J’ai un peu l’impression d’être un roi. Ou un enfant, chouchouté par une mère aimante. Le spectacle de ses seins délicieux en prime. Et comme elle s’étonne de laver un chat, j’en souris moi aussi, et rétorque,

- Eh bien… je vous avouerais que c’est bien la première fois qu’on me lave comme ça depuis que je suis prisonnier de cette enveloppe. La dernière fois que c’est arrivé, je devais avoir 8 ans, hé hé hé… Et l’Alecto d’alors s’appelait Madame Gutrude. Une grosse dame, laide mais gentille, qui nous servait de nounou.

Je souris encore avec un regard taquin concluant, en lui tapotant un téton à travers le voile,

- Pour tout dire, je préfère largement la nounou d’aujourd’hui, hé hé hé…     

Je lui sauterais bien dessus pour remettre ça... là, sur le bord du baquet, à faire ballotter ses gros seins en rythme. Mais je ne peux pas. Pfffff ! Je dois attendre encore au moins, quoi ? vingt heures ? dix-neuf ? avant de pouvoir reprendre apparence humaine. Peste soit sur cette sorcière et sa fichue malédicion !
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Alecto Nemed

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Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 78 samedi 04 juillet 2020, 13:20:11

La Domestique grattouillait le haut du crâne de son Invité pour recouvrir son petit visage de mousse, attentive à ce qu’il n’en prenne pas dans les yeux, alors qu’il évoquait son ancienne nourrice. Qu’il lui parle de son passé lui semblait agréable, et un signe de confiance dont elle se sentit reconnaissante.

« Nous ? Vous avez des frères et sœurs ? » C’était plus fort qu’elle, évidemment. Sa curiosité était piquée par les quelques bribes de souvenirs que narrait Yazill, son regard d’azur s’était mis à pétiller, intriguée.

Alors que la petite main griffue retrouve le chemin d’un téton Alecto rougit un peu, mais ricane d’un air candide. Quel incorrigible chat ! Mais à bien y réfléchir, ce trait-là doit venir de son côté humain, à n’en point douter… Elle avait croisé tant d’hommes dans sa courte vie, et tous semblaient ne jamais savoir se tenir lorsqu’une mamelle leur était dévoilée, et même sans cela, juste à proximité. Evidemment, toutes les années au Couvent lui avaient appris que sa poitrine ne servirait jamais : l’on ne nourrit pas d’enfant, quand on est bonne sœur, après tout. Cependant, une fois esclave, elle avait rapidement compris quel type d’admiration cela pouvait créer chez ses Maîtres, hommes comme femmes, d’ailleurs. Et elle avait découvert avec un mélange d’horreur et de délice une fonction bien plus perverse à ses seins !

« Je ne me suis occupée d’enfants que quelques fois, chez certains de mes Maîtres avant Thiana Gian… » Ses petites pommettes roses se soulevèrent lorsqu’elle eut un petit sourire, peut-être même qu’il était complice ! « Mais ils ne m’ont jamais fait… » Quoi ? Jouir ? « Enfin, tout ce que vous avez fait. »

Enfin, n’y tenant plus, elle désigne le cache-œil. Elle se retenait depuis trop longtemps de poser cette question, il fallait qu’elle sache.

« Il n’est pas crevé, n’est-ce pas ? » C’était loin d’être le cas lorsqu’elle avait plongé ses yeux dans ceux d’ambre de son apparence d’homme. « Pourquoi le portez-vous, dans ce cas ? »

Ayant côtoyé certains infirmes lorsqu’elle vivait au Temple, venus pour quelques miracles auprès des Sœurs de l’Ordre, Alecto savait comme cela pouvait faire souffrir, et être handicapant. Elle avait lu la détresse la plus profonde sur les visages tuméfiés et aveugles. Ne songeant jamais au mal, elle n’imaginait pas les véritables raisons qui poussaient Yazill à porter ainsi cet artifice, et malgré les heures passées ensemble, elle ne le trouvait en rien capable de fourberie. Brave petite.

Yazill

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Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 79 samedi 04 juillet 2020, 14:20:55

Bercé par la douce voix de mon hôte, je me laisse cajoler, heureux comme un coq en pâte. Sa curiosité ne me gêne pas, pas sur ce genre de sujets. Je rétorque,

- Ouais, on est dix enfants chez moi. Quatre garçons et six filles Je suis le huitième.

Je fouille dans ma mémoire, c’est pas tous les jours que je cause de mes parents.

- On devrait être quatorze mais deux nourrissons sont morts avant trois mois, et ma mère à fait deux fausses-couches. La quinzième grossesse l’a tuée. Elle est morte en couche la pauvre.

Elle aurait peut-être dû se calmer aussi ? Quinze grossesses, quelle idée ! Enfin, sans contraception, ça va vite, d’arriver à quinze au fond. Quand elle parle des enfants dont elle s’est occupée, je souris, amusé par son allusion à nos ébats de tout à l’heure. Je suis ravi de lui avoir fourni une si délicieuse occasion de « rendre service à autrui » comme elle pense l’avoir fait en cédant à mes avances. Et je me sens l’âme charitable, toute disposée à recommencer. Surtout quand je respire son odeur sensuelle, ou vois bouger se formes féminines.  Sa voix aussi. Mmmh… Je commence à aime cette voix.  Je lui réponds d’un regard brillant et soupire, avec un sourire malicieux,

- Je me souviendrai de …ce que vous avez fait pour moi.

