Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[FINI] La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 60 dimanche 05 février 2012, 01:15:30

Alice entreprit de se relever, quand Tinuviel intervint. Perturbée, paniquée, Alice n’était pas loin de céder à la panique, mais l’intervention de l’elfe eut le mérite d’occuper les deux malfrats. Pendant ce temps, Alice vit le bébé dragon se réfugier sous le lit, et elle tenta de se relever, tandis que l’elfe rouge prit dans son pouvoir les deux hommes, les condamnant à devoir astiquer leurs membres, jouissant sans arrêt. Elle était au moins fixée sur le domaine de la magie rouge : le sexe, la sensualité, les plaisirs charnels. Elle entreprit de se redresser, et s’appuya sur le lit. Tinuviel vint alors vers elle, s’inquiétant, et Alice sourit, pensant à une espèce de mère qui s’inquiétait pour son enfant.

« Ne t’inquiète, ce… »

La Princesse n’eut toutefois pas le temps d’achever, car une ombre immense jaillit alors depuis le balcon, coupant les rayons lunaires. Alice tourna la tête, et vit un être gigantesque, une véritable montagne, jaillir. L’être pulvérisa la baie vitrée comme sic ‘était du beurre, et, dans un rugissement, s’empara dans l’une de ses mains osseuses de la tête d’un des hommes.

« HOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO…. »

Soulevant l’homme, il l’envoya voler à travers la fenêtre qu’il venait de briser, le balançant comme un fétu de paille. Dans un hurlement, l’homme traversa le parapet, et s’écrasa sur le sol, au milieu de la place publique, tandis que le demi-géant, qu’Alice reconnut, attrapa avec son autre main l’autre homme, et le balança en avant. L’homme poussa un bref hurlement, et traversa la porte en bois, l’arrachant de ses gonds, pour s’écraser contre le mur.

« …DOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORRRR !!!! »

Les yeux d’Hodor fulminaient de rage, et il se mit à marcher vers le second malfrat, ses pas de géant faisant trembler le sol, quand la Princesse s’interposa. Elle plaça ses mains sur le corps d’Hodor, qui avait du sentir la jeune femme en danger, et avait immédiatement réagi. Ses yeux furieux semblaient prêts à lancer des éclairs, ses mains prêtes à briser n’importe quel cou. Il était un demi-géant, après tout.

« Hodor ! Arrête tout de suite !
 -  Hodor ! Hodor ! Hodor ! Hodor ! »

Le brave Hodor répondit en frappant violemment du pied sur le sol, provoquant des vibrations, mais son regard croisa celui d’Alice, avant de retourner sur l’homme. Sous la violence du choc, le sortilège de Tinuviel semblait avoir réveillé les fonctions cérébrales du malheureux, qui tentait vainement de comprendre quel trente-six tonnes l’avait balancé le long de l’appartement, tandis qu’on entendait des cris, et que des lumières s’allumaient. La garde ne tarderait pas à arriver, et Alice vit soudain l’homme se redresser, et partir.

*Ils en voulaient à ce pauvre dragon… Je ne dois pas les laisser s’échapper comme ça, il faut que je découvre comment ces deux minables ont réussi à embêter un bébé dragon…*

Elle regarda à nouveau Hodor, qui n’avançait plus. Alice n’avait nullement la force physique de le retenir, mais son autorité morale face au demi-géant était indiscutable.

« Empêche-les de s’enfuir, Hodor. Allez, dépêche-toi ! »

Grognant, le demi-géant se retourna, et s’approcha du balcon. Il sauta, atterrissant en contrebas, et attrapa par le col l’homme qui avait été balancé sur le vide. Celui qui tentait de s’enfuir débarqua brutalement devant lui, et sortit vainement son arme, la pointant vers Hodor.

« Lâ… Lâche-moi, le… Le monstre ! Fous le camp, ou je tire ! » couina faiblement le raider.

Hodor relâcha l’autre criminel, et plongea ses yeux dans celui du raider. Comme il pouvait paraître intimidant ! Difficile de croire qu’Hodor était aussi gentil qu’innocent, mais, quand il était en colère, toute la rage naturelle, la bestialité intuitive des géants, s’exprimait.

« HOOOOOOODOOOOOOOOOOOOOOOORRRRRRRRRR !!!! » rugit-il.

Le raider déglutit, lâcha son arme, et les miliciens arrivèrent alors. Depuis le balcon, Alice se mit rapidement à parler, ayant enfilé une chemise de nuit.

« Gardes ! Je vous ordonne d’arrêter ces hommes ! Ils ont tenté d’attenter à la vie de votre Princesse ! »

Des fenêtres s’ouvraient, des badauds ensommeillés surgissaient, et Alice réalisa alors quelque chose. Terrorisée, elle regarda sous le lit, mais ne vit plus aucune trace du bébé dragon. Elle se redressa rapidement, regarda à gauche, à droite, mais ne vit rien.

« Le dragon… Le dragon, le dragon ! Où est-il passé ? »

Elle tourna à nouveau la tête, le cherchant encore, mais comprit rapidement qu’Hodor, avec son entrée fracassante, avait du le faire fuir. Paniquée, Alice retourna sur le balcon, et crut alors apercevoir, fugitivement, sur un toit, une silhouette noirâtre avec de longs cheveux blancs battant dans le vent. Un Drow, mais qui disparut aussi vite qu’il était apparu, à tel point qu’elle aurait pu croire avoir une hallucination. Sa petite blessure suite au coup de l’un des deux raiders lui parut soudain assez anecdotique, et, tandis que la ville se réveillait.

« Le dragon ! Vite, il faut le retrouver !
 -  Hein ? Quel dragon ? »

Surpris, les gardes regardèrent vers le ciel, mais ne virent personne voler dans le ciel, rien qui indique la présence d’un dragon. Se mordillant les lèvres, Alice ne tarda pas à comprendre qu’il avait probablement du s’enfuir au milieu des arbres, terrorisé par l’arrivée d’Hodor. La jeune Princesse se retourna vers Tinuviel.

« Il faut le retrouver ! » s’exclama-t-elle, paniquée.

Tinuviel Lastrim

Créature

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 61 dimanche 05 février 2012, 12:20:38

L’elfe ne comprit pas vraiment ce qu’il s’était passé dans la dernière minute, tout c’était passé bien trop vite.  Elle tenta donc de faire le point, se remémorant ce qu’il venait de se passer.  Elle eut dut mal à remettre les événements dans le bon ordre. La première chose, fut l’apparition du demi-géant, qui  fracassa une partie de la fenêtre pour s’en prendre aux malfrats.  A partir de là, cela devenait plus compliqué.   Le géant avait rompu son sortilège permettant ainsi, aux deux hommes de s’enfuir, bien que ceux-ci n’en ait pas eut le temps.   En effet, la milice du coin alertée par tout le raffut venait prêter main forte au géant.

L’elfe eut un petit sourire, se disant que maintenant que tout cela était fait, il n’y aurait plus grand-chose pour couper sa nuit.  Elle pourrait donc retourner au pays des rêves, envieuse du fait que Lorna elle, n’avait tout simplement pas  était dérangée par tout ce bouquant.  Il fallait dire que vu l’état dans lequel elle l’avait mise quelques heures plus tôt, cela n’avait rien d’étonnant.
Cependant, ses projets de sommeil furent rapidement  annulés.  Elle comprit rapidement que le dragon avait disparut.  S’il avait prit la fuite seule, il ne devait pas être loin, et le retrouver ne serait pas vraiment un problème.  Non, le problème était il y avait un éventuel troisième homme ?  Si c’était le  cas, alors cela deviendrait  beaucoup plus compliqué.  Elle grimaça une seconde avant de boiter vers la princesse  marmonnant au passage dans sa barbe quelques insultes envers les dragons.  Elle avait beau ne rien avoir contre  ce jeune en particulier, elle n’en restait pas moins une elfe du soleil. Et a ce titre, les relations entre les deux espèces étaient légèrement tendue.
Elle soupira donc un instant avant de dire à la jeune princesse.

-On va le retrouver votre dragon.  Il ne peut pas être allé bien loin, il est trop jeune encore pour pouvoir voler.   Sauf, si bien sur on lui a donné un coup de main.  Bien,  est ce que vous avez vu quelque chose capable de nous dire ou  ce dragon aurait bien put aller.  Y a t’il une forêt, un bosquet ou quelque formation végétale assez dense se trouvant à vingt minutes à pied d’ici ? Ce serait l’endroit le plus probable ou l’on peut trouver un jeune terrorisé.     Mais si,  il y avait un troisième membre dans cette affaire, cela sera bien plus compliqué.   Bien, laisse-moi le temps de remettre mon amure, et on va aller le rechercher.

Elle grimaça encore une fois,  allant dans sa chambre,  récupérer l’amure en écaille de dragon.  Elle en profita également pour refermer sa plaie.  La balle se trouvait encore dans sa jambe, mais elle ne pouvait pas perdre du temps en  l’extrayant.  Non, chaque seconde était précieuse et elle ne pouvait donc pas se le permettre.
Elfe passa rapidement son armure, déposant un baiser dans le coup de son amante  et lui glissa doucement à l’oreille.

-Je reviendrais vite ma belle, ne t’en fais pas.

La jeune kitsune se contenta de  lui caresser le visage avant de retomber dans un sommeil plus profond. Elle fonça dans la salle principale,  ignorant la douleur que provoquait son articulation probablement  fissurée.  Elle se retourna vers la jeune princesse.   Attendant que celle-ci puisse lui indiquer si elle avait vu quelque chose, ou bien si il y avait une cachette probable pour ce jeune terrorisé.  Elle  se demandait presque, si c’était elle qui était maudite, pourquoi fallait il qu’a chaque fois qu’elle parte rechercher trois fleurs,  il fallait que le monde s’écroule ?  Elle soupira donc un long moment, se disant qu’un jour, elle laisserait tout tomber, et qu’elle ne s’occuperait plus des problèmes des autres. Cela lui ferrait un peu des vacances et honnêtement, elle estimait les avoir  mérités depuis le temps.  Elle  eut juste un petit sourire, rassurant la princesse en lui passa la main sur la joue.


-On va le retrouver, ne t’en fais pas.   De toute façon, il est trop jeune pour que l’on se sert de son cuir, cela veut dire qu’ils ont besoin  de lui vivant.  Il ne lui feront donc pas de mal.


Normalement..

