Alice avait répondu avec autant de clarté que possible aux questions de cette étrange femme. Elle ne savait toujours pas qui elle était… Une simple lycéenne ? Elle avait envie d’y croire, mais quelque chose, son intuition, lui soufflait que ce n’était pas aussi simple, et que cette femme dissimulait des choses. La Princesse n’y pensa plus trop, et se contenta de hocher la tête quand la femme partit. Sylvandell, de fait, n’était pas le seul ordre de dragonniers du monde. Ashnard disposait d’autres ordres, et il existait aussi, dans de grands massifs montagneux du continent, des clans sauvages et austères de dragonniers, oeuvrant généralement pour l’Empire, mais aussi pour eux-mêmes. Nexus avait aussi ses propres dragonniers, même s’ils étaient bien moins nombreux. Les Nexusiens préféraient d’autres montures aériennes, comme les aigles géants, ou encore les griffons. Sylvandell, en ce sens, était unique, car les dragonniers chevauchaient des dragons dorés. Le royaume abritait aussi d’autres races de dragons, mais les dragons dorés étaient souvent réputés pour être les dragons les plus puissants… À même niveau que les redoutables dragons noirs, des dragons qui étaient, soit des êtres autonomes et libres, soit des créatures accompagnant de terribles mages noirs ou des guerriers monstrueux et barbares. Alice pensait à tout cela, essayant de se réfugier là-dedans, afin de faire disparaître son trouble.
Malheureusement, Tinuviel était bien une femme polyandre, et, assez rapidement, une femme vint la voir. Il s’agissait d’une amante belle, portant une élégante robe chinoise, une Terranide qui était relativement froide,
Sherufanir. Alice s’était alors relevée, tenant dans sa main un verre de vin blanc, et vit la Terranide s’approcher d’elle, d’une démarche lente et assurée. Elle glissa alors ses doigts gantés dans la bouche d’Alice, son regard envoûtant se posant sur le sien. La pauvre Princesse se mit à rougir à nouveau, toutes les traces du thé de l’ancienne amante étant venue la voir disparaissant à toute allure.
«
Tinuviel ne sait pas s’arrêter avec les salopes… Que tu sois de sang bleu ou une simple mécréante, n’oublie pas ta place ici, tête blonde. Tu es notre chienne… -
Humm-hummm… »
La Terranide libéra ensuite sa bouche, puis caressa sa joue brièvement, avant de s’écarter. Alice cligna des yeux, en sentant son intimité recommencer à bouillonner. Elle serra les poings, et but plusieurs gorgées. La jeune femme reprit son souffle, et, avant même qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, une autre femme entra dans son champ de vision. C’était
Lyrinda, une Drow, Drow qui, comme on se faisait de leur réputation, était magnifique. Elle s’approcha de la Princesse, et lui roula alors une longue pelle, l’embrassant, posant chacune de ses mains sur ses fesses, les crispant et les malaxant. Ses lourds seins heurtaient les siens, et Alice entrouvrit la bouche, accueillant la langue joueuse de Lyrinda, qui s’entortilla avec la sienne, pendant de longues et de longues secondes. La Princesse eut même l’impression que tous les regards étaient portés sur elles. Alice n’en rougit que plus, et se tortilla en sentant les mains de la Drow continuer à se crisper sur ses fesses, à malaxer vigoureusement son petit cul. Cette maudite Drow était terriblement douée, la Princesse ne pouvait que le reconnaître, et elle rougissait comme une chaudière volcanique.
Durant ce baiser, elle tendit ses mains pour caresser les hanches de Lyrinda, jusqu’à ce que la femme finisse par rompre le baiser, en mordillant les lèvres d’Alice, tirant un peu dessus.
«
Aïe ! couina la jeune fille.
-
Rappelle-toi de cette souffrance, petite catin… Elle est là pour te signifier qu’il y a d’autres plaisirs dans ce harem que Tinuviel. »
Sur cette parole mystérieuse, Lyrinda se retira. Alice s’humecta les lèvres, les touchant avec ses doigts, toujours aussi rouge, toujours aussi confuse et gênée.
*
Mon cœur bat furieusement la chamade…*
C’était presque un euphémisme que de le dire ! Peinant à se retenir, Alice respirait longuement… Quand elle perçut un sifflement. Une Lamia apparut alors, et Alice se sentit défaillir. Les Lamias… Un autre de ces fantasmes ! Le bout de sa queue caudale caressa la joue d’Alice, la faisant rougir, et elle tourna la tête sur le côté, serrant nerveusement les poings en sentant le plaisir affluer et exploser en elle. La Lamia se mit à parler d’une voix sifflante, et, en rougissant, Alice hocha la tête de haut en bas.
«
O-Oui… »
La Lamia sourit, puis se déplaça alors, et s’entortilla autour du corps d’Alice, emprisonnant dans sa queue caudale ses jambes et son basin, avant de lécher sa joue avec sa langue fourchue, serrant sa queue contre elle.
La pauvre Alice n’en menait vraiment pas large, et elle était maintenant définitivement en train de mouiller sa culotte.