Et comme elle s’interroge de mon cache œil, je souris encore et explique, amusé,

- Non bien sûr, j’ai mes deux yeux, mais je le porte pour deux raisons. La première c’est que ça me donne l’air plus coriace. Quand on ne mesure que 30 cm 20 heures par jour, il vaut mieux paraître le plus coriace possible n’est-ce pas ? Pour décourager les importuns.

- La seconde c’est la plus amusante, écoutez ça… figurez-vous que c’est une astuce qu’utilisent les pirates depuis toujours. Quand on est en bateau, sous le pont, il fait sombre, et s’il faut soudain monter sur le pont pour se batte, en plein soleil, avec la mer qui vous éblouit de partout avec ses reflets d’argent,  alors que vos yeux se sont habitués à l’obscurité de la cale, vous êtes tout bonnement aveuglés. Alors que si vous portez un bandeau, l’œil qui se trouve au dessous, lui, n’est pas autant dilaté pour voir dans le noir et il sera moins ébloui. Il suffit donc de changer le bandeau de côté en vitesse, et ainsi caché l’oeil qui serait ébloui, et utiliser l‘oeil le plus apte.

- Je m’en sers, quand je sors d’une maison sombre pour déboucher en plein soleil. Des fois qu’un danger me guette au dehors, que je ne sois pas éblouis et puisse le voir. Pour moi le danger le plus fréquent ce sont les chiens errants bien sûr. Quelle poisse ceux-là ! J'ai bien failli me faire bouffer une bonne douzaine de fois.         

   
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Alecto Nemed

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Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 80 samedi 04 juillet 2020, 19:30:26

Alecto cille de ce qui peut être qualifié d’admiration, quand il explique cette ruse habile de pirate. Elle trouve Yazill immédiatement encore plus malin, et ouvre la bouche naïvement. « Ohhhhhhhhhhhhh » Fit-elle, ne cachant pas sa surprise.

Ce n’est pas bête du tout ! Elle ignorait ce stratagème, mais n’y a jamais été très confrontée, à vrai dire. L’Esclave a été deux fois sur un bateau, une fois en cale, avec d’autres esclaves. C’était une expérience terrible dont elle préférait ne jamais se rappeler. Fort heureusement, le fleuve avait été docile, pour qui avait connu la pleine mer… La seconde, une petite barque, où elle avait dû ramer, fort peu douée vu sa musculature, pour le bon plaisir d’un Maître qui voulait sans doute la voir transpirer, sur un étang. C’était donc assez loin d’une expérience de corsaire.

« C’est une habile raison alors ! Comme vous êtes rusé Yazill ! » Elle lui souriait avec sincérité, alors qu’elle formait une cuvette de ses mains, pour verser un peu d’eau entre les belles oreilles du félin détrempé. Elle eut toutes les peines du monde à ne pas verser de savon dans ses yeux, et fit une moue désolée.

« Décidément, vous êtes vraiment très intelligent. Je suppose que c’est normal, pour un mage ? » Affirma la jeune femme, candide. L’eau collait ses poils à son petit crâne de minet, et le rendait encore plus fin qu’il ne l’était déjà. Le voir ainsi la fit rire, même si évidemment elle s’en voulait, parce que cela ressemblait à de la moquerie. Tendrement, elle caressa sa joue, et une ombre passa sur son visage.

« Je suis désolée pour votre maman. C’est si dangereux d’être mère… » Elle soupira un peu, bien malgré elle, à cette évocation, qui entraînait de douloureuses réminiscences. Mais Alecto n’avait aucune envie d’ennuyer son si cher Invité par des souvenirs qui pourraient être source de souffrance, pour lui comme pour elle. Alors, elle reprit délibérément un sourire délicat aux lèvres, emplit de douceur.

« Ce que j’ai fait pour vous était tout naturel. Vous… Vous êtes gentil, Yazill, les gens ne sont pas souvent de bonnes personnes ; Vous, si. »

Qu’elle se méprenne ou non, Alecto était persuadée que ce Voyageur solitaire, qui avait-il dit purgeait son déshonneur d’avoir entraîné la mort de sa bien-aimée, était un être bon. Comment expliquer autrement qu’il ne l’ait pas frappée, pas forcée en quoi que ce soit -si ce n’est par la manipulation qu’elle ne percevait pas- ?

Enfin, d’une voix plus enjouée, elle désigna à nouveau de l’index le cache-œil.

« Ca vous donne un petit air mystérieux et baroudeur, c’est vrai. C’est élégant avec cette pièce d’armure et cette petite euh… ce n’est pas une épée, n’est-ce pas ? C'est une lance ? » Elle avouait parfaitement son ignorance en matière d’armes, puisqu’elle en avait très peur – étonnant ?- depuis toujours.