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 62 dimanche 05 février 2012, 15:26:51

Alice remarqua que Tinuviel semblait boiter, mais n’eut pas le temps de lui en demander plus qu’elle était déjà retournée dans sa chambre. Réalisant alors qu’elle était en tenue assez légère, la Princesse alla rapidement s’habiller également. Les étoiles brillaient dans le firmament, mais elle était désormais convaincue qu’elle avait bel et bien vu un Drow. Il n’était pas bien difficile de comprendre ses motivations. Les écailles d’un dragon étaient des choses précieuses, et, même outre cela, le simple fait d’avoir un dragon était prestigieux. Bien des collectionneurs les achetaient à prix d’or, et le sang du dragon était souvent une base alchimique précieuse, permettant de réaliser des élixirs de forte qualité. On ne manquait donc pas de raisons pour expliquer pourquoi un Drow s’intéressait à un jeune dragon, mais, de ce qu’elle savait des elfes noirs, ils étaient relativement dangereux. Elle se dépêcha donc de s’habiller, enfilant des chaussettes, des bottes, un pantalon, des gants, une chemise et une veste. Ainsi parée, elle vit Tinuviel revenir. Cette dernière essaya naturellement de la réconforter, de lui dire qu’ils retrouveraient le dragon. Il était tentant de le dire à la populace, mais ils feraient trop de bruits. De plus, la présence du Drow inquiétait Alice, et risquait tout simplement d’affoler la population.

« Je suppose que le dragon a du se faufiler dans la petite forêt à proximité. Ce n’est pas le retrouver qui m’inquiète… Je crois que ces deux malfrats n’étaient pas les seuls, et… »

On entendait des bruits de pas, et trois miliciens surgirent alors.

« Princesse ! Vous allez bien ? s’exclama un soldat, avant de voir l’elfe. Qui êtes-vous ?! fit-il d’un ton menaçant.
 -  Elle m’a sauvé la vie ! Vous ne comptez tout de même pas la menacer ?!
 -  Oh… Pardonnez-moi, Majesté, mais… »

Une clameur monta soudain depuis la rue. Les bruits enflèrent, et Alice vit alors des volutes de fumée s’échapper depuis une partie du village. Des sirènes se mirent alors à résonner. Les cloches avertissant un incendie. Il n’y avait pas de dragons dans le ciel, et il était de toute manière rarissime qu’un dragon vienne incendier une chaumière. Les fumées noirâtres suggéraient l’incendie d’une maison, et on entendit bien les habituels cris de panique.

« Au feu ! Au feu ! »

Les gardes qui avaient débarqué dans l’appartement hésitèrent, et Alice, retrouvant son sang-froid, agit rapidement.

« Enfermez les deux vauriens en cellule,  puis allez éteindre l’incendie. Allez, dépêchez-vous ! »

Bredouillant, les gardes se déplacèrent rapidement, sortant de la chambre. Alice sentait le sang bouillonner dans ses tempes. Dix minutes à peine, elle dormait profondément, et voilà qu’elle se retrouvait avec un dragon disparu, un incendie criminel, et des bandes de mercenaires cherchant un bébé dragon. Ça faisait un peu trop de coïncidence. Le Drow qu’elle avait vu avait sûrement décidé d’incendier une maison éloignée, afin d’éloigner les badauds, et pouvoir ainsi rechercher plus facilement le bébé dragon.

*Je ne le laisserai pas faire !* décida Alice, résolue.

Elle récupéra un autre objet, indispensable : sa dague en verredragon, qu’elle emportait toujours avec elle. Une petite épée, dont la lame était parsemée de quelques rubis. C’était avant tout une arme décorative, Alice ne sachant pas vraiment manier une épée, mais, si besoin est, elle pouvait trancher n’importe quoi. Elle regarda à nouveau Tinuviel, qui avait remis son armure.

« Je… Je ne veux pas vous forcer, mais… Ton aide serait appréciée. Je crois avoir aperçu un… Un Drow, et je pense que tes pouvoirs magiques seront plus qu’utiles si jamais il décide de se manifester. Je ne peux pas compter sur Hodor, car il ferait encore fuir le bébé dragon… »

Dans l’absolu, Hodor représentait en effet un garde du corps idéal contre n’importe quel ennemi, mais il était excité, en colère, et guère prompt à se contrôler. Ses pas de géant feraient indiscutablement fuir le bébé dragon, et Alice ne tenait pas à ce qu’il s’en aille. Elle l’imaginait paniqué, terré dans les bois, recherchant sa mère, s’éloignant de l’agitation que l’incendie allait provoquer. Alice se dépêcha de quitter la chambre, dévalant l’escalier, n’accordant qu’un bref regard à l’aubergiste, en robe de chambre, un œil refusant de s’ouvrir, tentant vainement de comprendre ce qui se passait. Il tenta de lui parler, mais elle fila rapidement, et ordonna à Hodor de surveiller les deux raiders. Ce dernier obtempéra difficilement, car cela revenait à se séparer d’Alice, mais l’ordre qu’elle lui avait donné était clair. Hodor se mit donc à marcher, près des deux raiders.

Après les avoir regardé, Alice avança vers la forêt. Elle n’était pas très grande, mais suffisamment profonde pour permettre au dragon de s’y cacher. N’ayant pas spécialement le temps de s’amuser à le chercher, elle décida d’opter pour une méthode un peu plus radicale. Elle sortit la dague de son fourreau, et en approcha la pointe de sa paume. Après quelques hésitations, elle alla s’entailler la paume de la main, frissonnant sous la légère douleur, et se dépêcha d’utiliser le sang qui s‘en échapper pour le glisser sur les rubis qui incrustaient la lame de la dague. Les rubis se mirent à luire dans la nuit. Le sang d’Alice avait été béni par le dragon d’Or, et ses rubis étaient des rubis magiques, qui venaient du Territoire des Dragons. Elle appuya sur ces derniers, et des ondes jaillirent tout autour d’elle, se répandant sur une courte superficie, vu qu’elle n’avait mis que quelques gouttelettes. Ce sort permettait d’appeler les dragons, envoyant dans l’air des phéromones que seuls les dragons pouvaient recevoir, et qui les amenaient à venir vers la personne. Bien sûr, tout dépendait de la quantité de sang utilisée, et ça ne fonctionnait pas avec n’importe quel sang. Il fallait aussi tenir compte du dragon, mais, pour un dragonnet, ce ne serait pas trop difficile.

Tout ce que la Princesse avait à espérer, c’était que le dragonnet se trouverait dans le champ d’action des phéromones que les rubis envoyaient. Dans le ciel, les belles étoiles étaient progressivement recouvertes par de longs nuages grisâtres. Des vagues de froid s’abattaient fugitivement, et la neige ne tarderait sûrement pas à tomber, désormais.

Tinuviel Lastrim

Créature

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 63 dimanche 05 février 2012, 19:11:51

L’elfe se contenta d’attendre les réponses à ses questions.  Elle ne connaissait pas le terrain et donc, elle ne pouvait donc pas  faire grand-chose de plus sans qu’Alice lui indique si oui ou non, il y avait une  forêt dans le coin.  C’était d’après elle le cas. Et apparemment, les deux individus n’étaient pas seuls. Hum, cela compliquerait donc la tache. En effet, si le troisième homme n’était pas un humain, il risquait d’avoir quelques problèmes. Tôt ou tard.   Elfe se contenta de soupirer lorsqu’elle vit ces espèces de milicien la menacer.  Normalement, elle aurait enchainée sur une réplique acerbe mais elle n’en avait ni le temps, ni l’envie.   Non, ce qu’elle voulait c’était retrouver ce fichu dragon pour retrouver son lit.  Il  faudrait cependant qu’elle extrait cette balle à un moment ou un autre.  Elle n’avait fait que repousser le problème le temps que la situation aille mieux. Mais  si cette balle restait dans la chaire trop longtemps, il y aurait un risque assez important pour que celle-ci provoque une infection.
Elfe eut un petit sourire lorsqu’elle entendit le feu.  Ce sourire n’était pas parce qu’elle était joyeuse du fait que les maisons  brulent. Mais plutôt parce que l’hypothétique troisième larron venait officiellement de déclarer sa présence. Et surtout de dire qu’il avait besoin de temps.  S’il avait déjà eut entre ses mains le dragon,  il n’aurait eut qu’à fuir.  Hors, là, il recherchait à gagner du temps preuve que son travail n’était pas terminer.
La princesse lui dévoila ainsi l’identité du troisième homme : Un elfe noir.   Hum, c’était une bonne chose mine de rien. En effet, le temps était avec eux.  Si c’était effectivement un elfe noir, il devrait se retirer rapidement  après les premières lueurs de l’aube sous peine de devenir  aveugle.  Elle savait cela car une de ses amantes étaient une ancienne elfe noire qui avait perdu la vue à la suite d’une exposition au rayon du soleil. Il existait cependant des moyens de s’en protéger, mais cela coutait chère et ce n’était donc pas  pour un simple mercenaire.  L’elfe  en écoutant la demande de la jeune femme, se contenta d’un petit sourire.   Et lui dit tranquilement.

-Je savais que vous ne pourriez plus vous passer de mes talents.   

Elle suivit la jeune princesse,  ayant cependant du mal à suivre la cadence que celle-ci imposait. En effet, là ou la princesse  pouvait courir, l’elfe elle était condamnée à  boiter.  Pourtant, elle s’imposa à suivre la  marche, faisant fit de la douleur.  A ce moment, elle eut une petite pensée pour les entrainements de Task, se disant que sans la dragonne, elle aurait sans doute dut prendre le temps  de se soigner.   
Durant le trajet, elle réfléchi à la décision de la jeune princesse. Elle trouvait effectivement que c’était une bonne chose d’avoir laissé le géant en dehors de cette histoire. Mais, elle ne comprenait pas pourquoi celle-ci avait prit un presse papier de ce genre.  Ce genre de dague n’était effectivement absolument pas son style. Elle préférait une lance solide  en acier  ou dans un autre minérale plus rare encore tel que l’élémentium.
Ce ne fut qu’une fois arrivée dans la forêt que l’elfe comprit l’utilité de la dague.  En  la combinant avec du sang de dragon,  elle émettait une espèce de phéromone  attirant ceux-ci.  L’idée était brillante.  Elfe   elle aussi sentait l’influence des phéromones.  Il fallait dire que l’armure en peau de dragon avait des effets sur son utilisateur.  Elfe avait accès à sa force, mais d’un autre coté, l’armure avait une influence sur l’elfe.
Elle soupira tentant de contrôler cette partie d’elle-même qui se dirigeait vers la dague.    Au final, elle n’était pas la seule.  En effet il fallut plusieurs minutes, mais au final, une petite ombre de la taille d’un chat vient finalement rejoindre la jeune princesse. 
L’elfe eut un petit sourire en voyant une créature bien connue.  Finalement le jeune dragon était bien là,  à leurs pieds.  Cependant, il n’était pas seul.  En effet, il ne fallut que quelques minutes pour qu’un indésirable rejoigne la fête.  Un indésirable à la peau  charbon.    Elfe eut un petit sourire avant de lui cracher.

