Une nouvelle protégée ? [PV Chibi Yume] [FINI]

Ce jour là, Chikako avait eu l'idée saugrenue de porter un uniforme d'écolière mais non modifié car elle avait reçue un sms de ses parents. Des amis à eux avaient une fille et avaient besoin d'une personne de confiance pour lui servir de tuteur légal. Chikako avait pas vraiment eu le choix quand ses parents lui demandèrent de tenir ce rôle. Eux-même ne pouvaient le faire, et connaissant leur fille, les parents Ishikawa savaient que la petite Yume ne risquait rien avec Chikako pour protectrice.

Evidemment, comme tout les parents, ceux de Chikako étaient loin de se douter que leur fille pouvait se montrer aussi perverse que la petite Yume Shushu... Cela promettait de drôles de surprises. La lutteuse se dirigea donc vers la résidence secondaire de la famille Shushu, afin de rencontrer la demoiselle... Elle croisa une adolescente très sexy, sans se douter qu'il s'agissait de la fille qu'elle devait garder.

Comme toute les mâtiné, la demoiselle se fit habiller, mais cette fois elle reçu l'ordre de son père de porter une tenue plus adéquate, les domestiques n'eurent d'autre choix que de l'enfermer dans sa chambre pour pouvoir enfin l'habiller convenablement sous les mots que la petite Chibi disaient, elle n'aime pas du tout porter des tenues féminine,Pourquoi ? Mais parce qu'elle aime son pull avec les manches qui dépassent, mais là les domestiques dirent qu'il était hors de question que la demoiselle porte un tel accoutrement.

Elle eut le droit d'apprendre par une lettre de son père que l'évènement qu'elle redoutait allait arriver, la tutrice venait aujourd'hui, les domestiques se mirent à la coiffer, vérifiant que sa tenue de collège lui allait bien, car il était aussi hors de question qu'elle rate une fois de plus le collège.

Mais la petite sentit que s'en était trop et profita de l’inattention des domestique pour filer à l'anglaise, direction les rues autour de la résidences, les domestiques allant certainement la cherché au centre commercial qui était la première destination de la petite quand elle voulait fuir son foyer un petit moment, mais là elle préféra rester dans les alentour, passant devant une femme qui en imposait, sa tenue de lycéenne mettant en avant la forme de sa poitrine, la petite Yume ralentit le pas.

Soudain Chikako put sentir quelqu'un sais sa jupe et la faire soulever d'un coup sec, faisant un peut voltiger cette dernière, si la catcheuse se retournait elle verrait la petite se mettre à courir en riant pour se moquer d'elle, dans la tête de Chibi il n'y avait qu'une phrase.

* C'est bien fait.*

A peine avait-elle dépassée la jolie adolescente qu'elle sentit qu'on lui soulevait la jupe. Elle s'arrêta net, puis se retourna pour voir la jeunette s'enfuir en courant et en riant. Chikako se mit à rire elle aussi. La lutteuse ignorait qui était cette sale petite chipie, mais elle se ferai un plaisir de lui apprendre les bonnes manières... à  sa façon... Si elles se reverraient un jour. Reprenant sa direction d'origine, marchant vers la maison des Shushu. Elle sonna à la porte. Un majordome vint lui ouvrir.

-- Hum ? Mademoiselle, que puis-je faire pour vous ?
-- Salut. Je suis Ishikawa Chikako, la fille des Ishikawa. Mes parents sont des amis de la famille Shushu. Je dois m'occuper de leur fille à ce qu'y paraît...

Le majordome haussa un sourcil en entendant parler Chikako. Il fallait avouer qu'elle avait une façon de parler assez différente de celle des "riches".

-- Hum, oui. Nous vous attendions. Si vous voulez bien vous donner la peine d'entrer.
-- Ouais, merci.

Chikako feignit d'être toute heureuse de servir de nounou, mais intérieurement elle pestait contre les manies proute-proute du majordome. 

