Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Adelheid Friedrich

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 15 mercredi 15 septembre 2010, 21:18:55

- Désolée du retard ): -

   Freyja s'attendait à une quelconque action de la part du démon. Pourtant, elle n'eut pas besoin d'agir, car son adversaire venait de réagir de manière plutôt... inattendue. D'abord, il venait d'esquiver son attaque, ce qui pouvait être considéré comme normal dans un duel, mais de là à arrêter toute hostilité ? La jeune femme porta une main en visière sur ses yeux afin d'atténuer la chaleur venant du brasier, cela étant incommodant pour ses prunelles. Ses paupières se plissèrent, laissant l'œil trouver quelques informations sur ce qu'il se passait. Le feu s'estompa et elle put rouvrir ses yeux plus grand. Elle ne sut dire quoi, mais quelque chose avait changé chez son adversaire. Enfin... ça n'avait plus l'air d'être son adversaire. Quelque chose faisait qu'il l'était. Mais il ne l'avait plus. Donc, il ne l'était plus ? Tout se complique si facilement.

   Alors elle avait donc affaire avec un humain, maintenant ? Sûrement, sauf que... Un démon, ça peut toujours feinter, quoiqu'il arrive. Un démon n'est pas un être de confiance et elle était bien placée pour le savoir (rien qu'à voir ce conflit !). Donc tout cela pouvait être un leurre afin de piéger l'héroïne. Hors de question de baisser sa garde ! Ce fut pourquoi Freyja renforça son emprise sur son arme, laissant ces flammes d'argents animer son regard impitoyable. Pourtant, elle ne put s'empêcher de pousser un grognement exprimant sa surprise et sa déception. La voix du démon avait perdue de ce quelque chose la rendant irréelle. Était-il rendu à ce stade humain, pour de vrai ?


- Først du utfordre meg. Deretter du gir opp allerede ? Kom igjen ! Du vil aldri gjøre det !
      ( D'abord, tu me provoques en duel, ensuite, tu abandonnes ? Voyons ! Je sais très bien que tu n'abandonneras pas si facilement ! )

   Néanmoins, les faits étaient les faits.

- Hvordan kan jeg stole på du ? Vis meg at du er pålitelig !
      ( Comment pourrais-je te faire confiance ? Montre moi que tes intentions sont bonnes ! )

   Cracha Freyja vers le jeune homme de ce même air hautain et désagréable. La simple raison pour laquelle elle ne se montrait pas aimable était tout simplement la méfiance. Toujours prête à contrattaquer à toute seconde, chaque mot de travers pouvait être une excuse pour se venger de ce mauvais coup dans les côtes qui lui lançait encore (et c'était aussi une excuse pour se débarrasser de l'être diabolique une bonne fois pour toute). Cependant, la scandinave commençait à ne plus supporter la durée de l'échange. Peut-être qu'elle s'était assez défendue pour la soirée ? Il ne fallait pas qu'elle revienne à son aspect normal dessuite, cela détruirait sa dignité en cet instant même, la rendant vulnérable sous cette enveloppe humaine.
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




Lelouch

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 16 dimanche 26 septembre 2010, 20:14:25

Moi aussi sorry pour mon retard ! =(

Une vive douleur parcourait le corps du jeune homme, l'échange entre ses deux personnalités avait été plus que brutale et il était aisément compréhensible que son corps est du mal à tenir l'effort qu'il avait du surmonter quelques instants auparavant. C'est comme si l'on arrêtait brutalement une centrifugeuse ou une voiture roulant à 300 à l'heure, la douleur ressentie lors de l'arrêt est presque pire que toute celle enduré par le passé. Son métabolisme devait s'adapter, il avait l'impression d'être écarteler, que son squelette voulait sortir de son corps et que, quoi qu'il fasse, rien n'arrêterait cela.

Serrant les poings pour surmonter la douleur, il plongea son regard pourpre dans celui de la jeune femme. Elle semblait s'interroger au plus au point, et, même si elle semblait fulminer le discours de Nicolas la laissait perplexe. Elle ne pouvait pas massacrer un "innocent".
Les paroles gutturales prononcées par la barbaresse laissèrent Nicolas sans voix, il ne s'y connaissait pas tellement en langues anciennes, néanmoins il sentait que s'il ne disait rien cela ne ferait qu'empirer.


"Ecouté...je ne comprend pas un mot de ce que vous dites, mais j'imagine bien ce que vous pouvez pensez..."

*Comment lui faire comprendre que je ne suis pas un ennemi...*

La barbaresse continue un instant dans sa langue natale, elle semblait vraiment suspicieuse et elle n'avait pas tort, ce qui venait de se passer laissait plus qu'a désirer sur la confiance qu'on pouvait accorder au jeune homme. Et, lui même l'eu reconnu, il aurait sans doute réagit pareillement s'il n'avait pu lire dans les pensées de son adversaire.

"Qu'est ce que je pourrais faire pour que tu ne me découpes pas en tranche avec ton espèce de hache...dis moi ce que je pourrais faire pour que tu rengaines ton arme. J'ai arrêté le combat, entamer la discussion et...et je vois pas ce que je peux faire de plus..."

