Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Until The Last Back (Terra Hero Team)

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Terra Hero Team

Légion

Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 75 samedi 18 août 2012, 15:01:32

C’était donc l’heure du réveil de Killer Boom. En l’entendant geindre, Rozalia avait immédiatement abandonné Rinako, et s’était penchée vers elle. Lentement, Nika entreprenait de se relever, sonnée, et perturbée. Elle avait mal au ventre, et se sentait... Et bien, le seul mot qui lui venait à l’esprit était qu’elle était barbouillée. Rozalia se pencha donc vers elle, quand Rinako la tapa à l’épaule. Rozalia se retourna donc, légèrement surprise, et esquissa un sourire léger, absent, à la demande de la Celkhane :

« Dit à ta copine d'apporter une arme pour moi. »

Sa copine ? Il devait probablement s’agir de Ghost. Interloquée, Rozalia ne répondit pas, sur le coup, et Rinako en profita pour enchaîner :

« Et un petit truc à manger.
 -  Ben, euh... »

A vrai dire, à l’heure actuelle, Ghost devait déjà être entre les mains des Tekhanes, alors, pour ce qui est de lui rapporter de la nourriture, ou des armes... Mais il est vrai que les femmes n’avaient pas mangé depuis longtemps. Le Formien, c’était comestible, ou pas ? Rozalia se souvenait d’avoir entendu parler de viande formienne, mais il fallait faire attention. Soit c’était empoisonné, soit c’était comestible, mais affreux. Mais bon, dans cette circonstance, on n’allait pas faire la fine bouche non plus.

*Non mais, à quoi je pense, là, moi ?! On se réveille, Rozzie !*

Elle avait clairement d’autres soucis que son estomac, notamment Nika. Cette dernière émergeait lentement, et Rozalia l’aida à se remettre sur pied. Elle regarda à droite et à gauche, et Rinako, à nouveau, en profita pour parler. La Celkhane, visiblement, était très épuisée :

« J'étais sûre que t'attendrais la fin de la séquence émotion pour te réveiller. »

Nika ne dit rien, et s’écarta de Rozalia, avant de mettre une main devant sa bouche, et de roter. Un geste très féminin ! Rozalia soupira, et Nika s’écarta d’elle, rejoignant l’eau à proximité, et vomit dans l’eau, émettant un son guère enthousiasmant. Redemption fit la moue, et attendit que Nika revienne. Cette dernière tremblait, s’avançant vers les femmes, et Rozalia l’aida à ne pas tomber. Nika glissa ensuite, et s’affala à côté de Rinako, soupirant longuement. Elle passa une main sur son front, puis sur ses yeux, et secoua la tête.

« Putain, j’ai la dalle... »

Rozalia n’ajouta rien, et croisa les bras.

« Un Annexien t’a envahi l’esprit, tu as éclaté la cervelle d’une douzaine de mercenaires, et la seule chose à laquelle tu penses, c’est... Ton ventre ? »

Il y eut un court moment de silence, avant que Killer ne finisse par répondre, en haussant les épaules :

« Ben quoi ? »

Rozalia soupira, et se retourna, estomaquée. Nika tourna alors sa tête vers Rinako, et lui fit un léger sourire.

« Quand tu auras des gosses, toi, tu auras des choses à leur raconter !
 -  Nika ! » s’exclama Rozalia en secouant la tête.

Nika haussa les épaules, et un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres, avant qu’elle ne regarde à nouveau Rinako, avant d’observer son corps nu, et sa poitrine.

« Je sais pas si je t’ai déjà dit que t’étais affreusement sexy, toi...
 -  Nika !
 -  Nika, Nika, Nika, Nika ! répliqua cette dernière, excédée. T’as que ça à la bouche ou quoi ?! »

Rozalia se tut, surprise, et ses joues rougirent furieusement, avant qu’elle ne fronce les sourcils, et ne croise les bras. Nika était naturellement provocante et vulgaire, mais, là, ça allait clairement au-delà de la Killer habituelle. Nika secoua la tête, et regarda à nouveau Rinako, mais de manière... Assez lubrique. Elle avança même une main pour la poser sur la joue de la Celkhane en souriant.

« Tu sais, Rinako, je connais bien des moyens de t’aider à te détendre... »

Rozalia ferma les yeux, et retourna vers Nika, et lui attrapa la main, l’écartant de la joue de Rinako.

« Toi, Nika, je crois que l’Annexien a quelque peu atteint tes inhibitions...
 -  Je sens surtout que j’ai la dalle !
 -  Malheureusement, il n’y a rien à manger...
 -  Soit je mange, soit je bute des saloperies, soit je baise, enchaîna Nika.
 -  Bien que la dernière option soit la plus réalisable sur le moment, je préconise de la remettre à plus tard... »

En temps normal, Nika était difficile à gérer, mais, si en plus, elle ne contrôlait plus ce qu’elle disait. Redemption fit donc la moue. Il y avait quelque chose d’anormal, quelque chose qui dépassait le cadre des simples inhibitions. Elle avait été contaminée par un Formien. Or, les Formiens... Peu à peu, l’évidence s’imposa à ses yeux, et elle fit signe à Rinako de se rapprocher d’elle. De cette manière, elle put s’entretenir à voix basse, tandis que Nika se permit un commentaire :

« Jolis culs. »

Redemption s’éclaircit la gorge, et avertit Rinako :

« Je pense que l’infection de l’Annexien a excité les parties primaires de la psyché de Nika. Les Formiens sont des prédateurs sexuels, alors je suppose que ses pulsions sexuelles ont été renforcées... »

Ce fut tout ce qu’elle put dire avant que Nika n’intervienne à nouveau, en posant ses mains sur les épaules de Rinako :

« Dis, Rinako, il y a une question qui me taraude l’esprit...
 -  Nika..., tenta de l’avertir Rozalia.
 -  Quand on a l’âge de dégommer des Formiens à tire-larigot, on devrait aussi avoir l’âge de savoir se faire plaisir, alors, dis-moi... »

Sur un ton un peu plus bas, Killer demanda :

« Est-ce que tu t’es déjà touchée ? »
« Modifié: dimanche 26 août 2012, 18:40:48 par Terra Hero Team »
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Rinako Yukimitsu

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 76 dimanche 26 août 2012, 17:15:25

Nika ouvre à peine la bouche que je pointe le doigt vers elle.

" Tiens ! Je suis pas la seule... Depuis le temps qu'on coure dans tous les sens... "

Toujours assise au pied de mon rocher, je sens que mon cerveau fait le tri dans les priorités. Ça ne colle peut-être pas avec l'impératif de garder un mental d'acier, mais je dois relativiser un peu si je veux me relever. Et pourquoi gaspiller mon énergie à m'angoisser pour tout ce que je ne contrôle pas ? On s'est payé une sacré randonnée mais on tient encore debout, enfin il faudra que je vérifie mon cas.

" Quand tu auras des gosses, toi, tu auras des choses à leur raconter !
- Nika ! "

La réplique de Nika m'aurait laissée sur le cul si je n'y étais pas déjà. Des enfants ? C'est bien le moment d'en parler ? En plus je n'ai que seize ans et demi, je ne pense pas à ces choses-là. Mais ce qui me surprend surtout c'est que la brune aborde le sujet, surtout avec la gamine du groupe. Moi qui voulais éviter de stresser c'est raté. Je me mets à rougir en évitant soigneusement le regard de Nika. Je suis affreusement gênée par sa façon de parler et de me dévorer des yeux. Et je me fige carrément quand elle me touche. Je devrais protester, m'écarter ou me lever. Pourtant je reste là à... frissonner ? c'est plus fort que moi, cette femme est tellement belle, sexy et confiante. Un moment j'ai vraiment envie qu'elle m'aide à me détendre.

Heureusement Rozalia vient à ma rescousse. Dans mon état de faiblesse je vois mal comme j'aurais pu résister à cette prédatrice sexuelle. À la tentation, aussi. Elle m'a déjà tenu dans ses bras, et si mes besoins étaient différents je dois bien reconnaître que ça m'a donné un petit coup de chaud. Elle me drague ouvertement, même lourdement. Ça ne m'arrive pas souvent, et je n'ai que rarement l'envie de céder. Je ne veux pas passer entre les bras de n'importe qui. En réalité très peu de femmes me font vibrer. Je sais que j'ai mon petit succès, pourtant celles-ci me voient rarement comme je le voudrais.

D'après Rozalia tout vient de l'infection, et ça se tient. Se battre, manger et copuler : les Formiens ne font que ça. Donc la brune est...

" Ishhhh... "

... Juste derrière moi, ses mains sur mes épaules et son souffle intolérablement près de mon oreille. Je frissonne sous ses doigts, sa voix me donne la chair de poule, je suis coulée sur place. Elle pourra se vanter d'avoir rejoint la courte liste des femmes qui me mettent dans cet état. j'en ai déjà vu quelques unes de très près, et garder mon sang-froid a été difficile. D'autant plus sur le terrain.

" Est-ce que tu t’es déjà touchée ? "

Cette fois je m'échappe, et me retourne immédiatement pour reculer d'un pas.

" C'est... Ça te regarde pas ! "

Comme si mes pensées intimes en avaient pas assez pris aujourd'hui. Comme si les ennemis ne suffisaient pas, maintenant le peu d'alliées que j'ai veulent aussi me fouiller la tête. Évidemment que je me suis déjà touchées, quelques fois. Même toute seule j'ai trouvé ça horriblement gênant. Ça m'a plu, je ne le nierais pas, mais croiser ensuite ces femmes qui me font fantasmer, en chair et en os... Heureusement que j'ai su faire abstraction pendant ma première mission. Et je sens qu'une certaine brunette va très certainement me faire rêver quand je serais toute seule dans ma chambre.

J'essaie de me calmer, mais la panthère noire en chaleur me met si mal à l'aise que j'en ai les jambes qui tremblotent. Je rougis, pourtant je frissonne. Je n'ai jamais autant regretté de ne pas porter une vraie armure de combat. Je me sens soudain ridicule de monter au front dans cette tenue de danseuse de bar exotique. D'autant plus que je danse vraiment sur le terrain. C'est ma technique de combat, pourtant il faut se rendre à l'évidence : les autres tirent avec de gros flingues dans des armures lourdes, moi j'agite mes fesses à moitié nue. En fait je m'étonne qu'on ne m'ait pas encore mis le nez dedans de cette façon.

" Je sais que c'est plus fort que toi, Nika, mais je t'en supplie : arrête ! C'est pas le moment ! "

Je n'ai pas besoin de plus de brèches dans mon armure déjà bien attaquée. D'autant que je ne suis plus état de me défendre contre qui ou quoi que ce soit. Je me rapproche de Rozalia. Si elle pense le même genre de choses, au moins elle n'en parle pas.

" Et on devrait se tirer d'ici avant qu'une bande de Formiens nous tombe dessus. "

Terra Hero Team

Légion

Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 77 lundi 27 août 2012, 18:39:40

« C'est... Ça te regarde pas ! »

Cette réponse arracha un sourire sur les lèvres de Nika. Rinako devint rouge écarlate, signe qu’elle était gênée, et ne savait plus où se mettre. Elle argua ensuite que ce n’était pas le bon moment de parler de ça, mais, pour Nika, c’était justement le bon moment. Oui... Oui, elle s’était déjà touchée, cette petite, mais... Avait-elle été au-delà ? Était-elle toujours vierge, ou avait-elle déjà consommé ? Le doute était permis, et cette idée arracha un nouveau sourire sur la bouche de Killer Boom, exhibant ses belles dents. Sa gêne manifeste était un aveu à elle toute seule. La menace des Formiens n’inquiétait alors nullement Nika. Tout ce qui l’intéressait, c’était de contempler les formes de la Celkhane, ses hanches superbes, son corps délicieux... Elle était jeune, mais potable, comme en attestait les rougeurs sur les joues de Rinako. Rien qu’à l’imaginer se caresser, Nika en ressentait des fourmillements le long du corps.

« Et on devrait se tirer d'ici avant qu'une bande de Formiens nous tombe dessus. »

Rinako essayait de penser à autre chose, mais Killer se contenta d’hausser les épaules.

« Il m semble que le moment ne pourrait être mieux trouvé, ma belle... Se réconforter mutuellement... On ne t’a jamais dit que tes rougeurs te rendaient encore plus...
 -  Il faut trouver de quoi se nourrir, intervint Rozalia, se mettant entre les deux, avant de planter son regard dans celui de Nika. Ce que tu as derrière la tête ne peut pas s’accomplir l’estomac vide, n’est-ce pas ?
 -  C’est pas faux, dut admettre Nika. Partez devant, je... Je surveille vos arrières. »

Vu la manière dont elle prononça ce dernier mot, Rozalia ne se fit aucun doute sur ce que Nika avait en tête. Il fallait se méfier. Les pulsions sexuelles d’un individu étaient particulièrement fortes, mais elles étaient encore amplifiées pour Nika, car le virus de l’Annexien agissait sur elle. La laisser derrière à mater des fesses était donc, au-delà du caractère indécent, dangereux, car cela risquait d’attiser la flamme de désir, et faire perdre à Nika son sang-froid. Conservant la tête froide, Rozalia imposa à Nika de passer devant, et cette dernière, tout en pestant, finit par obtempérer. Rozalia se retrouva ainsi à côté de Rinako, surveillant attentivement l’ancienne flic, qui était devenue assez instable.