*Je te collerai des baffes si je le pouvais... Humpfff...*
-- Désirez vous une collation ?
*Là c'est le pompon...*
-- Non, merci, non... J'aimerai parler à la jeune demoiselle dont je dois m'occuper...
-- Hum, mademoiselle Yume est en route pour l'école !
-- Oui, bien sûr ! Suis-je bête !
*J'ai moi-même prit une dispense de cours pour ce matin... Mais bon il y a encore une heure avant le début des cours, et le bahut est pas si loin.*
-- Hum, quels sont vos références ?
*C'est une blague ?*
-- Ecoutez, je veux pas vous être désagréable mais c'est pas un entretien d'embauche. Mes parents m'ont demandés de rendre un service que monsieur et madame Shushu leur ont demandé donc c'est ce que je vais faire, point barre.

Le domestique en fut interloqué.

-- Restez donc à votre place de larbin et ne craignez rien pour la jeune demoiselle. Je me presque occupée de moi toute seule alors m'occuper d'une gamine ne fais pas peur. Avez vous une photo d'elle récente, que je vois à quoi elle ressemble ? Pour la récupérer à l'école ce soir.
-- Hum, bien mademoiselle.

Le majordome était choqué d'un tel comportement. Il tendit à Chikako une photo de Yume, grommelant contre son attitude de jeune mégère.

-- Oh ! Ca alors !!
*Mais c'est la chipie qui a soulevée ma jupe ! Hum. Petite coquine ! Je sens qu'on va bien s'entendre, toi et moi. Je vais t'apprendre à m'attaquer par derrière, hé hé !*
-- Je l'ai rencontrée ce matin, sur la route... Je saurais parfaitement m'occuper d'elle, je vous l'assure.

Chikako esquissa un sourire, essayant de ne pas le montrer trop pervers. Mais les choses s'annonçaient intéressantes...

La journée passa très lentement pour la petit Yume qui s'emmerdait dans les cours ... comme d'habitude, si bien que le midi, elle disparut de l'école, les surveillants ne paniquèrent pas, ils avaient vite comprit que la demoiselle avait prit la poudre des escampettes pour se balader en ville, mais il fallait prévenir la résidence de la petite rebelle, la décision se fit à la courte paille et c'est le bleu qui eut le droit d'appeler la résidence pour signaler l’absence de la petite dans les locaux.

Le majordome soupira.

- Mademoiselle vous allez faire beaucoup de soucis à vos parents.

Il vit Chikako et se dit qu'il était sans doute temps pour elle d'en savoir plus sur la jeune fille qu'elle allait avoir à charge.

- Mademoiselle Ishikawa, le collège m'a appelé, il semblerait que vous n’ayez pas à l'attendre devant établissement, car mademoiselle a encore prit la liberté de s'absenter des cours, comme à son habitude, elle va aller dans le centre commerciale dans l'une des boutiques que la famille Shushu possède, puis faire un tour dans le parc.

Un nouveau soupir s'échappa de la bouche du majordome.

- Libre à vous de vouloir la chercher, mais il serait plus sage pour vous de rester à l'attendre.

[Le soir]

♥♥♥ Je suis de retour. ♥♥♥

- Mademoiselle, vous nous avez fait peur en vous comportant comme une houligane, vous savez que les études sont importante pour votre vie futur.

♥♥♥ Il ne fallait pas m'interdire de porter mon pull, si je l'avais eu je serait restée dans le collège. ♥♥♥

Le majordome ne dit pas un mot de plus, sachant que la demoiselle reprocherait tout aux autres, même si c'était ses parents.

- Quoi qu'il en soit votre tutrice est là, elle se nomme Ishikawa Chikako.

La remarque fit pâlir la petite, qui partie en  courant dans sa chambre pour la fermer à clé, tout en laissant cette dernière dans la serrure, elle savait qu'aucun domestique ne se serait permit d'utiliser des méthode de cambrioleur, se contentant de la raisonner en vain. C'était sans compter la tutrice qui elle n'allait certainement pas se priver de remettre les points sur les i.

