Quel meilleur réveil pouvait-on imaginer que celui d’un baiser ? Samia dut insister un peu pour réveiller Alice, dans la mesure où la Princesse était connue pour ses légendaires grasses matinées. Alice se réveilla donc, et suivit Samia. Patraque, elle la laissa retirer sa ceinture de chasteté, et, toute nue, se retrouva dans la douche, portant tout juste un collier autour du cou, destiné à lui rappeler quelle était sa place au harem... Une place qu’Alice, fort heureusement, n’avait pas oublié. Elle se retrouva dans la douche avec Samia, et obéit à cette dernière, levant ses bras pour les coincer dans des entraves situées à l’intérieur de la douche. Samia se chargea ensuite de la nettoyer, de la savonner, faisant passer un gant sur son corps, avec du savon. Elle s’appliquait consciencieusement, et ce traitement réveilla Alice... Ainsi que sa lancinante excitation. On la traitait comme un bébé incapable de se débrouiller toute seule. Après la douche, elle laissa Samia l’habiller, l’aidant quand c’était requis. Elle se retrouva avec un corset blanc assez serré, qui faisait ressortir son décolleté, un porte-jarretelle blanc, une culotte à dentelle, avec une longue cape blanche qui glissait le long de son dos pour tomber sur le sol. Pas de robe de mariée ? Alice se retint de poser cette question, puis s’assit sur un fauteuil, et laissa Samia la coiffer.
La Terranide était très douée. Elle travaillait lentement, doucement, évitant de faire mal à Alice, qui serrait nerveusement les poings. Alice sentit des perles se glisser dans des longues tressées nouées au milieu de sa cascade de cheveux. Samia s’appliquait bien, la coiffant comme on coifferait une elfe. Elle l’observa ensuite, puis lui balança un peu de parfum. Alice huma cette délicieuse odeur en souriant. Elle se sentait toute belle, et s’observa dans le miroir, rougissant à moitié.
*
C’est à la fois... Élégant et pervers...*
Samia revint ensuite, et lui mit sur la tête une voile de mariée, après avoir brièvement caressé ses hanches, appréciant le tissu du corset. Il serrait plutôt bien Alice, mais ça ne la dérangeait pas. Elle était habituée à en porter, et les trouvait parfois mieux que les soutiens-gorges. Tout dépendait de son humeur. Enfin prête, elle allait maintenant pouvoir rejoindre la cérémonie, mais, alors que Samia l’emmenait, après avoir retiré son collier, Alice s’arrêta sur place.
«
Attends, il... Il me manque quelque chose... »
Elle montra ses mains nues, en les pivotant sur eux-mêmes.
«
Il me faut des gants ! »
Samia se contenta de sourire. Elle avait déjà pu noter que la petite chienne du harem aimait beaucoup les vêtements.
«
C’est à cause de la vampire, hein ? Je sais que tu es sa petite pute, ma chienne... Et je sais qu’elle est une fétichiste... »
Alice répondit en rougissant et en baissant la tête. Samia, bonne princesse, lui installa toutefois ses gants,
de longs gants blancs fins et soyeux. Enfin prête, Alice suivit donc Samia, main dans la main, et rejoignit une grande pièce, très propre, avec, au centre, un grand autel, comme un kiosque, avec des fleurs sur ledit autel. Alice les reconnut. Des lys blanches.
Il y avait de nombreuses fleurs, des rubans, et un beau chemin de pétales de roses blanches faisait office de tapis rouge menant à l’autel... Ou de «
tapis blanc ». Alice était bluffée. L’endroit était très beau, rempli de romantisme, avec un blanc immaculé, qui avait toujours été la couleur de prédilection de la Princesse.
*
Même les elfes rouges goûtent au légendaire romantisme des elfes...*
Impossible de le nier. Samia lui posa alors une question, et Alice sourit à cette dernière, et caressa les hanches de la femme. Samia portait sa belle robe violette transparente.
«
Ne pas être excitée ? À côté de toi ? Tu me demandes l’impossible, Samia... Je tremble d’impatience... »
Hey, elle allait se marier ! S’il y avait bien un jour où elle devait être excitée, ça ne pouvait être que celui-ci !