Yazill

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Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 81 dimanche 05 juillet 2020, 08:57:51

Je me sens flatté quand elle s’épate de mon histoire de cache œil. Il faut dire que j’ai trouvé ça bougrement malin aussi quand on me l’a transmis à mon tour. Elle est amusante, c’est si facile d’avoir l’air grand dans ses yeux. Du coup c’est moins flatteur aussi, mais tout de même, je goûte son admiration à mon encontre. Mon animalité se dit clairement que, plus elle m’admire, plus facilement j’aurais accès à son cul. Ma conscience est plus regardante et me surveille, n’aimant pas que j’abuse de sa crédulité sans borne.

Je pouffe de satisfaction, prenant un air fier sans y prendre garde, relevant mon petit menton de chat et étrécissant mes yeux presque à les fermer. Le tout en ronronnant bruyamment. J’en rajoute même, quand elle attribue mon intelligence à mon statut de supposé mage, rétorquant,

- Disons que  j’avais des dispositions naturelles déjà avant de devenir mage, hé hé hé…    

Je ne rajoute rien  à propos de ma mère, car même si sa vie a été rude, elle est conforme à bien des vies de femmes à notre époque. Je soupir juste, fataliste, haussant les épaules,

- C’est comme ça…

La suite me plait d’avantage encore, quand elle avoue tout naturellement que coucher avec moi fut naturel, un simple don envers un type bien. Je sonde rapidement ma conscience… pas tout à fait sûr d’être aussi « bien » qu’elle le pense. Mais en cet instant j’aimerais l’être, ne fusse que pour ne pas la décevoir. J’en soupire d’aise, souriant largement, lui renvoyant un regard plein de malice et de gratitude.

- Je fais ce que je peux, dans mon état, c’est pas toujours facile. Mais… vous êtes un exemple pour moi.

Dis-je, certain de la toucher en disant cela. C’est vrai qu’elle est tellement gentille que ça dégouline de partout chez elle. Comme dirait l’autre « je n’aime pas dire du mal des gens, mais, en effet, elle est gentille » hé hé hé… pourtant je l’aime cette délicieuse gourde, toute empêtrée qu’elle est dans ses dogmes idiots et sa culpabilité sans borne. Soupir.

Puis quand elle évoque mon arme je ricane amusé, appréciant qu’elle me trouve du charme avec mon cache œil.


- Bah, en l’occurrence, c’est surtout la lame d’un couteau de table qu’un ami forgeron à bien voulu le souder au bout d’une tige. Mais, à l’échelle de mon anatomie de chat, je dirais qu’on peut appeler ça une hallebarde ? Ou encore une guisarme. Pour moi, ça reste un couteau de table quand même. Certes fort utile quand, par exemple, je croise des rats gros comme des chats dans les égouts, comme c’est arrivé souvent. Il me faut vraiment de quoi me défendre alors, s’ils décidaient de s’en prendre à moi.

Et puis un silence passe et je la regarde avec un regard ému, et soupire, triste ajoutant,

- Vous savez… je suis triste de ne pas pouvoir changer encore de forme. J’aimerais tellement… vous… vous serrer dans mes bras encore.

Et je papillonne des yeux, avant de m’agripper à son gros sein et de le serrer contre moi, y écrasant ma petite joue de chat en fermant les yeux. C’est pas tout à fait vrai, ça serait bien plus que juste l’étreindre, mais c’est inutile de lui donner des envies que je ne peux pas combler. J’ai hâte que temps passe et pouvoir remettre ça… Sauf que ça m’étonnerait que je sois encore ici alors. Elle n’a pas de raison de me garder si longtemps. Sans compter que sa maîtresse n’est pas forcément pour non plus. Je ne tiens pas à prendre le risque d’être changé de chat en souris, voire même en asticot si c’est une puissante sorcière.     


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Alecto Nemed

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Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 82 dimanche 05 juillet 2020, 09:18:08

Les grands yeux clairs d’Alecto cillèrent lorsqu’il évoqua ce modèle qu’elle pouvait représenter pour lui. Incrédule une seconde, elle se mit à rougir plus que de raison, tant cette information la troubla. Elle ? Un exemple ? Yazill ce vil manipulateur avait trouvé les mots justes pour l’Esclave, qui baissa les yeux immédiatement, avec humilité, mais qui ressentait au fond d’elle un immense honneur. Evidemment, si elle avait emprunté le chemin qu’elle s’était décidé étant petite, le chemin que Dieu avait décidé, plutôt, Alecto aurait été une None admirable, un modèle de vertu pour ses fidèles. C’était là l’un des plus beaux compliments qu’on puisse lui faire.

Elle vint poser un baiser léger entre ses oreilles poilues, comme pour le remercier, ne sachant pas du tout que répondre à tant de sentiments.

Lorsque le sujet de cette terrible arme tranchante est abordé, les explications du Voyageur Félin font hocher la tête de la Domestique. « Hm… » Fit-elle en levant les sourcils avec étonnement. Pour elle, c’était dangereux, une arme. Mais il avait parlé de gros rats, et elle frissonna immédiatement, et sans s’en rendre compte, ses yeux parcoururent la pièce comme pour s’assurer qu’il n’y en avait aucun ici.