Il disait vrai, il était il y a quelques instants prostré et replié sur lui même et il se retrouvait maintenant devant une barbaresse à l'air sanguinaire.
En acceptant la mort,
je dois maintenant estimer,
ce que ma vie a été.

Fiche => http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=3633.0

Adelheid Friedrich

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 17 samedi 02 octobre 2010, 21:02:06

   Freyja ne pouvait le nier. Ce n'était plus lui. À moins que justement, il était redevenu lui-même ? Pour le moment ce n'était pas simple à définir. En tout cas, il semblait humain, et sa tête incrédule face à ses paroles scandinaves avait surpris la norvégienne qui fronça les sourcils. Se moquait-il d'elle, alors qu'il y a quelques instants ils conversaient dans la même langue, cet idiome étranger et peu parlé ? Tout devenait compliqué.

   Cet éclat belliqueux dans les yeux de la barbaresse s'éteint petit à petit, mais ses yeux gardaient toujours cette couleur d'argent. Elle avait peur d'une chose : entrer en confiance alors que tout ça n'était qu'une feinte. Si cela se passait, Freyja se sentirait humiliée à jamais, c'est donc pourquoi elle garda sa hache en main. Malgré tout, elle s'approcha doucement de ce potentiel humain, mais sa démarche laissa voir qu'elle n'allait pas lui sauter dessus pour l'achever.

   Une brise froide se leva, faisant voler leurs cheveux et les pans de leurs vêtements. La scandiblonde s'arrêta à deux mètres de l'humain avant de croiser les bras, tout en le regardant d'un air perplexe.


- Étrange, vraiment étrange...

   Souffla-t-elle dans une langue commune aux deux protagonistes. Son arme reflétait mortellement la lumière lunaire, prête à s'abattre sur sa victime.

- Comment veux-tu que je te fasse confiance, après ce que nous venons de faire ? Je suis sûre que quelqu'un a prévenu les autorités locales après tout ce... dérangement.

   Elle se forçait de rester polie. Dieu, qu'elle haïssait parler une autre langue que la sienne, cela la faisait se sentir... sale. Calmant ses pulsions, sa main restait cramponnée au manche de son arme. De plus près, il avait vraiment l'air humain. On eut dit une autre personne. L'héroïne scandinave ne savait trop que dire. Ce genre de situation ne lui était jamais arrivé, mais il faut un début à tout comme on dit.

- Je te dirais qui je suis si tu me dis qui tu es en réalité, tout en me promettant de vraiment mettre fin aux hostilités.

   Freyja ne comptait pas rester Freyja très longtemps. Elle s'était bien battue et la fatigue devait être plus perceptible de plus près. Ce qu'elle souhaitait, que son alter-ego humain reprenne le flambeau mais en toute sécurité, car une fois sous forme humaine, il ne lui serait plus possible de se défendre.
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




Lelouch

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 18 dimanche 10 octobre 2010, 17:00:04

Posant son regard sur la ruelle qui avait servi d'arène il ne put que constater amèrement les dégats surnaturels, le sang répandu ici et là ainsi que le corps de l'homme qui était étendu froidement contre le mur. L'impact entre lui et le mur avait donné à cette ruelle un air de boucherie, un lieu où il s'était déroulé quelque chose d'atroce. Et le pire, c'est que c'était le cas.
La glace fonderait et les traces du feu s'atténuerait pour ne laisser plus que de l'eau et des traces de suie qui ne paraitrait plus si surnaturel que ça. Les épées s'étaient volatilisées, ce qui avait été un instant un autre monde, où le ciel avait abrité des épées à la place des nuages et où le climat oscillait entre glace et lave était désormais aussi silencieux qu'il aurait du toujours l'être.

Elle parlait, mais il ne l'écoutait pas. Revoyant chaque scène du combat auquel il avait assisté sans rien faire, sans rien vouloir faire. Il avait détourné les yeux sur la réalité quand elle se faisait trop dure, c'est ainsi que tout était arrivé. Il n'avait pas souhaité assumé ses responsabilités et s'en était détourné un instant, et pourtant cela avait suffit à faire de lui un criminel. Il était tout aussi responsable des dégats et du meurtre que le démon.
Cependant il souriait d'un sourire désabusé, il s'en fichait. Qu'il se lamente ou non de la mort de cet homme, qu'est ce que cela changerait? Les morts ne ressucitent pas parce que l'on regrette, ils ne sont ni heureux ni mécontents de nos actions, ils sont morts.

Son coeur brillait d'une lueur chaotique, la vie et la mort...ce n'était pas son problème. Son coeur brillait d'une lueur égoïste, les autres...a quoi bon s'en occuper. C'était tout un système de valeur qu'il balayait en pensant ainsi, une morale qu'il avait choisis de porté parce que personne ne la souhaitait.
Il ne souhaitait pas vraiment penser ainsi, il aurait sans doute préférer penser comme par le passé, tenter de protéger les autres. Cependant, qui le croirait après un tel acte? Pouvait il encore prétendre cela?

Les sons devinrent compréhensible et formèrent des mots, ceux ci les uns à la suite des autres créerent des phrases. La déesse parlait des autorités, de confiance, d'identité...


