« Rrrrr... RaaaaaaaAAAAaaaAAAAhhhhHHH ! »
Des râles de plaisir s’échappaient des lèvres de la Dhampir, qui se contorsionnait sur la table, ne parvenant plus à réfléchir intelligemment. Le plaisir l’envahissait, l’agressait, la comblait. Elle eut rapidement un orgasme, puis un autre, gémissant, yeux clos, se contorsionnant à chaque coup, sa cyprine jaillissant entre les doigts de la femme, venant s’étaler sur la table, coulant entre ses jambes, maculant le bois, se mélangeant à sa sueur. Cette table était très inconfortable, en bois, mal formée, rude et sauvage, mais elle convenait encore plus à la Dhampir. Cette dernière grognait et sifflait, alors qu’elle continuait à se vider, et à s’envoler vers d’autres cieux. Elle devint, pour l’une des rares fois de sa vie, une femme-fontaine, au sens premier du terme. Son sang de vampire excité par l’armure la fit se décharger comme une espèce de véritable mitraillette sans canon. Elle jouissait sans retenue, sa libido surdimensionnée étant alimentée par les doigts experts de Lyrinda, par la perversité de la Drow, par cette espèce de talent inné.
Rayne se trouvait dans une sorte de bulle, et, quand elle en sortit, ce fut pour reprendre ses esprits. Elle baignait dans une espèce d’euphorie. Ses muscles étaient engourdis, mais, pour autant, elle se sentait... Parfaitement revigorée et sereine. Un sentiment assez difficile, car elle n’était pas fatiguée. Elle se releva, et constata rapidement, sur son corps, un changement notable : les tatouages avaient disparu. Sa peau noirâtre était redevenue blanche, pâle, à la couleur des vampires. Elle soupirait lentement, en sueur, et leva une main, agrippant la nuque de Lyrinda, avant de perdre son appui, et de glisser sur ses délicieux seins, laissant une petite traînée rouge. En voyant le sang s’en égoutter, Rayne sentit sa gorge s’assécher sur place. Lyrinda lui avait juste avant proposé de la prendre par les deux trous, et la Dhampir se pencha vers son sein.
*Sang !*
Tel un commandement divin, ce mot avait rugi dans sa tête, et elle s’approcha de son sein, l’embrassant, relevant ainsi lentement ses fesses, le suçant longuement, faisant claquer ses lèvres dessus.
« Hum-hum... »
Sa langue caressa la sensible peau de la Drow, avalant son sang, la faisant gémir, mouiller à nouveau. Elle tira sur le téton, puis releva la tête. Ses yeux brûlaient de désir. Le sang de Lyrinda était semblable à une rivière de rubis, de pierres précieuses, une cascade de douceur et de bonté. Elle était la générosité incarnée. Rayne l’aimerait, si elle pouvait. Ce regard qu’elle lui jetait témoignait de tout cela, d’une franche admiration, mais aussi d’un appétit sexuel sans cesse renouvelé, d’une envie d’être baisée, dans tous les sens du terme. Elle contempla le sein de la Drow, couvert de sa salive, et s’humecta les lèvres, avant de l’embrasser à nouveau, puis de s’écarter.
Relevant les jambes, Rayne alla se mettre à quatre pattes, offrant ainsi ses fesses, son bassin, à la Drow. Elle s’appuya sur une espèce de reposoir devant elle, et écarta lentement ses jambes, s’appuyant dessus.
« Viens, Lyrinda, viens baiser la salope vampirique que je suis... »