« Brrr…. Je déteste les rats. » Les chiens aussi, ceci-dit. Et parfois les chats, mais Yazill est une étonnante exception. Cependant, on pouvait se demander ce qui ne lui faisait pas peur, vu ses angoisses.

« Comment vous êtes courageux… ça doit être très dur. » Elle avait eu une petite moue désolée, en plus d’effrayée.

Le Matou était extrêmement brave, et il devait en effet affronter des dangers que des humains ne soupçonnaient pas. Déjà, prendre un bain était une aventure, alors quand doit se balader dans les égouts… Elle sursauta avec un frisson dégoûté. Beurk. Une prière silencieuse s’éleva, demandant au Très-Haut de lui épargner cette immonde expérience.

Mais lorsque le petit visage félin prend une expression plus triste, Alecto se sent immédiatement émue, et s’inquiète de son état, les yeux vibrants.

« Oh… » Le contact moelleux de cette fourrure mouillée trempe le tissu de ses voiles, mais elle ne s’en formalise en rien, trop touchée par son geste. Ce pauvre Yazill semble décidément bien esseulé, et elle peut le comprendre sans mal.

Avec émois, elle détache de nouveau ses vêtements qui tombent à ses pieds, se redresse en brisant délicatement son étreinte, et enjambe le baquet pour venir se plonger dans l’eau chaude qui fume légèrement. Alecto écarte alors les bras, assise sur les genoux dans cette petite cuve, et vient enlacer le Minet.

« N’y a-t-il… aucune solution à votre châtiment ? » Elle était tentée de lui en proposer une, bien sûr, mais elle avait remarqué qu’il n’y connaissait pas grand-chose quant à l’Ordre Immaculé. Le serrant contre son cœur, sa main vint caresser sa nuque et gratter avec tendresse son poil propre, calant son museau contre son cou comme on le ferait de n’importe quel mignon chaton.

« La… la prière pourrait peut-être… » Elle pinça les lèvres, gênée.

Yazill

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Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 83 dimanche 05 juillet 2020, 10:22:12

Comme je l’avais prédit, mon compliment sur le fait qu’elle soit un modèle de bonté pour moi a fait mouche. J’en aurais presque honte de la manipuler ainsi. Pourtant, quelque part ce n’est pas totalement faux non plus. Je la trouve tellement plus… appliquée ? à « faire le bien » que moi. Même si la vision qu’elle en a est naïve et par trop manichéenne, presque détestable, je la trouve effectivement exemplaire sur ce point. Là où est ma part de mensonge c’est que je n’ambitionne pas de faire aussi bien qu’elle. Je ne suis qu’à peine surpris qu’elle déteste rats, chiens et consort… elle est toute si pleine de peurs que ça ne peut qu’engendrer des phobies diverses et variées, tiens, comme celle du feu qu’elle a. Mais ça la rend plus touchante à mes yeux encore. Comme elle évoque la dureté de ma condition de chat, je soupire, haussant les sourcils et réponds,[/i]

- C’est super chiant oui… des fois j’en ai vraiment marre. Mais je ne peux pas y échapper. Je n’ai pas le choix, il faut faire avec. Heureusement, je croise de temps en temps des bonnes personnes comme vous qui me viennent en aide et m’offrent un peu de réconfort. Sans ça... je crois que j’aurais déjà mis fin à mes jours.

Avec ça, je suis sûr de frapper fort encore une fois. Même si ce coups-ci ce n’est pas calculé. C’est vraiment ma vie telle qu’elle est. 
 
Ensuite je me sens sacrément récompensé de mes confidences sincères quand elle… retire ses voiles et me rejoint dans le baquet. Mmmmh… je donnerais cher en cet instant pour redevenir humain. Hélas… enfin c’est agréable quand même, de la voir et d’en être si proche. Je retourne me blottir à son sein, contre lequel j‘essaie de me consoler comme je peux. J’apprécie comme elle essaie de trouver une solution à mon problème. Même si la voie à laquelle elle songe me parait sans issue. Je décolle ma petite joue de son globe mammaire et réponds,

- J’ai bien peur que non… Ou peut-être une sorcière plus puissante que celle qui m’a maudit ? Un génie ? Je ne sais pas, il faudrait un miracle sans doute oui.

Je conclus comme elle parle de prière. Je relève un œil vers elle, haussant un sourcil, dubitatif,

- Vous me voyez, moi ? Pauvre petite boule de poil, ayant abusé du sexe, prier ?

J’ai un autre soupir.

- J’aurais l’air bête. Et puis… non, je ne vois pas les Dieux s’intéresser à moi,  à cette histoire, sinon pour m’en faire le reproche. Pourquoi voudriez-vous qu’ils me pardonnent ?

Parce que j'aime baiser avec leur dévote esclave à gros seins ? Si ça pouvait jouer en ma faveur, mais j'en doute... Sans compter qu’en mon fort intérieur, je n’y crois pas. Je pense bien qu’il existe des divinités, mais de là à penser qu’elles s’occupent des gens… Encore moins de moi même. J’ai jamais rien fait pour elles, pourquoi feraient-elles pour moi ?    