"Qui je suis? Dis moi plutôt ce que tu veux savoir précisément, cette question est plus que vague. Je répondrais a tes questions comme preuve de bonne volonté....et si ça peut te rassurer je te promet de ne pas t'agresser."


Son regard se porta sur le corps. Il l'aurait bien incinérer d'une gerbe de flamme bien placé, cependant faire cela au moment où les choses se calmaient...ce n'était pas judicieux sinon pour relancer le combat.


"Les autorité? Je ne sais pas, je n'ai pas d'ouie supersonique. Cependant mon cerveau me dit qu'il est plus que conseiller de partir d'ici et vite."
En acceptant la mort,
je dois maintenant estimer,
ce que ma vie a été.

Fiche => http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=3633.0

Adelheid Friedrich

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 19 jeudi 28 octobre 2010, 01:36:14

   Freyja dévisageait presque l'humain qui ne semblait pas vraiment écouter ses paroles. Son visage s'était légèrement durcit, faisant apparaître un petite ride au niveau du sourcil droit. Elle eut presque l'impression qu'il se moquait d'elle, mais elle dut se résoudre à croire le contraire, puisqu'à priori, on ne peut pas toujours en vouloir à un humain. Comme c'est étrange, pensa-t-elle, comment un humain peut cacher quelques personnalités des plus étonnantes. D'abord, cet inconnu, hôte d'un démon, manifestement, puis elle-même, entre Frig et Freyja, on peut presque citer autant de différences que de ressemblances. Mais les différences sont légèrement plus nombreuses que les ressemblances...

- Soit. Lâcha-t-elle dans un dernier élan maussade. Allons-nous en d'ici au plus vite.

   La barbaresse accompagna ses paroles d'un bref signe de la tête vers l'avant, vers le fond de la ruelle qui devait en déboucher sur une autre, tout en décroisant ses bras. Quand on ne connait pas les lieux, il est très facile de s'y perdre, un peu comme dans un labyrinthe. Même si elle ne les connaissait pas vraiment, elle était capable de déterminer un cheminement pour se retrouver le plus loin d'ici. Voilà ce que c'est d'être une buse en orientation en tant qu'humaine. « Perdue, certes, mais sauve ».

   Sa marche se faisait sûre et rapide, malgré le fait qu'elle ne sache pas trop où aller pour l'instant, si ce n'est déserter les lieux. Même derrière cet air sauvage qu'elle semblait arborer en ces fins d'hostilité, Freyja ne manquait pas de grâce dans ses mouvements. Ses cheveux couleur neige volant derrière elle à chaque enjambée, on eut dit qu'une brise glacée caressait encore les pavés (plus ou moins en bon état) de cette rue leur ayant servie d'arène de fortune. Ils se dirigèrent donc hors de la ruelle au pas de course et Freyja comptait bien garder un bon mètre d'avance avec l'homme l'accompagnant.


- Je veux juste savoir pourquoi j'ai senti cette aura démoniaque s'élever de toi. Et si cela était de ton plein gré...

   Ceci étant un fort sous-entendu de « Si tu sèmes la pagaille pour ton plaisir personnel, je vais mettre un terme à ton existence de plaisirs carnassiers, mais comme je sais que parfois on ne peut se contrôler comme moi en cet instant même je te pardonne puisque je sais que l'on y peut pas grand chose ». Le ton employé était presque glacial, en particulier sur les derniers mots. S'il osait mentir, c'était son problème. Son corps finirait sûrement ici, comme un dernier signe de l'apparition de Freyja pour cette nuit.

   Tout en continuant d'avancer, la scandinave porta d'un geste discret sa main sur sa blessure au ventre à travers son bustier. Pourquoi cela lui lançait encore autant ? Elle n'avait pas l'habitude, voilà tout. Elle se sentait minable de ressentir une telle douleur et la fatigue n'arrangeait en rien la situation. Lentement, le rythme de ses pas ralentissait. Non, c'en était de trop, Freyja devait retourner sous la forme de son alter-ego humain. La fatigue... encore et encore. Survenue de façon brutale après l'arrêt des efforts, chose d'à peu près normale, ce corps usait de beaucoup d'énergie pour garder sa forme (et force) quasi-divine. Et là... c'en était de trop. Une oreille attentive pouvait suivre l'évolution de sa respiration : elle se faisait avec un peu plus de difficulté. La norvégienne avait même un point de côté qu'elle tentait d'ignorer. Un bruit cristallin sonna : sa hache s'était dématérialisée en de fins halos et filets de lumières blancs. Freyja ferma les yeux. Une dernière fois. Ses paupières se rouvrirent après deux longues secondes afin de dévoiler les prunelles couleur encre de Frig. Contrairement à son camarade, elle avait l'air déjà plus amochée. Néanmoins elle conservait un peu d'avance sur lui afin qu'il ne remarque pas qui était-elle en réalité et le pourquoi de l'insistance de Freyja sur la fin des hostilités.
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




Lelouch

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 20 lundi 01 novembre 2010, 04:02:42

Suivant la barbaresse dans les ruelles il avait décidé d'éviter la rencontre avec la police qui serait certainement bientôt sur les lieux du "crime". Toutefois il la suivait tel un zombie, son soucis n'était pas de s'enfuir le plus vite possible comme cela semblait être le cas de sa compagne de douleur mais plutôt de trouver des réponses à ses questions.

