Nom/Prénom/Surnom : Valissa. Aucune autre identité connue.
Âge : 23 ans.
Sexe : Féminin
Orientation : Les deux, pas de jaloux.
Expérience : Expérimentée
Race : Terranide
Physique :
Comme beaucoup pourraient le constater, je suis une terranide très animale. Mon corps est recouvert de poils blancs et noirs, laissant deviner assez aisément que je viens du tigre blanc. Contrairement à la majorité de ma race, je n'ai pas les yeux bleus mais verts, ce qui me rend assez unique en mon genre. Malgré mon coté très animal, j'ai une silhouette vraiment humaine. Mes longs cheveux blancs descendent jusqu'à la moitié de mon dos et cachent en partie mes marques noirs. En parlant de ça, j'en ai un peu sur le visage, un motif identique de chaque coté du visage tandis que le reste se trouve en majorité dans mon dos. Malgré ceci, j'en ai sous la poitrine, comme pour souligner mes rondeurs qui attirent les regards. Le reste de mes marques noires se situent sur mes jambes, plus précisément sur le haut de mes cuisses et le bas de mes tibias et sur ma queue qui se finit en une sorte de plume composée de poils félins blancs.
Mes lèvres sont généreuses et je les maquille toujours en rouge pour rappeler mes oreilles toujours dressées. En parlant des oreilles, vous pourrez voir que j'ai six boucles d'oreille, un plaisir d'un de mes anciens propriétaires. Il trouvait ça plus sauvage et, depuis, je les ai toujours gardé. Sans trop savoir pourquoi, je les aime bien et les ai accompagnées de neuf anneaux tout le long de ma queue. Le reste de mon corps est fin, élégant et semble attirer les mâles. Je cache tout ceci sous d'amples vêtements eux-mêmes protégés par une cape à capuche pour mieux dissimuler ma nature.
On sait tous ce que font les esclavagistes lorsqu'ils voient une terranide.
Mental :
Contrairement à ce que l'on pourrait croire en jugeant par mon lien bestial, je suis quelqu'un de très réservée et assez timide pour ne pas dire peureuse. L'aventure de ma vie m'a bien fait comprendre que les humains sont de sombres imbéciles prêts à tout pour avoir un animal de compagnie rare chez eux. En effet, je suis passée par de nombreux maîtres en tant qu'esclave et ai appris à me taire en toute occasion ou presque. Ainsi, je ne parle pas beaucoup mais n'en pense pas forcément moins. Si on me demande mon avis, je ne sais jamais quoi dire. On m'a bien appris à ne pas exprimer mes idées ni mes pensées. En réalité, on pourrait dire que je suis très docile mais je ne me laisserai pas faire pour autant. Même si je ne connais rien en attaque, je suis quelqu'un qui ferait tout pour protéger ses amis... Si j'en avais. J'ai le sens du sacrifice, je l'ai déjà fait dans le passé et, si je rencontrais à nouveau des gens à qui je pourrais m'attacher, je le referais sans hésiter.
Malheureusement pour beaucoup de monde, je ne m'attache plus à personne. La vie a été beaucoup trop dure avec moi et, depuis, je ne fais plus confiance à qui que ce soit. Trop de gens ont profité de ma bonté et de la confiance que je leur avais accordé trop facilement. Maintenant je fuis le monde et reste à distance.
Histoire :
Pour mieux comprendre qui je suis, je dois reprendre du tout début, lorsque j'étais encore une enfant.
Je vivais heureuse dans une tribu de Terranides, tous très différents les uns des autres. Tout allait bien et plus je grandissais plus je me rendais compte que j'étais encore plus rare que ce que je le pensais. En effet, je développais des pouvoirs assez étranges pour une enfant telle que moi. Comme pour répondre à ma gentillesse, la nature m'avait également abreuvée de pouvoirs de protection. Je pouvais soigner les autres en appliquant mes paumes sur leurs plaies. Au départ ce n'était que de simples égratignures jusqu'au moment où j'en arrivais à soigner des fractures ou refermer les plaies les plus profondes. Forte de ces connaissances, je grandis dans la plus grande allégresse et je devins très vite la soigneuse de la tribu, leur protectrice. C'est à l'âge de quinze ans que tout bascula. Tout le monde dormait paisiblement et puis des flammes commencèrent à dévorer quelques habitats. Rapidement, tout le monde fut dehors à essayer d'aider les victimes des incendies et alors qu'on pensait en avoir finit avec cette histoire, des humains arrivèrent en masse. Je pouvais voir à leur regards que leurs intentions n'étaient pas pacifique comme nous aurions pu l'espérer. Ils portèrent des armes et commencèrent à capturer nos amis. Sans trop réfléchir, je criais aux autres de partir. Sans vraiment leur laisser le temps de réagir, j'invoquais une barrière magique pour les protéger des assauts de plus en plus violents. Les larmes coulaient le long de mon visage, je savais que jamais plus je ne les reverrais, que je mourrais certainement ce soir là.