Un peu plus tard durant l'entretien, le téléphone sonna et l'interlocuteur fit soupirer le majordome.

-- Mademoiselle vous allez faire beaucoup de soucis à vos parents.
*Allons bon... Qu'a-t-elle fait la petite chipie ?*
-- Mademoiselle Ishikawa, le collège m'a appelé, il semblerait que vous n’ayez pas à l'attendre devant établissement, car mademoiselle a encore prit la liberté de s'absenter des cours, comme à son habitude, elle va aller dans le centre commerciale dans l'une des boutiques que la famille Shushu possède, puis faire un tour dans le parc.
*Ecole buissonnière ? Tiens tiens, ça me rappelle quelqu'un...*
-- Libre à vous de vouloir la chercher, mais il serait plus sage pour vous de rester à l'attendre.

Chikako réfléchit alors...

-- Hum... Non... Non, le mieux à faire est que je revienne ce soir. Je suis au lycée, j'ai pris une dispense que pour ce matin, pas pour la journée entière. Je vous laisse alors, et je rapplique après la sortie du bahut.

Elle prit congé, et alla suivre ses cours, impatiente que la journée se termine pour rencontrer la mignonne.

[Le soir]

Sitôt après la fin des cours, elle alla à la maison des Shushu. Elle sonna à la porte et attendit qu'on vienne lui ouvrir. Le majordome vint lui ouvrir.

-- Bonsoir mademoiselle Ishikawa. Mademoiselle Shushu s'est cloitrée dans sa chambre... Je vous souhaite bien du courage...

Après avoir été invitée à entrer dans la maison, Chikako se dirigea vers la chambre de la petite Yume. Elle frappa à la porte puis parla à travers la serrure, à voix basse, après s'être assurée que le majordome ne puisse l'entendre.

-- Salut nenette. C'était bien rigolo ce que t'as fait ce matin... Tu sais ? Me soulever la jupe... J'ai adorée ça ! Laisse moi entrer, qu'on fasse connaissance... On fera plein de choses toi et moi, je suis sûre.

Elle afficha alors un sourire pervers.

-- On va bien s'amuser, mignonne. Fais moi confiance !

Elle s'imaginait déjà avec elle, toutes les deux nues, en faisant des choses peu avouables... Mais pour cela fallait-il déjà que la demoiselle lui ouvre, ce qui, apparemment, ne serai pas gagné...

La petit Yume était contre la porte, mais faisait attention à ce que son ombre ne soit pas visible de l'autre côté et à ne pas trop s'appuyer contre la porte qui émettrait un léger bruit trahissant sa proximité, elle s'amusait à entendre les domestiques essayer de al raison, autant rendre végétarien une hyène.

C'est alors qu'elle put entendre des bruit de pas de l'escalier, sa chambre étant suffisamment proche de ce dernier pour entendre le grincement particulier de certaine marches, c'est alors qu'une voix nouvelle se fit entendre, pour Yume il était clair et net qu'il s'agissait de la tutrice, cela dit ses propos eurent tôt fait de mettre du plombs dans la tête, la tutrice n'était pas comme ses domestiques.

Elle eut une image très précise quand Chikako se mit à parler de jupe soulevée, oui aujourd'hui la seule qui avait été la victime c'était la femme sur son trajet vers l'école, elle n'eut pas envie de rire, la petite avait bien un souvenir précis du corps de la tutrice et une droite ferrait sans doute très mal.

C'est alors qu'une idée vint germer dans la tête de la petite, ce qui allait sans doute offusquer les domestique et nul doute que le majordome n'hésitera pas une seule seconde à appeler ses parents pour demander le renvoi de la tutrice, seulement chose que Yume ne pouvait savoir c'est que ses parents étaient déjà au courant du comportement peu ... distingué de Chikako

♥♥♥ Faire confiance à une humaine, va te faire voir. ♥♥♥

- Mademoiselle surveillée un peu votre langage, sachez que votre tutrice est une représentante de vos parents et donc que vous lui devez le respect.