Suis je responsable? Ne le suis je pas? Qui suis je? Telles étaient les questions se bousculant dans sa tête, le combat où plutôt sa tournure avait chez lui dévellopé d'une façon inattendu sa relation vis à vis du démon.

Il arrivait cependant à se dissocié du démon, il n'était que le gardien du démon pas l'atrocité en elle même, cependant en la laissant s'enfuir il était coupable lui aussi.
Même s'il regardait la déesse de temps en temps pour ne pas la perdre de vue son regard ne pouvait s'empecher de quitter ses mains, elles n'étaient pas tâcher de sang mais c'était tout comme.


"Le sang d' innocents..." -Murmura t il dans un soupir -

Celles ci lui semblaient à cet instant si sales, si souillés. Il fit une moue indécise, que devait il choisir désormais? La main du protecteur ou le poing du guerrier?
Cela serait si facile de se préparer à l'oubli en choisissant la seconde voie, ne plus faire qu'assouvir ses désirs, ne plus songer qu'à soi, plus de souffrance, plus de peine...
Cela semblait trop beau, trop alléchant pour être vrai.

Il exhala un soupir emprein de désillusion, il aurait beau avoir toute les raisons du monde de choisir la seconde voie il préférait toujours celle du protecteur, parce que personne ne souhaite l'emprunter, parce que personne ne peut l'emprunter.
Il repensait aux combats qu'il avait dû livrer, lui aussi avait eu son lot de combats et de guerre, cette ivresse le gagnant à certains instants et la gloire de la victoire. Mais cette ivresse valait elle tout ce sang versée? Valait elle tout les morts, les estropiés de la guerre? Valait elle enfin toute cette souffrance, cette haine qu'elle engendrait de génération en génération?

Le moment tant redouté arriva, elle lui posa en somme une question simple : Pourquoi?
La question était simple mais la réponse elle... c'était d'ailleurs pour cela qu'il la redoutait, car il n'avait en rien la réponse, cependant le ton employé, la menace, ne lui plaisait guère.

"N'essaye pas de me faire la morale, tu n'es pas non plus une sainte alors garde tes menaces pour toi. Je suis désolé de ce qui arrive, sincèrement, au moins autant que toi...et même si je ne dirais pas que j'ai agis de mon plein gré ce qui est arrivé est de ma faute."

Que fallait il faire? Tout lui dire? A une inconnue qui semblait dans certains moments aussi sauvage que son démon? 
L'attitude de la déesse l'intriguait, il ne comprenait pas son comportement, elle n'avait rien à craindre de lui pour l'instant alors pourquoi prendre le risque de...
Pour comprendre le comportement de quelqu'un il fallait chercher ce qu'elle chercher à protéger, ici sa vie n'était plus en danger alors quoi? Son identité?

Perdu dans ses pensées il ne remarqua pas tout de suite qu'elle avait ralentie la cadence et semblait un peu plus...un peu moins...elle même.  La voyant un peu mal à l'aise il ne put s'empecher un.


"ça va?"


Après tout il n'était pas son ennemi, et elle n'était même pas son adversaire.
En acceptant la mort,
je dois maintenant estimer,
ce que ma vie a été.

Fiche => http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=3633.0

Adelheid Friedrich

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 21 lundi 01 novembre 2010, 21:33:23

   La seule chose sur laquelle Frig se concentrait était le bruit de ses pas dans la rue. Le rythme ralentissait peu à peu. Elle porta une main à ses côtes maintenant réparées de l'intérieur grâce à cet étrange changement de personnalité. Malheureusement la douleur persistait, et pour une humaine, c'était un peu plus douloureux. Dieu, que c'était fatiguant d'être Freyja ! Les dernières fois que la scandinave avait changé de personnalité, cela n'avait duré que quelques petites minutes au maximum, pas le temps d'un long combat comme celui-ci... Il fallait bien qu'elle s'attendent à un retour de situation comme celui-ci ! Une bonne nuit de repos, et tout irait mieux.

   Tandis que son camarade répondait à la question de Freyja, Frig ne l'écoutait même pas. Elle était plus consciencieuse que son alter-ego divin de rentrer chez elle ou quelque part au chaud bien qu'il ne fasse plus tellement froid maintenant. Là la jeune femme s'inventait un itinéraire assez aléatoire et surtout assez approximatif. Peut-être que par ici ou par là elle trouverait une ruelle débouchant sur une plus grande rue qu'elle connaitrait peut-être. L'espoir fait vivre...

   Il fallut quelques longues secondes à la norvégienne avant de faire attention à la question de son ex-rival. Elle s'arrêta quelques secondes puis tourna la tête derrière elle, son visage pâle légèrement marqué par la fatigue mais aussi par ce faible sourire, si typique de sa facette humaine.


- Oui, ça va.