*Cette mission est en train de partir de travers... songeait-elle pensivement. Il faut que j’arrive à prévenir Isabelle... Mais je suis sous terre, avec pour alliée une Celkhane qui ne peut pas utiliser ses pouvoirs, et une bourrine qui est en manque... Quelle fine équipe !*

Elle essayait de faire de l’humour. Un échec. La marche du trio à travers une galerie les amena à se rapprocher d’une grande grotte. Nika maugréait, résistant à l’envie de se caresser. Elle continuait à avancer, et s’arrêta brutalement. Rozalia entendit alors un mouvement sur sa droite, et banda immédiatement son arc,. Nika se mit alors à chanceler, se tenant la poitrine, et poussa un cri de douleur.

« Aaaaahh !! »

Qu’est-ce qui se passait encore ?! Rozalia la vit tituber, manquer tomber. Elle s’avança vers elle, mais la femme se redressa, en sueur.

« Mes... Mes bébés, ils... Ils se font massacrer... »

Elle serra les dents, sentant des images atroces venir... Des images de carnages, où des créatures tentaient de fuir, en étant massacrées par des rafales de balles, par des créatures en acier qui les pulvérisaient, les incendiaient, les charcutaient... Elle tituba à nouveau, cette secousse lui faisant atrocement mal. Tout son corps hurlait de douleur, et elle s’appuya à nouveau à un rocher, poussant un autre cri, se mettant à pleurer tant elle souffrait. Ses fils... Ses fils se faisaient massacrer alors qu’ils tentaient de fuir. C’était une immonde boucherie, un massacre écœurant ! De quel droit osaient-ils ? Oui, de quel droit osaient-ils ainsi massacrer les siens ? Faire preuve d’un tel dégoût de la vie ? Elle sentit une bouffée de rage, de haine, et de fureur, exploser dans son âme, et quand Rozalia l’attrapa par l’épaule, Nika réagit instinctivement. Elle se retourna, attrapa Rozalia par la gorge de la main gauche, et pointa contre sa tempe son pistolet, tenu par la main droite. Les yeux de Rozalia s’écarquillèrent de surprise en voyant l’arme, les mains de Nika qui tremblaient, et ce regard empli de haine et de souffrance.

« Ni... Nika !
 -  Elles... Elles sont en train de les tuer ! Là, juste à côté ! Je les entends ! Je les entends, Rozalia ! Les tiennes... Elles massacrent les miens ! Je les entends, et... Je suis impuissante, impuissante, IMPUISSANTE ! Aaaah ! Mes bébés, mes bébés ! »

Nika desserra la gorge de Rozalia, se prenant la tête entre les mains en gémissant. Elle manqua tomber à genoux devant cette onde, et tenta lentement de se redresser. Ce fut à ce moment que Rozalia vit un Formien jaillir juste derrière Nika. Une abominable créature qui avait deux bras énormes, deux jambes, deux bras plus petits, une queue, et des espèces d’excroissances oranges à la place d’oreilles. La bête grisâtre était toutefois blessée, et chancelait sur place. Nika se retourna, et se mit à pleurer en voyant ce spectacle. Rozalia tenait son arc, prête à décocher une flèche, mais ne savait plus quoi penser.

« Mon pauvre... Mon pauvre... »

Rampant vers la créature, Nika ne semblait nullement inquiète, et le Formien s’avança lentement vers Killer Boom. Rozalia crut lire une lueur dans le regard du Formien... Une lueur de douleur, de tristesse. L’image la bouleversa, à tel point qu’elle ne savait plus quoi faire. Une voix dans sa tête lui hurlait de décocher sa flèche, d’en finir avec ce monstre avant qu’il n’attaque Nika, mais elle eut à peine le temps de penser cela que les deux mains de Nika caressèrent les joues du monstre, et qu’elle l’embrassait sur la tête.

« Ta douleur est ta douleur, car tu fais partie de ma Horde... »

Le Formien émit un léger gémissement, et Nika ferma les yeux, retenant ses sanglots. Elle sortit son arme, serra les dents.

« Tu ne mérites pas cette douleur... Retourne auprès de ton Créateur... »

Elle appuya sur la gâchette, achevant le Formien. Rozalia était mortifiée, comprenant que l’Annexien qui vivait en Nika continuait à gagner de la place, et qu’elle avait du sentir la mort de Formiens à proximité, de Formiens qui auraient du appartenir à cette créature effroyable qui avait massacré des Tekhanes. Rozalia s’approcha lentement, et attrapa Nika par l’épaule.

« Nika... » commença-t-elle.

L’intéressée secoua la tête, et entreprit de se relever, libérant la carcasse du Formien.

« Je sais ce que tu penses, Rozalia... Que ce ne sont que des Formiens. Pour les humains, les Formiens ne sont que des prédateurs sexuels, des bêtes stupides qui ne pensent qu’à se reproduire... »

Rozalia ne dit rien pendant quelques secondes, avant de répondre, attentive, essayant de choisir la réponse qui lui semblait la plus adaptée :

« Parce qu’ils sont autre chose ? »

Nika secoua lentement la tête, avant de sourire.

« C’est curieux... Et assez ironique, dans un sens, car, pour eux, nous correspondons exactement à cette description. »

Rozalia manqua riposter quelque chose, mais elle entendit alors des bruits. Nika ne dit rien alors que des projecteurs venaient les englober. Elle était de flanc face aux Tekhanes qui avancèrent, et les pointèrent avec leurs armes, et regarda silencieusement, avec une lueur de regret, l’énorme exosquelette de combat qui se tenait là. C’était cette machine, cette machine terrifiante, semblable à mille démons, qui avait massacré tous les Formiens.


Les Tekhanes pointaient leurs armes sur elles, jusqu’à ce qu’une voix familière se mette à résonner :

« Baissez vos armes, c’est un ordre ! »

Alors, au milieu de la mêlée, Rozalia vit une femme bien connue s’avancer vers elles. Elle avait un peu de sang sur une joue, un pistolet-mitrailleur fumant dans une main, mais c’était avec le sourire qu’Ashley Williams se présenta à elles.

« Et bien... Quelle joie de vous voir toujours en vie ! Je pensais justement à vous... Vous voulez toujours rejoindre la Fourmilière, alors ? Ça tombe bien, il s’agit de notre prochaine destination ! »
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Rinako Yukimitsu

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 78 samedi 01 septembre 2012, 16:30:23

Nika commence vraiment à me courir. je frissonne de partout à chacun de ses mots ou de ses regards. J'ai l'impression qu'elle sait, comme si elle m'avait vu seule dans mon lit en train de me toucher. Comme si elle m'avait entendu soupirer les noms et les grades pendant que j'agitais mes doigts en moi-même. Et elle me trouble. Elle est si belle et sensuelle, si confiante aussi. Sans Rozalia je ne sais pas ce qu'elle serait déjà en train de me faire, mais je sais que je ne résisterais pas. Il faut bien lui donner raison sur un point : j'ai vraiment besoin de réconfort en ce moment. Sans compter que, même si c'est sans doute l'un des plus gros clichés du monde, je n'ai pas envie de mourir vierge.

Au moins nous nous remettons en route. Si une bande de Formiens ou de mercenaire nous tombe encore dessus je ne donne pas cher de notre peau. Soudain Nika a l'air de se prendre une balle en pleine poitrine. Je n'ai pas le temps d'aller l'aider à se relever qu'elle menace déjà Rozalia avec son arme. Mon esprit fatigué a tu mal à mettre tous les éléments dans le bon ordre. D'autant que je commence à me dire qu'on touche le fond du cauchemar, du moins quand la grosse saloperie boiteuse s'extirpe de son trou.

Et quand je pige j'en ai un frisson. J'espère que je me goure, mais Nika a l'air plus touchée que je le croyais. Elle n'est pas simplement sous l'influence de la vermine qui l'a infectée : elle est en train de devenir cette vermine. Elle pense et elle agit comme elle. Elle ressent, avec ses sentiments d'humaine, ce que subissent ses "bébé". Ça fait vraiment froid dans le dos de la voir agir ainsi à l'égard de l'ennemi. Et ça fait un peu mal aussi. Moi elle n'a jamais hésité à se payer ma tête ou me rentrer dedans, et elle joue les anges de compassion avec une de ces ordures sur pattes. S'il y a bien une chose que je n'aurais jamais imaginée, c'est d'être un jour jalouse d'une crevure formienne.

Journée de merde, j'aurais mieux fait de rester sur Caelestis et d'aller rendre visites à mes amies réfugiées.

Et elle les défends, par-dessus le marché ! Je n'ai encore pas le temps de m'en mêler qu'on est à nouveau dérangées. Cette fois au moins c'est par les Tekhanes. Je ne retiens ni un gros soupir de soulagement ni un grand sourire avant d'aller me mettre au garde à vous devant le Lieutenant Williams.

" Contentes de vous revoir aussi, mon lieutenant ! "

La troupe est en route pour la Fourmilière. Du bon renfort armé comme j'aime, avec un gros robot de combat anti-personnel : j'ai l'impression que la Mère Noël a lu dans mes pensées. Je lance un regard en coin à Nika en espérant qu'elle ne se fera pas trop remarquer. Il ne manquerait plus que l'excitation reprenne le dessus et qu'elle se mette à draguer lourdement Ashley. Quoi que j'en doute vu sa réaction aux récents combats de cette dernière contre ses "bébés".

" Vous avez quelques rations énergétique, mon lieutenant ? On a rien mangé depuis des heures. Et l'ennemi m'a confisqué mon arme. "

Je fais confiance à Rozalia pour relier les points entre eux du mieux qu'elle peut. Mastermind, les Formiens, les mercenaires... Je m'y perds, moi. Je suis une soldate : cibles, objectifs, plans, règles d'engagement et marche de manœuvres. Le reste me passe au-dessus de la tête. Je fais des efforts mais tout ce fatras me pompe les neurones. Sans compter que les deux héroïnes ont des choses à cacher, à commencer par l'état de Nika. Je risquerais de faire une gaffe qui vaudrait à la brune une balle dans la tête.

Les soldats qui accompagnent le Lieutenant me donne de quoi me caler un peu l'estomac, ce qui m'aidera à métaboliser un peu plus vite la dymérite. Et surtout une mitraillette avec une ceinture de magasins. Je vérifie l'arme avec un sourire de plus en plus satisfait. Légère, compacte : exactement ce qu'il me faut. Je suis pas à cent pour cent, mais au moins je suis de nouveau opérationnelle. Et je remarque que mon moral grimpe en flèche. Il n'y a pas de secret, en territoire ennemi ça fait toujours du bien de sentir qu'on a du répondant.

La ceinture de munition à une épaule et la mitraillette en bandoulière sous l'autre, je rejoins Nika pour lui tendre une barre de céréales. Mais dès qu'elle me la prend je la chope par la nuque pour la forcer à se pencher vers moi, et pouvoir murmurer à son oreille sans risque qu'on nous entende. ma voix est basse, mais vibrante de rage.

" Ces saloperies ne sont pas tes bébés, Nika. Ce sont des ennemis qui infectent ton crâne. Et quoi que tu puisses penser d'eux ou ne nous : n'oublie pas ce qu'ils font à nos bébés ! Ne me dis pas que tu as déjà oublié ce que l'Annexien a fait sous nos yeux ! Et rappelle-toi que ce monstre a fait une victime de plus en t'infectant ! "

Je lâche mes provisions pour attraper mon arme et la braquer sur son ventre, à l'aveuglette.

" C'est la guerre, Nika. Je sais pas ce qui se passe dans ta tête mais dehors c'est très clair : ils ne s'arrêteront pas avant d'avoir tué ou converti en poule pondeuse toutes créatures de cette planète. Et on ne s'arrêtera pas avant de les avoir tous éliminés. C'est de la survie, ça se passe de cas de conscience. Alors n'oublie pas dans quel camp tu es ! "

Je baisse mon arme. Et je frissonne un peu de dégoût en parlant.

" Et arrête de me draguer ! Tu me plais, mais j'ai pas envie de me dépuceler dans un ménage à trois avec un Annexien. C'est trop glauque. "

Je la relâche et ramasse les barres de céréales et de protéines pour attaquer un semblant de repas. J'espère que Nika va se reprendre, parce que je commence à me dire que d'ici la fin de cette sombre aventure j'aurais dû tuer plus de mes semblables que de Formiens.


La mitraillette : http://www.creativeuncut.com/gallery-21/art/me3-gun-cerberus-m-25-hornet-submachine-gun.jpg
« Modifié: samedi 01 septembre 2012, 16:39:21 par Rinako Yukimitsu »

Terra Hero Team

Légion

Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 79 dimanche 02 septembre 2012, 03:22:54

Avec la venue des renforts, Rozalia se sentit bien plus rassurée. Soupirant lentement, elle masqua sa joie, car Nika la préoccupait. Elle espérait surtout pouvoir réussir à contacter la base, et demander l’assistance d’Overlord. Ashley était également heureuse de revoir ces trois irréductibles, et offrit à Rinako, non seulement une barre de céréales, mais aussi une arme. Elle ordonna ensuite de marcher, de retourner jusqu’au campement. Le voyage vers la Fourmilière serait long et difficile, et ce n’était pas avec cette petite équipe qu’Ashley y arriverait. Le groupe marcha donc, le robot de combat en avant. Ashley se retourna assez rapidement, et ordonna à Rozalia de venir vers elle. Sans doute avait-elle compris que, des trois, Rozalia était celle qui avait la tête sur les épaules, la chef, qui pourrait lui donner des explications. Non sans un regard nerveux pour Nika, dont le comportement l’inquiétait, elle s’avança, laissant Nika et Rinako ensemble.

