Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

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Comment combattre un mal qui ne peut être vaincu par la justice? Devons nous le laissons le laisser proliférer et s'étendre au monde, apportant son lot de souffrance et de morts? ou devons nous l'arrêter coûte que coûte quel qu'en soit les moyens? Aussi cruels et pervers puissent ils être.
 En somme, pour vaincre un mal dont la justice ne peut triompher, devons nous devenir un mal encore plus grand?  Dans les deux cas, quelque soit le choix réalisé, le mal perdure, c'est un problème insoluble en apparence.
Pourtant, pour la plupart des gens ce problème récurent dans la vie de tout les jours est tranché sans réel difficulté. On utilise un moyen radical pour couper le mal à sa racine, ne comprenant pas qu'ainsi on entraine un déséquilibre qui se traduira inévitablement par un retour à une situation primaire pire que la précédente. C'est là que l'expression "Aller de Charybde en Scylla" prend tout son sens, éviter un péril pour se jeter dans un autre encore plus grand, reculer pour mieux sauter.

L'avis sur la question de Nicolas était celui de la plupart des gens, bien que sans doute plus approfondit, car plus réfléchis. On ne pouvait laisser le mal s'étendre au monde, donc si un mal ne pouvant être vaincu par la justice existait nous devions devenir ce mal encore plus grand pour le vaincre.
Le soucis se situait ensuite, une fois ce mal vaincu, il fallait que celui ci renonce à tout pour que le mal disparaisse une fois pour toute. Hélas, c'est à ce moment que tout dérapait, car peu de gens sont capable de cela, pour ne pas dire personne. Se sacrifier pour les autres? quand on voit le monde actuel?
C'est à mourir de rire, la vérité est que l'on souhaite en profiter pour soi même, c'est tout, c'est simple.

Aujourd'hui, il ne voulait plus réfléchir à ça, il l'avait trop fait. C'était finis, terminé ! Il lâchait l'éponge, désespérant, ne voyant que le noir de chacun, se dégoutant lui même en observant aucun progrès.
C'était un coup de blues, comme il en arrive à tout le monde, seulement chez lui cette perte de volonté soudaine avait un prix. Il l'avait oublié, mais il n'était plus seul dans ce corps, un esprit mauvais patientait, parlant de temps à autre, ironisant, devenant cynique, il observait, attendant patiemment son heure.
Attendant patiemment la moindre erreur qui pourrait jouer en sa faveur, lui permettre de devenir le maitre d'un corps où finalement il était esclave. Attendre et se tenir prêt !
A cet instant, lorsque son ego s'effondra, lorsque sa volonté faiblit intensément, lorsque le désespoir l'envahit, une ombre arriva.
Devant la piètre résistance qu'il offrait maintenant, le démon n'avait plus qu'a claqué des doigts pour devenir le nouveau dirigeant de ce royaume, lui offrant pouvoir et richesse.
 Il jubilait, il avait envie de tester ce corps qui depuis longtemps le tentait mais dont il ne pouvait s'emparer ! C'était chose faite !

 Les rôles entre son démon et Nicolas était désormais inversé, c'était horrible, et pourtant Nicolas n'en avait cure, le désespoir qui l'atteignait était tel qu'il ne se rendait même pas compte de la situation.
Le démon lui au contraire profitait de chaque instant, ne sachant ce qu'il devait faire en premier tellement il souhaitait tout réaliser en même temps. Comme un gosse dans un parc d'attraction, celui ci n'arrivait pas à se décider, finissant par opter par sortir dans la rue, l'air frais lui ferais le plus grand bien. C'était la nuit, un soupçon d'adrénaline le traversa, sur ce point il ressemblait à Nicolas, la nuit l'avait toujours inspiré.
Le regard remplie de haine, la bouche déformée en un affreu rictus, les cheveux en vrac, il arpentait les rue à la recherche d'une personne à tabasser ou à violer, ou les deux dans le meilleur des cas.
C'était trop calme pour lui, il avait besoin d'assouvir ses pulsions, il n'y tenait plus.

Peut être que s'il n'avait croisé personne, le démon aurait de nouveau échangé de rôle, pensant que ce monde ne lui offrait intêret. Peut être que Nicolas aurait repris conscience et force, se rappelant pourquoi il agissait, comprenant à coté de quoi il était passé, comprenant à quoi il avait échappé.
Peut être...
Mais la réalité était autrement plus difficile et moins tendre, la bande qu'il allait croisé allait l'apprendre à ses dépends. Elle était composé de trois hommes et d'une femme, du type classique des banlieusards cherchant les embrouilles le soir, n'hésitant pas à braquer un homme seul pour un peu d'argent.
Gagnant à la fois le respect des siens, de l'argent et impressionnant sa conquête.

Comme prévu, ceux ci l'accostèrent dans le but de le braquer. Comme prévu celui ci recula dans une ruelle sombre, feignant la peur, dans le seul but de s'assurer une tranquillité certaine dans les crimes qu'il allait commettre, mais qui pour lui n'était que le début d'un infâme divertissement.
Il commença par casser une jambe au premier en donnant un fort coup de pied au niveau de son mollet, un craquement sinistre se fit entendre en même temps que le cri du pauvre homme. Le sang giclant, l'os sortant, la douleur atroce, insupportable tenaillait le jeune homme.
Abasourdi par ce qu'il venait de voir, les autres membres du groupe ne bougèrent pas, hypnotiser par l'action. Profitant de cela il agrippa un autre homme de la bande, le tirant vers lui, lui assénant une avalanche de coup de poing, on entendit la encore les os craqués. La face totalement en bouilli le jeune homme s'effondra, on eu peine à croire qu'il eu s'agit d'un humain tellement les os de son visage et de son torse étaient semblable à un puzzle.
Maintenant il s'agissait de jouer les sadiques jusqu'au bout, son regard devenu rouge pour montrer la domination du démon sur sa personne se fixa sur l'homme restant qui restait paralysé par ce qu'il venait de voir, souriant il lui dit.


"Je ne suis pas rancunier, attrapes moi la fille, attaches là et je te laisserais partir. Ou alors joue les héros...et là peut être qu'il restera assez de toi pour une identification..."

Il prenait un plaisir pervers à choisir chaque terme de sa phrase, lui laissant un choix impossible à faire. On entendit un bruit de fontaine, de l'eau coulant sur le sol. L'homme en question sous la peur avait uriner sur son pantalon, le choix qu'il allait faire était désormais évident.
« Modifié: samedi 07 août 2010, 02:51:05 par Lelouch »
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Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 1 samedi 07 août 2010, 12:16:59

   Un soir, comme tous les autres, Frig tournait en rond dans son salon. Non, ça n'était pas habituel chez elle. Elle était... stressée. Horriblement en colère, même. Cela remonte à quelques jours de cela. À cette heure-ci elle devait déjà se trouver à Trondheim, sous la pluie d'été typique de cette région de Norvège. Hélas, sa correspondance pour Copenhague avait été annulée. Annulée. Ses seules vacances de l'année avaient été annulées. Et ça, c'était inadmissible. Après maintes insultes aussi imaginatives les unes que les autres, face à l'écran des départs, Adelheid devait s'y résoudre. Cette année, pas de p'tite virée au pays du saumon et de l'akevitt. Elle était dans une rage inimaginable, contrairement à ses principes. Sans parler de la pénurie de café à la maison qui ne faisait qu'empirer les choses... Vous saviez que les norvégiens sont les premiers consommateurs européens de café ? Un Nordmann qui n'a pas sa dose de caféine se comporte toujours de manière inexplicable.

