Nom : Montenegro (pas son vrai nom)
Prénom : Vaas
Âge : Environ 30 ans
Race : Humain
Sexe : Homme
Orientation sexuelle : Bi’ ;
Expérience sexuelle : Forte.
Physique : Vaas a un physique assez reconnaissable, notamment à cause de sa longue crête qui orne son visage. Il n’est évidemment pas chauve de naissance, et se rase donc, afin d’entretenir cette superbe chevelure. Outre sa crête, l’homme s’avère aussi être très musclé, ce qui est tout simplement le fruit de son éducation, d’une vie passée à vivre dans la jungle et dans un environnement hostile. Préférant ainsi des vêtements courts et légers (on ne le verra jamais en costume), Vaas a le physique et le look d’un sportif… Ou, plutôt, d’un mercenaire. Il porte ainsi toujours sur lui un pistolet ou un couteau, et a la peau bronzée. Son teint de peau le fait ressembler à un habitant qui vivrait en Eurasie, pour trouver un élément de comparaison.
L’homme porte aussi une barbe avec une moustache, et, là encore, se rase assez rarement. Un débardeur rouge avec un pantalon beige constituent sa tenue traditionnelle. Par ailleurs, Vaas porte aussi une cicatrice à hauteur de l’œil gauche, un souvenir d’un lointain combat… Physiquement, Vaas est donc un homme redoutable, qui a été éduqué à la manière des Rakyat, et peut donc tout à fait combattre des tigres avec ses armes.
Caractère : Dire que Vaas est un homme sain d’esprit serait à peu près aussi logique que prétendre qu’un lion est un inoffensif herbivore. Vaas est complètement déjanté, une conséquence due au mélange de drogues, entre les champignons hallucinogènes propres aux Rakyat, et ceux amenés par Hoyt Volker. Vaas est un fou furieux, qui prend un grand plaisir à jouer de manière sadique avec ses proies. C’est un
chasseur, dans le sens où il aime jouer avec ses proies avant de les tuer. Il peut ainsi volontiers les libérer, leur ordonner de fuir, pour les traquer lui-même. Sadique et cruel, Vaas prend plaisir à torturer ses victimes, autant physiquement que mentalement, en faisant à chaque fois preuve d’une imagination féroce.
Voici quelques exemples de ce que Vaas aime faire, la liste n’étant évidemment pas limitative :
- Attacher une personne le long de la plage avec un tube sur la bouche, afin d’attendre que la marée remonte, puis lui jeter ensuite son cigare (ou des mégots) à l’intérieur ;
- Libérer ses proies pour lancer ses chiens à leur poursuite (un grand classique, Vaas lui-même le reconnaît). Parfois, pour plus d’originalité, il les met dans un costume de lapin ;
- Enterrer jusqu’à la tête un homme dans le sable, puis recouvrir sa tête d’un seau, en glissant des pétards dedans ;
- Dans une variante de la torture précédente, mettre sur la tête du sujet un aquarium avec des araignées…
Retenons donc de Vaas qu’il est un individu cruel, un fou furieux déjanté. Surnommé «
Le Psychopathe » par ses hommes de main, ce qu’il ne conteste pas, Vaas n’est pour autant pas qu’un simple fou furieux sans intelligence. Au contraire, il a aussi un esprit profondément machiavélique, et est très réfléchi. Ayant appris à vivre dans la forêt, notre homme sait donc les vertus de la patience et de la traque. Il peut ainsi élaborer des stratégies et tendre volontiers des pièges
Vaas, enfin, est un homme indépendant et fier, et très vicieux. Peu importe ce qu’il dira, peu importe ce qu’il vous fera croire, l’homme, en ce bas-monde, ne suit les ordres et les directives que d’une seule personne : sa sœur. Les autres ne sont que des pions sur son échiquier, et les tuer ne lui fait ni chaud, ni froid. Il ne ressent du remords que quand il fait du mal à sa sœur, comme si, dans l’âme sinistre et sombre qui le constitue, la seule part d’amour dont il est pourvu est tournée vers sa sœur.
