Le Grand Jeu

L'entre-deux Mondes => Base Spatiale => Discussion démarrée par: Shad Hoshisora le mardi 14 juillet 2015, 19:32:05

Titre: Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le mardi 14 juillet 2015, 19:32:05
Et encore une merveilleuse journée en vue ! La Louve marchait pour l’heure en pleins terres sauvages, tranquillement, prenant son temps. Et que d’histoires qui s’étaient passées ces derniers jours ! Pour l’heure, elle marchait resongeant à tout cela. Son ventre était plein d’une dernière chasse et rien ne semblait pouvoir ennuyer la Lycane pendant sa marche. Pourtant, elle s’arrêta et se mis à soupirer d’exaspération. Pourquoi donc marcher quand il était possible de se rendre plus rapidement au lieu visé ?  Shad avait dans ses bagages la possibilité d’appeler Rukhmar, son corbeau de l’effroi et de sillonner rapidement les cieux ou bien tout simplement d’utiliser un portail de téléportation. A vrai dire, la Louve n’utilisait pas souvent ces méthodes, elle appréciait marcher dans ces contrées, à force d’utiliser des moyens de déplacement simples et rapides, elle risquait de perdre de son agilité et de son endurance. Et puis une petite marche ne faisait jamais de mal ! Pourtant cette fois, la Louve voulait opter pour la facilité, une fois de temps à autre cela ne pouvait pas faire de mal ! La destination principale visée se situait encore bien loin, à plusieurs lieux mais ce n’était pas cette dernière qu’elle visait. Au contraire, l’Okami avait pris la décision de se rendre tout simplement dans un village non loin. Ou du moins, dans le village le plus proche se situant à une cinquantaine de kilomètres de l’endroit où elle se trouvait en cet instant même.  Un petit retour à la civilisation, faire quelques emplettes avant de reprendre la route, oui tout cela semblait logique et réalisable.  La Louve  fit encore quelques pas tout en songeant à tout cela, son regard se tournant un instant vers le ciel azuré où régnait un soleil qui ne cessait de frapper de sa chaleur ces terres sauvages.

« Bon… »

Un rapide coup d’œil à gauche et à droite, des oreilles relevées prêtes à capter le moindre bruit, personne. Parfait. Mieux valait faire cela loin des regards indiscrets pour éviter d’être à nouveau poursuivit par ces fanatiques de l’Ordre Immaculée. Une fois mais pas deux le coup de la pierre d’obsidienne !  Ha ça non ! Plutôt mourir ! Enfin non, quand même pas. Encore quelques secondes pour s’assurer que personnes n’étaient dans les parages et la Louve se mis à marmonner des paroles incompréhensible, ses doigts s’agitant rapidement tandis qu’un portail faisait son apparition, sa surface miroitante permettait de voir au loin les caractéristiques d’un village en plein désert. Parfait. Elle se concentra encore quelques instants, s’assurant qu’il s’agissait là bel et bien de la destination qu’elle recherchait. Au pire, découvrir une nouvelle contrée ne lui ferait pas de mal ! Stoppant son flot de paroles, la Louve s’avançait vers le dit portail, commençant à le traverser, son esprit toujours focalisé sur le village à atteindre. Sauf que tout ne se passa pas comme prévu et tandis qu’elle traversait ce fameux portail, une gêne vint lui chatouiller les narines et un éternuement se fit entendre, empêchant la Louve de se concentrer sur sa destination l’espace d’une seconde. Une seconde qui fut suffisante pour la faire débarquer dans un endroit tout autre.

Le lieu où elle arriva était loin d’être un village ou même un lieu en pleine nature. Regardant rapidement autour d’elle, Shad put voir une carcasse de métal, entendre des sons issus de la technologie teckanne et plus que tout, un rapide coup d’œil vers l’extérieur lui permis de voir qu’elle était ni plus ou moins dans l’espace. Rien que ça ! Bon sang comment  elle avait fait pour se retrouver ici ! Mais la partie la plus dérangeante dans tout cela était l’endroit où elle avait exactement atterrit. Oh, elle aurait pu arriver en pleins milieu d’un couloir, dans une salle quelconque mais non, non ! Sa téléportation l’avait fait arriver pile poil sur les genoux de l’homme aux commandes du vaisseau ! Rien que ça !  La Louve cligna un instant des yeux observant l’humain avant d’afficher un petit sourire amusé. Mine de rien, cette situation était cocasse et plus propice à en rire qu’à en pleurer.

« Bonjour, erreur de calcul, désolé ! » lança t’elle sa queue s’agitant doucement dans son dos.

La Terranide posa par la suite ses mains sur les épaules de l’humain pour y prendre appui et se releva doucement, observant à nouveau les alentours avant de lancer dans un souffle.

« Mouai, grosse erreur de calcul même, par curiosité, je suis où ? » demanda t'elle tout innocemment.

Dans l’espace. Ça c’était un fait, mais sa question concernait le nom du bâtiment, et surtout avec qui elle se trouvait. En tout cas, voilà une erreur qui pourrait s’avérer passionnante !
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: James Raynor le mercredi 15 juillet 2015, 22:29:11
[iframe=55,32]https://www.youtube.com/embed/aHQrcyerVQQ[/iframe]

- Matt, tes coordonnées, elle sont foireuses mon pote ! M'énerve-je en cherchant un canal radio qui ne soit pas brouillé.

C'est bien ma veine ! Alors que je fais mon maximum pour essayer de semer ces connasses de Tekhanes qui me colles au cul depuis bientôt une heure, il a fallut que mon second me file un localisation de merde pour mon extraction. Surtout qu'à piloter, un chasseur-bombardier Longsword  (http://media.moddb.com/images/mods/1/17/16601/longswords2.jpg)c'est aussi agile qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine !

J'enquille un virage serré le long d'un bout de rocher qui traîne dans l'espace au moment où un missile me dépasse en trombe. L'alerte de verrouillage n'arrête pas de sonner toutes les deux secondes et je sue toute la flotte de mon corps dans mon siège pendant qu'autour de moi, c'est un vrai feu d'artifices de rayons d'énergie qui filent dans tous les sens pour essayer de me choper. Avec trois escadrilles de trois chasseurs Tigers (http://orig10.deviantart.net/96e9/f/2011/313/d/2/tiger_by_karanak-d4fl99i.jpg) au cul, soit tout un escadron, j'en mène de loin pas large dans mon bombardier. Le seul avantage que j'ai ce sont des très, très longues heures de différences derrière les commandes de ce genre de tas de ferrailles de plus que les pilotes derrière leurs chasseurs dernier cri. Et surtout que je suis désespéré et que j'ai rien à perdre. Alors autant voler aussi vite que possible au risque de se foutre au tas ! Les filles derrière moi sont en règle générale trop peu payées pour prendre le genre de risque qu suppose me courir après. Surtout avec la réputation de casse-cou que j'ai. Mais tant que les grognasses me brouillent mes fréquences, j'ai aucune chance d'appeler Matt et son cuirassé stellaire à la rescousse, il faut que je sorte de leur zone de brouillage et fissa !

- Putain, mais lâchez-moi les morpions ! Gueule-je dans mon cockpit alors qu'un tir de plasma frôle mon aile bâbord.

Je penche mon manche à balais au maximum comme si je voulais descendre en piqué tout en mettant mes ailerons pour entamer une vrille. Puis l'instant d'après je me lance dans un immelmann avant d'enchaîner sur un tonneau. J'encaisse pas mal de G dans ma combinaison, mais ça à a le mérite de foutre le boxon dans la formation qui me poursuit. J'en profite pour larguer dans mon sillage l'une des bombes de ma soute. J'ai même le plaisir de constater que quand elle pète, un contact sur mon scanner vacille puis disparaît.

- YEAH ! COLLE-TOI LE OÙ JE PENSE ! Beugle.je tandis que la formation adverse se disperse pour éviter que je puisse retenter ce genre de coup.

Puis soudain, je perd tout de vue. Mon cockpit, l'espace, mes commandes, mon manche à balais, tout ! Et un truc me chute sur les genoux ! Le temps de le réaliser, j'ai une sorte de Terranide-louve qui me regarde, assise à califourchon sur mes guibolles !

« Bonjour, erreur de calcul, désolé ! »

- Heu...

Elle jette un coup d’œil autour d'elle. La cabine n'est pas bien grosse, mais il y a un autre siège pour l'artilleur et un autre pour le navigateur dans le cockpit. Sauf qu'ils sont vide vu que j'ai tiré le vaisseau dans une station secrète d'une mégacorpo pour m'en enfuir.

« Mouai, grosse erreur de calcul même, par curiosité, je suis où ? »

Une roquette éclate tout près de mon aile et fait faire une embardée à notre appareil. La terranide est obligée de s'accrocher à moi pour ne pas valser dans le cockpit.

- En pleine guerre spatiale ! Réponds-je en virant sur l'aile pour éviter un déluge de tirs d'énergie qui zèbre l'espace juste là où on se tourvait quelques instants plus tôt. Désolé pour le manque de politesse, mais virez de mes genoux ou alors on est tous morts !

Je rétablis l'assiette suffisamment longtemps pour lui permettre de rejoindre un siège, mais je suis obligé de recommencer mes manœuvres d'évasion avant qu'elle ait eu le temps de se sangler dans le siège.

- Accrochez-vous à ce que vous pouvez ! Beugle-je tandis que je me remet en vrille pour esquiver tout une série de tirs en catastrophe.

Le bombardier tremble à nouveau comme un hochet dans la pogne d'un titan et plusieurs voyants virent au rouge sur mon écran. Je viens de perdre une partie du blindage arrière et le moteur gauche perds de la puissance. Je suis obligé de m'arc-bouter sur mes commandes pour compenser le vaisseau qui commence du coup à dériver du côté où le moteur est trop faible.

- Et merde ! C'est pas bon !

Je diminue la puissance de l’autre réacteur pour rééquilibrer, mais du coup je deviens plus lent.

- Si vous avez un truc dans votre manche pour rendre invisible ou téléporter tout le vaisseau, je suis preneur ! M'exclame-je vers ma passagère clandestine qui a finalement réussi à se sangler dans son siège. Parce que là, à moins de lourder les moucherons qui me collent au cul, je commence à être réduit à taper dans les solutions désespérées !
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le jeudi 16 juillet 2015, 13:44:16
- En pleine guerre spatiale ! RDésolé pour le manque de politesse, mais virez de mes genoux ou alors on est tous morts ! »

Réponse on ne peut plus rapide et claire ! Bon sang, comment avait-elle pour arriver dans un tel conflit ? Maudit éternuement de dernière minute ! Sans attendre une seconde de plus, la Louve se dégagea des genoux du seul pilote et occupant du vaisseau, lui redonnant ainsi la possibilité d’avoir une vision complète sur tout ce qui se tramait autours d’eux. Et sans attendre également plus longtemps avec un air bêta sur le visage, l’Okami s’était mise à se diriger vers l’un des sièges libres à sa disposition, le temps que le vaisseau gardait une position plus ou moins droite. Sauf que, comme de par hasard, une manœuvre dû être faite juste au moment où sa main allait s’arrimer à l’un des accoudoirs. Le vaisseau pencha fortement sur un côté faisant ainsi glisser la Louve vers l'une des parois extérieurs qu’elle percuta de pleins fouet. Et autant dire que se prendre un mur de métal en pleine poire c’était loin d’être amusant !

« Putain de …. »

Le tranchant de sa main passa rapidement sous ses narines, récoltant un mince filet de sang. Rien d’alarmant en soit, mais sur ce coup, ce petit saignement elle s’en serait bien passé. Un nouvel ordre fut lancé et la Lycane parvint in-extremis à s’accrocher à une sorte de renforcement naturelle dans la carlingue du vaisseau. Ses griffes crissèrent sur le métal et sa queue caudale se mettait en branle de sorte à lui assurer un quelconque équilibre dans tous ce foutoir d’acrobatie aérienne. Le siège n’était pourtant pas loin, mais encore fallait-il qu’elle l’atteigne et ça avec un tel remue-ménage c’était loin d’être chose aisée.  Cependant, la Louve lâcha sa prise et la nouvelle position du vaisseau l’envoya droit vers l’un des fauteuils, celui de l’artilleur. La réception ne se fit pas sans un joyeux juron bien évidemment. Profitant d’une petite accalmie, elle parvint à s’assoir dans le siège de l’artilleur et à se sangler.

Si vous avez un truc dans votre manche pour rendre invisible ou téléporter tout le vaisseau, je suis preneur ! Parce que là, à moins de lourder les moucherons qui me collent au cul, je commence à être réduit à taper dans les solutions désespérées !

« Désolé de vous décevoir mais je ne peux pas ! Et encore j’ouvre des portails je ne téléporte pas ! Et puis bien même, j’ai foiré le dernier que j’ai fait alors à moins que vous ne souhaitiez crever rapidement…. "

Pas d’oxygène, pas de flamme. Sur le coup, les capacités de l’Okami étaient bien inutiles dans l’Espace. Un petit déclic  attira son attention, au moment même où elle avait posé ses fesses sur le siège de l’artilleur, l’écran de commande s’était mis en route, dévoilant un radar avec, comme il était bon de s’en douter, quelques petits «  points ennemi sur la carte. Et au vue de ce qu’affichait l’écran, cela n’envisageait rien de bon, mais alors rien du tout.

« Vos amis ont ramené des copains, vous n’avez pas un moyen pour booster votre vitesse ou je ne sais quoi l’espace de quelques secondes, le temps de les semer ou au pire dites- moi rapidement comment marches vos armes, que je ne reste pas le cul à cette chaise à ne rien faire ! «

La technologie ? Cela ne lui était pas inconnu, l’Okami avait passé quelques temps sur Terre. Certes jamais dans un vrai vaisseau spatial mais dire en vitesse «  appuie sur tel bouton, vise avec cela etc » ce n’était pas la mer à boire ! Et puis, ce n’était pas comme si elle risquait de tirer sur des alliés tout de même !  Un bouton rouge se mis soudainement à beugler plus fort que les autres, un bouton situé sous le radar et annonçant un objet qui arrivait à pleine vitesse :

« Torpille droit devant ! »

Un déclic lui traversa l’esprit. Certes, ses flammes ne pouvaient pas naître dans l’espace même mais ce genre d’armes avait toujours un peu «  d’air » en eux. Et cela lui était amplement suffisant. Moins d’une seconde après, un claquement de doigt retentit dans le cockpit du vaisseau et la torpille implosa d’elle-même. Bon au moins, elle pourrait aider comme cela et c’était toujours mieux que rien. Bien que cela lui demandait une certaine concentration et que tenir des heures ainsi risquaient d’être très, très difficiles. Nouveau claquement et nouvelle torpille de détruite.

« Allez-vous allez pas me dire qu’on ne peut pas les semer tout de même ! »
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: James Raynor le vendredi 24 juillet 2015, 00:12:53
[iframe=55,32]https://www.youtube.com/embed/SVycvLAFXmc[/iframe]

Malheureusement, la fille-louve a pas trop l'air d'avoir de trucs pour me filer un coup d'pogne dans l'espace, ce qui aurait été bien pratique.

- Bon, ben aux grands maux, les grands remèdes alors ! Dis-je en faisant une embardée pour éviter un nouveau coup de canon à plasma qui me frôle l'aile à toute berzingue.

La dame me fait signaler pour les copines à nos poursuivantes et je pousse un juron. Comme si j'en avais déjà pas assez au cul comme ça ! Elle me demande aussi si je ne peux pas aller plus vite ou au pire lui expliquer comment fonctionnent les flingues.

- J'ai un moteur endommagé ! Il tourne encore, mais je ne peux plus le pousser. Si je le fais, il risque de nous péter à la figure et alors la ballade est terminée ! L'autre pourrait aller plus vite, mais sans une poussée égale de chaque côté, je vais juste prendre de très longs virages pas optimisés en accélération ! Explique-je par-dessus mon épaule en faisant un nouveau virage sec pour esquiver une série de projectiles traçants.

Le vaisseau grince à ma manœuvre et je sens qu'il commence à vibrer. Ce qui est une encore moins bonne nouvelle. Si la structure commence à lâcher on va finir cuit, recuit et carbonisés !

Je pousse un juron quand elle me gueule "torpille", cette fois je commence à être à court d'option. Puis un claquement de doigts retenti dans l'habitacle et l'alerte cesse soudain. La fille-louve se met à claquer souvent des doigts et les missiles et autres torpilles de nos poursuivants commencent à disparaître de mon radar.

- Vous êtes géniale miss ! M'exclame-je euphorique. Continuez à faire barrage anti-missiles et j'vais pouvoir souffler assez pour nous sortir de là !

Avec tous ces frelons en moins aux basques, j'ai d'un coup plus de champ pour manœuvrer et je vais en profiter. Je vire soudain et me mets sur une trajectoire de collision avec un autre chasseur. Il nous évite complètement en catastrophe parce qu'à nos deux masses respectives, en cas de collision c'est moi qui l'emporte ! Du coup je peux enfin me dégager de l'encerclement que les torpilles m’empêchaient de briser parce que le meilleur moyen de ne pas se faire descendre était de voler au milieu de la formation adverse.

- Le bouton vert en haut à droite de la console, pressez dessus et enfoncez le bouton rouge en-dessous quand il s'allume ! On va leur vider cette foutue soute à bombes qui pèse une tonne direct dans l'cigare ! M'écris-je.

Elle est sacrément démerde parce qu'elle trouve facilement et quelques instant plus tard, je sens ce damné appareil devenir plus léger et recommencer à prendre de la vitesse.

- Miss, quand elle vont passer à côté de nos pt'its joujoux, c'est possible de leur filer une étincelle ? Demande-je en voyant les grognasse se lancer à notre poursuite.

Un claquement de doigts plus tard quand elles passent au niveau de nos petits cadeaux, quatre petits points supplémentaires disparaissent.

- YEEEHAAAA ! ROCK'N'ROLL BABY ! Z'ÊTES VRAIMENT LA MEILLEURE MISS-LOUP ! M'écris-je en agitant le bras en signe de victoire.

Je reprend vite les commandes en main tandis que les survivantes nous talonnent. Mais cette fois j'ai ce qu'il faut en face de moi.

- J'espère que vous avez l'estomac bien accroché ! Sinon y'a un p'tit sac dans la pochette du siège ! Dis-je en plongeant à pleine vitesse dans un champ d'astéroïdes.

Dès lors je ne dis plus rien à part des jurons parce que voler à cette vitesse là-dedans ça relève du suicide ou du désespoir, ce qui est mon cas. Sans compter les quelques folles furieuses qui ont décidé de nous y poursuivre et qui tirent à tout vas dans l'espoir de chopper quelque chose. Je zigzag comme un perdu, enchaînant tonneaux et acrobaties qui me donnent même à moi l'envie de gerber. Les rochers fracassés par les tirs au hasard de nos poursuivantes deviennent autant d'obstacles pour elles-même et j'en vois au moins une qui se prend un obstacle qu'elle a créé en pulvérisant un bout de caillasse qui du coup s'est trouvé droit dans sa trajectoire.

La course continue jusqu'au moment où je peux enfin à m'approcher de quelques gros cailloux que je peux commencer à frôler de plus près. À ce moment je n'ai déjà plus que deux poursuivantes qui semblent pas mal hésiter à continuer à me suivre.

- On va s'en sortir ! M'exclame-je soulagé.

Il était temps parce que je ne dois plus avoir un poil de sec sur tout le corps et je dois adhérer au siège par simple effet de ventouse !

Au final, quand je sors de l'autre côté de l'astéroïde, mes poursuivantes ne sont plus à mes trousses. Je pousse un immense soupir de soulagement.

