Tinuviel se laissait faire, encourageant même Alice à aller, comme elle le disait si bien, « boire à la source ». La Princesse ne s’en privait naturellement nullement, s’appuyant sur les jambes de l’elfe rouge, la forçant à s’écraser sur elle, emprisonnant sa tête dans un cocon de chaleur et de tendresse. Oh, que c’était agréable ! Divin, même ! Alice se délectait de cette mouille qui glissait sur ses lèvres, en oubliant même jusqu’à la présence du Baron. Tinuviel l’enfermait entre ses cuisses, la plaquait contre le lit, et la Princesse sentait des bouffées de chaleur importantes dans son corps. Elle sentait son excitation exploser, se cramponnant aux jambes de l’elfe, sentant cette dernière caresser ses cheveux, tirer délicatement dessus. De son côté, sa langue continuait à se promener dans son antre, dans cette belle grotte, s’enfonçant à l’intérieur, remuant. Ses dents frottaient parfois contre la peau, alors qu’elle cherchait le déclencheur du plaisir, ce bouton rose. L’elfe mouillait de plus en plus, et c’était pour Alice le plus beau régal à avoir, l’emplissant de fierté. Avec ses mains, elle se mit à palper son beau fessier, caressant ses fesses, glissant ses doigts dessus pour les écarter l’une de l’autre, avant de les ramener, remuant lentement ses jambes sur la couverture, commençant à sentir sa propre intimité répandre des vagues de chaleur et de désir dans son corps.
« Hum hum… » se contenta-elle de dire lorsque Tinuviel lui annonça qu’elle était très talentueuse.
La Princesse retrouvait un peu le sentiment que Tinuviel se sentait supérieure à elle, mais elle ne s’en sentait nullement gênée. Tinuviel était plus expérimentée qu’elle, après tout. La Princesse avait néanmoins cette sensation persistante que Tinuviel la traitait un peu comme son espèce de fille, ou comme les dames qu’elle éduquait et protégeait dans son harem, lui faisant des compliments, des délicates caresses. Le ton y était. Il ne manquait plus qu’elle remplace « Alice » par « ma fille », et on s’y méprendrait.
*Bah, elle doit être comme ça avec tout le monde… C’est une elfe, après tout ! Tant que je lui fais plaisir, c’est tout ce qui m’importe… Oh oui, ce que c’est bon…*
Alice faisait rudement plaisir à sa gorge, buvant cette cyprine sans la moindre hésitation. De son côté, le brave Baron se mettait à serrer les couvertures, fermant les yeux, tout son corps semblant comme assommé par la main de Tinuviel concentré sur son sexe. Décidée à lui faire plaisir, elle pratiquait maintenant une vraie masturbation, tout en ayant rappelé à Letterfinlay que sa virilité ne se reposerait pas beaucoup, ce que ce dernier ne tarda pas à confirmer.
« Il… Il faut que j’entraîne ce membre… Quoi de mieux que la pratique pour… Pour ça, hein ?! »
Les mouvements de Tinuviel s’accéléraient, et Alice le sentait dans la manière dont le bassin de l’elfe bougeait légèrement, continuant à l’écraser. Avec ses yeux, elle regardait son beau ventre, avant de remonter pour voir la superbe poitrine de Tinuviel, ses seins fermes et impérieux. C’était plutôt une belle vue, alors que le Baron, lui, ne tarda pas à succomber. Il n’avait sans doute jamais joui aussi vite avec une femme, sans aucune pénétration préalable, mais on pouvait le comprendre. Il n’avait pas honoré la beauté féminine depuis plusieurs jours, soit une éternité pour lui, et, de plus, il faisait tout de même avec une elfe rouge et son amour d’enfance. Il ne tarda donc pas à éjaculer, entre les doigts de Tinuviel. Son sexe cracha son sperme en l’air, quelques gouttes heurtant les doigts de l’elfe rouge, tandis que d’autres giclaient en l’air, retombant sur le poignet de l’elfe rouge et sur le bassin du Baron, qui en soupira longuement.
« Divin… » soupira-t-il, fermant les yeux pour profiter de ce moment.
Letterfinlay resta ainsi quelques secondes, son sexe perdant son volume, l’érection étant satisfaite. Pour autant, Olivier n’avait pas encore dit son dernier mot avec ces deux beautés, et il ne tarda pas à se redresser, s’appuyant sur ses bras, et, sans attendre, se mit à lécher et à sucer les doigts de Tinuviel mouillés par son sperme.
« Permettez que je vous nettoie un peu, noble elfe… Ce liquide-là n’est pas fait pour aller sur les doigts… »
Tendrement, Olivier nettoya les doigts de Tinuviel, avant d’embrasser la paume de sa main, remontant ainsi jusqu’à pouvoir à nouveau attraper ses lèvres, se serrant contre elle. La Princesse sentit quelque chose d’humide titiller son nez, et vit, outre sa vision se réduire, deux espèces de ronds se poser sur ses yeux. Elle ne tarda pas à comprendre qu’il s’agit du machin d’Olivier, son sexe, qui caressait sa tête. Alice, fort heureusement, n’en était pas étouffée, et soupira lentement, mais cela ne découragea nullement le Baron, qui se mit à embrasser l’épaule de Tinuviel, faisant glisser ses lèvres sur sa douce peau, avant de lui parler.
« Dites-moi, belle elfe… Est-ce que vos pouvoirs magiques auraient la faculté de rendre ma libido… De me rendre insatiable ? Vous savez, le problème de cet engin-là, c’est qu’il s’épuise vite, alors, si vous aviez un tour permettant de résoudre ce problème… Je… Je vous satisferai comme vous le méritez, belle elfe. »