Nom/Prenom/Surnom : Zwölf dit « Vent Pourpre ».
Âge : Un peu plus de cent vingt ans de service.
Sexe : Masculin
Race : Humain/Cyborg modifié.
Orientation sexuelle: Bisexuelle
Description physique : Si son apparence est indéniablement humanoïde, on peut comprendre celui qui posant les yeux pour la première fois sur Zwölf à des hésitations à le ranger dans la catégorie des humains. La silhouette puissante, élancée, son corps est amalgame de fibres de carbones, d’un étrange alliage métallique et de chair humaine. Le plus souvent son corps est recouvert par une armure qui le recouvre comme une seconde peau et qui, non content d’améliorer incroyablement ses capacités physiques déjà élevés, le protège contre la plupart des attaques. Ce bijoux de technologie fabriqué pour la guerre, génère son propre champ de force capable d’endurer jusqu’à un certain seuil de dommage. Un seuil dont Zwölf n’a jamais eu à constater la limite, tous les inconscients ayant eu un jour l’intention de porter la main sur lui ayant périt dans un temps très court après leur audace. Mécas-muscles, interfaces en polymères, servos-vérins augmentant la puissance de ses jambes ; notre « homme » tient davantage de la machine que de l’être humain. Tout cet attirail renforce sa silhouette et sa carrure sans pour autant en faire un monstre disproportionné. Epousant ses formes musclées, son armure trouve naturelle sa place sur lui. D’une couleur sombre lustrée aux reflets verdoyants, elle renforce le contraste avec son teint de peau.
En effet débarrassé de sa « carapace », Zwölf arbore un corps fait, presque, entièrement de chair et de sang. Quelques câblages sous-cutanés discrets ici et là, ou une colonne vertébrale hérissés de connecteurs neuraux, viennent rappeler la vrai nature du personnage. Celui-ci a été forgé par et pour la guerre : une musculature fine mais puissante, s’étalant en un réseau ferme couturés de cicatrices. Témoignage d’une vie dangereuse sur les terrains les plus éprouvants, elles viennent parfois à défigurer quelques parties de son corps : coupures, brûlures, impacts de balle. Zwölf est du genre à se mettre souvent à l’épreuve. Plusieurs tatouages sur son épaule gauche listent l’ensemble des campagnes et combats auxquels il a participé. Le tracé des muscles apparents, il ne veille pas particulièrement à se maintenir en forme, son mode de vie participe à la sollicitation permanente de son corps. Son teint de peau est plutôt sombre, mettant en avant les particularités de son visage.
Le regard vert étincelant, ses pupilles sont presque irréelles, révélant un esprit profondément dérangé et avide d’action. Son visage aux traits sculptés est défiguré par un perpétuel sourire carnassier et avide, révélant une rangée de dents qu’il a lui-même taillés en pointes. Le menton discret, ses oreilles disparaissent derrière une épaisse et longue chevelure brune. Celle-ci descend en cascade sur ses épaules ou bien il lui arrive de les attacher en catogan. Zwölf ne se sépare jamais d’une arme : couteau, épée, fusil, pistolet, hache…La liste est exhaustive et généralement original (vous seriez surpris de ce qu’il peut faire avec un coupe ongle). Il exsude de cet ensemble une aura charismatique sauvage, un tempérament bouillonnant qui peine à se contenir dans ce corps étrange.
Caractère : Emporté, passionné, irrespectueux, avide, dangereux et inconscient. Une courte liste pour dresser le portrait d’un homme qui embrasse tous les aspects de la vie à fond, avec une préférence pour les plus dangereux. Fabriqué et entraîné dans l’unique but d’apporter la guerre chez l’ennemi, il est une arme avant d’être un être humain. Sa nature est de faire couler le sang et de se battre, et il le fait très bien. Il tire une fierté arrogante dans ses talents de tueurs et sa chance insolente qui lui a permis, autant que ses dons, de survivre jusque là. Zwölf aime à mettre le sort à l’épreuve. D’un caractère lunatique, il est aussi inconstant dans son comportement que dans ses idées. Traversé par des centaines d’idées en même temps, ses facultés de réaction et d’analyse sont de loin supérieures à la plupart de son espèce. Il ne vit que pour le « challenge » et l’adrénaline. Il n’est guidé que par son instinct, sa nature, et répugne à toute forme de morale ou de restrictions. Il ne s’offre aucune limite, sinon celle de ses propres capacités, et il admet rarement en avoir.