-tiens, je ne savais pas que les espèces inférieures avaient le droit de venir à la surface.  Mais d’un autre coté, cela ne m’étonne pas. Les vers ont toujours tendance à avoir peur du soleil.

Elfe n’était pas tendre envers cet homme. Au contraire même.  Mais  il fallait savoir que elfe et elfe noir  ne se supportait pas.  Il y avait une haine viscérale entre ces deux peuples. Sans doute pire encore qu’avec les dragons.  Et cette haine était encore accentuée par le fait que l’homme avait gâché sa nuit, l’avait blessée indirectement,  et surtout à cause du fait que ces assassins s’en étaient pris à la princesse et auraient put blesser son amante. Et cela, c’était tout simplement  inadmissible.  Oui,  rien que pour cela l’homme allait mourir.  Mais pour l’instant elle voulait des informations.  Et elle allait les avoirs.


- Tu ne peux pas être seul dans ce coup.  Dit moi avec qui tu travail et pourquoi tu veux le dragon. Et je te  ferrais rapidement mourir. Dans le cas contraire. Ta mort sera lente et affreuse.

Elle ne plaisantait pas.  Non,  Sa voix était bien trop sérieuse pour cela.  Autant dire que le pauvre homme risquait de souffrir s’il ne crachait pas le morceau.


Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 64 dimanche 05 février 2012, 21:57:51

Bizarrement, Tinuviel traînait à la rejoindre. Faire l’amour avec Lorna l’avait-elle si épuisé que ça ? La princesse aurait volontiers incité Tinuviel à aller se coucher, mais, comme l’elfe l’avait justement remarqué, ses « talents » n’étaient pas pour la déranger, bien au contraire. Elle avait besoin d’elle, mais elle éprouvait quand même des remords à utiliser l’elfe rouge. Elle semblait fatiguée, éreintée, épuisée, et boitait, peinant à se rapprocher d’Alice, qui se sentait au contraire pleinement réveillée. L’adrénaline, le froid, la douleur dans sa paume… Tout la maintenait éveillé, et elle avançait à travers cette petite forêt, s’éloignant du village, jusqu’à entendre des mouvements entre plusieurs buissons. La Princesse de Sylvandell tourna subitement la tête, et ne tarda pas à apercevoir une petite forme timide s’approcher, sautillant entre les branches, avant de se coller contre les jambes d’Alice.

« Te revoilà enfin, toi, mon pauvre dragon… »

Fléchissant les genoux, Alice le récupéra, le serrant entre ses bras en souriant. Elle lui caressa la tête, et s’apprêtait à repartir, quand Tinuviel se mit à parler d’une voix forte. Alice sursauta, mais le dragon ne partit pas, anesthésié par les phéromones magiques, et par le corps d’Alice. Elle parlait au Drow, et un frisson de panique se mit à monter dans la gorge d’Alice. Où était-il ? Elle ne le voyait pas ! Elle regarda autour d’elle, mais ne voyait nulle trace de ce dernier. Tinuviel avait-elle eu une vision ? Non, le Drow devait plutôt se cacher, et Tinuviel finit par le menacer. D’après ce qu’Alice en savait, les Drow étaient les ennemis jurés des autres elfes. Ils vivaient sous Terre, dans les profondeurs, dans des cités sinistres, et vénéraient des divinités maudites, comme Lloth, la Reine-Araignée. Un peuple dangereux, très austère. Le Drow se mit à ricaner devant les provocations de l’elfe, et sauta de son arbre, atterrissant sur une petite butte à côté des deux femmes.

La neige se mettait alors à tomber lentement, par petits flocons. Le Drow avait une belle chevelure blanche, et deux épées glissées au niveau des jambes, deux autres qui partaient de ses poignets, filant derrière ses bras, et deux longues dagues dans chaque main.

« Tes menaces pathétiques sont tout juste bonnes à effrayer un pathétique humain, elfe rouge. Tinuviel Lastrim… Ta magie rouge est sans effet sur moi. Donnez-moi le dragon, et je vous épargnerai.
 -  Que lui voulez-vous ? » demanda Alice.

Le bébé dragon s’agitait, grognait, sifflait, ses yeux fixant nerveusement le Drow. Ce dernier se contenta de fixer Alice, et haussa les épaules.

« Je n’ai pas le choix, finit-il par avouer. Donnez-le moi, ou je devrais vous le prendre de force. »

Le Drow fit mine de s’avancer, et Alice recula nerveusement.

« Seuls les lâches n’ont jamais le choix ! »

Un ricanement mauvais secoua la gorge du Drow, qui répliqua rapidement.

« La vie n’est pas aussi simple que ça… Quant à vous, Lastrim, vous pouvez peut-être masquer votre état devant une humaine, mais, devant un Drow, c’est illusoire. Vous êtes blessée à la jambe. Plus le temps passera, et plus votre concentration faiblira. Partant de là, vos réactions physiques, votre concentration magique, vont s’atténuer. Et, si vous pensez pouvoir trafiquer mon système hormonal comme vous l’avez fait avec ces deux raiders, c’est que votre prétention est à la hauteur de l’arrogance classique des ljósálfar . »

Alice tiqua à ce terme, un terme ancien, un dialecte très vieux pour désigner les elfes qui ne vivaient pas dans les profondeurs de la terre, ceux qu’on appelait, par opposition, les « elfes blancs ». Le Drow regarda à nouveau Alice.

« Je ne veux pas te faire du mal, petite, mais je n’ai pas le choix.
 -  Pourquoi ça ? répliqua Alice, nerveuse.
 -  L’Outreterre n’est pas un endroit très vivable, et le peuple des Ilythiiri a envie de retourner à la surface, expliqua le Drow. Malheureusement, revenir à la surface n’est pas quelque chose de simple. Rares sont les Ilythiiri qui peuvent survivre à la lumière du soleil, et nous devons commencer par résoudre ce problème.
 -  En quoi est-ce que les dragons vous intéressent ?
 -  J’ai mené mes recherches. J’ai cherché un traitement susceptible de permettre à la pupille des Drow de s’adapter à la lumière du soleil, et j’ai fini par tomber sur de mauvaises personnes. Des individus mauvais, à n’en pas douter, qui m’ont contraint à devoir trouver un bébé dragon, afin de faire des expériences pour dessus pour inventer une toxine capable de contaminer et de tuer les dragons.
 -  Qui donc ? demanda Alice, pressentant toutefois de connaître la réponse.
 -  La Horde de la Montagne », assena le Drow, confirmant ce qu’Alice redoutait.

Dirigée par un ancien Commandeur, Gregor Clegane, la Horde de la Montagne désignait une bande de mercenaires et de tueurs sans scrupules, dont le chef, Gregor, était une masse, un véritable colosse, qu’on appelait la « Montagne ». La Horde était l’un des grands ennemis de Sylvandell.

« Ils m’ont capturé, et leurs alchimistes ont implanté un poison dans mon organisme. Si je ne leur rapporte pas le bébé dragon, ils ne m’administreront pas leur antidote. C’est un poison qui vient de jungles lointaines, et aucun des alchimistes que j’ai contacté n’a pu me soigner. Je n’ai donc pas le choix, petite. »

Un tel récit semblait un peu tiré par les cheveux, mais compréhensible. Un Drow ne travaillait que pour un autre Drow. Or, pour rejoindre le Territoire des Dragons en toute discrétion, il fallait, soit avoir l’acharnement et la chance insolente d’une Cirillia, soit avoir les talents d’un explorateur drow.

« Maintenant, petite, donne-moi le dragon ! »

Faisant jaillir l’une de ses lames, le Drow, sans tenir compte une seule seconde de Tinuviel, s’élança vers la Princesse.

Tinuviel Lastrim

Créature

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 65 lundi 06 février 2012, 16:24:42

Elfe écouta le discours du Drow,  cela l’aurait presque émue.  Le pauvre petit Drow était la victime d’une méchante entité de vilain méchant.   Sauf qu’il y avait une chose,  une chose que tout elfe savait.  Il ne fallait, jamais. Jamais faire confiance à un Drow,  ce peuple était le plus manipulateur et le plus fourbe qui soit.  Le mensonge était la première chose que l’on apprenait chez les elfes noirs.  Tuer,  la seconde.  Autant dire que l’elfe ne se ferrait pas prendre au piège par ce mélodrame.  Et même si elle aurait put le laisser en vie,  elle ne pouvait pas lui pardonner ce qu’il avait fait à la jeune princesse et ce qu’il aurait put faire à sa petite Lorna.  Il Comprendrait pourquoi personne n’osait l’affronter elle, sur terra.

Elfe  étudia les mouvements de son adversaire pendant que celui-ci discutait avec la princesse, analysant le fait qu’il avait deux armes avec lui. Il était donc un ambidextre et devait avoir bien d’autre coup retord dans sa besace.  En effet, les armes des drows étaient le plus souvent empoisonnées et ces insectes transportaient toujours avec eux différentes armes de pleutres destinées à tuer furtivement un adversaire.

Elle  soupira lorsque les premiers flocons tombèrent, elle était plus faible avec cette température,  la magie rouge ayant également une part de pyromancie.   Car oui, la magie rouge était bien plus que de la simple magie rose.  Elle permettait de  déclencher le désir, déclencher des sentiments,  mais également  de maitriser les flammes   mais aussi de pouvoir modifier son corps à volonté.  Autant dire que le pauvre Drow aurait quelques surprises et elle comptait bien en profiter pour  avoir la peau de cette espèce de crevure.

LE drow se lança sur la princesse,  ne faisant pas attention à la mage rouge et ce fut sa première erreur,  bien que blessée, elle bondit en direction de la princesse, se trouvant  maintenant  devant la trajectoire de la lame.  Trajectoire qu’elle dévia grâce à la queue de dragon rouge encore présent sur la cuirasse qui l’habillait.
Elle sourit un petit moment en voyant la face déconfite de l’elfe qui recula d’un coup.

-  Laisse tombé, ce combat se déroulera entre toi et moi.   Tu pensais vraiment qu’une simple blessure comme celle-ci suffirait à me rendre incapable de me battre ?   Amateur. Mais tu as raison sur un point cloporte, je dois m’occuper de te finir rapidement.