- Pfouah ! Merci seigneur ! Et merci à vous aussi surtout ! Sans vous j'me serais pas tiré ! Dis-je en reprenant plus calmement le vol pour sortir du champ d'astéroïdes. Au fait, moi c'est Raynor. James Raynor, mais appelez-moi Jim. Ou "l'vieux Jim" ça va aussi. Dites, qu'est-ce qu'un amour de jolie terranide-louve comme vous fiche dans c'trou paumé d'la galaxie à part sauver les fesses des vieux rebelles Tekhans ? J'peux vous filer un coup d'pogne éventuellement ? Pour vous r'mercier d'm'avoir sorti d'ces sales draps. Demande-je avant de remarquer un voyant rouge sur mon tableau de bord. Ho, ho... On a un trou dans la carlingue... Et on perds notre atmosphère... Dis-je en activant le diagnostique. Et chier... Faut s'poser pour réparer... Bon, où qu'on a une planète ? Demande-je avant de me faire couper par la fille-louve qui me montre une grosse boule jaune-vert dégueulasse au-dessus de nous.

Je l'avais pile dans mon cockpit, pourtant je la remarque que maintenant.

- Sympa... Commente-je d'un ton pas très engageant. Bon je pense qu'on a rien de mieux à faire que tenter le coup... Au pire, une atmosphère empoisonnée c'est toujours mieux que pas d'atmosphère du tout...

Je remet doucement les gazs et m’approche de cette planète pour entrer dans son atmosphère. Heureusement, les premières analyses atmosphériques signalent une atmosphère viable pour nous. Donc en se posant, on pourra simplement sortir prendre un bol d'air frais.

Du moins, je l'espère.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le vendredi 24 juillet 2015, 21:19:28
Continuer à faire barrage anti-missile…plus simple à dire qu’à faire ! Ce n’était pas comme si la Louve pouvait user d’une importante quantité d’air pour diriger  ses attaques, au contraire même, elle en avait qu’une infime partie présente dans chaque torpille et elle devait réagir au quart de tour afin d’éviter que l’une ne lui échappe. Assise sur son siège, elle observait également le radar qui lui donnait une grande indication quant aux positions des torpilles, lui permettant au moins de ne pas perdre une à deux précieuses secondes à chercher la trajectoire de la torpille qui leur été gracieusement envoyé dessus. Un grognement s’extirpa de sa gorge quand elle entendit qu’il n’était pas possible d’augmenter un poil la vitesse de course, voilà qui n’allait pas arranger leurs affaires. Pourtant, il semblerait que le pilote avait d’autres atouts dans sa manche. Elle lui avait demandé comment fonctionner les flingues, ils venaient de lui expliquer une marche à suivre avec des boutons de différentes couleurs.

« Alors le bouton vert..ha ! Trouvé ! »

Sans plus attendre, le dit bouton fut pressé comme indiquer et quelques secondes après le rouge s’activa comme prévu, bouton qui fut tout aussi enfoncé. Un bruit sourd de fond de cale résonna dans le vaisseau, un déluge de bombe venait d’être largué dans l’espace. Une petite livraison que l’Okami devait allumer au bon moment. Prête à utiliser sa magie, elle patienta quelques secondes qui lui parurent une éternité et lorsque les bombes arrivèrent à porter de quatre de leurs poursuivants, un nouveau claquement retentit suivit par la disparition de quatre points sur le radar. Ça avait marché ! Elle ne savait pas comment il avait fait pour prévoir que ses poursuivantes ne dévierait pas de leur trajectoire en voyant les bombes mais au moins ça en faisait toujours quatre de moins !

"J'espère que vous avez l'estomac bien accroché ! Sinon y'a un p'tit sac dans la pochette du siège !"

Là les choses allaient devenir sérieuses. Pour signaler qu’elle était prête, la Louve leva simplement la main, indiquant à Raynor qu’il pouvait  commencer son petit jeu d’acrobatie. Cependant,  elle espérait surtout qu’aucune torpille ne les focalisera, car au vue de la manière dont le vaisseau bougeait dans tous les sens, il lui serait bien difficile de se concentrer et de viser rapidement, même l’espace d’une demi-seconde. Et puis sur le coup c’était surtout la proximité des astéroïdes qui lui hérissaient le poil, quelle idée aussi si prêt de ces grosses caillasse de l’espace ! Mais au moins, leurs poursuivantes avaient le même souci et vu qu’elles coller aux fesses du vaisseau, il arrivait des fois qu’elles se prennent lamentablement l’astéroïde en pleine poire. La Lycane ne les connaissaient ni d’Adam ni d’Eve mais elle n’allait surtout pas les pleurer en sachant qu’elles n’hésiteraient pas à les descendre si elles en avaient la possibilité. Encore un dernier astéroïde et…enfin ! Ils étaient sortis ! Plus personnes qui les collaient aux fesses, ils pouvaient respirer. La Louve laissa son dos tomber contre le fauteuil, soufflant, entendant l’homme qui se présentait et qui lui demandait également son identité.

« Vous pouvez m’appelez Shad tout simplement. Et disons que j’avais PAS DU TOUT prévu de débarquer ici en pleine guerre spatial et encore moins sur vos genoux ! »

Débarquer au milieu de nulle part c’était une chose mais arriver en apparaissant sur les genoux d’un pur inconnu c’était toute chose ! Par chance, ce petit incident n’avait pas provoqué des désastres qui aurait pu entraîner la destruction du vaisseau et donc de ses habitants. S’étirant dans le fauteuil, ses yeux filant de gauche à droite observant la multitude d’étoiles, Shad reprit la parole :

« Pour l’aide on verra mais pas la peine pour le moment. Rebelles Techkan ? Genre vous venez de Techkos là où c’est les femmes qui commandent ? Ou les hommes sont traités comme des moins que rien ? Enfin j’ai entendu dire qu’à part être une femme techknanne là-bas fallait ne pas s’approcher de leur région… »

En y repensant, elle ne s’y était jamais rendue, sans doute car rien ne la motiver à se rendre dans une telle partie de Terra. Peut-être qu’un jour elle y fera un tour qui sait, sauf qu’avec toute la technologie qui dormait la bas, elle risquait aussi d’en baver un max pour faire sa visite tranquille.  Enfin pour le moment, tout était calme et tout aller bien. Ha non, finalement tout n’allait pas bien. La Louve lança un juron en entendant le problème énoncé, observant rapidement l’espace et désignant une planète à la couleur pas très engageante. Mais au vue du problème qui leur pendait au nez et de la proximité de la dite planète, ils n’allaient pas s’en plaindre !

« J’ai pas confiance en cette planète, enfin, on n’a pas trop le choix ! »

Si seulement ils l’avaient eu, elle aurait choisi une planète à l’aspect bien plus accueillant. La descente fut donc engagée et bien vite le vaisseau perça l’atmosphère de la dite planète laissant apparaître un grand champ de nuages de couleurs…verte. Fallait juste espérer qu’ils ne soient pas remplis de poison à la place de gentille petite goutte d’eau. La carlingue du vaisseau se mis à trembler tandis que des vents violents la secouer de toute part. Super, à première vue cette planète n’avait pas l’air accueillante mais plus ils descendaient, plus la Louve  trouvait que ce n’était pas un endroit où elle irait passer des vacances. La vue n’était qu’une suite de rochers escarpés  pointant dangereusement vers le ciel, des geysers jaillissaient ici et là, propulsant un liquide à la couleur jaunâtre et un vent violent semblait balayer la contrée.

« Bonjour, bienvenue sur LV4-26, nous espérons que vous avez un bon voyage… » Ironisa la Louve après que le vaisseau s’était posé sur le sol.

Soufflant, elle se détacha, filant vers la fenêtre du cockpit pour observer l’extérieur. De la pierre, des geysers, des nuages verts, rien de motivant à sortir mais au moins, l’air était, semble-t-il respirable. Mais peut-être n’avaient-ils tout simplement pas besoin de rester ici ? Se concentrant rapidement, elle murmura quelques mots dont la fonction aurait été d’ouvrir un portail, sauf que là, rien ne se passa comme prévu. Bien évidemment, cela aurait été bien trop simple, il fallait un peu de challenge dans la vie !

« Et merde –jura t’elle tout simplement- vous pensez réussir à réparer votre vaisseau ici ? Sur cette planète où y’a rien ? »

Fallait espérer qu’il ait tous les composants dans un coin de son vaisseau car sinon ils étaient mais alors pas du tout mais pas du tout dans une grosse merde. Néanmoins elle se retourna et repris une précédente conversation qui était restée en suspend :

"Donc Techkos ?"

La Terranide était curieuse,  mais elle avait envie de savoir le fin mot de cette histoire concernant ces fameux rebelles.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: James Raynor le lundi 27 juillet 2015, 01:45:20
J'hoche la tête en entendant le commentaire de la Terranide-louve, "Shad", si j'ai bien tout capté.

- Y'a pas d'mal pour l'coup des genoux. J'ai été plutôt surpris, mais vous êtes assez légère dans l'genre, alors plus d'peur que d'mal. Dis-je en hochant la tête. J'sous-entends pas qu'vous puissiez être grosse ou quoi, mais parfois y'a des personnes qui sont minces comme mon p'tit doigt mais qui pèsent autant qu'un marcheur d'combat, alors comme j'ai toujours mes genoux en un seul morceau, j'suis plutôt content. Et puis, à mon âge, c'est plutôt du bonus d'avoir une aussi jolie fille qu'vous sur ses genoux, alors c'est même plutôt moi qui d'vrait vous r'mercier. Dis-je avec un sourire amusé avant d'incliner la tête avec reconnaissance.

Je m'intéresse un peu plus à mon pilotage pendant qu'elle me pose une question sur Tekhos, ce à quoi j'hoche la tête.

- C'est pas tout d'être une fille à Tekhos, si vous voulez vous en sortir, faut au minimum être homosexuelle avec ça... Précise-je d'un ton un peu distrait pendant que je consulte mes instruments. À Tekhos, coucher avec sa patronne, ce n'est pas une exception, c'est la norme... Et si vous voulez vraiment vous en sortir, z'avez intérêt à être bisexuelle par-dessus le marché et à pouvoir ranger votre égo dans une boîte à allumette quand la directrice passe vous enfiler votre laisse...

Plus tard, pendant la descente dans l'atmosphère, elle rajoute un commentaire sur le nom du cailloux où on se pose et je réalise que je n'ai pas la moindre idée de quel monde il s'agit ni même s'il est répertorié dans une base de données connue. Une fois posé, je la laisse scruter l'extérieur pendant que je passe à l'arrière enfiler mon armure de marines (https://cdn.tutsplus.com/psd/uploads/legacy/0687_StarCraft/Unknown_02.jpg) et récupérer mon fusil gauss (http://static.comicvine.com/uploads/original/14/142946/3898272-7129175141-Gauss.jpg) dont je contrôle l'état du chargeur. Le calibre .50 Gauss a suffisamment de punch pour percer 40 mm de béton armé ou encore 25 mm d'acier à un angle de 90° et les têtes renforcée au téflon lui permettent de se foutre allègrement la gueule de celui qui voudrais essayer d'y résister en face. Pour dire, même la carapace d'un Ultralisk Formien (http://i.ytimg.com/vi/48jyKTGUr6o/maxresdefault.jpg) ne l'arrête pas. Le seul détail avec ce machin c'est qu'il est tellement gros que ça revient à attaquer un humain avec une aiguille à transfusion. C'est impressionnant mais pas très dangereux au final.

- J'pense pas, j'en suis sûr, sinon j'aurais pas pris la peine de m'poser... Dis-je en me dirigeant vers le sas à l'arrière du bombardier, les lourdes bottes blindées de mon armure résonnant sourdement sur le pont métallique du vaisseau. Plus sérieusement, il y a des pièces détachées dans la soute, j'les ai vues en montant. C'qu'y m'inquiète plus, c'est l'genre de bébête capable de subsister dans c'genre d'environnement. J'préférerais éviter un passager clandestin autant qu'faire se peut...

J'embarque la trousse à outils que je croche à ma ceinture d'armure et pointe mon fusil sur la porte extérieure.

- J'vous rprends sur canal vocal, J'prèfère discuter d'banalités plutôt qu'de m'amuser à r'garder l'paysage... Dis-je en allumant ma radio, ce qui fait que ma voix vient à la fois de mon armure et du poste de pilotage. Gardez un oeil sur les environs et si vous voyez un truc bouger, n'importe-quoi, dites-le moi tout de suite. J'préfère coller une branlée pas méritée à un herbivore que d'me r'trouver avec un chaton-alien qui m'crache de l'acide dans l'armure.

Ce disant, je ferme le sas et le re-pressurise sur l'atmosphère externe avant de m'y risquer. Sitôt la porte ouverte, je suis acceuilli par une bourrasque qui souffle comme si l'bon Dieu l'avait décidé passé la souffleuse, je suis plutôt content d'avoir enfilé mon armure. Sans compter que les servo-moteurs inclus dans les articulations vont me permettre de manipuler les pièces détachées de plusieurs centaines de kilos comme si c'était des bêtes plaques en bois.

- Tekhos donc... Ouais... Come je l'dis souvent : Tekhos, tu l'aimes ou tu la quittes. J'ai choisi la première option. J'y ai passé toute ma bon Dieu d'vie. J'y ai même eu une gosse avec une femme adorable, même si on a jamais pu s'marier. Mais l'invasion Formienne m'les as prise toutes les deux. Une sale affaire dont j'ai pas trop envie d'parler. Enfin, comme je l'disais. La putain d'république, excusez-moi pour les gros mots, est entre les mains d'putains sénatrices d'mes couilles qui couchent toutes entre elles et sont encore plus ravies d'écarter les cuisses pour les patronnes des mégacorporations parce que celles-ci arrivent toujours avec un cadeau en prime. Qu'on soit bien clair, j'dis pas qu'en y'en pas d'bien. Mais les seules que j'ai croisé broutaient allègrement la touffe d'la directrice d'GeoWeapon Corp histoire d'faire fonctionner leur buisness. En fait d'république, c'est plus une méritocratie féministe couplée à une adoration d'la réussite. Sauf que du coups, les mecs et les non-surdouées ont qu'a crever dans l'caniveau à s'tuer à la tâche pour des salaires d'misère. J'en sais que'que-chose, j'ai travaillé dix ans comme manoeuvre dans une fonderie. Ma collègue touchait l'double de mon salaire et ma chef d'équipe s'cachait pas l'moins du monde que c'était parce que c'était une femme. Et elle trouvait qu'elles étaient déjà généreuses de bien vouloir m'donner du travail. De toute l'époque où j'ai bossé honnêtement, j'ai jamais eu un sous vaillant devant moi. J'économisais les douze mois d'la foutue année pour offrir un truc pas cher à ma fille pour son anniversaire et à sa mère aussi. Noël, j'étais fauché et j'compte pas l'nombre de fois où j'ai dû mettre les cadeaux qu'elles me faisaient au clou pour finir l'mois. Y'en a certains qu'jai jamais r'vus comme ça. Et la seule fois où j'ai reçus une montre un peu jolie, ma cheffe a appelé la police parce qu'elle pensait que j'l'avais volée. Au final, j'ai préféré la rendre à ma compagne plutôt qu'de devoir la vendre pour payer les frais d'justice engendrés par l'fait qu'j'avais fait bouger la police pour rien, même si notez bien que c't'ait pas moi qui les avait appelés. Mais être un homme là-bas, c'est comme être un Terranide à Nexus : vous avez forcément tort... Raconte-je en sortant le nécessaire pour changer les plaques de blindage entamées.

J'espère juste qu'elle arrive à s'concentrer avec mon babillage incessant. Ce s'rait con d'être quand même pris par surprise.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le lundi 27 juillet 2015, 17:37:47
Musique !  (https://www.youtube.com/watch?v=FDr91S5gMdY&index=11&list=PLNwVhFRTji9DfcXU26cE3dGNuPv7eQA2K)

Tandis que James Raynor était dehors à affronter la tempête et à tenter de réparer le vaisseau, la Louve était restée à l’intérieur, parlant avec le commandant à travers le tableau de bord pendant que ses yeux scrutaient l’horizon à la recherche du moindre mouvement. Sur le coup, elle se sentait un peu inutile mais il fallait avouer qu’elle n’y connaissait pas grand-chose en vaisseau spatial, ou plutôt elle n’y connaissait absolument rien. Et ce n’est pas les quelques films de science-fiction qu’elle aura pu voir sur Terre qui lui serait d’une grande aide !  Et pendant que l’humain déblatérer son historique, que la Louve écoutait avec attention, cette dernière laissait son regard aller de la fenêtre du cockpit au radar qui produisait ce petit bruit constant mais qui n’indiquait pour l’heure aucune approche étrangère. Tant mieux.  Une chose qui était sûre c’est qu’après ce que venait de lui raconter le vieux Jim sur son passé concernant Tehknos, ça donnait encore moins envie à la Lycane de s’y rendre. Bon sang mais il n’y avait pas une civilisation « normale » sur Terra ? Si, si il y’en avait une,  celles qui était formée par des rebelles de toute ethnie, il était malheureux de penser que les peuples les plus sages étaient constitués en partie des déchets de la société. Ironie du sort. La Louve se laissa tomber sur le siège, croisant ses bras derrière sa tête, observant encore et toujours l’extérieur.

« Ouai c’est bien ce que je pensais, Techkos ce n’est pas un endroit où vivre, ce territoire semble parfaitement corrompu jusqu’à la moelle si vous voulez mon avis. M’étonnes pas que vous avez créez un mouvement de rébellion contre le système mis en place…Un peu comme la révolution des Terranides à Nexus en gros, maintenant les rebelles sont tous planqués dans les Terres Gelées. Ce n’est pas un endroit paradisiaque mais au moins ça fait reculer certains chasseurs…Faudrait que j’aille faire un tour un de ces quatre si on sort de cette planète tiens. Ha et toujours rien, à part du vent, y’a que dalle dehors. J’espère que vous vous en sortez avec tout ce foutu vent… »

Tiens et comme de par hasard, ce dernier ce mis subitement à souffler plus fort ! L’Okami grommela en voyant cela, plissant ses yeux pour essayer de voir si une créature viendrait à bouger dans  cette tempête qui ne semblait vouloir s’arrêter. Au moins avec l’espèce d’armure que l’homme avait prise, il ne risquait pas de s’envoler, mais si elle devrait sortir pour lui filer un coup de main, même sous ce vent, Shad le ferait sans hésitation. Bon, elle risquait d’être un peu soufflée c’est vrai mais ça n’allait pas être un peu de vent qui allait l’effrayer ! Mais pour le moment, elle n’avait pas besoin de mettre le nez dehors et elle n’allait pas s’en plaindre. Le regard baissé vers le fameux radar, elle reprit soudainement la parole :

« Hésitez pas à me faire sortir en cas de besoin ou à rentrer, on ne sait pas à quels points ces vents peuvent être dangereux ici, si en plus ça vous cache la vue d’un geyser et qu’il vous explose en pleine face…Enfin avec votre armure vous devrez être tranquille, mais j’dis ça, j’dis rien. »

Du vent, du vent et encore du vent ! Mais rien en vue ! Fort heureusement !  La Louve n’allait pas s’en plaindre ! Ce n’était pas comme s’ils savaient ce qu’ils pouvaient les attendre sous ce caillou perdu au beau milieu de l’espace. Une chose qui était sûre, cela ne  risquait pas d’être un peu civilisé au vue de l’atmosphère de cette planète ou au pire ils doivent vivre à plusieurs mètres sous terre. Puis soudainement, alors qu’elle n’y pensait quasiment plus, le radar se mis soudainement à émettre un bruit d’alerte, un fameux «  bip bip » incessant.  Sur le coup, la Louve observa l’extérieur. Rien, elle ne voyait rien, pourtant, le radar affichait parfaitement plusieurs points qui s’approchaient à grande vitesse vers le vaisseau et donc vers James Raynor qui était toujours en train de réparer ce dernier.  Sans attendre une seconde de plus, la Louve lança l’alerte :

« Je ne sais pas ce qui vient mais vous êtes encerclé, y’a au moins une dizaine de bestioles qui viennent vers votre direction, et dans tous les sens en plus, alors tenez-vous prêt ! »

Les bestioles ? (http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fimages.sodahead.com%2Fpolls%2F003334111%2F411913227_facehugger2_answer_1_xlarge.jpeg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fgoodpixgallery.com%2Fheadcrab-vs-facehugger-photos%2F&h=350&w=306&tbnid=Ag3TjkX302JGFM%3A&docid=antHkIlOC4uuLM&ei=y0-2VZOOOonbUcyBk8AK&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=443&page=1&start=0&ndsp=36&ved=0CGYQrQMwEGoVChMI05_n2NH7xgIViW0UCh3MwASo) Pas bien grande campée sur huit pattes avec une queue extensibles et dont la seule fonction était de sauter à la tête de tout être vivant, de se plaquer contre et de lui enfourner un tuyau dans la gorge, tel un viol buccal, afin de lui administrer une substance pour le faire s’évanouir lui laisser un joli cadeau dans le thorax. Et ces choses étaient capables de cracher de l’acide pour se débarrasser d’un obstacle un peu trop encombrant, comme un casque par exemple. Ils étaient tombés sur une planète bien accueillante. Le regard sur le radar, la Louve put voir que d’autres points venaient se rajoutaient aux autres.