- J’ai jamais rien fait pour elles, pourquoi feraient-elles pour moi ?   
 
Je conclus retournant cesser ma petite joue à son sein. J’aimerais autant qu’elle soit ma déesse tiens, au moins elle, elle est concrète. Je peux l’étreindre et lui parler. Et me réconforter contre ses formes moelleuses. Et puis son odeur est divine. A y est, je ronronne encore bruyamment à lui faire trembler le sein.


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Alecto Nemed

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    ~Esclave de Thiana Gian~
    Petite, passe inaperçue. Cicatrices, ou traces de brûlures sous les bras, près du cou, bref, un peu cachées.
    Crédule, extrêmement pieuse, facilement impressionnable et très discrète, elle va rougir si vous continuez à la regarder ainsi !

Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 84 dimanche 05 juillet 2020, 10:58:16

En plein dans le mille. Alecto est terriblement apitoyée par le triste sort du Chaton. Et lorsqu’il évoque le suicide, alors, elle se met à trembler et le serre plus fort encore contre elle. Ces éventualités sont terribles lorsque l’on est aussi pieuse que l’Esclave, qui a reçu une éducation on ne peut plus stricte à ce sujet. Dans sa ferveur terrifiée par cette hypothèse, elle le cale si fort contre son sein qu’il pourrait en manquer d’air. C’est un péché bien plus grand que tout ce qu’ils avaient fait jusqu’alors, et elle réagit rapidement.

« Oh non ! Non. Il ne faut pas penser à cela. » Si prévisible, elle se sentait prise de larme tant l’empathie lui gonflait le cœur. Comment imaginer une telle issue, lorsque l’on pense que Dieu est bon, et qu’il réside de l’espoir en toute circonstance ?

C’est reparti. A chaque parole de son Invité, Alecto se sent toujours plus attendrie et impliquée, et il faut avouer qu’il aborde des sujets qui lui sont chers. Il n’aurait pas pu mieux tomber ! Dévote, elle l’était, et elle avait la tête farcie de tous les dogmes de l’Ordre. Les connaissait les prières, les cantiques, savait tenir un office, et même écouter les confessions. Celles de Yazill devaient être bien choquantes, alors qu’elle n’avait eu à découvrir qu’une mince partie…

Mais ils discutent de solutions. La Sorcière… Thiania Gian était-elle assez puissante pour défaire le sortilège ? Il lui semblait pourtant que Yazill avait choisi ce châtiment pour expier le meurtre de sa chère femme ? Un peu perdue, ses souvenirs confus, elle fit une petite moue, n’osant évoquer sa Maîtresse… Demander cette faveur à la Magicienne serait une épreuve difficile pour Alecto, qui se sentait déjà énormément reconnaissante à cette femme puissante de l’avoir sauvée, et achetée. Oui. Elle l’aimait comme un chien admire son Maître, même s’il le bat, d’une loyauté docile et pathétique.

Mais les solutions miraculeuses lui parlaient davantage. La Domestique caressait la colonne vertébrale du Matou alors qu’elle parlait soudainement d’une voix bien plus douce, calme, et seul l’écho des cathédrales manquait pour la faire passer pour une Sœur.

« Pas ‘les Dieux’ Monsieur Yazill, Dieu. Le Tout-Puissant s’intéresse à toute chose et à tout être, puisqu’Il vous a créé. Vous êtes Son enfant… » Elle sourit avec tendresse en plongeant son regard vibrant dans l’ambre de ses yeux. « Pourquoi vous pardonnerait-Il ? » Un petit rire cristallin passa ses lèvres.

« Mais parce que vous en faites la demande, pardi ! Demander le Pardon à ceux que vous avez offensé, est le premier pas vers l’obtention du Pardon Divin. Confesser ses péchés, les accepter tels qu’ils sont, et expier ses fautes humblement. Voici comment se produisent les Miracles, Mignon petit Chat. »

Elle semblait métamorphosée, à l’aise, douce… Presque maternelle, Alecto continuait de caresser d’une main les petites joues félines, tout en retirant, de l’autre, les résidus de mousse sur son pelage.

« Le Bien que vous faites peut compenser le mal que vous avez commis, parce que vous êtes faillible et mortel… » Avec un sourire auréolé de dévotion, elle se pencha tout en attirant à elle sa minuscule tête mouillée, pour embrasser une oreille pointue.

« Allons. Je vous écoute, je peux entendre votre confession, et le Très-Haut vous écoute, lui aussi. » Elle paraissait sérieuse, et prête. Même si elle craignait, au fond d’elle, d’entendre des choses qui auraient pu la choquer, désormais dans son rôle si désiré d’Officiante, elle semblait n’avoir plus aucune angoisse. Ses épaules n’étaient plus tombantes, son visage rayonnait de douceur et de compréhension.