♥♥♥ Qu'elle tente déjà d'entrer cette allumeuse. ♥♥♥

C'était un défi lancé, seulement Chikako ne pouvait entrer par des méthodes légales.

La réaction de la gamine ne se fit pas attendre et amusa, plus qu'elle n'étonna, Chikako.

♥♥♥ Faire confiance à une humaine, va te faire voir. ♥♥♥
-- Mademoiselle surveillée un peu votre langage, sachez que votre tutrice est une représentante de vos parents et donc que vous lui devez le respect.
♥♥♥ Qu'elle tente déjà d'entrer cette allumeuse. ♥♥♥

Chikako fut amusée par la situation, mais ce foutu majordome lui pompait l'air et elle ne se priva pas de lui faire savoir.

-- Bon, alors... Primo, toi le loufiat, camembert. Retourne faire tes petits machins en bas et tu me laisse gérer ça, pigé ? Secundo, toi ma belle...

Le ton était vraiment sévère, preuve qu'il ne fallait pas pousser Chikako plus loin dans ses retranchements. Elle fit signe au majordome qui s'en alla, vraiment outragé par le comportement qu'il jugeait grossier de la jeune femme. Quand il fut partit, Chikako reparla à travers la porte, mais cette fois sur un ton plein d'humour.

-- Tu veux que j'aille me faire voir ? Et par qui, s'il te plait ? Hé hé... Je suis curieuse de savoir ce que tu as en tête... Je suis ouverte à toutes tes suggestions, vas y... Mais avant... Si tu me laissais entrer, hein ? Qu'on puisse se voir tout en causant chiffons...

Les domestiques eurent tôt fait de rejoindre le majordome, non sans avoir des crainte que la tutrice ne violente leur maîtresse, elles savaient à l'avance que toute tentative de sociabilisation avec la petite Yume était presque impossible, cette dernière n'avait qu'un peu d'estime envers les domestique et le majordome que parce qu'ils étaient toujours là quand elle avait besoin de quelque chose et qu'il formaient une famille qu'elle n'avait pas la sensation d'avoir avec ses parents biologiques.

La petite apprécia donc moyennement que la tutrice traite le majordome de loufiat, même si elle ne savait même pas ce que cela voulait dire, mais vue le ton employé ce ne devait pas être des mots gentils. C'est alors qu'elle entendit Chikako essayer de nouveau de la pousser à ouvrir, ce qui se fit répondre par un bruit mat, la petite avait prit sa batte de baseball et avait frappé avec un peu de force la porte, dans le but de faire sursauter la tutrice et faire comprendre qu'elle était sans doute plus têtue que cette dernière.

♥♥♥ Je ne te dirais rien ! Je préfère rester enfermer dans ma chambre plutôt que de te parler ! Retourner chez toi ! Je ne veux plus t'entendre ou surtout pas te voir ! Vieille peau ! ♥♥♥

Les mots étaient dit et pour s'assurer de ne pas pouvoir entendre d'autre truc par le trou de la serrure, elle se recroquevilla dans le coins et boucha ses oreilles avec ses mains, regardant la fenêtre grande ouverte, elle aurait aimé être un oiseau et partir à tire d'aile, mais pour aller où, ça c'était la question.

Un bruit de coup donné dans la porte fit grincer Chikako des dents et plus encore les paroles qui suivirent.

♥♥♥ -- Je ne te dirais rien ! Je préfère rester enfermer dans ma chambre plutôt que de te parler ! Retourner chez toi ! Je ne veux plus t'entendre ou surtout pas te voir ! Vieille peau ! ♥♥♥
-- Vieille peau !? Attends que j'entre petite peste ! J'ai que 12 ans de plus que toi, pas 20, okay !?