« Bordel James rentrez ! On n’a aucune idée de ce qui vous vient en pleine poire et je préfère vous savoir dedans que dehors sur le coup ! »

Oui elle s’inquiétait. Elle n’avait pas réellement peur de l’inconnue quand elle était sur Terra ou sur la Terre ou même en Enfer, mais là on parlait d’un autre monde et mise à part son armure, qui, était sans doute bien rôdée pour le combat au vue de sa provenance des services Techkan, et son fusil, l’homme n’avait pas grand-chose pour se défendre contre une menace qu’on ne pouvait  clairement identifier. Puis, surgissant de nulle part,  l’une des créature ssauta en direction du casque de James Raynor, ses pattes dépliées prêtes à se refermer autours de sa tête, un tube sortant déjà de son orifice ventral duquel on pouvait voir un peu d’acide s’écouler. Y’avait juste à espérer que le rebelle réagisse au quart de tour.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: James Raynor le vendredi 31 juillet 2015, 17:29:48
[iframe=55,32]https://www.youtube.com/embed/JSvnxv_Mh2A[/iframe]

- Corrompu jusqu'à la moelle ? C'est une manière de voir les choses, mais est-ce une raison pour tout jeter ? Ça ne revient pas un peu à virer le bébé avec l'eau du bain ? M'esclaffe-je avec un sourire tandis que je découpe doucement la plaque de blindage endommagée. Nan, croyer-moi, j'y ai pensé. Mais il y a beaucoup trop de gens bien qui en pâtiraient. Non, Ce que la république a besoin, c'est une réforme en profondeur. On ne peut pas éliminer la corruption. Une société idéale ça n'existe pas. Mais foi de moi, j'y passerais ma vie, mais j’essaierais de faire en sorte de corriger les erreurs du système. Et pas d'inquiétude pour le vent, d'ici c'est même pas une petit bise dans mon armure. Et j'ai la clim' par-dessus le marché, alors tout va bien.

Je ne prête guère attention au vent autour de moi. Je fais plus d'une demi-tonne dans mon armure complète Il souffle, c'est vrai, et il soulève beaucoup de poussière, mais pour le moment, rien d'inquiétant, même si ça a l'air de se renforcer.

J'entends la demoiselle Shad me dire de pas hésiter à lui demander un coup d'pogne. Je souris et pousse un soupir amusé.

- J'y penserais, z'inquitez pas mam'zelle. Si l'vieux Jim a b'soin d'aide il vous f'ra signe.

Je continue à bosser en grognant un peu parfois soit à cause de l'effort soit parce que certains outils fonctionnent moins bien avec la tempête de vent. Soudain, j'entends la demoiselle me lancer un cri d'alerte et m'avertir que je suis cerné.

- Bordel ! C'est pas vrai ! Jure-je en reposant mes outils pour ressaisir mon fusil gauss.

Je me tourne et cherche les bestioles du regards, mais avec tout la poussière que soulève le vent, j'y vois aussi bien que dans le cul d'un formien !

« Bordel James rentrez ! On n’a aucune idée de ce qui vous vient en pleine poire et je préfère vous savoir dedans que dehors sur le coup ! »

- Pour le coup j'vais appliquer ta stratégie mam'zelle ! Réponds-je en me tournant vers la passerelle.

Sauf qu'un putain de monstre à huit pattes et avec une queue à la con me saute à la figure au même moment.

- BORDEL DE DIEU ! Jure-je en tournant mon fusil in extremis pour en faire jaillir sa baïonnette (http://2.bp.blogspot.com/-Y5CCPteh29k/UI7BkTZswfI/AAAAAAAAAp4/Krv8f_zAuDk/s1600/Warfield_Shot01.jpg) qui vient s'empaler pile dans le gosier de la bestiole. ÇA VA, MAIS ON A AFFAIRE À UNE BESTIOLE QUI RAMPE SOUS LE NIVEAU DE LA POUSSIÈRE !

Je remarque alors un filet de fumée s'élever du corps et je le dégage de ma baïonette pour constater que le métal est bouffé en-dessous.

- ET CHIER ! LEURS FLUIDES VITAUX SONT ACIDES AU POINT D'ATTAQUER LE MÉTAL ! FAUT DÉGAGER D'ICI !

Je fais deux pas rapides en direction de la rampe quand je m'immobilise en voyant du mouvement autour de celle-ci, parmi le sable et la poussière soulevé par le vent.

- C'EST PAS VRAI ! Y'EN A PARTOUT ! M'exclame-je en ouvrant le feu, pas très sûr d'avoir touché quoi que ce soit.

Je sens une secousse au niveau de mon gantelet et me tourne pour voir qu'une de ses saloperies s'y est accrochée.

- BORDEL DE PUTAIN D'MORPION D'MON CUL ! Jure-je en lâchant mon arme pour utiliser mon poing mécanique pour l'arracher.

Cette merde résiste pendant que je tire dessus de toute la force des servo-moteurs de mon armure et fait fumer mon armure comme une cheminée d'industrie. Je parviens quand même à l'arracher et l'écrase sous un coup de botte avant de regretter mon geste.

- SAL...

Je sens un nouvel impact sur ma jambe, puis un autre sur mon autre bras, un autre sur mon dos, puis je cesse de compter, les choses me sautent plus ou moins toutes dessus.

- ILS SONT SUR MOI ! FOUS L'CAMP P'TITE ! DÉGAGE TANT QUE TU LE PEUX ENCORE ! Dis-je en laissant tomber mon fusil pour me débattre avec ces parasites qui attaquent mon armure de toute part.

Je réalise d'ailleurs que ma radio a déchu lors de mon dernier message et qu'elle l'a probablement pas eu en entier. Des messages d'erreurs commencent à fleurir en cascade sur mon ATH et l'alarme se met à tinter de partout. Le truc qui commence à m'effrayer c'est le fait que l'un d'entre elles est en train de bouffer le blindage du micro-réacteur qui alimente mon armure. Et ça fonctionne au combustible radioactif cette merde ! Je me retourne pour m'éloigner du vaisseau en titubant à cause des circuits qui lâchent de partout.

- Bordel de nom de Dieu de putain de merde ! C'est pas l'moment d'me lâcher chérie !

J'ai vu un promontoire non loin quand je suis arrivé, à seulement quelques mètres. Si mon armure explose aussi près du vaisseau, je suis pas sûr qu'on puisse jamais redécoller d'ici. Il faut que je jette ce tas de ferraille dedans avant qu'il soit trop tard ! Au fur et à mesure que j'avance je vois l'affichage se brouiller puis disparaître, les alertes de surchauffe de mon réacteur qui s'allument et qui hurlent toute plus fort à mes oreilles les unes que les autres. Je sens l'odeur d'ozone des ainsi que celle plus amère des plastiques et des gaines isolantes brûlées. Un gout de fer envahi latmosphère confinée de l'armure et je commence à sentir la brûlure de l'acide sur mes membres.

- Raaaaahhh ! ALLEZ BORDEL ! BOUGE PLUS VITE !!!

J'ai l'impression que ce bord de falaise est à une éternité de là, finalement les articulation de mes jambes ont une défaillance majeure et je tombe à genoux, incapable de faire une pas de plus à cause du poids de cette foutue armure. À l'intérieur la température grimpe rapidement et je suis en nage tandis que des petits jets de vapeur s'échappent des conduites forcées qui sont durement malmenés par la montée en pression et qui me brûlent à chaque fois.

- PAS MAINTENANT ! ALLEZ MA GRANDE ! DEBOUT !

À défaut de me relever, je parviens à ramper jusqu'au bord du trou et sur un dernier effort, je tira l'armure vers le bas tout en enfonçant de toutes mes forces le bouton d'éjection d'urgence. Par un petit miracle, celui-ci ne déconne pas et le torse ainsi que les bras de mon armure s'ouvrent me permettant de chopper un rocher qui dépasse au dernier moment alors que mon armure tombe avec les saletés qui y sont toujours agrippées.

Je reprend difficilement mon souffle et essaie de raffermir ma positions, mais j'ai un peu trop mal partout pour y parvenir.

- Boum salopes... Marmonne-je au moment où l'armure s'écrase une bonne centaine de mètres plus bas avant d'exploser en un joli petit champignons atomique miniature qui souffle au point que je manque d'être désarçonné de ma position déjà précaire.

Ce qui me fait penser que je vais avoir besoin d'un traitement anti-radiation moi... Si je parviens à sortir d'ici, ce qui n'est pas encore joué.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le vendredi 31 juillet 2015, 23:20:02
Ça n’allait vraiment pas mais alors vraiment pas ! Aux jurons que lançait le commandant, Shad pouvait tout à fait comprendre que c’était un véritable merdier aux dehors. Des coups de feu, elle avait bien entendu des coups de feu ! Et pas des coups bien visés non non ! Une véritable rafale qui laissait bien à penser que l’ennemi était en surnombre et dur à atteindre, un tir de balayage pour couvrir le plus de zone et espérer toucher une cible ou deux. Surtout que ces saloperies semblaient courir en dessous de la poussière et qui, si elle avait bien compris entre deux injures,  avaient leurs corps remplit d’acide. Une bien belle saloperie en somme.  La Louve observait le radar, clignotant de toute part, entendait via la radio que tout en semblait pas se passer extrêmement bien et…venait-il de lui de dire de s’en aller ? Elle était coincée avec lui sur cette planète, où voulait-il donc qu’elle aille ?  Sur Terra ou sur Terre elle aurait pu trouver un endroit où se planquer mais là, non. Et puis, l’Okami n’avait aucune envie de laisser James dans le pétrin. Mais comment pouvait-elle l’aider avec ce vent qui soufflait dehors ? Cette tempête qui semblait gagner en intensité et ces monstres  qui n’ont qu’une envie vous sautez en plein visage ?

« Rha chié ! »

Son poing frappa le tableau de commande tandis que son regard se reportait sur l’extérieur, voyant de faibles points lumineux s’éloigner du vaisseau. La Louve haussa un sourcil, pourquoi donc s’écartait-il ?  Il aurait dû rentrer, il était même en accord avec cela, à moins…à moins qu’un empêchement de dernière minute l’ai obligé à s’éloigner du vaisseau. Elle devait agir, elle ne pouvait pas rester ici à se tourner les pouces.  Jetant un dernier coup d’œil au radar, la Lycane finit par s’en détacher, fonçant vers l’arrière du vaisseau, suivant pour cela l’odeur de James pour s’orienter à travers ce dernier. Certes il n’était pas grand et elle ne risquait pas de se perdre, mais mieux valait ne pas perdre une seule minute.  Elle arriva bien vite au niveau du sas, y lu les introductions qui étaient placardées à l’entrée. Bon, elle n’avait pas d’armure comme James donc, elle devrait faire avec ce qu’elle avait. Rentrant dans l’habitacle, elle actionna les systèmes d’ouvertures de portes, changeant de formes pour prendre l’apparence d’un loup, faisant partir dans un cône devant elle des petites vaguelettes de flammes pour repousser les quelques bestioles qui aurait pu rester près du vaisseau. Par chance ces dernières étaient toutes accrochées au loin à l’armure de James, armure qui tomba au même instant dans le vide.

Le champignon, malgré la distance, la Louve le vit aussi. Secouant sa tête, elle changea vite de forme pour refermer le vaisseau, hors de question d’avoir une visite surprise à leur retour ! Puis, rechangeant d’apparence, elle s’élança rapidement, bravant le vent, les oreilles aplaties contre le sommet de sa tête. Sauf que le vent était d’une telle force qui l’empêchait d’avancer convenablement. Aux grands maux, les grands remèdes ! La taille de l’animal décupla soudainement, transformant Shad en une véritable louve de plusieurs mètres de haut. En comparaison, sa gueule pouvait facilement se saisir d’un homme entier. Des langues de flammes apparurent autours de ses pattes, filant le long de sa colonne vertébral jusqu’à la pointe de la queue. Des flammes qui aux moindres mouvements pouvaient attaquer un ennemi potentiel et avec les bestioles qui traînaient tout autour….Au moins, sa gueule qui était bien en hauteur ne risquait pas d’être une cible facile. A moins que ces facehuggers ne possèdent des capacités de saut hors du commun.  Reprenant son avancée, la Louve arrivait plus facilement à se diriger vers Raynor, son corps imposant lui permettant de braver à sa façon la tempête. Des bestioles, il allait encore en arriver et elle n’allait pas le laisser se démerder seul à revenir au vaisseau !  La distance fut vite parcourue et sans chercher à s’expliquer, l’animal ouvrit grand sa gueule pour se saisir du commandant, le calant dans cette dernière. Le temps n’était vraiment pas à la parole car déjà, des cris stridents se firent entendre.  D’abord se mettre en sécurité, se battre après. La Louve invoqua cependant quelques sphères de flammes qui se mirent à tourner autour d’elle et qui devaient servir à repousser une attaque surprise. Courant rapidement, elle atteignit de nouveau le sas du vaisseau, poussa le bouton avec son museau, recracha le commandant dans ce dernier, et se faufila dedans en reprenant son apparence d’antan, tandis que l’ouverture se refermait sur une nouvelle créature à huit pattes.

« Rhaaa putain ça piquue sa mère ! »

Quel joyeux langage ! Portant ses mains à ses yeux, l’Okami sentit les larmes dévalaient le long de ses joues. Avoir du sable en pleins les yeux, ça ne faisait pas spécialement plaisir à qui que ce soit. Sa queue se releva et frappa durement contre le sol métallique tandis que ses poings frottaient ses paupières dans l’espoir de retirer les grains de sables. Quant à Raynor, logiquement il ne devait pas être si baveux que cela, sinon et bien…il devait bien y avoir un système pour se laver et c’était la seule solution rapide qu’elle avait réussi à trouver en si peu de temps.  Par chance, elle réussit à chasser le plus gros des grains de sables, parvenant à ouvrir à nouveau ses yeux, entendant des bruits d’impacts sur le vaisseau.

« Ca essaye de rentrer…dis moi que tu as un moyen pour les flinguer…. »

Shad l’avait tutoyé sans vraiment y prêter attention. Après tout avec tout ce qui leur arrivait sur le coin de la figure, ce n’était plus trop le moment de faire des manières. Certes, ils étaient à nouveau dans le vaisseau mais si ces choses pouvaient faire fondre le métal avec de l’acide, combien de temps resteront ils en sécurité ?

« Ha désolé pour avant »

Là, elle faisait référence au fait qu’elle soit sortie, qu’elle l’ait happé sans le prévenir et qu’elle l’ai sans doute recouverte d’un peu de salive, mais sur le coup et bien, elle n’avait pas trop réfléchi et mine de rien, cet homme était un peu leur seul ticket de sortie, mieux valait qu’il reste en vie. Et puis il n’avait pas l’air d’être quelqu’un de foncièrement mauvais.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: James Raynor le vendredi 07 août 2015, 16:02:37
J'ai les pieds dans le vide à chercher des prises pour essayer de remonter, trébuchant contre la paroi de roche instable.

- Bordel, c'est vraiment pas mon jour... Jure-je tandis qu'une ombre passe au-dessus de moi.

Je lève les yeux pour voir une sorte de loup enflammé gigantesque et mon visage perds toutes couleurs.

- Je veux pas savoir ce que j'ai fait pour mériter ça... Murmure-je en contemplant d'un air terrosié la bestiole qui se penche sur le bord de la falaise en ouvrant grand la gueule. BORDEL DE M... !!!

L'énorme gueule me happe soudain, étouffant mes propos tandis que mon visage se trouve plaqué contre une énorme langue humide et visqueuse. Je sens des crocs se refermer sur mes membres et je me débats de toute mes forces, agitant bien en vain bras et jambes pour tenter de me dégager.

Putain non ! C'est vraiment trop con ! Après avoir échappé à tout ça, je vais crever en me faisant gober par une bébête encore plus grosse que celles qui bouffaient mon armure avec leur acide ?

J'essaie de plier le bras pour atteindre le holster à ma ceinture avec mes colts .357 "Diamond Back" (http://img05.deviantart.net/6bb3/i/2013/099/5/e/sci_fi_revolver__final__by_bringmeasunkist-d5a6fm0.jpg) dedans, mais une rangé de crocs m'enpêche d'y accéder tandis que je sens la bête bouger. Je parviens à tourner la tête pour dégager mon nez et en partie ma bouche et inspirer un grand coup.

- RECRACHE MOI OU JE TE PROMET L'INDIGESTION DE TA VIE,CANIDÉ DE MES FESSES !

Presque au même moment la chose me recrache et je tombe le cul en premier dans le sas du vaisseau, poussant un cri de douleur tandis que le loup gigantesque se transforme... En la petite demoiselle qui est apparue sur mes genoux moins d'une heure plus tôt. Celle-ci s'empresse de fermer le sas et jure alors en se frottant les yeux. Moi je reste simplement bouche bée. C'est la petite qui a essayé de me bouffer ?

Je secoue la tête pour me remettre les idées en place, réalisant que je suis gluant comme si j'avais pris un bain de slime. Puis je commence à comprendre : Elle est venue me chercher. Bon il y a d'autres moyens pour tirer les gens d'un ravin, mais j'imagine qu'elle avait pas trop le choix.

Elle s'excuse alors, à ma grande surprise, puis me demande si je n'ai pas un moyen pour éloigner les bestioles. Enfin, dans l'autre sens, mais je mets plus de temps à comprendre la première que la seconde phrase.

- Heu... De rien... Balbutie-je en chassant du tranchant de la main un peu de salive qui me coule dans les yeux. Heu... oui il y a un système qui permet de dévier l'énergie sur la coque, ça sert à électrocuter les parasite spaciaux comme les Mynocks qui bouffent les câbles électriques. Dis-je en me relevant pour gagner le cockpit.

