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Intemporelle [ Vanéalidée ! ]

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Sylhemna de Valfort

Humain(e)

Intemporelle [ Vanéalidée ! ]

mardi 18 février 2014, 19:57:33

Tout a commencé lorsque mon père s'est mis en tête, à ma naissance, que j'étais l'enfant de trop.

Je me nomme Sylhemna de Valfort et il est tout à fait possible que vous me connaissiez sous le titre de Demoiselle des Ronces si vous êtes adepte de magie : je suis connue surtout pour maîtriser des Arts Noirs qui font l'envie de bien des nécromanciens ashnardiens alors que j'ai accepté de donner allégeance au trône des Ivory. Conseillère en magies dites "déviantes" pour le compte de la couronne lorsque le besoin s'en fait sentir, je suis très mal acceptée à la cour nexusienne mais je n'en ai cure puisque cela me garanti un isolement dont je m’accommode parfaitement. Pour cette vie, j'ai choisi de vivre en recluse et de ne m'intéresser que peu au monde qui m'entoure bien que je pressente qu'il me faudra fatalement m'y mêler si je veux porter mes projets à bien. Je n'ai plus le droit à l'erreur et j'en suis parfaitement consciente, même si mon esprit me joue de plus en plus de tours pendables. Alors que j'ai vaincu le temps lui-même, voilà que c'est mon intellect qui commence à céder. Mon plus précieux atout se retourne contre moi, mais j'ai bon espoir de rectifier cette erreur. J'ai acquis trop de savoir pour ne pas réussir à abattre ce nouvel obstacle et je suis trop fière pour m'abandonner à la défaite. Pas après tous ces sacrifices, non.

Certaines personnes me reprochent de parler comme une ancienne à l'expérience maintes fois éprouvée alors que je n'ai pas trente ans. Comment leur reprocher ? Ils ne peuvent en aucun cas savoir ce que je vais révéler dans ces lignes.
Si on devait faire le compte des années que j'ai vécues jusque ici, on arriverait à très exactement 1496. Pourtant, je puis vous assurer que je suis bien née il y a 24 ans et que je n'existais absolument pas avant ça. Comme je puis vous assurer que je ne parle pas de vies antérieures, du moins pas au sens où on l'entend habituellement. Néanmoins, je suis tout aussi vieille que je le prétends et je cumule les connaissances acquises durant ces presque 1500 années d'existence qui n'ont pas encore eut lieu, ce qui fait de moi l'une des magiciennes les plus puissantes et les plus complètes foulant actuellement le sol de Terra. Ma puissance est sans commune mesure avec ce que vous pensez connaître, que vous acceptiez de le croire ou pas. Je comptabilise le potentiel magique de seize existences de 92 ans chacune, existences passées à faire croître ce potentiel tout en apprenant à l'exploiter et l'appliquer à tout ce qui est magique.

Ironiquement, cette toute-puissance que je me suis appliquée à dompter me ronge à présent inexorablement et risque de faire prochainement de moi une attardée mentale. Un légume incapable d'uriner sans aide, mais un légume d'une puissance insensée dont la seule capacité sera sûrement celle de baver en continu en fixant le vide. Superbe destin.
Je le sais, je le sens : cela fait deux vies que les signes avant-coureurs se sont manifestés. Pertes fragmentaires plus ou moins longues de mémoire, absences, états comateux, difficultés de concentration et d'élocution, délirium léger. J'ai commencé par décidé d'ignorer tout ça quand les phénomènes n'étaient que bénins et maintenant je le regrette. C'était stupide.

Il est possible qu'à la lecture de ce que j'ai déjà livré on se demande comment cela est arrivé; c'est donc ce que je vais livrer à présent.
Sachez tout d'abord que je suis immortelle, mais pas dans le sens où vous l'entendez. Lorsque j'arrive au soir de ma vie, un sort automatique me renvoie dans le passé avec tout le vécu accumulé durant l'existence qui vient se s'achever ainsi qu'avec celui de toutes les autres avant elles. Une sorte de remise à zéro qui ne réinitialise pas réellement tout le système, pour parler en des termes plus terriens. Imaginez à présent les possibilités qui s'ouvrent à moi qui connait l'avenir et garde en mémoire tout ce que j'ai appris d'une vie précédente ! Je peux dire quels empires tomberont, quels empires se lèveront. Je vous ai peut-être déjà rencontré et vécu des dizaines d'années en votre compagnie la plus intime sans que vous vous ayez seulement vent de mon existence actuelle. Je peux apprendre tout d'un sujet pour ensuite en entamer un autre, travailler tout une vie à une oeuvre sans que cela ne se perde à ma mort... Puisque je ne meurs jamais vraiment. J'ai connu des existences diverses et variées, parfois très à l'opposées de l'une sur l'autre. Mais jamais ô grand jamais je n'ai perdu de temps : j'ai appris, exploité, engrangé, expérimenté.
Alors si aujourd'hui vous pensez être plus âgé que moi, ou connaître le futur mieux que moi, détrompez vous. Et réjouissez vous, car vous ne vous réveillez certainement pas loin de votre lit sans savoir comment cela s'est produit, sans que tout votre savoir ne vous permette de vous souvenir de ce qui s'est passé quelques malheureuses heures plus tôt. J'ai créé ma propre malédiction et alors que je suis immortelle, le temps commence à me faire défaut.