Fort malheureusement pour les autres, sa sœur est, à bien des égards, encore pire que lui…
Histoire :1°) Rook Island, le premier contactAu large du Japon, le long de l’Océan Pacifique, il existe une île, solitaire, qui a toujours su rester éloignée des grandes marches de l’Histoire, avec une seconde île, plus petite, au sud. On l’appelle Rook Island, et elle se dresse solitairement au milieu de l’eau, entourée par des récifs meurtriers et des courants océaniques rapides. Ce faisant, la plupart des navires s’y rapprochant finissaient toujours, ou presque, par s’y fracasser. Quant aux survivants… Ils tombaient sur les locaux, qui n’étaient guère attirants envers les étrangers. Rook Island, depuis longtemps, était une grande île sauvage, avec un volcan en son centre. Outre les tigres, les serpents, et autres animaux sauvages y vivant, Rook Island comptait aussi des habitants, une tribu sauvage et locale qui capturait les voyageurs égarés, s’en servant comme esclaves pour construire leur temple… Ou surtout pour fouiller dans les grottes, à la recherche d’un champignon… Un curieux champignon qui, bien traité, conférait à celui qui l’inhalait des capacités surnaturelles, en oblitérant provisoirement sa sensation de la douleur, tout en le rendant un peu plus rapide que la normale. Ce champignon, qu’on appela le
rakyat, était la valeur première de cette île… Cependant, Rook Island restait inaccessible, mais faisait l’objet de bien des légendes. On disait l’île maudite, car personne n’en revenait… Ou
presque personne. Presque, en effet, car, parfois, certains captifs arrivaient à s’enfuir, et, parfois, ils étaient ramassés par des bateaux naviguant à proximité, et arrivaient à survivre, parlant alors de cette île maudite et infernale.
Rook Island était donc une île légendaire… Qui prit de l’importance pendant la Seconde Guerre Mondiale. À cette époque, le Pacifique était devenu un immense échiquier entre les Etats-Unis et l’Empire impérialiste japonais. La guerre, lentement, était perdue par les Japonais, et, dans un espoir ultime de retrouver des forces, l’état-major japonais envoya une force japonaise sur Rook Island. L’endroit était isolé, et devait servir, dans la tête de l’armée japonaise, à offrir une base secrète de ravitaillement, destinée à prendre les forces navales américaines par surprise. En conséquence, les Japonais mobilisèrent de multiples garnisons, ainsi que de nombreux prisonniers de guerre, notamment chinois, pour voyager vers Rook Island. Les soldats s’installèrent sur l’île sud, et rejoignirent ensuite l’île au nord. Ils y installèrent des bunkers, mais, peu à peu, leurs rangs diminuaient… Et, chaque nuit, de curieux cris émanaient des tréfonds de l’île. Des hurlements sinistres, tandis que les patrouilles envoyées dans les profondeurs de l’île nord ne revenaient jamais, et que les soldats japonais tombaient parfois sur des cadavres sanguinolents.
Les Japonais n’arrivaient pas à demander des renforts, car, dans cette île, les communications électroniques étaient compliquées. Ils comprirent toutefois, au bout de plusieurs semaines, que l’île n’était pas vierge, et réussirent à capturer un Rakyat. Un sauvage guerrier que rien ne paniquait, et qui fut emmené dans l’un des bunkers au nord, le bunker principal… Où les Japonais comprirent s’être faits piéger. Les Rakyat leur avaient volontairement envoyé un prisonnier, et attaquèrent le bunker, massacrant les Japonais, avant d’attaquer l’île au sud, où ils déferlèrent sur les navires japonais. Ce fut une nuit sanglante, mais les Japonais parvinrent à repartir… Du moins, certains d’entre eux. L’Amiral en chef, qui avait survécu, fit un rapport tonitruant, mais, au même moment, l’armée avait d’autres problèmes à résoudre… L’Empereur venait d’abdiquer, et le rapport fut enterré.