   Et comme elle s'ennuyait... Adelheid voyait le temps passer tellement il était lent. Les vacances d'été sont bien agréables, mais trop de temps libre est définitivement fatal. Ses seuls hobbies que sont le sport, la danse et la musique ne pouvaient l'occuper une journée entière. De temps à autres la scandiblonde trouvait quelques activités intéressantes comme « recoudre son frère » ou bien « étudier la poésie scaldique du VIIIe siècle et traduire l'Edda poétique scandinave ». Sauf que ce soir, la norvégienne ne voulait en rien s'adonner à nouveau à ces occupations. Oh non. L'annulation de son vol lui resta bien en travers de la gorge et elle devait trouver de quoi lui faire oublier ce malheureux incident. Elle remonta dans sa chambre et se fit belle comme pour chaque virée nocturne. Son choix fut rapide mais purement réfléchi : ce soir elle porterait du noir et du rouge. Un chemisier noir à manches courtes rehaussé d'un bustier rouge, un mini-short rouge... Sans parler des portes-jarretelles de la même couleur qui servaient à tenir en place ses bas en dentelle noire. Dans ses pieds se trouvaient une paire de bottes rouges lui arrivant en-dessous des genoux. Ce rouge était assez voyant sans être trop tape-à-l'œil, contrastant avec la pâleur de sa porteuse. Au moins les taches de sang se voient moins sur le rouge. C'est un bon prétexte pour porter cette magnifique couleur. Un coup de rouge à lèvres et de khôl sous les yeux, voilà la scandiblonde partie pour une petite ballade anodine. Oui, anodine.

   Errant dans les rues à une heure plutôt tardive, la jeune femme longeait les grands axes, une cigarette entre les lèvres. La première personne suspecte devait se tenir à l'écart, même si pour l'instant elle n'était encore que Frig. D'ailleurs, rien ne se passait dans sa tête. Elle faisait le vide, ne cherchant plus d'excuses pour se calmer. Et il était hors de question de raisonner sur des sujets polémiques. Maintenant, on agit, on ne réfléchit plus.

   Tandis qu'elle tirait tranquillement une bouffée de sa cigarette, un premier cri retentit dans une rue adjacente. Un peu surprise par cette alarme, la norvégienne ne put se retenir d'y courir. Elle tomba alors sur deux hommes peu recommandables coinçant une jeune fille dans une impasse. Cette fille devait être plus jeune encore qu'Adelheid et l'expression de détresse sur son visage alarma cette dernière. Quelle honte pour l'être humain que sont ces viles hommes cherchant à commettre le pêché de chair de gré ou de force sur de pauvres victimes ! Deux diamants brillèrent dans le noir, l'air se refroidit significativement. Freyja refit surface pour hanter les derniers instants des scélérats aux mœurs intolérables.

   Les deux inconnus se retournèrent quand ils sentirent une présence étrangère derrière eux. Leurs visages se figèrent lorsqu'ils aperçurent la silhouette de la scandiblonde et surtout la lueur argentée s'échappant de ses yeux gris-blanc. La fillette fut plus intelligente que ses agresseurs : elle s'enfuit. La lumière lunaire donnait un aspect presque irréel à cette scène qui était pourtant bel et bien réelle. Un sourire vengeur fracassa le marbre de ce beau minois. Un mince nuage brumeux blanc accompagné de quelques filet de lumière bleuté enveloppait la main droite de la barbaresse et ils suffirent de quelques instants pour qu'une arme soit matérialisée. Son sourire s'étira sadiquement, dévoilant une dentition tout aussi blanchâtre que le reste de la personne. Freyja s'élança alors vers le plus grand des deux hommes qui restaient tétanisés par l'ampleur de la scène qui se déroulait autours d'eux. D'un coup puissant ascendant de labrys elle le projeta contre le mur derrière lui, brisant sa colonne vertébrale et déchirant son abdomen. Quelques plaintes suivirent ce geste, mais la barbaresse n'y prêtait aucune attention. S'il mourrait, bon, tant pis pour lui, et s'il survivait, il aura quand même eut le droit à une bonne leçon. Ainsi Freyja se tourna vers le dernier homme, qui avait manifestement reculé. Lentement, elle s'approcha de celui-ci, faisant cette fois-ci disparaître son arme de sa main. Pour ce qu'elle comptait faire, elle n'en avait guère besoin. D'un geste rapide la scandiblonde l'attrapa par le cou, malgré la différence de taille. Son regard d'argent se plongea dans le regard noisette de son opposant dont les traits étaient déformés par la peur. C'était un peu comme un adieu. De suite sa peau anormalement froide commença à glacer le cou de l'étranger dont la peau devenait presque bleue. Sa peau devenait froide, presque tout aussi glaciale que la peau de la norvégienne. Sous ce froid glacial, le cœur s'arrêterait pour une durée indéterminée. Il fallut une grosse minute pour que l'effet attendu arrive. L'homme avait attrapé de ses énormes mains le poignet de Freyja, cherchant à se débarrasser de cette étreinte. Mais cette dernière n'était pas humaine, et sa force non plus. Et elle a eut raison de lui. Le corps inerte tomba au sol une fois qu'elle relâcha son emprise sur son cou. La barbaresse poussa un soupir. C'était trop facile.

   Ses yeux redevinrent aussi sombre que le ciel sans étoile qui les bordait ce soir là. Adelheid poussa un soupir satisfait puis tourna les talons, retournant sur ses pas afin de rejoindre la rue principale. Et zut, elle avait lâchée sa cigarette avant de venir sauver la gamine. Cette fois-ci un grognement s'échappa de ses lèvres. En plus, elle s'était tachée. Encore ça n'est pas le plus grave (et en plus, ça ne se voyait même pas), c'est juste histoire de trouver un prétexte pour une mauvaise humeur passagère. Quelques minutes défilèrent. L'endroit était pourtant quasiment vide, mais un autre cri brisa le calme nocturne. Encore ? C'était son jour de chance. Ni une, ni deux, elle se précipita vers là d'où semblait venir tout ce vacarme.

   La jeune femme observa ce qui se passait d'un peu plus loin. Deux hommes étaient à terre, en sang. Un troisième et une quatrième étaient paralysés par le choc des évènements, et enfin un cinquième. Ça sentait le démon à plein nez. Alors, on viendrait foutre le bordel là où on ne devrait pas ? C'est triste. Extrêmement triste. De là à s'en prendre à des innocents dans le but de sa satisfaction personnelle... Non. Frig serra les poings et ferma les yeux. Une brise glacée souffla dans la ruelle. Ses paupières se soulevèrent et le gris-argent lunaire apparut une nouvelle fois.

   Son arme se forma derechef dans sa main. On est jamais trop prudent surtout face à une menace de cette envergure. D'une simple pensée, un épais mur de glace s'érigea entre le démon et sa victime à partir de l'humidité environnante. Freyja s'approchait, se trouvant encore derrière lui, bien qu'après cette manifestation de son pouvoir il devait se douter qu'il n'était plus seul. D'ailleurs elle espérait que ces humains profiteraient de cette diversion pour s'enfuir, à moins qu'ils soient si stupides. Sous le passage de la barbaresse, les pavés gelèrent et les murs se glacèrent, se recouvrant d'un mince file de gel blanc. Elle posa son arme sur son épaule, et ces quelques mots glacials s'échappèrent de ses lèvres rouges sang :


- Djevel, gå hjem.
      ( Retourne d'où tu viens, démon... )

   Freyja laissa le choix à son opposant. Elle ne comptait pas être gentille, surtout avec un démon. Cependant, elle était prête pour n'importe quelle assaut. Reste à savoir comment l'inconnu réagit face à la venue d'un visiteur imprévu.
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Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 2 samedi 07 août 2010, 19:06:38

La peur les paralysaient tout les deux, il la sentait, là, les entourant et les pénétrants, c'était jubilatoire. Il ressentait une excitation malsaine qui l'enivrait, cette sensation de pouvoir et de domination que seul la peur et la contrainte procurent.
Ses deux victimes étaient là, devant lui, et bientôt l'une d'elle allait devenir son esclave. Non. Les deux allaient le devenir, il avait prévu de jouer à un jeu avec eux : "Celui qui irait le plus loin".
Simplement celui qui accomplirai ses désirs en dernier, juste avant que l'autre dise stop ou ne puisse pas, aurait une chance s'en sortir, il aurait quelques secondes d'avance pour s'en aller pendant qu'il s'amuserait avec l'autre. Il n'avait l'intention d'en laisser aucun, le sang, le craquement des os, les hurlements, il se délectait de cela, or de question de s'en priver maintenant.