Yazill

Créature

Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 85 dimanche 05 juillet 2020, 12:13:25

Merde ! Cette fois j’en ai trop fait. Je me retrouve dans un sacré merdier. Ou plutôt dans un merdier sacré, puisque la voilà qui attend ma confession en se prenant pour une Grande Prêtresse mandatée par le Très Haut pour le salut de mon âme… Je suis pas la merde moi tiens ! Sans compter que, sans le savoir, je me suis emmêlé les pinceaux dans mes mensonges et j’en ai oublié mon histoire de rédemption volontaire, lui dévoilant la vérité, celle de ma malédiction. Malheureusement pour moi, elle n’y fait pas allusion et je ne peux donc pas m’en rendre compte et rectifier le tir.

Me voilà donc empêtré dans cette histoire de confession à lui faire, qui a l’air de la réjouir tellement qu’elle n’en est plus la même. Elle avait vraiment cette vocation dans le sang faut croire, et se retrouver esclave, quel cynisme… La pauvre. C’est pas loin de me donner envie de l’affranchir d’une façon ou d’une autre. Mais ça sera pour plus tard. Pour l’heure j’ai une confession à… inventer ? Pffffffff… Je vais pas dire la vérité quand même ? Je gagne du temps en rétorquant.

- Oui oui LE tout puissant. On est d’accord. Quand je dis Les c’est pour pas vexer ceux qui le déclinent en plusieurs divinités. Mais nous savons bien vous et moi qu’il est à l’origine de tout.

- Bien sûr que je regrette… pfff… je… mais ce qui est fait est fait. Celles que j’ai mises en cloque ne veulent aucunement de mes regrets. Elles veulent ma peau tout bonnement. Et jamais ô grand jamais  elles ne m’accorderaient leur pardon. Elles préfèreraient encore me clouer sur une porte de grange comme une chouette.


Et là, comme je suis acculé je n'ai plus le choix, j’use de mon joker, mon arme ultime, un truc que j’ai gardé depuis l’enfance et qui m’a sauvé la mise bien des fois : je sais encore pleurer sur commande. Alors j’agrippe son sien de mes mains minuscules, le serre contre mon ventre et commence à pleurer à chaudes larmes, comme si j’étais écrasé de regrets.

- Bouhouuhuuuuu ! Aaaaleeeectooo si vous saviez comme je regèèèèète ! Houuuuhouuuuuhhhhh… Snirf ! Je suis tellement désolééééééééééééééééééééééé bouhhouuuhouuuuuuh… Snirf ! snirf !  je suis un miséraaaable ! je ne mérite pas de viiiivre ! 

Des pleurs vibrants, sincères et poignants, à faire fondre le cœur de n’importe qui en a encore la moitié d’un. A renifler, hoqueter, et boire mes larmes comme un gosse injustement puni.Bon,  part que dans cette fichue peau de chat, j'ai pas de larme. Mais pour le reste, tout est raccord. D'autant que les miaulements pleureurs d'un chat son encore plus poignants que les cris d'un bébés. D'ailleurs on les confond souvent les soirs de chaleur.   
« Modifié: dimanche 05 juillet 2020, 12:35:46 par Yazill »
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Alecto Nemed

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Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 86 dimanche 05 juillet 2020, 20:32:58

Alecto avait gobé tous les mensonges de Yazill, trop crédule, et trop prompte à voir dans ce petit minois attendrissant la moindre trace de perfidie. Et puis, le fait de s’être donnée à lui n’aidait en rien à avoir l’esprit critique envers son amant…

Sa tirade la prit aux tripes, sursautant à ses trémolos, écarquillant de grands yeux quand il évoque ces femmes qu’il a engrossé, et qui lui dépeint un Minou beaucoup moins honorable que ce qu’elle imaginait. Lui ?! Mettre enceinte des femmes et ne pas se soucier de sa progéniture ?! Quoi ? C’était affreux…

Malgré cela, elle ne pouvait absolument pas comprendre qu’il ne demande pas à tous ceux qu’il avait pu blesser de bien vouloir leur pardonner… Pour elle, c’était une question de survie. De survie dans l’au-delà, certes, mais du moins de salut de son âme. Elle sembla horrifiée, mais le coup de maître du Félin vint achever la victime.

Buvant les paroles du Voyageur sans jamais les remettre en question, au comble émotionnel où elle se trouvait, les sanglots vinrent alors déchirer son cœur, le réduire en miettes. Ecartelée immédiatement par l’empathie immense qu’elle possédait pour son plus grand malheur, la jeune femme se contracta toute entière, avant de l’étreindre avec ferveur, instinctivement.

« Oh non. Oh… » Pauvre Monsieur Yazill, il semblait si triste ! Ses remords larmoyants fendaient l’âme et les larmes montèrent aux yeux de la petite Esclave alors qu’elle tombait dans le panneau si facilement. Il regrettait et se laissait aller à pleurer devant elle, c’était surement le signe qu’il était sincère !

Incapable de déceler la fourberie du Chat, Alecto sanglotait à son tour en l’entendant, de grosses larmes qui tombaient sur le petit crâne mouillé de son Petit Invité, en le serrait si fort contre sa peau nue. Elle se sentait transpercée de cette douleur qu’il exprimait.

« Oh, Pauvre, pauvre Monsieur Yazill, non… » Doucement, elle se mit à chanceler d’avant en arrière, le berçant avec tendresse, comme on l’aurait fait d’un enfant effrayé, pour le rassurer.