   Mentit-elle de manière paisible (contrairement aux paroles froides de sa divine-moitié) afin de ne pas paraître comme un poids, un fardeau. C'est là que l'on se rend compte à quel point Freyja diffère de Frig même si leur visage est le même traits pour traits. Rien que par les yeux : l'une possède des yeux couleur diamant tandis que l'autre possède des yeux couleur charbon. Pourtant il est plus à même de penser que Frig est plus « pure » que Freyja, qui elle « purifie » en quelque sorte. Après, niveau comportement, il ne faut pas en parler. Ce sont presque deux personnes distinctes. L'une est froide, violente et a une étrange définition du mot « Justice » car elle se sent capable de lutter contre la domination des démons sur Terre et Terra. L'autre est une humaine. Sotte, naïve, inconsciente et beaucoup trop gentille. Une humaine considérée comme « bizarre », même au delà des barrières ethniques.

- Je m'excuse pour ce qui vient de se passer.

   Annonça Frig en cassant le silence qui s'était installé pendant deux voir trois bonnes minutes. Elle ne s'était pas retournée cette fois-ci, se contentant de continuer sa pénible marche. Ses excuses étaient sincères. Pour ce combat un peu précipité, bien qu'on ne s'excuse jamais pour un duel, d'habitude. Et aussi pour l'attitude de Freyja – son attitude – qu'elle eut envers lui alors qu'il était « humain ». Ce n'était pas forcément très poli. Des fois la jeune femme se disait qu'elle n'avait pas assez de tripes pour contenir une personnalité comme celle de Freyja.

   Finalement, cette pénible errance des ces ruelles sales, sombres et quelques fois malodorantes porta ses fruits. Cette dernière ruelle débouchait sur un plus grand axe de Seikusu. D'ici on pouvait voir la lumière des réverbères éclairer le bitume sec et sombre. Le peu de fond sonore signalait qu'il n'y avait pas grand monde dans le coin. Adelheid sourit. Peut-être qu'elle arriverait à rentrer chez elle, cette nuit.


- Enfin... Je penserais que l'on y arriverait jamais...

   Soupira-t-elle, profitant pour s'arrêter quelques secondes, reprenant son souffle. La norvégienne se retourna à nouveau vers son camarade, le doute s'emparant d'elle.

- Qu'est-ce que l'on devrait faire, maintenant...?

   Frig n'a jamais été très douée pour prendre des décisions.
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




Lelouch

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 22 dimanche 14 novembre 2010, 15:52:43

Alors qu'ils aboutissaient finalement sur une grande rue il la regarda avec étonnement, ses propos avaient changés, de même que le ton de sa voix.
Elle semblait plus douce, plus humaine, c'était effarant s'il n'avait pas été présent en même temps que son démon lors de la bataille il aurait pu sans peine croire qu'elle n'était qu'une victime ou une innocente dans ce conflit.

Ses paroles reflétaient l'âme d'une personne complètement dépassé par ce qui lui arrive, cela le surprenait et le mettait mal à l'aise. Si celle ci avait été dans son état "normale" il l'aurait laissé se débrouiller sans se soucier de son sort, cependant elle semblait vraiment perdue maintenant et il ne pouvait pas la laisser là dans la rue.

Cependant la question de la norvégienne, dépassé par les évènements ou non restait bonne, que fallait il faire? Son appartement était dans la direction opposé, il était tard et la police devait déjà avoir quadrillé le secteur. Inutile d'y retourner.


"Vu l'heure je pense que chercher un endroit ou dormir, un hôtel par exemple serait préférable. Je dis ça pour moi, je ne sais pas où tu habites ni si tu as la volonté de te trainer jusque là bas."

Le raisonnement n'était pas trop mauvais pour une fois, portant son regard aussi loin qu'il pu de droite à gauche il cru distinguer une enseigne lumineuse à sa gauche au loin, il sourit satisfait, au moins il ne passerait pas la nuit dehors.


Toutefois il avait négligé un détail, ses vêtements tachés de sang ne passerait guère, il fallait s'en séparés, dommage ceux ci était de bonne facture mais à la guerre comme à la guerre.
Retournant sa veste il allait la jeter dans la poubelle quand une voiture de police se fit entendre au loin, suspendant son geste il tira la jeune femme avec lui instinctivement vers la ruelle.

Son rythme cardiaque s'accéléra au fur et a mesure que la voiture se rapprochait et il ne put être complètement rassuré que lorsque sa sirène ne se fit plus entendre. Reprenant son souffle il en oublia sa veste qu'il portait sous le bras.

La voiture partit il examina attentivement la jeune fille qui l'intriguait de plus en plus, elle semblait vraiment différente, comme une autre personne. Avait elle, elle aussi une seconde personnalité ancrée en elle? Elle semblait moins guerrière, plus sereine, plus calme.
Des questions quand à sa nature lui brulaient lèvres cependant il ne dû préalablement les ordonnées avant de pouvoir en poser ne serait ce qu'une seule.

"Tu...tu sembles avoir changé je me trompe? Tu parais plus calme...pas...pas comme tout à l'heure, c'est normal?"

*C'est normal?! C'est vraiment ça mes paroles...?*
En acceptant la mort,
je dois maintenant estimer,
ce que ma vie a été.

Fiche => http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=3633.0

Adelheid Friedrich

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 23 samedi 23 avril 2011, 01:42:01

   Amorphe. C'était le cas de le dire. Tout ce que ces sens percevaient atteignait son cerveau avec un léger temps de décalage. Ce n'est pas réel, ce n'est pas réel...

