Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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James Raynor

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    James Raynor est un résistant, un ex-militaire et ex-hors-la-loi qui suite à la perte de sa famille et sa condamnation par sa hiérarchie féministe intolérante est entrée en rébellion contre le système de Tekhos.
    
    La quarantaine, charismatique, bon vivant, franc du collier, il dirige les Rebelles de Raynor, un groupe armé constitué d'anciens militaires et esclaves qui se battent pour réformer le système qui les a rejetés.

Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 15 samedi 15 août 2015, 03:16:13

- Ho, j'pense pas que ça soit de votre faute. Y'aura probablement un petit malin qui aura pensé que le vaisseau c'était plus intéressant pendant qu'vous v'niez m'chercher. Qu'vous ayez été d'dans ou dehors n'y aurait probablement pas changé grand-chose qu'il aurait essayé d'rentrer. Dis-je pour clarifier les choses. Et puis, soyons honnêtes, j'aurais l'air d'un connard d'vous en vouloir d'être venue m'chercher... Dis-je en enfonçant la commande manuelle permettant d'ouvrir la porte de la salle du réacteur. Quand au savon, j'ai passé l'âge d'en donner et il me semble que vous avez passé l'âge d'en recevoir.

J'aimais déjà pas les commandes manuelles en temps normal, maintenant je me souviens pourquoi ! Tout simplement parce que ces connes n'aiment pas perdre du temps à mettre deux gouttes d'huile dans un système qu'elles n'utilisent jamais ! Je me débat plusieurs minutes avec le système grippé comme un vieil engrenage rouillé avant de finalement le faire céder pour pouvoir entrer dans la salle du réacteur. Le premier bon point, c'est que j'y entends le grondement des machines en fonction et le second c'est que la lumière de secours fonctionne. J'éteint ma torche électrique tout en soupirant de soulagement. Tout à l'air en ordre ici.

Je fais quelques pas dans la salle. Visiblement rien n'a été touché et je m'agenouille devant la petit console indépendante du noyaux du réacteur pour chqecker son état. Il est intact, tant que ça ne changera pas, tout ira bien.

- Bon, les choses ont l'air en ordre ici... Constate-je.

« Ca donne quoi de votre côté ? Oh put…Jim ! Au-dessus ! »

Je lève le regard juste à temps pour apercevoir la bébête la plus moche qu'il m'ai jamais été donnée de rencontrer. Et elle est suspendue au plafond la salope ! Non seulement elle m'a vue, mais en plus elle me fait une petite présentation de ses arguments qui me convainquent que c'est vraiment une belle saloperie.

- Salut charogne... Alors c'est d'là qu'tu nous matais... Commente en grognant, la main sur ma grenade glop.

Soudain, un claquement de doigt retenti et une petite étincelle apparaît entre nous avant de se transformer en flammèche volante. Je suis tellement abasourdis de voir un une flamme brûler en l'air sans combustible que je met une seconde à réaliser que ça à l'air d'être un pouvoir à Shad. Mais la bête, elle, s'en fiche éperdument et me saute dessus sans avertir.

Je parviens à la dernière minutes à pousser sur mes jambes pour me jeter en avant en poussant un horrible juron. Surtout parce que je me prend les pieds dans mes tongs.

- Au diable ces machins ! M'exclame-je en me déchaussant pour commencer à m'enfuir dans un puit de maintenance où je me laisse tomber tanids que la créature s'étale dans un gros cris en essayant de me chopper au moment où j'y disparais.

- ♪ Il court, il court le Jimmy ! Le Jimmy du bois-jolis ! ♪ Chantonne-je presque autant que je crie pour narguer la bébête et la pousser à me suivre.

Je me retourne juste pour voir la créature ramper dans le puit et commencer à me suivre.

- J'suis indigeste, connasse ! M'écris-je en activant la grenade et en la jetant derrière moi.

Je cours encore quelques mètres avant d'entendre la détonation suivit d'un cri strident et étranglé. Je me retourne et constater que je l'ai eue la salope. Enfin... En partie... Sa tête et une partie de sa queue caudale dépasse du bloc de cristal et continuent à s'agiter.

- Autant pour les chercheuse qui ont mis au point ce truc... Gromelle-je.

Cependant la bestiole s'attaque au cristal et je suis le premier surpris en mal de voir que sa propre salive lui permet de la dissoudre.

- HO BORDEL ! LÀ C'EST PAS MON JOUR ! Constate-je en me précipitant vers l'autre échelle à l'autre bout du puit de maintenance. Je me jette dessus comme la misère sur le pauvre monde et saisi le volant pour ouvrir la trappe... qui me reste dans les mains.

- Ho merde... Jure-je en devant tout blanc avant de taper comme un dératé contre la trappe. SHAD ! AU SECOURS ! À L'AIDE ! AU S'COOOUUURRRS !
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Shad Hoshisora

Terranide

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Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 16 samedi 15 août 2015, 20:59:09

Alors ça, ce n’était pas prévu, mais absolument pas prévu ! En toute logique,  la flammèche qu’avait fait apparaître Shad aurait dû permettre à  James de tirer profit de la situation pour envoyer sa grenade glop en pleins dans la tronche du xénomorphe. Et non s’effrayer et laisser une ouverture d’attaque à la vile créature. La Louve blêmit sur le coup, jurant en même temps que le commandant qui se mit à bondir en arrière et filer comme s’il avait la mort aux fesses. Ce qui avouons-le, était vraiment le cas. La Terranide se lança dans un premier temps à leur poursuite, grenade glop en main avant de subitement s’arrêter entendant le bruit d’une explosion suivit d’un cri strident.  Tout portait à croire que la bête avait été mise hors d’état de nuire mais en voyant que le carcan cristallin ne la recouvrait pas entièrement et que, comble du bonheur la bête avait une salive aussi acide que son sang, la Louve jura et opta pour une autre approche, faisant volte-face pour partir dans la direction opposée au même moment où  James Raynor commençait à tambouriner sur la porte scellée.

Certes, elle aurait peut-être pu prendre la bête par l’arrière mais c’était bien trop risqué, il lui fallait trouver une autre approche. Et elle avait d’ores et déjà une idée en tête,  elle espérait juste que cela marcherait et surtout, surtout qu’elle arriverait à temps. Une chance encore que le commandant tambourinait et beuglait comme un malade, ce qui permettait à la Louve de se diriger rapidement vers l’endroit où il se trouvait. Elle qui s’attendait à n’avoir que quelques mètres à parcourir, elle s’était parfaitement trompée, filant aux travers des couloirs au pas de courses, observant rapidement de gauche à droite, espérant ne pas avoir la visite d’un deuxième invitée surprise. Elle bifurqua d’un coup sur sa gauche, voyant au fond du couloir une porte fermée d’où émanait des coups et des cris.

« J’arrive, j’arrive ! »

Tout en s’approchant, la Louve prépara l’activation de la grenade glop, il ne lui restait ainsi plus qu’à la tourner légèrement pour déclencher l’explosion. Attrapant la roue de la  porte, la Terranide la tourna rapidement, l’entre-ouvrant juste assez pour laisser passer le commandant, activant en même temps la grenade glop se préparant à la lancer  droit dans la face du xénomorphe qui au même moment, s’apprêtait à refermer ses griffes sur James, arrachant une bonne partie de la serviette qui avait enroulé autour  de sa taille.

« ARCHTUNG GRENADE ! »

La Louve envoya au même instant la grenade glop tout en tirant le commandant de ce merdier, refermant directement la porte derrière eux, juste à temps pour entendre le bruit caractéristique d’une explosion. Cette fois, au vue de la portée, il n’était pas possible que la créature est pu en échapper, et devrait être donc parfaitement enfermée dans un joli cocon de glace. Logiquement….sauf que à peine quelques secondes plus tard, un renforcement apparu sur la porte blindée.

« Mais putain de merde ! »

Cette chose allait réussir à défoncer la porte ! Ce n’était pas possible comment une telle créature pouvait exister !  Un cliquetis fit soudainement faire volte-face à la Terranide qui eut la bonne idée de croiser ses bras juste devant son visage. Au même moment, l’une de ces créatures à huit pattes, sortes de vagin volant bondissait sur elle, ses pattes tentant de s’accrocher à sa tête, tandis que sa queue venait de s’enrouler autour de son cou, forçant  le visage de   la Louve à s’approcher de son «  tube » afin de la plonger dans un sommeil mortel. Un sommeil où un embryon devrait être « pondu » dans son corps. La Louve chuta sur le sol, perdant l’équilibre, poussant aussi fort qu’elle le pouvait pour éloigner la bête de son visage.

« JJJJIIIIIIIIIIIIIIIMMMMMMMMM !!! »

Un petit coup de main ne serait pas de refus ! Car disons le franchement,  l’Okami se passerait bien de faire un petit bisou à une telle créature. Et l’autre qui continuait à tambouriner sur la porte, explosant l’un des gonds…Quelle merde, mais quelle merde !
« Modifié: samedi 15 août 2015, 21:27:23 par Shad Hoshisora »

James Raynor

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Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 17 vendredi 11 septembre 2015, 00:30:09

Derrière moi, la bestiole se libère de plus en plus vite de son carcan cristallin et je me rends bien compte que dans un moment il y aura du tartare de Raynor au menu si personne se magne.

- SHAAADDD !!! Hurle-je à m'en briser la voix tout en collant mon dos contre la porte de métal froid, sortant mon revolver de son holster.

Je relève le chien en arrière et lève la sécurité. J'ai évité de lui tirer dessus jusqu'ici pour limiter de faire des dégâts supplémentaires à coup de sang acide au vaisseau. Mais entre ma putain d'intégrité physique et celle d'un tas de ferraille, pour moi le choix est vite fait. Si ce machin me tombe dessus, il va bouffer mes pruneaux et fissa !