Tout a commencé lorsque mon père s'est mis en tête, à ma naissance, que j'étais l'enfant de trop.
Quoi que je décide de faire de ma vie, mon point de départ dans celle-çi est immuable puisque je ne peux pas renaître avant mes dix ans environ, âge auquel mon cerveau est assez développé pour accepter la masse d'informations que je ramène avec moi. Ainsi, si tout mon travail s'est articulé autour de ce qui s'est produit quelques heures après ma mise au monde, c'est la seule chose que je ne puisse corriger parce que je suis incapable de faire un retour en arrière avec un corps adulte plongé dans un passé trop ancien : cela engendrerait une seconde ligne temporelle dans laquelle j'existerais deux fois. Si je pourrais ainsi changer radicalement le destin d'une seconde "moi", cela n'aurait strictement aucune influence sur moi. Inutile de perdre du temps, donc.

Ah, je me perds encore en explications... Je reprends.
Je suis l'enfant d'une lignée prestigieuse dont la tradition absolue et de n'avoir qu'un seul et unique héritier mâle. Ainsi, lorsque ma mère tomba enceinte et donna naissance à mon frère jumeau, la surprise fut aussi grande que les problèmes qui allaient être engendrés par ma propre existence. Deux héritiers, c'était impensable et cela causerait certainement bien des soucis à ma famille. Car voyez vous, j'eus le tort d'être moi aussi un mâle. Ce sexe qui me sauva la vie -hors de question de tuer un héritier doté d'un pénis, cela aurait été sacrilège pour mon père- devint ma malédiction éternelle. Père me réserva alors un destin inédit en usant sur moi et ce dès mes premiers cris d'un sortilège des plus puissants, capable d'altérer jusqu'au génome de la cible. Ce sort, dont les runes devaient être scarifiées à même la peau pour être efficaces, me dota à jamais d'une physionomie féminine.
Un visage plus fin et délicat avec d'agréables traits doux et de jolies lèvres pulpeuses, une poitrine des plus convenables, un fessier rebondi et haut, de larges hanches et des courbes gracieuses et sensuelles... le joli tableau souillé par la présence d'une verge tout à fait masculine. La belle affaire ! Mon père n'était pas assez puissant pour effacer "ça", mais son sortilège saurait faire son effet à la puberté, me faisant devenir femme.

Je fus éduquée comme une femme, considéré comme une femme en société mais vue comme un monstre au sein de ma propre maison. Pour mes parents (pourtant à l'origine de mon état), j'étais une indicible erreur de la nature qui jamais ne se marierait ni n'hériterait. Pour mon frère, j'avais moins de valeur que la gouvernante qui entretenait notre château et il ne manquait jamais de le faire savoir à qui voulait bien l'entendre. Humiliée, insultée et souvent battue comme plâtre, j'étais l'hideux secret de famille. Ni femme ni homme et donc totalement abjecte.
J'en étais vite venue à me haïr, me faisant seule du mal quand je me regardais dans une glace. Une jeune femme à la poitrine insolente à l'entrejambe érectile et éjaculatoire, phénomène de foire qui ne savait plus trop qui elle était elle-même... Pathétique.
Un jour, je ne sais plus trop comment, je tombais sur un des ouvrages magiques de mon père et ce fut pour moi comme une révélation. Ce domaine m'attira et je me documentais à son sujet, apprenant en auto-didacte ce que les grimoires présents au château avaient à livrer. Des sorts naïfs, lorsque je les compare à ceux que je maîtrise aujourd'hui. Mais des sorts quand même. Je compris que mon prétendu hermaphrodisme était d'origine magique, tout comme je parvins enfin à comprendre le sens des runes qui ornaient mon dos depuis toujours, imprimées dans la chair à la pointe d'une dague rituelle. Et je compris que la magie pourrait me permettre de corriger mon état.

Je me suis enfuie de chez moi avec un seul but à l'origine, celui de reprendre le sortilège de mon père pour devenir une femme à part entière. Bien sûr, pour parvenir à un tel niveau, j'aurais des années d'études à affronter. J'y étais résolue.
Recueillie par un mage ashnardien qui recherchait un élève, je pus commencer un apprentissage des plus complets en échange d'un marché immonde. Le mage accepta de me former à la condition que je lui livre mon corps comme la dernière des souillons, peu rebuté qu'il était par mon double état. Je lui cédais donc, peu encline à l'époque à prendre soin d'un corps que je n'acceptais pas. Et j'étudiais, toujours et encore. Je dévorais ouvrages et leçons avec une assiduité qui confinait presque à la démence, pour découvrir quelques années plus tard que je ne pourrais jamais reprendre le sortilège que mon père avait échoué à correctement accomplir.
Les runes avaient trop agit à un trop profond niveau génétique, rendant une correction de leurs effets totalement obsolète puisqu'elle n'aurait fait que détérioré davantage mon corps, me condamnant à devenir une infamie sans âme. Loin de me laisser abattre, je pris le parti d'approcher le problème sous un autre angle : celui du temps. Si je remontais changer mon passé, je n'en rendrais que mon futur bien plus radieux !
Seulement, s'attaquer aux rouages du temps est un privilège réservé à une poignées d'élus. Si je parvenais à remonter le temps, ce serait bien tardivement, après de trop nombreuses décades d'apprentissage. A l'aube de ma mort, plus ou moins. Et cela serait parfaitement inutile... Alors, j'envisageais de remonter dans mon propre temps au moins une fois. Il me suffirait de veiller à garder ma conscience présente dans un passé renouvelé, pour m'offrir la possibilité de reprendre mes études à un âge plus juvénile.