Elle ne bougea pas.  Gardant des forces pour la contre attaque du Drow qui ne tarderait sans doute pas.  A cette distance, elle ne pouvait rien faire sans tenter de mettre le feu à la forêt, chose qu’elle aurait quand même voulu éviter.   De plus, elle pouvait le battre sans utiliser la magie.  Elle en était pratiquement certaine.  Mais le problème était qu’elle n’avait pas d’arme.   Enfin pour l’instant. Heureusement qu’elle avait rechargé ses batteries quelques heures avant.  Elle eut un petit sourire avant de créer une boulle de flamme. Qu’elle étira jusqu’à ce que celles-ci mesurent deux mètres de longueur,  voila.  Maintenant les flammes avaient la  consistance d’un solide et surtout la forme d’une lance.  Cette apparition ferrait sans doute douter l’elfe noir.  Mais il était maintenant trop tard pour que celui-ci recule.  Elle eut un petit sourire, se mettant en position.  La lance étant prête à transpercer son adversaire à la moindre  faute de sa part.

-Tu vois, tu m’aurais demandé gentiment, je me serais occupée de ton cas.  La magie rouge me permet de soigner les plaies mais également de soigner les empoissonnements.  A supposé que tu sois bien  empoisonné comme tu le prends actuellement.  Mais tu t’es attaqué à mes amantes,  et cela, c’est un acte que je ne peux pas tolérer.  Je vais donc abréger tes souffrances.  Mais je te laisse une chance de mourir en guerrier.

Elle fit quelques tours devant elle, la lance relâchant des gerbes de flammes   destiné à éblouir l’elfe noir.  Et l’elfe  passa à l’attaque.  Elle fit deux trois enchainements, juste histoire de se chauffer.  Enchainant les divers coups, l’elfe donnait la dance.  Le drow serait obligé de combattre si il ne voulait pas se faire transpercer par une colonne de feu.    Et pendant ce temps, elfe faisait en sorte que la princesse gagne du temps.  Elle pouvait maintenant fuir avec le petit dragon, dans le cas ou elle serait effectivement tuer par ce mercenaire.  Même si cela lui paraissait hautement improbable.


Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 66 lundi 06 février 2012, 23:58:38

L’attaque du Drow fut coupée court par l’intervention de Tinuviel, qui utilisa son armure pour parer son attaque. Le Drow bondit en arrière, adoptant une posture presque féline, lames brandies. Tinuviel se contenta de le narguer, alors que le Drow se mit à avancer de droite à gauche, dans une posture mauvaise, prêt à fondre au moindre mouvement. L’armure en écaille de dragons de Tinuviel semblait résistante, et, même si elle était blessée à la jambe, cette dernière semblait prête à se battre avec acharnement. Alice ne doutait pas une seconde de la puissance de cette femme, pas plus que le Drow, vu qu’il hésitait à attaquer. Tinuviel en profita pour le narguer, et le Drow semblait jeter sur elle des regards meurtriers, tandis qu’Alice, serrant solidement le bébé dragon, veillait à rester sous la protection de l’elfe rouge. Elle fit venir une lance enflammée, et le Drow haussa les sourcils, visiblement surpris, avant qu’un rictus mauvais ne se dessine sur ses lèvres.

« Ta magie rouge, Lastrim ? la railla-t-il. Je n’ai pas menti ; je suis réellement empoisonné, mais ce n’est pas un poison ordinaire. Un Drow n’obéit à personne d’autre qu’un Drow, tu devrais le savoir. J’ai fait des recherches avant, que crois-tu ? J’ai été voir un puissant alchimiste, j’ai menacé d’égorger ses filles s’il ne voulait pas me soigner, je les ai torturé pour l’inciter à faire des expériences… Il a échoué… Il en a payé le prix fort… Ce qu’il m’a appris, c’est que la toxine, outre être extrêmement rare, est aussi animée par de la magie noire. Ta magie rouge, Tinuviel, est une sous-branche de la magie élémentaire. Les théories magiques sont claires sur ce point : seule la magie blanche peut lutter contre la magie noire. Mais… Bah, peu importe, dans le fond. Tu es forte, Lastrim, je le reconnais, mais tu ne peux pas manier le feu ici. La neige te gêne, ta blessure t’handicape, et tu ne peux utiliser pleinement ta magie sans incendier la forêt. »

Le Drow avait établi un diagnostic assez simple, mais il ne pouvait tout de même pas trop s’approcher de la lance enflammée. Il fit quelques tentatives rapides, afin d’éprouver les réflexes de Tinuviel, bondissant vers elle, avant de sauter en arrière à chaque fois que l’elfe rouge attaquait avec sa lance. Tinuviel attaqua ensuite avec rapidité, tentant de pourfendre le Drow, mais ce dernier parvenait à esquiver les attaques sans trop de difficulté, et Alice, prudente, évitait de trop se rapprocher. Le Drow finit par bondir sur une branche d’arbre, et envoya une dague vers la Princesse. La queue de dragon de Tinuviel agit à nouveau, effleurant Alice si près que cette dernière tomba à la renverse sur le sol. La dague s’envola dans les airs, et le Drow réagit rapidement. Un filament noirâtre sortit de la paume de sa main pour attraper la dague, et le renvoyer tout droit sur Tinuviel. La dague effleura la joue de cette dernière, et le Drow bondit presque automatiquement, et atterrit derrière Tinuviel. Sa lame heurta les écailles, mais il se reçut la queue du dragon, le renversant sur le sol. Il en lâcha une lame, et vit la lance enflammée fondre sur lui. Le Drow se rétablit rapidement, et évita le coup.

Il bondit sur la gauche, à l’aide d’une roulade, et vit la lance le poursuivre. Pour se protéger, le Drow planta ses mains dans le sol, et des racines jaillirent subitement, retardant suffisamment la lance pour permettre au Drow de s’en échapper. Il utilisa son autre main pour envoyer des flammes noirâtres vers Tinuviel, une langue de feu qui fondit sur cette dernière.

« Tu n’es pas la seule à savoir manier la magie, Lastrim, sourit le Drow, avant de regarder la Princesse. Inutile de songer à t’enfuir, petite. Lastrim est arrogante, comme toutes les elfes, mais elle se contente de péter plus haut que son cul. »

Le Drow lui fit un sourire mauvais, et décida alors de passer aux choses sérieuses. Sa main se promena sur sa lame, et cette dernière se recouvrit d’une calotte de glace. Il attaqua à nouveau, et frappa la lance enflammée avec toute sa force. Glace contre feu, le duel était lancé. En tant que Drow explorateur, celui-là maîtrisait aussi bien les arcanes magiques que le combat, et disposait même de sorts de magie noire. Néanmoins, la magie noire était à utiliser avec parcimonie, vu qu’elle piochait directement dans l’âme de l’utilisateur, et pouvait, si on l’utilisait trop, rendre fou n’importe qui, à l’exception des démons. Le Drow continua à attaquer rapidement Tinuviel, se déplaçant par le biais de pas de côtés, de roulades rapides, attaquant d’estoc, multipliant les feintes.

Tinuviel Lastrim

Créature

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 67 mardi 07 février 2012, 13:47:12

Elfe eut un petit sourire lorsque le drow lui expliqua que cette fameuse toxine était issue d’une puissante de magie noire et d’extraits organiques.   Et bien, quelle ironique qu’un elfe noir soit condamné par sa magie de prédilection.  Oui, c’était tout simplement délicieux pour l’elfe qui avait de la peine pour ne pas sourire,  enfin.  Cela fut vrai  jusqu’à ce qu’elle réalisa le fait que pour obtenir cette information, il avait menacé des innocents et avait brisé une famille.  Elle avait beau bien connaitre les drows, cela l’écœura,  et elle se promit de  faire en sorte que ce salaud d’elfe paye son crime de son sang.
Elle  reprit sa position, et le combat recommença,  elle ne pouvait cependant pas s’empêcher de penser que l’elfe avait raison,  la neige et le terrain lui était défavorable et de surcroit elle était blessée.  Mais il en faudrait bien plus pour   qu’elle abandonne.  La mort était la seule chose qui pourrait la faire renoncer. Et elle ne comptait pas mourir.  Pas encore.
Elfe   ne pouvait cependant que  constater les réflexes de son adversaire.  Il n’était pas qu’un simple explorateur, il avait suivit un entrainement de guerrier, cela était évident,  il fallait donc qu’elle analyse chaqu’un de ses coups.
Lorsqu’elle vit la dague foncer sur la jeune princesse,  l’elfe  du encore une fois compter sur son armure pour dévier l’arme.   La jeune princesse avait eut de la chance cette fois ci,  mais si elle ne voulait pas recevoir un coup perdu, elle devrait s’éloigner. 
Cette pensée couta chère à l’elfe qui  à quelques millimètres prêt aurait put y passer.  Elle  n’avait pas vu qu’au dernier moment ce projectile, elle ne serait plus de ce monde.   Elle réalisa d’ailleurs que le drow était lui aussi un magicien, ce qui compliquerait encore une plus la tâche.  L’elfe profita d’un moment de doute de la jeune femme, pour tenter de l’égorger, mais la seule chose qu’il reçut,  ce fut un violent coup de queue qui le fit tomber au sol.  L’elfe profita de cette occasion, elle tenta de l’embrocher, de le faire rôtir comme s’il n’était qu’un vulgaire bout de poulet.  Mais elle était plus lente à cause de sa blessure.  Cela, elle le réalisait  et elle comprit rapidement que le drow esquiverait chaqu’un de ses coups.
L’opération n’était cependant pas si mauvaise que cela.  Le drow n’avait maintenant plus qu’une seule épée sur les deux qu’il avait initialement et en plus, il avait du dévoilé une partie de son potentiel magique pour pouvoir résister à l’assaut de l’elfe du soleil. 
Tinuviel se prépara à la contre attaque,  elle fut surprise de voir la langue de feu foncer sur elle à une vitesse vertigineuse et eut à peine le temps de dresser un bouclier de feu.  Le bouclier ne tenue d’ailleurs pas,  mais permit à l’elfe de ne recevoir que quelques légères blessures superficielles,  rien de grave.  Enfin, si elle survivait au combat.
Elle observa l’homme enchanter son arme,  voyant la glace  couvrir désormais la lame de l’homme.  Et le combat repris encore,  elle avait l’avantage sur la glace en elle-même.  Car celle-ci fondait rapidement à cause de la chaleur du feu.  Mais l’eau provoqué alors  commençait à éteindre doucement mais surement la lance  ce qui voulait dire que l’elfe avait besoin d’encore plus d’énergie pour maintenir son sortilège.  Le pire, était que  l’homme lui, avait une arme solide. Ce qui voulait dire que si ses réverses d’énergies magique venait à s’épuiser, il pourrait toujours avoir son arme ce qui n’était pas le cas de l’elfe.  Elle  était vraiment dans la panade, et cela, le Drow l’avait vu.  Il s’en servait maintenant,  l’elfe ayant de lui en plus de mal à suivre les nombreuses esquives,  feintes et autres bottes du Drow.   Il était lentement mais surement entrain de prendre l’avantage sur une elfe qui était de plus en plus fatiguée.   