La créature se débat tout en agitant une sorte de seconde bouche supplémentaire hors de la première, bavant son acide dégueulasse sur le cristal pour le dissoudre et se libérer petit à petit.

- MISS LOUVE, CE SERAIT LE MOMENT IDÉAL POUR UN TRUC QUI EN JETTE LÀ ! Dis-je en continuant à tambouriner avec mon poing libre contre la porte.

Je braque mon flingue dans la direction de la sale tronche de l'Alien qui se dégage bien trop vite à mon goût.

Le cristal qui le retient se fissure au moment où j'entends le volant de verrouillage tourner.

- VIIIITEEEE !!! L'encourage-je alors que de gros morceaux de la prison du truc noir et moche tombent en cascade.

La porte s'entrouvre juste au moment où finalement "ça" se libère et je décarre ventre-à-terre hors du couloir, me jetant par l'ouverture et perdant ma serviette au passage.

« ARCHTUNG GRENADE ! »

En entendant ça, je me plaque au sol et plaque mes mains sur ma tête. Réflexe de l'armée. Il s'ensuit une détonation sourde puis quelques secondes de silence qui me permettent de me redresser tout en essayant de reprendre mon souffle.

- C'est bon ? M'étonne-je un peu surpris.

Un impact dans la porte vient répondre à ma question.

- Bordel, il faut quoi pour s'en débarrasser ? Jure-je. Même les Formiens sont moins collants !

« JJJJIIIIIIIIIIIIIIIMMMMMMMMM !!! »

Je me tourne en catastrophe pour voir qu'en plus on a un second passage clandestin et qu'il a eu le temps d'agripper miss louve par le cou, même si celle-ci a réussi à interposer ses avant-bras.

- MERDE ! Jure-je à nouveau en me précipitant pour saisir la petite horreur et essayer de la tirer pour la dégager de ma collègue de galère.

Mais la chose s'aggripe au cou de la terranide comme si sa vie en dépendait ! Ce qui est probablement le cas, mais j'en ai rien à foutre. Si je continue à tirer je vais juste étrangler la petite et comme ce sont ses bras l'obstacle principal en ce moment, si elle perd connaissance, pas sûr que j'arrive à détacher cette horreur.

- Aux grands maux les grands remèdes… Grogne-je en reprenant mon flingue en main.

Ça va faire mal, mais les jeunes n'ont pas à trinquer à la place des vieux cons dans mon genre. Je glisse l'arme entre la bête et Schad pour l'enfoncer dans son espèce de "gueule", visant vers le bas autant que faire se peut.

- DÉSOLÉ POUR LE BRUIT !

J'appuie sur la gâchette, le dos de la bestiole éclate en un pluie de morceaux blanchâtres et immondes aspergeant le contenu de l'intérieur de son corps dans ma direction, épargnant heureusement la louve. Mais pas moi.

- RAAAAAAAAAAHHH !!! BORDEL ÇA BRÛLE !!! Hurle-je en sentant l'acide des sécrétions de la bestiole ronger une bonne partie de mon torse, mes avant-bras et de mes jambes.

Je me souviens pas avoir eu aussi mal de ma vie, même quand un foutu chancre Formien m'avait pété à la gueule. Je m'éloigne de trois pas avant de tomber à la renverse, me tordant de douleur. Sauf qu'avec le courant en panne, y'a pas d'eau dans le coin pour rincer cet acide à la con.

- Schad… Huuugghh… Si t'as un truc pour retirer cet acide à la con… J'dis pas non…

Derrière nous un gond de la porte a cédé et je me dis que la porte ne tiendra plus très longtemps.
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Shad Hoshisora

Terranide

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Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 18 vendredi 11 septembre 2015, 14:12:48

« Merde, merde, merde, merde ! »

La jeune Louve essayait tant bien que mal de maintenir une bonne distance de sécurité entre ce qui servait d’appareil reproducteur à cette espèce de créature à huit pattes et sa propre bouche. Ses bras commençaient franchement à faiblir et l’air devenait de plus en plus rare pour la pauvre proie.  Shad sentait sans souci les  petites griffes de la bêtes effleuraient son visage, y cherchant une accroche, sa queue s’enrouler encoure plus autours de sa gorge pour lui garantir une meilleure accroche.  Une chance qu’elle avait réussi à appeler le Commandant car là, elle ne voyait pas absolument comment elle ferait pour dilapider le moindre son.  Sa ligne de mire ne lui offrait que la vue répugnante de la bête, et c’était bien là une dernière vision avant de trépasser dont elle se passerait volontiers.  Soudain, la Louve vit une paire de main empoignait fermement la créature et se mettant à la tirer en arrière. Sauf que la bestiole refusait de lâcher prise et serrait même encore plus la Louve, qui commençant à manquer sérieusement d’air sentit la force dans ses bras la quitter. Ce qui permis à la saloperie de s’approcher un poil plus, effleurant les lèvres de la Terranide avec son espèce de tube reproducteur. Un long tuyau visqueux dont la Lycane pouvait sentir la sécrétion d’une substance qui avait à son humble avis, une utilité bien précise quand ces choses se collaient contre le visage de leur victime. Mais cela, elle n’avait aucune envie de le découvrir.

« DÉSOLÉ POUR LE BRUIT ! »

Trop occupée à tenter de garder sa tête hors d’atteinte et à ne pas flancher au niveau de ses bras, la Lycane n’avait pas noté la présence de l’arme entre elle et la bête. La détonation retentit d’un coup, vrillant les tympans de la Terranide. Au même instant, la créature la lâcha, la faisant tomber sur le sol, sur lequel elle resta un instant interdit, la tête tournant, un fort bourdonnement  résonnant dans son oreille interne couplé à une perte de l’équilibre. Pour être forte, la détonation l’avait belle et bien été aux oreilles de la pauvre Okami !   Par chance, ou plutôt par malchance, elle recouvra rapidement l’usage de son ouïe et son sens de l’équilibre tandis qu’un cri de douleur  résonnait dans toute la pièce. Sans plus attendre, la Terranide se releva d’un bond, voyant sur le sol les restes explosés de cette saloperie de bestiole, le métal du vaisseau rongé par l’acide qui avait giclé. Mais qui n’avait pas seulement que la paroi du vaisseau et qui commençait à dangereusement brûler le corps de James Raynor.

« Oh putain, oh putain…que faires, que faire ? » songea t’elle intérieurement tandis que le pauvre homme continuait à se tordre de la douleur.

La Louve devait trouver une solution et rapidement. En temps normal, de l’eau claire serait à appliquer sur l’acide pour l’arrêter mais là avec le système électrique coupé – maudite bête –  le système de canalisation d’eau était également hors service ce qui rendait cette solution impossible.  Shad réfléchissait aussi rapidement qu’elle le pouvait avant de subitement avoir une idée. Cette solution ne lui faisait en réalité pas réellement plaisir, mais elle n’avait pas trop le choix. C’était cela ou bien le pauvre Jim aurait son corps entier dévoré par l’acide de cette saleté.

« Désolé James ! »

Un claquement de doigt retenti. Des flammes filèrent sur le corps du meurtri, uniquement là où l’acide l’avait frappé, brûlant ce dernier, mais également brûlant le pauvre homme qui n’avait rien demandé. La Louve n’avait eu aucune envie d’arriver à de telle extrémité mais elle n’avait eu guère le choix, cette solution, elle avait dû la prendre rapidement. Elle contrôla ainsi la densité des flammes, visualisant le corps nu du Commandant en faisant partie fit de sa nudité. Il y’avait bien plus important à penser qu’à se rincer l’œil en cet instant. Les flammes brûlèrent aussi bien l’acide, l'arrêtant ainsi  que l’épiderme du Commandant pendant une dizaine de secondes. Effectuant un rapide mouvement de la main, la Terranide éteignit les flammes avant de se diriger rapidement vers Raynor pour voir la gravité de ses plaies. Mais son élan fut arrêté  par l’arrivée tonitruante de la bête qui venait de faire voler la porte hors de ses gonds.


«
Nom de dieu putain d’bordel de merde de saloperie de connard d’enculé d’ta mère ! »



Cette bestiole était-elle aussi tenace ? Quoi qu’il en est, maintenant que le vaisseau était déjà en partie amochée, il était plus qu’évident que faire attention à ne pas exploser la carcasse de cette saleté  pour éviter tout dommage collatéraux n’était plus à l’ordre du jour.  La Louve allait donc se la faire, c’était ça ou bien…ils ne verraient pas les prochaines minutes. Et entre mourir et casser un peu le vaisseau, qui était certes leur moyen de retour mais qui pourrait être réparé, le choix était vite fait.  Créant une sphère de flamme dans la paume de a main, la Terranide resta sur place, faisant barrage devant James, se mettant entre lui et l’Alien. Le xénonormphe émit un  sifflement et s’élança, griffes en avant dans l’attention de déchiqueter ses cibles. Attendant le bon moment, la Louve lui lança la boule de feu en pleins dans la gueule, cette dernière brûla au passage sa double mâchoire, sa gorge et descendant dans son gosier, brûlant la bête de l’intérieur qui…continua à courir griffes en arrière.

« Mais putain ! »

L’Okami  envoya cette fois une sphère plus importante, cette dernière heurtant de plein fouet la bête et explosant à son contact, faisant également explosé sa cible.  Le sang acide gicla dans tous les coins, dévorant des pans entiers de métal et d’acier mais, par pur miracle, ne touchant pas les deux êtres de chairs. La Terranide se laissa retomber sur ses fesses, soufflant un bon coup, espérant juste que cette chose n’allait pas se relever par elle ne savait quel moyen. Bien que là vu son état… Elle se tourna donc vers James, la respiration légèrement saccadée de tous ces évènements :

« Hé…Tu tiens le coup ? Et t'as pas un truc pour te soigner au hasard dans les parages ? »

Avec ce qu’il avait pris, la Teranide se demanda comment ils allaient faire pour la suite, surtout que l’électricité était encore coupée et que rien n’empêchait l’arrivée probable de nouveaux  passagers clandestins. Là sur le coup, un peu d’aide ne serait absolument pas de refus. Mais quelle aide pouvaient-ils escompter sur ce caillou pourri paumé au beau milieu de l’espace ? Et puis une armoire à pharmacie, il devait bien y avoir ça dans ce fichu vaisseau.