Au bout de plusieurs secondes, Rinako proposa à Nika une barre, qui l’accepta... Ce fut ensuite l’occasion d’une petite discussion entre quatre yeux pour les deux femmes, discussion aux termes de laquelle Rinako suggéra à Nika de rester concentrée, de s’en tenir à la mission, et d’arrêter son délire avec les Formiens. Nika ne dit rien.

« Et arrête de me draguer ! Tu me plais, mais j'ai pas envie de me dépuceler dans un ménage à trois avec un Annexien. C'est trop glauque. »

Nika sourit alors lentement, et laissa Rinako s’éloigner, sans rien dire. Elle lui parlerait plus tard. Pas maintenant. Il y avait trop d’oreilles indiscrètes, et, si jamais les Tekhanes apprenaient l’état mental défaillant de Nika, elle serait bonne pour finir à l’isolement... Une perspective qui ne la tentait pas énormément. Rozealia, de son côté, parla à Ashley du campement de mercenaires, de la présence de Rayka (à ce nom, Ashley eut un rictus), et des Formiens... Ainsi que de la présence, de plus en plus confirmée, de Mastermind. Selon elle, Mastermind cherchait à prendre le contrôle de la Fourmilière, et une espèce de guerre civile avait lieu entre les Formiens fidèles à l’Overmind, et ceux qui soutenaient Mastermind. C’était dans cette perspective que Nika, Rozalia et Rinako avaient affronté un Annexien particulièrement cruel, et qu’elles avaient réussi à le tuer.

Ashley les félicita. Tuer un Annexien n’était pas facile. Rozalia se garda bien de mentionner les effets secondaires de cette bataille, et Ashley lui expliqua ensuite qu’elles avaient trouvé une autre Celkhane dans les ruines d’un camp de mercenaires. Sa présence ici était particulièrement suspecte, mais les communications étaient saturées, et Ashley n’avait donc pas pu voir si elle était là de manière officielle ou non. Il s’agissait de l’agent Valentine, et, à la mention de Ghost, Rozalia éprouva un indicible soulagement. La savoir toujours en vie était un grand réconfort pour elle. Même si elle ne s’en faisait de toute manière pas trop...

« Et c’est quoi votre plan ? Se ruer dans la Fourmilière, c’est...
 -  Suicidaire ?
 -  Ben… »

Rozalia haussa les épaules, comme pour confirmer son point de vue. Elle était embarrassée, et, pendant ce temps, Nika les rejoignait. Elle ne dit qu’une seule chose à Rinako, en posant une main sur ses cheveux :

« Tu es une vraie Celkhane, toi... Absolue, manichéenne à souhait... Tu as été bien formée... Mais, si la vie était aussi simple que tes ordres de missions, Rayka serait toujours une Celkhane... Tu ignores tout des Formiens, mais je suppose qu’il est plus facile de se persuader que l’ennemi d’en face est un monstre, plutôt qu’un individu conscient, qui éprouve du plaisir, des pensées, de l’amour... Il faut savoir diaboliser l’ennemi quand on est un soldat, c’est pour ça que je n’ai jamais pu rejoindre l’armée. »

Nika haussa les épaules, puis se posta devant Rinako, et se rapprocha d’elle. Elle pencha sa tête, et l’embrassa sur le front. Un geste assez affectueux, qu’elle arrêta bien vite, et lui fit un léger clin d’œil, avant de conclure :

« Et, pour ce qui est de te draguer, ma belle, je crois que c’est déjà fait. Ne t’en fais pas pour moi. Je sais que je suis différente, mais... J’ai encore toutes mes facultés. »

Elle rapprocha à nouveau son visage du sien, et retint un nouveau baiser. Elle sourit, puis la laissa seule, rejoignant Rozalia et Ashley. La lieutenante expliquait à Rozalia que les huiles avaient un plan complètement farfelu, qui portait autour de l’utilisation d’une arme révolutionnaire censée mettre fin à la guerre.

« Rien que ça ? demanda une Rozalia dubitative.
 -  C’est une bombe à neutrons, expliqua Ashley. Notre objectif est de la mettre dans la Fourmilière, de l’armer, et de foutre le camp avant qu’elle n’explose. »

Une bombe à neutrons était l’évolution militaire de la bombe nucléaire. C’était une bombe propre, au sens militaire du terme, car l’explosion de la bombe était minime, tout comme les effets de la radiation. Une bombe à neutrons émettait des neutrons, en augmentant drastiquement leur émission dans son rayon d’action, rayon qui dépendait de la taille de la bombe. Une bombe à neutrons d’un kilotonne peut libérer un souffle se faisant ressentir dans les 600 mètres, environ. Une bombe de 10 kilotonnes émettait un souffle sur plus d’un kilomètre. La bombe à neutrons des Tekhanes faisait 10 kilotonnes, et pulvériserait l’intégralité de la Fourmilière. On l’appelait aussi bombe tactique, dans la mesure où les effets de la radiation disparaissaient quelques jours seulement après son explosion.

Un neutron interagit surtout avec un proton et avec des tissus organiques constitués d’eau. Concrètement, la bombe à neutrons permettait de surcharger les atomes, et de détruire les molécules. Une arme parfaite. Nika ne dit rien, serrant les lèvres. Tout ça, c’était un putain de génocide ! D’après les scientifiques, la bombe tuerait tous les Formiens, car leurs études avaient montré que les organismes formiens étaient assez similaires aux organismes humains. Des essais et des expériences, qui continuèrent à agacer Nika, avaient montré l’efficacité de cette bombe.

« Nous y voilà. »

Le campement était assez grand, et très original. Il s’agissait d’une espèce de gros dôme blanchâtre, la forme permettant d’éviter des intrusions. Le dôme était au centre d’un camp avec une palissade et des vigiles. La bombe à neutrons était dans un caisson hermétique au sein du dôme. La pièce était surveillée par des tourelles de défense, et seul le personnel habilité (des hauts gradés) pouvaient y accéder, en rentrant un code. La bombe se trouvait elle-même dans un caisson verrouillé, qui flottait à l’aide de petites turbines.

« Je vous encourage de vous reposer, Mesdames. Rompez. »

Ashley les laissa, et Nika resta avec Rozalia et Rinako.

« Je... Je vais aller voir Ghost, Nika... Rinako, si on ne se revoit pas, je te souhaite une bonne nuit. Reposez-vous, c’est important. »

Nika hocha la tête, puis regarda Rinako. Elles étaient devant le dôme, et beaucoup de soldates s’activaient. Nika observa cette structure, puis la Celkhane, et lui fit un petit sourire :

« Je t’aurais bien proposé de dormir avec moi, ma belle, mais je crois que je vais aller tenter ma chance ailleurs... »
DC d’Alice Korvander.

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Rinako Yukimitsu

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 80 dimanche 02 septembre 2012, 13:04:53

Je crois que je ne me suis pas sentie aussi bien depuis que j'ai quitté Caelestis, ce matin. On est nombreuses, lourdement armées, et le Lieutenant Williams a des ordres. Je me retrouve un peu à la maison, même si le danger est toujours présent. Pourtant je sens un frisson de gêne dans mon dos. Les deux femmes qui m'accompagnent depuis le début cette interminable aventure, qui on frôlé la mort et affronté les pires horreurs avec moi, redeviennent des étrangères. C'est l'uniforme, le signe que je suis parmi les miens. Inutile de les connaître pour leur faire confiance, ceux devant moi ouvre la marche, et ceux derrière moi protègent mes arrières. Et au moindre appel je n'aurais qu'à pointer mon arme pour les aider.

Les deux louves solitaires qui m'accompagnent ne peuvent sans doute pas comprendre ce genre de choses. D'ailleurs elles ne le veulent sans doute pas. Je suis une vraie Celkhane, ça oui. Mais Rozalia n'a pas l'air de comprendre ce qu'est une Celkhane. Elle oublie que notre principal ennemi n'est pas la Fourmilière. Que nous n'avons pas le luxe qu'elle nous prête de voir tout blanc d'un côté et noir de l'autre. On ne cherche pas à profiler nos cibles, loin de là. Quand on arrive c'est pour nettoyer par le vide et ça ne nous pose aucun problème. Notre cause est tout autant de sauver et protéger les faibles que de les venger. Je sais par expérience qu'on se bat contre des monstres, et tant qu'ils sont des bêtes stupides les Formiens ne sont pas les pires.

Je laisse quand même filer un petit sourire pour Nika. Puis je profite qu'elles me laissent là pour faire un petit tour. Le camp est déjà dressé et je n'étais pas prévue au programme, mais on m'accorde quand même une tente. En fait l'histoire de la gamine Celkhane qui a carbonisé un Annexien a déjà fait le tour de la troupe, et notre survie jusque là force le respect de certains. J'ai même droit à quelques indiscrétions sur le briefing : on fore dans le tas pour lourder l'arme absolue et on dégage avant que ça pète. Ça ne me rassure pas forcément pour demain, mais demain c'est encore très loin.

Me retrouver dans ce camp me fait un drôle d'effet. En territoire ennemi, à l'abri tout relatif de la ligne défensive. Après tout ce que j'ai traversé aujourd'hui je me fous du danger. D'une minute à l'autre l'alerte peut être donnée, les mitrailleuses automatiques peuvent se mettre à hurler, ou un officier peut arriver en annonçant que le plan a changé. La mission reprendra bien assez tôt, je ne sais pas quoi faire en attendant mais je veux profiter au maximum de cette accalmie. Et je ne me l'avoue pas encore, mais quand les deux grandes brunes reviennent je sais déjà comment.

Rozalia veut aller retrouver sa fameuse amie, et elle me souhaite bonne nuit avant d'y aller.

" Rozalia ! "

J'hésite une seconde, puis finalement je lui dis ce que j'ai sur le cœur.

" Tu as raison, je ne sais pas grand-chose des Formiens. Une bête stupide, on ne peut pas lui en vouloir de suivre ses instincts. Mais un être sensible et intelligent qui commet toutes ces horreurs : on est trop tentées de se dire que... que le tuer ne suffit pas. J'ai tué près d'une vingtaine d'hommes lors de ma première mission, des Tekhans tout ce qu'il y avait d'humains. Si on ne les voyait pas comme des monstres pervers, des menaces à éliminer, on finirait par craquer et devenir pires qu'eux. On est pas débiles, mais on est bien obligées de trouver un moyen pour ne pas sombrer... Et... "

Je la regarde dans les yeux, un peu inquiète. C'est un compliment, mais je ne sais pas si elle le prendra comme tel. Tout ce qu'elle a fait aujourd'hui, et ce qu'elle m'a raconté sur sa vie, font que je pense sincèrement ce que je vais dire.

" Tu aurais fait une excellente sous-off', une des meilleures. "

Je ne la salue pas, elle n'est pas de l'armée. Mais je lui souhaite quand même bonne nuit avant de me retrouver seule avec Nika. Et je n'ose pas la regarder en face tellement je crève de honte. Je devrais me trouver une ration plus consistante à avaler, puis filer dormir tant que je le peux. Mais j'ai beau être crevée je sais que je n'arriverais pas à dormir, pas en sachant qu'elle est dans le secteur. Je me sens conne de seulement imaginer que je pourrais la laisser filer. Ma fierté est retombée avec le reste. On a tellement peu de temps, tellement peu de chances que le calme dure. Et tellement de chances qu'ensuite tout tourne mal. Qu'on ait survécu jusqu'ici tient du miracle.

Annexien ou pas, je désire cette femme. Je ne peut pas me le cacher, et je ne le lui cache pas non plus. Je rougis, le regard baissé vars mes mains alors que je me triture nerveusement les doigts. Des raisons de la laisser filer, j'en ai à la pelle. Elles ne font pas le poids. Je la veux, c'est plus fort que moi, ici et maintenant. Et je ne veux pas qu'elle me câline en me chantant une berceuse, ou qu'elle parle pour me rassurer. Je veux qu'elle m'embrasse, qu'elle me touche comme moi je me touche. Je veux soupirer son nom et qu'elle puisse l'entendre. Je ne peux pas m'empêcher de me dandiner un peu d'un pied sur l'autre rien qu'en y pensant. Elle avait raison : si je suis assez grande pour tuer je suis assez grande pour ça. Je ne suis plus une gamine, mais il ne manque encore quelque chose pour être une femme. Je ne veux pas attendre de rentrer à la maison pour qu'elle me le donne.

" Attend, Nika. "

C'est tellement embarrassant que pendant ma seconde d'hésitation j'espère entendre l'alerte sonner. Mais rien. Je fait un vague geste de la main sur le côté, fixant toujours le le sol.

" Ma tente est... juste là. "

Je relève les yeux vers la magnifique brune. Je sens très bien la tête que je fais et je voudrais me coller des tartes tellement c'est pathétique. Je me mordille la lèvre avec les sourcils en pointe, tremblants. J'ai la chair de poule et la gorge qui se dessèche.

" T-tu veux bien... "

J'avale ma salive.