Assurément, c'était un pari des plus risqués. A cette époque, je n'étais qu'une magicienne aux talents balbutiants mais dotée d'une force de volonté inaltérable. Je me lançais donc à corps perdu dans ce projet insensé, ouvrant les premières pages d'un art que je maîtrise aujourd'hui sur le bout des doigts quand mon esprit ne se voile pas sans explication. J'étudiais comme une folle, j'étudiais tout mon soûl en utilisant des drogues destinées à améliorer mes capacités cérébrales. Je m'isolais du monde, ne m'accordant que le temps de manger afin que mon cerveau reste en alerte. Je calculais mon temps de sommeil pour qu'il soit optimal et je mis de côté les activités les moins productives. Nul autre plaisir que celui d'apprendre, nulle autre distraction que celle d'ouvrir un nouveau grimoire alors que je constituais le mien pour compiler mes propres sorts et autres notes. Mon maître mourut, puis mon père et ma mère. Je n'en eu cure, trop occupée à augmenter mes connaissances et à écrire les premières lignes de l'art de la Chronomancie.
Lorsque je parviens à mettre au point le sort de retour en arrière tel que je l'avais idéalement imaginé, le temps s'était bien écoulé. J'étais devenue une vieille femme au physique rachitique et à la santé des plus vacillantes, arrivée à l'âge vénérable de 92 ans. Ce fût sans hésitation que je lançais mon incroyable sortilège, mettant fin à ma toute première vie et entamant la seconde.

Une enfant de dix ans aussi expérimentée qu'une vieille femme. Ma seconde vie m'offrit des satisfactions que je n'avais jamais éprouvées dans la première, à commencer par celle d'avoir gagné mon pari contre moi-même. Je fus capable, en me basant sur des événements passés durant ma vie déjà écoulée, d'éviter la plupart des coups et des brimades. Lorsque je me résolus à m'enfuir une nouvelle fois, je retournais auprès de mon maître en l'amadouant non plus grâce à mon corps mais grâce à ce que je savais de lui. Et une fois encore, je retournais à mes études effrénées. Mes recherches lors de cette vie là furent tout aussi intenses, mais différemment axées puisque je voulais rendre le sort de retour dans le passé perpétuel de façon à ne plus jamais avoir à m'en préoccuper. J'établissais donc les runes nécessaires à cela, ainsi que la façon de les appliquer : sur mon squelette même. Les graver à même mes os pour qu'elles me suivent à tout jamais. L'idée me sembla excellente, en vérité. Bien que je ne trouvais pas le moyen dans cette vie là de parvenir à cette gravure complètement démente, je m'arrangeais pour pouvoir le faire au cours de ma troisième vie. Puisqu'il me restait du temps (une petite dizaine d'années) avant de relancer mon sort, je me versais dans l'apprentissage d'un sort destiné à accroître ma capacité mémorielle et parvins à le maîtriser avant ma seconde remise à zéro temporelle.

Lorsque s'entama ma troisième existence, j'étais une chronomancienne expérimentée et en possession d'un moyen de devenir immortelle. Comme pour les deux autres fois, j'eus à fuir les griffes familiales pour prendre en main mon destin. Cette fois, je ne rejoignis pas l'homme qui avait été mon maître par deux fois et m'orientais différemment. Pour ne plus me laisser faire et en attendant que mon "graveur de runes sur os" ne naisse (dans une vingtaine d'années, plus le temps qu'il lui faudrait pour apprendre son propre art), je rejoignis une troupe de mercenaires. Avec eux, j'appris à me servir d'une épée comme de mes poings nus et découvris un aspect de l'existence que je n'avais jamais embrassé jusque là. La vie au grand air me ravit et m'exalta comme jamais, même si je veillais soigneusement à ne pas mourir avant d'avoir implanté mon sortilège runique sur mon ossature. Guerrière, voleuse, vagabonde... Cette vie quasiment dénuée d'études fut paradoxalement l'une des plus riches que j'eu à vivre. Je quittais la troupe de mercenaires lorsque le temps fut venu et me consacrais à l'apprentissage de la magie élémentaire jusqu'à ce que j'atteigne l'âge de 70 ans, période où les gravures furent enfin possibles. Elles prirent deux ans, tant le travail était complexe. Et le tarif pratiqué me laissa ruinée, chose qui évidemment m'importait peu puisque tout ce que j'avais accumulé de matériel jusque là disparaîtrait à ma troisième remise à zéro.