2°) Le clan des RakyatRook Island n’aimait pas les étrangers. Le cœur du pouvoir, sur cette île, était un monastère perdu dans la jungle. Ce monastère était le siège ancestral des Rakyat, ces fiers guerriers qui administraient la région. Peu à peu, en effet, à force d’avoir des prisonniers, une population autochtone vint à se développer. Elle travaillait dans les champs, et avait pour but de nourrir les guerriers, tout en bénéficiant de leur protection. Le clan est un clan se caractérisant par deux aspects :
- C’est un clan religieux, qui vénère d’anciens cultes et des divinités réclamant des sacrifices sanguins en échange de leur protection;
- C’est un clan matriarcal, ce qui signifie que le clan est administré par une femme, la Grande Prêtresse, une chamane qu’on dit dotée de pouvoirs mystiques, et notamment capable de communiquer avec les Dieux, grâce au rakyat.
Le monastère est un ensemble constitué de cours, de jardins, et, en son centre, d’un endroit réservé exclusivement à la Grande Prêtresse et à des invités de marque, marqués et bénis par les Dieux : le
Sanctuaire Intérieur. Le monastère (ou temple) régit toutes les activités de l’île, et, par tradition, la Grande Prêtresse nomme un grand guerrier comme
Gardien de l’Île. Ce Gardien de l’île est le premier guerrier de Rook Island, et dispose à ce titre d’un poste privilégié.
C’est donc dans ces circonstances que, dans les années 1980’s, naquirent la future Grande Prêtresse des Rakyat :
Citra.
3°) Citra et Vaas, le premier sang et la marche vers les RakyatCitra était la petite sœur de Vaas, et fut très tôt prédestinée à un grand destin. Vaas, quant à lui, était donc le grand-frère de Citra, et avait toujours veillé sur elle. Les deux sont nés dans un village de Rook Island, et ont rapidement appris l’existence des Rakyat. Ils l’apprirent un soir où un guerrier fut envoyé pour les protéger d’un tigre, et fut blessé. Ce fut Citra qui le soigna, et Vaas qui acheva le tigre, impressionnant le guerrier. Il se promit alors de garder un œil sur ces deux-là, ce qui, concrètement, signifiait d’attendre de voir s’ils arrivaient à aller jusqu’à Rook Island.
Très protecteur envers sa sœur, Vaas n’hésitait pas à casser la figure à quiconque manquait de respect à cette dernière. Il commit ainsi son premier meurtre à l’âge de seize ans. Citra, elle, était alors une adolescente ayant souvent des crises mystiques, et qui prétendait lire l’avenir. Belle, elle était néanmoins la cible d’autres garçons de l’école, plus vieux que Vaas, et dont l’un finit par la menacer une fois de trop, un certain Jomän. Il le cueillit à la lisière du village, et les deux se battirent. Le combat était perdu d’avance pour Vaas, car sn adversaire était grand. Il le frappa à plusieurs reprises depuis le pont en bois où ils étaient, et les deux tombèrent dans le vide, roulant près d’une rivière, où Vaas réussit à tuer l’homme avec un caillou, fracassant sa tête contre son crâne en hurlant rageusement, la bouche en sang, et une plaie béante au-dessus de l’œil gauche, provoquée par le couteau de Jomän.
Malheureusement, des témoins, qui avaient entendu le combat, virent Vaas tuer son camarade, alors que ce dernier, blessé, implorait sa pitié. Dès lors, Vaas n’avait plus que deux options : subir la punition du village (et ainsi laisser sa sœur sans défense), ou rejoindre le temple des Rakyat, afin de bénéficier de leur protection. Il réussit à s’enfuir, et rejoignit discrètement sa sœur, puis lui expliqua qu’il comptait partir rejoindre les Rakyat. Citra refusa alors de rester seule, arguant que les amis de Jomän voudraient se venger sur elle. L’inquiétude était fondée, et ils partirent donc ensemble.
Le voyage dura toute la nuit, et même plusieurs jours, mais ça ne dérangeait pas Vaas, qui avait appris à chasser auprès de ses parents. Il s’était de fait déjà isolé pendant des jours dans la jungle, et pensait ainsi connaître la position du temple. Citra et lui y partirent donc, et réussirent à le trouver… Les Rakyat les capturèrent sans peine, mais les deux enfants furent épargnés. Vaas se retrouva dans la cour principale, tandis que des Prêtresses conduisirent Citra dans le Sanctuaire Intérieur. Quand cette dernière en ressortit, les deux rejoignirent les Rakyat.
