Je n'eus pas d'autre réponses que ses frissons et ses gémissements de plaisir. J'en étais presque flatté, rare était ceux à réagir aussi intensément à mes caresses, mais justement, puisque lui même prenait du plaisir à mes caresses, moi même pouvais je pleinement m'abandonner à cette étreinte. Fermant les yeux je savourais toutes les sensations que me procurait notre étreinte, dont j'accélérai petit à petit le rythme, rendant notre ébat de plus en plus intense, nous mêlant de plus en plus.
Il en allait de même de ma respiration, qui s'accélérait sous les vagues de plaisir qui me parcourait le corps à chacun de mes mouvements de reins, des halètements de plus en plus forts m'échappant. Brièvement ma raison aviva en moi la crainte d'être entendu, mais mon plaisir la balaya rapidement avant de m'étreindre. Il me semblait que mon corps devenaient de plus en plus ardent, échauffé par le plaisir, par ces efforts pour combler mon amant et mon être. Rapidement je ne réfléchissais plus, me laissant guidé par mes pulsions, teintés d'une pointe d'attention pour ne pas brusquer mon partenaire.
Ce dernier par ailleurs il se laissait pleinement faire, ne me rendant pas la moindre caresse, pas le moindre baiser... Si je n'étais pas déjà emporté par mon plaisir j'aurai pu en éprouver une forme de culpabilité, comme s'il se donnait à moi sans en profiter... Mais alors que je rouvrais les yeux je m'en rendais bien compte, à ses tremblements, ses gémissements, la sueur perlant sur son corps...il aimait cela... Et s'il était inactif, j'allais agir pour deux. Ainsi une d mes mains revint sur sa virilité, la caressant avec vigueur, alors qu'un de mes bras passer derrière son dos pour agripper son épaule et presser dessus, l'amenant à se lover encore plus contre moi. Je pouvais ainsi sentir son souffle rafraîchissant ma peau, le moindre de ses tremblements qui m'encourageait à continuer, à aller plus loin, sans jamais franchir de limite.
Je fus alors parcouru d'un frisson plus intense que les autres.. Je ne savais pas depuis combien de temps durait notre étreinte, mais j'avais la sensation qu'elle allait bientôt s'achever, je le sentais, le plaisir en mon être s'étant embrasé laissant présager de la fin. Néanmoins je déployais des efforts de volonté pour me retenir, faire un peu plus durer ce petit bout d'éternité, le temps semblant à la fois s'étirer et s'écouler à une vitesse affolante en pareil étreinte. Je me demandais d'ailleurs s'il en allait de même pour lui, si je lui procurais autant de plaisir que lui m'en donnait.
J'effleurai alors doucement son cou de ses lèvres, tentant de susciter une réaction consciente en lui, un peu songeur, hésitant à me retirer certains de mes anciens amants n'appréciant pas l'idée que je me laisser aller alors que nous étions encore mêlés, même si nous ne courions pas les mêmes risques que la gent féminine... Mais pour autant je ne lui posais pas la question, car si c’était le cas il saurait bien me le dire, et que si je lui posais la question il me paraissait peu probable dans son état qu'il puisse y répondre, moi même je n'avais plus la force de la poser, c'était tout simplement trop agréable pour que des mots viennent gâcher l'instant...