Ma quatrième vie me lança une nouvelle fois sur les études magiques, désireuse que j'étais de continuer à tout apprendre. Le temps n'étant plus un problème, je me tournais vers les écoles élémentaires. Feu et vent devinrent mes alliés fidèles au cours de cette vie, tandis que la cinquième me fit épouser l'eau et la terre. La sixième existence, je la consacrais à l'étude des phénomènes d'invocations de créatures et objets et en terminais l'acquisition lors de la moitié de ma septième incarnation temporelle, que j'achevais sur la maîtrise des potions et autres filtres. Quatre vies passées à la suite de quatre premières, toutes destinées à combler une seule et même réalité : la mienne. J'étais devenue un peu amère lorsque commença ma neuvième vie, réalisant que toutes mes recherches et mes connaissance ne m'avaient jamais permis d'atteindre mon but initial. Dans ces conditions, qu'étais-je réellement ? Une tricheuse de génie qui défiait le temps sans plus de réelle raison puisque cette dernière s'était effondrée avec mon échec à corriger mon état ? C'était assez futile, quand on y pensait. Alors je décidais de mettre à profit mon pouvoir pour mener une existence des plus exceptionnelles.
Ma neuvième existence fut tournée vers la quête d'un pouvoir politique et militaire. Parvenant par de nombreuses conspirations et démonstrations de force à prendre place sur le trône ashnardien, je m'intronisais impératrice et me lançais dans le projet démesuré et plus ou moins irréalisable de conquérir le monde. Il n'était pas vraiment question d'y parvenir et de savoir si c'était possible, non... Il était simplement question de détruire le plus possible, de faire s'embraser le monde juste parce que c'était là un de mes caprices. Comme une enfant turbulente en pleine crise existentielle, je faisais du mal pour montrer aux autres que j'existais. Violente et avide de pouvoir, je me perdis dans d'épaisses ténèbres qui m'aveuglèrent tant et si bien que je finis par être trahie par l'un de mes généraux. Vendue à l'ennemi nexusien, j'activais le sort de retour en arrière juste avant que ma tête ne soit posée sur le billot du bourreau.

Ma haine estompée par cette vie passée à la faire éclater au grand jour, je me décidais à embrasser une incarnation plus simple pour ma dixième naissance. Après l'éternelle fuite du logis, je devins... Fille de ferme. Ni plus ni moins. Point de sorcellerie, point de plan de domination globale. Veaux, vaches, cochons et couvées furent au centre de mes préoccupations et je n'en demandais pas plus tout en sachant que cette vie paisible et ordinaire n'aurait jamais de suite, si plaisante et tranquille qu'elle me sembla. Car si le démon de l'apprentissage s'était endormi, il ne serait jamais sans se réveiller. Lorsque la 10ème toucha à sa fin, j'en fus soulagée : j'avais perdu mon temps de façon certes agréable mais mon égo fier ne pouvait plus le supporter.
J'envisageais ma onzième venue au passé d'une façon différente, prenant le partie de devenir une aventurière. Vagabonde et exploratrice, j'appris à survivre dans des milieux improbables et continuait les années de calme mon apprentissage de la magie. Je touchais au domaine assez incongru de la magie érotique et m'aventurais aussi dans celui de l'illusion et de la transformation physique. J'adonnais une partie de ce vécu à la découverte des plaisirs sexuels dont je m'étais jusque là privée, honteuse de mon apparence féminine et de mon sexe masculin. La sexualité dépravée, si elle me fit passer pour une traînée de basse extraction, fut salvatrice. Me réconciliant avec mon propre corps par le biais des étreintes dévergondées avec mes différents partenaires, j'appris enfin à m'accepter telle que j'étais. Au bout de onze vies d'homme, je me sentis en paix avec moi-même et j'en tirais un incroyablement soulagement que je ne réalisais qu'au dernier soir de ma vie, avant que le sort ne me ramène une énième fois en arrière.

Ouvrir des portails vers la Terre était pour moi un jeu d'enfant, comme on peut s'en douter en estimant mes capacités lors de ma douzième incarnation. Lassée de Terra et à présent assez sûre de moi pour me lancer à la conquête d'un nouvel environnement, je me résolu à me perdre littéralement à la surface de la Terre après avoir ouvert un portail à la destination parfaitement aléatoire. L'Afrique s'offrit alors à moi, arrivée que j'étais par la petite porte. Sans identité ni papiers terriens, j'eu à me constituer une nouvelle identité en me faisant passer pour une amnésique et je parvins après quelques mois à quitter le pays dans lequel j'avais échoué. Direction l'Europe, pour d'abord visiter la France et l'Angleterre avant de m'arrêter quelques années en Suède. Mon esprit alerte m'aida à assimiler sans trop d'efforts les langues et coutumes diverses que je rencontrais au cours de mes pérégrinations qui s'achevèrent cette vie là en Russie, contrée qui me charma sans que je ne sache trop pourquoi. Installée à Moscou, je m'intéressais à la magie selon les terriens et m'amusais à la comparer avec celle de Terra pour finir par me pencher sur l'étude des pratiques vaudous. J'achevais ma vie sur une autre sujet, non sans liaison avec les pratiques haïtiennes les plus noires, soit les créatures démoniaques du folklore populaire international. Du Baron Samedi à la Dame Blanche en passant par le Chupacabra, je me découvris une passion qui devint le moteur de ma vie à venir.

