Bonjour, voici ma fiche
Alecto Nemed
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Identité : Alecto Nemed, mais qui se fiche de son nom de famille ? Est-ce vraiment le sien ?
Âge : Surement moins de vingt ans, à priori.
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Elle pense être attirée par les hommes, mais on lui a rarement demandé son avis.
Physique : Alecto est une jeune femme assez petite, qui passe inaperçue. Ayant très tôt souffert de problèmes de nutrition, son corps s'en remet petit à petit, elle reprend du poil de la bête. Comparée à des femmes assurées et libres, Alecto n'est qu'une petite souris sans atouts. Cependant, si l'on prend le temps de l'observer, elle possède de longs cheveux noirs redevenus soyeux, et épais. Sa peau claire semble marquer au moindre contact, et il n'est pas rare pour qui est attentif, de constater quelques cicatrices, ou traces de brûlures. Cependant, c'est rarement sur les bras, ou les jambes. La sensibilité de sa peau sous-entend également qu'elle soit rougissante pour un rien, ses pommettes variant de couleur avec une rapidité déconcertante.
A bien des égards, elle peut sembler gauche : un cou gracile et un peu long, qui sur d'autres seraient un joli cou de cygne, des bras fins dénués de force physique, des jambes aux genoux anguleux et malingres... Une taille peu épaisse, marquée, héritière de ses années de famine. Quant à sa poitrine, elle pourrait être attirante, pour peu que la petite se tienne droite. Mais, là encore, Alecto ne semble pas savoir se mettre en valeur.
La seule perle de cette pâle servante se cache sur son visage, qui peut être charmant. Ses yeux clairs, d'un bleu céruléen, semblent être son seul avantage. Cependant, il ne faut pas non plus négliger ses lèvres pulpeuses, qui retombent mollement la plupart du temps, en forme de cœur.
Si on lui demande son avis, elle porterait volontiers du mauve, ou des teintes beiges, pour se vêtir, et il semble que Thiana apprécie qu'elle porte des bijoux, à l'Auberge.
Caractère : Alecto semble effacée. C'est ce qui peut sauter aux yeux, si on arrive à la remarquer dans une foule. Elle paraît dénuée de charisme ou d'assurance, et son attitude n'aide pas : les yeux souvent baissés, les épaules basses, les pieds rentrés... Ce défaut lorsque l'on veut séduire, paraît être un avantage dans certain milieu. Pour elle, cela a été salvateur, elle le sait. Ne pas attirer l'attention des geôliers, ne pas faire de vague, cela évite les coups, et bien pire aussi.
Discrète, timide, elle a cependant des défauts lui ayant valu quelques peines. D'abord, Alecto est curieuse. C'est maladif... Telle une petite souris, elle semble attirée par les conversations qu'elle peut épier, les transactions observée par le trou d'une serrure, ou apprendre les ragots, informations, renseignements... Jadis, elle n'en faisait pas grand chose, désormais, elle répète tout ceci à sa Maîtresse, Thiana.
La curiosité l'a poussée à apprendre à lire, et écrire plutôt bien. Ses petits doigts fins semblent savoir reproduire à merveille les plus délicates arabesques, lettrines et enluminures. Cela fait d'elle une scribe de choix, lorsqu'il faut écrire des vers enflammés, ou des menaces à peine dissimulées.
Cependant, bien que lettrée, elle n'est pas instruite et manque de sens pratique : naïve, la jeune femme se laisse berner facilement, croyant malgré toutes les horreurs qu'elle a subit à la bonté d'âme des étrangers. Brave petite... Ce pathétique trait de caractère la pousse néanmoins à être généreuse, empathique et loyale. Une loyauté fort utile pour ses précédents Maîtres, et pour celle qu'elle sert désormais. Alecto est honnête... elle ne saurait mentir à sa maîtresse, et lorsqu'elle est amenée à cacher la vérité à quelqu'un, son visage la trahit à coup sûr.
Ce qui peut être perçu comme un défaut est assurément une qualité pour une servante. Elle voue une admiration sans faille à Thiana, ou à ceux qu'elle trouve admirables, et n'envisagerait jamais de les trahir. Sa parole est d'or, même si, nous l'avons vu, son silence n'est pas des plus garanti.
Enfin, elle est considérée comme maladroite, cruche, voire manquant totalement de second degré... Cependant, c'est un cœur pur et cela ne se trouve pas à tous les coins de rue.
Histoire : Il existe des centaines d'histoires pareilles à celle d'Alecto. Née du mauvais côté de la fortune, on retrouva un panier percé aux pieds des marches d'un Monastère de campagne. Le bébé fut élevé par les Soeurs, devant une enfant emplie des préceptes controversés d'empathie, de bonté, de générosité...
Elle grandissait sans l'amour d'une famille, mais après la proximité d'une sororité. Oh, certes, il était bien délicat d'être une petite fille parmi des adultes, et certaines nones étaient aigries et sévères. Mais pour Alecto, c'était un lieu plaisant : elle pouvait lire, recopier des ouvrages, prier... La vie ne semblait ni dangereuse ni soumise à autre chose que le rythme des journées monacales.