Vaas s’avéra être un guerrier particulièrement doué, et devint, au bout de quelques années, l’un des meilleurs Rakyat qui soient. Cependant, il était aussi brutal et violent, l’effet du
rakyat commençant peu à peu à influer sur ses émotions, sur ses sentiments, et sur son calme. Quand Citra devint la Grande Prêtresse, elle organisa un tournoi auprès des meilleurs guerriers rakyats, afin de choisir qui serait le prochain Gardien de l’Île. Ce fut un long combat, difficile et périlleux, chaque poule se faisant dans une cour différente jusqu’à rejoindre la Cour Intérieure. Ce fut là que Vaas défia son rival, et, après un rude combat, triompha.
Concrètement, rien ne forçait Citra à choisir comme Gardien le gagnant du tournoi, car le but de la compétition était d’évaluer les performances des guerriers rakyats. Néanmoins, la coutume voulait que soit choisi le gagnant du tournoi. Vaas était donc convaincu que Citra le choisirait, lui… Mais son choix se porta sur un autre guerrier. Comme elle s’en justifia par la suite, son rôle de Grande Prêtresse devait faire abstraction des sentiments personnels pour la cause rakyat, et elle ne pouvait pas choisir Vaas, dont l’addiction au
rakyat l’avait rendu instable, et dangereux. Vaas fut furieux d’avoir été rejeté, car il considérait que ce titre lui revenait de droit.
Et, entre-temps, Rook Island affronta sa plus grande menace.
4°) L’arrivée d’Hoyt VolkerHoyt Volker est connu par de multiples forces de police internationales, notamment la DEA, pour être un trafiquant de drogues, entre autres choses. Hoyt, de fait, est beaucoup de choses à la fois, et trempe dans bon nombre de trafics, parmi lesquels on trouve le trafic de stupéfiants, le trafic d’armes, et la traite d’esclaves. Outre ces activités principales, Hoyt est aussi implanté dans des activités diverses et variées : la fraude, le kidnapping, le vol d’œuvres d’arts, la contrefaçon, la piraterie internationale… Né en Afrique du Sud, Hoyt Volker était un Afrikaner, dont le père était le propriétaire d’une mine de diamants, et dont la famille était connue pour régulièrement abuser de ses employés noirs, les traitant comme des esclaves. Alcoolique et brutal, le père d’Hoyt brutalisait son fils, le fouettant, ce qui amena finalement Hoyt à le tuer… La pomme, toutefois, ne tombe jamais loin de l’arbre, car Hoyt s’était toujours convaincu que son rôle était d’être meilleur que son père. Ainsi, pour éviter que la police ne l’interpelle, et comme le meurtre eut lieu au début des années 1990’s, soit à la fin de l’apartheid, il fit passer cela pour une révolte des ouvriers noirs, brûla la maison, et tua tous les ouvriers, graissant les pattes pour que tout ceci passe pour une révolte générale ayant mal tourné.
Sans pitié, cruel et sadique, Hoyt a utilisé l’argent familial pour fonder sa propre milice, et sévit principalement dans l’Asie du Sud-Est ainsi qu’en Eurasie. Ses contacts sont variés, allant aussi bien des milices birmaniennes aux Yakuzas japonais, en passant par les terroristes fondamentalistes. L’argent d’Hoyt lui a ainsi permis de fonder sa milice, les «
Privateers », connus pour être l’une des principales bandes de pirates sévissant dans le détroit de Malacca. Ayant des contacts partout, comme à Singapour, Volker était insaisissable, et n’hésitait pas à attaquer les gardes-côtes, détruisant leurs bateaux, attaquant au lance-roquettes les bâtiments administratifs.