" R-rester... avec moi... c-cette nuit ? "

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 81 lundi 03 septembre 2012, 00:03:32

« Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis ».  La formule ne venait pas d’un grand stratège historique, mais d’un film terrien que Rozalia avait vu. Le Parrain 2. Elle comptait justement appliquer ce proverbe en se renseignant sur Rayka. Pour cela, elle ne pouvait pas compter sur Rinako, car, bien que la Celkhane ne manque pas de volonté, elle était encore trop jeune pour remettre en cause son combat, et pour admettre que le monde n’était pas aussi manichéen que les ordres de mission le disaient. Rozalia, honnêtement, n’aimait que moyennement Caelestis. Leur sexisme virulent lui posait problème. Quant à leur relation avec l’esclavage... Et bien, Redemption était loin d’être une fervente admiratrice des pratiques esclavagistes, mais Terra n’était pas la Terre. Rozalia croyait en l’autodétermination des peuples, et, dans la mesure où Nexus, Ashnard, et même Tekhos, étaient des États esclavagistes, Caelestis apparaissait comme l’État-criminel dans ce contexte. Bien sûr, elle conservait ses opinions pour elle-même, et, de toute manière, ça ne l’empêchait pas d’apprécier Jill, ou Rinako. Mais, des deux, il n’y aurait que Jill qui pourrait vraiment lui dire ce qui s’était passé avec Rayka. Rozalia s’attendait à un truc moche, car elle avait vaguement conscience que la version officielle de l’histoire était fausse. S’il y avait bien une personne dans ce camp qui pourrait lui en dire plus, ce serait bien Jill.

De son côté, Nika se dirigeait vers le dôme, quand la voix de Rinako retentit.

« Attends, Nika. »

Un léger sourire, fugace, traversa les lèvres de Killer, avant que la belle femme ne se retourne. Elle vit la gêne transparaître du corps de la Celkhane, son regard fuyant, ses pieds qui avaient envie de danser. Elle parla d’une voix hachée, timide, faible. Visiblement, affronter Nika était encore plus difficile que de défier un Annexien. Rinako était désarmée. Toute son expérience, tous ses entraînements, sa magie, ses armes, ne pouvaient l’aider contre ce qu’elle ressentait, et ce qu’elle avait envie de faire. Et Nika, en toute honnêteté, se sentait soulagée.

« T-tu veux bien..., commença-t-elle, hésitante, r-rester... avec moi... c-cette nuit ? »

Inutile d’en dire plus. Non seulement Nika avait envie de cette femme, mais, avec le virus formien en elle, elle était encore plus envieuse. Se retournant, Nika se rapprocha d’elle. Rinako était un peu plus petite qu’elle, la tête de la Celkhane arrivant à hauteur de sa poitrine. Nika posa chacune de ses mains sur les joues de la femme, et promena ensuite ses pouces sur ses lèvres, jouant avec, avant de poser une main derrière sa tête, glissant ses doigts dans sa longue chevelure. Elle colla ainsi la tête de Rinako entre ses seins.

« Évidemment que je le veux, ma belle... »

Elle relâcha un peu Rinako, afin de la laisser respirer, et se rendit dans la tente de cette dernière, hors du dôme. Elle tenait Rinako par la main, sans se soucier du regard des autres soldates. Nika, après tout, ne faisait pas partie de l’armée. Sa seule présence ici pouvait lui valoir une peine d’emprisonnement, mais elle savait qu’elle ne risquait rien. Demain, toutes les femmes présentes ici allaient affronter les Formiens au cœur de la Fourmilière, dans une mission-suicide. Un peu de réconfort, ce n’était vraiment pas de trop par rapport à ce qui les attendait.

Dans la tente, Nika attendit que Rinako entre, et, sans attendre plus longtemps, l’envoya s’allonger sur la couchette. Elle referma la tente, et s’allongea à côté de Rinako, allumant une petite lampe pour les éclairer. Le sac de couchage était très inconfortable, la tente étroite. Un claustrophobe aurait pété les plombs dans un lieu aussi exiguë, et il est probable qu’elles auraient très chaud. Allongée à côté de Rinako, Nika lui caressait une hanche, frottant avec ses jambes celles de la Celkhane. C’était doux et sensuel ; Nika ne voulait pas la forcer. Leurs lèvres se frôlaient, et, avec un sourire, Nika fit le premier pas.

Une simple mise-en-bouche. Un délicieux baiser, qui prit son temps, tandis que les mains de Nika, tels des serpents, s’enroulaient autour des épaules, et glissaient le long du dos de la magicienne, frottant sa belle peau. C’était vraiment une très belle femme, et la douceur de son corps était comme Nika avait pu l’imaginer... Ses lèvres étaient délicieuses, tendres, semblables à des espèces de succulents fruits qu’on voudrait dévorer. Un soupir traversa les lèvres de Nika, qui rompit son baiser pour mieux le reprendre, ne laissant que peu de répit à Rinako. Les préliminaires... Si importantes, si délicieuses. Il ne fallait pas s’y méprendre ; tout, ou presque, se déroulait pendant cet instant. C’est à ce moment que le désir, latent, émergeait progressivement, enflait et grossissait Une période donc très importante, a fortiori quand c’était la première fois. Nika, tout en embrassant cette belle femme, avait glissé sa main sur le bas de son dos, et s’en servait comme appui pour faire glisser le corps de la magicienne par-dessus le sien. Leurs hanches se touchaient, leurs soupirs se répondaient, et Nika se retrouva dessous.

« Je... Je sais que je suis du genre forte tête, Rinako, mais... Je suis... Je suis honorée que tu aies décidé de le faire avec moi... La première fois est très importante, tu sais. Fondamentale, même. »

Nika lui fit un léger sourire, et l’embrassa sur le bout du nez.

« Rassure-toi, aucune de mes partenaires ne s’est jamais plainte de mes performances sexuelles... Mais, avant tout, il y a quelque chose que je meurs d’envie de faire depuis... Depuis que je l’ai vu, je crois... »

Le désir sexuel avait cet avantage (ou inconvénient) qu’il déformait et amplifiait tout. Il arrondissait les courbes, améliorait les angles, embellissait le regard. Une chose merveilleuse... Et il donnait à Nika l’impression forte d’avoir toujours, dans le fond, désiré Rinako. Était-ce vrai ou faux, elle l’ignorait, et, à vrai dire, elle s’en fichait. Sa main glissa, et fila sous sa culotte, afin de presser l’une de ses fesses. Un soupir traversa à nouveau les lèvres de la femme, qui en ferma les yeux.

« Haaaa... J’en aurais presque rêvé... Ton cul est formidable, ma chère ! »
DC d’Alice Korvander.

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 82 jeudi 06 septembre 2012, 01:25:01

Cette femme me fait fondre. Je devrais enrager de me sentir si petit et démunie entre ses mains. J'ai une envie folle de tendre juste un peu la langue pour effleurer son pouce entre mes lèvres entrouvertes. Je n'ose pas. Mon cœur bat la chamade, j'ai envie de lui sauter dessus sans vraiment savoir ce que je ferais. Mais la honte me cloue sur place. Je repense à tout ces briefing, ce qu'on nous a dit sur les esclaves sexuelles. Tellement menacée, battues ou droguées, tellement bien dressée qu'elle en devenaient consentantes. Au point de demander ou supplier le sévices les plus rabaissant. Bordel ! C'est exactement ce que je ressens. Je passe les mains dans son dos pour mieux m'étouffer dans son décolleter. Je pourrais mourir là tant que ça n'a pas l'air trop obscène, mais je préfère vivre pour la suite.

Évidemment qu'elle veut. Je devrais lâcher sa main, ça ne fait vraiment pas sérieux devant les autres soldats. D'un autre côté elle n'est pas militaire, ce n'est même pas mon armée. Et plutôt me couper le bras que la lâcher. Mais tout le monde nous voit et nous regarde, j'ai l'impression qu'on me frotte la nuque avec une brosse métallique. Je suis rouge comme une tomate, je sursaute plus que je ne marche, mais je nous mène finalement à la tente. Et je rentre à peine que Nika me pousse presque sur la couchette. Une tente standard en territoire ennemi entre deux situation de mort imminente, avec une mercenaire inconnue contaminée par un Annexien. On est loin de la première fois de mes rêves mais je ne m'encombre pas de ce détail.

Mais reste allongée sur le dos, encore tétanisée, dressée sur les coudes. Je suis des yeux chacun de ses gestes, je la dévore du regard. je me maudits intérieurement. Touche-la ou barre-toi, Rinako ! Mais fait quelque chose ! Ça me tue de rester plantée là comme une incapable. Mais c'est tellement grisant aussi. Je suis allongée pourtant j'ai le vertige, comme si le sol allait soudain s'ouvrir sur un abîme sans fond. Mon cœur bat si fort quand elle s'allonge à son tour que j'ai l'impression qu'il va exploser. Elle est si près. Elle me touche, tout disparaît hormis son visage. Je sens son souffle sur mes lèvres. Je me sens tellement mal, j'ai peur de tomber dans les pommes ou de vomir, rien que d'y penser j'en ai l'estomac qui se noue.

Puis ses lèvres. Mes yeux se ferment tout seuls. Un puissant frisson me tord tout entière alors qu'elle m'attire contre elle. Mon corps se décide enfin à réagir. Je glisse mes deux jambes sous la sienne, et une main dans son dos. Je crois que c'est seulement maintenant que je percute. Je vais le faire, pour de vrai. Ce dont elles parlent toutes à la casernes, ce qu'elles font toutes. Ce que certaines veulent faire avec moi et que je rêve de faire avec si peu. Je connais à peine Nika, pourtant c'est l'une des plus belles femmes que j'ai vues de ma vie. Et je ne cherche pas à faire le tri dans les sentiments qu'elle m'inspire. Pas de temps à perdre avec ça, pas ici, pas maintenant.

Et elle n'arrête pas, elle me laisse à peine respirer. C'est tellement bon. Je sens que je me détends. Je n'ai jamais ressenti une chaleur pareille, je fonds contre elle sans pouvoir ni vouloir me défendre. Je suis tellement bien entre ses bras, entre ses jambes, et entre ses lèvres. Ça pourrait presque être un câlin. D'ailleurs c'en est un, non ? Mais ce n'est plus un câlin de gamine.

" Je... Je sais que je suis du genre forte tête, Rinako, mais... Je suis... Je suis honorée que tu aies décidé de le faire avec moi... La première fois est très importante, tu sais. Fondamentale, même.
- Je... Je sais. "

Je ne sais pas quoi dire d'autre. Je ne peux rien dire d'autre. Je voudrais mettre des mots sur ce que je ressens, mais ils se dérobent. Je la veux, je la désire comme une femme peut en désirer une autre. J'en suis sûre, je le sens. Puis je reste toute conne une seconde, et je souris. Elle me rassure sur ses performances. Ça pète un peu le romantisme mais je prends quand même. Quelque part ça m'aide à me détendre : je suis en de bonnes mains. Des mains que je laisse courir, un peu crispées. Je me cambre sur leur passage, mes doigts se tendent dans le dos de Nika. Elle... me... Pelote le cul ?

Et elle a l'air d'adorer ça, en plus. Moi je vire au rouge tomate. On ne m'a jamais touché comme ça. Et elle me complimente, en plus, à haute voix. C'est affreusement gênant. Pourtant ça me fait frémir.

" M-merci. "

J'enfouis mon visage au creux de son cou comme pour cacher ma gêne, mais je ne peux pas m'empêcher de me dandiner un peu contre elle. Pour protester ? Je ne sais pas trop. Je crois que j'aime ça, moi aussi. Non, j'en suis certaine. C'est la première fois qu'on me touche comme ça, à cet endroit et de cette façon. Sa peau est si près de mon visage, le bout de mon nez la frôle. Je n'ai qu'à tendre les lèvres. Je veux le faire. Allez ! Lève juste un peu la tête ! Tend les lèvres ! Ose, bordel !

" Haaah... "

J'ose. Dans un souffle, mes lèvres se pressent tendrement au creux de son cou. C'est... Chaud, et doux aussi. Je sens une artère qui palpite sous mes lèvres. J'aspire juste un peu avant de relâcher. Un tout petit baiser. Puis un autre, et encore un autre. J'ai l'impression qu'une barrière vient de tomber, je ne m'arrête plus. Ma main descend lentement dans son dos, puis hésite à poursuivre plus pas que son dos. Mes doigts rampent doucement. J'ai du mal à y croire moi même, mais je suis en train de caresser ses fesses. À travers mon gant et son pantalon, mais je suis bien en train de la toucher. D'ailleurs il faut que je me débarrasse de mes gants, et de mes collants aussi, de ma culotte et de mon plastron.

Je tressaille soudain, toute tremblante. Ma main décolle des fesses pourtant si agréables de Nika. Je me dandine sous de très désagréables frissons. Je m'écarte un peu en levant les yeux vers elle.

" Excuse-moi. "

J'ai l'impression de commettre un crime pour en éviter un autre, mais il le faut bien. Mes mains filent vers mes cheveux pour décrocher ma broche. Je t'aime toujours, maman, mais je veux pas que tu vois comme ça. Je me retourne pour glisser ma broche sous le sac de couchage, à l'abri.

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 83 vendredi 07 septembre 2012, 21:21:12

Rinako la terrible, Rinako la redoutable Celkhane, la puissante magicienne qui avait attaqué toute seule un camp de mercenaires surentraînés, qui défiait des hordes de Formiens, s’était effacée. Il ne restait plus qu’une délicieuse jeune fille qui était terriblement angoissée, et, pour des raisons incompréhensibles pour Nika, gênée de ce qu’elle faisait. La soldate avait laissé la place à une adolescente qui était devenue femme trop vite, à une femme à qui on avait appris de tuer, et non de vivre, à qui on avait appris d’arracher la vie, et de l’honorer. L’Annexien en Nika souriait devant cette ironie, devant ces femmes qui, tout en dénonçant la barbarie supposée des Formiens, étaient formées à tuer. Nika, elle, trouvait cela assez triste, mais elle n’était pas une militaire. Et, l’un dans l’autre, les deux facettes de la personnalité éclatée de Killer se retrouvaient en un point précis : une chose physique, tangible, matérielle ; Rinako avait un très beau fessier.