Je laisse une longue trainées liquide derrière moi en allant au cockpit, mais je n'ai pas vraiment le temps de faire la fine bouche. Deux boutons plus tard, des cris strident viennent de l'extérieur et le radar montre des points qui se tirent. Là je peux enfin souffler.

- Bordel, ce monde a l'air vraiment pas terrible... Dis-je en me secouant un peu avant de réaliser qu'en fait je fou de la bave partout. Fais chier... Vous le prendrez pas mal si je vais me laver ? Non parce que si c'est un truc chez vous qui se fait pas de retirer les fluides corporels qu'on vous offre, je comprendrais hein, c'est juste que pour bricoler et piloter c'est pas très pratique...

PAr contre, comme j'ai tiré le vaisseau, je n'ai aucun habit de rechange. J'ai bien vu une sorte de cabine hygiénique en venant, mais je ne suis pas sûr qu'on puisse s'y doucher. Alors laver ses habits... Surtout que l'eau dans l'espace est une durée rare, alors on l'économise comme on peut.

Enfin, faut voir, si je l'insulte en retirant sa bave de sur moi, ben j'attendrais que ça sèche. Après tout, j'ai eu plus dégueulasse sur moi venant des formiens.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le vendredi 07 août 2015, 22:42:04
Pour être pleins de bave, le pauvre James Raynor était pleins de bave ! La Louve abaissa ses oreilles, gênée de remarquer ce fait alors qu’à mesure qu’il bougeait, elle pouvait observer sa propre salive coulait le long du corps de l’humain.  Bon ce n’était pas très ragoûtant mais au moins, il était hors de danger pour le moment  non ? C’est vrai qu’elle aurait dû  le prévenir, mais avec ce vent, est-ce qu’il l’aurait seulement entendu ? En tout cas, elle avait bien entendu ses menaces et ses insultes juste avant qu’elle ne le recrache, mais elle ne lui en voulait pas.  Qui donc n’aurait pas réagi de la même façon en se faisant happer par une gueule d’un loup géant ?  Mais bon, si après tout ça, il voudrait lui passer un petit savon, elle ne lui en voudrait pas non plus.  Elle le suivit sans rien dire alors qu’il partait activait un  système de défense, une chance que ce dernier marchait d’ailleurs !  Les cris stridents et les points sur le radar qui s’éloignèrent permirent de rapidement comprendre que les bestioles cracheuses d’acide à huit pattes n’avaient pas trop aimé le coup de l’électrisation.  Au moins, ils allaient être tranquille le temps de trouver une parade..ou le temps de prendre une douche. 

« Ha non, non !  Allez-y, retirez la tout simplement ! Je vais surveiller le radar à défaut de ne pas savoir où je peux chopper un truc pour retirer la bave sur votre siège. Encore désolé pour ça, ce n’était pas vraiment voulu, c’est juste qu’avec cette tempête et ces monstres dehors…Je n’ai pas vraiment réfléchi et j’ai sorti la grosse transformation…. »

Une phrase qui sous-entendait qu’elle en possédait d’autres en stock. Et pour appuyer ses mots, la Lycane vint se placer derrière le commandement de bord, posant ses mains sur son dos gluant pour  le pousser hors de la pièce avec un petit «  allez allez ! » en guise de simples mots.  L’eau était une denrée rare dans l’espace mais elle pourrait bien s’en passer et puis, rester tout le temps avec de la bave, cela risquerait de poser quelques problèmes comme il l’avait si bien mentionné. Arrivée sur le pas de la porte, elle retira ses mains, les observant  avant de les secouer et de les essuyer rapidement sur son pantalon. Oui, elle n’allait pas faire la fine bouche, des mains pleines de bave, sa propre bave, ce n’était rien comparé au corps entier de James. Et avant qu’il ne  puisse dire quelque chose, elle se rendit devant le radar, observant les cercles concentriques qui s’y dessinait et ne voyant, par chance, pour l’heure, aucun point en approche.

« Oh après, vous me diriez si vous aviez réussi à réparer le système d’atmosphère hein ? »

Elle doutait que c’était le cas, mais on avait bien le droit d’espérer !  Sinon, cela signifierait qu’il faudrait à nouveau sortir et faire face à ces bêtes. A moins de faire une mission suicide et d’aller leur rendre une petite visite dans le nid, mais là, il faudrait vraiment être fou et suicidaire pour penser cela. Installée dans le siège, l’Okami patienta donc, se tournant un peu dans tous les sens pendant que le temps passait et que le son régulier du radar brisait la monotonie de l’endroit. Elle bougea tellement que  sa tête se retrouva contre l’un des accoudoirs et que ses jambes  passaient au-dessus de l’autre, ses pieds balançant dans le vide.

« Meep….Meep….Meep…. » fit-elle en rythme avec le bruit du radar.

Au moins, ce dernier n’indiquait pas de menace, mais bon sang, ce son était également si stressant ! Vivement qu’ils se barrent d’ici, d’autant plus que malgré le calme apparent, l’Okami était sûre d’une chose, les bestioles d’ici n’avaient pas dit leurs derniers mots.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: James Raynor le lundi 10 août 2015, 14:30:37
- Non, j'ai pas eu l'temps de checker le système d'atmosphère... Réponds-je en sortant de la cabine. J'irais après ma douche.

Je passe dans la cabine de vie de l'équipage. Il est prévu pour que trois personnes y vivent assez chichement. Dans le sens où il n'y a que deux lits. Ce qui est assez logique puisqu'il faut qu'il y ait toujours au moins une personne derrière les commandes. La cabine d'ablutions est aussi des plus sommaires mais je suis surpris en bien, elle a une cabine de douche qui fonctionne avec de la vraie eau. Bon, c'est du circuit fermé et n'a qu'une autonomie limité, mais au moins j'aurais une vraie sensation de me rincer comparé à ces cabines de douche ultrasoniques où on est jamais bien sûr de ressortir aussi sale qu'on y est entré.

On voit tout de suite que les pilotes sont normalement des femmes et qu'elles y tiennent à leur douches. Pense-je en me déshabillant pour fourguer mon linge dans le petit système de lavage automatique juste à côté Le programme prendra une heure d'après le compteur pour laver et sécher mes affaires.

J'hausse les épaules et me fiche sous le jet d'eau chaude. Je me rince un grand coup avant de m'intéresser au savon, mais comme il fallait s'y attendre, il n'y a que du savon pour femme. En grommelant, j'en ouvre une et me savonne avec un truc qui sent les amandes et le miel.

J'vous jures... Moi qui sent l'amande et le miel... Si les autres étaient là ils seraient morts de rire où me demanderaient si j'ai viré gay...

J'viens d'finir de m'rincer l'shampoing sur ma tête quand le vaisseau me fait une nouvelle farce. Toutes les lumières s'éteignent et le jet d'eau s'arrête.

- Bordel de système à la con... Gromelle-je en saisissant à tâtons une serviette que je m'enroule autour des hanches avant de tâtonner du côté de ma cartouchière.

Je fini par y trouver la torche électrique et sort de la cabine en devant activer le mode manuel des portes.

- M'dame Shad ! J'suis par là si jamais ! Touchez à rien j'vais checker le système électrique ! Lance-je avant de me guider vers la soute.

V'la que j'me r'trouve à aller jouer les mécano en serviette de bain. Moi et ma chance...
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le lundi 10 août 2015, 18:47:55
« Meeb….meeb…meeeb….Comment ça plus meeb ? »

Le radar n’émettait également plus un seul son et la Louve se remis immédiatement droite sur le fauteuil pour bien constater que….le radar était bien éteint.  Elle laissa échapper un grognement se demandant ce qu’il pouvait bien encore se passer avant d’entendre le commandant du vaisseau lui hurler quelques mots, notamment qu’ils allaient voir le système électrique et qu’elle ne devait ne toucher à rien. Sur le coup, Shad se sentait tel un enfant auquel on lui interdisait de toucher à ce qu’il voulait. Pourtant, elle n’avait guère envie de rester à se tourner les pouces et sortie donc du siège, allant se rendre près de la baie d’observation pour tenter de surveiller l’extérieur avec cette manière.  Et oui qui disait plus de radar, disait plus de système d’information sur l’approche probable de gentils bestioles bourrées d’acide qui veuillent votre mort. Et si les plombs avaient bien sauté, le système de sécurité pour l’heure….était loin d’être un système de sécurité et avec une petite brèche, n’importe quelle bestiole pourrait pénétrer aisément dans le vaisseau. Tu parles d’une technologie !  Prise d’un doute, elle se mit à suivre le couloir qu’avait emprunté l’humain, car même si elle remarquerait une de ces gentilles bêtes, elle n’aurait guère le temps de le prévenir.   Marchant d’un pas rapide, elle arriva bien vite au système électronique remarquant que ce dernier était complétement foutu.

« Faites-moi rire…C’est quand même pas ces bêtes qui…. »

Shad ne termina pas sa phrase que la réponse vint d’elle-même à l’aide de petite gouttes vertes qui filaient le long des filaments et de traces très prononcées de griffures. C’était impensable ! Comment avec le système de protection du vaisseau, ces choses avaient réussis à pénétrer ce dernier et qui plus est, à désactiver le système électrique pour le rendre quasi vulnérable ? Bon, le seul bon point dans tout cela c’était qu’il y’avait une agréable odeur de miel et d’amande dans l’atmosphère. Un peu de douceur dans ce monde de brut. Et cette odeur provenait ni plus ni moins que  de James lui—même, niveau testostérone, il venait de prendre un sacré coup. Le regard de la Louve le détailla rapidement de haut en bas, le corps de l’humain était foutrement bien musclé et prouvait bien qu’il ne devait pas avoir une petite vie pépère dans une maison au bord de la mer. Réalisant ce qu’elle faisait, la Louve reporta rapidement son regard sur le système complétement détruit.

« Sais pas comment ils sont rentrés, mais on a de la compagnie ici….si vous vouliez mon avis, vaut mieux vous rhabiller rapidement, je ne pense pas que se battre avec une serviette autours de la taille va vous protéger de ces saloperies….Vous avez bien l’une de ces grosses armures en stock non ? »

Allez dans les films,  il y’avait toujours une deuxième machine prête à l’emploi ! Alors pourquoi ce ne serait pas le cas,  là maintenant ici ?  Les oreilles de la Lupine étaient parfaitement droites et tournaient dans tous les sens pour écouter le moindre bruit, car si avait effectivement un passager clandestin, ce dernier allait devoir se montrer un jour ou l’autre.

« Oh par contre, vu qu’on ne sait pas réellement à quoi on à faire, ça vous gêne pas si on reste ensemble ? Nan car je pense que le coup de se séparer…ce serait pas une bonne idée…et puis si ce truc est bourré d’acide, on ne pourra même pas le blesser sans risquer d’endommager encore plus votre beau vaisseau volé. »

Tuer la bête ? Ca pourrait être facile ! Mais à quel prix ! Si cette chose réduisait la carlingue du vaisseau en bouillie, ça n'allait pas être avec de la roche qu'ils allaient le réparer. Et sur le coup de ne pas se séparer, la Lycane espérait un peu que le vieux Jim soit du même avis. S’ils venaient à partir chacun dans leur coin, ils feraient également des cibles bien plus facile et...fin de la partie.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: James Raynor le mardi 11 août 2015, 18:18:45
Je finit par trouver le panneau de contrôle énergétique de l'appareil, et mon premier réflexe est de penser qu'un cafard Formien ne furie est passé par-là. Le tableau n'est pas juste griffé et rayé, il est carrément foutu ! Bouffé par de l'acide et des meilleures.

« Faites-moi rire…C’est quand même pas ces bêtes qui…. »

Je me tourne pour voir madame Shad et grogne mon dépit.

- Si c'est pas elles, je voudrais bien savoir quoi. À mon avis, on a embarqué un passager clandestin avant qu'on active le système de protection. Par où et comment, je donne ma langue au chat, sauf vot'respect. Marmonne-je en regardant ce truc de plus près.

Le résultat est vraiment pas beau à voir, mais le tableau ne semble pas attaqué en profondeur. Si on a suffisament de pièces de rechange dans la soute, il doit être encore possible de le retaper. Ça ne ressemblera pas à un truc très pro, mais du moment que ça marche...

« Sais pas comment ils sont rentrés, mais on a de la compagnie ici….si vous vouliez mon avis, vaut mieux vous rhabiller rapidement, je ne pense pas que se battre avec une serviette autours de la taille va vous protéger de ces saloperies….Vous avez bien l’une de ces grosses armures en stock non ? Oh par contre, vu qu’on ne sait pas réellement à quoi on à faire, ça vous gêne pas si on reste ensemble ? Nan car je pense que le coup de se séparer…ce serait pas une bonne idée…et puis si ce truc est bourré d’acide, on ne pourra même pas le blesser sans risquer d’endommager encore plus votre beau vaisseau volé. »


- Sûr qu'on en as d'autres, mais d'vinez quoi ? Faut du jus pour les calibrer avant d'pouvoir les enfiler. Et comme j'avais la mienne avant qu'elle passe à la trappe, j'ai pas encore eu le temps d'calibrer celles de r'changes. Et mes fringues sont dans la machine à laver qui, sans courant électrique, s'verrouille magnétiquement pour éviter d'déborder quand l'jus tombe. Donc, à moins d'vouloir enfiler un string et une combinaison en latex moulante pour femme, pour le moment ma serviette ira très bien. J'ai d'jà vu des terranides masculins se promener avec uniquement des slips en peau de prédateurs dans les terres sauvages, ça a jamais eu l'air d'les déranger. Même si j'admet n'avoir pas tué la serviette-éponge moi-même

Et puis bordel, le latex ça va bien cinq minutes, mais après on s'en lasse vite. Du moins je m'en lasse très vite.

- Après, pour chasser ces saloperies, je conseille ça, dis-je en lui passant une petite sphère métallique (http://img3.wikia.nocookie.net/__cb20090224041243/starwars/images/a/ad/Thermal_Detonator.jpg) que j'ai ramassée dans ma cartouchière juste avant de sortir de la salle de bain. Ça s'appelle une grenade "glop". Au lieu de faire une explosion conventionnelle, ça répand à deux mètres de rayon un gel qui se solidifie au contact de l'air en un dixième de secondes enfermant la victime dans un carcan cristallin et transparent, ce qui permet de l'avoir à l’œil et de le déplacer au moins un temps sans trop risquer de lui. Par contre, un conseil la laissez pas tomber à vos pieds. On suffoque vite dans les carcans de gel cristallifiés et, même si c'est conçu pour que vous puissiez respirer, c'est surtout conçu pour que vous n'ayez pas assez d'air pour avoir d'autres choix que de tomber dans les choux.

Je la laisse digérer pendant que je lui fait un rapide topo sur comment activer la grenade avec son bouton poussoir et comment la désactiver en faisant fait un quart de tour à gauche à la partie supérieure de celle-ci avant la fin du timer de sept secondes. Je me relève pour ensuite retourner chercher ma cartouchière que j'enfile sur mon torse nu. Mais comme j'avais enfilé mes pompes dans la machines prévue pour, je n'ai pas le choix et si je reviens bien avec mon holster à la ceinture, ma serviettes gâche beaucoup mon look, ainsi que la seule chose que j'ai trouvé à me mettre aux pieds. À savoir : Une paire de tongs.

- Vous pouvez rire, j'ai trouvé qu'ça... Grogne-je en la dépassant pour prendre la tête et aller vers la soute. Il faut vérifier le réacteur du vaisseau. S'il est intact, je pourrais réparer le tableau électrique. Sinon, ben je serais le naufragé le plus ridicule de l'histoire de cette planète... Commente-je en remontant le couloir mon colt à la main, un grenade glop dans l'autre et ma lampe-torche accrochée sous mon flingue.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le mardi 11 août 2015, 23:00:55
« Sûr qu'on en as d'autres, mais d'vinez quoi ? Faut du jus pour les calibrer avant d'pouvoir les enfiler. Et comme j'avais la mienne avant qu'elle passe à la trappe, j'ai pas encore eu le temps d'calibrer celles de r'changes. Et mes fringues sont dans la machine à laver qui, sans courant électrique, s'verrouille magnétiquement pour éviter d'déborder quand l'jus tombe. Donc, à moins d'vouloir enfiler un string et une combinaison en latex moulante pour femme, pour le moment ma serviette ira très bien. J'ai d'jà vu des terranides masculins se promener avec uniquement des slips en peau de prédateurs dans les terres sauvages, ça a jamais eu l'air d'les déranger. Même si j'admet n'avoir pas tué la serviette-éponge moi-même »

« Sauf  que vous n’êtes pas un Terranide vivant dans les Terres Sauvages et que…avoir de quoi vous protéger contre cette chose aurait été bien plus pratique…C’est pas votre jour on dirait. »

Oh ça  non ! Ca l’était loin de l’être même ! Poursuivie d’abord pas des hordes de Techkane, un vaisseau endommagé qui a dû faire une halte sur une putain de planète hostile et comble du bonheur, une attaque de monstre alien voulant sa peau alors qu’il devait se défendre en simple serviette de bain autours de la taille. Et la Terranide doutait bien que son armure de cuir noir puisse le protéger ou mieux qu’il puisse la porter. Au pire, elle aurait pris sa forme de lycanthrope pour ne pas se retrouver complétement nue, du moins en partie. Cependant Raynor n’aurait au moins pas eu à se battre dans un tel accoutrement, mais elle ne pouvait pas faire apparaître par magie des vêtements piles à sa taille. Enfin ! s’il avait décidé d’affronter leur petit ami  ainsi, qu’à cela ne tienne !  Il ne restait plus qu’à savoir avec quoi…et la réponse vint  rapidement.

"Après, pour chasser ces saloperies, je conseille ça, Ça s'appelle une grenade "glop"."

L’Okami pris l’arme sphérique dans la paume de sa main, écoutant attentivement les conseils de James sur ce petit appareil fort bien pensé pour de telles situations. Au  moins avec ça, pas de risques d’endommager encore plus le vaisseau et son utilisation était des plus simples, un benêt serait capable de le manier sans le moindre problème ! Bien sûr, le seul risque que le porteur encourait était de laisser tomber la grenade glop à ses pieds et de se faire prendre à son propre piège.

« Pratique….Simple mais efficace »

Et que demander de plus ? Mise à part un look plus décent pour le pauvre commandant auquel le destin ne semblait rien pardonner et qui se riait de lui ? La louve laissa même échapper un petit rire en le voyant revenir en tongs avant de presser le pas et de se rendre à sa hauteur se dirigeant avec lui vers le réacteur du vaisseau. Repensant à une petite pique qu’il avait énoncé plus tôt lorsque le sujet du passager clandestin avait été abordé.

« Bon, bon, bon ok…Ca doit être ma faute qu’on a un visiteur, mais je n’allais pas vous laissez crever dehors…On met notre ami dans une petite prison en cristal et vous aurez tout le loisir de ma passer un savon…au miel et à l’amande. »

L’Okami s’était senti obligée de faire cette petite pique, son odorat était toujours chatouillé par les effluves de ce fameux parfum pour femme ! Et puis, un peu de détente ne faisait pas de mal, bien que malgré tout, tous ses sens étaient aux aguets et la Terranide n’hésitait pas à observer même au plafond, s’attendant à voir un monstre leur tomber dessus. Encore fallait-il espérer qu’il n’ait qu’un passager clandestin, qu’ils arrivent à le capturer et à l’identifier pour savoir à quoi ils avaient réellement à faire. Mais le plus important restait pour l’instant la réparation du système électrique du vaisseau et pour cela, la salle du réacteur était leur dernier salut. Finalement, et par chance, ils arrivèrent sans heurts à cette dernière.