   Frig n'eut même pas le temps de demander ce qu'il se passait que son adversaire d'un soir la ramena dans la ruelle où ils se trouvaient. Une fois que le son des sirènes atteint ses oreilles, elle se figea, plus blême qu'elle ne l'est déjà. Enfin elle aperçut les lumières, et ce fut cette vision qui la ramenait à la réalité. Elle commençait enfin à se rendre vraiment compte de ce qui s'était réellement passé. C'était pas un rêve, non. Et tout ça avait pris des proportions trop grandes...


- Fy helvete... souffla-t-elle entre ses lèvres mi-closes, les yeux écarquillés. Men de søker meg ikke...
      ( Bordel... ce n'est pas moi qu'ils cherchent, pourtant... )

   Si tu savais, Frig, si tu savais...

   Son regard fixa la voiture de police jusqu'à ce que celle-ci soit hors de vue. Cet instant lui avait parut une éternité, et pourtant, ce n'était que quelques secondes, n'importe quelles secondes pour n'importe qui. Son regard se dirigea maintenant vers son interlocuteur, elle n'était toujours pas moins perdue.

- Euh... eh bien...

   Adelheid se montrait hésitante. Elle n'était pas trop du genre à raconter ses secrets à qui passe là mais... les circonstances font qu'ici tout était différent. Ce type était témoin de quoi elle pouvait être capable quand un quelconque motif la poussait à agir ainsi. La scandinave se passa une main dans les cheveux, qui descendit pour masser sa nuque.

- Ce n'était pas moi, à vrai dire... Se risqua-t-elle, au risque de passer pour plus folle qu'elle ne l'est. Mais c'était plus fort que moi... ça... arrive de temps à autre. C'est compliqué... finit-elle par dire pour pouvoir changer de sujet de conversation.

   Son regard était fuyant. Vu comment elle avait agi, elle se sentait mal. Et maintenant revenue à son stade d'humaine, elle se sentait un peu ridicule. Néanmoins, malgré la situation, elle ne put s'empêcher de laisser apparaître un petit sourire sur ses traits quelque peu fatigués.

- Et en toute sincérité, je n'ai pas la moindre idée de où nous sommes. Je me vois mal demander un taxi pour rentrer chez-moi. Elle marqua une pause. L'hôtel me convient, marcher jusque là ne me gêne pas.

   Cette fois-ci ses yeux se dirigèrent vers la veste ensanglantée que portait son interlocuteur, ça c'était un soucis. S'il la gardait, se serait un risque de se faire suspecter bien rapidement, mais s'il la laissait là, quelqu'un finirait par tomber dessus un jour ou l'autre. C'était un peu trop problématique. Pourquoi faut-il que tout soit aussi compliqué ? Enfin... tant pis, faisons avec. Adelheid s'avança sur le grand axe et regarda de gauche à droite à son tour. Personne, pour l'instant. Malgré sa douleur aux côtes, elle se sentait d'attaque à marcher encore, si c'était pour trouver un endroit où se poser.
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




Lelouch

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 24 samedi 23 avril 2011, 02:57:38

Nicolas secout la tête négativement et soupira, le choc qui l'avait fait bafouillé et erré dans les rues finissait en même temps qu'il faisait un effort sur lui même pour reprendre le contrôle de son corps et ses pensées pour ne pas laisser place à la peur et d'autres émotions primales.
Il tentat d'analyser la situation mieux qu'il n'avait pu le faire jusque là sous pression, son regard se posa sur les différents éléments de la partie qu'il était en train de jouer.

D'abord ce fut la norvégienne, une autre des protagonistes qui prenaient part à cette aventure. Il ne savait pas vraiment quoi en penser et pour l'instant il n'avait pas le temps d'y réfléchir, dans le doute il prendrait sans doute des gants avec elle en attendant.
A travers les paroles qui constituaient sa réponse il pu distinguer qu'elle ne cherchait pas vraiment à éluder sa question, mais qu'elle semblait dépasser par les évènements et ne semblait pas en mesure d'expliquer ce qui lui arrivait.


"D'accord, pour l'instant ce n'est pas le principal problème donc je laisse tomber. Mais j'aimerais quand même savoir à quoi m'en tenir pour la suite, je veux dire que je n'ai pas envie que l'on me hâche menu au petit matin, donc je te redemanderais des explications plus tard."

*Si elle fait semblant en tout cas je peux l'emmener chercher un oscar...*

Ensuite son regard se posa sur la veste tachée de sang, la norvégienne semblait elle aussi embarassée par ce poid que constituait la veste. Il fallait trouver une solution au plus vite.
Ne pas emporter la veste c'est risquer qu'on la découvre mais l'emporter c'est se faire découvrir à coup sûr. Ainsi il plongea la veste au fond d'une poubelle des environ, se disant qu'ils étaient siffisaemment loin du lieu du massacre et qu'il pourrait toujours la récuperer plus tard.
Il sourit néanmoins à la remarque de la jeune fille, un taxi? Pourquoi pas !


" Dans ce cas viens, il semble qu'il y a un établissement là bas. "

Traversant la rue déserte à la lumière des lampadaires il ressentit une douleur important lorsqu'il tenta de s'appuyer sur son genou gauche, ce combat l'avait il tellement toucher que ça?
Appuyant dessus une vive douleur le parcouru, la chance cependant voulu qu'aucune tâche de sang ne macule le vêtement.