Lisant dans son esprit aussi aisément que dans un livre, écoutant ses plus petites pensées, il savait ce qu'il allait faire avant même qu'il ne pose la question : C'était écrit dans son histoire.
Un pauvre fils de riche jouant les racailles le soir, sa vie lui importerait plus que celle de cette amie de toujours qui l'avait aidé quand ça n'allait pas...eh oui l'amitié de nos jours. Cela, il l'aurait deviné sans même lire en lui, c'était toujours la même rengaine, trop lâche pour...
Une autre présence se fit sentir, l'aura qui émanait d'elle semblait en deux tinte, deux musiques jouant à son oreille. La première, plus forte, une musique tribale, barbare, sans finesse aucune, puissante mais qui s'userait vite. La seconde plus raffinée mais plus basse, elle semblait inexistante comparée à la première.

Un mur de glace naquit sous ses yeux, celui ci le privant des proies qu'il avait mis si longtemps à trouver ! C'était injuste ! Pourquoi le privais t on d'une détente bien mérité? De son petit plaisir jubilatoire? Bah...il les retrouverait bien, pas de soucis avec ça : L'odeur du sang ne s'oublie pas.
Peu importe, une nouvelle victime venait de se présenter d'elle même, un challenge à sa hauteur visiblement.
Tant mieux, même si ses pouvoirs se trouvaient réduit, tuer ces moins que rien était distrayant mais ne représentait aucun mérite. Néanmoins les laisser partir serait du gachi maintenant, il fallait les achever, mais après cette occuper de cette nuisance.

Malgré son regard sombre ses yeux était aussi rouge que le sang, il se retourna pour faire face à son agresseur. Tiens? C'était une femme, elle semblait irréelle, son apparence était étrange.
Il sourit en l'observant, comme la musique qu'il venait d'entendre celle ci était habillé en deux teintes différentes : Du rouge et du noir. Les vêtements qu'elle portait mettaient son corps en valeur, plutôt agréable à voir il fallait le souligner, mais il sentait que l'apparence de poupée qu'elle avait était trompeuse en cet instant, et qu'en cette situation dire que l'habit faisait le moine était la plus grosse erreur qu'on pouvait faire. Et il en savait quelque chose. Lui aussi étant habillé plutôt chic, l'habitude de Nicolas était les chemises et les costumes et le démon avait autre chose à faire pour l'instant que les changés, pas très à l'aise pour combattre mais donnant un style assez surprenant.

- Djevel, gå hjem.

Etrangère en plus? Non, étrangère surtout. Du nordique sans doute, peut importe, cela ne changeait rien, son attitude parlait pour elle. Elle voulait se battre, et elle allait être servie.
Mais comme son prédécesseur, l'aspect esthétique du combat l'intéressait plus que tout, il savait que la ruse pour commencer avait peu de chance de fonctionner, de plus il n'était pas doué pour ça comme Nicolas, mais ne fallait il pas améliorer ses points faibles?
Déjà, il fallait commencer par un petit examen de l'esprit de sa future victime, une fille comme ça, cela se choyait, il fallait faire quelque chose de dramatique, de spectaculaire !
Ce n'était pas la peine de chercher très loin, quand elle serait à sa merci il pourrait s'en donner à coeur joie, son passé le plus bref suffirait. Pour cela rien de mieux qu'une diversion, il fallait aller doucement vers le mur de glace qu'elle avait créer, qu'elle prenne son temps pour élaborer une stratégie...cela suffirait à trouver quelques défauts dans la cuirasse...non c'était faux, il ne cherchait pas des défauts, il voulait s'amuser à lui lancer son passé à la figure, juste qu'il se délecte de sa douleur et de son existence non assumé. C'était sadique et malsain, mais c'était ce qui voulait.
S'adossant au mur de glace, il éclata d'un rire sonore et annonça dans un idiome proche de celui de la norvégienne.

"Alors voilà qu'arrive la splendide déesse norvégienne venant défaire le vil démon...c'est pitoyable. Que dois je faire? Dois je me jeter à tes pieds en implorant pitié Freyja?! "
« Modifié: samedi 07 août 2010, 19:13:35 par Lelouch »
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Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 3 samedi 07 août 2010, 21:39:30

   Que se passai-il dans sa tête ? Impossible de le définir. La jeune femme ne se concentrait que sur l'instant présent plutôt que d'évaluer les possibilités qui s'offraient à elle si elle agissait de telle ou telle manière. Vouloir prédire les actions de son adversaire peut être une grosse erreur, car cela pourrait entrainer une inattention à ce qui se passe autour de soi. Après tout dépend de l'expérience du combattant. Freyja n'avait pas beaucoup combattu hormis dans sa précédente « vie » qu'était celle de la valkyrie Brynhildr, l'une des favorites de Freyja (la déesse), dont elle ne se souvenait que de ses expériences et ses talents. Cette déesse lui accorda beaucoup de ses pouvoirs avant de disparaître sous la culture monothéiste déferlant sur l'Europe comme un génocide divin. Encore il fallait que ce don puisse se manifester à pleine puissance. La norvégienne avait tout son temps.

   Mais contrairement aux êtres emplis de pouvoirs qui les utilisent principalement pour obtenir le pouvoir et l'argent, Freyja ne les utilisait qu'en cas de nécessité. Seulement pour faire le bien autour d'elle et celui des autres. Elle avait un sens de la justice assez prononcé mais quelque fois sa folie allait jusqu'au meurtre. Toujours pour la prospérité. Plus le temps passe et moins on trouve d'êtres semblables aux héros d'antan. Les justiciers s'effacent peu à peu du monde le laissant à la merci des mauvais. Comme en cet instant. À première vue on pourrait croire que les deux opposants sont tout à fait normaux, sûrement à cause de leur apparence physique. Si l'on regarde de plus près, on peut voir leurs yeux brillants reflétant leur état d'esprit. D'un côté nous avons une lueur rouge, démoniaque et perverse, et même malsaine. De l'autre côté nous apercevons une lueur blanche argentée, pure et glaciale. Les deux protagonistes de ce futur duel étaient presque les deux contraires. L'un le démon aux instincts primaires ressurgissant et l'autre l'héroïne justicière purifiant son territoire des aléas maléfiques. Malgré ce scénario complètement bateau, la confrontation semblait prometteuse. Ces deux personnages humanoïdes n'étaient pas habillés pour le combat, cela était évident. Mais pouvoir combattre dans une tenue aussi vulnérable que les leurs pouvait être un signe de force. Cela prouve que l'on est apte à pouvoir repousser les assauts adverses, voir les éviter, mais dans tous les cas de ne pas se faire toucher.

   L'étranger s'adossa au mur de glace précédemment invoqué. Un rire résonna dans la ruelle perdue au beau milieu de la ville. Il s'adressa à la scandiblonde d'une manière qui la déplut fortement, mais elle ne laissa pas voir son mécontentement. Elle n'y fit guère attention.


_ Allikevel, 'eg vet du ikkje. Det eneste patetisk ting er at du ikkje velger riktige motstandere. Komplekser, nei ?
      ( Je sais que de toute façon tu ne le ferais pas. La seule chose de pitoyable ici est le fait que tu préfères te contenter d'adversaires inoffensifs. Serais-tu complexé ? )

   La réplique était froide et ne transmettait aucune émotion. Pas même la haine.

   D'abord, Freyja ne savait pas comment réagir. Elle aurait bien voulu se lancer sur lui, le ravager à coup de hache, mais c'était trop risqué et agir bêtement n'était vraiment pas nécessaire. D'ailleurs elle ne connaissait pas l'étendu des pouvoirs du démon. C'était l'une des choses à vérifier avant de commencer les vraies hostilités. Une brise glaciale s'éleva dans le lieu qui leur servait d'arène pour le moment. La barbaresse s'empara de son arme et d'un coup puissant tel un joueur de golf venant frapper sa balle, l'arme produit une onde de choc qui vint s'encastrer dans le mur de glace, le brisant en milles morceau dans un bruit cristallin, contrastant avec le bruit sourd de la bourrasque que la scandinave venait de lui porter. Bien évidemment elle n'avait pas visé son adversaire. C'était bien trop facile, sinon. Son autre main commença à émettre une légère lumière blanchâtre.