« Bon je vous laisse checker ça, moi…je garde la seule porte… »

Hors de question de se faire prendre bêtement ! La grenade glop en main, la Terranide observait chaque recoin, écoutait chaque son et laissait chaque odeur, avec celle du savon à l’amande au miel, lui parvenir.  Elle cherchait ainsi à détecter la moindre différence pour se préparer à une quelconque attaque mais pourtant…rien ne vint ! Un grognement lui échappa, elle n’aimait pas ça, mais alors pas du tout, c’était comme si la créature jouait avec ses nerfs et attendait le bon moment pour frapper.

« Ca donne quoi de votre côté ?-Elle se retourna l’espace de quelques secondes pour jeter un coup d’œil avant de s’exclamer – Oh put…Jim ! Au-dessus ! »

N’allez pas chercher à savoir comment, mais la bête (http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fimg3.wikia.nocookie.net%2F__cb20120526162045%2Favp%2Fimages%2F7%2F77%2FHunter_Aliens_Colonial_Marines.PNG&imgrefurl=http%3A%2F%2Favp.wikia.com%2Fwiki%2FWarrior&h=720&w=679&tbnid=lvpD9k50ug4gdM%3A&docid=UYWje38o-AR00M&ei=R2DKVeDnO8Tqaq-7lKgF&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=1490&page=1&start=0&ndsp=32&ved=0CEIQrQMwBGoVChMIoKeJnfShxwIVRLUaCh2vHQVV) se trouvait pile au-dessus du commandant. Une silhouette  à l’apparence humaine, noire,  à l’exosquelette apparent. Cinq long tubes bordés son dos tandis que ses pattes qui faisaient offices de pieds et de mains étaient pourvus de griffes acérées. Sa longue tête était démuni de yeux et la bête se mit à baver intensément, grognant pour dévoiler une rangée de crocs mortels, entre ouvrant ces derniers pour montrer à sa future proie une double-mâchoire qui se mis à claquer dans le vide. Le prédateur semblait jouer avec sa proie et la Terranide sur le coup ne pouvait utiliser la grenade glop au risque d’emprisonner également le commandement de bord. Observant rapidement le plafond, la Louve vit les conduits d’aération, il ne fallait pas être intelligent pour comprendre que la créature avait utilisé ce système pour se déplacer à l’abris et se retrouver dans la situation actuelle. La seule chose qu’il fallait espérer était que  James soit plus rapide que la bête, maisa près tout, il semblait bien rôdé au combat. Réalisant subitement qu’elle pourrait néanmoins lui filer un petit coup de main, la Terranide claque des doigts pour créer une petite étincelle entre les deux adversaires, étincelle qui se transforma en une petite flamme.  Cette dernière n’était guère importante  pour ne pas endommager le matériel présent mais avait eu un but bien précis : Faire une diversion, offrir une ouverture pour que le commandant puisse utiliser l’une de ces fameuses grenades glop.

[hrp ! Haha, j'ai trop mal décris l'Alien xD]
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: James Raynor le samedi 15 août 2015, 03:16:13
- Ho, j'pense pas que ça soit de votre faute. Y'aura probablement un petit malin qui aura pensé que le vaisseau c'était plus intéressant pendant qu'vous v'niez m'chercher. Qu'vous ayez été d'dans ou dehors n'y aurait probablement pas changé grand-chose qu'il aurait essayé d'rentrer. Dis-je pour clarifier les choses. Et puis, soyons honnêtes, j'aurais l'air d'un connard d'vous en vouloir d'être venue m'chercher... Dis-je en enfonçant la commande manuelle permettant d'ouvrir la porte de la salle du réacteur. Quand au savon, j'ai passé l'âge d'en donner et il me semble que vous avez passé l'âge d'en recevoir.

J'aimais déjà pas les commandes manuelles en temps normal, maintenant je me souviens pourquoi ! Tout simplement parce que ces connes n'aiment pas perdre du temps à mettre deux gouttes d'huile dans un système qu'elles n'utilisent jamais ! Je me débat plusieurs minutes avec le système grippé comme un vieil engrenage rouillé avant de finalement le faire céder pour pouvoir entrer dans la salle du réacteur. Le premier bon point, c'est que j'y entends le grondement des machines en fonction et le second c'est que la lumière de secours fonctionne. J'éteint ma torche électrique tout en soupirant de soulagement. Tout à l'air en ordre ici.

Je fais quelques pas dans la salle. Visiblement rien n'a été touché et je m'agenouille devant la petit console indépendante du noyaux du réacteur pour chqecker son état. Il est intact, tant que ça ne changera pas, tout ira bien.

- Bon, les choses ont l'air en ordre ici... Constate-je.

« Ca donne quoi de votre côté ? Oh put…Jim ! Au-dessus ! »

Je lève le regard juste à temps pour apercevoir la bébête la plus moche qu'il m'ai jamais été donnée de rencontrer. Et elle est suspendue au plafond la salope ! Non seulement elle m'a vue, mais en plus elle me fait une petite présentation de ses arguments qui me convainquent que c'est vraiment une belle saloperie.

- Salut charogne... Alors c'est d'là qu'tu nous matais... Commente en grognant, la main sur ma grenade glop.

Soudain, un claquement de doigt retenti et une petite étincelle apparaît entre nous avant de se transformer en flammèche volante. Je suis tellement abasourdis de voir un une flamme brûler en l'air sans combustible que je met une seconde à réaliser que ça à l'air d'être un pouvoir à Shad. Mais la bête, elle, s'en fiche éperdument et me saute dessus sans avertir.

Je parviens à la dernière minutes à pousser sur mes jambes pour me jeter en avant en poussant un horrible juron. Surtout parce que je me prend les pieds dans mes tongs.

- Au diable ces machins ! M'exclame-je en me déchaussant pour commencer à m'enfuir dans un puit de maintenance où je me laisse tomber tanids que la créature s'étale dans un gros cris en essayant de me chopper au moment où j'y disparais.

- ♪ Il court, il court le Jimmy ! Le Jimmy du bois-jolis ! ♪ Chantonne-je presque autant que je crie pour narguer la bébête et la pousser à me suivre.

Je me retourne juste pour voir la créature ramper dans le puit et commencer à me suivre.

- J'suis indigeste, connasse ! M'écris-je en activant la grenade et en la jetant derrière moi.

Je cours encore quelques mètres avant d'entendre la détonation suivit d'un cri strident et étranglé. Je me retourne et constater que je l'ai eue la salope. Enfin... En partie... Sa tête et une partie de sa queue caudale dépasse du bloc de cristal et continuent à s'agiter.

- Autant pour les chercheuse qui ont mis au point ce truc... Gromelle-je.

Cependant la bestiole s'attaque au cristal et je suis le premier surpris en mal de voir que sa propre salive lui permet de la dissoudre.

- HO BORDEL ! LÀ C'EST PAS MON JOUR ! Constate-je en me précipitant vers l'autre échelle à l'autre bout du puit de maintenance. Je me jette dessus comme la misère sur le pauvre monde et saisi le volant pour ouvrir la trappe... qui me reste dans les mains.

- Ho merde... Jure-je en devant tout blanc avant de taper comme un dératé contre la trappe. SHAD ! AU SECOURS ! À L'AIDE ! AU S'COOOUUURRRS !
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le samedi 15 août 2015, 20:59:09
Alors ça, ce n’était pas prévu, mais absolument pas prévu ! En toute logique,  la flammèche qu’avait fait apparaître Shad aurait dû permettre à  James de tirer profit de la situation pour envoyer sa grenade glop en pleins dans la tronche du xénomorphe. Et non s’effrayer et laisser une ouverture d’attaque à la vile créature. La Louve blêmit sur le coup, jurant en même temps que le commandant qui se mit à bondir en arrière et filer comme s’il avait la mort aux fesses. Ce qui avouons-le, était vraiment le cas. La Terranide se lança dans un premier temps à leur poursuite, grenade glop en main avant de subitement s’arrêter entendant le bruit d’une explosion suivit d’un cri strident.  Tout portait à croire que la bête avait été mise hors d’état de nuire mais en voyant que le carcan cristallin ne la recouvrait pas entièrement et que, comble du bonheur la bête avait une salive aussi acide que son sang, la Louve jura et opta pour une autre approche, faisant volte-face pour partir dans la direction opposée au même moment où  James Raynor commençait à tambouriner sur la porte scellée.

Certes, elle aurait peut-être pu prendre la bête par l’arrière mais c’était bien trop risqué, il lui fallait trouver une autre approche. Et elle avait d’ores et déjà une idée en tête,  elle espérait juste que cela marcherait et surtout, surtout qu’elle arriverait à temps. Une chance encore que le commandant tambourinait et beuglait comme un malade, ce qui permettait à la Louve de se diriger rapidement vers l’endroit où il se trouvait. Elle qui s’attendait à n’avoir que quelques mètres à parcourir, elle s’était parfaitement trompée, filant aux travers des couloirs au pas de courses, observant rapidement de gauche à droite, espérant ne pas avoir la visite d’un deuxième invitée surprise. Elle bifurqua d’un coup sur sa gauche, voyant au fond du couloir une porte fermée d’où émanait des coups et des cris.

« J’arrive, j’arrive ! »

Tout en s’approchant, la Louve prépara l’activation de la grenade glop, il ne lui restait ainsi plus qu’à la tourner légèrement pour déclencher l’explosion. Attrapant la roue de la  porte, la Terranide la tourna rapidement, l’entre-ouvrant juste assez pour laisser passer le commandant, activant en même temps la grenade glop se préparant à la lancer  droit dans la face du xénomorphe qui au même moment, s’apprêtait à refermer ses griffes sur James, arrachant une bonne partie de la serviette qui avait enroulé autour  de sa taille.

« ARCHTUNG GRENADE ! »

La Louve envoya au même instant la grenade glop tout en tirant le commandant de ce merdier, refermant directement la porte derrière eux, juste à temps pour entendre le bruit caractéristique d’une explosion. Cette fois, au vue de la portée, il n’était pas possible que la créature est pu en échapper, et devrait être donc parfaitement enfermée dans un joli cocon de glace. Logiquement….sauf que à peine quelques secondes plus tard, un renforcement apparu sur la porte blindée.

« Mais putain de merde ! »

Cette chose allait réussir à défoncer la porte ! Ce n’était pas possible comment une telle créature pouvait exister !  Un cliquetis fit soudainement faire volte-face à la Terranide qui eut la bonne idée de croiser ses bras juste devant son visage. Au même moment, l’une de ces créatures à huit pattes, sortes de vagin volant bondissait sur elle, ses pattes tentant de s’accrocher à sa tête, tandis que sa queue venait de s’enrouler autour de son cou, forçant  le visage de   la Louve à s’approcher de son «  tube » afin de la plonger dans un sommeil mortel. Un sommeil où un embryon devrait être « pondu » dans son corps. La Louve chuta sur le sol, perdant l’équilibre, poussant aussi fort qu’elle le pouvait pour éloigner la bête de son visage.

« JJJJIIIIIIIIIIIIIIIMMMMMMMMM !!! »

Un petit coup de main ne serait pas de refus ! Car disons le franchement,  l’Okami se passerait bien de faire un petit bisou à une telle créature. Et l’autre qui continuait à tambouriner sur la porte, explosant l’un des gonds…Quelle merde, mais quelle merde !
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: James Raynor le vendredi 11 septembre 2015, 00:30:09
Derrière moi, la bestiole se libère de plus en plus vite de son carcan cristallin et je me rends bien compte que dans un moment il y aura du tartare de Raynor au menu si personne se magne.

- SHAAADDD !!! Hurle-je à m'en briser la voix tout en collant mon dos contre la porte de métal froid, sortant mon revolver de son holster.

Je relève le chien en arrière et lève la sécurité. J'ai évité de lui tirer dessus jusqu'ici pour limiter de faire des dégâts supplémentaires à coup de sang acide au vaisseau. Mais entre ma putain d'intégrité physique et celle d'un tas de ferraille, pour moi le choix est vite fait. Si ce machin me tombe dessus, il va bouffer mes pruneaux et fissa !

La créature se débat tout en agitant une sorte de seconde bouche supplémentaire hors de la première, bavant son acide dégueulasse sur le cristal pour le dissoudre et se libérer petit à petit.

- MISS LOUVE, CE SERAIT LE MOMENT IDÉAL POUR UN TRUC QUI EN JETTE LÀ ! Dis-je en continuant à tambouriner avec mon poing libre contre la porte.

Je braque mon flingue dans la direction de la sale tronche de l'Alien qui se dégage bien trop vite à mon goût.

Le cristal qui le retient se fissure au moment où j'entends le volant de verrouillage tourner.

- VIIIITEEEE !!! L'encourage-je alors que de gros morceaux de la prison du truc noir et moche tombent en cascade.

La porte s'entrouvre juste au moment où finalement "ça" se libère et je décarre ventre-à-terre hors du couloir, me jetant par l'ouverture et perdant ma serviette au passage.

« ARCHTUNG GRENADE ! »

En entendant ça, je me plaque au sol et plaque mes mains sur ma tête. Réflexe de l'armée. Il s'ensuit une détonation sourde puis quelques secondes de silence qui me permettent de me redresser tout en essayant de reprendre mon souffle.

- C'est bon ? M'étonne-je un peu surpris.

Un impact dans la porte vient répondre à ma question.

- Bordel, il faut quoi pour s'en débarrasser ? Jure-je. Même les Formiens sont moins collants !

« JJJJIIIIIIIIIIIIIIIMMMMMMMMM !!! »

Je me tourne en catastrophe pour voir qu'en plus on a un second passage clandestin et qu'il a eu le temps d'agripper miss louve par le cou, même si celle-ci a réussi à interposer ses avant-bras.

- MERDE ! Jure-je à nouveau en me précipitant pour saisir la petite horreur et essayer de la tirer pour la dégager de ma collègue de galère.

Mais la chose s'aggripe au cou de la terranide comme si sa vie en dépendait ! Ce qui est probablement le cas, mais j'en ai rien à foutre. Si je continue à tirer je vais juste étrangler la petite et comme ce sont ses bras l'obstacle principal en ce moment, si elle perd connaissance, pas sûr que j'arrive à détacher cette horreur.

- Aux grands maux les grands remèdes… Grogne-je en reprenant mon flingue en main.

Ça va faire mal, mais les jeunes n'ont pas à trinquer à la place des vieux cons dans mon genre. Je glisse l'arme entre la bête et Schad pour l'enfoncer dans son espèce de "gueule", visant vers le bas autant que faire se peut.

- DÉSOLÉ POUR LE BRUIT !

J'appuie sur la gâchette, le dos de la bestiole éclate en un pluie de morceaux blanchâtres et immondes aspergeant le contenu de l'intérieur de son corps dans ma direction, épargnant heureusement la louve. Mais pas moi.

- RAAAAAAAAAAHHH !!! BORDEL ÇA BRÛLE !!! Hurle-je en sentant l'acide des sécrétions de la bestiole ronger une bonne partie de mon torse, mes avant-bras et de mes jambes.

Je me souviens pas avoir eu aussi mal de ma vie, même quand un foutu chancre Formien m'avait pété à la gueule. Je m'éloigne de trois pas avant de tomber à la renverse, me tordant de douleur. Sauf qu'avec le courant en panne, y'a pas d'eau dans le coin pour rincer cet acide à la con.

- Schad… Huuugghh… Si t'as un truc pour retirer cet acide à la con… J'dis pas non…

Derrière nous un gond de la porte a cédé et je me dis que la porte ne tiendra plus très longtemps.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le vendredi 11 septembre 2015, 14:12:48
« Merde, merde, merde, merde ! »

La jeune Louve essayait tant bien que mal de maintenir une bonne distance de sécurité entre ce qui servait d’appareil reproducteur à cette espèce de créature à huit pattes et sa propre bouche. Ses bras commençaient franchement à faiblir et l’air devenait de plus en plus rare pour la pauvre proie.  Shad sentait sans souci les  petites griffes de la bêtes effleuraient son visage, y cherchant une accroche, sa queue s’enrouler encoure plus autours de sa gorge pour lui garantir une meilleure accroche.  Une chance qu’elle avait réussi à appeler le Commandant car là, elle ne voyait pas absolument comment elle ferait pour dilapider le moindre son.  Sa ligne de mire ne lui offrait que la vue répugnante de la bête, et c’était bien là une dernière vision avant de trépasser dont elle se passerait volontiers.  Soudain, la Louve vit une paire de main empoignait fermement la créature et se mettant à la tirer en arrière. Sauf que la bestiole refusait de lâcher prise et serrait même encore plus la Louve, qui commençant à manquer sérieusement d’air sentit la force dans ses bras la quitter. Ce qui permis à la saloperie de s’approcher un poil plus, effleurant les lèvres de la Terranide avec son espèce de tube reproducteur. Un long tuyau visqueux dont la Lycane pouvait sentir la sécrétion d’une substance qui avait à son humble avis, une utilité bien précise quand ces choses se collaient contre le visage de leur victime. Mais cela, elle n’avait aucune envie de le découvrir.

« DÉSOLÉ POUR LE BRUIT ! »

Trop occupée à tenter de garder sa tête hors d’atteinte et à ne pas flancher au niveau de ses bras, la Lycane n’avait pas noté la présence de l’arme entre elle et la bête. La détonation retentit d’un coup, vrillant les tympans de la Terranide. Au même instant, la créature la lâcha, la faisant tomber sur le sol, sur lequel elle resta un instant interdit, la tête tournant, un fort bourdonnement  résonnant dans son oreille interne couplé à une perte de l’équilibre. Pour être forte, la détonation l’avait belle et bien été aux oreilles de la pauvre Okami !   Par chance, ou plutôt par malchance, elle recouvra rapidement l’usage de son ouïe et son sens de l’équilibre tandis qu’un cri de douleur  résonnait dans toute la pièce. Sans plus attendre, la Terranide se releva d’un bond, voyant sur le sol les restes explosés de cette saloperie de bestiole, le métal du vaisseau rongé par l’acide qui avait giclé. Mais qui n’avait pas seulement que la paroi du vaisseau et qui commençait à dangereusement brûler le corps de James Raynor.

« Oh putain, oh putain…que faires, que faire ? » songea t’elle intérieurement tandis que le pauvre homme continuait à se tordre de la douleur.

La Louve devait trouver une solution et rapidement. En temps normal, de l’eau claire serait à appliquer sur l’acide pour l’arrêter mais là avec le système électrique coupé – maudite bête –  le système de canalisation d’eau était également hors service ce qui rendait cette solution impossible.  Shad réfléchissait aussi rapidement qu’elle le pouvait avant de subitement avoir une idée. Cette solution ne lui faisait en réalité pas réellement plaisir, mais elle n’avait pas trop le choix. C’était cela ou bien le pauvre Jim aurait son corps entier dévoré par l’acide de cette saleté.

« Désolé James ! »

Un claquement de doigt retenti. Des flammes filèrent sur le corps du meurtri, uniquement là où l’acide l’avait frappé, brûlant ce dernier, mais également brûlant le pauvre homme qui n’avait rien demandé. La Louve n’avait eu aucune envie d’arriver à de telle extrémité mais elle n’avait eu guère le choix, cette solution, elle avait dû la prendre rapidement. Elle contrôla ainsi la densité des flammes, visualisant le corps nu du Commandant en faisant partie fit de sa nudité. Il y’avait bien plus important à penser qu’à se rincer l’œil en cet instant. Les flammes brûlèrent aussi bien l’acide, l'arrêtant ainsi  que l’épiderme du Commandant pendant une dizaine de secondes. Effectuant un rapide mouvement de la main, la Terranide éteignit les flammes avant de se diriger rapidement vers Raynor pour voir la gravité de ses plaies. Mais son élan fut arrêté  par l’arrivée tonitruante de la bête qui venait de faire voler la porte hors de ses gonds.