Treize est pour beaucoup le chiffre du malheur et un signe de mauvaise fortune; je n'échappais pas à la règle lors de cette remise à zéro là. De tous les arts magiques qui m'avaient jusque là révélés leurs secrets, certains me restaient assez inconnus. Les Arts Sombres ou Enseignements du Malheur, magies du noir le plus pur qui touchaient à des domaines souvent interdits. Me plonger dans ces études là me demanda moins d'efforts que je ne l'avais d'abord pensé, ce qui m'effraya un peu au départ.
Voyez vous, pour étudier la Nécromancie ou encore les Arcanes de Maladie, il faut assurément être un peu... Déviant. Oui, sans nul doute. Se prendre de passion pour la putréfaction d'un corps ou l'observation d'un sujet infesté par un bacille injecté par magie pour être contrôlé n'est pas foncièrement sain, pas plus que d'incanter auprès de forces obscures vomies par les pires Enfers afin de relever une armée de cadavre ou de commander à la non-mort. Ces domaines sont plus accessibles qu'on veut bien le croire, ceci étant certifié par l'experte que je me targue d'être. Ce qui rend leur apprentissage un peu délicat tient au fond plus à une question d'éducation : la douleur infligée et reçue n'est pas une attirance naturelle pour l'être humain. Mais une fois passés les premiers sévices infligés et reçus, les choses sont de plus en plus faciles.
J'avais un passé de barbare sanguinaire qui datait de ma dixième vie, époque durant laquelle j'avais fais couler le sang pour étancher ma colère. Si je n'avais tué moi-même que sur le champ de bataille, j'avais gardé enfoui loin au fond de moi le goût du meutre qu'un Seigneur nécromancien ashnardien sut exacerber et mettre à profit. Muée une nouvelle fois en apprentie docile, je disséquais corps vivants et morts pour acquérir la maîtrise de magies pervers et infâmes dont la pratique devint somme toute jouissive. Je m'abandonnais totalement à cette part de moi, rejoignant le côté obscur que j'avais jusque là évité en estimant que je valais mieux que ça. Sombrant dans des abîmes apocalyptiques où stupre, obscénité et démence s'enlaçaient dans un ballet ordurier aussi malsain que captivant, je n'en sortis pas tout à fait indemne à l'heure où je revins une fois encore en arrière, juste avant l'instant qu'une dague sacrificielle ne m'éventre. Dernière preuve d'amour à un dieu noir que de lui offrir mes entrailles, souillée par le sang de vierges égorgées au-dessus de mon corps alangui.

En comparaison, ma quatorzième vie fut un peu plus fade. Je m'étais enivrée dans le pouvoir obscur de forces malignes et en gardais sciemment quelques séquelles profondes. La notion du "mal", tout aussi relative qu'elle ne me soit jamais parue, conditionna ma vie à plusieurs niveaux. Moi qui m'étais montrée correcte et patiente avec autrui, je me retrouvais à être brutale et perverse par simple facilité, conquérant ce qu'on refusait de m'offrir. Le sexe qui m'avait longtemps rebutée se mit à régir de façon bien plus régulière que jamais ma vie et je me rendis compte que j'avais perdu beaucoup de mes capacités à l'empathie et la tolérance. Hautaine, vile et fière, j'avais tout de même conscience que cet état d'esprit serait nocif sur le long terme. De plus, la magie noire qui coulait dans mes veines avait laissé des traces physiques assez inattendues puisque mes yeux étaient à présent rouges, leur éclat azuré d'origine à jamais disparu au profit de cette marque de malignité insidieuse. Il me faudrait donc composer avec ce nouvel élément, que j'acceptais sans trop de peine. J'avais accompli des horreurs en toute connaissance de cause et je ne regrettais rien, après tout.
Afin de revenir à des sentiments plus aptes à recevoir l'apprentissage d'autrui, je me mis en quête à travers tout Terra. Mon but ? Etudier les dragons et leurs si particulières aptitudes à la magie. Refusant de m'appuyer sur d'autres personnes, je me vouais à faire mes propres expériences avec ces créatures qui manquèrent plus d'une fois de me tuer quand je tentais de les approcher et plus tard de les apprivoiser. Si je n'avais pas été la puissante sorcière que je puis me vanter d'être, j'aurais plus d'une fois succombé à leurs assauts ! Bon an mal an, j'arrivais à me livrer à une étude somme toute assez complète de ces redoutables lézards, parvenant même à voler un oeuf de dragon noir que je menais patiemment à l'éclosion.
De toutes les personnes auxquelles mes vies me confrontèrent, ce fut cet animal que je regrettais le plus de laisser derrière moi lors de la remise à zéro temporelle. Si nos débuts ensemble furent des plus catastrophiques, le temps nous aida à tisser une complicité certes houleuse mais intense. Je quittais ma quatorzième vie avec un goût amer dans la bouche, celui des séparations douloureuses. Et un savoir immense quant aux secrets draconiques.

Les migraines jalonnèrent l'incarnation suivante. D'abord épisodiques à l'enfance, elles s'accentuèrent au fur et à mesure que ma vie se déroulait et que je prenais pour la quinzième fois de l'âge. Devenue adulte, je me rendis compte que la tête me martelait souvent et parfois même avec une violence qui me clouait au lit pendant plusieurs jours. Cet état affecta ma capacité à apprendre, que j'avais naturellement tournée vers les arts curatifs. La magie de soin était l'un des rares domaines que je n'avais pas encore approché mais je découvris avec une grande déception qu'elle m'était inaccessible à haut niveau en raison de mes affinités naturelles et très marquée avec les forces obscures et les Arts Noirs. Contrainte à me cantonner pour la première fois à la seule théorie, je pus néanmoins compter sur mes connaissances en décoctions pour improviser des remèdes qui vinrent à bout de mes redondants maux de tête. Apparues presque soudainement, ces afflictions morales devaient bien avoir une origine que j'estimais de prime abord être de la fatigue. Des centaines d'années à se plonger dans la lecture, à recueillir des renseignements et à faire mes propres expériences... Cela avait probablement affecté mes capacités mentales et je dus me résoudre à mener une vie plus anodine que je ne l'aurais voulu, uniquement satisfaite par les longues accalmies que je rencontrais entre les périodes migraineuses. Pour tromper le temps, je m'établis en tant que femme d'affaire et marchande avisée d'objets magiques puis finalement comme tenancière de bordel lorsque que de malheureux contrats mal négociés me poussèrent à la faillite. Un détail pour couronner la fin d'une vie peu intéressante.