A sept ans, cependant, le Diocèse décida de séparer la petite des Sœurs, afin qu'elle soit socialisée dans un Monastère plus urbain. Arrachée à sa petite vie très tranquille, il lui fut difficile de supporter la séparation, et se réfugia dans la prière. Au Grand Temple, ce fut bien moins serein. Ouvert aux offices, et donc aux fidèles, Alecto rencontra divers types de personnes. Elle officiait dans les chœurs lors des grandes cérémonies avec d'autres enfants de nobles naissances, et des orphelins tels qu'elle. Petit à petit, Alecto trouva à nouveau son rythme, et commença à se plaire.
L'année de ses treize ans, cependant, marqua la fin de la vie dont elle rêvait. Alors qu'elle aspirait à devenir Sœur, suivant les séminaires et cours, un bourgeois influant commença a lui chercher querelle. La demandant expressément pour la renseigner à la grande Bibliothèque théologique, il semblait ne pas avoir en tête les textes sacrés, comme elle, mais plutôt la découverte d'un tout autre temple, non moins sacré. A chacune de ses visites, l'homme devenait plus insistant, si bien qu'elle redoutait bientôt de sortir de sa cellule. Mais, honteuse, elle ne pouvait faire autrement.
Cela dura un petit moment, Alecto maigrissant à vu d’œil, sans que personne ne se pose de question, ou ne veuille s'en poser. Subissant sa vie, la jeune fille, un jour, craqua. Elle menaça son agresseur de tout révéler... Et il éclata d'un rire gras, lui demandant qui, du notable aux nombreux amis puissants, ou de la petite orpheline, on allait croire.
Ce fut un déchirement pour Alecto, le sol sous ses pieds ne la tenait plus, elle se savait condamnée à subir ceci jusqu'à ce qu'il se lasse. C'en était trop. Attrapant la première chose qui lui passait sous la main, elle lacéra le visage et le torse de cet abjecte paroissien, indigne des sommes versées au Temple. Il s’avère qu'elle le couvrit de plusieurs coups de tisonnier brûlant, et que le bourgeois tomba au sol.
Horrifiée, elle avoua sans mal au Père Supérieur, puis aux gens d'armes. Les prisons de la cité étant pleine en ces temps troublés, on ne s'ennuya pas du devenir d'une gamine sans famille, chétive, et pleurnicharde. On vendit sa peine sous forme de dette, en faisant une esclave. Ceux qui l'achetèrent à la sortie de la geôle avaient fait une affaire : elle ne parlait pas beaucoup, ne se plaignait pas, était docile et en bonne santé. Ils pourraient parfaitement la vendre comme échanson ou domestique !
S'en suivit la marche forcée, attachée à d'autres compagnons d'infortune. La caravane allait de cités en villages. Attendre sous le soleil, grelotter sous la pluie. Elle se réfugiait dans la prière. Son premier Maître était un commerçant aisé qui l'employa comme Secrétaire, et elle trouva une stabilité presque agréable, lorsqu'il ne la battait pas, une fois ivre mort.
Son second Maître la voulait uniquement pour servir de domestique lors des soirées galantes qu'il donnait sans son palais. Elle goûta au luxe relatif des serviteurs de villa. C'était plaisant, mais la rivalité entre les esclaves en faisait le vilain petit canard, le souffre douleur, et la risée de ceux qui auraient dû être ses amis. Lorsque son vieux Maître trouva la mort, sa fille hérita de toute sa fortune et de ses biens, y compris ses gens. Bien moins élevée que son paternel, elle était cruelle, et jalouse de quiconque avait l'outrecuidance d'être jeune ou jolie. Elle s'en pris à Alecto, de manière ponctuelle, puis répétée, pour le plus grand plaisir des autres domestiques.
Se laissant petit à petit mourir de faim, ne faisant plus du tout élégant dans les soirées galantes, sa Maîtresse la revendit à une nouvelle caravane qui prenait la route.
De nouveau de retour sur les estrades miteuses des marchés aux esclaves, sous un soleil harassant, la jeune femme attendait son heure, les épaules basses. Elle remarqua immédiatement la femme qui levait la main pour annoncer son prix, à son vendeur : grande, charismatique, sensuelle... Elle l'acheta et ses liens se retrouvèrent entre les mains de Thiana Gian. Sans poser de question, dans un silence lourd, la Sorcière la conduisit chez un notable de la ville. Alors qu'ils parlementaient, visiblement parlant de "prix" et de "contrat", Alecto essayait de deviner quelle horrible condition elle aurait encore dans cette demeure prestigieuse.
Soudain, la discussion pris un tout autre tournant. La Sorcière sortit de ses gonds, visiblement arnaquée par l'acheteur, qui le regretta amèrement. Une énergie folle se dégageait de Thiana alors qu'elle lui donnait une bonne leçon et lui faisait passer l'envie de la trahir à l'avenir. Alecto s'en trouva profondément marquée, à la fois terrifiée, et subjuguée.
En dédommagement, la Sorcière déclara garder son "achat"... Elle réalisa qu'il s'agissait d'elle. C'est ainsi que Thiana Gian devint sa nouvelle "Maîtresse", à qui elle tenait plus lieu de servante, scribe, messagère, à l'auberge.
Autre :Alecto semble dénuée de pouvoirs magiques, mais elle possède un talent certain pour le verbe et le dessin, et malgré elle, fouine partout pour engranger des renseignements. Le Savoir, c'est le Pouvoir !
Elle est extrêmement croyante, c'est sans doute ce qui fait qu'elle est encore en vie actuellement, ou qu'elle possède toute sa santé mentale (relative). De part des prières ou des cantiques récités, elle apaise les âmes et les cœurs meurtris...
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