« Là…. Là, la vie est trop précieuse pour qu’on l’achève volontairement, je vous en supplie, chassez ces vilaines pensées. » Ses mains paraissaient grandes alors qu’elle caressait les bajoues du Matou, plaquant ses moustaches contre sa mâchoire à chacune de ses caresses. Elle frémissait encore comme elle pleurait, le gardant précieusement contre elle.

« Vous avez commis des péchés, c’est sûr… Mais je vais prier pour le salut de votre âme. » Murmura-t-elle en posant mille baiser sur son petit museau froid. 

Yazill

Créature

Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 87 lundi 06 juillet 2020, 00:09:28

Pousse un ouf intérieur de soulagement quand je vois que mon stratagème fait son effet, me mettant la serveuse aux élans de prêtresse rédemptrice dans la poche en prime. J’étais bien mal engagé dans ces foutues histoires de confession et de péchés, je m’en sors comme un chef ! Je continue de faire mon malheureux pétri de regrets sincères encore un peu, histoire de ne pas éveiller ses soupçons, cessant bientôt de miauler mais, lui offrant la plus belle, la plus grosse, la plus poignante paire d’yeux de matou tristes qu’elle ait jamais vue, et prends une toute petite voix tremblante et voilée, pour poursuivre notre échange,

- Ah b… bon ? Vous croyez que je peux encore être sauvé ? J’ai tellement honte si vous saviez...

Replongeant de temps en temps sangloter, enfouissant ma frimousse dans le moelleux de son sein, comme si j’étais inconsolable. Je suis surtout de plus en plus accro à ce foutu nibard, hé hé hé… j'en profite au passage d'ailleurs pour lui lécher ou lui sucer le tétons comme si je faisais pas exprès et que ça me consolait. C’en est même jouissif de la voir aussi contrite, aussi désolée, pour moi. Je crois que j’ai jamais vu personne aussi ennuyé pour ma pomme que cette délicieuse gourde. Même pas ma propre mère. Rien que pour ça, elle mérite ma reconnaissance éternelle de gourde en chef. Je ne suis assurément pas prêt de l’oublier.

- Oh c’est vrai ? V.. .Vous allez prier pour moi ? C… c’est trop gentil, je ne le mérite pas !  Une personne aussi bonne, aussi vertueuse que vous, ne manquera pas d’être entendue par le très Haut j’en suis sûr. C’est trop d’honneur. 

Hélas pour moi, je ne crois pas un seul instant que les prières même sincères de cette pauvre esclave aient la moindre chance de lever ma malédiction. Mais ça a l’air de lui faire tellement plaisir, je ne saurais la contrarier sur ce point. Et si ça peut la faire me garder jusqu’à la nuit suivante, qu’on… qu’on puisse remette ça, hé hé hé…ça ne serait pas pour me déplaire. Le plus ironique dans tout ça, ça serait que je la foute en cloque elle aussi… Cette fois j‘aurais à craindre une malédiction de plus de la part de sa sorcière de maitresse, si jamais par malheur elle faisait le rapprochement avec moi, et qu’elle retrouvait un seul de mes poils laissé ici lors de mon passage. Je préfère ne pas y penser !

- Je suis inconsolable et impaaaardonaaable…  Mille ans dans cette peau de chat ne répareront pas toutes mes erreurs. Pourquoi dia… donc ! Dieu me les effacerait ?

J’ai encore un gros soupir feint, et bat des cils avec mes gros yeux tout gonflés de tristesse, les relevant de temps en temps vers elle, l’air le plus coupable et le plus désolé qui puisse être, avec mes oreilles baissées. Effet amplifié par l’aspect de  maigreur que me donne mon poil mouillé. J’ai vraiment l’air d’un petit chat affamé et abandonné à la rue depuis des semaines. C'est surement pourquoi je m'acharne ainsi sur son gros téton tout pointé d'ailleurs, et m'en délecte avec autant d'appétit.   
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Alecto Nemed

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Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 88 lundi 06 juillet 2020, 23:04:44

Alecto avait été trop endoctrinée depuis l’enfance pour pouvoir lui dire autre chose que lui assurer que, oui, évidemment, son âme pouvait être sauvée. Elle aurait dit de même au plus ignoble des tyrans et des assassins.

« A qui choisit la Lumière, même après une vie de ténèbres, Dieu accorde le salut. » Elle continuait de le bercer, le cœur déchiré par cette petite tête si mignonne, si fragile, si larmoyante. Il fallait être un monstre sans aucun sentiment pour résister à cette frimousse adorable qui faisait fondre les plus épaisses barrières. Du moins, avec l’Esclave, c’était extrêmement facile… Elle courait droit dans son jeu, ne se posant même pas une seule seconde la question de la véracité de ses dires ou de ses aveux. Pour elle, impossible qu’il mente, il était assurément sincère et regrettait tout avec ferveur.

Elle se serait laisser avoir par n’importe qui saurait un peu jouer la comédie, ceci-dit, et là, les circonstances étaient pires encore : ils avaient partagé des moments si intimes, qu’elle n’accordait volontairement à personne, alors elle ne le pensait aucunement assez cruel pour mentir après la passion qu’ils avaient échangé. Mais qui pouvait être fourbe lorsqu’on avait des yeux aussi adorables ?!