Le cerveau humain n'est jamais exploité au maximum de ses capacités, c'est un fait que la science terrienne a démontré depuis quelques temps déjà. Nous n'utilisons à peine que plus de 10% du potentiel cérébral à notre disposition, ce qui fait qu'on peut rester à rêver sur les capacités que nous offriraient une utilisation plus poussée de notre encéphale.
C'est ce simple constat qui m'a fait réaliser l'origine de mes maux de tête, lorsque je retournais sur Terre pour profiter de mon avant-dernière vie en date. Au fil de mes incarnations, j'avais amélioré d'abord artificiellement puis magiquement mes capacités mentales afin de devenir une véritable éponge à connaissances. Là où l'être humain se contentait d'un vécu unique, j'en étais déjà à quinze fois plus. Sans compter que j'avais dépensé beaucoup de ces existences antérieures à me plonger dans de complexes apprentissages, qui se cumulaient de plus en plus... Jusqu'à mener mes capacités mnésiques à saturation, poussant mon cerveau dans ses retranchements. Ça, plus les capacités mentales inconscientes qui me permettaient d'user de la magie, de la gérer et de la contrôler.
Ainsi donc, je commençais à voir le bout de mes propres capacités et je refusais tout net de l'accepter. Estimant que mon salut se trouverait sûrement dans les sciences terriennes, je me mis à étudier le cerveau et devint une lectrice assidue de la presse spécialisée en médecine ainsi qu'en thèse très pointue sur le domaine encéphalique. Outre de découvrir une véritable passion qui me mena à m'intéresser à la philosophie et à la psychanalyse, je pensais que je découvrirais au fil d'un paragraphe une solution à mon problème. Si cela ne se produisit jamais, je compris en revanche bien plus clairement dans quelle nasse inextricable je m'étais moi-même jetée.
Je m'étais rendue immortelle à ma façon, améliorant mon cerveau afin qu'il devienne une éponge à connaissances capable de retenir et sublimer les informations que je lui donnais à analyser et stocker. Or, je n'avais jamais réellement prit en compte la limite de ce dernier : une surcharge était des plus envisageables et aurait des causes dramatiques. Je perdrais de plus en plus mes facultés mentales avant que mon esprit ne cède et ne se brise définitivement. Cela n'aurait pas été un véritable problème si j'avais pu mourir, mais j'avais programmé un sort runique gravé à même mon squelette pour effectuer automatiquement un retour dans le passé dès lors que je venais à mourir. Retour dans le passé qui me laisserait dépositaire du savoir engrangé jusque là, comme je l'avais désiré. En bref, j'étais une sorte de récipient qui n'aurait de cesse de se remplir jusqu'à casser et se réparant pour simplement exploser de nouveau. Arrivera fatalement un moment où je me réincarnerais en légume, pour un cycle infini. Etait-ce là ma punition pour avoir bravé les règles de l'univers et de la vie ? Le fait de savoir tout ça sans rien pouvoir y faire malgré le pouvoir engrangé était-il une flagellation de pénitence ? La belle affaire.
Ces découvertes soulevaient un nouveau point. Devais-je continuer à apprendre en espérant trouver à temps une solution pour "purger" mon esprit ou l'agrandir, ou n'avais-je comme autre choix que de patienter et mener des vies simples pour limiter au mieux les sollicitations infligées à mon esprit ? Rien ne me permit de trancher la question. Ni les crises de délire mélangeant le passé de plusieurs de mes vies, ni les longues absences semblables à des déconnexions neuronales. Mes moments de motivation extrêmes se prenaient les pieds dans le tapis de mes doutes et de mes pertes de mémoire temporaires, achevant de me faire dire que je n'avais que peu ou pas du tout d'issue heureuse à cette situation catastrophique. Finalement, je me décidais aller au bout de cette vie afin de dompter mes problèmes et apprendre à vivre avec. A composer avec les signes de faiblesse de mon intellect pour être en mesure de l'entretenir et de donner le change lorsque ce serait nécessaire.

C'est ainsi que commença ma seizième vie, celle qui me fait rédiger aujourd'hui ce mémoire. Il m'aura fallu plus d'un mois pour coucher sur le papier ces pauvres lignes, signe que mes capacités continuent lentement de se dégrader.
Cette incarnation, je l'ai voulu entre Ashnard et Nexus pour de multiples raisons. Naviguer entre les deux zones pour des raisons très différentes me permet de garder un oeil sur ce qui se passe et ce qui aurait put jusque là m'échapper. Plutôt que de fuir de mon foyer natal, j'ai cette fois usé de mes talent pour faire plier mon père à quelques petites exigences et je me suis retrouvé en possession d'un domaine un peu délabré non loin de Nexus auprès de qui j'ai proposé mes connaissances en magie noire sous prétexte qu'elles serviraient face aux troupes de l'empereur. Troupes dont certains éléments viennent me consulter en secret pour que je livre quelques uns de mes secrets. Pour tout le monde, je suis la froide et peu appréciable Demoiselle des Ronces dont le titre vient de sa tendance à effrayer et blesser les gens qui veulent s'en saisir. Sous l'influence des forces qui m'habitent, la sclérotique de mes yeux est devenue noire : cela ne fait que renforcer mon image de Sorcière auprès de ceux et celles qui m'approchent. Voilà bien une chose qui n'a encore de cesse de m'amuser, indéniablement.
Je n'ai toujours pas trouvé le moyen de contrer la dégénérescence de mes fonctions cérébrales et je me sers de mon temps libre et de mes contacts pour fouiller, explorer des pistes auxquelles je pourrais ne pas avoir pensé jusque là. Même si j'en doute.