«
Nom de dieu putain d’bordel de merde de saloperie de connard d’enculé d’ta mère ! » (https://youtu.be/B1J3SDPMJW0?t=574)


Cette bestiole était-elle aussi tenace ? Quoi qu’il en est, maintenant que le vaisseau était déjà en partie amochée, il était plus qu’évident que faire attention à ne pas exploser la carcasse de cette saleté  pour éviter tout dommage collatéraux n’était plus à l’ordre du jour.  La Louve allait donc se la faire, c’était ça ou bien…ils ne verraient pas les prochaines minutes. Et entre mourir et casser un peu le vaisseau, qui était certes leur moyen de retour mais qui pourrait être réparé, le choix était vite fait.  Créant une sphère de flamme dans la paume de a main, la Terranide resta sur place, faisant barrage devant James, se mettant entre lui et l’Alien. Le xénonormphe émit un  sifflement et s’élança, griffes en avant dans l’attention de déchiqueter ses cibles. Attendant le bon moment, la Louve lui lança la boule de feu en pleins dans la gueule, cette dernière brûla au passage sa double mâchoire, sa gorge et descendant dans son gosier, brûlant la bête de l’intérieur qui…continua à courir griffes en arrière.

« Mais putain ! »

L’Okami  envoya cette fois une sphère plus importante, cette dernière heurtant de plein fouet la bête et explosant à son contact, faisant également explosé sa cible.  Le sang acide gicla dans tous les coins, dévorant des pans entiers de métal et d’acier mais, par pur miracle, ne touchant pas les deux êtres de chairs. La Terranide se laissa retomber sur ses fesses, soufflant un bon coup, espérant juste que cette chose n’allait pas se relever par elle ne savait quel moyen. Bien que là vu son état… Elle se tourna donc vers James, la respiration légèrement saccadée de tous ces évènements :

« Hé…Tu tiens le coup ? Et t'as pas un truc pour te soigner au hasard dans les parages ? »

Avec ce qu’il avait pris, la Teranide se demanda comment ils allaient faire pour la suite, surtout que l’électricité était encore coupée et que rien n’empêchait l’arrivée probable de nouveaux  passagers clandestins. Là sur le coup, un peu d’aide ne serait absolument pas de refus. Mais quelle aide pouvaient-ils escompter sur ce caillou pourri paumé au beau milieu de l’espace ? Et puis une armoire à pharmacie, il devait bien y avoir ça dans ce fichu vaisseau.






Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: James Raynor le vendredi 11 septembre 2015, 18:51:49
Je suis en train de me faire bouffer par l'acide, convulsant au sol avec une douleur infâme. Cette sale douleur pas franche de quelque-chose qui vous brûle sans vous foutre la paix. Un truc immonde et ignoble que je ne souhaite pas à mon pire ennemi.

Schad a l'air assez empruntée, elle sait visiblement pas quoi foutre et je dois avouer que je suis aussi un peu à court d'options. Puis elle se penche sur moi et je la regarde venir avec des yeux un peu surpris.

« Désolé James ! »

- Pourqu...

Soudain, je sens une douleur encore plus grande m'envahir et une odeur de chaire brûlée envahir mon nez tandis qu'une lueur embrasée s'élève de mon corps.

Mais que...

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRGGGHHHHHHH !!! Hurle-je en me tordant sur le sol de plus belle pour essayer d'éteindre les flammes.

Je suis en train de brûler, mais pour de bon cette fois ! Je hurle comme un possédé, la douleur étant encore plus atroce que précédemment. J'ai l'imression qu'on essaie de faire fondre mes muscles sur mes os et je sens ma graisse bouillir et dégouliner sur les plaie, faisant frire mes chairs à vif. Cette douleur est insoutenable, et je me demande comment je peux être encore conscient sous une telle torture.

Heureusement, elle s'arrête à peine quelques secondes après avoir commencé. Mais là je suis groggy pour le compte. Je peux à peine gémir et je suis encore plus incapable de bouger. J'en viens presque à souhaiter tomber dans les vappes.

Puis la porte tombe et le gros moche tout noir s'encadre en hurlant dans l'ouverture.

Cette fois les carottes sont cuites... Littéralement... Songe-je en grognant de douleur.

Mais miss Schad s'interpose alors, une chose enflammée dans la main que je ne parviens pas à voir. Comme une sorte d'héroïne de contes pour enfant, elle fait face à la bête et lui jette sa boule de feu à la figure. La première fois, ça ralenti à peine l'Alien. La deuxième, beaucoup plus grosse, le carbonise cette fois. Il explose presque d'ailleurs sous la puissance de l'impact, me laissant bouche bée. C'est un vrai petit miracle ce à quoi je viens d'assister.

Hé bien... qui l'eut cru... Jim tu veillit, voilà que ce sont les jeunes qui te sauvent la peau.

La jeune femme se laissa ensuite retomber sur les fesses, soufflant comme si elle avait couru. Puis elle se tourne vers moi.

« Hé…Tu tiens le coup ? Et t'as pas un truc pour te soigner au hasard dans les parages ? »

- ...A va... Plus ou moins... Grogne-je en gémissant de douleur. Doit y avoir un kit de secours... Huurgghh... Dans la cabine... La grosse seringue... Avec le liquide vert...

Elle revient un peu plus tard avec la trousse et la seringue. Je lui indique ou piquer et peu après je pousse un long soupir de soulagement. Ce n'est pas exactement des soins qu'elle vient de me filer, juste une maxi-dose de morphine. Mais au moins ça me permet de me relever en titubant un peu.

- Faut que je répare le système électrique si on veut s'en sortir... Gorgne-je en commençant à boiter en direction du panneau.

Elle proteste un peu que je ne suis pas soigné. Ce à quoi je réponds par des grognements.

- Si je répare pas le courant, on est mort à la prochaine bestiole qui rentre. Si je me fais soigner tout de suite nos chances baissent et si je ne le fais pas maintenant, je ne pourrais peut-être plus après. Alors vaut mieux m'aider plutôt que me gronder. Mais je prend bonne note que vous vous inquiétez pour moi et ça me va droit au coeur miss Schad. Mais c'est mon rôle de vieux con de faire des trucs que je devrais pas faire pour que les jeunes aient pas à le faire. J'suis d'toute façon l'seul à pouvoir réparer c'te tableau...

Je continue à me diriger vers le panneau foutu en prenant les outils au passage et je me met au turbin tanat que la moprhine fait effet. La première chose à rétablir : la barrière électrique, ensuite la radio et si j'ai encore du temps, le circuit global.

Mais j'suis pas sûr de récupérer des fringues dans les temps moi.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le vendredi 11 septembre 2015, 21:10:12
« J’y cours ! »

Sans attendre un instant de plus, la Terranide décampa jusque dans la cabine indiquée, fouillant rapidement cette dernière et ressortant avec le kit de secours, retournant aux côtés de James. Elle posa la boîte de premiers secours sur le sol, l’ouvrit et en sortit lla seringue qu’il désignait. Le liquide vert qui baignait à l’intérieur ne lui disait rien qui aille mais après tout si c’était dans un kit de soin, en quoi cette chose pourrait être nuisible.  Prenant l’un des bras du Commandant en faisant le plus attention possible, la Louve piqua là où ce dernier lui indiqua de le faire, injectant ainsi une bonne dose de morphine dans ses veines. Et, à  croire la façon dont il venait de se relever,  cette substance faisait un sacré effet !  Et  il était même prêt à repartir à l’assaut du panneau électrique. Ce qui ne plus pas réellement à la Lycane, qui sur le coup, fit mention de son appréhension. Mais le commandant ne semblait pas l’entendre de cette oreille et lui fit part de la raison pour laquelle il devait se dépêcher de rétablir le circuit électrique.

« Ça va, ça va, on y va. D’un côté tu as raison, je saurais absolument pas réparer cette chose et si on peut avoir un peu de répit pour s’en occuper…autant s’en occuper. »

La Louve jeta un coup d’œil vers le kit de secours qui en réalité ne contenait que la fameuse seringue remplit de morphine. Même pas de bandages ou de désinfectants. Tu parles d’une trousse de soin !  Sachant très bien qu’elle ne pourrait pas retenir Raynor, la Lycane l’aida au contraire à se diriger vers le panneau électrique, repassant par le petit conduit où l’homme avait eu un tête à tête avec l’Alien. Quelques débris de glaces jonchaient le sol, des câbles étaient apparents et certain endroit de la tôle avait un aspect bombé. Une flaque d’acide permettait même de voir le compartiment en-dessous. Comme moyen de protection, ces bestioles avaient trouvés la perle rare. Qui oserait les exploser pour risquer de se prendre de l’acide en pleine figure ?   La Louve passa un outil qui traînait sur le sol et que Raynor lui désigna, arrivant deux minutes plus tard devant le panneau électrique à moitié détruit.

« Je sais pas comment tu vas faire pour le réparer, cette chose y’a quand même sacrément bien amochée »

Et pas qu’un peu !  Le panneau avait subi l’attaque frénétique des griffes du Xénomorphe,  l’explosant à moitié. Pour la Louve en voyant l’étendue des dégâts, ce que s’apprêtait à faire le commandant relevait de l’impossible.  Elle resta à ses côtés, attendant pendant qu’ils étaient en train de jouer les électriciens. La Lycane posa un instant son regard sur son corps, particulièrement là où l’acide l’avait touché et là où elle l’avait donc brûlé. C’était sincèrement pas beau à voir et elle fit une petite grimace, abaissant un peu ses oreilles.

« Désolé encore pour avant.  Et puis je peux même pas vous soignez, je connais aucun sort de soin. Magie de combat tout ça…Enfin j’sais pas ce qu’il y’avait dans la seringue mais j’espère que ça durera encore un petit temps… »

Car si la morphine arrêterait de faire son effet bienfaisant…L’Okami n’osait imaginer les plaintes de douleurs qui allaient s’en suivre.  Une chance que pour le moment aucune bestiole ne tentait d’infiltrer le vaisseau. Ou peut-être était-ce le cas et qu’ils ne le savaient pas encore ? Une chose était sûre, là où ils étaient, ils étaient en paix. Soudain, comme si elle réalisait quelque chose, la Terranide se détacha de la paroi où elle s’était adossée,  sautant dans le conduit  précédemment emprunté et filant vers son extrémité :

« Je reviens ! » cria t’elle alors qu’elle décampait, croisant au passage l’une des tongs balançaient plus tôt.

La  Louve atteignit enfin son objectif, la porte avec le verrou explosé de ce côté-ci. Elle s’abaissa et ramassa la serviette. Comment ils n’y avaient pas pensés ? Et puis elle était encore en parfait état ! Enfin presque. Elle avait un peu perdu de taille mais cela suffirait pour cacher ce qu’il fallait. Et sans plus attendre, la Louve fit volte-face et couru de nouveau vers le Commandant, le bruit de ses pas résonnant sur le sol métallique. S’extirpant du petit conduit, elle tendit par la suite la serviette.

« C’est pas que j’irais me plaindre de la vue, mais je pense que tu ne vas pas cracher dessus en attendant de retrouver tes vêtements. »

Elle regarda par la suite le panneau, ne sachant absolument pas si il y’avait une quelconque progression ou non :

« Hem, ça s’annonce comment ? »


Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: James Raynor le vendredi 18 septembre 2015, 21:44:52
Je sais que je n'ai pas beaucoup de temps, parce que la morphine c'est bien, mais mon organisme y est acclimaté, c'est un constat qu'on a fait avec la doc Hanson. Mon organisme assimile plus vite les opiacés depuis le temps que je m'en enfile dans les veines, mais il l'élimine aussi plus vite, ce qui fait que si les effets de la morphine sont plus rapide chez moi, ils sont aussi plus passagers. Mais heureusement, miss Schad m'aide à aller au panneau plutôt que de me faire la morale. J'en suis reconnaissant même si je préfère le garder pour moi. Je serais sûrement le premier à m'énerve si un de mes hommes avait ce genre de comportement un peu suicidaire, mais je suis de toute façon un peu con quand il s'agit des gens sous ma responsabilité.

Je suis ramené devant le panneau où je me pose avec un grognement. Mes muscles sont peut-être plus douloureux, mais je les sens encore crispés et tendus. Le panneau n'est pas dans un état brillant, mais l'énorme avantage de la société de consommation c'est qu'on produit des pièces à tous les échelons en plusieurs milliers d'exemplaires à la fois. Dans ce principe, je n'ai qu'à bazarder l'ancien panneau et en remonter un neuf. Et ça, même un gosse de six ans peut le faire comme si c'était un jeu de construction.

- Ce s'ra pas sorcier, j'ai juste besoin es bons outils et de me concentrer…

Les outils ne sont pas loin, les pièces de rechange sont même rangées dans une autre armoire en face, je peux commencer à bricoler. Le cadre est pas en trop mauvais état, mais vu que j'ai un cadre de de réserve, je déconnecte toutes les entrées de courant du précédent et je le dévisse pour mettre le nouveau à sa place. De là, je me contente de remonter les même composants au même endroit en priorisant ceux qui m'intéressent plus.

Je suis un moment distrait par la miss louve qui s'excuse pour les flammes. Je jette un coup d'œil sur les brûlures et interromps un peu mon travail. Elles sont pas super belles à voir. La peau est rouge à pas mal d'endroit, mais il y a encore relativement peu de surface qui est noire et carbonisée. Le seul avantage de ce traitement de choc, c'est que le sang ne coule pas sur les brûlures, puisque les veines ont été cautérisées à la flamme.

- Boarf… T'sais, au final, un corps c't'un peu comme une machine. Ça s'répare quand ça tombe en panne. C'est juste quand on retrouve plus les pièces même dans les brocantes que ça commence à être problématique. Mais t'as pas à t'en faire. J'suis pas encore mort. Par contre, je s'rais pas contre un p'tit coup derrière la nuque pour ronquer comme il faut une fois que le produit cessera d'faire effet. Parce qu'à ce moment-là, j'vais vraiment couiner comme un goret avec tout ce que je force à faire à mon p'tit corps d'simple mortel.

Je tourne la tête vers elle et lui sourit d'un air apaisant.

- Faut pas t'faire de bile. Ça passera avec le temps. Tout fini toujours par passer avec le temps. L'tout c'est d's'arranger pour en avoir assez.

Je recommence à bosser quand soudain la p'tite se tire en courant dans le couloir par où on vient, me faisant me demander si j'ai pas loupé un truc. Mais comme elle disparait en gueulant qu'elle revient, je hausse les épaules et continue à bosser avec la lampe-torche dans la bouche. Je remets en place tout le boîtier de dérivation de l'alimentation principal et au moment où elle revient avec la serviette dans les mains, je suis sur le point de remettre le contacteur sur "on".

- Ha merci… Désolé d't'avoir infligé ce spectacle… Commente-je en rougissant légèrement.

Je n'ai pas bien le temps ni l'envie de me relever pour me repasser la serviette autour de la taille, alors je la pose sur mes genoux pour qu'elle cache le principal.

« Hem, ça s’annonce comment ? »

Je lève le contacteur et la lumière se rallume en réponse.

- Je pense qu'il survivra, souris-je en rangeant ma lampe torche.

Je continue à travailler en vitesse. Rétablissant la barrière électrique du vaisseau, mais je sens mes membres commencer à me picoter, ce qui signifie que bientôt je vais recommencer à avoir mal. Et là il ne sera plus question de continuer à bricoler. Je rétablis un peu en catastrophe l'alimentation de la passerelle pour pouvoir avoir à nouveau la radio, mais je commence déjà à sentir la douleur revenir, comme ça fait plusieurs heures que je bosse dessus.

Finalement, je suis à la moitié de rétablir le courant pour la zone d'habitation quand je sens à nouveau une horrible douleur émaner de mon tronc et des mes membres, remontant comme un poison atroce à travers mes veines.

Je finis par me laisser aller à m'allonger sur le pont.

- Bordel… Aaarrrrrhhh… Miss Schad, la j'ai vraiment fait tout ce que je pouvais… Prenez ce que vous voulez et assomez-moi… Ça commence à redevenir insoutenable…
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le samedi 19 septembre 2015, 21:19:44
«Y’a pas de mal, c’est pas de ta faute après tout. »

La Louve fit un petit mouvement de main comme pour souligner le fait qu’il se soit baladé nu, le service trois pièces à l’air n’avait plus guère d’importance.  Bien sûr, il ne se releva pas pour remettre la serviette et la posa simplement ses genoux mais elle n’y tient pas rigueur, sachant très bien qu’avec son état, il n’allait pas forcer ses muscles à faire plus de mouvements que nécessaire.  Un sourire s’afficha sur son visage quand, suite à sa dernière question, une petite lumière fit son apparition, indiquant que le système pouvait être mis petit à petit en marche. Enfin une bonne nouvelle après tout ce calvaire !  S’assoyant à même le sol et attrapant le  précédent cadre qui avait été retiré et à présent remplacé, la Louve observa James faire, préférant garder le silence afin de ne pas le déconcentrer et surtout, ne pas lui faire perdre du temps. Et quelle joie également de savoir le système de protection en marche ! Plus de souci à se faire avec les vilaines bêbêtes se trouvant au dehors ! Au pire, elle irait faire un petit tour dans le vaisseau pour s’assurer qu’il n’y avait plus de passager clandestin. Mais en toute logique, cela ne devrait plus être un problème en soit. Les heures passèrent ainsi, les systèmes se remettant doucement mais sûrement en place. Les prioritaires qui étaient le champ de protection et la radio étaient de nouveaux actifs, mais la morphine cessant de faire son effet, le Commandant n’eut guère le temps de terminer d’actionner de nouveau les autres parties du vaisseau.

« - Bordel… Aaarrrrrhhh… Miss Schad, la j'ai vraiment fait tout ce que je pouvais… Prenez ce que vous voulez et assomez-moi… Ça commence à redevenir insoutenable… »

La Louve le regarda couché sur le pont et soupira avant de se relever, la plaque de l’ancien cadre du panneau électrique en main. S’avançant vers lui, ses doigts tapotant la plaque en métal, la faisant balancer d’avant en arrière, elle souffla simplement :

« Okay, fermes les yeux et passes une bonne nuit. »

Et mois d’une seconde plus tard, l’Okami  abattit la plaque de métal en pleins sur le crâne de James, l’envoyant droit dans les bras de Morphée pendant un petit moment. Elle lâcha la plaque au sol, et se pencha par-dessus le corps de Raynor, sifflant en voyant la trace qu’elle venait de lui faire au front. Il allait se réveiller avec une bien belle bosse ! Soufflant, elle ramassa la serviette et la remis au-dessus de son bassin avant de se diriger vers le cockpit du vaisseau. Après tout, le message de détresse n’allait pas se lancer toute seule !  La Louve arriva après cinq petites minutes devant la console de commande, une petite loupiote rouge clignotante, celle-ci indiquant la possibilité d’allumer une balise de détresse et de lancer ainsi un petit SOS. Autant dire que l’Okami n’allait pas se priver pour actionner ce système !  Suivant les indications indiquées à l’écran, elle activa ainsi la balise de détresse, s’étirant sur le siège par la suite.