La mage rouge eut alors une idée.  Cela était réellement dangereux.  Pire Cela était vraiment suicidaire.  Mais qu’importe,  quitte à mourir, elle emporterait avec elle ce cloporte.  Elle eut un petit sourire,  et placa son épaule gauche  devant la lame de son adversaire alors que celui-ci  plaça un coup d’estoc.   La glace gela alors les chaires prenant l’épée de l’homme dans  un  véritable piège de glace.  La manœuvre surprit l’elfe maléfique, qui ne réalisa pas la lance de feu qui lui tombait dans le cœur.  L’elfe  vida littéralement son énergie dans cette attaque.  La lance avait la température d’un volcan ce qui carbonisa le  Drow en moins d’une demi seconde.  Elle eut un petit sourire… Et s’écroula.  Les yeux à demi ouverts.


-Je ne pete pas plus au que mon cul… Cloporte…


Elle avait un petit sourire regardant la princesse qui était entrain de foncer sur elle.  Elle lui dit tranquillement.

-Il en faut plus pour me tuer… Mais tu aurais une … une couverture…  j’ai… Froid…

En effet, l’épée continuait à geler lentement mais surement  le corps de l’elfe.  Le peu de magie rouge qui restait encore dans le corps de l’elfe suffisait à peine à ralentir les effets du sortilège.  Si elfe ne recevait pas bientôt des soins,  il était fort probable qu’elle ne survive pas.  Elle se contenta de lui dire doucement.

-Si jamais… Je devais y rester… Prends soin… Prends soin d’elles…

L’elfe faisait bien sur référence à ses amantes. Elle donnait leurs charges à la princesse elle devait périr.  Enfin,  ce n’était qu’une éventualité. En effet, elfe avait déjà connu bien pire comme situation et s’en était toujours relevée.  Enfin…  Pour trouver pire, il fallait vraiment rechercher cette fois si.

 

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 68 mardi 07 février 2012, 16:53:34

Alice observait la scène, nerveuse. Dans sa tête, une voix lui ordonnait de fuir rapidement, de détaler, en insistant sur la présence inutile et risquée de la Princesse ici. Non contente de devoir se défendre contre le Drow, Tinuviel devait aussi se battre pour protéger Alice. Cette dernière était donc plus une gêne qu’autre chose, mais ses jambes se refusaient à partir. Elle était une Korvander, pas une lâche, et le dragon d’Or l’avait désigné pour agir. Elle ne pouvait se résoudre à fuir, à partir, à agir comme une lâche, et il était toujours possible qu’elle parvienne à aider l’elfe rouge. Comment ? Elle l’ignorait, car le combat qui se suivait sous ses yeux était une bataille difficile à suivre, et impressionnante. La lame de glace du Drow heurtait la lance enflammée de Tinuviel, dans une danse éblouissante et hypnotique. La glace, à chaque fois qu’elle heurtait la lance de feu, se craquelait un peu, mais, en retour, les flammes faiblissaient, forçant chacun des deux adversaires à utiliser un peu plus de magie. Le Drow se battait en forçant Tinuviel à prendre appui sur sa jambe blessée, mais l’elfe rouge parvenait tant bien que mal à résister, et à contrer. A plusieurs reprises, la Princesse retint son souffle en voyant la garde de Tinuviel être percée, mais elle parvenait à chaque fois à s’en sortir, soit à l’aide d’une esquive, d’une feinte, ou d’une parade rapide, contre-attaquant furieusement, acculant le Drow, qui parvenait in extremis à s’en sortir, avant de repartir de plus belle. Une danse impressionnante.

*Qu’est-ce que je me sens nulle… soupira Alice, avant de serrer le bébé dragon. Il faut que je reste stoïque. Je suis armée, après tout, peut-être parviendrais-je à aider Tinuviel… Si mes jambes n’étaient pas paralysées…*

Les flocons continuaient à s’abattre. La Princesse se mit à craindre une tempête de neige, tempête d’autant plus surprenante qu’il avait fait très beau. Mais c’était typique de la région de Sylvandell, où on observait parfois des chutes brutales de température quand les tempêtes des montagnes arrivaient rapidement. Alice sentit un nouveau fracassement des lames, un nouvel entrechoquement. Des étincelles orangées jaillirent, et le Drow s‘acharna avec rage, tentant de venir à bout de Tinuviel. Alice sentit un cri mourir dans sa poitrine quand la lame du Drow parvint à s’enfoncer dans l’armure de Tinuviel, atteignant et transperçant sa peau. Cette dernière parvint néanmoins à bloquer l’insaisissable Drow, et sa lance l’éventra. Le cri du Drow s’étouffa dans un crachement d’un sang violet noirâtre, alors que sa vue se brouillait. Les flammes jaillirent comme par magie autour de sa plaie, broyant son corps, et il se tortilla dans des hurlements de douleur sur le sol.

Alice n’eut cependant guère le temps de s’y intéresser, et courut vers Tinuviel, qui chancelait. Elle alla l’épauler, empêchant cette dernière de tomber, alors qu’elle se mit à balbutier. Alice ne sut pas quoi dire, tandis qu’elle voyait la lame s’enfoncer dans sa poitrine, givrant progressivement le corps de l’elfe rouge. Son cœur se mit à battre frénétiquement dans sa poitrine, alors que Tinuviel commençait à divaguer.

« Te ne mourras pas ! s’exclama Alice. Nous allons te soigner, alors accroche-toi à la vie ! »

Sentant un nouvel élan la saisir, Alice se mit à marcher, portant Tinuviel. L’elfe était plus lourde qu’elle, ne serait-ce qu’avec son armure, mais la Princesse se contentait de la soutenir, et avançait rapidement, se dirigeant vers le village, le bébé dragon les suivant prudemment, tournant autour de l’elfe rouge en grognant, sentant probablement qu’elle souffrait. La Princesse mit un temps qui lui sembla infini avant d’apercevoir les lueurs du village. L’elfe rouge continuait à sombrer, et était de plus en plus lourde. Alice tenta d’appeler les villageois, mais réalisa que sa gorge était enrouée. Elle toussota, et les appela à nouveau.

« Ohé ! Oh !!! J’ai besoin d’aide ! »

Les villageois ne lui répondirent pas, trop occupés par le feu qu’ils essayaient d’endiguer. La Princesse tenta à nouveau de marcher, mais son pied heurta une racine, et elle bascula sur le sol, chutant avec Tinuviel. L’elfe rouge tomba sur le flanc, et roula sur le dos. Alice se redressa rapidement, et essaya de soulever Tinuviel, mais sans vraiment y parvenir. Son corps devenait violet, et la Princesse se mordilla les lèvres.

« Réveille-toi, bordel, réveille-toi. Allez, Tinuviel ! AU SECOURS ! »

Alice se pencha vers elle, lui faisant du bouche-à-bouche, et essaya de retirer la lame. Elle posa ses mains sur le pommeau, mais hésita. Si elle se mettait à la retirer, ne risquait-elle pas de déclencher une hémorragie ? Alice hésita, sentant la panique l’envahir, et tapota l’une des joues de Tinuviel, recommençant à lui faire du bouche-à-bouche. Naïvement, la Princesse tenta à nouveau d’appeler à l’aide, quand elle entendit des bruits de pas venant de la gauche. Tournant la tête, elle vit une forme immense jaillir entre les arbres, et sentit son cœur fondre de joie en voyant le demi-géant marcher devant elle.

« Hodor ?
 -  Vite, Hodor ! enchaîna Alice, sans attendre plus longtemps. Il faut l’amener au manoir de Letterfinlay. Porte-là délicatement, dépêche-toi !
 -  Hodor… »

Hodor souleva délicatement Tinuviel, posant une main sur sa tête, et l’autre sur ses jambes, la soulevant comme une plume, puis marcha rapidement. Il rejoignit le village, et Alice le suivit rapidement en courant. L’incendie était maîtrisée, il n’y avait pas de blessés, et Alice s’empressa de rejoindre des soldats. Elle leur expliqua la situation, et un cavalier partit rapidement, Hodor le suivant. La Princesse, de son côté, décida, avant de les suivre vers le manoir de Letterfinlay, à proximité du village, d’aller voir Lorna pour l’informer de ce qui s’était passé. Mieux valait que ce soit elle qui lui annonce ce qui s’était passé, plutôt qu’un vigile.

Tenant le bébé dragon, elle retourna dans la chambre, et choisit d’attacher son cou à une laisse. L’auberge était réveillée, mais aucun soldat n’était rentré dans la chambre, car Lorna continuait à dormir. Alice parvint, malgré la situation, à s’en sentir amusée. La jeune kitsune dormait si paisiblement qu’elle avait presque du remords à la libérer de ses rêves, mais il fallait bien l’informer. Et puis, la présence de Lorna ne pourrait qu’aider Tinuviel à aller mieux. Alice rentra donc dans la chambre, et s’assit sur le rebord du lit, posant doucement une main sur l’épaule de Lorna, la secouant très légèrement.

« Lorna ? Lorna ?! Lorna, tu dois te réveiller! Il… Nous avons été attaqués, et… Tinuviel m’a sauvé la vie, mais elle a été blessée… Elle a été transférée d’urgence dans le manoir du baron local… La blessure n’est pas mortelle, mais… Enfin, je pense que ta présence serait la bienvenue… Réveille-toi, Lorna, allez… »

La Princesse continua à parler, secouant un peu Lorna.

Tinuviel Lastrim

Créature

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 69 mardi 07 février 2012, 18:53:17

La glace voyait sa progression ralentie,  la mage rouge bien qu’inconsciente continuait à employer ses dernières forces contre ce fichue sortilège,  il s’agissait d’une question de survie.    Elle pouvait se basait d’un bras,  d’une épaule,  mais ce n’était pas le cas des organes vitaux qui recevait le maximum de chaleur actuellement, ce qui expliquait pourquoi le cerveau de l’elfe était actuellement en mode repos.  Il fallait épuisée le moins de force vitale que possible. Toutefois, si elfe avait  était consciente, elle aurait sans doute  appréciée le bouche à bouche que la princesse tentait de lui faire.  Enfin, cela était une autre histoire,  et elle était pour l’instant dans un autre monde.  Un monde froid,  vide,   et noir. Une seconde de ce sommeil et c’était des heures qui passaient dehors alors que l’on tentait désespérément de la soigner. 