«
Fuyez »
Ce furent mes derniers mots à leur encontre en tant que soigneuse de la tribu. Et la suite arriva comme prévu. Je fut attaquée, frappée, rouée de coups et je supportais tout ça autant que je pouvais. Si je flanchais là, mes amis auraient également été rattrapés. Et bientôt je m'évanouis. Ce qu'il se passa après, je n'en avais aucune idée.
A mon réveil, je ne pus qu'espérer que les autres s'en étaient tirés. Je pensais à eux avant de penser à moi et pourtant, ce qui m'attendait allait être très dur moralement et physiquement. Je m'étais réveillée dans une cage, recouverte d'un tissu. L'air était étouffant, il faisait chaud et je n'avais rien à boire. Et puis, la lumière envahit ma cage. J'étais repliée dans un coin, observant tout autour de moi. Des tonnes d'humains, partout, même derrière. Certains avaient un regard que je n'appréciais pas. Plein de perversité, d'autres de haine et certains autres semblaient dégoûtés. Qu'est-ce que je leur avais fait ? Je n'en avais pas la moindre idée mais je compris que j'étais mise en vente comme un vulgaire objet et je me souvins... Je me souvins de cette histoire que l'on contait dans ma tribu, celle qui nommait les humains comme des vendeurs d'esclaves. Qu'ils venaient nous chercher pour nous domestiquer et nous faire travailler à leur place. C'était l'horreur, je vivais ce cauchemar éveillée. J'entendais les prix monter, la base avait été de 200 000 pièces d'or et la foule semblait excitée à l'idée de m'avoir. Il semblait que ma virginité et ma race faisaient monter les prix. J'espérais juste que personne n'avait pensé à mes pouvoirs. Après une lutte acharnée entre deux riches ventripotents, je finis vendue au plus obstiné des deux. Selon eux, je valais encore 400 000 pièces d'or. L'enfer commençait pour moi et je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait à l'avenir. Malgré tout, je ne regrettais pas mon sacrifice. Il valait mieux que ce soit moi plutôt que toute la tribu. Je voyais quelques-uns de mes amis dans d'autres cages. Nous étions tous abattus et aucun d'entre nous n'osait regarder les autres dans les yeux. Et puis, de nouveau le voile.
Je sentis la cage bouger et lorsqu'on me révéla une fois de plus au grand jour, je ne vis plus personne excepté le vieux riche qui m'avait achetée. Plus loin, il y avait un grand lit aux draps rouges ainsi que d'autres meubles et quelques décorations qui devaient valoir beaucoup d'argent. Un regard suffit à voir ce qui m'attendait. J'allais être forcée de faire des choses avec cet être des plus dégoûtants. Ça, c'était hors de question. Mon sacrifice ne méritait pas que je finisse comme ça, je n'avais rien fait qui méritait que je finisse ainsi. Je m'étais toujours sacrifiée pour les autres et voilà ce que j'en tirait ? J'étais hors de moi, folle de rage. La tristesse d'avoir perdu tous mes amis était dépassée par cette injustice dont j'étais victime. Lorsqu'il ouvrit la cage, j'en profitais pour fondre dessus et le griffer. J'allais sans doute le regretter mais je ne pouvais pas accepter mon sort. Malheureusement je n'étais pas costaude, j'étais même assez fragile et, furieux, il me frappa et me fit voler un peu plus loin. Je n'avais aucune chance face à lui mais il avait compris que je n'étais pas un gentil chaton. Il appela d'autres type qui m'emportèrent sans prêter la moindre attention à ce que je pouvais dire. Me débattre était futile, il s'agissait de deux gars beaucoup plus costauds que l'autre lard. Et sans le moindre respect pour mon corps, ils me jetèrent dans une cellule de pierre avant de fermer la porte.
Assise dans un coin, j'attendais mon châtiment. Personne ne voudrait de moi et c'était bien ce que j'en attendait. Finalement, après deux jours de jeûne, on revint me chercher. J'étais faible, encore plus que d'habitude et ne pestait plus. Je suivit les hommes en arme et arrivait dans une salle plus qu'étrange à mes yeux. Au milieu se trouvait une chaise à laquelle des chaines étaient attachées. Aux murs, différents outils dont je ne connaissais l'utilité et à coté de cette chaise, un homme musclé et cagoulé. Une odeur de sang était très présente, rien n'était fait pour me rassurer. On me força à m'asseoir et on m'attacha les bras avec les chaines de sorte à ce que je ne puisse plus bouger. J'avais peur, je n'osais pas tenter de me rebeller, les gaillards m'auraient certainement fait regretter mon choix de toute manière. Le patron ordonna qu'on me coupe les griffes, ce qui fut fait. Ma personnalité tomba avec elles. J'étais abattue, déprimée et je me haïs en mon fort intérieur de ne pas être aussi forte que ma race. Je n'étais qu'une poupée entre leurs mains. Bientôt, les coups volèrent et le sang coula le long de mes lèvres. Le reste de mon corps fut à peu près épargné. Je reçut quelques coups de fouet dans le dos ainsi que des coups de pieds dans le ventre. Mais ce qui me faisait le plus mal, ce n'était pas ça. C'était toute cette injustice. Sur toutes les personnes présentes en ce monde, il fallait que ça tombe sur moi, moi qui m'était toujours dévouée à servir les autres.