La lutteuse se posta un instant devant la porte, et l'examina attentivement. Puis la solution lui apparut comme le nez au milieu de la figure. Elle descendit furtivement l'escalier puis sortit dehors afin de voir à peu près où se situait la fenêtre de sa chambre. Elle vit alors qu'elle était grande ouverte. Elle alla retrouver le majordome pour lui demander si il y avait une échelle. Le majordome répondit par l'affirmative. Elle lui demanda alors d'aller placer l'échelle juste sous la fenêtre de la petiote, et d'attendre au cas où elle sortirait par là. Elle remonta alors avec une feuille de papier et un bout de fil de fer. Elle passa la feuille de papier sous la porte et fit tomber la clé à l'aide du fil de fer pour la récupérer à l'aide de la feuille. Sitôt la clé en main, elle se précipita dehors, dévalant l'escalier quatre à quatre et grimpa sur l'échelle afin de rendre visite à sa protégée.

-- Hé hé !

Lorsqu'elle fut enfin dans l'ouverture de la fenêtre, elle regarda la petite Yume en rigolant.

-- Coucou, c'est moi que v'là !

Elle s'assit ensuite sur le rebord de la fenêtre et sourit à la jeune demoiselle. Elle montra la clé puis la plaça entre ses seins.

-- Si tu veux sortir, il faudra être bien sage. Sinon, tu seras punie et tu resteras enfermée. Mais je suis certaine que tu vas être sage, ma belle. Parce que tu verras que je suis pas une vilaine fille...

C'était évidemment un mensonge éhonté, pour tenter de l'amadouer. Mais la psychologie n'était pas trop le fort de la lutteuse. Elle attendit de voir les réactions de l'adolescente pour aviser.

Yume se mit à tirer la langue à la porte, même si elle était sur et certaine que sa tutrice ne pouvait pas la voir en pleine action, mais bon c'était l'un des seuls moyens que la petite avait pour montrer son mécontentement, après tout ce n'est pas elle qui avait voulut de la tutrice, ses parents l'y obligeaient, un point c'est tout et la petite ne voulait pas d'une femme comme Chikako.

La petiote rigola moins, en voyant la feuille embarquer la clé, aussitôt, elle mit une chaise contre la clache, elle avait vu ça dans un film, normalement la tutrice ne pourrait pas entrer, mais ce qu'elle n'avait pas prit en compte c'était que Ishikawa avait décidé d'emprunter une autre entrée.

Si elle n'avait pas été nommée tutrice le majordome aurait put appeler la police, mais il retint un commentaire désobligeant face à cette attitude scandaleuse, digne d'une roturière de bas-étage.

Yume tournait le dos à la fenêtre quand le rire de la tutrice la fit sursauter, ne pouvant retenir un cri de surprise, puis très vite elle eut honte d'avoir eut peur pour rien, voyant que sa tutrice savait inconsciemment comment éviter de ce faire prendre la clé. Oui la petite n'aurait pas osé plonger sa main entre les seins de la jeune femme, aussi tenta-t-elle d'intimider la tutrice.

♥♥♥ Je préfère largement être punie et enfermé à vie plutôt que de t’obéir, la vieille.♥♥♥

Visiblement la première tentative de Chikako était tombé à l'eau, Yume ne comptait pas se faire dresser par sa tutrice, dès l'instant où elle avait su que la demoiselle était là, elle c'était mise en tête de la chasser de la demeure.

♥♥♥ Si tu pars tout de suite, je ne te ferrais pas de mal. v=♥♥♥

Comme pour prouver ses dires, elle prit à deux main sa batte de baseball.

Voyant la petite saisir une batte de base-ball, Chikako ne put s'empêcher de rire.

-- Ah ah ah ah ! Non ? T'es sérieuse là !? Ranges ton bout de ferraille, c'est pas avec ça que tu vas m'empêcher de faire le boulot pour lequel on me paie, nenette. Et tu risque de te faire mal. Moi, je veux pas recourir à la force avec toi.