Avec un plaisir pervers, Nika malaxait ses fesses sans hésitation, sentant la Celkhane trembler contre son corps, près de son cou.

*Rassure-là, réconforte-là, elle n’est qu’une adolescente qui se masque derrière sa magie dévastatrice. Aide-là à comprendre qu’il n’y a là rien d’inquiétant, rien de dangereux, et que ce qu’elle vit ici est tout simplement formidable.
Profite-en ! Savoure ce corps délicieux, ce corps tremblant ! C’est en toi qu’elle a confiance, c’est sur toi que les espoirs de cette meurtrière reposent ! Rappelle-toi sa colère, sa rage, sa fureur, sa puissance. N’est-ce pas merveilleux, cette sensation ? Ce sentiment de contrôle ? Laisse-toi absorber, et profite-en !
*

Deux impulsions contradictoires, chacune stimulées par les gènes de l’Annexien qui se promenaient dans son corps. Mais Nika n’était pas une mauvaise personne, et, tout en ayant une main bien posée sur le postérieur de Rinako, elle leva l’autre. Dans le schéma-type du couple de lesbiennes, Nika aurait probablement été la femme dominante, celle qui dirigeait le ménage, et protégeait la partenaire. Ce revirement de personnalité chez Rinako, s’il pouvait se comprendre, n’en était pas moins perturbant... Il surprit un peu Nika. Tout en elle transpirait la nervosité. Que ce soit ses joues chaudes, son corps qui tremblait, ses muscles tendus, ses soupirs, ses frémissements, les hésitations dans sa voix, la manière dont ses doigts gantés avançaient...

...Et le pouvoir, Nika, effectivement, le ressentait. Il n’y avait là rien de plus gratifiant que de faire l’amour avec une vierge, de l’éduquer, de la former, de la marquer à vie. Elle eut un éclair de lucidité dans le plaisir qu’elle ressentit. Yeux clos tandis que Rinako se promenait sur son postérieur, elle comprit tout le plaisir pervers qu’un détraqué sexuel, un violeur, devait ressentir en prenant une vierge, en la violant, tout le plaisir, cette sensation de puissance et de supériorité. Nika aussi le ressentait.  Elle était sqa première fois ! Elle pouvait lui offrir une prestation que Rinako n’oublierait jamais, une performance qui la poursuivrait à chaque fois qu’elle se coucherait la nuit, et que des rêves chauds viendraient la poursuivre, à chaque fois que, profitant d’une permission, elle s’offrait des caresses solitaires dans sa chambre, en vérifiant scrupuleusement que la porte était fermée à double tour.

*Il est curieux, tu ne crois pas, que les humains se sentent aussi gênés pour une chose aussi naturelle et délicieuse ? Comme si, quelque part, dans les profondeurs de votre inconscient, vous vous refusiez à éprouver du plaisir, vous vous refusiez à accepter cette part d’animalité qui habite en chacun de vous... N’est-ce pas là la plus belle preuve que vous vous refusez d’être heureux ?*

Les pensées et les désirs de l’Annexien se mêlaient avec les siens, les embellissant, les modifiant, les pervertissant. Une mémoire fantôme, des souvenirs qui n’étaient pas les siens... Elle frémit et se reprit quand Rinako remua sous son corps, veillant à s’écarter d’elle.

« Excuse-moi » se justifia-t-elle.

Sortant brièvement de ses pensées, Nika la regarda se redresser, et ôter sa broche. Elle fronça les sourcils. Cette broche avait-elle une signification particulière ? S’étant retournée, la Celkhane avait sorti sa broche, et veillait à la mettre sous le sac de couchage, à l’abri, bien dissimulée. Encore une fois, la voix goguenarde et sceptique dans sa tête parla.

*Elle se croit forte, mais, comme tous les Terriens, ce n’est qu’un mensonge. Le sens-tu ? Le comprends-tu enfin ? Pourquoi nous vous traitons comme des animaux ? Pourquoi nous ne vous apprécions pas ? Vous vous prenez pour des seigneurs, mais vous n’êtes que des serfs. Votre existence toute entière est un masque, un écran de fumée. Regarde-là, regarde-là donc ! Oui, admire-là ! Elle tue pour se réfugier. Sa broche lui rappelle sans doute un être cher. Si tu savais réfléchir, tu pourrais la sentir penser, sentir son esprit, pareil à un volcan en éruption. Elle a honte. Honte de ce qu’elle fait. Vous, les humains, êtes tellement amusants ! Éprouvera-t-elle la même honte quand elle tuera des Formiens ? Quand elle massacrera les siens ?*

Fermant les yeux, Nika s’était relevée, et se glissa dans le dos de Rinako, glissant ses mains à hauteur de son ventre, les rejoignant près de son nombril. Sa tête se plaqua contre sa nuque, son nez glissant sur ses cheveux, avant qu’elle ne parle d’une voix calme et tendre :

« Tu as le droit d’être nerveuse, Rinako... »

Elle l’avait d’autant plus que ça excitait encore plus Nika, mais elle ne comptait pas le dire.

« Mais tu n’as pas le droit d’avoir honte, ma belle. Crois-moi, il n’existe rien de plus beau au monde que ce que nous allons faire. »

Nika l’embrassa sur l’épaule, et poursuivit, tout en caressant ses cotes.

*Détruire vous est plus facile que construire, tuer est plus facile que d’enfanter. Vos liens sont lents à se construire, mais sont si faciles à se couper... Vous vous rechignez à montrer les belles choses de la vie, mais vous n’hésitez pas à montrer la mort en direct, à en faire un grand show multimédia. Ne le comprends-tu donc pas ? Vous n’êtes pas des héros. Vous êtes les émissaires du chaos, des agents de destruction parfaits et accomplis.*

Elle l’embrassa à nouveau, glissant sur sa joue, et retourna lentement Rinako. Un sourire attendrissant sur les lèvres, Nika s’absorbait dans sa tâche, afin de faire taire la voix, la voix qui continuait à la narguer, à la provoquer. Elle caressa sa joue, se mordillant les lèvres, puis glissa l’une de ses mains dans celle de Rinako, la soulevant, afin de la maintenir, ses doigts se glissant entre les siens.

« Si ta mère nous regarde, je pense qu’elle serait beaucoup plus heureuse de savoir que sa fille prend du bon temps, plutôt que de la savoir entre la vie et la mort contre des légions de Formiens. N’aie pas peur, Rinako... Et ne te juge pas, ne pense à rien... N’envisage pas le lendemain, ce que les autres diront, ne pense qu’à toi et à moi, car il n’y a que nous deux qui importe... »

Elle s’approcha un peu plus, et l’embrassa à nouveau, puis retourna la prendre dans ses bras. Nika retourna ensuite s’allonger lentement, avec Rinako dans les bras. Elle lui caressait avec douceur le dos, tout en continuant à l’embrasser, entrecoupant ses brefs baisers de soupirs. La Celkhane dans les bras, Nika la relâcha, et la laissa s’allonger à côté d’elle. Son regard plongé dans le sien, Killer parla sur un ton un peu plus bas :

« A toi d’agir, maintenant, Rinako. Mon corps est tien. Caresse-le. Embrasse-le. Chéris-le, et laisse-toi porter par le courant. »
DC d’Alice Korvander.

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 84 jeudi 13 septembre 2012, 17:26:35

Encore heureuse, tient ! J'ai jamais été aussi verveuse de ma vie, alors en avoir le droit est bien la moindre des choses. Ses mains sur mon ventre, on souffle chaud sur ma nuque et dans mes cheveux. je tremble comme une feuille, je vais m'effondrer. Elle est tellement plus belle et mieux faite que moi, elle a tellement plus d'expérience aussi. Moi je suis qu'une pucelle plate comme une planche à repasser. J'y connais rien et j'ai même pas ce qu'il faudrait pour compenser. L'horreur, elle va me retourner comme une chaussette en deux minutes et elle restera sur sa faim. Elle va peut-être même rien me faire du tout tellement je suis paniquée. Ça doit pas donner envie, si ?

" Mais tu n’as pas le droit d’avoir honte, ma belle. Crois-moi, il n’existe rien de plus beau au monde que ce que nous allons faire. "

Ma belle, ça m'aide pas vraiment, bizarrement. Je n'ai pas honte de le faire. Enfin, je dois reconnaître qu'un peu quand même. Je suis sensée rester opérationnelle au cas où. Même si ce n'est pas mon armée je suis quand même en train de m'affaler sur le règlement tant que sur les règles de survie. J'ai surtout honte par avance de ne pas lui rendre tout ce qu'elle me donnera, et profiter de son état de faiblesse. Elle n'aurait peut-être pas accepté si elle avait été en pleine forme. J'ai peur qu'elle s'en veuille. Pourquoi je pense à autant de choses déprimantes ?! C'est quoi ce cauchemar ?! Comme si j'avais pas assez de raisons de m'en faire, il faut que je m'en rajoute à la pelle !

Intérieurement je pète un boulon. Mais de l'extérieur je ne fais que trembler comme une feuille, le souffle court, sans savoir quoi dire ou faire de mes dix doigts. Et je frissonne en me dandinant, un peu chatouilleuse. Puis je me dandine à nouveau pour revenir face à elle. Je me laisse manipuler et chouchouter comme un doudou. Je ne sais pas si c'est de la faire faire ou si c'est naturel, mais ma lèvre inférieure vient se coincer entre mes dents. Voir nos doigts entremêlés me fait quelque chose, quelque chose de plus. je frissonne. Elle, moi, pas de lendemain. C'était l'idée de base, non ? C'est justement parce qu'on risquait de ne voir le lendemain que j'ai voulu sauter le pas. Pour ce qui est de me juger je crois que tout le monde fait pareil : on verra demain.

Je la suis allongée, retrouvant déjà assez de confiance pour poser la main sur sa hanche. J'ai encore la sensation de ses lèvres sur les miennes, et ça me donne de plus en plus chaud. Je tend les lèvres chaque fois que les siennes reviennent, et me laisse fondre entre ses bras, sous ses caresses. J'essaie d'oublier tout ce qui n'est pas devant mes yeux, ou sous mes doigts. Tout ce qui n'est pas elle. Mais le désir a encore du mal à s'imposer au milieu de tout le reste. puis quand elle s'écarte, et surtout quand elle parle : je me fige, la bouche entrouverte.

Je n'arrive pas à répondre, d'ailleurs je n'ai pas à me plaindre. Mais qu'est-ce que je dois faire ? je baisse les yeux sur ce corps magnifique, qui m'est complètement offert et je ne sais pas où ni comment le toucher, ni avec quelle partie de mon corps. Avec toute et partout, ça j'en ai envie. je sais pas par où commencer. Ma main remonte sur sa hanche mes doigts frôlent son haut. TILT ! Je suis vraiment nunuche... Je ramène mes bras entre nos corps allongés, peut-être un peu trop nerveuse. Je vais presser les petites palettes en haut de mes gants qui se relâche. je m'en débarrasse vite pour les envoyer au diable. Mes yeux reviennent dévorer la belle brune, son visage, sa gorge, puis retour à son visage.

" Je peux... Ouvrir ta chemise ? "

Nunuche ! Évidemment que je peux, on est là pour ça.Je baisse les yeux pour me concentrer sur les boutons que je libère doucement un à un. C'est bizarre. J'ai tellement l'habitude de porter mes gants que j'ai l'impression que tout est plus clair, et que mes doigts sont affreusement tremblants. Mais le tissu noir se relâche autour de sa poitrine. Est-ce que je... Ou ce serait aller trop vite ? Je finis déjà d'ouvrir sa chemise. Tout un pan s'est affalé sur le matelas, et je relève l'autre d'une main timide. J'ai la gorge sèche. Nika est trop belle, je me sens toute petite à côté d'elle. Je pose la main sous ses côtes, et moi-même je frissonne.

" Ta peau est très douce. "

Je relève les yeux vers ceux de Nika.

" Je... n'ai pas... honte... Enfin, pas pour ça... Je devrais pas... Mais c'est surtout... "

Je baisse les yeux un instant en me mordant la lèvre, cherchant les mots que je vais bien pouvoir mettre sur mes pensées. Je dois être rouge comme une tomate.

" Ma mère te ressemblait... beaucoup... Et elle... elle a jamais eu le temps de... de me parler de ces choses-là... "

Je ferme les yeux. Je n'ai pas tout dit, évidemment que non. Mais est-ce que je peux vraiment ? Est-ce que je dois oublier demain au point d'avouer ça ? C'est tordu. Je crois que m'envoyer un Formien ne rendrait pas aussi honteuse. Alors est-ce que je peux le dire à Nika ? Est-ce qu'elle ne va pas tout arrêter ou se moquer de moi ? Je serre les dents un bon coup.