Finalement, j'étais considérée comme inoffensive et fut forcée de travailler pour ce gros porc. Ils avaient brisé mon esprit, ma volonté de fuir mais je pouvais toujours me défendre. Je ne devais absolument pas me servir de mes pouvoirs devant eux. C'est ainsi que je travaillais pendant une année complète au service de cet enfoiré. Je le détestais de tout mon être, je haïssais tout ce qu'il représentait et encore plus la race humaine. Enfin, au bout de cette année, je fus forcée de retourner dans la chambre du porc. J'avais bien remarqué qu'il reluquait toujours mes formes et, quelques fois, je sentais ses mains sur mes fesses ou ma poitrine, ce qui était fort dérangeant sinon dégoutant. Une fois sur place, on referma la porte derrière moi et le maitre ôta son pantalon. Il avait déjà la trique et me pointa son engin du doigt.
-
Suce salope.
Je n'en revenais pas. Il m'avait enfin foutu la paix et maintenant il revenait avec son envie de me sauter. Pire, il me forçait à prendre son truc en bouche. C'est avec un air dégouté que je me mis à genoux devant lui. Il voulait une pipe, il allait recevoir celle de sa vie. Lentement, je plaçais mes cheveux dans ma nuque et ouvrit la bouche. L'idée de prendre ce morceau de chair en bouche me fit frémir mais je devais obéir... Jusqu'au moment où je remarquais qu'il avait coupé mes griffes mais pas mes dents. Lentement, je pris sa chose en main et la tenait d'une main ferme, ce qu'il sembla apprécier et plaçait mes lèvres sur le bout de son engin. Pauvre con, il ne savait pas ce qui l'attendait. Après avoir humidifié son membre en érection, j'ouvris un peu plus grand la bouche et faisait entrer son sexe en moi. J'entendais sa joie et sourit intérieurement. Rapidement, je refermais et le séparait de son engin fétiche avant de le recracher au sol. Il hurla de douleur et je fut remise en cellule.
Quelques jours plus tard, j'entendis dire qu'il était encore vivant et là j'avais peur. Ce con m'avait déjà privé de tout mais avait tout les droits sur moi. Lorsqu'il fut en état, il vint lui même me chercher dans ma cellule pour m'amener à la chaise. Il avait un air que je n'avais encore jamais vu et ce n'était certainement pas pour me rassurer. Il me lança sur la chaise et ses sbires m'attachèrent. Le métal serra mes bras et mes jambes au point que j'en saigne. L'homme en cagoule n'était pas là et, à la place, le maitre prenait lui-même son rôle. Ce fut la pire journée de ma vie. Je fut frappée, tabassée même et aucun répit ne m'était accordé. Lorsqu'il s'arrêtait pour aller s'occuper de ses affaires, un sbire prenait sa place et continuait. Après un moment, je ne sentais même plus les coups tomber, j'étais inconsciente lorsqu'ils me ramenèrent à ma geôle. A mon réveil, la douleur était encore présente et les cicatrices ne faisaient que se refermer. Ils ne m'avaient pas soigné et ça ne m'étonnait même pas. Cette punition, je l'avais méritée mais ce con ne me toucherait plus jamais. On ne m'utilisait même plus pour aller servir ni pour aucun autre travail. Le boss ne voulait plus me voir et lorsqu'on vint me rechercher, ce fut pour une nouvelle vente. Ils avaient bien pris le temps de me laisser moisir dans ma cellule avec une seule toute petite fenêtre pour à peine voir le ciel. Je n'avais plus aucun signe de la correction infligée et mon patron me revendit pour 500 000 pièces d'or. Il avait beau être un connard de la pire espèce, le commerce il connaissait.