Lorna quand à elle, avait dut mal à dormir.  Son sommeil avait beau être calme, elle ressentait, une absence.  Il y avait quelque chose différent de d’habitude, même dans ses rêves et elle était inquiète.  Et cela fut confirmé lorsque la jeune princesse la réveilla.    Elle ne comprit pas tout de suite, cherchant sa maitresse du regard.   Plus, les paroles que la jeune femme prononçait, prirent corps dans son esprit.  Elle ne savait pas qui.  Mais quelqu’un avait réussit à blesser sa maitresse et cela était dut à cette espèce de princesse.  La kitsune se leva d’un bond.  Jetant un regard des plus noirs sur la pauvre humaine qui devait  déjà suffisamment culpabiliser comme cela. La   renarde  se contenta d’aller rechercher ses affaires en vitesse.  S’habillant le plus rapidement que possible. Ne disant absolument rien à l’humaine. Puis lorsque ce fut le cas,  la demoiselle fixa la princesse et lui dit.


-Je ne te tuerais pas puisque si ma maitresse est bléssée  d’après ce que tu m’as dit c’est pour te protéger.  Mais sache une chose.  Je  ne te le pardonnerais jamais si  elle ne s’en sortait pas.  J’espère que tu m’as comprise ?

La jeune kitsune a cet instant était tout simplement effrayante, il n’y avait absolument aucun autre mot pour la décrire.  C’était comme si on l’avait remplacé par un clone d’elle-même mais en version maléfique.     Pourtant, c’était bien la même jeune femme qui quelques heures avant était si timide et si  douce.   
En réalité, la kitsune avait tout simplement peur,  peur que sa déesse ne soit dans un état critique.  Elle avait peur et elle était en colère.  Elle était en colère contre cette princesse qui  n’avait pas put se protéger elle-même.    Elle lui dit  rapidement.



-Bon, qu’est ce que tu attends,  conduit moi jusqu’à elle.  Tu  ne pense pas que tu as fais assez de mal pour
aujourd’hui pour me faire patienté ?



La kitsune ne se rendait même pas compte de ce qu’elle était entrain de dire.  Elle ne le faisait pas spécialement exprès, mais en réalité, elle était morte de peur pour  l’elfe.  Le reste du voyage se produisant sans un mot.  La kitsune  épluchait toutes les divinités des différents panthéons qu’elle connaissait pour que ceux-ci aide l’elfe.   Autant dire que vu le nombre de religion représentait au harem, il y   avait du travail.   Finalement les deux jeunes femmes furent guidées dans le manoir dans la salle ou l’elfe rouge recevait des soins.  La Jeune kitsune  se précipita vers sa maitresse lui caressant doucement la joue alors que celle-ci était entrain de pleurer. Elle n’était pas idiote et elle savait que la dague placée dans l’épaule de l’elfe était entrain de produire de la glace. 
Elfe ouvrit doucement les yeux, voyant que sa petite protégée était entrain de pleurer.  Elle passa doucement sa main  encore utilisable sur le visage de la jeune femme lui souriant confiante.


-Chut… je ne suis pas encore morte…  Alors ne pleure pas… J’ai encore… Quelques tours dans mon sac….    

Elfe avait du mal à rester éveillée.  Elle était faible et son corps luttait contre le poison glacée qui coulait dans ses veines.  Elle savait que seule, il n’y avait que peu de chance pour qu’elle s’en sorte.  Mais si la jeune princesse avait des soigneurs à son service,  son pronostique final serait peut être différents.    Pour l’instant, il fallait surtout arrêter ce fichue sortilège de glace,  sinon, elle finirait en esquimau avant même d’avoir put faire ses adieux.  Elfe eut un petit sourire faisant signe à la princesse de venir.  Elle se contenta de lui dire.
-N’en veux pas …  trop à Lorna…  Elle est sur… les dents… quand je saute… un repas,  alors cela doit être difficile pour elle… De me voir… comme cela… Mais bon. En attendant…  Si tu as un mage… a porté de main… j’aimerais bien… Qu’il arrête… Ce … Fichu… Sor…ti… Le…ge…

Elle avait du mal à prononcer les derniers mots,  cela lui demandait beaucoup d’énergie de discuter.  Mais elle devait rassurer sa jolie amante et la jeune princesse.  C’était au moins le minimum. Surtout que lorna serait sinon totalement folle.  L’elfe  clignait parfois des yeux, luttant contre un sommeil qui se faisait de plus en plus présent.  Elle ne devait pourtant… Surtout… ne … pas … DORMIR……..

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 70 mercredi 08 février 2012, 08:28:41

Alice prit instinctivement peur, craignant que Lorna ne veuille la tuer sur place. Elle lui lança un regard meurtrier, glacial, haineux, et Alice en frémit. La Princesse se mordilla les lèvres en reculant, mais Lorna se contenta de s’habiller.

« Je… » tenta de dire Alice, avant de se raviser.

Lorna n’avait visiblement pas envie de discuter, ce que la Princesse pouvait aisément comprendre. Elle se tut, s’asseyant sur une chaise dans un coin, baissant la tête, serrant les poings. La Princesse se sentait effectivement responsable de ce qui était arrivé. Elle avait incité Tinuviel à la suivre, à se mêler d’une histoire qui ne la concernait pas, et, même si elle n’avait pas physiquement attaqué l’elfe rouge, elle se sentait bel et bien coupable de ce qui était arrivé. Lorna finit par l’invectiver, lui ordonnant de la conduire à Tinuviel.

« Oui, suis-moi… » répondit la Princesse rapidement, baissant les yeux.

En d’autres circonstances, Lorna aurait pu être flagellée sur la place publique pour ce qu’elle disait. Si son père l’avait surpris, il l’aurait sans doute fait, même en fonction de ces circonstances particulières, mais Alice n’était pas comme son père, et se sentait particulièrement responsable de ce qui était arrivé. Elle sortit précipitamment de l’auberge, et grimpa sur un cheval, laissant à Lorna un autre cheval. Alice s’empressa alors de rejoindre le manoir de Letterfinlay, passant par la grand-rue. Le manoir se trouvait à la sortie du village, près d’une forêt. En s’approchant, Alice put voir les lumières allumées, et approcha de la cour. Elle déposa précipitamment son cheval près de deux garçons d’écurie endormis.

« Où a été emmenée l’elfe rouge ?
 -  Dans le salon principal, Madame », répondit le garçon en prenant les rênes d’Éclipse, son cheval.

Hochant la tête, Alice rejoignit la grande porte d’entrée, et l’ouvrit. La neige continuait délicatement à tomber, et elle traversa le vestibule, atterrissant devant un escalier d’intérieur en marbre, avec de multiples chandeliers qu’on avait rallumés. Un page ne tarda pas à arriver, tenant dans une main une bougie sur un couvert en argent.

« Majesté ?
 -  Conduisez-nous immédiatement à l’elfe rouge, ordonna Alice.
 -  Si Votre Majesté daigne bien me suivre… »

Le page avança le long d’un couloir. Le manoir était relativement grand, comprenant de nombreuses portes et couloirs, et Alice tâcha de s’enquérir un peu plus des choses qui étaient arrivées. Le page étant sa seule source d’informations pour le moment, elle lui demanda des éclaircissements, ce que ce dernier ne tarda pas à divulguer.

« L’elfe rouge a été déposée dans le salon principal. Un lit a été dressé pour l’occasion. Elle est à côté d’une cheminée. Dès que le Baron a su ce qui se passait, il a mandé son guérisseur attitré, qui est aussi un excellent alchimiste. Ce dernier a ausculté brièvement Tinuviel, avant de se retirer dans son laboratoire pour confectionner des élixirs et des potions. »

Alice hocha silencieusement la tête. Le page finit par les conduire dans le salon. On avait rapidement mis un lit, et Tinuviel était allongée dans les couettes. Son armure lui avait été ôtée, et trônait sur une table à côté. Dans un coin, Hodor, assis en tailleur, observait la situation, et plusieurs pages et autres domestiques se pressaient autour de l’elfe rouge. Alice s’approcha, mais ne put retenir Lorna, qui bondit vers Tinuviel. Silencieusement, la Princesse aperçut Letterfinlay. Le Baron avait tout juste eu le temps d’enfiler un peignoir, et on pouvait voir un début de barbe sur son menton, alors qu’il bâillait de temps en temps, étouffant ses bâillements en plaçant sa main devant sa bouche. Son regard s’anima quand il aperçut Alice.

« J’apprécie vos agréables surprises, Princesse, même au beau milieu de la nuit…
 -  Je vous remercie de bien vouloir nous aider… »

Interrompant la conversation, Alice s’approcha de Tinuviel quand cette dernière lui fit signe de venir. La Princesse tâcha de lui signaler qu’elle ne devait pas en vouloir à Lorna. La Princesse haussa les épaules, et Tinuviel continua, demandant l’assistance d’un mage. Alice lui offrit un petit sourire.

« Lorna est juste amoureuse de toi. Je ne peux pas lui tenir rigueur de s’inquiéter pour toi… Et puis, c’est en partie de ma faute, après tout… Pour le mage, je…
 -  Les mages, c’est démodé ! » lâcha soudain Letterfinlay en se rapprochant d’elles.

Le Baron tenait dans une main une tasse de chocolat chaud, la buvant soigneusement.

« Un mage blanc, c’est bon pour éviter de se faire blesser. Quand on est déjà blessé comme vous, un mage blanc, c’est inutile… Rassurez-vous, mon alchimiste est sur le coup. Il a injecté dans votre corps des produits de première nécessité, ce qui vous a permis de retrouver suffisamment de force pour parler. Nous devons également extraire la balle dans votre jambe avant qu’elle ne s’infecte. »

Le Baron continua à parler, mais fut soudain interrompu par la venue de l’alchimiste, un homme qui semblait tout droit sorti d’un cliché de conte pour enfants. Il avait une longue cape qui flottait derrière lui, et se posa devant Tinuviel.

« Place, place, je vous prie ! Laissez la patiente respirer ! fit-il, avant de voir Lorna. Je n’avais jamais vu une autochtone de si près… Intéressant… »

L’alchimiste se pencha vers Tinuviel. Il portait un long chapeau pointu, ainsi qu’un curieux monocle. Il l’utilisa pour inspecter la plaie. Alice frémit en le voyant retirer la couverture. Toute la zone entourant la lame de Tinuviel était violette, et Alice remarqua alors que le froid se propageait à hauteur de son cou.

« Hum… L’infection se répand… L’élixir que j’ai inoculé a brièvement retardé la diffusion, mais… Hum… Diagnostic simple… Symptômes faciles à comprendre… Pourquoi le cœur ne s’est pas arrêté ? Hum… »

Continuant à soliloquer, l’alchimiste ouvrit son grimoire, tourna plusieurs pages, et hocha la tête.