" Ce qui fait honte c'est que... j'ai peur de... de penser qu'en fait... c'est avec elle que je suis... en ce moment. "

J'avais huit ans quand elle morte. Ma mère était la plus gentille, la plus forte et la plus belle femme au monde. Elle était très belle. Je ne sais pas ce qui serait arrivé si elle avait vécu, mais je n'avais plus que des souvenirs à aimer en grandissant. Et j'ai fini par trop les aimer, il faut croire. Ce n'est pas pour rien que je fantasme sur si peu de femmes. Elles ont toute quelque chose qui lui ressemble. Toutes des guerrières, des femmes de tête, de belles grandes brunes pour la plupart. Et quand je rêve de celles-ci en me touchant, finis par m'apercevoir que le visage qui me sourit n'est plus le leur. Ça devrait me faire peur, mais ça me plaît encore plus.

Je roule sur le dos, levant les mains devant mon visage.

" J'suis une tordue... "

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 85 samedi 15 septembre 2012, 01:31:45

Lentement, très lentement, mais sûrement, Rinako se décrispait un peu. Cette belle Celkhane était pour Nika un réel supplice, car la Tekhane avait justement du mal à prendre son mal en patience. Rinako était nerveuse, paniquée, sur le point de craquer, et Nika veilla à ne rien dire. A ce niveau-là, elle prendrait tout mal. Si elle lui disait de se calmer, Rinako paniquerait encore plus, et, si elle essayait de faire une touche d’humour, c’en serait de même. Au moins, cette fille ne simulait pas. C’était une vierge jusqu’au bout des ongles ! Touchant... Oui,c’était touchant. Nika ne dit donc rien, pas plus quand Rinako commença à ôter la chemise de sa partenaire, ou quand elle retira ses gants... Quand bien même ce fut dommage, car Nika avait un fantasme sur les longs gants féminins. Elle regarda les délicats doigts de Rinako, de véritables doigts semblant appartenir à une fée. Difficile d’imaginer que de si belles mains avaient un tel potentiel destructeur, que de si délicats doigts avaient le pouvoir de tuer... Rinako ne ressemblait plus à la magicienne, mais bien à une jeune femme effrayée.

Elle retira lentement la chemise de Nika qui la laissa faire, un léger sourire sur les lèvres. Killer Boom était inhabituellement calme, ses yeux détaillant le corps de la Celkhane. Elle se doutait qu’il y avait quelque chose. Rinako était terriblement nerveuse, ses joues rouges la faisant ressembler à une grosse sucrerie que Nika avait envie de dévorer sur place. Oui, c’était très difficile, et ça risquait de l’être encore plus, car Rinako se remit à bloquer...

*J’oubliais à quel point la première fois pouvait être difficile... soupirait intérieurement Nika. Ronger son frein n’est vraiment pas facile...*

Rinako complimenta la douceur de sa peau, et Nika eut un léger sourire :

« Ta peau est très douce.
 -  Autant que la tienne... »

Nika tenta de s’avancer, de caresser à nouveau le corps de la Celkhane, mais elle s’arrêta. Elle sentait que cette dernière n’y était pas, qu’il y avait quelque chose qui la bloquait. Elle partit, se justifiant, et Nika dut à nouveau réfréner ses pulsions. Cette diablesse allait la pousser à bout, et Nika se sermonna d’avoir flashé sur elle. Elle aurait du aller séduire Ashley Williams, elle était sûre que ça aurait été plus facile avec un haut gradé. En temps normal, elle n’était rien contre l’idée de former de petites vierges sur les voies de la débauche et de la luxure, mais le fait est que ce n’était justement pas un temps normal. Nika était passablement en manque, sexuellement frustrée, les gènes de l’Annexien agissant en elle pour amplifier son envie de baiser.

« Ma mère te ressemblait... beaucoup... Et elle... elle a jamais eu le temps de... de me parler de ces choses-là... »

Ce qui leur faisait un point en commun ; Maman Nika n’avait jamais parlé à Nika de ces histoires-là. A vrai dire, Maman Nika n’avait jamais parlé à sa fille de beaucoup de choses. Elle avait fait sa propre éducation. Nika devait se retenir, elle avait presque envie de donner des gifles à Rinako pour revenir au moment présent. Qu’était donc cette soldate ? Elle avait supposé tantôt qu’elle était inapte au combat, mais elle réalisait maintenant à quel point elle avait tapé dans le mille ! Rinako était définitivement trop jeune dans sa tête pour participer à des opérations militaires de cette envergure. Elle l’avait prouvé au camp des mercenaires, quand elle était entrée dans une rage folle, et, même ici, elle continuait à le prouver.

Nika ferma lentement les yeux, sentant l’exaspération la gagner. Malheureusement pour Rinako, la Tekhane n’avait pas la patience de Rozalia, ou le calme d’Elaine. Elle était bien plus impulsive, surtout dans cet état. Elle sentait que Rinako était sur le point de se laisser aller, mais qu’il restait encore quelques barrières. Or, Nika ne se voyait pas prendre le thé en lui faisant une séance de psychanalyse sur le complexe d’Œdipe, soit l’attirance qu’un enfant vouait pour sa mère... L’attirance sexuelle.

« Ce qui fait honte c'est que... j'ai peur de... de penser qu'en fait... c'est avec elle que je suis... en ce moment. »

La langue de Nika claqua contre son palais tel un léger serpent, et elle se rapprocha, tandis que Rinako fuyait, se couchant sur le dos en observant le plafond de la tente. Nika se rapprocha d’elle, et posa sa main sur la main gauche de Rinako, Nika étant à sa gauche. Elle souleva la main de la jeune femme, et la baisa lentement.

« Rinako... Je ne sais pas comment ça se passe sur ton Archipel flottante, mais, ici, chez les habitantes du plancher des vaches, quand on compare celle avec qui on veut faire l’amour à sa mère, ce n’est pas forcément très apprécié. »

Nika l’embrassa à nouveau, puis ajouta rapidement, de manière à ce que Rinako n’ait pas le temps d’objecter :

« Je veux bien croire que ta mère ait été une femme exemplaire et formidable, mais il est temps pour toi de grandir. Malheureusement, je ne peux pas me mettre à ta place, car ma mère n’était, ni exemplaire, ni formidable. Si tu veux tout savoir, c’était une putain de junkie. »

Nika rapprocha son visage de celui de Rinako, retournant à l’assaut, se mettant au-dessus d’elle. Elle glissa l’une de ses mains pour caresser la joue de la Celkhane, et l’embrassa doucement sur les lèvres.

« Le seul contact que j’ai eu avec cette ratée était d’aller voir les dealers du coin pour lui offrir sa dose. Tu vas donc me faire le plaisir de laisser nos mères là où elles sont, mon cœur, et de ne penser qu’à nous. »

Ce n’était pas très psychologue, pas très fin, mais Nika n’avait jamais été une grande psy’. Elle laissait ce rôle à Rozalia, mais, en ce moment, Redemption n’avait nullement les moyens d’écouter les problèmes de Rinako vis-à-vis de sa mère. Elle était dans une histoire bien plus sinistre et bien plus sordide, écoutant Ghost lui confier les dossiers secrets de Caelestis, ceux que l’armée enfermait à double tour dans des archives, et ne ressortait jamais. Nika embrassa une nouvelle fois les lèvres de Rinako.

« Ta mère te manque... Mais je ne suis pas elle... Et c’est ta première fois... »

Nika l’embrassa à nouveau, et ce fut à son tour de s’écarter. Elle alla chercher sa chemise, et commença à la remettre.

« Tu n’es pas dedans, ça ne sert à rien. J’ai eu tort, c’était stupide. »

Nika tournait le dos à Rinako. Elle avait eu tort. Ce n’était pas d’une amante dont la Celkhane avait besoin, mais d’une mère de substitution. Et Nika, indéniablement, ne pouvait pas assumer ce rôle. Surtout pas en ce moment. A ce niveau-là, insister pouvait déclencher deux réactions : soit Rinako se rendrait, soit elle la repousserait. Et, si c’était tentant d’insister, Nika ne le désirait pas. Car c’était la première fois de Rinako, la première fois qu’elle allait offrir son corps à quelqu’un, et Nika ne voulait pas qu’elle en ait des regrets, qu’elle se sente forcée. Ce devait être volontaire. Et puis, la comparer à sa mère... Très mauvais choix tactique. Nika n’avait jamais aimé sa mère, alors ça réfrénait un peu ses ardeurs.

Secouant la tête, elle se retourna vers Rinako, et planta son regard dans le sien.

« La première fois qu’on couche avec quelqu’un, Rinako, est sacrée. Déterminante. J’ai gâché la mienne, alors je sais de quoi je parle. Il faut être sûr de vouloir le faire, alors... Regarde-moi dans les yeux, Rinako, et dis-moi que tu veux me faire l’amour. »
DC d’Alice Korvander.

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Rinako Yukimitsu

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 86 mardi 18 septembre 2012, 15:14:30

De toutes façons je m'y attendais. Nika a beau continuer, je sens que tout se dissipe autour de moi. La chaleur et la saveur disparaissent, il n'y a plus que... je ne sais même pas quoi, une tente où se joue une pitoyable parodie. Si la première fois est si importante, je ne pouvais pas y aller la peur au ventre. Il fallait bien que je le dise pour essayer de m'en libérer, pour qu'elle me le fasse oublier. Mais non. À quoi je m'attendais, de toutes façons ? Tout est déjà fini et je commence déjà à vibrer rancune parce qu'elle continue sans vraiment essayer de m'y faire reprendre goût.

Encore une qui n'entend que ce qu'elle veut entendre quand c'est le reste qui compte. Je viens seulement de lui avouer ma plus grande honte, après tout, et la peur que j'avais d'y céder. Et tout ce que j'entends dans sa réponse, c'est : "Ta mère était une sainte ? Contente pour toi, t'as eu de la chance. Maintenant soit belle et tait-toi. "

Je me redresse assise sur le lit alors qu'elle ce tourne pour remettre sa chemise. J'en profite pour ramasser ma broche et la remettre en place.  C'est ma première fois ? Non, ça aurait pu être ma première fois. Et quelque part je ne suis pas déçue d'en rester là, je suis même contente. J'ai évité le pire. Trop fatiguée, trop démoralisée, trop apeurée par tout ce qui se passe autour de moi. Je me suis laissée aller, c'était une erreur. Et si la première fois est si précieuse, je trouverais bien de meilleures mains à qui la confier. Je ne suis pas dedans, c'est le moins qu'on puisse dire. Je l'ai invitée, presque suppliée, je l'ai ramenée ici devant tout le monde, je l'ai laissée faire de moi ce qu'elle voulait, je l'ai comparée à la femme la plus importante de ma vie, et je lui avoué sans me cacher le fantasme pervers qu'elle devait chasser de ma tête.

Qu'est-ce que j'aurais dû faire, bordel ? Me jeter sur elle comme une affamée ? Je suis vierge, moi. Elle n'arrête pas de me traiter de gamine, ou comme un bout de viande depuis que la vermine l'a griffée. Et tout à coup c'est elle qui me la joue vexée ? Qu'elle remballe son tableau de chasse et sa triste histoire avec sa poitrine. Si elle ne pige pas la réponse à mon regard c'est qu'elle est conne. Hors de question que je la supplie encore. Je ramasse mes gants, la ceinture de munitions et la mitraillette que je me cale sous l'épaule, et je vais ouvrir la tente.

" Désolée, j'ai eu un moment de faiblesse. "

Et je sors. Qu'elle aille se faire foutre par qui elle veut. Ici elle en trouvera qui "seront dedans", elle en aura autant qu'elle veut. J'ai eu tort, sur tout le ligne. En traversant le camp à la recherche d'un coin où me tasser, je me maudis silencieusement d'avoir été si conne. Il fallait bien que finisse par retenir la leçon, cette fois elle est bien entrée. Je suis une Celkhane, depuis ma naissance et jusqu'au bout des ongles. Je ne suis pas une Tekhane qui se tourne les pouces et nous laisse faire le sale boulot pour calmer le jeu avec ses ennemis. Je ne suis pas une Nexusienne qui se laisse gentiment pourrir par ses voisins trop dangereux et effrayants. Je ne suis pas une Ashnardienne qui enlève et torture à tour de bras, ni une Terranide qui ne peut que subir ou crever. Je ne suis d'aucune de ces nations qui s'acharnent à maintenir les choses en place en prétendant les condamner.

Je suis une Celkhane, et ce que j'aurais dû savoir depuis longtemps c'est qu'on est seules contre tous. Lors de ma première mission, on a tué près d'une centaine d'hommes. Pour ce genre de choses on nous traite d'extrémistes androphobes. Mais des femmes en auraient pris autant si elles avaient aussi été des kidnappeuses, des tortionnaires, trafiquantes d'armes, d'esclaves et d'organes, violeuses, meurtrières et pédophiles. Et ces mecs étaient des Tekhans. Ce n'est pas une branleuse de flic qui croit tout savoir qui leur est tombée dessus : c'est nous. Et on a sorti de là quasiment une esclave par cadavre de geôlier. J'avais oublié que pour nous, la seule reconnaissance qui devait vraiment compter, c'est celle de ces femmes et de nos sœurs d'armes. Et jusqu'ici je suis comblée de ce côté-là.

Je passe par la tente des fournitures pour y prendre une couverture, et je repars. Je suis une étrangère ici. Je n'ai personne à tuer, à délivrer ou à qui parler. Je n'ai pas ma place, et je n'ai plus envie de m'en faire une. J'ai une mission : tuer Mastermind et tout ce qui se dressera entre lui et moi. Finit les bons sentiments. Rayka ne reverra jamais Caelestis, elle ne verra plus rien d'autre que ces tunnels et mon visage si je la chope de face. Nika, Rozalia, Williams et ses troupes : on est pas amantes, on est pas amies, on est pas copines. On est des alliées de circonstances, ça s'arrête là. Je fais le boulot et adieu tout le monde, on se reverra à la prochaine tuile.

