Le sexe était un plaisir qui pouvait prendre bien des formes, et, ici, au sein du harem de Tinuviel, maintenant sa femme, Alice était progressivement en train de les voir toutes. D’où lui venait cette endurance ? Elle enchaînait les relations avec des amantes aussi belles que fortes, endurantes et solides, et, malgré tout ce qu’elle venait de faire, elle avait encore... Faim. Sa sexualité n’était toujours pas rassasiée, et son corps n’était toujours pas épuisé. Est-ce que ça venait du sang de dragon qui bouillonnait en elle ? On lui avait déjà dit que le sang du Dragon d’Or la rendrait plus vigoureuse... Mais ça venait peut-être aussi de cet œuf de Lamia qui remuait dans son ventre... Ou bien du fait qu’elle était dans un harem superbe... Ou alors, c’est qu’elle était finalement devenue une perverse... Ou bien, tout ça à la fois. Dans tous les cas de figure, ce dont elle pouvait être sûre, c’est que sa curiosité, son envie de découvrir et de se rapprocher des autres concubines de Tinuviel, n’avait toujours pas diminué.
La belle Terranide lui expliqua comment retirer sa combinaison. Voir une telle tenue réveillait les instincts et les fantasmes fétichistes d’Alice, mais elle obtempéra malgré tout, car il fallait bien le faire, pour que les corps se frottent au mieux. Elle joua donc avec le bouton, ce qui eut pour effet de décoller un peu la combinaison du corps de Talia. Alice la retira ensuite en palpant le corps de la femme. Il y avait tout simplement une fermeture Éclair dans son dos, qui descendait jusqu’à hauteur de ses fesses, près de sa queue caudale.
*Je me demande comment elle fait pour la mettre toute seule...*
Talia put ensuite en sortir, toute nue dessous. Si ce n’est sa queue et ses oreilles, elle avait un corps d’humaine... Et quel corps ! Alice rougit légèrement en la voyant. Ah ! Tinuviel savait décidemment bien les choisir, ses amantes. Belle et forte, elle avait tout de la pure beauté militaire, avec les formes et les muscles. Parfaite, tout simplement... Alice avait légèrement rougi en la voyant, comme si ce harem, somme toute, n’était rien de plus qu’une sorte de jardin d’Ève de la beauté féminine.
Talia finit par l’embrasser, comme pour chasser l’expression ahurie sur le visage d’Alice, et cette dernière gémit de plaisir, en venant enlacer la femme, caressant lentement et précautionneusement son corps.
« Hmmm... »
Le baiser se rompit rapidement, et les deux femmes se caressèrent tendrement. Talia remarqua alors qu’Alice avait déjà les cuisses trempées, ce qui fit rougir à nouveau la jeune femme. Malgré sa forte expérience sexuelle (forte, car elle était bien loin d’être vierge), il y avait toujours, chez elle, une curieuse forme de naïveté et de timidité, qui faisait qu’elle rougissait assez facilement en matière sexuelle.
« Et bien, je... Je ne sais pas trop ce qui m’arrive, en fait, se confessa Alice. Depuis que je suis ici, je veux dire... »
Il n’y avait aucun mal à dire la vérité. En lui souriant, Talia attrapa doucement l’une de ses mains, et la posa sur son sein. Juste avant ça, cette main était occupée à caresser le flanc de Talia, et Alice se mordilla légèrement les lèvres quand elle sentit cette douce et chaude masse de chair contre ses doigts. Puis Talia demanda à la « petite princesse » de lui faire l’amour, et, docile, cette dernière obtempéra, en hochant lentement la tête.
Son autre main se bougea, venant sur le second sein de la Louve, et elle la repoussa légèrement, couchant la femme sur le dos. Alice se coucha contre elle, et vint délivrer sur ses seins une série de baisers, malaxant le sein dont sa bouche ne s’occupait pas. Elle frottait ainsi son corps contre celui de son amante, tout en essayant de lui prodiguer du plaisir. De cette manière, Alice mordillait et suçait le téton de Talia, tout en pinçant entre ses doigts celui de son autre sein. Elle avait une si belle poitrine... Jouer avec cette dernière était un vrai régal ! Alice, en effet, se régalait en ce moment, et elle n’aurait changé sa place pour rien au monde.
« Hmmm... »
Alice continuait à se faire plaisir contre elle, et redressa ensuite lentement la tête, avec un léger sourire, en venant ensuite embrasser le torse de la femme, au-dessus de ses seins, pour remonter jusqu’à son cou, qu’elle embrassa, là aussi, assez tendrement, même si elle la mordilla un peu. Elle forma ainsi un suçon, avant de préciser :
« Moi aussi, Talia... Moi aussi, je veux embrasser toutes les magnifiques parcelles de ton sublime corps... »