Depuis peu, j'en viens à penser que je pourrais me tourner vers les tekhanes. Ou, avec plus de circonspection, vers leurs ennemis mortels. Qui sait si l'adaptabilité de ces créatures insectoïdes qu'on nomme formiens ne sera pas la prochaine étape de mon évolution ?
Désormais, tout est envisageable.




♦ Sylhemna de Valfort, 24 ans actuellement. A déjà vécu 16 vies.
♦ Humaine de sexe masculin mais au physique féminin. Bien qu'elle se considère comme une femme, elle est née homme et préfère la compagnie des dames. Expérimentée.

♦ Une belle jeune femme à la longue chevelure de jais, au corps gracile et assurément féminins. Dotée d'un physique avantageux, la Demoiselle des Ronces se vêt de noir et de rouge essentiellement afin de renforcer son image de sorcière noire. Remarquables, ses yeux sont de couleur rouges alors que leur fond est d'ébène

♦ Devenue froide avec le temps, Sylhemna se montre très souvent distante. Moqueuse et parfois hautaine, c'est une personne fière dotée d'un intellect remarquable. Sa pratique des magies les plus sombres qu'on puisse trouver lui a donné un goût pour la cruauté et la perversion, faisant d'elle une personne dominante. Dotée d'un passé on ne peut plus riche, elle n'est pas facile à surprendre et s'en montre amère. Après avoir incarné quelques personnages différents au fil de ses vies, on peut considérer que c'est une excellente comédienne. Mœurs légères. Très portée sur l'apprentissage, elle se montre curieuse de tout et garde en mémoire toute nouvelle information. Sommité en ce qui concerne presque toutes les magies existantes, bien qu'elle laisse croire qu'elle ne connait qu'un domaine restreint.

♦ Connue pour être la conseillère de Nexus sur les questions de magie noire. A des contacts avec Ashnard pour ces mêmes compétences. Vivant actuellement dans son domaine nexusien, dans un manoir reclus à quelques kilomètres de la ville. Peu de serviteurs et peu de visiteurs. Son nom est celui d'une haute lignée de magiciens humains, qui ne semblent pas la reconnaître comme étant directement l'une des leurs.

♦ La Demoiselle des Ronces n'a que peu ou pas d'égal dans les arts de la magie, toutes branches confondues. Son potentiel magique est phénoménal, comme ses pouvoirs et les sorts qu'elle est capable de lancer. Toutefois, ce beau tableau est à présent entaché par un mental déficient et des capacités vacillantes. Pour parler clairement, son cerveau se meurt et cela n'est bien sûr pas sans conséquences sur ses capacités. Elle possède des connaissances martiales assez établies et tout un panel de savoirs. Connaît la Terre sans pour autant s'y être encore rendue dans cette vie.
« Modifié: mercredi 19 février 2014, 00:09:30 par Anéa »

Silence

Légion

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    Silence, mercenaire, capitaine de la guilde des Griffes d'Ammoth.

Re : Intemporelle

Réponse 1 mardi 18 février 2014, 20:03:22

J'aime beaucoup :) Dommage que derrière cet alléchant attirail se cache un homme :(



Cassidy Green

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Re : Intemporelle

Réponse 2 mardi 18 février 2014, 20:15:34

Bienvenue ;D
Voici mon topic pour découvrir mes autres comptes. Veuillez aussi me contacter sous ce compte pour mes autres personnages, vu que je suis plus souvent connecter avec Cassidy Green qu'avec les autre ;D

Elena Ivory

Humain(e)

Re : Intemporelle

Réponse 3 mardi 18 février 2014, 21:02:19

Chouette, une conseillère en magie noire ! Peut-être pourriez-vous m'aider à faire la lumière sur les individus qui ont jadis empoisonné ma mère pour m'empêcher de naître... En tout cas, je vous souhaite la bienvenue :)
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Law

E.S.P.er

Re : Intemporelle

Réponse 4 mardi 18 février 2014, 21:12:51

Je ferais juste un commentaire par rapport aux 10% de notre cerveau que l'on utiliserait et qui serait en fait apparemment une grosse fumisterie de certains chercheurs à la limite de la légende urbaine, et que notre cerveau, à la manière de notre estomac ou de notre sexe (laule) tournerait tout simplement à son régime normal. On peut le pousser en se concentrant, on peut le mettre au repos en regardant les anges de la téléréalité, mais par défaut, on l'utilise... ben... normalement.

Fiche sympa sinon. Bienvenue !

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Jim Ë-Kabaria

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    Le malchanceux ultime, qui l'assume tellement qu'il passe son temps à aller au-devant des problèmes. En manque d'adrénaline ? Peut-être bien...