Direction les abords du périmètre défensif. Je me trouve une pile de cantines pour y tasser ma couverture encore plier et m'asseoir. La mitraillette en travers des cuisses, je ferme les yeux. Je dormirais mieux ici que dans une tente, je serais mieux seule que mal accompagnée. De toutes façons elles ne me laisseraient pas dormir sans essayer de me bourrer le crâne.
« Modifié: mardi 18 septembre 2012, 15:25:47 par Rinako Yukimitsu »

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 87 mercredi 19 septembre 2012, 23:59:57

Retenir sa respiration, et faire attention aux tremblements de la main... Viser n’était pas la seule préoccupation. Certes, il fallait que la flèche aille là où l’arc le souhaitait, mais il fallait aussi tenir compte de ces imperceptibles tremblements de la main. Avec le temps, Rozalia faisait presque cela par automatisme. Elle retint donc sa respiration, ne laissa qu’un œil ouvert, banda son arc, tirant sur la corde, puis la relâcha d’un coup sec. La flèche fila, émettant des arcs électriques autour de la pointe, et, quand elle se planta dans le robot usager, il y eut des crépitements, et la grenade chargée à l’extrémité de la pointe explosa ensuite, faisant partir la tête du robot.

Comme à son habitude, Rozalia s’était levée tôt ce matin, et observa la scène avec un léger sourire satisfait. Elle était pleinement remise, et avait récupéré un arc, ainsi qu’un carquois, et des munitions, dont des flèches spéciales. Elle s’avança, retourna vers le campement. C’était le jour, mais, à cette profondeur souterraine, aucun rayon de soleil ne venait explorer le camp, et seule l’activité ambiante permettait de savoir que le jour venait de se lever. Rozalia se rapprocha donc, étouffant un bâillement.

« Breefing dans quinze minutes ! » entendit-elle en s’avançant.

C’était la dernière ligne droite. D’ici quelques heures, l’expédition s’enfoncerait dans la Fourmilière. En surface, des combats supplémentaires avaient éclaté dans la nuit le long des tranchées. Une simple illusion. La véritable bataille aurait lieu en profondeur, et Rozalia était heureuse que Nika n’ait rien fait de stupide. Sa subite affection envers les Formiens aurait tout à fait pu conduire cette dernière à tenter de désamorcer la bombe à neutrons que les Tekhanes avaient confectionné. Rozalia, à dire vrai, trouvait que cette méthode était excessive. Ennemis ou non, il s’agissait d’exécuter un véritable génocide, mais la liberté d’action de Redemption était réduite... Et elle l’était d’autant plus qu’elle se devait désormais de trouver Nika, pour lui annoncer les instructions d’Overlord. Rozalia avait en effet réussi à contacter cette dernière dans la soirée, suite à sa longue conversation avec Ghost au sujet de Rayka. Une conversation perturbante, et, après y avoir mûrement réfléchi, Rozalia avait décidé de ne pas en parler à Rinako quand elle la reverrait. Il était inutile de lui embrouiller la tête. Son patriotisme était un élément cher pour la Celkhane, sans doute parce qu’il lui rappelait sa défunte mère.

*Mais où est donc Nika ?!*

Rozalia se perdait dans ce vaste camp, et se reprocha de ne pas avoir suffisamment veillé sur Killer Boom. Avec le gène de l’Annexien dans sa tête, cette dernière ne pouvait pas réfléchir intelligemment. La laisser seule était peut-être une erreur de la part de Rozalia... Grommelant, elle décida de rejoindre le discours, qui était en fait une retransmission vidéo émanant de la part du lieutenant-colonel Caldwell. Elle avait un visage sévère une casquette, et des yeux bleus perçants. Rozalia l’imaginait volontiers séductrice. Ses quelques rides lui donnaient un air de femme mûre lui allant à merveille.

« Soldates, soldats, nous sommes à un moment crucial de notre histoire ! Vous tous portez en vous les germes des héros qui sauveront notre fière nation du chaos formien ! Vous vous êtes engagés dans une mission périlleuse, dangereuse, dont les chances de survie sont faibles. Vous disposez du meilleur équipement de pointe dont nous disposons, ainsi que de machines de combat qui ont été spécialement conçues par nos scientifiques pour lutter contre les Formiens dans les tavernes. Mais votre adversaire ne se résumera pas qu’à d’innombrables Formiens. Vous devrez aussi lutter contre le temps. »

Caldwell parlait d’une voix forte, et Rozalia l’écoutait en croisant les bras. Elle remarqua que tous les hauts-gradés étaient sur une estrade, à l’exception du capitaine Williams. Ashley avait été promue hier, et son absence surprit Rozalia. Comme il était dans son naturel de craindre le pire, elle se mit à craindre que Nika n’ait choisi de la tuer... Hypothèse affreuse, mais, si l’infection formienne avait continué dans ce sens...

Ce fut à ce moment qu’une forme jaillit dans son dos, et qu’elle sentit des bras s’enrouler autour de son torse, avant que des lèvres ne se posent dans le creux de son cou.

« Coucou, ma belle Rozzie ! » s’exclama Nika en l’embrassant.

Quand on parle de la louve... Tandis que Caldwell exposait le contenu du plan-N, Rozalia se retourna, et fronça les sourcils, d’un air réprobateur. Nika savait que Rozalia n’aimait pas qu’on l’appelle Rozzie, et le sourire rayonnant de cette dernière signifiait clairement que, outre qu’elle trouvait sa plaisanterie amusante, elle s’était bien amusée cette nuit.

« Ah, Nika ! Il fallait que je te parle, justement...
 -  Hummm... Je suis toujours prête pour discuter avec une belle femme, moi... »

Tout en parlant, Nika caressa les hanches de Rozalia, qui sourit lentement, et lui répondit, en se laissant caresser par la femme.

« Overlord est au courant de tout ce qui se passe, mais elle ne peut que difficilement intervenir... Au sein de la Fourmilière, sa présence serait plus nuisible qu’autre chose, et nous avons pour ordres de... Nika, est-ce que tu réalises que tout le monde nous observe ?!
 -  Mmmhmm ? »

Nika s’était blottie contre le corps de Nika, et embrassait cette dernière dans le cou, remontant sur sa joue, tout en approchant dangereusement ses mains de ses fesses. En tournant la tête, Rozalia vit alors le capitaine Williams arriver, tandis que Rozalia lui embrassait le cou.

« Dis-moi, Nika... Tu as passé la nuit où ?
 -  Dans un lit, sur et dans une femme délicieuse... »

Rozalia haussa les sourcils, regarda à nouveau Ashley, et retint un petit soupir, comprenant l’incorrigible Tekhane avait passé la nuit. Elle secoua la tête, et tenta de se défaire de la prise tendre de Nika, pour revenir aux instructions d’Overlord.

« Nos ordres sont de nous replier, afin de te soigner...
 -  Ça, ma belle, c’est hors-de-question, répliqua Nika en embrassant l’Héroïne dans le cou, à nouveau. Ta peau est merveilleuse...
 -  Et... En quoi est-ce impossible, justement ?
 -  Parce que je ne peux pas laisser les Tekhanes détruire toute une civilisation...
 -  Notre place n’est pas ici, Nika. »

Killer leva la tête en fronçant les sourcils.

« Notre place est partout où il y a de l’injustice, Rozalia... Les Formiens et les Tekhanes sont manipulés par Mastermind, et, si, pour l’heure, il est plus avantageux d’être près des Tekhanes, le moment venu, il nous faudra rejoindre les Formiens, pour en terminer avec cette histoire.
 -  Fais attention, ce sont presque des propos séditieux que tu tiens... Rinako pourrait...
 -  Rinako est une soldate ! Comme tous les soldats, elle a choisi de s’occulter la réflexion au profit d’ordres idiots et stupides ! Il est plus facile pour un soldat de se dire que l’adversaire d’en face est un ennemi cruel et implacable, mais la réalité est parfois bien plus nuancée ! »

Le ton était incisif, et Rozalia comprit que les choses avaient du mal se passer entre Nika et Rinako... Rozalia mentirait en prétendant être surprise. Nika n’avait jamais été particulièrement patiente, et Rinako avait du se replier comme une coque de noix. Vu l’état dans lequel était Nika, et dans lequel elle était toujours, il avait du y avoir une dispute. Rozalia se forçait à repousser Nika, qui revenait sans cesse se blottir contre elle.

« Tu me rends folle, Rozalia... Ne me dis pas que tu trouves le discours de Caldwell passionnant !
 -  Pas vraiment, non...
 -  On a bien une ou deux heures devant nous avant que les Tekhanes ne se mettent en route... Et, quand bien même j’ai assouvi l’essentiel de mes pulsions cette nuit, ma libido est loin d’être totalement rassassiée...
 -  Alors, c’est une urgence médicale, si j’ai bien compris ?
 -  Vouiii... minauda Nika en embrassant Rozalia sur la joue.
 -  Si c’est pour la bonne cause, je veux bien me dévouer... »

Nika eut un sourire satisfait, et Rozalia se laissa entraîner. Les deux femmes se rendirent dans une zone discrète, une source chaude. Rozalia n’osait pas se l’avouer, mais elle avait bien besoin d’un peu de sexe. Sa conversation avec Jill sur Rayka l’avait ébranlé, et, dans ce domaine, Nika était on ne peut plus compétente. La Tekhane fut la première à se déshabiller entièrement, et à plonger dans l’eau, cette dernière lui arrivant à mi-nombril.

« Allez, Rozalia, viens te détendre, ma belle... »
« Modifié: jeudi 20 septembre 2012, 09:56:30 par Terra Hero Team »
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Rinako Yukimitsu

Humain(e)

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    Description
    Humaine,Celkhane, dans l'armé pour luté contre l'esclavage

Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 88 jeudi 20 septembre 2012, 02:11:48

Je me réveille en sursaut, comme d'un cauchemars mais je n'ai pas l'impression d'avoir rêvé. J'ai la bouche pâteuse d'avoir dormi à l'air à peu près libre des cavernes, et le sommeil n'a pas vraiment été réparateur. Il faut dire qu'assise, on dort pas si bien que ça. Je saisi l'arme qui est encore posée sur mes cuisses, et je me relève en baillant. Mes yeux papillonnent un peu il y a du monde, ça sent la fumée. Sans doutes quelques tirs d'entraînements qui m'auront réveillée. Je m'en fous pas mal. Il n'y a pas d'alarme ni de vraie fusillade alors je ne pense qu'à trois choses : réveil, petit déj', mission. Autant me concentrer sur l'essentiel, j'ai fait assez de conneries hier.

Je m'ébroue avant de passer la mitraillette en bandoulière, et je baille à nouveau en ramassant la couverture. Je ne sais pas comment ça se passe ici, mais sur Caelestis on nous apprend à ne laisser derrière nous que des explosifs armés et des douilles vides. Puis repart dans le camp. Briefing ? Si ça doit sortir de ces haut-parleur je l'entendrais d'assez loin. mais je repasse immanquablement devant la tente que j'ai laissé à Nika. D'ailleurs la porte s'ouvre donc je presse le pas. Je veux pas la voir, je sens qu'elle va me donner une bonne raison de lui planter une balle quelque part. Je n'ai pas cogité des masses une fois installée. Trop crevée. D'ailleurs j'en profite pour agiter ma main libre en claquant des doigts. Quelques flammes jaillissent, attirant des regards et des appels que j'ignore royalement. Je suis de nouveau opérationnelle à cent pour cent.

Le temps de poser la couverture et d'attraper de quoi déjeuner, je repars vers la masse. J'y plonge en profitant de ma petite taille. je suis assez sortie du lot pour l'instant. Je me plante à côté de quelques soldates déjà équipées, et j'écoute Caldwell déblatérer son intro. Mais je me fige. Une voix chasse la sienne, une voix que je ne voulais pas entendre, derrière. Je tourne la tête en scrutant les plastron et les épaules qui m'entourent. Je dois me retourner complètement pour les apercevoir entre les femmes derrière moi. Rozalia, il n'y a qu'elle pour s'habiller comme ça. Et Nika est trop occupée à la bécoter et la peloter pour me remarquer.

Dire que j'ai cru être leur amie, que j'ai même offert ma virginité sur un plateau d'argent à une des deux. C'est ça qui me traite de gamine et qui prétend me faire la leçon ? Je ne suis pas la seule à les regarder, mais je dois être la seule à vouloir leur pyrograver ma main sur la gueule. je tend l'oreille en essayant d'effacer la voix de Caldwell. Je saisit des bribes. Détruire une civilisation, l'injustice Mastermind, les Formiens... Et la suite, cette connasse la dit assez fort pour que je n'en rate pas une miette. Elle devrait s'estimer heureuse que je n'ai pas été une vraie bonne petite soldate, cette pute : je lui aurais troué le crâne à la moindre occasion. Par définition, même par diagnostic, elle est une ennemie dans les rangs. Mais j'ai besoin d'elle. Aux Tekhanes le gros œuvres, il y a des détails que je ne dois pas laisser filer. Et ça recommence à se bécoter avant de filer main dans la main.