« Modifié: vendredi 11 septembre 2015, 14:23:21 par Shad Hoshisora »

James Raynor

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Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 19 vendredi 11 septembre 2015, 18:51:49

Je suis en train de me faire bouffer par l'acide, convulsant au sol avec une douleur infâme. Cette sale douleur pas franche de quelque-chose qui vous brûle sans vous foutre la paix. Un truc immonde et ignoble que je ne souhaite pas à mon pire ennemi.

Schad a l'air assez empruntée, elle sait visiblement pas quoi foutre et je dois avouer que je suis aussi un peu à court d'options. Puis elle se penche sur moi et je la regarde venir avec des yeux un peu surpris.

« Désolé James ! »

- Pourqu...

Soudain, je sens une douleur encore plus grande m'envahir et une odeur de chaire brûlée envahir mon nez tandis qu'une lueur embrasée s'élève de mon corps.

Mais que...

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRGGGHHHHHHH !!! Hurle-je en me tordant sur le sol de plus belle pour essayer d'éteindre les flammes.

Je suis en train de brûler, mais pour de bon cette fois ! Je hurle comme un possédé, la douleur étant encore plus atroce que précédemment. J'ai l'imression qu'on essaie de faire fondre mes muscles sur mes os et je sens ma graisse bouillir et dégouliner sur les plaie, faisant frire mes chairs à vif. Cette douleur est insoutenable, et je me demande comment je peux être encore conscient sous une telle torture.

Heureusement, elle s'arrête à peine quelques secondes après avoir commencé. Mais là je suis groggy pour le compte. Je peux à peine gémir et je suis encore plus incapable de bouger. J'en viens presque à souhaiter tomber dans les vappes.

Puis la porte tombe et le gros moche tout noir s'encadre en hurlant dans l'ouverture.

Cette fois les carottes sont cuites... Littéralement... Songe-je en grognant de douleur.

Mais miss Schad s'interpose alors, une chose enflammée dans la main que je ne parviens pas à voir. Comme une sorte d'héroïne de contes pour enfant, elle fait face à la bête et lui jette sa boule de feu à la figure. La première fois, ça ralenti à peine l'Alien. La deuxième, beaucoup plus grosse, le carbonise cette fois. Il explose presque d'ailleurs sous la puissance de l'impact, me laissant bouche bée. C'est un vrai petit miracle ce à quoi je viens d'assister.

Hé bien... qui l'eut cru... Jim tu veillit, voilà que ce sont les jeunes qui te sauvent la peau.

La jeune femme se laissa ensuite retomber sur les fesses, soufflant comme si elle avait couru. Puis elle se tourne vers moi.

« Hé…Tu tiens le coup ? Et t'as pas un truc pour te soigner au hasard dans les parages ? »

- ...A va... Plus ou moins... Grogne-je en gémissant de douleur. Doit y avoir un kit de secours... Huurgghh... Dans la cabine... La grosse seringue... Avec le liquide vert...

Elle revient un peu plus tard avec la trousse et la seringue. Je lui indique ou piquer et peu après je pousse un long soupir de soulagement. Ce n'est pas exactement des soins qu'elle vient de me filer, juste une maxi-dose de morphine. Mais au moins ça me permet de me relever en titubant un peu.

- Faut que je répare le système électrique si on veut s'en sortir... Gorgne-je en commençant à boiter en direction du panneau.

Elle proteste un peu que je ne suis pas soigné. Ce à quoi je réponds par des grognements.

- Si je répare pas le courant, on est mort à la prochaine bestiole qui rentre. Si je me fais soigner tout de suite nos chances baissent et si je ne le fais pas maintenant, je ne pourrais peut-être plus après. Alors vaut mieux m'aider plutôt que me gronder. Mais je prend bonne note que vous vous inquiétez pour moi et ça me va droit au coeur miss Schad. Mais c'est mon rôle de vieux con de faire des trucs que je devrais pas faire pour que les jeunes aient pas à le faire. J'suis d'toute façon l'seul à pouvoir réparer c'te tableau...

Je continue à me diriger vers le panneau foutu en prenant les outils au passage et je me met au turbin tanat que la moprhine fait effet. La première chose à rétablir : la barrière électrique, ensuite la radio et si j'ai encore du temps, le circuit global.

Mais j'suis pas sûr de récupérer des fringues dans les temps moi.
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Shad Hoshisora

Terranide

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Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 20 vendredi 11 septembre 2015, 21:10:12

« J’y cours ! »

Sans attendre un instant de plus, la Terranide décampa jusque dans la cabine indiquée, fouillant rapidement cette dernière et ressortant avec le kit de secours, retournant aux côtés de James. Elle posa la boîte de premiers secours sur le sol, l’ouvrit et en sortit lla seringue qu’il désignait. Le liquide vert qui baignait à l’intérieur ne lui disait rien qui aille mais après tout si c’était dans un kit de soin, en quoi cette chose pourrait être nuisible.  Prenant l’un des bras du Commandant en faisant le plus attention possible, la Louve piqua là où ce dernier lui indiqua de le faire, injectant ainsi une bonne dose de morphine dans ses veines. Et, à  croire la façon dont il venait de se relever,  cette substance faisait un sacré effet !  Et  il était même prêt à repartir à l’assaut du panneau électrique. Ce qui ne plus pas réellement à la Lycane, qui sur le coup, fit mention de son appréhension. Mais le commandant ne semblait pas l’entendre de cette oreille et lui fit part de la raison pour laquelle il devait se dépêcher de rétablir le circuit électrique.

« Ça va, ça va, on y va. D’un côté tu as raison, je saurais absolument pas réparer cette chose et si on peut avoir un peu de répit pour s’en occuper…autant s’en occuper. »

La Louve jeta un coup d’œil vers le kit de secours qui en réalité ne contenait que la fameuse seringue remplit de morphine. Même pas de bandages ou de désinfectants. Tu parles d’une trousse de soin !  Sachant très bien qu’elle ne pourrait pas retenir Raynor, la Lycane l’aida au contraire à se diriger vers le panneau électrique, repassant par le petit conduit où l’homme avait eu un tête à tête avec l’Alien. Quelques débris de glaces jonchaient le sol, des câbles étaient apparents et certain endroit de la tôle avait un aspect bombé. Une flaque d’acide permettait même de voir le compartiment en-dessous. Comme moyen de protection, ces bestioles avaient trouvés la perle rare. Qui oserait les exploser pour risquer de se prendre de l’acide en pleine figure ?   La Louve passa un outil qui traînait sur le sol et que Raynor lui désigna, arrivant deux minutes plus tard devant le panneau électrique à moitié détruit.

« Je sais pas comment tu vas faire pour le réparer, cette chose y’a quand même sacrément bien amochée »

Et pas qu’un peu !  Le panneau avait subi l’attaque frénétique des griffes du Xénomorphe,  l’explosant à moitié. Pour la Louve en voyant l’étendue des dégâts, ce que s’apprêtait à faire le commandant relevait de l’impossible.  Elle resta à ses côtés, attendant pendant qu’ils étaient en train de jouer les électriciens. La Lycane posa un instant son regard sur son corps, particulièrement là où l’acide l’avait touché et là où elle l’avait donc brûlé. C’était sincèrement pas beau à voir et elle fit une petite grimace, abaissant un peu ses oreilles.

« Désolé encore pour avant.  Et puis je peux même pas vous soignez, je connais aucun sort de soin. Magie de combat tout ça…Enfin j’sais pas ce qu’il y’avait dans la seringue mais j’espère que ça durera encore un petit temps… »

Car si la morphine arrêterait de faire son effet bienfaisant…L’Okami n’osait imaginer les plaintes de douleurs qui allaient s’en suivre.  Une chance que pour le moment aucune bestiole ne tentait d’infiltrer le vaisseau. Ou peut-être était-ce le cas et qu’ils ne le savaient pas encore ? Une chose était sûre, là où ils étaient, ils étaient en paix. Soudain, comme si elle réalisait quelque chose, la Terranide se détacha de la paroi où elle s’était adossée,  sautant dans le conduit  précédemment emprunté et filant vers son extrémité :

« Je reviens ! » cria t’elle alors qu’elle décampait, croisant au passage l’une des tongs balançaient plus tôt.

La  Louve atteignit enfin son objectif, la porte avec le verrou explosé de ce côté-ci. Elle s’abaissa et ramassa la serviette. Comment ils n’y avaient pas pensés ? Et puis elle était encore en parfait état ! Enfin presque. Elle avait un peu perdu de taille mais cela suffirait pour cacher ce qu’il fallait. Et sans plus attendre, la Louve fit volte-face et couru de nouveau vers le Commandant, le bruit de ses pas résonnant sur le sol métallique. S’extirpant du petit conduit, elle tendit par la suite la serviette.

« C’est pas que j’irais me plaindre de la vue, mais je pense que tu ne vas pas cracher dessus en attendant de retrouver tes vêtements. »

Elle regarda par la suite le panneau, ne sachant absolument pas si il y’avait une quelconque progression ou non :

« Hem, ça s’annonce comment ? »



James Raynor

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    James Raynor est un résistant, un ex-militaire et ex-hors-la-loi qui suite à la perte de sa famille et sa condamnation par sa hiérarchie féministe intolérante est entrée en rébellion contre le système de Tekhos.
    
    La quarantaine, charismatique, bon vivant, franc du collier, il dirige les Rebelles de Raynor, un groupe armé constitué d'anciens militaires et esclaves qui se battent pour réformer le système qui les a rejetés.

Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 21 vendredi 18 septembre 2015, 21:44:52

Je sais que je n'ai pas beaucoup de temps, parce que la morphine c'est bien, mais mon organisme y est acclimaté, c'est un constat qu'on a fait avec la doc Hanson. Mon organisme assimile plus vite les opiacés depuis le temps que je m'en enfile dans les veines, mais il l'élimine aussi plus vite, ce qui fait que si les effets de la morphine sont plus rapide chez moi, ils sont aussi plus passagers. Mais heureusement, miss Schad m'aide à aller au panneau plutôt que de me faire la morale. J'en suis reconnaissant même si je préfère le garder pour moi. Je serais sûrement le premier à m'énerve si un de mes hommes avait ce genre de comportement un peu suicidaire, mais je suis de toute façon un peu con quand il s'agit des gens sous ma responsabilité.

Je suis ramené devant le panneau où je me pose avec un grognement. Mes muscles sont peut-être plus douloureux, mais je les sens encore crispés et tendus. Le panneau n'est pas dans un état brillant, mais l'énorme avantage de la société de consommation c'est qu'on produit des pièces à tous les échelons en plusieurs milliers d'exemplaires à la fois. Dans ce principe, je n'ai qu'à bazarder l'ancien panneau et en remonter un neuf. Et ça, même un gosse de six ans peut le faire comme si c'était un jeu de construction.

- Ce s'ra pas sorcier, j'ai juste besoin es bons outils et de me concentrer…

Les outils ne sont pas loin, les pièces de rechange sont même rangées dans une autre armoire en face, je peux commencer à bricoler. Le cadre est pas en trop mauvais état, mais vu que j'ai un cadre de de réserve, je déconnecte toutes les entrées de courant du précédent et je le dévisse pour mettre le nouveau à sa place. De là, je me contente de remonter les même composants au même endroit en priorisant ceux qui m'intéressent plus.

Je suis un moment distrait par la miss louve qui s'excuse pour les flammes. Je jette un coup d'œil sur les brûlures et interromps un peu mon travail. Elles sont pas super belles à voir. La peau est rouge à pas mal d'endroit, mais il y a encore relativement peu de surface qui est noire et carbonisée. Le seul avantage de ce traitement de choc, c'est que le sang ne coule pas sur les brûlures, puisque les veines ont été cautérisées à la flamme.

- Boarf… T'sais, au final, un corps c't'un peu comme une machine. Ça s'répare quand ça tombe en panne. C'est juste quand on retrouve plus les pièces même dans les brocantes que ça commence à être problématique. Mais t'as pas à t'en faire. J'suis pas encore mort. Par contre, je s'rais pas contre un p'tit coup derrière la nuque pour ronquer comme il faut une fois que le produit cessera d'faire effet. Parce qu'à ce moment-là, j'vais vraiment couiner comme un goret avec tout ce que je force à faire à mon p'tit corps d'simple mortel.

Je tourne la tête vers elle et lui sourit d'un air apaisant.

- Faut pas t'faire de bile. Ça passera avec le temps. Tout fini toujours par passer avec le temps. L'tout c'est d's'arranger pour en avoir assez.

Je recommence à bosser quand soudain la p'tite se tire en courant dans le couloir par où on vient, me faisant me demander si j'ai pas loupé un truc. Mais comme elle disparait en gueulant qu'elle revient, je hausse les épaules et continue à bosser avec la lampe-torche dans la bouche. Je remets en place tout le boîtier de dérivation de l'alimentation principal et au moment où elle revient avec la serviette dans les mains, je suis sur le point de remettre le contacteur sur "on".

- Ha merci… Désolé d't'avoir infligé ce spectacle… Commente-je en rougissant légèrement.

Je n'ai pas bien le temps ni l'envie de me relever pour me repasser la serviette autour de la taille, alors je la pose sur mes genoux pour qu'elle cache le principal.

« Hem, ça s’annonce comment ? »

Je lève le contacteur et la lumière se rallume en réponse.

- Je pense qu'il survivra, souris-je en rangeant ma lampe torche.

Je continue à travailler en vitesse. Rétablissant la barrière électrique du vaisseau, mais je sens mes membres commencer à me picoter, ce qui signifie que bientôt je vais recommencer à avoir mal. Et là il ne sera plus question de continuer à bricoler. Je rétablis un peu en catastrophe l'alimentation de la passerelle pour pouvoir avoir à nouveau la radio, mais je commence déjà à sentir la douleur revenir, comme ça fait plusieurs heures que je bosse dessus.

Finalement, je suis à la moitié de rétablir le courant pour la zone d'habitation quand je sens à nouveau une horrible douleur émaner de mon tronc et des mes membres, remontant comme un poison atroce à travers mes veines.

Je finis par me laisser aller à m'allonger sur le pont.

- Bordel… Aaarrrrrhhh… Miss Schad, la j'ai vraiment fait tout ce que je pouvais… Prenez ce que vous voulez et assomez-moi… Ça commence à redevenir insoutenable…
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Shad Hoshisora

Terranide

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Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 22 samedi 19 septembre 2015, 21:19:44

«Y’a pas de mal, c’est pas de ta faute après tout. »

La Louve fit un petit mouvement de main comme pour souligner le fait qu’il se soit baladé nu, le service trois pièces à l’air n’avait plus guère d’importance.  Bien sûr, il ne se releva pas pour remettre la serviette et la posa simplement ses genoux mais elle n’y tient pas rigueur, sachant très bien qu’avec son état, il n’allait pas forcer ses muscles à faire plus de mouvements que nécessaire.  Un sourire s’afficha sur son visage quand, suite à sa dernière question, une petite lumière fit son apparition, indiquant que le système pouvait être mis petit à petit en marche. Enfin une bonne nouvelle après tout ce calvaire !  S’assoyant à même le sol et attrapant le  précédent cadre qui avait été retiré et à présent remplacé, la Louve observa James faire, préférant garder le silence afin de ne pas le déconcentrer et surtout, ne pas lui faire perdre du temps. Et quelle joie également de savoir le système de protection en marche ! Plus de souci à se faire avec les vilaines bêbêtes se trouvant au dehors ! Au pire, elle irait faire un petit tour dans le vaisseau pour s’assurer qu’il n’y avait plus de passager clandestin. Mais en toute logique, cela ne devrait plus être un problème en soit. Les heures passèrent ainsi, les systèmes se remettant doucement mais sûrement en place. Les prioritaires qui étaient le champ de protection et la radio étaient de nouveaux actifs, mais la morphine cessant de faire son effet, le Commandant n’eut guère le temps de terminer d’actionner de nouveau les autres parties du vaisseau.

« - Bordel… Aaarrrrrhhh… Miss Schad, la j'ai vraiment fait tout ce que je pouvais… Prenez ce que vous voulez et assomez-moi… Ça commence à redevenir insoutenable… »

La Louve le regarda couché sur le pont et soupira avant de se relever, la plaque de l’ancien cadre du panneau électrique en main. S’avançant vers lui, ses doigts tapotant la plaque en métal, la faisant balancer d’avant en arrière, elle souffla simplement :

« Okay, fermes les yeux et passes une bonne nuit. »

Et mois d’une seconde plus tard, l’Okami  abattit la plaque de métal en pleins sur le crâne de James, l’envoyant droit dans les bras de Morphée pendant un petit moment. Elle lâcha la plaque au sol, et se pencha par-dessus le corps de Raynor, sifflant en voyant la trace qu’elle venait de lui faire au front. Il allait se réveiller avec une bien belle bosse ! Soufflant, elle ramassa la serviette et la remis au-dessus de son bassin avant de se diriger vers le cockpit du vaisseau. Après tout, le message de détresse n’allait pas se lancer toute seule !  La Louve arriva après cinq petites minutes devant la console de commande, une petite loupiote rouge clignotante, celle-ci indiquant la possibilité d’allumer une balise de détresse et de lancer ainsi un petit SOS. Autant dire que l’Okami n’allait pas se priver pour actionner ce système !  Suivant les indications indiquées à l’écran, elle activa ainsi la balise de détresse, s’étirant sur le siège par la suite.

« Bon ça c’est fait. Plus qu’à attendre… »

Et attendre signifier, tuer le temps. L’Okami passa ainsi les prochaines heures à se balader dans le vaisseau, à revenir dans la salle de commande pour observer si un vaisseau était en approche et allant de temps à autre voir Raynor, ce dernier toujours dans les vapes. C’était long, très long. Horriblement long quand on avait pas grand-chose à faire. De temps à autre, le radar indiquait la présence d’ennemi, ces derniers étant  arrêtés par le système de protection. Gentille petite barrière électrique. La Terranide continua ainsi un petit moment, finissant par tourner  dans un couloir se retrouvant devant…une armure mobile. La  Louve sursauta avant de remarquer qu’il s’agissait de la même armure que celle qu’avait mis  James Raynor pour sortir hors du vaisseau tantôt.  Il devait donc ainsi s'agir des renforts, d’autant plus que la voix masculine qui s’en échappa lui permis de confirmer que ce n’était pas une tehkane. Heureusement. La Terranide tapota sur le canon de l’arme, le faisant s’abaisser.

« Doucement, doucement…Descends ton arme tu veux ? Voilàà…Bon venez James est par là. Et prévoyez de quoi le soigner, il va en avoir besoin. Et vous pourrez me poser toutes vos questions après. »

Faisant volte-face, la Louve ignora les réactions des nouveaux arrivants, les guidant tout simplement vers le Commandant qui était toujours assommé à même le sol, une simple serviette cachant son appareil génital, le corps à moitié rongé par l’acide et brûlé par les flammes qu’elle avait utilisé pour stopper la progression de l’acide. Ce n’était vraiment pas beau à voir. Il fut immédiatement pris en charge par les troupes alliées.  Et L’Okami sentait qu’elle allait avoir pas mal de questions à répondre prochainement face à  une telle situation. Mais au moins, ils avaient reçu les secours tant attendus, donc entre répondre à une interrogation et faire face à des aliens cracheurs d’acides…le choix était vite fait.
« Modifié: samedi 19 septembre 2015, 21:29:54 par Shad Hoshisora »

Matt Horner

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    Matthew Horner, surnommé "Matt" par ceux qui le connaissent, est un stratège d'origine Ashnardienne ayant grandi à Tekhos depuis l'âge de quatre ans. Orphelin de père, sa mère s'est vendue elle-même en esclavage pour obtenir de quoi l'envoyer en internat jusqu'à sa majorité. Il a ensuite rejoins l'armée où il a été dégoûté par le système féministe et totalitaire Tekhan.
    