- Du må kjempe meg, nå.
      ( Tu devras me combattre, maintenant. )

   La guerrière brandit son arme, prête à contrer tout assaut. Elle s'appuyait sur son pied droit, légèrement en arrière, pour pouvoir donner plus de force à ses coups.
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Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 4 dimanche 08 août 2010, 03:42:24

Respirant lentement et posément, il tentait de controler son excitation. Il essayait de se calmer, mais il n'était pas vraiment doué pour ça, c'était un démon, un de ces êtres qui se repaissent dans le vice, la douleur et la souffrance des autres. Il faisait partie de ces êtres surpuissants qui n'avaient aucun sens de la stratégie et dont la seule force, était leur pouvoir innée. Il y avait bien de bon tacticiens dans le plan démoniaque, mais l'anarchie étant de rigueur là bas, aucun démons ne voulaient admettre qu'une autre entité puisse avoir raison.
C'était pour eux se montrer faible, et sous la domination de cette entité. Voilà sans doute l'une des raisons qui fit que les démons ne pouvait se rendre maître d'autres territoire, si ce n'est la totalité.
L'ambiance anarchique y régnant et la jalousie omniprésente les empêchant d'organiser toute actions coordonnée ou groupée, bien qu'ils en auraient largement le potentiel.

Il devait reconnaitre que Nicolas avait un sens tactique et stratégique, bien plus développer que le sien, ce qui le rendait avec les mêmes pouvoirs largement plus dangereux. Néanmoins, il se refusait à se dire qu'il devait penser comme lui ou lui demander son aide, ç'aurait été reconnaitre la supériorité des humains sur les démons de ce point de vue là. Orgueilleux comme il était, ce n'était pas possible.
Après tout, pourquoi nier ce qu'il était par essence? Le chaos, l'anarchie, , le nihilisme le plus totale
Et il agirait ainsi, comme une créature du chaos, il ne souhaitait pas perdre ce contrôle si durement gagner, cette nouvelle vie de plaisir, mais il ne tenait pas non plus à ce que celle ci se passe dans l'ombre de ce qu'il était. Il serait un démon au sens propre du terme ou il ne serait rien !

Elle lui répondit d'une manière très posée, manière qu'il trouva un peu hautaine, ce devait être dans son style de vie. C'était une déesse, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle soit humble.
Il n'avait pas tout saisis à sa phrase, le finnois antique n'étant pas une langue qu'il parlait tout les jours, mais il avait compris le sens via certains mots d'importance. Elle se moquait de lui sur la fin visiblement, qu'importe ! Il lui ferait regretter ces paroles.
Il la sentait comme lui, impatiente de se lancer dans la bataille, mais retenue par un invisible fil de sécurité l'en empêchant. Avait elle peur? Non ce n'était pas ça, les humains appelaient ça de la prudence? C'était ça.
Le mur de glace s'effondra, le sortant de cette rêverie. Le mur de glace c'était effondré? Les deux pauvres êtres terrorisés avait du partir, mais les deux autres? Ils ne tenaient même plus debout.
Ce serait un très bon moyen de la forcer à attaquer. Et si cela ne marchait pas...il se serait toujours bien amusé !


"Alors, on oublie la raison première qui t'a fait élever ce mur? Ce n'était pas pour les sauver eux? - Il montra les deux hommes rester à terre - Ou bien les considérais tu comme déjà morts?"

Il s'approcha de celui qu'il avait rouer de coups quelques instants plus tôt, impossible de savoir s'il était encore vivant ou mort. De toute façon pour ce qu'il allait en faire ce n'avait pas une grande importance.
S'accroupissant il le prit à la gorge, il était encore chaud. Sa respiration se faisait faible mais était encore présente.
Sa main posé sur la gorge de sa victime, l'agrippant pour lui faire peur. S'il avait voulu lui broyer la nuque il l'aurait fait depuis longtemps, un coup de pied et c'était finis. Non, il avait une meilleure idée.


"Mais tu ne m'as toujours pas dit pourquoi tu étais là? Tu veux m'empêcher de réaliser un carnage? Hélas...il est un peu tard car même s'il est vivant..."

Le soulevant brusquement il le jeta sur la norvégienne. Il savait évidemment que cela n'allait pas la tuer, ni même la blessée mais la façon dont elle se comporterait pour stopper l'attaque le renseignerais.
Allait elle l'éviter et le laisser s'écraser sur le mur? Le sauver en l'attrapant et en lachant ses armes? Le couper en d'eux d'un coup pour ne pas se laisser gêner?
La façon dont elle allait agir allait beaucoup l'aider car même s'il faisait ça pour se divertir, la stratégie était excellente. Le sauver c'était se condamner, ne pas le sauver c'était admettre qu'on étais pas aussi droit que ce que l'on prétendait.
Le corps volait en la direction de la déesse, lui aussi attendait surement une réponse, mort de peur il devait se demander s'il allait mourir écrasé contre un mur, comme un vulgaire moustique.
En acceptant la mort,
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Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 5 mardi 10 août 2010, 01:15:07

   Maintenant, il fallait être attentif à la situation et ne commettre aucune erreur. À priori, les hostilités avaient d'ores et déjà commencées, cela était plus qu'évident. Le ton froid que les deux opposants employaient était l'un des arguments les plus convaincants pour déterminer quelle genre de relation ils allaient entreprendre. Cette relation ne sera qu'éphémère puisqu'ils essaieront de s'entretuer pour prouver lequel des deux à raison, et surtout pour prouver qui est le plus fort.

   Freyja jeta un coup d'œil aux deux premières victimes du démon. Certes ils n'étaient pas encore mort, mais se trouvant sur leur champ de bataille ils n'allaient pas tarder à rendre l'âme, d'une quelconque manière. Elle avait déjà sa vie à protéger, pour pouvoir protéger à son tour d'autres innocents. Comme on le dit si bien : un de perdu, dix de retrouvés. Cela semblait évident aux yeux de la barbaresse. Bien sûr cela la laissait amère de devoir céder à l'amusement de cet être démoniaque, mais il le fallait bien, pour la postérité. D'ailleurs celui-ci vérifia si le premier blessé était encore en état de vivre. Réponse positive. Tant pis. L'ancienne héroïne observait tous les gestes de son adversaire. Dans un premier temps elle pensait qu'il se débarrasserait de ce témoin embarrassant, mais il ne le fit pas. Par expérience personnelle, que ça soit Frig ou Freyja, les deux savaient pertinemment qu'il faut toujours se méfier des démons. Ils sont capables du meilleur comme du pire, mais c'est dans le pire qu'ils sont le meilleur. (Ha, ha, ha.)

   La jeune femme ne bougeait pas d'un centimètre. Attaquer en traitre ? Dès le début des conflits ? À quoi bon, ça n'est même plus amusant ! Observons, trouvons une faille, exploitons-la... Ça, c'est amusant. Mais est-ce qu'il se battrait à la loyale, ou bien choisirait-il la voie de la fourberie comme toutes les autres créatures impies de sa catégorie ? Impossible à dire pour le moment, ils se tournent autour comme deux vautours tournant autour d'un cadavre. Le premier qui attaquera aura le plus gros morceau, mais le second pourrait profiter de l'inattention du premier pour le frapper en retour... Au diable la stratégie ! Les choses qui devront arriver arriveront, cela fait parti du long cycle de la vie.

   Finalement il demanda à Freyja la raison de sa venue ici. Mais d'abord il souleva le corps quasiment inerte de cet inconnu et le jeta vers elle avec une force toute aussi grande que celle de la barbaresse. Elle n'avait qu'une fraction de seconde tout au plus pour savoir ce qu'elle comptait faire. Le choix fut rapide, mais triste. D'un rapide jet d'esquive sur le côté gauche elle évita le corps qui s'en alla malheureusement s'encastrer dans le mur dans un dernier cri de désespoir. Cette perte alimentait la colère de Freyja, augmentant ainsi sa force petit à petit. Dans un élan de générosité, elle répondit à la question précédemment posée de manière toujours aussi froide.


- Jeg er her ved en tilfeldighet. Bare ved en tilfeldighet. De lydene du laget er lett kjent og lukten av blod er gjenkjennelig. Jeg vedder på at det vil være andre motstandere, du er så bråkete !
      ( Je ne ici que par pur hasard. Mais je vous ai senti et cette odeur de sang, sans parler du bruit. Si ça continue nous allons ameuter les autorités !)

