Yazill lui expliqua son erreur d’interprétation, et elle ne put s'empêcher un "oh" entre la surprise et le soulagement, surement un peu de ... déception ? Elle était effectivement soulagée qu'il ne s'agisse pas d'une volonté de quitter les lieux en se mettant en danger, évidemment. Cependant, elle n'avait pu retenir une petite pointe de déception, peut-être même compatissante, puisqu'il semblait lui même bien attristé de retrouver son corps de chat.
Elle l'aurait surement prise dans ses bras comme pour le consoler, mais il fut plus rapidement, et la fit basculer sur lui avec empressement. Avec un petit rire discret d'être ainsi chavirée, l'Esclave garda appui sur son torse, trouvant une position stable qui lui impose de s'asseoir contre son sexe. Elle battit les paupières, de surprise, le constatant à nouveau aguerri sur la peau si fine de son entre-jambe.
Un frisson partit alors de ses cuisses et remonta le long de sa colonne vertébrale, et elle se pencha en se courbant jusqu'à son visage, les joues un peu rouges. A moins qu'elle n'ai jamais perdu les teintes carmins venues la colorer lors de leurs ébats ?
"Vous avez l'air d'avoir beaucoup, beaucoup de solitude à combler, n'est-ce pas ?" Elle s'essayait à le taquiner, c'était assez mal assuré, mais sans doute adorable, dit ainsi avec ces grands yeux clairs.
Cependant, Alecto se sentait un peu gauche, ne sachant pas exactement comment combler son intime Visiteur si affamé, et se demandant bientôt si elle n'aurait pas dû demander quelques petits services à l'une des Filles de l'Auberge. Timidement, elle posa un baiser sur sa joue, qui en entraîna un second, dans sa lancée.
"Est-ce que ... Vous savez, moi, je ne sais pas bien comment faire. Vous voudriez que je demande à Milla de euh..." Oui Alecto, de quoi ? Elle pinça les lèvres. "De prendre les choses en mains ?"
Elle songeait que Milla était tout le contraire d'elle : c'était une femme sûre d'elle, aventurière, qui savait même répondre aux clients les plus insultants. Une part de l'Esclave l'admirait, et pas seulement parce que, elle, était Libre. Parce qu'elle luttait, à sa manière, afin de ne faire jamais que ce qu'elle voulait, dans la vie. L'opposé d'Alecto, en somme.