La spécialité d’Hoyt, dans ces îles paradisiaques, était d’embaucher des « guides » pour attirer les jeunes touristes occidentaux, leur promettant des coins paradisiaques et isolés de tout. Ils étaient faciles à berner, grâce à des faux-papiers et autres pseudos-documents officiels. Une fois l’affaire ficelée, les jeunes gens étaient emmenés vers l’île, où ils étaient alors capturés par les hommes d’Hoyt, puis vendus comme esclaves, essentiellement les femmes. Hoyt trouvait toujours un Émir ou deux, ou un seigneur de guerre africain, pour de belles vierges occidentales, japonaises, ou arabes… L’argent n’avait pas d’odeur, et Hoyt ne faisait aucune différence.
C’est au cours de ces activités de piraterie et autres qu’Hoyt entendit parler de Rook Island. Il avait découvert le vieux rapport impérial, celui parlant de l’expédition militaire sur l’île, et se dit qu’il devait s’agir d’un bon endroit pour y dissimuler ses opérations. Les autorités continuaient à le traquer, et Hoyt Volker sentait l’étau se resserrer. Au début des années 2010, il se rendit donc, avec ses hommes, sur l’île au sud de Rook Island, et apprit rapidement que l’île abritait des autochtones, et qu’ils étaient dirigés par un seigneur local. Une sorte de légende qui amusa bien Hoyt, qui se fit respecter en massacrant tout un village, ne laissant que quelques survivants pour colporter la nouvelle auprès des autres populations locales.
Les Privateers commencèrent à s’installer. La milice d’Hoyt avait grossi au cours des années, incluant par exemple des anciens soldats d’URSS, ou encore des soldats venus du Moyen-Orient, tout le bordel provoqué par les Israéliens et les Américains dans la région amenant beaucoup de soldats à rejoindre le privé. Sa milice était donc bien armée et bien équipée, et Hoyt, chaque soir, regardait depuis sa base principale l’île au nord, rêvant de s’y rendre.
Entre-temps, il s’avéra que le mystérieux protecteur local n’était pas qu’une légende. En une nuit, il fit exploser plusieurs dépôts de carburant, tua plus d’une dizaine d’hommes, et réussit à envoyer sur le camp fortifié de Hoyt de multiples tigres. Au milieu de tout ce bordel, Hoyt fut alors attaqué par lui. Ses deux gardes du corps tentèrent de se défendre, mais l’homme les égorgea proprement, avant de renverser Hoyt dans son bureau, et de planter un couteau à côté de lui. Hoyt avait alors hurlé, amenant un homme à rentrer… Pour se recevoir plusieurs balles, dont une qui avait envoyé son cerveau maculer le tapis d’Hoyt Volker.
Vaas venait de rencontrer Hoyt, et les deux se mirent à parler. Et, au terme de cette conversation, Vaas épargna Hoyt, car Hoyt lui avait promis ce que Vaas voulait : une armée.
Une armée pour renverser les Rakyat.
5°) La guerre entre les Rakyats et les PrivateersVolker n’avait aucune chance d’affronter seul les Rakyats. Les Japonais s’y étaient risqués en 1945, et avaient perdu. Cependant, il avait avec lui la chance d’avoir un meilleur équipement que les Japonais, et, surtout, un Rakyat. Vaas, lui, après son rejet par ses frères, s’était exilé au sud, où il avait peu à peu fini par se faire connaître auprès des locaux. Son addiction à la drogue devenait de plus en plus forte, ainsi que sa cruauté. Plus qu’un protecteur local, il était un tyran, qui avait instauré des droits seigneuriaux, comme celui de
première nuit. Plusieurs Rakyats tentèrent bien de le déloger, mais Vaas connaissait la jungle comme sa poche, et leur tendait de multiples pièges, renvoyant ainsi les têtes décapitées par radeau vers le monastère des Rakyats, dont la jetée était perdue le long de la côté, au milieu de récifs escarpés. Lui seul pouvait permettre à Hoyt de contrôler Rook Island, d’y installer sa base… Et de faire le commerce du
rakyat.