   Plaisanta-t-elle pour alléger l'atmosphère. Après tout, cela était évident qu'ils mettraient le quartier dans un sacré foutoir. Peut-être allaient-ils avoir la visite de la police locale ? Pauvre eux. Cette éventualité la fit sourire. L'héroïne tendit le bras gauche, d'où brillait une étrange aura blanche. Il n'y eut besoin que de deux secondes pour former une boule de glace d'environ 50 centimètres de diamètre qu'elle projeta sur son ennemi. Elle profita de cette petite diversion pour  invoquer un vent violent et glacial qui commença à faire rage au sein de cette ruelle habituellement déserte. Ses cheveux volant sinistrement dans l'air, Freyja comptait rendre les conditions de combat plus difficiles. Après tout, elle en avait le droit.
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Réponse 6 mardi 10 août 2010, 03:17:04

En l'attente du combat on avait certainement songé  à ce que celui ci nous rappelait, pas dans les détails assurément,  vu la particularité des combattants ç'aurait été impossible de trouver un combat similaire.
L'un des combattants était un démon ne souhaitant qu'assouvir ses désirs, ce qui en soit était totalement défendable d'un point de vue démoniaque. L'autre était une déesse norvégienne ayant sauvé une jeune fille quelques instants plus tôt, ayant empêché que d'autres victimes se fasse violer, éventrer ou n'importe quels autres sévices. C'était le résumé que l'on pouvait en faire sur le papier, c'était plus l'histoire de chacun que leurs aptitudes et les parieurs s'ils avaient été là, n'auraient pas pû à partir de là en déduire quoi que ce soit.

On s'attendait donc à un duel binaire, Arthur contre Moldred, Yin contre Yang, Noir contre Blanc, bref le bien contre le mal. Pourtant ce qu'il s'était passé sous ses yeux montraient autre chose, un duel plus intéressant que cette lutte monotone entre le bien et le mal.
C'était inatendu, mieux que cela c'était surprenant. A l'instant où elle avait évité le corps, à l'instant où celui ci s'était écrasé contre le mur, à l'instant où elle n'avait rien fait pour sauver un innocent, la déesse n'était plus digne de représenter le camps du bien. Bien sur, elle n'était pas pour autant aussi fautive que le démon, loin de là, mais elle avait perdue une éventuelle aura de bien qui pouvait émaner autour d'elle.
Elle n'était pas une protectrice, ce n'était pas un mal, mais elle n'incarnait pas le bien non plus.

Il souriait, lui aussi avait fait cette démarche dans sa tête, à l'instant où elle avait évitée le corps il avait compris qu'elle aussi pouvait être corrompu. Elle n'était là que pour se battre, rien d'autre, elle aussi.
Aucun des deux ne pouvait donc se targuer d'être supérieur par sa conduite, comme le faisait si souvent les créatures du bien qui l'exaspéraient. C'était tant mieux, il n'y aurait pas de pitié, juste deux combattants qui voulaient éprouver ou juste prouver leurs puissances.

Elle était plutôt agile si la démonstration qu'elle avait fait pour éviter le corps n'était pas un coup de chance.
Il faudra donc faire attention à ceci, néanmoins elle semblait assez fragile dans ces vêtements...simple impression ou vérité concrète? Peu importait, dans quelques instants, après quelques coups, il le saurait bien.

Elle débita quelques paroles pour lui répondre...cette confrontation tournait en duel verbal ! Il en avait assez, il était sur le point de préparer une attaque quand celle ci se mit enfin à lui lancer quelque chose.
Enfin, Il allait pouvoir se défouler !
Une boule de glace apparu au niveau de son bras gauche avant qu'elle ne le lance vers lui à toute vitesse.
On aurait dit un énorme ballon, assez jolie par son coté boule à facette, celle ci n'avait que le défaut de l'écraser ou du moins lui faire mal s'il la prenait de plein fouet.
Que faire? L'esquiver? Ce n'était pas digne de lui voyons, et puis on ne savait jamais ce qu'elle pourrait en faire.

Il mit un pied en avant pour s'assurer qu'il ne reculerait pas, légèrement en arrière son autre pied formait un angle droit avec le premier. Il mit son bras gauche en position, comme s'il voulait donner un coup de poing à un ennemi invisible devant lui. Lorsque la boule arriva, il décocha un coup en son centre, s'il ne s'était pas tromper sur sa matière, la glace exploserait en plusieurs glaçons sur les cotés, de quoi rendre le terrain plus difficile encore.
Il eu raison sur un point, la sphère de glace une fois en miette constitua un parcours des plus glissant, néanmoins pour le terrain difficile son adversaire avait eu la même idée et fit s'abattre un froid glacial sur les lieux. Que lui importait après tout, c'était son pouvoir qu'elle gaspillait.

Il fallait attaquer, et il fallait attaquer vite, alors qu'elle venait juste d'utiliser un peu de son pouvoir.
Il s'inclina légèrement et mis genou à terre, psalmaudiant quelques mots en démoniaque apparu une épée aiguisé d'une envergure impressionnante, elle devait être d'un poid effarant et vraiment peu maniable.
Pourtant, se relevant le démon fit quelques coups dans le vent pour éprouver sa légereté, la maniant comme si celle ci ne pesait rien, il fut néanmoins gêné par sa taille. Visiblement, celui ci était plus grand et devait ainsi la manier plus aisément.
L'épée à la main, il sourit, son adversaire devait sans doute s'attendre à ce que celle ci lui serve pour la combattre au corps à corps .Il n'en était rien, du moins pour l'instant.
Se faisant une entaille sur la paume de sa main, il défia du regard la déesse, et l'interpella.


"Tes conditions de combat ne sont pas digne de nous...c'est pourquoi je procède à une petite...modification du champs de bataille. Damoclès ! "

A l'instant où ce mot du prononcé, le champs de bataille changea, dans le ciel sur toute la surface qui séparait les protagonistes , naquirent des épées d'une taille aussi colossale que celle que venait de faire apparaitre le démon. Celle ci, probablement réalisé par des géants, emplirent les cieux de la ruelle et le champs de bataille devint un vrai champs de mine, ou tout deux avaient maintenant un autre adversaire à surveiller.
Comme pour aggraver la situation, une épée tomba en plein milieu du champs de bataille, celle ci n'était vraiment retenues par rien et la tempête n'arrangeait pas cela. Mais cela montrait le réel danger qu'il pouvait y avoir, et cela pour chacun des deux participants.
Le démon était satisfait de sa mise en scène, il la jugeait parfaitement dramatique, et pour lancer les hostilités, pointant son épée en direction de la déesse il lança une gerbe de feu pour l'inciter à courir.
« Modifié: mardi 10 août 2010, 03:24:05 par Lelouch »
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Réponse 7 mercredi 11 août 2010, 20:39:49

   Un simple regard blasé marquait le visage de la norvégienne. Elle aussi pouvait bien le faire, mais là elle savait au moins à qui elle avait affaire. Jouer contre un outsider n'est pas dans ses habitudes, bien qu'elle l'ai fait il y a quelques rues de ça, pour sauver cette gamine d'une quinzaine d'années. Non. La compétition est le véritable moteur de cette scène. Lequel des deux est le meilleur ? Qui soumettra qui ? Il est encore trop tôt pour se poser ce genre de question, apprécions donc le spectacle !

   Ce fut a tour du démon de rajouter son grain de sel. Ô bien sûr Freyja ne bougea point. Elle se tenait prête à toute éventualité. Il n'empêche que de loin, elle avait l'air d'un simple pantin de bois pouvant se désarticuler à chaque pression qu'on lui fait subir. Mais elle n'était pas faible. Et encore moins un pantin. Au contraire, elle possédait une endurance et une force hors du commun des mortels. Sa résistance physique était tout aussi développée, mais ce soir, face à cet adversaire, elle aurait mieux fait de sortir sa cuirasse doublée de cuissardes et de cubitières. Au moins il faisait preuve de « fairplay » en étant tout aussi faiblement habillé. Sa seule protection était son bustier, resserrant sa poitrine pour de plus amples mouvements. Mais est-ce que cela suffirait ?