Le suivant fut plus gentil, j'avais parfois le droit d'aller dans un bois... Accompagnée bien sûr mais au moins j'avais des promenades et quelques gestes appréciables m'étaient adressés. Il fut ma première fois. Je me rappelle encore de cette soirée là. Il avait beaucoup bu et alors que je devais lui servir un thé calmant dans sa chambre, il m'attrapa par la taille et me força à m'allonger sur son lit. Je savais ce qu'il allait faire et, pourtant, par rapport au précédent maitre, il était plus doux, plus gentil. S'il avait été un Terranide, je n'aurait pas résisté à son charme. Après avoir caressé mon corps langoureusement, il se mit à embrasser mes mains, mes bras, mes épaules, mon ventre et mes seins. Il savait ce qu'il faisait et chacun de ses gestes me faisait frémir. Je sentais une chaleur inconnue monter en moi à partir de mon bas-ventre. Lorsqu'il passa sa main sur mes lèvres inférieures, je sentis que j'étais mouillée et ne comprenait pas pourquoi. Ce n'était qu'un humain après tout et je n'était que son objet. Pourquoi il m'excitait, je n'en savais rien mais ses gestes étaient précis et très bons. Je tremblais, j'avais peur et je n'osais bouger. Lorsque son sexe entra en contact avec le mien, un sursaut me prit mais la main de mon maitre sur ma joue me rassura. Je pouvais voir la douceur dans ses yeux et j'acceptais mon sort. Je n'avais pas le choix de toutes façons.
Après quelques frottements à l'extérieur, il pénétra en moi et je sentis quelque chose se déchirer. Cette douleur se fit vite oublier. Les va-et-viens de cet homme firent naître en moi des sentiments inconnus et je me surpris à gémir, à serrer mes bras autour de son cou alors que mes jambes se nouèrent autour de lui. Mon corps ne semblait plus me répondre, je vibrais de partout, j'avais chaud et j'aimais cette expérience nouvelle. J'en vins même à me détester d'aimer ça mais je ne contrôlais plus rien... Et puis vint enfin la jouissance. C'était ma première fois, c'était avec un humain après trois années d'esclavage et pourtant j'avais aimé ça, j'avais jouis et crié. Je n'étais pas en position de parler mais si j'avais pu, je lui en aurais redemandé. Après cette expérience, il m'autorisa à dormir avec lui, dans son lit et c'est ainsi que je passait ma première nuit dans un vrai lit, un lit qui était maintenant rattaché à un souvenir impérissable. Après ce soir là, il m'appelait souvent le soir et me demandait de rester avec lui. Je ne savais pas combien de temps ça avait duré mais je me sentais comme libre après le porc précédent. Le maître qui me fit découvrir les plaisirs de la chair m'apparaissait bien plus comme un amant qu'un esclavagiste. Néanmoins, je savais que j'avais de la chance avec lui. En parlant avec les autres esclaves, j'avais appris que certains de mes anciens camarades avaient péris suite à des sévices violents de leurs possesseurs et me mit à bénir celui qui m'avait recueillie.
Quelques années plus tard, j'avais la vingtaine et un cadeau me fut offert. Il me perça les oreilles. Il trouvait que ça me donnait un air plus sauvage et me trouvait bien plus jolie ainsi. C'était la première fois que j'avais un cadeau de la part de mon maître. Je le remerciais comme il se devait et appris de mes compagnons que j'étais la première qu'il traitait de la sorte. Il était gentil avec les autres aussi mais il semblait nettement me préférer aux autres. J'étais la seule à avoir reçu un présent et également la seule à être presque libre à l'intérieur du domaine. C'était touchant, j'en fus toute émue. Et puis, à peine une année plus tard, la véritable liberté me fut offerte à la surprise générale. Je ne comprenais pas pourquoi mais il semblait en paix avec lui-même après ce geste, à la limite soulagé.
Ravie, je repartis sur les routes, complètement cachée sous d'amples vêtements et sous une grande cape. C'était une précaution contre d'autres esclavagistes. Après une demi-journée de marche, je me rendis compte que je n'avais nul part où aller. Ma tribu avait été réduite au même stade que moi et les rescapés avaient certainement disparus dans la nature. Je n'avais plus rien et décidait de faire demi-tour. Cet humain m'offrait un toit, de la nourriture, la sécurité. C'était avec un large sourire que j'allais retrouver mes camarades. Une fois sur place, j'étais comme figée. Tout ce qui m'avait accueilli gentiment était réduit en cendres. C'était comme dans mon passé le plus horrible, ceux que j'appréciais avaient disparus dans les flammes. Bientôt, j'entendis quelques voix d'hommes et me cachait. Cette fois, ma cape me sauva. Elle était sombre et dans l'obscurité j'étais passée inaperçue, cachée dans mon buisson. C'étaient encore des humains qui venaient de détruire ce à quoi je tenais et je me mis à les maudire encore plus. Je n'étais rien pour eux, je l'avais bien appris, même pas un adversaire à leur mesure. Si je me montrais j'allais retourner en enfer. Je décidais alors de repartir, les yeux embrumés et une grande plaie dans mon cœur ouverte à nouveau.