Les hommes d’Hoyt investirent ainsi Rook Island, et commencèrent par s’emparer des villages locaux, brûlant les greniers, et construisant des camps autour des fermes. Vaincre les Rakyats ne serait pas facile. Vaas connaissait le chemin menant à leur temple, et, dans un premier temps, se plia à la stratégie d’Hoyt, consistant à envoyer de multiples hommes en plein cœur de la bête. Vaas les guida. Les Privateers avaient des combinaisons de combat, des fusils d’assaut, des Jeeps, des hélicoptères, des lance-flammes… Et ils furent tous massacrés dans la forêt. Rook Island appartenait aux Rakyats, et Vaas fut le seul à s’en tirer… Et ce aussi parce qu’il en profita pour tuer ses propres hommes. Hoyt accepta alors de suivre la stratégie de Vaas. L’idée était tout simplement d’encercler le temple, en le privant de ses fermiers, et en enfermant ces derniers dans des camps, puis attendre que le loup sorte de sa tanière.
Parallèlement, la légende de Vaas «
Le-Psycho’ » se construisait. Hoyt lui proposait ses propres drogues, ce qui, couplés au
rakyat, avait des effets très indésirables sur sa santé mentale. Meurtrier et de plus en plus sanguinolent, Vaas prenait plaisir à torturer les fermiers, ou à les amener à se torturer entre eux, ordonnant à un fermier de fouetter un autre jusqu’au sang, s’il ne voulait pas que Vaas l’invite à l’un de ses jeux spéciaux. C’est ainsi que, secrètement, Vaas piégea les champs et les casernes dans lesquelles les ouvriers dormaient. Ensuite, il eut juste à attendre que les Rakyats tentent de libérer un clan, et fit tout sauter, tuant, dans la foulée, les Rakyats, les prisonniers… Et les hommes d’Hoyt, qui étaient devenus les siens. Il installa ainsi des mines, et s’amusa à libérer des prisonniers en les ficelant à des explosifs, les faisant péter en pleine jungle, pour envoyer des messages aux Rakyats.
Ne respectant rien ni personne, Vaas finit par organiser sa propre base, au nord de Rook Island, dans un entrepôt qu’il aménagea en baisodrome et en lieu de fête perpétuelle. Très affaiblis, les Rakyats finirent par tenter un ultime assaut vers la base de Vaas. Ils arrivèrent tous, dans un combat sanglant contre les multiples hommes de Vaas, ce dernier ayant, comme à son habitude, piégé toute l’installation. Sa base était une véritable place forte moderne, avec des hélicoptères, des mortiers, des lance-roquettes, et des mitrailleuses lourdes. Citra menait l’assaut en personne, et, au milieu du tumulte, le frère et la sœur s’affrontèrent. Les Rakyats, fortement diminués, n’étaient plus que trois, avec Citra, mais convaincus que tout s’arrangerait dès que Vaas serait tué. Son cadavre convaincrait Hoyt de repartir, car lui-même avait perdu énormément d’hommes dans ce long conflit. Citra se tenait ainsi face à Vaas, un couteau sanguinolent à la main, les deux Rakyats à gauche et à droite, et Vaas s’était lentement relevé, essuyant le sang qui coulait de sa manche… Puis Citra avait tranché la gorge du Rakyat à sa gauche, tandis que Vaas avait sorti son couteau, et l’avait lancé dans la tête de l’autre, le tuant.
Ensuite, les deux avaient fait l’amour au milieu de la base en feu.
6°) Le plan de longue dateLa réalité, la réalité vraie, c’est que les Rakyats n’avaient jamais voulu de Vaas depuis le jour où il avait tué Jomän, car un Rakyat ne devait pas tuer ceux qu’il avait la charge de protéger. Et, l’ultime vérité derrière ce meurtre, c’est que c’était Citra qui lui avait demandé de le tuer… Ou, plutôt, qui le lui avait
ordonné. Tout comme elle lui avait demandé de revenir au village pour lui présenter le couteau de Jomän, en signe de gage. Puis, quand ils avaient rejoint les Rakyats, Citra avait compris que le clan n’accepterait jamais Vaas. La Grande Prêtresse de l’époque lui avait dit Vaas ne serait toléré que le temps de permettre à Citra de les rejoindre, car ses visions du futur les intéressaient beaucoup. Mais, la vérité vraie, c’est que Citra avait toujours été une très bonne menteuse, et qu’elle n’avait jamais eu de visions. En revanche, elle en savait un rayon sur l’empoisonnement, et savait que le
rakyat mal dosé pouvait vous amener à vous suicider. Citra avait donc empoisonné la Grande Prêtresse dans le Sanctuaire Intérieur, là où personne ne venait. Or, dans le Sanctuaire, il y a une profonde cascade. Citra avait balancé la Grande Prêtresse dans le vide.