    Maintenant âgé de trente-huit ans, il a rejoins les rebelles de Raynor dès leur fondation il y a cinq ans et a été nommé commandant en second pour ses aptitudes en stratégies à grande échelle.

Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 23 mardi 06 octobre 2015, 14:15:55


[iframe=700,55]https://www.youtube.com/embed/2argX-pcKfs[/iframe]

- Vous n'allez quand même pas me dire qu'on l'a perdu ? Questionna Horner d'un ton agressif.

Le commandant en second se trouvait debout sur la passerelle, sanglé dans son uniforme, droit comme un "i" et le regard aussi froid que l'espace braqué sur son interlocuteur.

- Nos scanner l'ont perdu quand il est entré dans ce champ d'astéroïdes, expliqua une nouvelle fois l'enseigne en charge de la détection à ce moment-là.

- Nos scanners sont tout à fait à même de suivre la balise d'un chasseur-bombardier de classe Longsword dans ce genre d'amas stellaire, alors trouvez-vous une autre justification… Répliqua Horner d'un ton mordant.

- Mais capitaine, je vous jure que…

- Cessez de jurer et trouvez-moi le commandant, l'interrompit l'Ashnardien d'un ton sec. Rompez !

L'homme tressaillit en entendant la voix d'Horner lui répondre aussi sèchement, puis se rigidifia dans une posture de salut militaire.

- Bien capitaine… Acquisa l'homme avant de faire un demi-tour impeccable et de retourner à son console pour recommencer à fouiller l'espace, pensant cependant que sa tâche était vaine.

La balise avait cessé d'émettre dans le secteur depuis plusieurs heures, ce qui ne pouvait pas signifier autre chose qu'un gros pépin électrique, le genre qui pouvait bien être mortel dans l'espace. Mais l'enseigne savait aussi que le commandant en second ne serait pas satisfait avant d'avoir fait l'impossible pour tenter de trouver son commandant.

D'ailleurs, l'équipage tout entier à bord de l'Hypérion travaillait dans un lourd silence presque funèbre. Seules quelques voix à bord comme celle du sergent Johnson ou de Swann le maître mécanicien du bord essayaient de donner u cœur au ventre aux hommes, femmes, terranides, humains, et autres créatures du bord. Les rebelles étaient composés de tellement de personne si différentes les unes que les autres, mais pourtant, tous avaient un même but. Tous voulaient la réforme d'un système qui ne fonctionnait plus. Et tous suivaient leur leader, le rebelle James Raynor. Et aujourd'hui, dans la peur que celui-ci n'ait péri, la grande famille des rebelles craignait un peu que le père spirituel de la grande famille qu'ils constituaient ne soit trépassé.

Mais Horner, sur sa passerelle, ne voulait même pas en entendre parler. Il savait que le commandant était en vie. Il le sentait dans ses tripes. Raynor était quelque part dehors, peut-être blessé ou inconscient et il était de son devoir de le retrouver avant que les garces du gouvernement Tekhan ne le fassent à sa place.

Le silence sur la passerelle se prolongea longuement pendant que Matt étudiait ses cartes stellaires en silence, cherchant à prévoir selon les dernières informations à sa disposition où pouvait se trouver leur chef. Puis il y eu soudain un cri de surprise sur la passerelle : celui de l'officier-radio.

- CAPITAINE ! SIGNAL DE DÉTRESSE ! Tonitrua-t-il en se tournant pour parler à son supérieur.

Horner lâcha immédiatement son pupitre et se jeta presque sur la console, se rattrapant au siège de son utilisateur.

- Les codes ? Demanda Horner.

- Positifs ! Ce sont ceux du commandant ! Il émet depuis une planète paumée à quelques parsec d'ici.

- Alors en route ! Navigation, en avant toute ! Cap sur les coordonnées relayées par le poste radio !

- À vos ordres commandant ! s'exclama le navigateur avec soulagement. En avant toute !



[iframe=700,55]https://www.youtube.com/embed/CIGHCoVzqtk[/iframe]

- Ici Alpha, grésilla la voix du sergent Johnson sur le haut-parleur de la passerelle. En approche finale de l'objectif.

- Hypérion, bien reçu, confirma Horner en regardant par son écran la demi-douzaine de capsules de débarquement qui traçaient des sillons de flammes dans l'atmosphère du monde où elles descendaient à toute vitesse.

Elles tombaient tout droit sur un point situé à moins de quatre cent mètres du signal qu'ils avaient capté précédemment. La signature depuis l'orbite correspondait à un chasseur-bombardier de classe longsword, mais toutes leurs tentatives d'appels étaient restées sans réponses, ce qui avait conduit le commandant en second à se méfier de ce silence inquiétant.

L'Hypérion pouvait descendre en atmosphère, mais compte tenu de sa masse et des forces engagées dans ce genre d'entreprise, il aurait mis un temps beaucoup trop long. Tout le monde était inquiet à bord, même si on avait retrouvé la trace du vaisseau du commandant. Qui savait dans quel état il pouvait être. C'était la raison qui avait poussé Matt à accepter la proposition du sergent Johnson : un débarquement orbital via capsules de débarquement.

Dans un fracas de tonnerre, les capsules activèrent leurs réacteurs de poussée inverse quand elles franchirent la barre des deux cent mètres avant l'arrivée et freinèrent brutalement, secouant durement les marines, maraudeurs, flammeurs, faucheurs et autres médics à bord. Il y avait même un couple de fantômes pour les appuyer à plus longue distance avec leurs fusils C-10 ainsi qu'une paire de VCS pour si jamais il fallait procéder à des réparations ou désincarcérer le commandant de l'épave de son appareil.

Sitôt que les capsules touchèrent terre, les boulons explosif fermant les lourdes parois des capsules sautèrent et les plaques d'alliage métallique tombèrent en avant, vomissant leur contenu d'hommes armés jusqu'aux dents et surmotivés par l'idée de sauver leur précieux chef. Les chefs d'escouades durent s'y reprendre à plusieurs fois pour ramener l'ordre dans les rangs car tous avaient commencé à progresser dans un même mouvement vers le vaisseau posé à seulement quelques centaines de mètres de là.

Une fois un peu d'ordre rétablis, les hommes progressèrent en se couvrant les uns les autres pendant que l'Hypérion continuait sa lente descente en atmosphère.

Le sergent Johnson fut le premier à atteindre le sas du vaisseau. Et Horner senti au tonde sa voix que quelque-chose le tracassait.

- Ici Johnson… La sécurité est en place, mais la coque extérieure a l'air d'avoir bien bouffé… Comme si on l'avait aspergée à l'acide… Il y a aussi des traces de peinture et des sillons sur le sol, comme si on avait traîné une grosse masse par-là… Ainsi que des traces de brûlures si je ne m'abuse…

- Des traces de brûlures ? S'étonna Matt depuis sa passerelle.

- Des zones noircies, et des éclats de verre au sol, comme si la chaleur avait fait fondre la silice pour l'agglomérer en verre.

- C'est pas des empreintes de chien ça ? Demanda une autre voix qu'Horner ne connaissait pas.

- Fiuuu ! Sacré clébard dans ce cas… Répondit Johnson après un temps de latence. Et le molosse il a l'air de cramer sacrément fort, il a imprimé sa marque dans le sable en le vitrifiant.

- Moi ce qui m'inquiète plus c'est que les traces ont l'air d'aller vers l'intérieur du vaisseau… Constata un autre Marines.

- Il y a des restes d'armure détruite dans le ravin ! Intervint une troisième voix.

- Charly, Thêta, allez jeter un coup d'œil dans ce ravin. Et faites gaffe, des fois que ce soit le réacteur de l'armure qui ait pété, ordonna Johnson. Bon, il nous faut un VCS pour ouvrir cette coque de noix !

- Youhou ! Des heures sup' ! S'exclama le mécano en amenant sont engin de chantier proche de l'appareil.

Celui-ci ignora purement et simplement les décharges, son appareil disposant d'une mise à terre efficace pour contrer ce genre de défenses. Il découpa ensuite la coquer à l'entrée pour permettre aux marines d'entrer, Johnson en tête.

- La lumière fonctionne… Constata le sergent en avançant. Il y a des traces d'humidité…

Une médic se pencha dans le champ de la caméra embraquée du sergent et pointa son scanner biologique sur la masse dont elle récolta un petit échantillon.

- C'est de la salive. Espèce inconnue, mais présence de gênes canins…

- Bordel, mais il s'est passé quoi ici ? Grogna le sergent en ouvrant une porte pour se lancer dans l'exploration des couloirs du vaisseau. Steve, Aramand, prenez les machines ! Van Pelt, Véronica, allez jeter un coup-d'œil à la passerelle ! Moi et Titus on se charge de l'espace de vie !

Les marines progressèrent, inspectant chaque partie de couloir, commençant à trouver des traces inquiétantes de lutte à bord.

- Nous sommes sous la couche atmosphérique, annonça le navigateur, venant un instant briser la contemplation silencieuse du reste de la passerelle.

- Mettez-nous au-dessus de l'appareil et armez les canons pour pouvoir couvrir l'équipe au sol… Répondit distraitement Horner en continuant à fixer l'écran qui retransmettait en direct-live ce que l'armure du sergent enregistrait.