   Le démon invoqua une arme d'une bien grande taille, qu'il maniait avec une grande aisance malgré sa longueur alarmante. Une belle arme, certes. L'héroïne pouvait-elle la briser d'un coup de labrys ? Pas du premier coup, c'était clair. S'ils devaient s'affronter au corps à corps, cela promettait un beau et joyeux duel. En plus de son arme, l'être maléfique invoqua un changement de terrain, terrain qui se transforma rapidement en un véritable champ de bataille pour eux deux. La barbaresse scruta chaque détail de ce nouveau lieu, cherchant à éviter une erreur quelconque. Hélas, l'instabilité causée par sa tempête allait lui retomber dessus, littéralement. Mais c'était fort amusant pour elle.

   Ni une, ni deux, le spectacle doit continuer !

   Et voilà que son rival invoqua le sempiternel contraire de la glace : le feu. Ce brasier se dirigeant tout droit sur elle, Freyja n'avait pour l'instant pas d'autre choix que de fuir. Ses enjambées étaient sûres, rapides et puissantes. Malgré tout elle pouvait sentir la chaleur qui émanait des flammes sur sa peau de glace sans difficulté. Sa course la mena derrière une de ces épées, l'abritant  quelques courts instants. La force du vent mêlé à cette fournaise n'allait pas l'aider à tenir en place. À moins d'échouer lamentablement sous une tonne de gravas, la norvégienne opta pour une subtile offensive. Saisissant sa hache, elle coupa l'obstacle en sa largeur à peu près au niveau de ses genoux. Elle leva sa jambe de manière à donner un puissant coup de pied dans l'épée qui vola vers son créateur histoire de le divertir quelques secondes le temps de trouver un plan B. Oui, elle est aussi puissante que ça. Hors de portée du feu, Freyja retrouva le tendre froid de son blizzard tant aimé. Finalement elle opta pour une attaque des plus simples. Cinq stalactites de glace épaisse d'environ deux mètres se formèrent deux mètres au dessus de son ennemi avant de tomber d'un coup brusque sur lui dans un fracas épouvantable. La barbaresse n'a jamais et ne sera jamais des plus délicates.
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Réponse 8 mercredi 11 août 2010, 23:09:57

Passant une main dans ses cheveux, se débarassant ainsi des éventuels morceaux de glace qui avait pu rester sur lui après qu'il eu briser la sphère de glace, il regardait avait délectation le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. C'était amusant de la voir courir  pour sauver sa vie. Il avait baissé sa garde à ce moment, une erreur encore. Mais c'était plus fort que lui, sa lame raclant le sol gelé ne le sortait même pas du spectacle qu'il avait sous les yeux, il voulait voir comment cela finirait.

Il poussa un soupir d'irritation lorsque la déesse se sortit du piège avec l'une de ses créations, d'autant plus qu'elle lui renvoyait visiblement l'arme qu'il avait invoqué. L'arme volait vers lui à une vitesse impressionnante, la force du coup de pied qu'elle avait donné avait du être phénoménal...
La colère prit le dessus, ce n'était plus un amusement mais de la profonde irritation qui était née en lui de la voir échapper aussi "facilement" selon lui au flamme en utilisant ses propres armes l'avait pour le moins énervé. Levant son épée démoniaque à la verticale, il attendait que la lame du projectile arrive à sa portée pour la brisée d'un puissant coup à la verticale, il voulait y mettre toute sa rage et sa force quitte à couper aussi la terre sous ses pieds en deux.
Un bruit de métal brisé se fit entendre, l'épée avait bel et bien été brisée en deux néanmoins si l'une des deux parties était cloué au sol profondément ancrée dans la terre par l'impact. La seconde continuait le même trajet que sa "mère" lame, tentant d'esquiver la lame mortelle qu'il n'avait plus le temps de parer celle ci l'égratigna au niveau du bras droit.

Mais pas le temps de souffler, elle invoquait déjà des stalactites au dessus de lui. Son regard passa de son bras droit légèrement touché à au dessus de sa tête où il sentait un froid des plus pénétrant.
Les stalactites étaient vraiment immenses, c'était comme si un mur de givre tentait de l'écraser par le haut, à la distance et la vitesse où ils tombaient il n'aurait jamais le temps de bouger, du moins pas en trimballant le morceau de féraille qui l'accompagnait et qu'il appelait son épée.
Il fallait agir vite, se sortir de ce piège à rat allait lui prendre du temps, mais surtout le mettre dans une position particulièrement exposée. Une diversion? L'épée ferait l'affaire.

Laissant la lame démoniaque ancrée dans le sol, il ramassa la moitié d'épée de Damoclès qui était il y a peu suspendu. Il eu juste le temps de la lancer dans une direction approximative en vu de toucher la déesse ou les autres épées, entrainant une réaction en chaine. Il ne pu en voir plus car déjà tombait sur lui les stalactites créer il y a peu. Levant ses deux bras au ciel en direction du stalactite au dessus de lui, il invoqua le feu élémentaire comme un braséro divin entre ses mains pour tenter de faire fondre la masse imposante de glace qui lui était présentée.
Malgré que celles ci soient en feu, il sentait entre ses mains la glaciale caresse des stalactites. Il fallait tenir...tenir et ne penser à rien d'autre. Une fois la masse de glace en eau ses mains se réchaufferaient d'elle même...en attendant durant l'opération il devait tenir. Il ne pouvait pas échouer.
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Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 9 jeudi 12 août 2010, 15:27:34

   Dritt. L'adversaire de la barbaresse jeta son restant d'arme en sa direction qui l'évita de justesse en s'écartant rapidement sur le côté droit. Un bruit sourd retenti. Freyja tourna la tête pouvoir ce qui se passait derrière elle et elle remarqua que le décor était en train de s'écrouler sur elle. Une roulade sur le côté lui permis d'éviter l'obstacle qui s'abattit sur la terre dans un nuage de poussière. Elle ferma les yeux et la bouche afin de ne pas s'étouffer ni s'aveugler, mais hélas, quand elle ouvra de nouveau ses yeux, une autre de ces épées gigantesques en face d'elle était en train de retomber sur elle. Rapidement elle se leva d'un bond pour se mettre à l'abri quelques mètres plus loin. C'est alors que l'ancienne héroïne leva les yeux vers le démon, non sans toussoter sous toutes les particules qui s'élevaient dans l'air une fois que le sol fut remué par ce choc.

   Pendant tout ce temps il retenait son attaque élémentaire de glace par une importante dose de flammes qui jaillit d'entre ses paumes. Pendant qu'il était « un peu » occupé, Freyja souffla un peu, non pas qu'elle soit déjà épuisée, elle reprenait juste quelques forces avant de relancer les assauts. C'était la première fois qu'elle s'attaquait à un démon, enfin... C'était la première fois qu'elle s'attaquait à un adversaire à sa taille. Là, la scandiblonde combattait par plaisir, puis aussi pour sa fierté même si elle savait que dans un duel il y a toujours un perdant et un gagnant, un match nul rimant avec échec. Et rien parce que c'était son premier vrai affrontement, elle était toute agitée intérieurement. Au moins elle n'était pas encore morte. Encore heureux ! Parce qu'elle se jurait de ne pas perdre. La barbaresse s'en voudrait d'avoir perdu son premier échange de coups.