Ensuite, elle savait que le clan ne voudrait jamais de Vaas comme Gardien de l’Île, et elle savait que rien ne pourrait les séparer. Or, à cette époque, les Rakyats se renseignaient sur le monde extérieur, notamment depuis l’époque où ils avaient été assiégés par les Japonais. Vaas avait ainsi réussi à mettre la main sur l’un des « guides » d’Hoyt, un certain Doug. Ce DJ de Bangkok arrondissait ses fins de mois en envoyant des touristes dans des îles, et tomba sur Vaas. Ce dernier n’eut aucune difficulté à le faire parler, après avoir mis sur sa tête un aquarium rempli d’araignées. Doug lui dit absolument tout ce que Vaas voulait savoir, puis Vaas se débrouilla pour qu’Hoyt apprenne l’existence de Rook Island, et qu’il entende ensuite parler de lui. Quand Vaas attaqua son camp fortifié, ce fut comme une sorte de CV.
Après la destruction de la base, Vaas revint victorieux auprès d’Hoyt, et lui et ses hommes purent commencer à exploiter le
rakyat. Hoyt était ravi, voyant enfin ses investissements rapporter. Quant aux Rakyats, il se foutait totalement de l’emplacement de leur temple, car ils étaient tous morts en attaquant Vaas. Quant à lui, et bien, il était à nouveau avec Citra.
7°) Seikusu et les GuramuLes mois passèrent joyeusement. Vaas était toujours l’homme cruel qu’il était, et faisait régulièrement l’amour avec Citra, tandis qu’Hoyt étendait son empire. Malheureusement, l’empire d’Hoyt avait fini par attirer les forces de l’ordre, et une mission militaire internationale fut menée pour mettre fin aux vagues de piraterie dans la région. Hoyt n’hésitait pas à attaquer des yachts luxueux, et tua ainsi plusieurs milliardaires américains et asiatiques, ce qui déclencha une grave crise médiatique. La Maison-Blanche promit qu’elle allait agir, tout comme les forces asiatiques, et une opération militaire conjointe fut menée avec la Chine et les Etats-Unis, Hoyt s’attaquant aussi aux intérêts chinois.
Pour Vaas et Citra, ce fut le signe qu’ils devaient partir. Ils avaient une cible privilégiée : Seikusu, une ville du Japon. En effet, en menant des recherches sur le passé des Rakyats, ils apprirent que l’une de leurs divinités était aussi un
kami du Japon… Et un
kami d’une région spéciale, celle de Seikusu. Vaas alla donc voir Hoyt. Paranoïaque, ce dernier était convaincu que le FBI avait infiltré son organisation, et abattait ses lieutenants presque à vue. Certains fomentaient une rébellion, d’autant plus que, si la cruauté de Vaas avait été amusante pendant le conflit avec les Rakyats, elle commençait maintenant à leur poser, Vaas n’hésitant pas non plus à abattre ses propres hommes.
Vaas savait qu’Hoyt avait un contact à Seikusu : un Yakuza, Akihiro Guramu. Un gros bonnet de la pègre locale. Vaas proposa de rejoindre Seikusu, car il pensait qu’il y avait, là-bas, des gisements de
rakyat, et aussi parce qu’il voulait offrir à l’organisation une nouvelle base de repli, loin des fédéraux et des porte-avions américains. Hoyt trouva l’idée intéressante, et fournit à Vaas de l’argent, un contact à Seikusu, ainsi qu’un moyen de quitter Rook Island.
C’est ainsi que Vaas, accompagné de Citra, quitta Rook Island, pour Seikusu. Là-bas, Vaas alla voir Akihiro Guramu dans son fort, Muramasa-jo, un ancien fort médiéval situé sur les collines de la ville, et reconverti en restaurant et en musée, avec les valises pleines de
rakyats. Akihiro s’avéra très impressionné, et proposa à Vaas une alliance.