Plus rien à voir de ce côté-là. Je repars dans la foule en laissant le discours. J'ai l'estomac noué et le cœur qui se serre, pourtant dans ma tête tout est clair et je m'efforce déjà de m'y résoudre. Éliminer Mastermind est une priorité, liquider les Formiens dans leur ensemble est un impératif de survie qui échappe à tout le monde depuis trop longtemps. Si Nika tente d'agir contre : je devrais la neutraliser par tous les moyens. Si Rozalia s'oppose à cette nécessité elle devra en avoir autant. Je n'ai pas le droit de les laisser mettre en péril ce qui est peut-être la seule chance d'éliminer la menace formienne, qui pèse sur toute notre planète et donc sur Caelestis. C'est simple, c'est direct et c'est inattaquable. Sans compter que cette salope de Nika a sans doute passé la nuit avec une soldate qu'elle n'hésitera pas à faire tuer aujourd'hui.

Je ne tarde pas à arriver à la tente des communications. C'est la cohue mais au bout d'une demi-heure j'ai enfin ma liaison avec Caelestis. Enfin un vrai visage ami se décide à surgir dans tout ce bordel. Motoko, l'opératrice de l'escadron.

" Sergent ! On essaie de vous joindre depuis hier ! Vous allez bien ?
- Ça va. "

Ça va pas, elle nous connaît toutes bien assez pour le voir. Je suis aussi dure et froide qu'une mur de béton. Le pire c'est que je n'ai même pas à me forcer. Je me demande si c'est ce que ressent le Lieutenant Tetsuhiko ?

" Les communications passaient pas, et j'ai pas eu le temps de contacter la base.
- On est au courant. Les Tekhane nous ont tenues informée, mais on ne participe plus aux opérations. Vous devez rentrer au plus tôt pour être débriefée. Un transport est sur le départ pour vous rapatrier.
- Non. "

Je ne rentre pas dans les détails. Une seule chose peut encore justifier ma présence si les Tekhane nous retirent du coup. C'est la seule carte que je peux jouer sans quoi elles auraient l'autorité légitime pour me renvoyer sur Caelestis. Alors je ne me prive pas.

" Rayka Lochtis est sur zone. "

C'est rare d'avoir plus de cinq seconde de silence sur un canal occupé par l'opératrice Nagafusa. Elle n'en revient pas.

" V-vous êtes sûre, sergent ?
- Clairement identifiée. Elle est encore là, je reste. Informez tout le monde ! Je suis en mission spéciale à partir de maintenant.
- D-d'accord mais... Vous voulez du renfort ?
- Plus le temps. Que le rapatriement se tienne prête. Yukimitsu, terminé.
- Sergent ! "

Une autre seconde de silence. Juste assez pour me demander ce qu'elle veut me dire et comment.

" Faites attention ! "

Un autre jour, un jour passé, je lui aurait promis avec un sourire. Aujourd'hui je coupe la transmission et je pars. J'ai sans doute encore du temps à tuer. Jusqu'ici Nika et Rozalia ont toujours attendu que les Tekhanes bougent pour se mettre en marche. Si je savais dans quelle direction aller, j'irais seule. Parce que cette fois je le suis vraiment. J'ai un objectif, une mission, personne n'a l'autorité pour m'en détourner. Et personne n'aura l'occasion de m'en convaincre. De toutes façons, dans ces tunnels, je ne vois pas qui pourrait y arriver. Je préfère ne pas chercher Nika et Rozalia, je pense savoir comment je risquerais de les trouver.

Je retourne à la pile de cantines pour m'asseoir à nouveau à même le sol. Mes pouvoirs sont bien revenus, et grâce à mon affiliation à la terre qui se réveille je peux suivre à peu près ce qui se passe autour de moi. D'ici je verrais arriver quiconque voudra venir me gonfler en attendant le départ.

Terra Hero Team

Légion

Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 89 jeudi 20 septembre 2012, 23:51:26

Il n’y a pas à dire, ça faisait du bien. Nika, en temps normal, était toujours un bon coup, mais, ici, avec les gènes de l’Annexien dans sa tête, elle était... Encore plus vicieuse et performante. Ça tenait effectivement de l’urgence médicale. Rozalia sortit du bassin d’eau chaude parfaitement rassérénée, et rejoignit le camp, restant toutefois à bonne distance. Elle ignorait ce qui passait par la tête de Nika, mais elle ne pouvait s’empêcher d’évaluer la pertinence de ses propos. Et si les Fomiens n’étaient pas aussi cruels qu’on le disait ? Certes, Rozalia avait vu bien des Formiens se livrer à de terrifiantes monstruosités, mais les Tekhanes n’étaient pas en reste. Les Formiens capturaient les Tekhanes pour se reproduire, et ainsi survivre. Dans un sens, c’était presque une question de survie. Inversement, les Tekhanes capturaient les Formiens pour les disséquer, utiliser sur eux des armes chimiques expérimentales, les cloner, les recréer, étudier leur douleur, et même parfois se servir de leurs gènes pour développer des sex-toys que les laboratoires militaires revendaient à prix d’or à des distributeurs civils, afin de se faire de l’argent.

*Qui est vraiment le plus monstrueux ?*

De deux maux, il fallait choisir le moindre... Rozalia essayait d’appliquer cette théorie, mais ce n’était pas aussi facile qu’on le pensait. Les Tekhanes lui ressemblaient, et elle avait donc naturellement confiance à être de leur côté... Mais ce n’est pas parce que l’individu d’en face était différent qu’il était forcément monstrueux. Redemption ne savait plus quoi en penser. En revanche, elle savait que continuer cette mission était une erreur. Ghost était blessée, et Nika n’était pas dans son état normal. De plus, Mastermind était un adversaire bien trop dangereux pour elles. Continuer ainsi était de la folie, mais elle ne voyait pas comment convaincre Nika. L’activation de cette bombe posait quelques problèmes moraux. Comme Nika, Rozalia ne pouvait pas fermer les yeux en se disant que c’était là tout ce que la Fourmilière méritait. Et, de plus, elle se doutait que Mastermind était en train de piéger les Tekhanes. Il n’avait pas monté tout ça pour se faire battre par une simple bombe. Cet homme était tellement bien informé qu’il était sûrement déjà au courant de l’existence d’une bombe à neutrons.

Auquel cas, toute cette histoire n’était encore qu’un piège de ce dernier, une manière pour lui de s’emparer d’une bombe à neutrons. En somme, ceci faisait pour Rozalia une raison importante de ne pas se replier. Il fallait neutraliser Mastermind, et, pour cela, Rozalia savait qu’elle allait avoir besoin de Nika, et de son lien avec la Fourmilière. Seul l’Overmind pouvait venir à bout de Mastermind, mais il fallait commencer par rentrer dans la Fourmilière pour en savoir plus. Il y avait trop de questions en suspens, et, comme si ça ne suffisait pas, Rozalia était minée par les explications de Jill sur Rayka. Si jamais Rinako la retrouvait... Il allait également falloir se méfier de la Celkhane. Rozalia se rappelait encore du tourbillon de feu et de flammes, cette espèce de rage frénétique incontrôlable. Elle était persuadée que Rinako aurait pu les tuer, et la relation avortée entre Nika et Rinako allait conduire Redemption à devoir encore plus se méfier de la jeune femme.

*Quel bordel...*

Elle soupira, avant d’entendre Nika la rejoindre sur la butte surélevée où elle se trouvait. En contrebas, on chargeait le convoi vers le cœur de la Fourmilière, et Nika observa la scène.

« Le plan de Caldwell est complètement insensé.
 -  Je sais que tu es contre...
 -  Ce n’est pas à cause de ça. Toute cette stratégie remonte de Caldwell, c’est son initiative. Mais les Tekhanes n’arriveraient jamais à atteindre la Fourmilière en temps normal, c’est impossible.
 -  Qu’est-ce que tu veux dire par là ? »

Nika se mordilla les lèvres, comme si elle réfléchissait. Les exosquelettes et les armures motorisées sortaient des hangars, avançant lourdement.

« Ce que chaque Tekhane pense secrètement au fond de son cœur : que c’est une mission-suicide. Et, ce que j’en pense, c’est que Caldwell le sait parfaitement, et que les Tekhanes vont droit dans un traquenard, en livrant à Mastermind une bombe qui a la puissance de raser la capitale de Tekhos en quelques secondes. »

C’était plus ou moins ce que Rozalia pensait, mais elle n’était pas dans l’armée. Ceci revenait à compromettre Caldwell, mais Nika était, sur le coup, un peu plus renseignée que Rozalia. Elle était une Tekhane, après tout, et elle savait, grâce à Ryouka et à ses talents magnifiques en informatique, que Caldwell était une arriviste qui avait gravi la hiérarchie à toute allure, et qui prévoyait de siéger dans les plus hautes instances militaires. Elle s’était spécialisée dans les renseignements, le contre-espionnage, et la recherche militaire. Une série de termes vaseux et creux pour désigner tous les projets secrets de l’armée qui faisaient le chou blanc des théoriciens du complot. Les informations sur Caldwell étaient classifiées, très difficiles d’accès, et, tout ce que Nika savait de cette femme, c‘était qu’elle avait brillamment réussi ses études, finissant major de sa promotion, un exploit. Nika imaginait mal un génie militaire envoyer toute une division à la mort.

La technologie des Tekhanes leur donnait l’illusion qu’elles allaient réussir à traverser les défenses de la Fourmilière sans problème. Les énormes robots de combat, les Dreadnoughts, les armures de combat renforcés, les armes de pointe, faisaient des Tekhanes des guerrières redoutables... Mais, ici, elles s’avançaient dans le cœur d’une puissance qui les dépassait complètement, dans les profondeurs d’un astéroïde-univers infiniment complexe. On ne détruirait pas la Fourmilière à l’aide d’une simple bombe. Les deux femems finirent par descendre. Les Tekhanes portaient toutes des armures assistées. L’ensemble était terrifiant de puissance, et les Tekhanes, naturellement, pensaient écraser les Formiens sans difficulté.

Les Tekhanes enfilaient toutes trois types d’armures assistées :

 - L’armure de proximité, souple et ample, portait de longues griffes sur les mains, faites pour percer des armures en métal, et des carapaces particulièrement résistantes. Elles étaient en adamantium, et les armures disposaient de camouflages optiques. Les éclaireurs récupéraient donc ces armures de pointe.

 - L’armure de fantassin était l’armure assistée de base. Elle était solide, complète, et comprenait un sac à dos détachable comprenant des munitions supplémentaires, des grenades... Chaque Tekhane équipée de cette armure disposait d’un fusil d’assaut équipé d’un lance-grenades, et de pistolets.

 - L’armure Brute proposait un blindage renforcé, et était bien plus lourde, car elle permettait de tenir des armes lourdes : lance-missiles, fusils plasma, lasers gatlings, puissants lance-flammes... Les Brutes constituaient le cœur de l’infanterie d’élite déployée pour pénétrer dans la Fourmilière.

Chaque armure assistée disposait d’un transmetteur, d’une puce de localisation, et d’un appareil respiratoire ainsi que d’un filtre pour éviter les empoisonnements, et protéger les corps des radiations éventuelles. L’opération était dirigée par le PC central, en hauteur. Une cellule de crise avait été formée, regroupant plus de 200 techniciennes. Outre les armures assistées, la division souterraine comprenait de nombreux tanks et de robots de combat. Outre les Dreadnoughts, il y avait aussi des tourelles mobiles d’assaut, automatiques, assurant un appui feu de pointe.

L’opération tekhane consistait à attaquer les défenses extérieures de la Fourmilière depuis le sol, tandis que la division urbaine profiterait de la diversion pour s’infiltrer. A cette fin, Caldwell avait rapatrié de nombreux renforts, et une véritable armée se tenait en hauteur, sur le point d’intervenir. De nombreux journalistes avaient été conviés, et des émissions spéciales diffusaient sans arrêt l’intervention militaire à venir. Caldwell avait assuré une longue conférence télévisée où elle avait assuré la victoire de Tekhos, et l’annihilation définitive des Formiens. A cette fin, les centres de recherche militaires tekhans avaient déployé leur dernier bijou en matière d’artillerie, afin de soutenir les troupes au sol : des plateformes d’artillerie mobile, les PAM-1,  et les plateformes d’assaut mobile, les PAM-2.

Dans de telles circonstances, personne ne pouvait douter du succès de cette opération. Faire une percée jusqu’à être dans la Fourmilière, déclencher la bombe, et se replier. Dit comme ça, ça semblait simple, mais Nika savait pertinemment que cette opération serait un véritable cauchemar. L’une des capitaines était en train de dicter se sordres depuis une estrade :

« La priorité est de protéger la bombe et les codes d’activation permettant de l’actionner. Pour ouvrir le caisson, seules quelques personnes ayant été désignées hier par les scientifiques, sur approbation des supérieures, pourront enclencher la bombe, à l’aide des codes d’activation. »

Ashley Williams faisait partie des personnes disposant des codes d’activation, qu’elle avait du mémoriser par cœur. Pour ouvrir le caisson et ainsi activer la bombe, il fallait se soumettre à un scanner rétinien et vital. Le caisson ne s’ouvrirait que si la personne avec le bon œil, et en vie, se présenterait devant elle.

« Nous partirons d’ici trente minutes. L’assaut principal commencera en hauteur dans deux heures. Selon les plans de nos drones et de nos sondes, nous serons près des défenses extérieures de la Fourmilière, et nous espérons que le combat en hauteur perturbera la défense formienne pour que nous puissions nous infiltrer. Avant de voir la composition du convoi, si vous avez des questions, je vous suggère de les poser maintenant, car vous n’aurez pas d’autres occasions ! »
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Tags : fini formien action caelestis