*Et merde...enfin c'est pas cassé c'est déjà ça.*


Tandis qu'il arrivait devant l'hôtel il se retourna sur la jeune fille et d'une voix agréable, presque comme s'il venait de la rencontrer pour la première fois il lui annonça.

"Je suis désolé, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise tout à l'heure, c'est juste que tout ce qui vient de se passer est tellement bizarre que...- Il ne trouva pas les mots pour continuer - tiens je ne connais pas ton nom au fait, je dois t'appeller Mademoiselle la Cryomancienne? Moi je préfèrais que tu m'apelles Nicolas, Nico, ou un autre surnom qui te fera plaisir."'


La façon aimable et la simplicité avec laquel il s'adressait a elle contrastait vraiment avec les évènements passés, si l'on avait pas connaissance des faits et que l'on prenait l'histoire maintenant on aurait pu croire qu'il s'agissait d'une rencontre comme il en arrive des millier d'autre au même moment.
Ouvrant la porte de l'hôtel, il la laissa entrer en premier dans le bâtiment qui s'offrait désormais à eux.
« Modifié: samedi 23 avril 2011, 03:09:17 par Lelouch »
En acceptant la mort,
je dois maintenant estimer,
ce que ma vie a été.

Fiche => http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=3633.0

Adelheid Friedrich

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 25 samedi 23 avril 2011, 12:09:19

   Sans être vraiment étonnée, il ne la crut pas, ce qui était certain, après le bordel monstre qu'ils ont laissé derrière eux. Adelheid fit la moue. Elle n'avait pas la force de se battre pour clamer son innocence, mais qu'importe, ils reviendraient sur ce point plus tard, sans aucun doute. Mais elle se demandait comment il pouvait ne pas la croire, après tout, Frig était bien différente de Freyja. Vu dans l'état où ils se trouvaient tout deux, ils n'étaient profitable pour personne de continuer les hostilités. De toute façon ils n'en avaient pas la force, mais qu'en savons-nous, on peut toujours être étonnée.

   Elle regarda le jeune homme jeter sa veste avec un pic d'anxiété. C'était un risque à prendre, mais l'optique qu'il puisse revenir la chercher plus tard ne lui arriva même pas à l'esprit et elle oublia bien vite cette appréhension. Les choses allaient et venaient dans sa tête, rien n'était jamais bien clair pour la norvégienne. C'était le retour de trip, ouais. Un peu de repos et ça passerait, sûrement. Du moins elle l'espérait car elle avait l'impression d'être pire que shootée (enfin quand même pas non plus) et elle savait très bien ce que ça faisait pour être en mesure de comparer les deux choses.

   Comme deux clampins ils marchèrent jusqu'au dit hôtel. Frig regardait droit devant elle pour ne pas fléchir, mais un léger coup d’œil lui fit remarquer que son compagnon boitait presque (mais il le cachait bien, le bougre). Et elle non plus n'avait pas l'air très fière avec sa main sur ses côtes, se massant légèrement en espérant atténuer la douleur qu'elle ne faisait que stimuler ainsi. Marcher le long de cette rue avait été épuisant, mine de rien. Elle n'était pas très longue, mais l'effort demandé était assez conséquent. Finalement, avec une certaine surprise de la part de la jeune femme, son ex-adversaire s'excusa pour l'avoir mise mal à l'aise avant enfin de commencer les présentations. Un petit laps de temps c'était écoulé avant que Frig ne réponde à sa question :


- Pas de soucis. Moi c'est Adelheid. Fit-elle avec un sourire. Mais on m'appelle souvent Frig.

   Frig et Freyja, étymologiquement, signifient la même chose. Ils veulent tout deux dire « Lady », le premier en vieil anglais, le second en vieux norrois. Comme quoi, la nature fait bien des choses. Mais lui demander la pourquoi de ce « surnom » était totalement inutile : Frig ne savait pas comme elle ne le saurait jamais, selon elle. Enfin, bref.

- Je vois que tu n'as pas l'air plus asiatique que moi. Ajouta-t-elle avec un sourire enjoué malgré la douleur qui la rongeait de l'intérieur.

   Elle entra donc dans l'hôtel avant Nicolas, et se retrouver en « intérieur » la réconforta. Peu à peu ses pensées se mirent en place, sa sanité maintenant claire comme de l'eau de roche. Réconfortée, Adelheid en oublia ce qu'elle avait fait quelques instants auparavant. Et il valait mieux que ça reste dissimulé sous un tas de souvenirs bancals et marquant.

   Au pire, si on venait à demander aux deux personnes le pourquoi de cet état faiblard, il y avait toujours l'excuse du « Ils... ils étaient vingt-quatre, et ils étaient armés ! Jusqu'aux dents ! Et ils avaient des catapultes... ». Ça passait moyen, mais Frig était contente de cette excuse. Ainsi la police locale se dirait « Quelle coïncidence, ça doit être eux qui ont foutus le bordel la nuit dernière ! Agent Pedro, on recherche vingt-quatre ninjas armés en vadrouille qui transportent des catapultes dans la ville. Par où on commence ? ». À la télé, des avis de recherches passeraient : « Vingt-quatre ninjas dangereux errent en ville et ils agressent les gens. Avec des catapultes. ».