Guerrier dans l’âme, il n’est pas pour autant atteint du symptôme de « l’honneur du héros » considérant tous les moyens comme bon pour remporter la victoire. D’un naturel curieux et ouvert d’esprit, il se laisse embarquer dans toute sorte d’aventure pour peu que cela éveille son intérêt. Il déteste l’ennui et nourris un amour sans borne pour tout ce qui à trait au risque, à la vitesse, et l’étrangeté. Tout ce qui lui permet de continuer à faire fonctionner son cerveau à cent à l’heure. Il ne connait pas le repos. Cela est dû autant à son passé de soldat, qu’à sa constitution spécifique qui fait qu’il n’a pas été conçu pour s’accorder des pauses. Il se contrôle ainsi rarement, mais il n’est pas non plus un animal sans restreinte. Même s’il n’aime guère s’imposer des limites, il peut lui arriver de se faire violence lorsque la nécessité le demande.
Individu nihiliste, il ne vit que pour le moment présent, et échauder des plans est rarement dans ses habitudes. Pour ce qui revient au champ de bataille, il peut déployer un génie tactique, mais toute considération annexe (les civils) ne l’encombre pas un instant. Zwölf est donc un individu changeant, dangereux et cru mais c’est ce qui en fait quelqu’un de passionnant.
Histoire : Fabriqué dans un laboratoire Terran sous le nom de code de Delta 12, Zwölf est le fruit d’expérimentations génétiques de pointe. Il fit partit des rares réussites du projet visant à produire un prototype de « soldat parfait ». Le concept du surhomme était remis au goût du jour pour les nécessités d’une guerre spécifique : la guerre d’extermination. Programmé spécifiquement pour être doté de capacités physiques et psychiques supérieures, il devait être un atout, en compagnie de ses semblables, dans l’affrontement à venir. Entraîné dans ce but, Delta 12 ne se posa guère de questions, cela n’avait pas été prévu dans sa nature. Maniement des armes à feu, armes blanches, explosifs, virus…Rien ne fut laissé au hasard dans son entraînement. Il subit les épreuves les plus ardues, rien de moins de ce que l’on attendait de l’élite. Sa croissance accélérée était accompagné des multiples améliorations technologiques qui devaient en faire un parfait surhomme. Parfait alliage entre l’homme et la machine, il fut armé du meilleur équipement que l’on pouvait offrir. Le moment vint enfin où il fut bientôt déployé dans le Grand Conflit. Succession d’attaques éclairs et de massacres innommables, il fut le Fer de Lance, avec ses semblables, contre « l’ennemi ». Ils furent bientôt connus à travers plusieurs mondes comme les Grands Faucheurs. Largué depuis l’atmosphère à bord de capsules d’assaut, ils étaient comme une pluie de mort tombant sur quiconque avait l’outrecuidance de s’opposer à eux.
Zwölf participa à plusieurs campagnes sur tout Terra, massacrant et exterminant quiconque lui était désigné comme cible. Au fur et à mesure que ses camarades tombaient au champ d’honneur, il se distingua comme un soldat d’élite et une force sur laquelle il fallait compter.
Le combat. Il pouvait sentir les flux d’adrénaline pur courir dans ses veines. C’était comme chevaucher un flot déchaîné, être en haut d’un gigantesque tsunami prêt à s’abattre. C’était meilleur que la baise, aurait dit son défunt sergent instructeur. Il ferma les yeux, tentant de se réfugier dans la zone de « non conscience » pour pacifier son esprit avant la bataille à venir comme il lui avait été enseigné. Vaine tentative, il n’entendait que les coups sourds de son cœur qui battait à tout rompre, anticipant sur le massacre à venir. Il se mordit la joue et le sang coula, calmant un instant son corps prêt à imploser sous autant de pression. Il pouvait ressentir son armure son mouvoir comme une seconde peau au moindre de ses mouvements. Le bourdonnement des batteries d’alimentations miniatures lui traversaient les os. Il avait appris à reconnaître cette sensation et à en jouir. Comme il jouissait de la mélodie du canon antiaérien, du maelstrom des explosions et de la symphonie des cris d’horreur et de souffrances de ses victimes. Enfermé dans le carcan de sa capsule de largage il ne se sentait plus d’attendre.
Ses yeux se rouvrirent et à travers son casque forgé en forme de masque mortuaire, il fixa la lueur rougeoyante du symbole de largage. Toutes ses prières étaient adressées aux dieux de la guerre pour qu’apparaisse enfin le voyant vert tant espéré. Ses prières ne tardèrent pas à être entendu et enfin le signal pour le Grand Festin apparu. Un rugissement monta de la gorge de Zwölf, reprit en cœur par tous ses semblables à travers son appareil de communication. Ils étaient des loups prêts pour la curée. Sa poitrine se compressa lorsque la capsule accéléra soudainement, quittant la nacelle d’amarrage. Un véritable séisme secoua son modeste appareil lorsque les obus détonnèrent autour de lui. Quelques uns périraient sans doute sous ce feu roulant, mais suffisamment toucherait le sol pour leur apporter à tous une mort méritée. Zwölf avait la ferme intention d’être de ceux-ci. La descente lui parut une éternité mais bientôt il devina, plus qu’il ne ressentit, s’activer les rétro-fusés qui freinaient sa descente. Empoignant son fusil à rayon, son plasma-glaive dans le dos, il se prépara comme une bête prête à bondir.