Alors, oui, elle sent bien sûr très vite les petits lapements de cette langue râpeuse sur son sein, mais lorsqu’elle y prête attention, toujours le minois de Yazill semble innocent. Il ne doit pas s’en rendre compte, durant ses sanglots, songe-t-elle avec candeur.

« Bien sûr que je prierai pour vous Yazill ! » Elle est contrainte de faire une pause, un coup de langue la faisant frissonner violement. Elle inspire longuement, comme pour oublier cette sensation à la fois délicieuse et dérangeante, et reprend d’une voix un peu plus chevrotante.

« Ne vous jugez pas trop durement, enfin… Seul Dieu peut nous juger. » En réalité, elle avait eu affaire à la justice des hommes, une fois. Et elle savait combien elle était inflexible, lorsqu’on est humble… Elle savait cependant que pour les crimes qu’elle avait commis, son châtiment aurait dû être bien plus définitif. Elle purgeait elle aussi une peine, après tout. Alecto déglutit, le rouge lui montant aux joues rapidement, alors qu’elle sentait les petits picots de la langue de chat frotter sur son mamelon, remonter son téton dur et sensible.

Elle devait rêver enfin, Yazill était tout penaud et triste, jamais il n’aurait la tête à autre chose qu’à la repentance en cet instant ! La Domestique se mordit discrètement la lèvre, alors qu’une petite canine vint piquer sa chair et qu’elle avait honte de se sentir de plus en plus excitée par cette sensation.

Pour tenter de ne pas perdre pied, la jeune femme vint glisser sa main contre son sein, sanctuaire de toutes les attentions du Matou, et vint effleurer de ses doigts le sommet de ce dôme bien rond. Ce simple geste fit clore ses paupières… Elle sembla gênée, oui, de donner l’impression de se toucher, alors qu’elle ne cherchait qu’à adoucir les succions âpres du félin. Mais surtout, et elle avait toutes les peines du monde à le conceptualiser, elle avait ressenti du plaisir à ce simple contact. Honteuse, elle sentait ses joues chauffer, et elle se racla la gorge.

« Oh lala… l’eau est… chaude. » Ce n'était pas faux, après tout, la légère vapeur de l'eau chauffée par le poêle s'élevait encore de leur bain...

Yazill

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Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]

Réponse 89 mardi 07 juillet 2020, 20:11:16

« A qui choisit la Lumière, même après une vie de ténèbres, Dieu accorde le salut. » Cette foutue phrase de bondieuseries ne voulait absolument rien dire pour moi. Et même pour elle, je ne suis pas sûr qu’elle soit capable de l’expliquer. Qu’entendait-on par lumière ? s’agissait-il de l’éclairage ? Sans doute que non, mais alors qu’était « la Lumière » divine ? Le stupide « bien » ? Dont l’enfer était pavé ? Ça m’étonnerait. Donc cette phrase ne veut rien dire que faire la promotion des églises. Si on oppose la Lumière à la « Noirceur » de l’âme humaine alors, qu’est la Lumière ? Qu’est-ce qui éclaire l’âme humaine ? J’en sais rien et cette croyante si gentille non plus, toute pétrie de foi qu’elle fut.

En attendant, je joue avec son mamelon et je ne suis pas naïf, hé hé hé.. ça lui donne chaud. Entre deux bouchées à me remplir la gueule de cet énorme téton, je ronronne,


-  C’est bien, laissez venir, c’est bon pour la peau. Graww… raww… miam… 

Je n’ai plus l’air triste, mais si elle doute de ma contrition, je remettrai un coup de jérémiades « sincères ». Comme elle réitère sa promesse de prier pour moi alors, je lui tète encore mieux le sein en soupirant,


- Mmmhh Mmmhh Vous êtes un ange Alecto ! je... mmmmhh Mmhmh je ne comprends pas que vous ne soyez pas pourvue d’une auréole visible. Mmmhhh... Je suis sur que des gens écriront votre biographie plus tard, MMmhh mmhhh… Et que les troubadours chanteront vos mérites… Mmmhhh Mmmh.. s’il le faut Mmmhhhh et si Dieu me prête vie Slurp ! Mmmmhh,… je témoignerai en votre faveur pour votre béatification. Puisque j’aurais été témoins direct de votre bonté mmmhhh… Slurp !

Et comme elle m’enjoint de ne pas me juger trop durement, j’ajoute, sans cesser de me régaler de son appendice mammaire,

- Je reconnais bien la votre bon coeur Mmmmhh Slurp. A vous seule vous avez autant de miséricorde que dix comme moi avec la meilleure volonté du monde MmMhmhhhhhhh.. Je ne peux décidément que voir en vous un modèle de qui m’inspirer Mmmhhhh…

Et comme je m’affaire à lui manger le sein en l’étourdissant de louanges, j‘en profite pour laisser trainer négligemment mon petit pied du côté de son bas-ventre, le balançant distraitement, histoire de voir si des fois il pourrait pas lui caresser discrètement le pistil sans que les apparences n’en aient l’air.
 
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