« Poison mortel ? Non… C’est un sort fait pour faire souffrir, et qui utilise le cœur pour répandre le froid dans tout le corps… Belle résistance, vous devriez déjà être morte… Augmentez le feu, vous autres, allez ! Plus il fera chaud, plus nous gagnerons de temps. »

L’alchimiste posa l’une de ses mains sur la poitrine de Tinuviel, réfléchissant rapidement, cherchant des réponses. Il s’humecta les lèvres, et se replongea sur l’étude du corps, suivant une ligne mystérieuse partant du cœur de la femme vers l’une de ses mains.

« Je vois, je vois… Premières impressions confirmées, diagnostic confirmé. »

Il se releva subitement, et posa sa main sur le pommeau de l’épée.

« C’est un sortilège qui affecte directement le système sanguin. Pour le guérir, l’approche primaire consiste à ôter l’épée, et à ce que le sang contaminé se retire. Malheureusement, faire cela reviendrait certes à annuler le sortilège, mais aussi à vous tuer. Nous allons donc… Faire autre chose. Je ne vous demanderais pas de rester calme. Il faut au contraire que le sang se diffuse rapidement dans votre corps. »

L’alchimiste tenait dans son autre main une espèce de fiole, et retira d’un coup, sans prévenir la lame. Il la jeta au sol, et le sang ne tarda pas à s’échapper de la plaie. Agissant très rapidement, l’alchimiste décapsula la fiole, et la glissa dans la plaie.

« Ne pas l’inoculer par la bouche… La mixture doit directement atteindre le cœur… Amenez des bandages, vite ! »

Un assistant jaillit, et, tandis que l’alchimiste répandait les dernières gouttes, il se redressa, et plaça une espèce de baume autour de la plaie, posant une main sur ledit trou, afin d’éviter que le sang ne s’échappe, et utilisa le bandage fourni par l’assistant pour fermer la plaie, en profitant pour faire plusieurs points de suture. Tinuviel semblait vaseuse, et son corps ne tarda pas, par le biais de ses muscles, à remuer rapidement sur son lit. Sans attendre plus longtemps, l’alchimiste sortit une espèce de seringue, et l’enfonça dans le cou de l’elfe rouge, l’endormant, détendant son corps.

« Il faut s’occuper de sa jambe maintenant, extraire la balle… Un peu de chirurgie, en somme… »

L’alchimiste alla s’effectuer, sortant la belle jambe de l’elfe, et utilisa des instruments chirurgicaux pour l’ôter, avant de fermer la plaie à l’aide de points de suture. Il soupira ensuite, et regarda son assistance, prenant son pouls.

« Elle vivra… Mais elle a besoin de dormir… »

Tinuviel Lastrim

Créature

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 71 mercredi 08 février 2012, 18:00:32

L’elfe  avait du mal à ne pas fermer les yeux, se disant que tant que le mage ne serait pas là,  elle ne devait pas dormir.  Elle réfléchissait avec le peu d’énergie qui lui restait,  se disant que cette fois si, elle avait  trouvé plus fort qu’elle.  Son seul regret, était le fait qu’il neigeait à gros flocon,  elle aurait préférait un autre linceul que cette fichue pellicule blanche.   Oui, elle haïssait la neige, le froid en général d’ailleurs, c’était une des rares choses qui pouvait l’empêcher de sortir et cette haine était sans doute dut à son affinité naturelle avec le feu.
Elfe   se contenta de rester à moitié consciente,  tentant de se taire pour économiser le peu de force qu’il lui restait.  Elle  réfléchissait, se demandant comment tout cela allait finir.  Elle se demandait si oui ou non, il existait des lieux qui accueillaient les âmes  des morts,  et si cela était le cas  dans lequel de ces lieux elle serait condamnée à passer le reste de son existence.  Elfe avait beau garder les yeux ouverts,  elle ne comprenait plus rien de ce qu’il se disait,  elle n’entendait qu’un bruit relativement confus.  Un bruit de fond couvrant tous les autres.  Son seul réconfort était de savoir que Lorna était près d’elle à ce moment la.  Au moins,  la jeune
Ce fut à ce moment que l’alchimiste du baron fit son entrée en scène.  Pendant un moment,  elfe se demanda  si cet homme était vraiment son sauveur,  ou s’il ne s’agissait pas plutôt d’une mise en scène de la mort elle-même pour récupérer plus facile son âme.  Elle  se laissa faire,  de toute facon, elle n’avait plus la force de se battre.  Elle était totalement passive,  totalement épuisée.   La seule source de pouvoir dont elle pouvait encore se servir, était maintenant hors d’atteinte.  Trônant avec majesté sur la table du salon.  Elfe se sentait vraiment nue sans elle,  elle avait toujours l’habitude de la garder sauf si elle était en compagnie d’une amante ou d’un amant.  Ce n’était pas le cas ici, voila pourquoi la jeune femme se sentait si nue.  Elfe  tenta d’articuler quelques mots  mais rien ne sortie de sa bouche.  Elle n’en avait maintenant plus la force.   

L’alchimiste continuait son diagnostic pendant que lorna prenait soin comme elle le pouvait de sa maitresse.  Caressant doucement le visage de sa maitresse.   Si elle ne  s’en tirait pas,  elle aurait vraiment tué la jeune princesse et ceci  sans aucun regret,  la mort, elle s’en moquait,  elle vivait pour l’elfe.  La mage rouge était la seule et unique raison de vivre de la jeune kitsune.  Sans elle, sa vie n’avait absolument plus aucun sens.  Alors autant en finir le plus vite que possible et si cela était possible, en causant le plus de mal à ce pays de misère. 

Le diagnostic était maintenant fini et l’homme pouvait maintenant  commencer le traitement de la jeune elfe.  Il commença par ôter la lame de l’épaule de l’elfe.   Celle-ci poussa un cri déchirant.  Elle ne s’y était pas préparée et en plus,  cela avait était fait à vif.  La douleur circulant dans ses veines était sans doute plus  mauvais encore que le poison en lui-même.  Elle avait mal, terriblement mal, mais le pire était sans doute la suite.  Elle savait qu’éliminer le poison qui restait encore dans ses veines lui couterait sans doute encore de nombreuses larmes. Mais si c’était le prix à payer pour continuer son œuvre…

Lorna quand à elle était folle.  Elle fallait d’ailleurs étrangler le mage si deux des  curieux qui assistait à la scène ne s’étaient pas jetés sur elle pour pouvoir la maitriser.  Et encore, ces deux puissants gaillards avaient du mal à maintenir en place une kitsune totalement  hors de contrôle.  Le changement était tout simplement spectaculaire, personne n’aurait put penser qu’une créature en temps normale si douce et sensible pouvait cacher un tel démon.   C’était tout simplement hors de toute conception normale.

L’elfe elle continuait  à se tortillait à la suite du traitement. Elle  fini finalement par s’endormir et la kitsune    se calma.  Elle pleurait toutes les larmes de son cœur, voyant sa maitresse dans un état tellement proche de la mort.   Malgré le fait que le magicien  disait qu’elle allait s’en tirer, elle se sentait responsable de ce qu’il était entrain de se passer.  Au lieu de dormir, elle aurait dut être la pour sa maitresse.  Elle   resta à coté d’elle durant le reste de la journée.
L’elfe resta durant près d’un jour et demi dans le coma.  Durant ce temps, la kitsune ne la quitta pas un seul instant.  Elle ne buvait plus,  ne mangeait plus,  ne dormait plus.  Elle restait là, à attendre que la  mage rouge se décide enfin à se réveiller malgré tous les conseils des gens qui se succédèrent dans cette salle.   Restant et touchant avec patience la peau de la jeune elfe du soleil.

La kitsune contribuait au rétablissement de la jeune elfe. En faisant cela, elle transmettait à l’elfe une partie de ses sentiments,  chose qui était également une partie de la magie rouge.  Oui, la magie rouge ne se limitait pas au sexe  ou au feu,  il y avait également une haute part sentimentale,  une chose que le drow n’avait sans doute jamais connue.  Et la magie de l’elfe contribuait  à la soigner, en effet cette magie avait le divin avantage de pouvoir modifier les corps, mais également leurs rendre leur forme d’origine.

Elfe se réveilla enfin,  elle sentit la tête de la jeune kitsune contre elle.  Elle eut un petit sourire,  voyant la  jeune femme qui dormait contre elle.  Elle devait avoir veillait jusqu’au dernier moment, mais le sommeil avait sans doute eut raison de  sa détermination.
Elle posa doucement sa main sur la joue de la jeune femme.  La réveillant doucement, avant de chuter lourdement lorsque la jeune femme se jeta sur elle.  Elle eut un petit sourire et se contenta de lui dire.


-Merci.


Les mots  étaient superflus.  Elles  n’en avaient pas besoin pour se comprendre.  Les deux femmes étaient maintenant dans les bras l’une de l’autre.  Qu’importe qui pouvait venir,  maintenant rien n’empêcherait la jeune kitsune de profiter de son amante.  Juste, juste être dans ses bras et profiter.  La mort l’avait pour l’instant épargnée mais cela ne serait peut être pas  le cas pour l’éternité.


Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 72 mercredi 08 février 2012, 22:19:18

Vu la manière dont Lorna avait réagi pendant que l’alchimiste la soignait, Alice autorisa qu’on la laisse avec Tinuviel. Inutile d’essayer de la retirer. De même, les gardes hésitèrent à s’approcher d’elle, prenant peur qu’elle ne les attaque. Seul l’alchimiste et ses assistants, durant les heures qui suivirent, purent s’approcher de l’elfe rouge, afin de veiller au rétablissement de son corps. Malgré ses efforts, Alice finit par s’endormir sur le fauteuil où elle s’était assise, et le Baron, lui, retourna rapidement se coucher. On posa une petite couverture sur le corps d’Alice, qui dormit dans un coin. Lorna refusa rigoureusement de manger ou de boire, et toute tentative de l’inciter à manger résultait en des sifflements et des coups de queue. Alice, de son côté, resta dans le manoir, ce qui n’était nullement pour déplaire à Letterfinlay, mais envoya des lettres à destination du royaume de Sylvandell. Elle ne doutait pas une seule seconde des capacités de rétablissement de l’elfe, et les propos de l’alchimiste étaient en ce sens assez encourageants. Le poison diminuait, son corps se réchauffait, et elle était après tout une elfe puissante. Alice se chargea donc d’envoyer des lettres pour informer le royaume de ce qui se passait, mais aussi pour leur signaler que Tinuviel voulait récupérer des fleurs.