   Elle inspirait le plus d'air sain qu'elle pouvait, oxygénant son organisme au maximum et évacuant les organismes indésirables. Sur ses avants-bras se dessinaient des veines grâce à cet étrange phénomène organique nommé vasodilatation. Les veines et les artères s'élargissent, permettant à plus de sang d'irriguer ses muscles. Trois lignes bleues se dessinèrent sur sa main droite, toujours cramponnée à son arme, sans parler de celles parcourant la partie intérieure de son avant-bras. Beaucoup de personnes trouvent ça immonde. Frig/Freyja étant de nature pâle, elle était habituée à voir l'intérieur de ses avant-bras marqué de ces trainées bleuté sous sa peau blanche. L'héroïne des temps anciens regardait son adversaire, voir s'il s'en sortait. Oui, il s'en sortait, puisqu'il n'était pas encore éteint ! Mais il peinait. Au lieu de se jeter sur lui, arme brandie, Freyja préféra rester au loin. Elle avait peur d'une chose, que cet être démoniaque joue à nouveau de son feu contre elle. Courir droit dans la source de son élément contraire n'était pas des plus intelligents. Non. Elle préféra rester là, à emmagasiner son énergie, son froid, sa colère, pour en devenir des plus dangereuses. Avant de se concentrer, elle regarda autour d'elle si rien n'allait lui tomber dessus le temps qu'elle se concentre un maximum. Ceci fait, elle brandit sa hache devant elle, les deux moins jointes sur sa garde puis absorba toute ce froid.
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Réponse 10 vendredi 13 août 2010, 01:30:17

*Je ne peux pas perdre...plus maintenant...*

Les pensées du démon étaient aussi claires que de l'eau de roche. La défaite était pour lui synonyme de déshonneur car elle se prolongerait au delà de sa mort. Son nom serait déshonoré, son souvenir bafoué, son héritage nié. C'était impensable ! Inimaginable ! Il lui fallait la victoire car ce combat marquait son retour dans la légende qu'il avait créer jadis. Peu importe s'il devait sacrifier un bras, une jambe ou une autre partie de son corps il irait jusqu'au bout, il était déterminé à la victoire.
Il ne fuirait pas, jamais. C'était l'une de ses erreurs, de ses faiblesses : Ne pas reconnaitre lorsqu'il était trop faible. Il trouvait ça honteux, faible et pitoyable.

La douleur qu'il ressentait était intense, il devait retenir son envie, son besoin d'enlever ses mains de là tellement la douleur était atroce. Cependant les retirer à ce stade c'était au mieux être blessé par la glace restante, au pire mourir.  Il ne regardait pas la déesse en ces instants, il ne pouvait pas, la concentration requise était sans cesse remise en question par la douleur qu'il ressentait. Il souhaitait juste que celle ci soi au moins aussi gênée que lui l'était par son attaque.

Un sentiment de légèreté et de chaleur survint soudain, il n'avait plus l'impression de porter le poids du monde sur ses épaules. La glace était fondu et il pu respirer un moment, relevant la tête il voyait sa rivale qui prenait la même pose que lui. Au vu du champs de bataille, les épées avaient joué un rôle capital et son lancer était bien partie, tant mieux.
Il haletait comme un phoque. Le démon était peu être fort, mais son endurance était son talon d'Achille.
Il restait cloué à reprendre des forces, les regards des deux gladiateurs se croisant un moment qui lui parut une éternité.

Soulevant sa lourde lame du sol où elle était rester figé, il se mit en garde. Après ces prémices de magie, un combat au corps à corps était nécessaire pour éprouver la force du combattant et trouver ses défauts.
Après tout rien ne disait qu'elle n'était pas juste douée pour les attaques à distance, néanmoins le coup de pied dont elle avait fait preuve sur l'épée de Damoclès révelait une certaine force.
Les lames allaient s'entrechoquées c'était plus que certains. Prenant une inspiration il annonça.


"Voyons maintenant si tu peux faire chantez ta lame..."

Au même moment qu'il eu dit le mot "lame" il donna un violent coup de bien dans un bloc de glace de la taille d'une grosse pierre, vestige de la sphère qu'il avait brisé il y a peu. Il souhaitait que celui ci déstabilise un instant la déesse pour lui permettre de lancer son attaque. Remarquant que la déesse esquivait souvent en se plaçant sur la droite, il chargea dans cette direction réalisant ainsi une courbe pour se trouver à coté d'elle si elle esquivait cette fois encore de ce coté. Levant son arme il prépara une frappe sur le coté gauche pour éprouver les réflexes de celle ci.
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Réponse 11 samedi 14 août 2010, 22:16:21

   Finalement, le démon s'en était sorti. D'un côté, tant mieux, tout ça n'allait pas s'arrêter là, ça aurait été dommage. Et trop court. Freyja ne savait pas ce qu'elle voulait. En même temps elle voulait gagner, mais d'un autre côté, elle ne voulait pas que son adversaire perde. Du moins pas trop tôt. Tout ce qu'elle voulait c'était un beau combat puis infliger une bonne correction tant qu'à faire. Ici tous les coups sont permis, et ce n'est pas ici qu'on trouvera des adversaires aux mœurs justes. Quant à elle, elle était toujours concentrée afin de donner une plus grande puissance à son arme qui se tintait d'un halo argenté. Cette hache a toujours été liée à l'héroïne et cette dernière ne connait pas son origine. Bien sûr elle peut aussi se servir d'armes normales, mais celles-ci ne pourront être enchantées comme son labrys l'est. Elle ouvra les yeux, regardant son adversaire, silencieuse. Non, elle n'avait absolument rien à dire et ce n'était pas le bon moment pour commencer à bavarder. En plus d'user de la salive elle se déconcentrerait, trop occupée à chercher des mots appropriés à la situation. La jeune femme résistait à l'envie de le provoquer, le narguer. Non, il fallait qu'elle reste concentrée. Pinçant les lèvres, le regard attentif, elle guettait les mouvements de l'être démoniaque. Apparemment c'était l'heure du corps à corps. Tel il l'avait annoncé... Bien.

   Au dernier mot il propulsa un des décombres de sa boule de glace en sa direction. Freyja écarquilla les yeux, surprise par la brutalité du geste.


- Fy faen...

   Grogna-t-elle entre ses dents. Ne sachant trop que faire une fois le projectile à sa portée, la scandinave décida de l'exploser d'un coup de hache vertical de haut en bas. Par sécurité elle ferma les yeux pour éviter de se les abimer par une diverse projection. Quelques micro-éclats touchèrent sa peau, la griffant légèrement mais rien de grave même si ce contact imprévu lui donna un frisson. Elle rouvrit les yeux derechef. Son opposant avait déjà chargé vers sa droite, prêt à lui assener un coup vers la gauche. Maladroitement elle para, sa hache maintenant à l'horizontale, une main droite sur le manche et l'autre plaquée contre la lame afin d'équilibrer l'arme. La barbaresse avait certes beaucoup de force, mais elle avait encore beaucoup de choses à apprendre question stratégie car dans ce domaine-là elle n'était encore qu'une simple novice. Freyja y mettait de toute sa force afin de ne pas succomber à cette première attaque. Depuis le début du combat c'était la première fois que les deux protagonistes se trouvaient aussi près. Leurs regards lumineux brillant de compétitivité se recroisèrent dans un nouvel élan de haine.

   Les bras tremblants, la barbaresse mettait toute sa force dans ses bras pour ne pas que la lame adverse lui retombe dessus. Ses faibles bras repoussèrent l'arme ce qui força son rival à reculer quelque peu. Elle tremblait. Non pas qu'elle avait peur, mais la surprise l'avait brusquée. D'un geste machinal de la tête elle enleva quelques mèches de ses cheveux blancs cachant son visage qui lui était animé de cet éclat de colère si particulier chez elle. Freyja reprit sa hache des deux mains sur le manche et chargea à son tour, préparant un coup ascendant sur la gauche.
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Réponse 12 samedi 21 août 2010, 02:07:27

L'instinct. La soif du combat. Le sang. Le carnage. Ces émotions l'entrainait, plus que cela, le dominait.
Il voulait voir les étincelles des armes qui s'entrechoquaient, les esquives, le fracas des lames.
A cet instant il n'était pas mieux qu'un chien enragé, ses yeux brillaient d'une lueur malsaine qui dérangeait, une sensation de malaise se resentait rien qu'a son contact. Son "aura" respirait le sang, il voyait le monde sous un voile rouge.
Et cela depuis qu'il avait pu avoir le premier contact, lame contre lame, regard contre regard. C'était sublime, magnifique, si seulement autant de duel pouvait avoir cette sensation.
Elle avait eu du mal, néanmoins elle avait repoussé son attaque, le combat promettait d'être grandiose et amusant.

Elle avait reculé et se préparait à charger. Lui n'avait pas bougé d'un pouce, se préparant à encaisser l'attaque qu'elle n'allait certainement pas tarder à faire.
C'est alors qu'elle se lança sur lui, les yeux argentées qui allaient parfaitement avec la pleine lune de cette nuit. Sa vitesse n'avait rien d'impressionante, mais la force du coup portée elle l'était.
Néanmoins la force du démon était elle aussi colossale, parant le coup ascendant, laissant les deux protagonistes à quelques centimètres l'un de l'autre, les deux forçant pour faire plier l'autre et le déchirer sur son arme.