- Mouvement ! S'exclama soudain un autre marines derrière le sergent.

Johnson releva le canon de son fusil gauss dans le champ de la caméra au moment où une terranide-louve débarquait d'un couloir transversal.

Un instant de stupeur se fit sur la passerelle. D'où sortait cette fille ? Qu'est-ce qu'elle foutait là ? Furent les premières questions qui fusèrent.

- Identifiez-vous ! Ordonna le sergent d'un ton impérieux.

Pour seule réponse, la terranide tapota sur le canon de l'arme avant de prendre la parole.

« Doucement, doucement…Descends ton arme tu veux ? Voilàà…Bon venez James est par là. Et prévoyez de quoi le soigner, il va en avoir besoin. Et vous pourrez me poser toutes vos questions après. »

Elle se retourna ensuite et fit signe aux marines de le suivre.

Dire que la passerelle était sous le choc était un faible mot. Puis après, des cris de joie commencèrent à résonner partout. On avait retrouvé le commandant ! Horner dû même se débarrasser d'une enseigne qui s'était jeté à son cou sans réfléchir à qui elle le faisait.

À l'appel, deux médics se précipitèrent au pointqui leur fut indiqué par le sergent qui, en constatant l'état du commandant se mit à beugler.

- ET GROUILLEZ-VOUS, IL NOUS LES FAUT POUR HIER !

Peu après, les médics entourèrent le commandant pendant que le sergent ordonnait l'évacuation de la témoin. Les marines étant visiblement à prendre avec des pincettes vu l'état de leur chef, ils décidèrent de mettre la terranide-louve aux arrêts en attendant des éclaircissements, la menottant avant de l'emmener sous bonne escorte.

Tout ce beau monde fut évacué par navette médivacs à bord de l'Hypérion qui croisait toujours au-dessus du chasseur-bombardier qui ne pouvait guère être mieux considéré qu'une épave pour le moment.

La terranide fut mise aux arrêts dans l'une des cellule de l'Hypérion doublée d'obsidienne tandis que le commandant était conduit à la baie médicale où il fut pris en charge par les équipes de soins intensifs. Plus tard, quand son état fut stabilisé, la louve fut sortie de cellule après deux bonne heures d'isolement pour être conduite dans une salle d'interrogatoire où l'attendant le capitaine Horner assis dans une chaise, l'air serein et avec une tasse de thé chaud. Une grande glace sur le côté gauche reflétait la pièce, cachant les membres des services de renseignement des rebelles chargés de juger de l'interrogatoire. La terranide fut sanglée à sa chaise avec des menottes anti-magie par les bras puissants des armures des marines qui refusèrent d lui adresser le moindre mot ou de relever leurs visières de tout le trajet. Sans lui faire de mal, ils ne s'y prirent cependant pas avec douceur pour la faire s'assoir et l'attacher solidement. Puis ils firent trois pas en arrière, sortirent leurs fusils et les armèrent dans un grand "clac" de levier de culasse avant de les braquer dans le dos de leur prisonnière.

- Bonjour, commença Matt d'un ton neutre en reposant sa tasse. Je suis le capitaine Matt Horner. Le second du commandant James Raynor que vous avez croisé dans ce vaisseau échoué, se présenta-t-il. Vous êtes ici afin d'éclaircir votre rôle dans l'état actuel où se trouve mon officier supérieur. Celui-ci étant incapable de parler pour le moment, je souhaiterais entendre votre version des faits.

Il laissa passer une petite pause pendant laquelle il scruta des pieds à la tête son interlocutrice, la jaugeant d'un regard si pénétrant que beaucoup de personnes avaient tendances à se sentir nues quand il s'en servait sur elles.

- Il va sans dire qu'en échange de votre coopération, aucun mal ne vous sera fait. Si en revanche vous souhaitez ne pas coopérer…

Matt poussa un soupir.

- Il me deviendra alors difficile de retenir les hommes du service de renseignement stratégique… Et ils sont à deux doigts de penser que c'est de votre faute si le commandant est si mal en point. Je crains qu'ils n'aient très envie d'avoir des renseignements quitte à user de manières… Que je n'approuve pas… Termina le capitaine d'une voix acide.

Il laissa ensuite la parole à sa prisonnière.
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Shad Hoshisora

Terranide

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Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 24 mercredi 07 octobre 2015, 23:15:25

Voir ainsi leur commandant n’allait pas faire sauter de joie ses hommes, ça la Louve s’en doutait parfaitement et c’était bien pour cela qu’elle avait spécifié qu’elle répondrait à toute leur question une fois que James Raynor aura été pris en charge. Elle n’apposa pas la moindre résistance que ce soit physique ou oral lorsqu’elle fut mise aux arrêts. Après tout, elle n’avait rien à se reprocher, même si tous les éléments pouvaient tourner en sa défaveur. Bon, il était vrai que certain élément de l’état du commandant était un peu sa faute, mais c’était un mal pour un bien. Pour des explications, elle en aurait à en donner ! Sans un mot, elle monta dans le médivac et fut amenée jusqu’à l’Hypérion où elle fut mise dans une cellule semblant être spécialement conçue pour elle. Elle observa les murs en obsidienne et soupira, attendant couchée sur le dos sur le petit lit de fortune présent dans sa cellule, les bras croisés derrière sa tête, attendant patiemment. Quelle joie quand même d’être haï de tout un vaisseau ! Ha si seulement le commandant n’était pas en soins intensifs ! Il aurait pu plaider pour elle ! Là, la Louve devrait faire sa propre défense toute seule et sur ce point, elle était confiante. On lui poserait des questions, elle y répondra tout simplement. Finalement, après plusieurs heures, la porte de la cellule s’ouvrit.  Se relevant, la Louve rejoignit les Marines et présenta même ses poignets, pressentant qu’on voudrait lui mettre une paire de menotte. Ce qui fut effectivement le cas. En observant cette dernière, la Lycane nota qu’il s’agissait d’une paire en obsidienne. Décidemment…Le trajet jusqu’à la salle d’interrogation se fit dans un silence de mort, une situation qui en réalité de plaisait guère à Shad, vivement que cette situation cesse.

Une fois dans la salle, assise et attachée, la Louve se retint de lâcher un long soupir de lassitude. Elle croisa le regard de son interlocuteur, l’écoutant se présenter en tant que capitaine de l’Hypérion, du nom de Matt Horner et qu’il était également le second du commandant Raynor. Autant dire qu’il était assez proche de ce dernier et que la situation dans laquelle il se trouvait ne devait guère le faire bondir de joie. Comme Shad aurait pu s’en douter, elle devait apporter des éclaircissements face à la situation du vieux Jim. Elle sentit même une certaine menace dans le ton employé par son interlocuteur ainsi que dans son regard qu’il posait sur elle. Des regards de ce genre, la Louve en avait eu des tas et elle ne cilla pas, restant neutre, sa queue se balançant tranquillement derrière elle. Le point positif avec un Terranide, c’était que ses appendices animaliers permettaient de savoir dans quel état mental il se trouvait. Hors la position actuelle des oreilles et de la queue de Shad permettait à ses observateurs de noter que pour elle, il s’agissait d’une…simple conversation. Elle attendit donc patiemment d’avoir le droit à la parole, observant quelques secondes la tasse fumante. Vermeille menthe. Simple mais fort appréciable. Puis remonta son regard sur le capitaine et commença à parler d’une voix claire et précise.

« Shad, Terranide louve enchantée. Je comprends que vous avez des questions quant à la situation dans laquelle se trouve votre commandant, je vais donc vous fournir un petit résumé des faits. Pour commencer, suite à une erreur de calcul avec l’utilisation d’un portail je me suis retrouvée  directement dans le vaisseau que le commandant Raynor avait subtilisé aux Tekhannes. Et si vous voulez plus de détail, directement sur ses genoux. Bref. Comme il était en pleine course-poursuite, je lui ai apporté mon aide, que ce soit à le prévenir des missiles arrivant sur lui grâce au radar, soit  en détruisant ces missiles à l’aide mes compétences pyrotechniques. Après plusieurs minutes de lutte, nous parvînmes à nous débarrasser de nos poursuivantes mais nous fûmes obligés de nous poser sur une planète isolée. La raison ? Un souci dans le système atmosphérique qu’il fallait réparer au plus vite. L’idée était donc simple, se poser, réparer et repartir. Sauf que..Tout ne se passa pas comme prévu. Pour commencer, lorsque le commandant Raynor sortit pour faire les réparations, il faut attaquer par une espèce autochtone…une sorte de bête à huit pattes avec une longue queue qui a pour objectif de vous sauter au visage dans un but qui est loin d’être amicale. Mais le pire reste le sang de ces bestioles ainsi que leur salive…acide.  Je vous aurais bien fait un croquis de la bête mais…je n’ai pas de talent artistique, mais peut-être que vous aviez vu des traces lors de votre passage. »

Elle s’arrêta quelques  secondes, observant les réactions, se demandant si on la croyait avant de reprendre :

« Le commandant Raynor fut donc  assaillit par ces espèces de monstres, son armure se retrouvant dans un état critique. Parvenant à s’en défaire, il la fit tomber dans la fosse non loin du vaisseau, l’explosion tuant les bestioles qui y étaient encore accrochée. Malheureusement, le commandant se retrouva dans une situation précaire, suspendue au rebord d’une falaise et pouvant tomber à tout instant. Hors de question donc de le laisser ainsi. Malgré son interdiction de sortir, je partis le chercher, choisissant d’aller le chercher. Il se retrouva ainsi dans ma gueule, au sens propre du terme.Je ne vais pas vous cachez que je peux prendre une apparence animale dont une assez…massive.  Cependant, le commandant Raynor surpris bougea assez et fut recouvert de plus de bave que prévu.  Cette même bave que vous avez dû trouver au niveau du sas. »

Et dire qu’il avait cru qu’elle allait le bouffer en plus ! Quoi que là, en y songeant bien, la Terranide dirait pas non pour une petite bouffe…ou un peu à boire. Elle regarda deux secondes la tasse encore fumante avant de reprendre :

« Bon, le point positif dans tout cela c’était que la protection avait pu être enclenchée ce qui permit au commandant Raynor de partir pendre une douche avant de finaliser les réparations. Sauf qu’on a eu droit à une coupure de courant amenant donc votre supérieur à se retrouver…à moitié à poil avec juste une serviette autour du bassin. Nous primes la décisions de partir voir le tableau de commande et rétablir le courant avant de remarquer que ce dernier avait des traces de griffures et semblait être brûlé à plusieurs endroits, ce qui nous amena à déduire qu’il ne pouvait pas s’agir d’une simple panne. La cause nous vint bien vite dans notre ligne de mire. Une autre bête de cette fichue planète, bien plus grande que les précédentes, entièrement noire et..à l’apparence humanoïde. Bref, le commandant fit diversion, usant d’une grenade glop qui ne…servit pas à grand-chose sur cette bête. »

Sacrée bestiole de merde en effet ! Heureusement que ça ne courait pas les rues !