Un coursier vint le jour même, et déposa dans un vase des fleurs précieuses, cueillies dans le Territoire des Dragons, Alice espérait qu’il y aurait tout ce que Tinuviel cherchait. C’était une bien maigre consolation pour ce qu’elle avait vécu. A plusieurs reprises, la Princesse hésita à venir parler à Lorna, avant de se ravir, se disant que la kitsune lui en voudrait sûrement trop pour accepter, ne serait-ce que de la regarder. Fort heureusement, la convalescence de Tinuviel n’excéda pas une journée, et, quand cette dernière émergea, Alice se trouvait dehors. Le manoir comprenait de petits jardins donnant sur un lac, et elle observait la surface de l’eau en soupirant. C’était le crépuscule, le soleil se couchait, et la neige qui s’était abattue avait recouvert le paysage. Le lac n’avait pas encore gelé, et elle fut sortie de ses réflexions par la venue d’un page, lui annonçant que Tinuviel était rétablie.

Quand elle revint, Tinuviel serrait Lorna dans ses bras, et Letterfinlay se trouvait là, l’observant silencieusement, tandis que l’alchimiste était à côté de lui.

« Il faudrait… Diagnostiquer dans quel état elle est… Risques de rechute… Nécessité de vérifier si le poison a été neutralisé, si les anticorps fonctionnent…
 -  Le problème, c’est pas tant Tinuviel, que la kitsune qui l’accompagne…
 -  Femme amoureuse… Dangereuse, poilue… Douce et furieuse quand on touche à ce qu’elle aime… Hum… Prudence, prudence… »

Alice soupira, et récupéra le vase contenant les fleurs, et s’approcha des deux femmes. Elle se racla la gorge silencieusement, restant à côté d’elles, tentant le vase comme une espèce de bouclier.

« Je… J’ai envoyé quelqu’un mander vos fleurs… J’espère qu’il y a ce que vous voulez ici… »

La Princesse rougit faiblement, et s’écarta un peu, posant le vase sur la table de chevet.

« Si… Si vous voulez quelque chose d’autre, il… Il suffit de le dire… Votre… Votre armure est sur la table… »

Se mordillant les lèvres, elle se retourna et s’éloigna. Elle ne voulait pas déranger Lorna et Tinuviel dans leurs retrouvailles, et alla s’asseoir sur un fauteuil à côté du lit, tendant ses mains près de l’âtre de la cheminée, afin de réchauffer ses doigts.

Tinuviel Lastrim

Créature

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 73 jeudi 09 février 2012, 11:24:57

Lorna ne quittait pas les bras de son amante,  restant à coté de celle-ci, comme si sa vie en dépendait.  Elle  caressait doucement le visage de l’elfe, alors que la mage rouge faisait la même chose, se livrant à un spectacle au combien érotique en plein milieu d’une salle remplie  de monde. La pudeur n’était pas une chose dont l’elfe s’embarrassait et Lorna était trop heureuse de  retrouver sa maitresse pour dire quoi que ce soit.   Cependant, elfe était consciente que cela n’irait pas plus loin cette fois ci,  en effet, elle était encore bien trop faible pour se livrer à toute autre activité que quelques  caresses.
Elles furent cependant arrêtées par dans leurs activités par une jeune princesse.  Elfe se contenta d’un petit sourire lorsqu’elle vit Lorna qui foudroyait littéralement des yeux la jeune princesse.  Elle avait déjà faillit tuer son amour, et en plus celle-ci se permettait de les déranger dans leurs retrouvailles.  Elle allait vraiment la tuer, il n’y avait pas d’autre  solution,  surtout qu’elle les dérangeait pour  des fleurs.
La kitsune sentit doucement la main de l’elfe sur sa nuque,   et chaqu’une de ses pensées s’évanouit dans le néant.  Elle se contenta de  laisser faire l’elfe,  toutes ses  tentions s’étant évacuées en moins de cinq seconde.  La jeune femme allait mieux,  voila,  maintenant cette jeune  était redevenue la jeune femme qu’elle était. Cela voulait donc dire  qu’elle était de nouveau  calme et paisible.  Du moins, pour l’instant.  L’elfe se contenta d’un petit sourire et dit tranquillement.
-C’est fort gentil à vous Alice et je vous remercie d’avoir pensé à nous.  Pour les fleurs, je pense que cela devrait suffire.  Bon. Maintenant, allons voir cette armure.

Elle mit du temps à se relever et se dirigea encore faible vers son armure.  Elle refusa d’ailleurs toute aide. Il s’agissait d’une question d’honneur pour elle que de se débrouiller seule.  Elle se déplaça donc, totalement nue et livrée aux divers regards de l’assistance, avant de remettre son armure, constant avec horreur, le fait que l’épée avait franchi la protection en écaille de dragon.  Ce Drow il avait vraiment pourri la vie.  Elle soupira donc, passant ses doigts sur le trou qui se reforma.  Heureusement que cette armure était le prolongement de son corps, et qu’elle avait était  enchantée pour réagir tel qu’elle. Elle pouvait donc utiliser la magie rouge pour les réparations,  et eut un petit sourire avant de se diriger vers la jeune princesse.


- Laissez un peu de temps à Lorna,  elle a été choquée  mais elle retrouvera bientôt sa douceur et son optimiste habituelle.  Quand à vous,  ne vous tourmentez pas trop.  Je sais les risques que je prends à chaque combat et je les aie acceptés  en connaissance de cause. 

Elle eut un petit sourire, avant de s’assoir sur le canapé, suivit de prêt par la kitsune qui se plaça sur ses genoux.   Elle avait beau avoir encore un peu froid,  elle se sentait mieux, la chaleur de l’âtre se rependait doucement dans son corps et cela était une bonne chose.  La kitsune elle, se montrait déjà plus calme et même si elle  continuait à ne pas adorer la jeune princesse, elle n’avait déjà plus envie de la tuer, consciente qu’elle était également responsable de la survie de sa maitresse.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La belle elfe et le dragon [Tinuviel Lastrim]

Réponse 74 jeudi 09 février 2012, 15:36:26

Le regard de Lorna était toujours aussi glacial. Alice essaya de ne pas en tenir compte. Néanmoins, ce regard n’échappa pas à celui des gardes, qui serrèrent leurs mains sur leurs armes. Fort heureusement, Tinuviel parvint à détendre Lorna, et la Princesse s’isola dans un coin, se réchauffant près du feu. Tinuviel lui affirma que les fleurs furent suffisantes, et Alice se sentit idiote. Lui apporter des fleurs… C’était d’un ridicule ! Bon, il est vrai que Tinuviel était venue jusqu’ici pour trouver des fleurs, mais elle ne s’attendait probablement à être blessée. Se sentant naïve, Alice se concentra sur les flammes, jusqu’à ce que Tinuviel tente de se relever. Lorna tenta de l’aider, et quelqu’un suggéra de lui mettre une espèce de robe pour la couvrir, mais le regard acéré de Lorna le dissuada. Se relevant, Tinuviel marcha faiblement vers la table, et inspecta son armure. Elle était fêlée, et le Baron intervint.

« Les forgerons et les alchimistes pourront gratuit… »

Le Baron se tut quand Tinuviel posa sa main sur l’armure, réparant instantanément cette dernière. Le Baron Letterfinlay s’humecta les lèvres, et haussa les épaules.

« Je n’ai rien dit… »

Nue, Tinuviel suscitait naturellement quelques regards. Alice la regardait, trouvant qu’elle était effectivement belle. Se trouvant près des flammes, elle avait eu une vue du dos de l’elfe, de son tendre postérieur. Elle avait un corps ferme et solide, un corps de guerrière et de combattante, très élégant et robuste. Des hanches parfaites. Elle songea qu’elle avait le profil parfait du corps d’un Commandeur. Tinuviel se retourna ensuite vers elle, et lui dit de ne pas s’inquiéter sur Lorna. Alice sourit faiblement, tandis que Tinuviel, affaiblie, allait s’asseoir sur un confortable canapé. Alice se releva, mais el Baron intervint à nouveau.

« Ce n’est pas que le spectacle soit déplaisant, mais se promener le cul à l’air, ce n’est pas très recommandé, surtout pour une blessée. Allez lui chercher des vêtements chauds », ordonna-t-il à un page.

Le page hocha la tête, et s’éloigna. Alice récupéra une couverture, et la jeta sur Tinuviel, sans vraiment attendre son avis.

« Vous devez vous couvrir, Tinuviel, insista-elle. Il fait froid, et, même si je ne doute pas de vos capacités à lutter contre le froid, je me dois de veiller à votre bon rétablissement ! »

Elle parlait sur un ton relativement intransigeant, et se releva, après avoir mis la couverture. Elle regarda ensuite Lorna, et se mordilla les lèvres. Les caresses qu’elles avaient faites… En apparence, elles ne signifiaient rien, mais Alice, après avoir partagé un bain avec elles, savait pleinement que les caresses de Tinuviel n’étaient que de simples élans de tendresse, mais comportaient aussi une part d’érotisme. La Princesse réfléchit donc brièvement, puis parla une nouvelle fois.

« Si vous le désirez, Tinuviel, vous pourrez bénéficier d’une chambre ici… Je ne doute pas que le Baron vous offrira l’une de ses chambres…
 -  Pour deux beautés comme ça, confirma Letterfinlay, je peux même vous laisser ma propre chambre et dormir dans le salon ! Mais on ne veut pas vous forcer à quoi que ce soit. Enfin, peu importe… Il fait froid dehors, mais les baronnies, sous la neige, c’est un joli spectacle… L’attaque de ce Drow était relativement exceptionnelle. Une enquête est toutefois en cours. Il est possible qu’un Commandeur vienne vous interroger pour en savoir plus sur ce qui s’est passé. »

Alice devint écarlate. Sous l’angoisse, elle avait complètement oublié d’alerter les autorités sylvandiennes ! Jeune petite Princesse naïve… Heureusement, le Baron avait pris ses dispositions, envoyant un courrier au royaume. Le Drow, ou plutôt, ce qu’il en restait, avait été amené dans le laboratoire de l’alchimiste, qui inspectait les restes du corps calciné. Le Commandeur en question devait sûrement se trouver au village pour le moment, enquêtant sur l’incendie.

« Je comprendrais que vous n’ayez plus envie de rester à Sylvandell lâcha Alice. Si vous avez besoin d’une calèche pour retourner dans votre harem, je me chargerais de vous en fournir un. »

Tinuviel avait beau tenter de la rassurer sur Lorna, Alice était sûre que, si l’elfe n’était pas là, elle l’aurait déjà étranglé dans sa queue. La Princesse soupira, et retourna près du feu, frissonnant légèrement.


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