De la part de la Lamia, Alice eut droit à un traitement magnifique. Après l’avoir pénétré et enfanté, elle continua à conserver le corps de la petite tête blonde contre sa queue, chaude et tendre, et l’embrassa longuement, longuement et goulûment. Alice frissonnait de désir, et répondit fort volontiers à ce baiser, ses mains caressant le dos de la Lamia, se crispant sur sa peau tendre et attirante. Son corps vint ainsi à se blottir contre le sien, et elle ouvrait bien la bouche, afin de sentir la langue de la femme se perdre en elle, s’enfonçant dans sa gorge, l’amenant à se courber un peu en gémissant. Naya était comme toutes les Lamias, étouffante et écrasante, étranglant sa proie sous sa peau et sous ses attributs reptiliens. Alice ne pouvait qu’aimer ça, et, après ce long baiser, Naya lui expliqua qu’Alice allait devoir rester au chaud, afin que les œufs plantés en elle mûrissent bien. Hochant la tête en rougissant, Alice se blottit contre le corps de Naya, et posa sa tête dans le creux de ses seins. La queue continuait à remuer contre elle, serrant parfois fort, afin que la Princesse puisse avoir chaud. Elle entreprit bien de se reposer, mais, pour être honnête, même avec un coussin composé de magnifiques seins, et une couverture sensuelle et chaude, dormir n’était pas simple. Elle sentait la main de Naya caresser ses cheveux, la faisant frissonner. Comme l’idée était de la garder au chaud, Naya la serrait fort dans sa queue, remontant jusqu’à son ventre, ventre dans lequel deux œufs étaient en train de se former.
Alice était donc enceinte… Et, même si les œufs ne donneraient pas la vie, ça ne semblait nullement gêner Naya, Alice ayant plutôt le rôle de prototype que de mère-porteuse… Pour l’heure, en tout cas. Elle savait que les règles en matière de succession à Sylvandell prévoyaient un seul enfant unique, afin de préserver la pureté du sang, mais, ici, c’était différent… Naya plantait en elle des œufs, et c’était quelque chose de merveilleux. Alice ne pouvait guère caresser son ventre, car tout son corps était plaqué contre celui de la Lamia, et elle subissait les assauts tendres et fermes de cette dernière. Yeux clos, elle ne dormit pas vraiment pendant ces quelques heures, s’assoupissant parfois, avant que Naya, espiègle, ne la réveille en crispant fort sa queue, faisant alors couiner Alice, qui sentait son corps se comprimer… Et, de toute façon, elle était, de base,
trop excitée pour réussir à dormir. Naya s’amusait à la faire jouir en frottant son corps contre le sien, grâce à sa queue et à ses écailles. Elle palpait ses fesses, et, en faisant bouger sa queue, son corps frottait celui d’Alice, amenant cette dernière à mouiller abondamment, et donc à jouir.
Ce fut donc une longue nuit, guère reposante, où Alice, toute nue, gémissait et soupirait, le corps aplati contre Naya. Elle était bel et bien l’esclave de cette Lamia, et Naya le lui fit bien comprendre, avant de la libérer, et de lui dire de ne pas hésiter à revenir. Alice, qui en profita pour se caresser le ventre, sourit lentement, et hocha la tête.
«
O-Oui… Je ne demande qu’à revenir, Naya… Vous êtes ma Maîtresse, maintenant… »
Son corps était relativement humide et chaud, et Naya fila rapidement, laissant Alice seule. Cette dernière s’assit sur le lit, et caressa son ventre. Elle n’était pas du tout fatiguée, alors qu’elle avait passé toute la nuit dans cette queue chaude… Elle avait agi comme un cocon, lui permettant de se reposer sans même qu’elle dorme… Sa main s’attarda un peu sur son cou, et elle se pinça les lèvres en sentant les deux trous, témoignant de la présence de crochets, là où Naya l’avait mordue pour répandre son venin.
La jeune Princesse finit par sortir de la chambre, et marcha dans le harem, toute nue, n’ayant plus ses vêtements. Après le passage de Naya, ils n’étaient plus trop utilisables, et, dans son ventre, elle pouvait presque sentir les œufs. Un peu déboussolée, elle pouvait voir toutes les portes closes, jusqu’à voir une porte entrouverte. Se pinçant les lèvres, et espérant surtout pouvoir y trouver une tenue, Alice s’approcha, et toqua à cette dernière…
La chambre en question était celle d’une femme qu’elle avait eu l’occasion de voir lors de la cérémonie de mariage :
Lyrinda…