Elle fit alors craquer ses doigts pour montrer qu'elle n'avait pas peur.

-- En dehors de te garder et de mes études, j'ai autre boulot... On m'a frappée, à coup de bâton de kendo, de chaise, de néons, d'échelle et même à coup de masse. Donc si tu crois que tu vas me faire mal avec ça, tu te fourre le doigt dans l'oeil assez profond pour te gratter le dos de l'intérieur, ma jolie. De plus, je possède un pouvoir dont tu n'as pas idée. Alors crois moi, en me laissant faire ce pour quoi on me paye, tu n'as rien à perdre et tout à gagner.

Elle s'avança alors vers Yume, le bras gauche prêt à parer tout coup éventuel.

-- Tu sais, ça m'enchante pas plus que toi qu'on m'aie chargée de jouer la nounou. Mais je suis sûre qu'on peut s'entendre toutes les deux. Si tu accepte de me suivre et de venir vivre dans ma chambre au lycée, je te laisserai faire tout ce que tu veux. Je te l'ai dis, je suis une nana assez coulante et je sais à quel point on veut être libre à ton âge. Si tu fais pas de chichi et que tu viens avec moi, tu auras cette liberté. Je te demande pas de m'obéir, le seul truc c'est que je dois m'assurer que tu vas à l'école, que tu fasse tes devoirs et basta. Pour le reste tu sera tranquille, tu pourra faire tout ce que tu veux. Ca marche ?

Elle s'avança encore, prouvant qu'elle ne craignait pas de se prendre un coup de batte, fixant la belle droit dans les yeux, avec un regard étrange et déterminé. Elle tentait ainsi de l'intimider.

Yume fit un pas en arrière quand Chikako riait d'elle, c'est vrai que c'est un peu flippant de voir une personne rire de la situation alors que la petite était tout à fait capable de lui mettre un méchant coup de batte dans les endroits sensible, comme par exemple la poitrine, c'était pas un coups très réglementaire, mais Yume c'est toujours battu de cette manière et en est toujours sortie vivante et sans trop d'égratignures.

Un nouveau pas en arrière se fit en entendant le bruit désagréable des articulations qui craques, cela donnait toujours un frisson sans le cou qui signalait qu'elle allait sans doute pour la première fois morfler.

Yume buta contre la porte quand Chikako commença enfin à s'avancer vers la petite, qui ressemblait sur le coups à un chat acculé, hérissant ses poils pour bondir au visage de la jeune femme et lui griffer le visage. LA preuve étant le léger tremblement de la batte qu'elle tenait toujours en position pour frapper Chikako.

C'est alors que vint l'histoire de la proposition qui changea temporairement la mentalité de la petite, qui fut l’espace d'un instant une proie facile à maîtriser, Chikako venait de toucher un point important, la liberté de mouvement, chose qu'ici il était impossible d'avoir à cause des domestiques et des ordres des parent de Yume qui venaient toute les semaines, l'un de cette semaine était la demande d'une tutrice, l'autre qui s'en suivit fut le renvoi pur et simple de la servante n'ayant pas été à la hauteur, ainsi les domestiques étaient-ils traités dans la famille Shushu.

Yume ne préférait pas savoir de quoi ils étaient capable pour la mâter. Elle se sentit prit en tenaille sur le coups, ne s'attendant pas à une telle proposition, non cela ne pouvait pas être vrai pour la petite, jamais ses parents ne permettraient que leur fille passe son temps dans le dortoir où les filles de roturier passent leurs nuits.

♥♥♥ Vous mentez ! Les adultes mentent toujours pour faire obéir les enfants ! ♥♥♥

Décidément le dialogue avait du mal à passer, même si Chikako avait bien du sentir que la proposition intéressait la demoiselle.