« Finalement, nous parvînmes à nous défaire de ce monstre à l’aide d’une bonne attaque enflammée et par pur chance, nous n’eurent pas de sang sur nous. Mais comme un bonheur n’arrive jamais seul, l’une des araignées sauteuse au visage me prit pour cible et n’arrivant pas à la détacher, le commandant Raynor…tira dessus la faisant exploser et répandant de son sang acide sur lui. »

Bon, elle avait passé le passage du tambourinage sur la porte, le résumé étant déjà bien assez long comme ça. Ha quel moment cette fameuse diversion !

« L’acide se mis à le brûler et comme l’électricité n’avait pas été rétabli, qu’on ne pouvait pas avoir accès à de l’eau claire et qu’il fallait stopper la progression de l’acide au risque de voir le commandant complétement rongé par ce dernier, je pris la décision de..brûler l’acide. D’où les traces de brûlures présentes sur tout le corps. Après cela, il s’injecta…A vrai dire je ne sais pas quoi, mais ça apaisa ses souffrances et c’était dans une trousse de soin. Pour terminer donc, le panneau de commande fut réparé mais..qu’à moitié. Juste de quoi remette la protection autours du vaisseau et pouvoir envoyer un message de détresse, celui que je vous ai envoyé.  Le produit avait cessé de faire son effet et le commandant m’avait demandé de l’envoyer…dormir. En clair de l’assomer. J’ai donc pris la première chose que j’avais sous la main, l’ancien panneau de commande et je l’envoyais sucrer les fraises. C’était ça où il allait souffrir atrocement. Puis après cela, le message fut envoyé et je passais les heures à faire des aller-retour pour m’assurer de son état et voir si nous n’avions pas un autre passager clandestin jusqu’à votre arrivée. »

La Louve attendit quelques secondes, sachant très bien que tout cela était un peu «  gros » à croire. Elle s’assura que personne ne voulut prendre la parole, avant de rajouter :

« Donc pour résumer : Le commandant Raynor fut retrouvé nu à cause d’une panne d’électricité et du fait qu’il fut recouvert de bave quand je suis sortie le chercher. Ses brûlures viennent à la fois du sang acide et de mes propres flammes utilisées pour le stopper et la marque à son visage provint du coup qui fut utilisé pour l’envoyer dans les pommes et lui éviter de souffrir pendant des heures.  Je fus donc obligé de lui faire du mal…pour son bien. Malheureusement je ne connais aucun sort de soin, je fais de la magie de combat, sinon vous pouvez vous douter que le commandant Raynor ne serait pas dans un tel état. Maintenant, vous avez le droit de ne pas me croire et je vous comprendrais, tout cela semble un peu tiré par les cheveux »

Son index et son majeur se mirent à tapoter contre l’accoudoir avant de s’arrêter.

« Vous pouvez ordonnez à vos hommes de tirer, je sais pertinemment que le canon de leur arme est pointée sur moi, mais pour être sincère, je ne pense pas que cela ravira le vieux Jim à son réveil. »

L’Okami insista particulièrement sur le surnom du Commandant. Pendant tout son récit, elle avait utilisé son grade et le nom qui lui fut donné, l’entendre utilisée une telle interpellation devait faire comprendre à ses interlocuteurs qu’elle était loin d’être une ennemie. Qui donc donnerait son petit surnom à un ennemi après tout ? Elle recroisa le regard du capitaine.

« A vous de choisir, capitaine Horner. Mais si vous avez d’autres questions, j’y répondrais. Oh et...Si je puis me permettre...Essayez de rajouter une note de réglisse dans votre thé. Le mariage menthe-réglisse est parfait»

Ou comment finir sur une note moins morbide.


« Modifié: jeudi 08 octobre 2015, 13:05:06 par Shad Hoshisora »

Matt Horner

E.S.P.er

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    Matthew Horner, surnommé "Matt" par ceux qui le connaissent, est un stratège d'origine Ashnardienne ayant grandi à Tekhos depuis l'âge de quatre ans. Orphelin de père, sa mère s'est vendue elle-même en esclavage pour obtenir de quoi l'envoyer en internat jusqu'à sa majorité. Il a ensuite rejoins l'armée où il a été dégoûté par le système féministe et totalitaire Tekhan.
    
    Maintenant âgé de trente-huit ans, il a rejoins les rebelles de Raynor dès leur fondation il y a cinq ans et a été nommé commandant en second pour ses aptitudes en stratégies à grande échelle.

Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 25 lundi 11 janvier 2016, 18:16:29

Le capitaine resta silencieux tout le long de la tirade de son interlocutrice. Il écouta très attentivement. Cette jeune femme, Shad s'il devait l'en croire, était une terranide-louve dotée de capacités de type E.S.P.er liées au feu. Ensuite pour son histoire… Elle semblait tellement tirée par les cheveux que c'était soit un gigantesque canular, soit alors la vérité, car aucun agent Tekhan n'aurait parié un kopec sur une histoire pareille pour tenter de s'infiltrer.

- Je prends note pour votre suggestion d'ajouter de la réglisse au thé… Commenta le capitaine avant de prendre congé.

Il laissa la louve sous la garde des deux marines silencieux et se rendit à l'infirmerie pour attendre que le commandant revienne à lui, ce qui ne devait plus tarder d'après l'équipe médicale.

Il fallut quand même attendre encore trois bonne heures pour que finalement le commandant émerge difficilement.

- Hoooo… Putain de crâne… Quelqu'un a relevé le numéro du camion qui m'a renversé ? Demanda l'humain en se redressant péniblement.

Horner relâcha le rapport qu'il tenait en main pour se lever et l'aider à se mettre assis.

- Doucement commandant, vous vous remettez tout juste d'un séjour en soins intensifs. Vous n'êtes pas encore en état de vous lever.

- Ça j'te crois volontiers mon p'tit Matt… Ouch… Bordel… Se plaignit Raynor avant de tâter son crâne. J'ai une sacrée bosse là, il s'est passé quoi ?

- À vous de me le dire commandant, j'ai déjà une version possible des faits, je voudrais la confronter avec la vôtre.

- Une version des faits ? Demanda L'humain avant de se rappeler qu'il n'était pas seul dans ce merdier. Ha ouais, la fille-louve…

- Tout juste. Et je dois confronter sa version des faits à la vôtre.

- Mouais, procédure quoi… Commenta le commandant avant de commencer à raconter.

Quelques heures plus tard, la louve fut sortie de la salle d'interrogatoire et amenée dans un casernement. Le capitaine l'y attendait avec le sergent Johnson, ce dernier mâchonnant un cigare non allumé.

- Il semble que votre histoire soit en partie corrobée par celle du commandant. Mais certains points restent incertains. Vous avez cependant droit au bénéfice du doute… Commenta le capitaine avant de taper sur la plaque de protection pectorale de l'armure de marines du sergent. Voici le sergent Johnson, il sera en charge de vous jusqu'à ce que toute la lumière soit faite sur cette histoire. Pendant votre période de "probation", considérez-vous comme "engagée temporaire". Si le sergent dit "debout", nous attendons de vous que vous vous leviez. S'il dit "assis", nous attendons de même. Et s'il dit "rampez", j'espère ne pas avoir à vous faire une dessin… Bienvenue chez nous le temps que nous tirions cette affaire au clair. Vous n'êtes plus prisonnière, mais en liberté surveillée.

La capitaine lui fourra dans les mains un uniforme standard de l'armée des rebelles plié avec les chaussures de combat dessus. Sur ce, il fit un demi-tour impeccable et se dirigea vers la passerelle en plantant là le sergent et la louve.

- Faut pas l'prendre mal, s'excusa alors le sergent Johnson. L'cap'taine est à cran depuis qu'Jimmy l'a jouée solo. On a rien contre vous… Commenta l'homme à la peau noire.
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Shad Hoshisora

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Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 26 mercredi 13 janvier 2016, 21:01:15

L’interrogatoire terminé, la Louve observa le capitaine quitter la salle et la laisser seule avec deux marines aussi bavards qu’une porte de prison. Pour ainsi dire, les heures qui allaient suivre auront une atmosphère assez glaciale. Oh, l’Okami aurait bien aimé un peu brisé la glace, mais elle se doutait qu’une seule tentative de sa part serait rapidement vouée à l’échec. Soupirant, elle n’avait d’autre choix que de fixer le mur, bougeant un peu dans sa chaise pour tenter de trouver une position plus confortable, faut dire aussi que quand on est attachée, il est très dur d’être confortablement installé. Mais après tout, elle avait subi un interrogatoire, ce n’était pas comme si elle avait été à un thé avec des petits gâteaux ! De telles mesures étaient nécessaires. Bon il ne lui restait plus qu’à attendre la suite des évènements sous le regard quelques peu colériques de ses deux gardes.