Et c’est ainsi que «
Le Psychopathe » débarqua à Seikusu…
Compétences : Vaas ne dispose d’aucun super-pouvoir en particulier. En revanche, il est un excellent chasseur, et un guerrier redoutable. Tuer ne l’effraie guère, et il est aussi un redoutable manipulateur.
PNJ : voici les deux personnages principaux qui accompagnent Vaas dans ses aventures (ou qui seront susceptibles de l’accompagner).
- Citra. Citra est la sœur de Vaas. Elle est attachée au culte des Rakyats, mais est encore plus attachée à son frère, ce qui fait qu’elle n’a pas hésité à détruire tout le clan quand ce dernier l’a forcé à choisir entre sa destinée et l’union incestueuse avec son frère. Si elle apparaît en surface plus raisonnable que son frère, il ne s’agit que d’une apparence…
- Hoyt Volker. Hoyt est un trafiquant international, redoutable, et potentiellement paranoïaque. Il est l’ancien patron de Vaas, et, même si Vaas s’est servi de lui, il existe encore entre les deux un certain lien d’affaires existant… À l’avenir, il serait donc possible qu’Hoyt refasse surface dans la vie de Vaas.
Genèse : pour information, cette fiche est la deuxième que j’ai envisagé de faire. La première fiche était bien plus longue, conçue comme un
survival horror, inspirée par une vidéo promotionnelle disponible gratuitement sur YouTube (mais en anglais), «
The Far Cry Experience ». J’en avais déjà écrit environ une quinzaine de pages avant d’opter pour une fiche tout à fait différente, plus courte (celle-ci fait sept pages), plus synthétique, et ce parce qu’écrire des fiches longues est tout simplement… Et bien, trop long.
Inspirations :- « Far Cry 3 ». L’inspiration principale vient bien entendu du jeu vidéo d’Ubisoft. Dans cet open world, le joueur incarne un touriste qui se retrouve confronté aux forces de Vaas Montenegro et d’Hoyt Volker. J’ai repris les grandes lignes de l’ambiance du jeu, avec les Rakyats, Rook Island, le rakyat (même si le nom est inventé, car je ne me souviens plus du nom du champignon hallucinogène utilisé dans le jeu), et, bien entendu, Vaas ;
- « The Far Cry Experience ». Far Cry Experience est une sorte de web-serie développé par Ubisoft, en plusieurs numéros, et qui présente les péripéties d’un reporter télé, qui est la star d’une émission télévisée, « The Far Cry Experience », dans laquelle l’homme et son équipe se rendent dans des endroits coupés du monde pour filmer leurs péripéties. La web-série dure en tout une demi-heure, et se découpe en deux parties : une suite d’épisodes scénarisés dans lesquelles les étrangers se heurtent à Vaas et à ces pirates, et une seconde partie, composée de scènes de tortures. Par ailleurs, notez qu’il est possible, dans le jeu, de retrouver le cadavre de ce présentateur télé’ (il y a même un succès autour de ça). Si la web-série n’est pas particulièrement gore, elle reste toutefois assez malsaine, mais permet d’avoir un bon aperçu du potentiel de notre ami Vaas. Et, en définitive, si elle vous tente, vous n’avez qu’à cliquer sur ce lien, qui s’accompagne de sous-titres pour nos amis anglophobes : http://www.dailymotion.com/video/xxs4ts_the-far-cry-experience-hd-trailer-episodes-tortures-making-of-vostfr_videogames.
RPs :1°)
Psychosocial [
Lucrezia H. Nietzsche] [
EN COURS]
2°)
Gangs Of Seikusu [
Solace Belletyn] [
EN COURS]
3°)
Scary places And creatures with scary faces [
Ephemeraë Mayfly] [
EN COURS]
4°)
Promenons-nous dans les bois [
Melody Bianco] [
EN COURS]
5°)
Gang-Bang [
Lolita Cooper] [
ABANDONNÉ]
6°)
Psycho-Moldu [
Cara Teixeira] [
EN COURS]