Chikako comprit bien vite qu'elle avait enfin l'ascendance sur Yume. Qu'elle la dominait. Qu'elle était la femelle alpha. La petiote semblait apeurée. Cela fit sourire la lutteuse. La jeune fille fit deux pas en arrière, ce qui prouvait bien qu'elle la craignait. La peur était le meilleur moyen de contrôler les plus faibles. C'était vrai dans les sociétés humaines, tout comme ça l'était également dans le règne animal. La voir bloquée contre la porte, tel un animal battu reculant face à son maitre cruel, excitait la perverse Chikako, néanmoins... elle savait que si elle voulait entrer dans les bonnes grâces de Yume, elle ne devait en aucun cas profiter de la situation et faire même tout le contraire de ce qu'elle avait envie de faire.

♥♥♥-- Vous mentez ! Les adultes mentent toujours pour faire obéir les enfants ! ♥♥♥

Sentant qu'elle n'était pas elle même convaincue de ce qu'elle venait de dire, et mettant de l'eau dans son vin, Chikako s'agenouilla pour être à la hauteur de la demoiselle. Elle lui parla alors d'une voix douce et franche.

-- Non. Saches ma jolie que je ne mens jamais. La vérité est tellement plus amusante. Alors je la dis toujours. Tout ce que je te demande, c'est de rester avec moi. Pas tout le temps, bien sûr. Mais au moins le soir et la nuit, parce que je suis responsable de toi légalement. Sinon, le reste de la journée, tu fais ce que tu veux, c'est pas mes oignons. Je te forcerai même pas à aller à l'école tout les jours. Je saurais convaincre ta prof de tricher un peu sur le bulletin de note, t'en fais pas.

Elle lui fit un sourire amical parfaitement sincère et tendit sa main droite en direction du visage de Yume voulant lui caresser la joue, bien qu'elles étaient pas si proches que ça l'une de l'autre.

-- T'inquiètes, je sais être très persuasive. Mais bon, faudra quand même y aller de temps en temps. Alors... Tu veux bien venir avec moi ? Tu n'as absolument rien à craindre de moi.

Son regard perçant pénétra de nouveau celui de Yume et Chikako fit un signe de la tête pour appuyer ses dires. Cette petite était vraiment adorable. En rigolant, elle ajouta même :

-- Par contre, j'aimerai beaucoup que tu me tutoie. Je suis vraiment pas si vieille !

Le petite Yume se mit à hésiter au moment où Chikako se mit à sa hauteur, la jeune femme étant dans cette état plus vulnérable au possible assaut de la petite humaine, aussi la petite ne sut quoi faire, écouter ce que la tutrice avait à dire ou profiter de ce moment de faiblesse pour montrer qu'elle avait des crocs et savait s'en servir.

Yume ne sentait pas de mensonge dans le discours de la jeune femme, mais ce n'était pas une raison suffisante, pour lui donner sa confiance. Aussi allait-elle ruser pour berner Chikako et être libre de ses mouvements, sans que les domestiques ne viennent de nouveau l'enfermer dans cette cage dorée.

La petite se mit à réfléchir à comment elle allait bien pouvoir la berner, mais réfléchir le soir c'est pas une bonne idée et puis ça épuise pour rien, elle se mit à se frotter un peu les yeux qui la picotait, elle se rendit trop tard compte qu'elle exposait une faiblesse universelle et que les petits son rapidement victime, la fatigue.

Elle se dit qu'il était vraiment trop tard pour réfléchir et qu'elle y penserait après un peu de repos, soit deux petite heures. Yume fit un léger hochement de la tête  pour dire qu'elle acceptait au final la proposition de sa tutrice, puis elle sentit ses paupières vraiment trop lourde et se mit à dormir debout, c'était mignon de la voir dormir ainsi.

Quoi qu'il en soit Chikako avait maintenant pleinement le temps de transférer la petite dans sa chambre au lycée, la majordome ne s'y opposant pas vraiment, car après tout point de vue hierarchie, la jeune femme était au-dessus de ce dernier et ne pouvait rien y redire dessus, sauf faute grave.

RP terminé. La suite par ici =>
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