« Bon ça c’est fait. Plus qu’à attendre… »

Et attendre signifier, tuer le temps. L’Okami passa ainsi les prochaines heures à se balader dans le vaisseau, à revenir dans la salle de commande pour observer si un vaisseau était en approche et allant de temps à autre voir Raynor, ce dernier toujours dans les vapes. C’était long, très long. Horriblement long quand on avait pas grand-chose à faire. De temps à autre, le radar indiquait la présence d’ennemi, ces derniers étant  arrêtés par le système de protection. Gentille petite barrière électrique. La Terranide continua ainsi un petit moment, finissant par tourner  dans un couloir se retrouvant devant…une armure mobile. La  Louve sursauta avant de remarquer qu’il s’agissait de la même armure que celle qu’avait mis  James Raynor pour sortir hors du vaisseau tantôt.  Il devait donc ainsi s'agir des renforts, d’autant plus que la voix masculine qui s’en échappa lui permis de confirmer que ce n’était pas une tehkane. Heureusement. La Terranide tapota sur le canon de l’arme, le faisant s’abaisser.

« Doucement, doucement…Descends ton arme tu veux ? Voilàà…Bon venez James est par là. Et prévoyez de quoi le soigner, il va en avoir besoin. Et vous pourrez me poser toutes vos questions après. »

Faisant volte-face, la Louve ignora les réactions des nouveaux arrivants, les guidant tout simplement vers le Commandant qui était toujours assommé à même le sol, une simple serviette cachant son appareil génital, le corps à moitié rongé par l’acide et brûlé par les flammes qu’elle avait utilisé pour stopper la progression de l’acide. Ce n’était vraiment pas beau à voir. Il fut immédiatement pris en charge par les troupes alliées.  Et L’Okami sentait qu’elle allait avoir pas mal de questions à répondre prochainement face à  une telle situation. Mais au moins, ils avaient reçu les secours tant attendus, donc entre répondre à une interrogation et faire face à des aliens cracheurs d’acides…le choix était vite fait.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Matt Horner le mardi 06 octobre 2015, 14:15:55
(https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/63/9c/d8/639cd869c4e454ee42bfa4294ee71b66.jpg) (https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/63/9c/d8/639cd869c4e454ee42bfa4294ee71b66.jpg)

[iframe=700,55]https://www.youtube.com/embed/2argX-pcKfs[/iframe]

- Vous n'allez quand même pas me dire qu'on l'a perdu ? Questionna Horner d'un ton agressif.

Le commandant en second se trouvait debout sur la passerelle, sanglé dans son uniforme, droit comme un "i" et le regard aussi froid que l'espace braqué sur son interlocuteur.

- Nos scanner l'ont perdu quand il est entré dans ce champ d'astéroïdes, expliqua une nouvelle fois l'enseigne en charge de la détection à ce moment-là.

- Nos scanners sont tout à fait à même de suivre la balise d'un chasseur-bombardier de classe Longsword dans ce genre d'amas stellaire, alors trouvez-vous une autre justification… Répliqua Horner d'un ton mordant.

- Mais capitaine, je vous jure que…

- Cessez de jurer et trouvez-moi le commandant, l'interrompit l'Ashnardien d'un ton sec. Rompez !

L'homme tressaillit en entendant la voix d'Horner lui répondre aussi sèchement, puis se rigidifia dans une posture de salut militaire.

- Bien capitaine… Acquisa l'homme avant de faire un demi-tour impeccable et de retourner à son console pour recommencer à fouiller l'espace, pensant cependant que sa tâche était vaine.

La balise avait cessé d'émettre dans le secteur depuis plusieurs heures, ce qui ne pouvait pas signifier autre chose qu'un gros pépin électrique, le genre qui pouvait bien être mortel dans l'espace. Mais l'enseigne savait aussi que le commandant en second ne serait pas satisfait avant d'avoir fait l'impossible pour tenter de trouver son commandant.

D'ailleurs, l'équipage tout entier à bord de l'Hypérion travaillait dans un lourd silence presque funèbre. Seules quelques voix à bord comme celle du sergent Johnson ou de Swann le maître mécanicien du bord essayaient de donner u cœur au ventre aux hommes, femmes, terranides, humains, et autres créatures du bord. Les rebelles étaient composés de tellement de personne si différentes les unes que les autres, mais pourtant, tous avaient un même but. Tous voulaient la réforme d'un système qui ne fonctionnait plus. Et tous suivaient leur leader, le rebelle James Raynor. Et aujourd'hui, dans la peur que celui-ci n'ait péri, la grande famille des rebelles craignait un peu que le père spirituel de la grande famille qu'ils constituaient ne soit trépassé.

Mais Horner, sur sa passerelle, ne voulait même pas en entendre parler. Il savait que le commandant était en vie. Il le sentait dans ses tripes. Raynor était quelque part dehors, peut-être blessé ou inconscient et il était de son devoir de le retrouver avant que les garces du gouvernement Tekhan ne le fassent à sa place.

Le silence sur la passerelle se prolongea longuement pendant que Matt étudiait ses cartes stellaires en silence, cherchant à prévoir selon les dernières informations à sa disposition où pouvait se trouver leur chef. Puis il y eu soudain un cri de surprise sur la passerelle : celui de l'officier-radio.

- CAPITAINE ! SIGNAL DE DÉTRESSE ! Tonitrua-t-il en se tournant pour parler à son supérieur.

Horner lâcha immédiatement son pupitre et se jeta presque sur la console, se rattrapant au siège de son utilisateur.

- Les codes ? Demanda Horner.

- Positifs ! Ce sont ceux du commandant ! Il émet depuis une planète paumée à quelques parsec d'ici.

- Alors en route ! Navigation, en avant toute ! Cap sur les coordonnées relayées par le poste radio !

- À vos ordres commandant ! s'exclama le navigateur avec soulagement. En avant toute !



[iframe=700,55]https://www.youtube.com/embed/CIGHCoVzqtk[/iframe]

- Ici Alpha, grésilla la voix du sergent Johnson sur le haut-parleur de la passerelle. En approche finale de l'objectif.

- Hypérion, bien reçu, confirma Horner en regardant par son écran la demi-douzaine de capsules de débarquement qui traçaient des sillons de flammes dans l'atmosphère du monde où elles descendaient à toute vitesse.

Elles tombaient tout droit sur un point situé à moins de quatre cent mètres du signal qu'ils avaient capté précédemment. La signature depuis l'orbite correspondait à un chasseur-bombardier de classe longsword, mais toutes leurs tentatives d'appels étaient restées sans réponses, ce qui avait conduit le commandant en second à se méfier de ce silence inquiétant.

L'Hypérion pouvait descendre en atmosphère, mais compte tenu de sa masse et des forces engagées dans ce genre d'entreprise, il aurait mis un temps beaucoup trop long. Tout le monde était inquiet à bord, même si on avait retrouvé la trace du vaisseau du commandant. Qui savait dans quel état il pouvait être. C'était la raison qui avait poussé Matt à accepter la proposition du sergent Johnson : un débarquement orbital via capsules de débarquement.

Dans un fracas de tonnerre, les capsules activèrent leurs réacteurs de poussée inverse quand elles franchirent la barre des deux cent mètres avant l'arrivée et freinèrent brutalement, secouant durement les marines, maraudeurs, flammeurs, faucheurs et autres médics à bord. Il y avait même un couple de fantômes pour les appuyer à plus longue distance avec leurs fusils C-10 ainsi qu'une paire de VCS pour si jamais il fallait procéder à des réparations ou désincarcérer le commandant de l'épave de son appareil.

Sitôt que les capsules touchèrent terre, les boulons explosif fermant les lourdes parois des capsules sautèrent et les plaques d'alliage métallique tombèrent en avant, vomissant leur contenu d'hommes armés jusqu'aux dents et surmotivés par l'idée de sauver leur précieux chef. Les chefs d'escouades durent s'y reprendre à plusieurs fois pour ramener l'ordre dans les rangs car tous avaient commencé à progresser dans un même mouvement vers le vaisseau posé à seulement quelques centaines de mètres de là.

Une fois un peu d'ordre rétablis, les hommes progressèrent en se couvrant les uns les autres pendant que l'Hypérion continuait sa lente descente en atmosphère.

Le sergent Johnson fut le premier à atteindre le sas du vaisseau. Et Horner senti au tonde sa voix que quelque-chose le tracassait.

- Ici Johnson… La sécurité est en place, mais la coque extérieure a l'air d'avoir bien bouffé… Comme si on l'avait aspergée à l'acide… Il y a aussi des traces de peinture et des sillons sur le sol, comme si on avait traîné une grosse masse par-là… Ainsi que des traces de brûlures si je ne m'abuse…

- Des traces de brûlures ? S'étonna Matt depuis sa passerelle.

- Des zones noircies, et des éclats de verre au sol, comme si la chaleur avait fait fondre la silice pour l'agglomérer en verre.

- C'est pas des empreintes de chien ça ? Demanda une autre voix qu'Horner ne connaissait pas.

- Fiuuu ! Sacré clébard dans ce cas… Répondit Johnson après un temps de latence. Et le molosse il a l'air de cramer sacrément fort, il a imprimé sa marque dans le sable en le vitrifiant.

- Moi ce qui m'inquiète plus c'est que les traces ont l'air d'aller vers l'intérieur du vaisseau… Constata un autre Marines.

- Il y a des restes d'armure détruite dans le ravin ! Intervint une troisième voix.

- Charly, Thêta, allez jeter un coup d'œil dans ce ravin. Et faites gaffe, des fois que ce soit le réacteur de l'armure qui ait pété, ordonna Johnson. Bon, il nous faut un VCS pour ouvrir cette coque de noix !

- Youhou ! Des heures sup' ! S'exclama le mécano en amenant sont engin de chantier proche de l'appareil.

Celui-ci ignora purement et simplement les décharges, son appareil disposant d'une mise à terre efficace pour contrer ce genre de défenses. Il découpa ensuite la coquer à l'entrée pour permettre aux marines d'entrer, Johnson en tête.

- La lumière fonctionne… Constata le sergent en avançant. Il y a des traces d'humidité…

Une médic se pencha dans le champ de la caméra embraquée du sergent et pointa son scanner biologique sur la masse dont elle récolta un petit échantillon.

- C'est de la salive. Espèce inconnue, mais présence de gênes canins…

- Bordel, mais il s'est passé quoi ici ? Grogna le sergent en ouvrant une porte pour se lancer dans l'exploration des couloirs du vaisseau. Steve, Aramand, prenez les machines ! Van Pelt, Véronica, allez jeter un coup-d'œil à la passerelle ! Moi et Titus on se charge de l'espace de vie !

Les marines progressèrent, inspectant chaque partie de couloir, commençant à trouver des traces inquiétantes de lutte à bord.

- Nous sommes sous la couche atmosphérique, annonça le navigateur, venant un instant briser la contemplation silencieuse du reste de la passerelle.

- Mettez-nous au-dessus de l'appareil et armez les canons pour pouvoir couvrir l'équipe au sol… Répondit distraitement Horner en continuant à fixer l'écran qui retransmettait en direct-live ce que l'armure du sergent enregistrait.

- Mouvement ! S'exclama soudain un autre marines derrière le sergent.

Johnson releva le canon de son fusil gauss dans le champ de la caméra au moment où une terranide-louve débarquait d'un couloir transversal.

Un instant de stupeur se fit sur la passerelle. D'où sortait cette fille ? Qu'est-ce qu'elle foutait là ? Furent les premières questions qui fusèrent.

- Identifiez-vous ! Ordonna le sergent d'un ton impérieux.

Pour seule réponse, la terranide tapota sur le canon de l'arme avant de prendre la parole.

« Doucement, doucement…Descends ton arme tu veux ? Voilàà…Bon venez James est par là. Et prévoyez de quoi le soigner, il va en avoir besoin. Et vous pourrez me poser toutes vos questions après. »

Elle se retourna ensuite et fit signe aux marines de le suivre.

Dire que la passerelle était sous le choc était un faible mot. Puis après, des cris de joie commencèrent à résonner partout. On avait retrouvé le commandant ! Horner dû même se débarrasser d'une enseigne qui s'était jeté à son cou sans réfléchir à qui elle le faisait.

À l'appel, deux médics se précipitèrent au pointqui leur fut indiqué par le sergent qui, en constatant l'état du commandant se mit à beugler.

- ET GROUILLEZ-VOUS, IL NOUS LES FAUT POUR HIER !

Peu après, les médics entourèrent le commandant pendant que le sergent ordonnait l'évacuation de la témoin. Les marines étant visiblement à prendre avec des pincettes vu l'état de leur chef, ils décidèrent de mettre la terranide-louve aux arrêts en attendant des éclaircissements, la menottant avant de l'emmener sous bonne escorte.

Tout ce beau monde fut évacué par navette médivacs à bord de l'Hypérion qui croisait toujours au-dessus du chasseur-bombardier qui ne pouvait guère être mieux considéré qu'une épave pour le moment.

La terranide fut mise aux arrêts dans l'une des cellule de l'Hypérion doublée d'obsidienne tandis que le commandant était conduit à la baie médicale où il fut pris en charge par les équipes de soins intensifs. Plus tard, quand son état fut stabilisé, la louve fut sortie de cellule après deux bonne heures d'isolement pour être conduite dans une salle d'interrogatoire où l'attendant le capitaine Horner assis dans une chaise, l'air serein et avec une tasse de thé chaud. Une grande glace sur le côté gauche reflétait la pièce, cachant les membres des services de renseignement des rebelles chargés de juger de l'interrogatoire. La terranide fut sanglée à sa chaise avec des menottes anti-magie par les bras puissants des armures des marines qui refusèrent d lui adresser le moindre mot ou de relever leurs visières de tout le trajet. Sans lui faire de mal, ils ne s'y prirent cependant pas avec douceur pour la faire s'assoir et l'attacher solidement. Puis ils firent trois pas en arrière, sortirent leurs fusils et les armèrent dans un grand "clac" de levier de culasse avant de les braquer dans le dos de leur prisonnière.

- Bonjour, commença Matt d'un ton neutre en reposant sa tasse. Je suis le capitaine Matt Horner. Le second du commandant James Raynor que vous avez croisé dans ce vaisseau échoué, se présenta-t-il. Vous êtes ici afin d'éclaircir votre rôle dans l'état actuel où se trouve mon officier supérieur. Celui-ci étant incapable de parler pour le moment, je souhaiterais entendre votre version des faits.

Il laissa passer une petite pause pendant laquelle il scruta des pieds à la tête son interlocutrice, la jaugeant d'un regard si pénétrant que beaucoup de personnes avaient tendances à se sentir nues quand il s'en servait sur elles.

- Il va sans dire qu'en échange de votre coopération, aucun mal ne vous sera fait. Si en revanche vous souhaitez ne pas coopérer…

Matt poussa un soupir.

- Il me deviendra alors difficile de retenir les hommes du service de renseignement stratégique… Et ils sont à deux doigts de penser que c'est de votre faute si le commandant est si mal en point. Je crains qu'ils n'aient très envie d'avoir des renseignements quitte à user de manières… Que je n'approuve pas… Termina le capitaine d'une voix acide.

Il laissa ensuite la parole à sa prisonnière.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le mercredi 07 octobre 2015, 23:15:25
Voir ainsi leur commandant n’allait pas faire sauter de joie ses hommes, ça la Louve s’en doutait parfaitement et c’était bien pour cela qu’elle avait spécifié qu’elle répondrait à toute leur question une fois que James Raynor aura été pris en charge. Elle n’apposa pas la moindre résistance que ce soit physique ou oral lorsqu’elle fut mise aux arrêts. Après tout, elle n’avait rien à se reprocher, même si tous les éléments pouvaient tourner en sa défaveur. Bon, il était vrai que certain élément de l’état du commandant était un peu sa faute, mais c’était un mal pour un bien. Pour des explications, elle en aurait à en donner ! Sans un mot, elle monta dans le médivac et fut amenée jusqu’à l’Hypérion où elle fut mise dans une cellule semblant être spécialement conçue pour elle. Elle observa les murs en obsidienne et soupira, attendant couchée sur le dos sur le petit lit de fortune présent dans sa cellule, les bras croisés derrière sa tête, attendant patiemment. Quelle joie quand même d’être haï de tout un vaisseau ! Ha si seulement le commandant n’était pas en soins intensifs ! Il aurait pu plaider pour elle ! Là, la Louve devrait faire sa propre défense toute seule et sur ce point, elle était confiante. On lui poserait des questions, elle y répondra tout simplement. Finalement, après plusieurs heures, la porte de la cellule s’ouvrit.  Se relevant, la Louve rejoignit les Marines et présenta même ses poignets, pressentant qu’on voudrait lui mettre une paire de menotte. Ce qui fut effectivement le cas. En observant cette dernière, la Lycane nota qu’il s’agissait d’une paire en obsidienne. Décidemment…Le trajet jusqu’à la salle d’interrogation se fit dans un silence de mort, une situation qui en réalité de plaisait guère à Shad, vivement que cette situation cesse.

Une fois dans la salle, assise et attachée, la Louve se retint de lâcher un long soupir de lassitude. Elle croisa le regard de son interlocuteur, l’écoutant se présenter en tant que capitaine de l’Hypérion, du nom de Matt Horner et qu’il était également le second du commandant Raynor. Autant dire qu’il était assez proche de ce dernier et que la situation dans laquelle il se trouvait ne devait guère le faire bondir de joie. Comme Shad aurait pu s’en douter, elle devait apporter des éclaircissements face à la situation du vieux Jim. Elle sentit même une certaine menace dans le ton employé par son interlocuteur ainsi que dans son regard qu’il posait sur elle. Des regards de ce genre, la Louve en avait eu des tas et elle ne cilla pas, restant neutre, sa queue se balançant tranquillement derrière elle. Le point positif avec un Terranide, c’était que ses appendices animaliers permettaient de savoir dans quel état mental il se trouvait. Hors la position actuelle des oreilles et de la queue de Shad permettait à ses observateurs de noter que pour elle, il s’agissait d’une…simple conversation. Elle attendit donc patiemment d’avoir le droit à la parole, observant quelques secondes la tasse fumante. Vermeille menthe. Simple mais fort appréciable. Puis remonta son regard sur le capitaine et commença à parler d’une voix claire et précise.