« Et en plus mon nez me gratte…bordel ça va être long…. »

Et pour être long, ça l’était ! Pas moins de cinq à six heures d’attentes ! Une chance qu’au bout d’un moment les deux gardes se sont mis à parler entre eux pour offrir un peu de «  divertissement » à la Terranide sans le vouloir. De même qu’au bout de deux heures, l’un d’entre eux hâla un autre dans le corridor pour lui réclamer trois boissons, la Lycane n’eut le droit qu’à un simple verre d’eau mais bon sang, elle n’avait pas était contre, loin de là !  Puis finalement vint la libération, le grattage de l’arête du nez salvateur et la conduite jusqu’au lieu de casernement où le capitaine Horner l’attendait accompagné d’un autre gaillard en armure.  Au vue des paroles du capitaine de l’Hypérion, son histoire était en partie vérifiée par la version du commandant Raynor mais il restait cci et là quelques éléments encore flous. Logique. Il aurait été fort étonnant que leurs deux versions soient identiques à 100 %. Suite à cela, la Louve appris ce qu’il allait advenir d’elle, elle n’était plus réellement prisonnière mais en liberté surveillée. Une surveillance qui serait faite par l’homme à la peau d’ébène en armure, le sergent Johnson.  On lui fit un rapide brefing vite et le fait de devoir obéir comme un chien ne sembla pas spécialement plaire à la Louve mais, c’était toujours moins pire que ce qu’elle avait déjà connu par le passé !  Seule à seul avec le sergent Johnson, elle regarda la porte du casernement se refermer derrière le capitaine avant de soupirer.

Y’a pas de mal, j’aurais réagis pareil si j’avais été à sa place, surtout après l’histoire que je leur ai raconté et l’état dans lequel ils ont retrouvé le commandant….- - Abaissant son regard, elle observa l’uniforme qu’on lui avait fourré entre les mains –  bon j’imagine que je dois me changer…Vous permettez ?

Attendant un avis positif, la Lycane s’éclipsa rapidement dans l’un des vestiaires situés non loin. Se voir dans une telle tenue était nouveau pour la Terranide  et elle tourna rapidement sur elle-même pour s’observer sur toutes les coutures avant de sentir un petit renflement. Dans l’une des poches de son uniforme elle trouva une clef d’un casier dans lequel elle plia et rangea ses affaires avant de revenir au côté du sergent Johnson, qui de toute façon n’était pas bien loin.

« Donc si j’ai bien compris, je suis sous votre surveillance et je dois vous obéir au doigt et à l’œil c’est bien cela ? IL y’a-t-il quelque chose de spécial que je dois savoir ? Comparée aux personnes ici, je n’ai jamais cherché à aller dans une quelconque armée,  alors le code militaire ….

Autant tout de suite demander avant de faire quelques gaffes non ?  Sacrée liberté surveillée qu’elle allait avoir !

Matt Horner

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Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 27 samedi 05 mars 2016, 09:34:36

Le sergent se contenta de hocher la tête et d'indiquer à la jeune femme la direction du vestiaire en question du pouce. Il resta hors de celui-ci et s'appuya au mur.

- Normalement, j'devrais rester avec vous d'dans pour vérifier qu'vous préparez pas d'coup fourré, mais l'commandant a l'air d'penser qu'vous êtes une fille bien, alors j'vous laisse vot intimité. Mais faites gaffe à l'avenir. Les vestiaires à bords sont mixes. On est un poil surpeuplé, alors on a accepté c'te solution parce que des vestiaires séparés ça aurait été une trop grosse perte de place. C'est aussi valable pour les douches, les dortoirs et les chiottes, j'espère que vous êtes pas prude.

Il la laissa se changer avant de l’accueillir à la sortie, regardant la manière dont elle avait enfilé son uniforme d'un air critique.

- J'vois ça au niveau code militaire... AU niveau code vestimentaires c'est pas ça non plus... La ch'mise ça va dans l'pantalon et on tire dessus pour qu'elle fasse pas d'plis. L'col doit être bien r'plié. Et vos gants, où qu'ils sont passés ?

Le sergent chercha dans les poches du veston de la louve et en tira non seulement ses gants, mais aussi sa casquette de cadette. Il lui mit sa casquette sur le crâne et lui tendit ses gants.

- On voit qu'vous avez pas d'atomes crochus avec l'armée. Mois les uniformes, j'en ai rien à carrer perso. On est des rebelles. Mais l'capitaine insiste sur l'minimum de discipline. Et puis aussi, porter tous la même tenue, ça vous soude un groupe y parait. Grommela le sergent avant de reculer d'un pas pour regarder le résultat.

- Mouais, ça ira... J'espère qu'vous resterez pas trop longtemps, sinon faudra aussi que j'vous apprenne comment r'passer vot' uniforme pour qu'il y ait les plis aux bons endroits. Et ma mère sait qu'je déteste r'passer...

Sur ce, le grand marine se tourna et fit signe à la louve de la suivre.

- Z'avez quand même d'la chance, on nous a affecté un boulot pour éviter d's'emmerder. C'est toujours mieux que d'se tourner les pouces en cellule non ? Demanda la marine en marchant. En plus c'est pas l'boulot l'plus chiant du vaisseau. On va pas faire de ménage, c'est cool de la part du capitaine j'trouve. L'a fait un effrort avec vous. On va descendre à l'armurerie, j'vous montre comment tirer avec un flingue, ensuite on a tout un stock d'armes qu'il faudra calibrer la visée. Et donc faudra les essayer toutes au stand.

Le marines continua dans les couloirs avant d'entrer dans un ascenceur et d'attendre que la louve l'y rejoigne.

- C'est quand même mieux de passer un après-midi au stand de tir que de récurer les chiottes non ?
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Shad Hoshisora

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Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]

Réponse 28 dimanche 06 mars 2016, 15:23:30

« Compris, tout est mixte ici, c’est bon à savoir… »

Déclara simplement la Louve quand elle entendit le sergent Johnson lui parler de cette particularité à bord du vaisseau. Etre prude…Voilà bien longtemps qu’elle ne l’était plus réellement et garder son intimité dans un monde tel que Terra était une tâche relevant pratiquement de l’impossible. Sortant des vestiaires et faisant face à l’œil critique du sergent, la Louve ne put qu’approuver ses paroles. Oui, elle ne savait pas comment réellement mettre son uniforme car c’était bien la première fois qu’elle en portait un et vu qu’elle ne connaissait pas le protocole militaire, il ne fallait pas s’attendre à ce que tout soit parfait dès les premières minutes. Elle laissa donc le Sergent la vêtir comme il fallait, prenant part de ses critiques.

« Je ne pense pas que je resterais autant de temps »

Repasser…Voilà quelque chose qu’elle n’avait pas dû faire depuis maintenant trois bonnes années, peut-être même plus. Alors retourner à cette besogne afin que l’habit que l’on porte sur soi soit impeccable, voilà qui rapporterait un peu de changement ! Mais en toute honnête, la Lycane doutait qu’elle resterait des jours et des jours à bord de ce bâtiment de guerre. De plus, elle était là sous garde surveillée, ce n’était pas comme si elle s’était engagée !  Pourtant, il lui semblait que rien qu’avec ces premiers échanges avec Johnson, il n’y avait pas réellement de différence entre prisonnier surveillé et nouveau  rebelle. Après tout un homme était un homme. Mais là encore, la Lycane ne voulait pas lancer de conclusion trop hâtive.

Suivant par la suite le sergent Johnson, la Louve écouta les directives qu’on leur avait confiées. Pour sûr que passer une après-midi dans l’armurerie à vérifier l’état de chaque arme et les calibrer comme il le fallait c’était bien plus intéressé que d’avoir la tâche ingrate de récurer toutes les chiottes de l’Hypérion. Et même si elle n’avait plus touché à une arme à feu depuis un temps, la Louve n’était pas étrangère à ces dernières. Pourtant, elle préférait néanmoins savoir comment fonctionner celle se situant dans l’armurerie.

« Et ben…sacré armement ! » souffla t’elle en voyant la rangée d’armes rangés et accrochés aux murs.

Pas étonnant qu’ils devaient faire une petite vérification et une mise au point, l’armement était conséquent. Suivant toujours le sergent, la Louve écouta par la suite attentivement ses instructions, observant la manière de calibrer la visée de l’arme, de vérifier que cette dernière était en bon état et par la suite de la tester.  Demandant quelques conseils lors de ses premiers essais, la Lycane pris peu à peu de l’assurance, effectuant la tâche qu’on leur avait confié, réparant les erreurs qu’elle aurait pu faire. Après tout, l’œil critique de Jonhson ne laissait rien passer et la moindre petite erreur était directement pointée du doigt. Mais en globalité, le travail fut acheminé sans trop de reprises.

« Eeett…c’était la dernière sergent . »

Remettant l’arme à sa place, la Louve rejoignit par la suite le Sergent. Les heures avaient passés et la nuit devait être à présent tombée. Quittant l’armurerie, le duo se dirigea vers les douches. Bien qu’ils n’aient pas réellement fait d’effort physique, une petite douche ne leur ferait pas de mal.  A l’intérieur de ces dernières, il était possible d’entendre quelques bribes de conversation. Une petite partie des rebelles s’y affairaient d’ores et déjà. Ecoutant  les quelques indications que le sergent Jonhson aurait à lui donner, la Louve entra par la suite pour se rafraîchir un coup. Et effectivement, les douches étaient mixtes. Niveau pudeur et intimité mieux valait ne pas en avoir !  Une fois  lavée, rincée et de nouveau habillée, cette fois mieux que la première fois, la Lycane suivit le sergent vers leur prochaine destination. Mine de rien, elle devait rester à ses côtés jusqu’à ce que toute l’histoire soit tirée au claire.


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