Re : Intemporelle

Réponse 5 mardi 18 février 2014, 21:24:33

Bienvenue, euh...madame ?  ^^'

Super fiche, même si j'avoue ne pas avoir tout lu de l'histoire.

(Kit par Kira)

La révolte gronde, la bête hurle à la lune, les guerriers traquent le démon, l’espion cherche la divinité et le chat erre sous l’œil de l’écrivain.

Sylhemna de Valfort

Humain(e)

Re : Intemporelle

Réponse 6 mardi 18 février 2014, 21:32:41

@ Silence : Le sexe ne fait pas l’intérêt du personnage ! Enfin, je ne crois pas... Merci tout de même :)

@ Cassidy : Merci :)

@ Elena Ivory : Il est même possible que je le sache déjà, pour peu que j'ai rencontré ce complot au cours d'une autre vie ! Mais ce sera avec plaisir (et sans anti-jeu, sinon ce serait moins amusant) :)

@ Law : Je dois dire que j'espère que ce n'est pas une fumisterie. L'idée qu'on puisse exploiter un système aussi riche et relativement inconnu est plus séduisante qu'une réalité trop terre-à-terre à mon goût. Mais merci pour l'information et pour la bienvenue. Cela a t'il valeur de validation ? :)

@ Thibault : Tu ne dois pas être le seul dans ce cas ;)

Jim Ë-Kabaria

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Re : Re : Intemporelle

Réponse 7 mardi 18 février 2014, 21:35:14

Cela a t'il valeur de validation ? :)

Malheureusement non, pour être validé(e) il faut avoir la balise.

(Kit par Kira)

La révolte gronde, la bête hurle à la lune, les guerriers traquent le démon, l’espion cherche la divinité et le chat erre sous l’œil de l’écrivain.

Lucy

Créature

Re : Intemporelle

Réponse 8 mardi 18 février 2014, 21:43:31

Et à la question que je sens venir à 3 kilomètres... "Quelle balise ?" Celle qui commence par "Va", qui finit par "ée" avec n'importe quoi entre les deux. La plupart du temps.

Bienv'nue en tout cas. Le concept de multi-vie doit être assez chaud à gérer, nan ?

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Sylhemna de Valfort

Humain(e)

Re : Intemporelle

Réponse 9 mardi 18 février 2014, 21:58:51

@ Thibault : Merci pour la précision. Et le bienvenue, quand j'y pense :)

@ Lucy / Nyu : Tout va bien, j'avais saisi de quel genre de balise il était question. Semblerai-je si bête ? :( Pour te répondre, non. Et plutôt riche à exploiter, ce qui ne gâche rien !

Lucy

Créature

Re : Intemporelle

Réponse 10 mardi 18 février 2014, 22:02:54

Nanan, c'est juste qu'il y a au moins 42 millions de balises de validations toutes confondues, donc bon... Au début, c'est un peu logique de s'y perdre. Enfin, je crois... En plus qu'il y a les balises intermédiaires qui ont uniquement le nom d'un modo/admin et qui veut dire que le sujet est réservé... X_X

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Law

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Re : Re : Intemporelle

Réponse 11 mardi 18 février 2014, 23:17:24

@ Law : Je dois dire que j'espère que ce n'est pas une fumisterie. L'idée qu'on puisse exploiter un système aussi riche et relativement inconnu est plus séduisante qu'une réalité trop terre-à-terre à mon goût. Mais merci pour l'information et pour la bienvenue. Cela a t'il valeur de validation ? :)

Pas mieux que ne l'ont dit les autres : Si ton titre a le nom d'un modo dans son titre c'est qu'un modo te fait l'honneur de s'occuper de toi en te mettant sa grosse balise, et si cette balise a un jeu de mot pourri avec dedans "vali", c'est que tu pourras aller jouer :).

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Anéa

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Re : Intemporelle

Réponse 12 mercredi 19 février 2014, 00:09:04

Bonfoir ! Et bienvenue ! (Même si je pense à un "re" )

Il y a quelques fautes maiiiiis...J'suis d'humeur un peu plus laxiste aujourd'hui, alors je valide.
Tu peux filer jouer. x)





-En souvenir du bon vieux temps-

Serenos I Aeslingr

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : Intemporelle

Réponse 13 mercredi 19 février 2014, 00:09:09

Magicienne des plus puissantes et complètes!? Je demande bien à voir, gamine!

[Elle est plus vieille que toi.]

Elle n'a que 24 ans!

[Disons qu'elle a une vieille âme, alors.]

... J'SUIS PAS D'ACCORD!



Bienvenue, mademoiselle. Au plaisir de faire votre singulière... rencontre.

Cependant, je revendique le titre de sommité en tout ce qui concerne magie è_é

...

Donc, on sera deux, tout le monde est d'accord? :D

Sylhemna de Valfort

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Re : Intemporelle [ Vanéalidée ! ]

Réponse 14 mercredi 19 février 2014, 08:42:26

@ Anea : Merci merci, ce fut rapide ! :)

@ Serenos : Même si je revendiquais le titre de façon officielle, qui croirait une gamine ? :/ Je ne me battrais pas pour lui et mieux, j'espère que vous êtes effectivement supérieur. Ainsi, j'en apprendrais plus :)

@ Stephen Connor : C'est flatteur, merci :)


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