*Donne lui un coup de pied dans les côtes...*

*Hein? Qu'est ce que tu veux? Tu ne devrais pas plutôt m'en...*

*Vouloir récupérer mon corps? J'aimerais déjà qu'il me revienne en un seul morceau...alors ne perd pas !*


*Je ne perdrais pas...*


Il lança alors un puissant coup de pied au niveau du ventre de son adversaire, l'entrainant loin derrière. Sous la pression de ce coup, un humain aurait eu les os broyés. Ne lui laissant pas le temps de souffler il abattit son épée sur le sol en sa direction. L'épée créant des gerbes de flamme se dirigeant à toute vitesse vers la demoiselle.
En acceptant la mort,
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Réponse 13 dimanche 22 août 2010, 14:36:56

   Les deux combattants y mettaient de toutes leur force tandis que leurs regards se croisaient, crépitant d'agressivité et d'ardeur. Était-ce de la haine et de la violence gratuite ? Ou bien était-ce juste le caprice de deux adversaires de taille à la recherche d'un défi de choix ? Impossible à dire, même si l'on pourrait facilement mêler les deux réponses. Une aura de violence et de mal se dégageait d'eux, faisant vibrer l'atmosphère d'une magie tantôt sombre, tantôt bonne, mais dévastatrice sous toutes les coutures.

   Freyja mettait de toute sa force dans ses bras afin de soutenir le poids important de la lame adverse. Le premier qui cédait assurait sa perte, c'était sûr. Tous les coups étaient permis, et la jeune femme aurait mieux fait d'appliquer cette règle plus tôt que son adversaire... Projetée à plus d'une dizaine de mètres, elle s'écrasa lamentablement au sol dans un cri de douleur, tremblante. Elle leva la tête vers son adversaire et à travers ses cheveux d'albâtre elle aperçu une silhouette incandescente se diriger à une forte vitesse sur elle. Écarquillant des yeux, la barbaresse roula sur le côté, se portant une main à ses côtes dont quelques unes avaient facilement été brisée par le coup destructeur du démon. Cela faisait combien de temps qu'elle n'avait pas eu de telles douleurs ? C'était la première fois qu'elle sentit son corps se paralyser sous la douleur, et pourtant, elle n'était pas la pire qu'on pouvait lui infliger.

   La barbaresse se leva, tant bien que mal, avec une rapidité intensifiant sa douleur, sa main gauche toujours portée à la zone d'effet du coup. Dieu, que ça lui lançait ! C'était le choc du coup, peut-être qu'à force elle n'y penserait plus, et que tout irait mieux. Peut-être. Enfin, pour le moment elle devait plutôt se concentre sur ce qui se passait autours d'elle plutôt que sur sa douleur. La chaleur caressait sa peau de son souffle chaud, un contact qui pourrait être bien agréable, mais sous ce froid glaciale elle n'était pas la bienvenue. Elle pinça les lèvres. Le niveau augmentait. L'adrénaline, le danger, quelle sensation sublime ! Bon en revanche la douleur n'est pas forcément des plus agréables, mais rajoutons un peu de piquant à la situation.

   Pas aussi vite qu'auparavant, elle fuyait. Non, elle ne fuyait pas le combat, juste cette attaque qui la contrariait beaucoup. Se trouver contre un pyromancien quand on est cryomancienne n'est pas forcément une situation propice à la victoire. La clé de la réussite peut être la ruse, ou la force, selon l'adversaire. Ici, il fallait user des deux. Freyja s'arrêta, et érigea un épais mur de glace qui encaissa les flammes fébrilement. Malgré l'épaisseur du mur, il était clair que le feu aurait raison de lui. Ce n'était qu'une petite diversion, le temps que la scandiblonde puisse charger sa hache avec ses deux mains, malgré la douleur qui semblait empirer sans cette main pour la couvrir. Elle chargea ses dernières forces, ses deux mains d'apparence frêle cramponnée sur le manche en cuir souple de son arme. D'un coup puissant elle produit une onde de choc en ligne droite, détruisant à nouveau ce mur éphémère et se dirigeant vers l'être démoniaque, séparant les flammes comme Moïse sépara la mer Rouge. Sauf que contrairement à cette figure religieuse, jamais Freyja ne refermera cet océan de flammes.
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




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Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 14 vendredi 03 septembre 2010, 09:04:59

Le coup de pied avait porté ses fruits, il avait cru un moment qu'elle l'encaisserait comme ses autres coups ou bien qu'elle l'esquiverait agilement, visiblement elle n'avait pas pensé à un coup comme celui là.
Il aurait pu sourire ou laché quelques mots à son adversaire si l'idée du coup lui était venu, ce n'était pas le cas. Il n'avait fait que suivre les directives de l'humain, une honte.
Certes dans les combats on pouvait utiliser beaucoup de moyen pour vaincre, mais cette frappe avait quelque chose de déshonorant pour lui, pourquoi n'y avait il pas pensé plus tôt? Pourquoi cette frappe l'avait touché et pas celles qu'il avait réalisé auparavant?

Elle se relevait avec une certaine peine, pourtant elle devait faire vite pour esquiver les flammes et la lame du démon. Mais l'ardeur qu'il affichait au début n'y était plus, ce n'était pas un duel, mais un combat de deux être sur un. S'il avait la victoire il ne pourrait s'en féliciter que modérément, il donnait bien les coups mais il ne les pensaient pas.
La rage qu'il pouvait ressentir refluait lentement en lui, la colère aussi. C'était comme si en portant ce coup il avait lui même décider de rompre le combat, ses yeux devenaient vide. Le rouge s'en estompait, de même il sentait l'adrénaline refluer en lui? Pourquoi? Pourquoi avait il fallu qu'il l'écoute?

Il la connaissait maintenant, la sensation qu'avait envahi Nicolas quelques heures plus tôt, celle d'un désespoir tellement intense que l'on ne peut pas lutter. Les raisons divergeaient mais le résultat était le même. Il ne se sentait plus digne de continuer un tel combat, pour lui il était finis.
La honte et le désespoir le submergeait et pour quoi? Pour un coup, un conseil écouté. Mais il est vrai que chez les démons l'orgueil est poussé à un niveau tel qu'un conseil écouté même inconsciemment est synonyme de renie de la part des autres.

Il n'avait plus envie d'être dans ce corps, il voulait résoudre ce problème, celui de l'action qu'il venait de mener. Suite au coup qu'il avait donné était ce encore son combat? Si non devait il en lancer un autre?
Il lui faudrait du temps pour considerer la question, un temps de repos. Il voulait maintenant rendre son corps à Nicolas puisqu'il ne lui servirait à rien tant qu'il n'aurait pas effacé la honte qui entachait son nom et le rongeait de l'intérieur.

Mais d'abord il fallait mettre fin au combat, d'une manière ou d'une autre. Pour cela, un acte de bonne volonté serait peut être le bien venu? Il n'avait jamais rompu un combat ou fait cela auparavant il ne savait donc pas très bien comment s'y prendre. Il rappela ses flammes et tenta d'esquiver la barbaresse qui chargeait. Mais quelques mots ne suffirait certainement pas à la convaincre, il devait faire plus.
Pour cela, rien de plus facile que de renvoyé le contrôle du corps à son propriétaire initial, et là s'il souhaitait poursuivre le combat ou le cesser ce serait à lui de jouer.
Et tant pis pour ses réclamations.


*Hé mais tu fais quoi?*

*J'ai besoin de réfléchir, on se fait une bouffe à l'occasion ! Merci pour le prêt ! *

Les retrouvailles avec son corps n'étaient pour Nicolas qu'aussi tristes qu'inatendues, il ne souhaitait pas le retrouver mais il ne souhaitait pas mourir pour autant. Il doutait d'avoir la force du démon, mais il pouvait compter sur son cerveau. La surprise l'étreignait mais il devait faire avec.

"Cessons ce combat ridicule si tu veux bien . Je ne suis pas ce que tu crois, du moins plus maintenant."
En acceptant la mort,
je dois maintenant estimer,
ce que ma vie a été.

Fiche => http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=3633.0


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