« Shad, Terranide louve enchantée. Je comprends que vous avez des questions quant à la situation dans laquelle se trouve votre commandant, je vais donc vous fournir un petit résumé des faits. Pour commencer, suite à une erreur de calcul avec l’utilisation d’un portail je me suis retrouvée  directement dans le vaisseau que le commandant Raynor avait subtilisé aux Tekhannes. Et si vous voulez plus de détail, directement sur ses genoux. Bref. Comme il était en pleine course-poursuite, je lui ai apporté mon aide, que ce soit à le prévenir des missiles arrivant sur lui grâce au radar, soit  en détruisant ces missiles à l’aide mes compétences pyrotechniques. Après plusieurs minutes de lutte, nous parvînmes à nous débarrasser de nos poursuivantes mais nous fûmes obligés de nous poser sur une planète isolée. La raison ? Un souci dans le système atmosphérique qu’il fallait réparer au plus vite. L’idée était donc simple, se poser, réparer et repartir. Sauf que..Tout ne se passa pas comme prévu. Pour commencer, lorsque le commandant Raynor sortit pour faire les réparations, il faut attaquer par une espèce autochtone…une sorte de bête à huit pattes avec une longue queue qui a pour objectif de vous sauter au visage dans un but qui est loin d’être amicale. Mais le pire reste le sang de ces bestioles ainsi que leur salive…acide.  Je vous aurais bien fait un croquis de la bête mais…je n’ai pas de talent artistique, mais peut-être que vous aviez vu des traces lors de votre passage. »

Elle s’arrêta quelques  secondes, observant les réactions, se demandant si on la croyait avant de reprendre :

« Le commandant Raynor fut donc  assaillit par ces espèces de monstres, son armure se retrouvant dans un état critique. Parvenant à s’en défaire, il la fit tomber dans la fosse non loin du vaisseau, l’explosion tuant les bestioles qui y étaient encore accrochée. Malheureusement, le commandant se retrouva dans une situation précaire, suspendue au rebord d’une falaise et pouvant tomber à tout instant. Hors de question donc de le laisser ainsi. Malgré son interdiction de sortir, je partis le chercher, choisissant d’aller le chercher. Il se retrouva ainsi dans ma gueule, au sens propre du terme.Je ne vais pas vous cachez que je peux prendre une apparence animale dont une assez…massive.  Cependant, le commandant Raynor surpris bougea assez et fut recouvert de plus de bave que prévu.  Cette même bave que vous avez dû trouver au niveau du sas. »

Et dire qu’il avait cru qu’elle allait le bouffer en plus ! Quoi que là, en y songeant bien, la Terranide dirait pas non pour une petite bouffe…ou un peu à boire. Elle regarda deux secondes la tasse encore fumante avant de reprendre :

« Bon, le point positif dans tout cela c’était que la protection avait pu être enclenchée ce qui permit au commandant Raynor de partir pendre une douche avant de finaliser les réparations. Sauf qu’on a eu droit à une coupure de courant amenant donc votre supérieur à se retrouver…à moitié à poil avec juste une serviette autour du bassin. Nous primes la décisions de partir voir le tableau de commande et rétablir le courant avant de remarquer que ce dernier avait des traces de griffures et semblait être brûlé à plusieurs endroits, ce qui nous amena à déduire qu’il ne pouvait pas s’agir d’une simple panne. La cause nous vint bien vite dans notre ligne de mire. Une autre bête de cette fichue planète, bien plus grande que les précédentes, entièrement noire et..à l’apparence humanoïde. Bref, le commandant fit diversion, usant d’une grenade glop qui ne…servit pas à grand-chose sur cette bête. »

Sacrée bestiole de merde en effet ! Heureusement que ça ne courait pas les rues !

« Finalement, nous parvînmes à nous défaire de ce monstre à l’aide d’une bonne attaque enflammée et par pur chance, nous n’eurent pas de sang sur nous. Mais comme un bonheur n’arrive jamais seul, l’une des araignées sauteuse au visage me prit pour cible et n’arrivant pas à la détacher, le commandant Raynor…tira dessus la faisant exploser et répandant de son sang acide sur lui. »

Bon, elle avait passé le passage du tambourinage sur la porte, le résumé étant déjà bien assez long comme ça. Ha quel moment cette fameuse diversion !

« L’acide se mis à le brûler et comme l’électricité n’avait pas été rétabli, qu’on ne pouvait pas avoir accès à de l’eau claire et qu’il fallait stopper la progression de l’acide au risque de voir le commandant complétement rongé par ce dernier, je pris la décision de..brûler l’acide. D’où les traces de brûlures présentes sur tout le corps. Après cela, il s’injecta…A vrai dire je ne sais pas quoi, mais ça apaisa ses souffrances et c’était dans une trousse de soin. Pour terminer donc, le panneau de commande fut réparé mais..qu’à moitié. Juste de quoi remette la protection autours du vaisseau et pouvoir envoyer un message de détresse, celui que je vous ai envoyé.  Le produit avait cessé de faire son effet et le commandant m’avait demandé de l’envoyer…dormir. En clair de l’assomer. J’ai donc pris la première chose que j’avais sous la main, l’ancien panneau de commande et je l’envoyais sucrer les fraises. C’était ça où il allait souffrir atrocement. Puis après cela, le message fut envoyé et je passais les heures à faire des aller-retour pour m’assurer de son état et voir si nous n’avions pas un autre passager clandestin jusqu’à votre arrivée. »

La Louve attendit quelques secondes, sachant très bien que tout cela était un peu «  gros » à croire. Elle s’assura que personne ne voulut prendre la parole, avant de rajouter :

« Donc pour résumer : Le commandant Raynor fut retrouvé nu à cause d’une panne d’électricité et du fait qu’il fut recouvert de bave quand je suis sortie le chercher. Ses brûlures viennent à la fois du sang acide et de mes propres flammes utilisées pour le stopper et la marque à son visage provint du coup qui fut utilisé pour l’envoyer dans les pommes et lui éviter de souffrir pendant des heures.  Je fus donc obligé de lui faire du mal…pour son bien. Malheureusement je ne connais aucun sort de soin, je fais de la magie de combat, sinon vous pouvez vous douter que le commandant Raynor ne serait pas dans un tel état. Maintenant, vous avez le droit de ne pas me croire et je vous comprendrais, tout cela semble un peu tiré par les cheveux »

Son index et son majeur se mirent à tapoter contre l’accoudoir avant de s’arrêter.

« Vous pouvez ordonnez à vos hommes de tirer, je sais pertinemment que le canon de leur arme est pointée sur moi, mais pour être sincère, je ne pense pas que cela ravira le vieux Jim à son réveil. »

L’Okami insista particulièrement sur le surnom du Commandant. Pendant tout son récit, elle avait utilisé son grade et le nom qui lui fut donné, l’entendre utilisée une telle interpellation devait faire comprendre à ses interlocuteurs qu’elle était loin d’être une ennemie. Qui donc donnerait son petit surnom à un ennemi après tout ? Elle recroisa le regard du capitaine.

« A vous de choisir, capitaine Horner. Mais si vous avez d’autres questions, j’y répondrais. Oh et...Si je puis me permettre...Essayez de rajouter une note de réglisse dans votre thé. Le mariage menthe-réglisse est parfait»

Ou comment finir sur une note moins morbide.


Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Matt Horner le lundi 11 janvier 2016, 18:16:29
Le capitaine resta silencieux tout le long de la tirade de son interlocutrice. Il écouta très attentivement. Cette jeune femme, Shad s'il devait l'en croire, était une terranide-louve dotée de capacités de type E.S.P.er liées au feu. Ensuite pour son histoire… Elle semblait tellement tirée par les cheveux que c'était soit un gigantesque canular, soit alors la vérité, car aucun agent Tekhan n'aurait parié un kopec sur une histoire pareille pour tenter de s'infiltrer.

- Je prends note pour votre suggestion d'ajouter de la réglisse au thé… Commenta le capitaine avant de prendre congé.

Il laissa la louve sous la garde des deux marines silencieux et se rendit à l'infirmerie pour attendre que le commandant revienne à lui, ce qui ne devait plus tarder d'après l'équipe médicale.

Il fallut quand même attendre encore trois bonne heures pour que finalement le commandant émerge difficilement.

- Hoooo… Putain de crâne… Quelqu'un a relevé le numéro du camion qui m'a renversé ? Demanda l'humain en se redressant péniblement.

Horner relâcha le rapport qu'il tenait en main pour se lever et l'aider à se mettre assis.

- Doucement commandant, vous vous remettez tout juste d'un séjour en soins intensifs. Vous n'êtes pas encore en état de vous lever.

- Ça j'te crois volontiers mon p'tit Matt… Ouch… Bordel… Se plaignit Raynor avant de tâter son crâne. J'ai une sacrée bosse là, il s'est passé quoi ?

- À vous de me le dire commandant, j'ai déjà une version possible des faits, je voudrais la confronter avec la vôtre.

- Une version des faits ? Demanda L'humain avant de se rappeler qu'il n'était pas seul dans ce merdier. Ha ouais, la fille-louve…

- Tout juste. Et je dois confronter sa version des faits à la vôtre.

- Mouais, procédure quoi… Commenta le commandant avant de commencer à raconter.

Quelques heures plus tard, la louve fut sortie de la salle d'interrogatoire et amenée dans un casernement. Le capitaine l'y attendait avec le sergent Johnson, ce dernier mâchonnant un cigare non allumé.

- Il semble que votre histoire soit en partie corrobée par celle du commandant. Mais certains points restent incertains. Vous avez cependant droit au bénéfice du doute… Commenta le capitaine avant de taper sur la plaque de protection pectorale de l'armure de marines du sergent. Voici le sergent Johnson, il sera en charge de vous jusqu'à ce que toute la lumière soit faite sur cette histoire. Pendant votre période de "probation", considérez-vous comme "engagée temporaire". Si le sergent dit "debout", nous attendons de vous que vous vous leviez. S'il dit "assis", nous attendons de même. Et s'il dit "rampez", j'espère ne pas avoir à vous faire une dessin… Bienvenue chez nous le temps que nous tirions cette affaire au clair. Vous n'êtes plus prisonnière, mais en liberté surveillée.

La capitaine lui fourra dans les mains un uniforme standard de l'armée des rebelles plié avec les chaussures de combat dessus. Sur ce, il fit un demi-tour impeccable et se dirigea vers la passerelle en plantant là le sergent et la louve.

- Faut pas l'prendre mal, s'excusa alors le sergent Johnson. L'cap'taine est à cran depuis qu'Jimmy l'a jouée solo. On a rien contre vous… Commenta l'homme à la peau noire.
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le mercredi 13 janvier 2016, 21:01:15
L’interrogatoire terminé, la Louve observa le capitaine quitter la salle et la laisser seule avec deux marines aussi bavards qu’une porte de prison. Pour ainsi dire, les heures qui allaient suivre auront une atmosphère assez glaciale. Oh, l’Okami aurait bien aimé un peu brisé la glace, mais elle se doutait qu’une seule tentative de sa part serait rapidement vouée à l’échec. Soupirant, elle n’avait d’autre choix que de fixer le mur, bougeant un peu dans sa chaise pour tenter de trouver une position plus confortable, faut dire aussi que quand on est attachée, il est très dur d’être confortablement installé. Mais après tout, elle avait subi un interrogatoire, ce n’était pas comme si elle avait été à un thé avec des petits gâteaux ! De telles mesures étaient nécessaires. Bon il ne lui restait plus qu’à attendre la suite des évènements sous le regard quelques peu colériques de ses deux gardes.

« Et en plus mon nez me gratte…bordel ça va être long…. »

Et pour être long, ça l’était ! Pas moins de cinq à six heures d’attentes ! Une chance qu’au bout d’un moment les deux gardes se sont mis à parler entre eux pour offrir un peu de «  divertissement » à la Terranide sans le vouloir. De même qu’au bout de deux heures, l’un d’entre eux hâla un autre dans le corridor pour lui réclamer trois boissons, la Lycane n’eut le droit qu’à un simple verre d’eau mais bon sang, elle n’avait pas était contre, loin de là !  Puis finalement vint la libération, le grattage de l’arête du nez salvateur et la conduite jusqu’au lieu de casernement où le capitaine Horner l’attendait accompagné d’un autre gaillard en armure.  Au vue des paroles du capitaine de l’Hypérion, son histoire était en partie vérifiée par la version du commandant Raynor mais il restait cci et là quelques éléments encore flous. Logique. Il aurait été fort étonnant que leurs deux versions soient identiques à 100 %. Suite à cela, la Louve appris ce qu’il allait advenir d’elle, elle n’était plus réellement prisonnière mais en liberté surveillée. Une surveillance qui serait faite par l’homme à la peau d’ébène en armure, le sergent Johnson.  On lui fit un rapide brefing vite et le fait de devoir obéir comme un chien ne sembla pas spécialement plaire à la Louve mais, c’était toujours moins pire que ce qu’elle avait déjà connu par le passé !  Seule à seul avec le sergent Johnson, elle regarda la porte du casernement se refermer derrière le capitaine avant de soupirer.

 Y’a pas de mal, j’aurais réagis pareil si j’avais été à sa place, surtout après l’histoire que je leur ai raconté et l’état dans lequel ils ont retrouvé le commandant….- - Abaissant son regard, elle observa l’uniforme qu’on lui avait fourré entre les mains –   bon j’imagine que je dois me changer…Vous permettez ?

Attendant un avis positif, la Lycane s’éclipsa rapidement dans l’un des vestiaires situés non loin. Se voir dans une telle tenue était nouveau pour la Terranide  et elle tourna rapidement sur elle-même pour s’observer sur toutes les coutures avant de sentir un petit renflement. Dans l’une des poches de son uniforme elle trouva une clef d’un casier dans lequel elle plia et rangea ses affaires avant de revenir au côté du sergent Johnson, qui de toute façon n’était pas bien loin.

«  Donc si j’ai bien compris, je suis sous votre surveillance et je dois vous obéir au doigt et à l’œil c’est bien cela ? IL y’a-t-il quelque chose de spécial que je dois savoir ? Comparée aux personnes ici, je n’ai jamais cherché à aller dans une quelconque armée,  alors le code militaire ….

Autant tout de suite demander avant de faire quelques gaffes non ?  Sacrée liberté surveillée qu’elle allait avoir !
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Matt Horner le samedi 05 mars 2016, 09:34:36
Le sergent se contenta de hocher la tête et d'indiquer à la jeune femme la direction du vestiaire en question du pouce. Il resta hors de celui-ci et s'appuya au mur.

- Normalement, j'devrais rester avec vous d'dans pour vérifier qu'vous préparez pas d'coup fourré, mais l'commandant a l'air d'penser qu'vous êtes une fille bien, alors j'vous laisse vot intimité. Mais faites gaffe à l'avenir. Les vestiaires à bords sont mixes. On est un poil surpeuplé, alors on a accepté c'te solution parce que des vestiaires séparés ça aurait été une trop grosse perte de place. C'est aussi valable pour les douches, les dortoirs et les chiottes, j'espère que vous êtes pas prude.

Il la laissa se changer avant de l’accueillir à la sortie, regardant la manière dont elle avait enfilé son uniforme (http://vignette1.wikia.nocookie.net/starwars/images/e/e3/Juno_fullbody.jpg/revision/latest?cb=20081018050222) d'un air critique.

- J'vois ça au niveau code militaire... AU niveau code vestimentaires c'est pas ça non plus... La ch'mise ça va dans l'pantalon et on tire dessus pour qu'elle fasse pas d'plis. L'col doit être bien r'plié. Et vos gants, où qu'ils sont passés ?

Le sergent chercha dans les poches du veston de la louve et en tira non seulement ses gants, mais aussi sa casquette de cadette. Il lui mit sa casquette sur le crâne et lui tendit ses gants.

- On voit qu'vous avez pas d'atomes crochus avec l'armée. Mois les uniformes, j'en ai rien à carrer perso. On est des rebelles. Mais l'capitaine insiste sur l'minimum de discipline. Et puis aussi, porter tous la même tenue, ça vous soude un groupe y parait. Grommela le sergent avant de reculer d'un pas pour regarder le résultat.

- Mouais, ça ira... J'espère qu'vous resterez pas trop longtemps, sinon faudra aussi que j'vous apprenne comment r'passer vot' uniforme pour qu'il y ait les plis aux bons endroits. Et ma mère sait qu'je déteste r'passer...

Sur ce, le grand marine se tourna et fit signe à la louve de la suivre.

- Z'avez quand même d'la chance, on nous a affecté un boulot pour éviter d's'emmerder. C'est toujours mieux que d'se tourner les pouces en cellule non ? Demanda la marine en marchant. En plus c'est pas l'boulot l'plus chiant du vaisseau. On va pas faire de ménage, c'est cool de la part du capitaine j'trouve. L'a fait un effrort avec vous. On va descendre à l'armurerie, j'vous montre comment tirer avec un flingue, ensuite on a tout un stock d'armes qu'il faudra calibrer la visée. Et donc faudra les essayer toutes au stand.

Le marines continua dans les couloirs avant d'entrer dans un ascenceur et d'attendre que la louve l'y rejoigne.

- C'est quand même mieux de passer un après-midi au stand de tir que de récurer les chiottes non ?
Titre: Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
Posté par: Shad Hoshisora le dimanche 06 mars 2016, 15:23:30
« Compris, tout est mixte ici, c’est bon à savoir… »

Déclara simplement la Louve quand elle entendit le sergent Johnson lui parler de cette particularité à bord du vaisseau. Etre prude…Voilà bien longtemps qu’elle ne l’était plus réellement et garder son intimité dans un monde tel que Terra était une tâche relevant pratiquement de l’impossible. Sortant des vestiaires et faisant face à l’œil critique du sergent, la Louve ne put qu’approuver ses paroles. Oui, elle ne savait pas comment réellement mettre son uniforme car c’était bien la première fois qu’elle en portait un et vu qu’elle ne connaissait pas le protocole militaire, il ne fallait pas s’attendre à ce que tout soit parfait dès les premières minutes. Elle laissa donc le Sergent la vêtir comme il fallait, prenant part de ses critiques.

« Je ne pense pas que je resterais autant de temps »

Repasser…Voilà quelque chose qu’elle n’avait pas dû faire depuis maintenant trois bonnes années, peut-être même plus. Alors retourner à cette besogne afin que l’habit que l’on porte sur soi soit impeccable, voilà qui rapporterait un peu de changement ! Mais en toute honnête, la Lycane doutait qu’elle resterait des jours et des jours à bord de ce bâtiment de guerre. De plus, elle était là sous garde surveillée, ce n’était pas comme si elle s’était engagée !  Pourtant, il lui semblait que rien qu’avec ces premiers échanges avec Johnson, il n’y avait pas réellement de différence entre prisonnier surveillé et nouveau  rebelle. Après tout un homme était un homme. Mais là encore, la Lycane ne voulait pas lancer de conclusion trop hâtive.

Suivant par la suite le sergent Johnson, la Louve écouta les directives qu’on leur avait confiées. Pour sûr que passer une après-midi dans l’armurerie à vérifier l’état de chaque arme et les calibrer comme il le fallait c’était bien plus intéressé que d’avoir la tâche ingrate de récurer toutes les chiottes de l’Hypérion. Et même si elle n’avait plus touché à une arme à feu depuis un temps, la Louve n’était pas étrangère à ces dernières. Pourtant, elle préférait néanmoins savoir comment fonctionner celle se situant dans l’armurerie.

« Et ben…sacré armement ! » souffla t’elle en voyant la rangée d’armes rangés et accrochés aux murs.

Pas étonnant qu’ils devaient faire une petite vérification et une mise au point, l’armement était conséquent. Suivant toujours le sergent, la Louve écouta par la suite attentivement ses instructions, observant la manière de calibrer la visée de l’arme, de vérifier que cette dernière était en bon état et par la suite de la tester.  Demandant quelques conseils lors de ses premiers essais, la Lycane pris peu à peu de l’assurance, effectuant la tâche qu’on leur avait confié, réparant les erreurs qu’elle aurait pu faire. Après tout, l’œil critique de Jonhson ne laissait rien passer et la moindre petite erreur était directement pointée du doigt. Mais en globalité, le travail fut acheminé sans trop de reprises.

« Eeett…c’était la dernière sergent . »

Remettant l’arme à sa place, la Louve rejoignit par la suite le Sergent. Les heures avaient passés et la nuit devait être à présent tombée. Quittant l’armurerie, le duo se dirigea vers les douches. Bien qu’ils n’aient pas réellement fait d’effort physique, une petite douche ne leur ferait pas de mal.  A l’intérieur de ces dernières, il était possible d’entendre quelques bribes de conversation. Une petite partie des rebelles s’y affairaient d’ores et déjà. Ecoutant  les quelques indications que le sergent Jonhson aurait à lui donner, la Louve entra par la suite pour se rafraîchir un coup. Et effectivement, les douches étaient mixtes. Niveau pudeur et intimité mieux valait ne pas en avoir !  Une fois  lavée, rincée et de nouveau habillée, cette fois mieux que la première fois, la Lycane suivit le sergent vers leur prochaine destination. Mine de rien, elle devait rester à ses côtés jusqu’à ce que toute l’histoire soit tirée au claire.