Le choc fut bref et l’écoutille explosa dans un crissement pneumatique. Les tirs ennemis ne tardèrent pas à arroser cet imprévu et redouté ennemi. Trop lent pour Zwölf qui avait déjà bondit hors de l’appareil, forme floue aux yeux médiocres de ses cibles. Une écume blanche bouillonnait au coin de sa bouche, il abandonna son fusil pour opter pour une arme de corps à corps. Il avait besoin d’un ressentit physique de la mort de ses cibles après tout cette excitation. Celle-ci ne tarda pas à venir alors qu’il étripait son premier adversaire qui s’écroula le crâne fendu sans comprendre. Il continua à semer la mort, bondissant de l’un à l’autre, profitant des couverts, trop rapide pour être atteinte par les tirs maladroits. Sa lame découpa proprement un bras, cautérisant la blessure dans le même moment, avant de s’engouffrer dans la bouche hurlante. Son concerto funèbre s’acheva lorsqu’il envoya sa lame dans la gorge de sa dernière victime. S’approchant de son cadavre, il dégaina une lame et entreprit de le scalper méthodiquement. Le flot d’endorphine qui noya son cerveau fut une douce récompense.
Mais même la guerre a une fin. Ceux qui l’avaient créé n’étaient devenu riens d’autre que des mercenaires, et fatigués de perpétuer leurs actions ils avaient entrepris de se ranger. Raison insuffisante et stupide pour Zwölf qui leur fit bien comprendre à sa façon. Il erra sur Terra, à Nexus et à Tekhos. Il se fit mercenaire pour les uns, assassins pour les autres, et même gardes du corps, même s’il avait la fâcheuse habitude d’étriper ses clients. Il eut une autre, et inattendue, gloire en s’orientant vers les arènes de jeux des bas-fonds de Nexus. Il devint très vite une célébrité des arènes clandestines. Tueur doué, il apprit bien vite à donner au public ce qu’il attendait : du spectacle.
Il ne méritait pas d’être son adversaire. Il n’aurait pas dû être son adversaire. Zwölf imagina qu’il devait sans doute avoir eu quelques dettes de jeux malheureuses qui l’avaient conduit ici. Pas de chance. Un combat médiocre pour une mort pathétique. Le torse nu, exhibant ses cicatrices et son physique particulier, l’ancien soldat pointait sa hache sur la gorge de son ennemi défait. Il n’était que le cinquième aujourd’hui. Le sang bruni de ses précédentes victimes maculaient encore son torse et ses bottes. Il leva le poing en direction du public qui vociférait, douce mélodie à ses oreilles, mais triste substitut au champ de bataille. La foule ne réclamait qu’une chose : davantage de sang, et il était prêt à leur offrir. Zwölf hurla à l’endroit de la masse assoifée.
-Quel sort pour le vaincu ?
-La mort ! La mort ! La mort !
Répondirent en chœur le public en levant le poing. Zwölf baissa les yeux et croisa le regard implorant de sa victime. Il lui répondit par de ses fameux sourire cruels et haussa les épaules avant d’abattre d’un coup sec sa hache rudimentaire sur son cou. La lame, accompagnée par sa force brutale, coupa à travers les tendons, la chair et les os, faisant jaillir un geyser de sang qui aspergea son meurtrier alors qu’il levait la tête de sa victime vers la foule. Des acclamations lui répondirent. Il n’avait pas comprit que dans une arène il n’y avait pas de place pour la pitié. Il ne méritait pas d’être son adversaire. Il n’aurait pas dû être son adversaire
Il quitta mystérieusement les arènes et après s’être fait bandit pendant un temps, il entreprit de vivre selon ses propres termes et de découvrir le monde. La vitesse et la course devinrent bientôt ses centres d’intérêts. Mais Zwölf continue de laisser beaucoup de sang sur son passage, que celui-ci soit sur le pare-choc de son véhicule ou sur ses mains. Notre homme a entamé une quête, et qui sait ce qu’il trouvera sur sa route.
Situation de départ : Plutôt expérimenté. Zwölf n’a pas eu particulièrement eu l’occasion de pratiquer de façon autre qu’avec des filles de joie. L’amour lui est étranger, il ne se satisfait que d’instincts purs, et en cela il est peut être un amant plus féroce que les autres. Ce qu’il perd en technique il le compense par l’ardeur.
Autres : Equipé d’une armure qui peut générer un champ de force. Elle augmente de façon significative sa force, sa vitesse, son endurance, sa résistance. Il dispose de tout un attirail d’armes d’une technologie de pointe. Son corps en lui-même lui confère déjà une force et une vitesse bien supérieure à celle du Terran moyen.
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