   Ouais non là c'est vraiment moyen... Enfin... tant qu'on ne leur demandait rien, tout irait bien.
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




Lelouch

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 26 samedi 23 avril 2011, 14:09:51

Recherché par la police en pleine nuit, obligé de courir les rues avec un genou blessé ainsi qu'une veste encombrante, sans parler du spectacle de feu d'artifice offert gratuitement en pleine rue il n'y a même pas une heure. Il faut dire que les effets spéciaux étaient vraiment au top, avec un bon sponsort il y aurait de quoi se faire un peu d'argent à la télé ou un stand à la fête foraine au pire.
D'ici on pouvait déjà voir les commentaires.
"Oh la belle bleu ! Oh la belle rouge ! Oh des épées dans le ciel "
"Oh maman t'a vu la Madamme qui fait du givre avec ses doigts?"
Bien sur c'était un peu dangereux et il risquait d'avoir quelques morts à droite et à gauche, c'était un peu ennuyeux car c'était des clients en moins et une mauvaise publicité.
Vraiment agaçant la fragilité du public, il faudrait trouver une parade là dessus...


* Alors t'en penses quoi de cette idée géniale que je viens d'avoir? Avec ça on pourrait se faire de l'argent à la pelle ! On nagerait littéralement dedans. *

*Enfoiré d'inconscient...pourquoi est ce que je dois supporter un psychopate pareil...*

Laissan le démon à ses projets lumineux, Nicolas reprit pied dans le "monde réel", comme à chaque fois qu'il lui parlait il avait l'impression de se replier sur lui même, d'être ailleurs.
Cela ne se percevait pas forcément, mais c'était agaçant de ne pas savoir ce qui se passait autour de soi ne serait ce qu'une seconde.
Ainsi lorsqu'elle lui dit son nom il se demanda un instant si elle lui avait dit quelque chose avant.


"Frig? - S'arrête un instant, songeant s'il était nécessaire de lui dire que sa cousine avait un chat qui s'appellait pareil. - Ravie de te connaitre. Non mais vraiment, malgré le fait qu'on ait tenter de se tuer tout à l'heure je suis ravie ! " Lui annonça t il chaleureusement.

Nicolas...vraiment...dans la catégorie des blagues pas drôle, des ironies douteuses, de l'humour étranges il remportait la palme. Comment pouvait on dire ça, sérieusement?
Comment cela avait il une chance de pouvoir briser la glace dans une quelquonque occasion?
Non vraiment il faudrait songer à arrêter les coktails vodka, gin, tékila et sirop pour la toux le tout bu à la paille. Cela ne semblait pas faire de bien au cerveau.

"Oui je suis européen et toi aussi j'imagine, je me trompe? Etudiante aussi? Je vais voir ce qu'ils ont dans cet hôtel, je vais essayer de faire vite parce que à te voir comment tu te comportes tu as l'air de déguster."

Se dirigeant vers le comptoir il la laissa un instant dans le hall, faisant aussi vite que possible en tentant de ne pas attirer l'attention. On aurait pu croire que c'était une chose difficile vu leurs tenue en pagaille, leurs postures de blessé de guerre et le fait qu'ils viennent à cette heure ci mais pas du tout.
En effet l'hôtel semblait faire 50% de ses revenus avec des clients semblables du moins physiquements, venant la nuit pour...enfin vous voyez, un homme, une femme, l'hôtel la nuit.
Comme je n'ai pas envie de faire un dessin, disons simplement que ce n'était pas pour jouer au bingo.
Une fois les clés en main il retourna vers Frig.


"Voilà, chambre 232, visiblement le maitre d'hôtel ne semble pas nous prendre pour des tueurs en série c'est déjà ça. On va prendre l'ascenseur, ça sera toujours plus rapide et moins douloureux que les escaliers."


Lui prenant la main, il l'entraina en douceur vers l'ascenseur qui demeurait vide pour l'instant.
En acceptant la mort,
je dois maintenant estimer,
ce que ma vie a été.

Fiche => http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=3633.0

Adelheid Friedrich

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 27 lundi 25 avril 2011, 13:02:45

   Alors que la scandinave allait lui répondre, entrouvrant la bouche, le jeune homme s'en alla chercher une chambre pour la nuit. Ouais, c'était sans doute ce qu'il y avait de mieux à faire pour le moment. Quand il revint, l'idée de l'ascenseur, qui ne lui avait pas encore frôlé l'esprit, lui parut une très bonne idée pour ses jambes engourdies par l'effort. De plus, pour l'instant, ils n'avaient eut aucun soucis. En même temps, à cette heure, tout le monde est « censé » être couché. Ouais enfin non, quoi. Y'a toujours des abrutis pour foutre la pagaille. Toujours.

   Néanmoins, même si elle esquissait un sourire de soulagement en le revoyant revenir avec une clé, elle ne s'attendait pas à ce que Nicolas lui prenne la main pour l'emmener jusqu'à l'ascenseur. Assez confuse, elle devait l'avouer, elle se laissa faire, reprenant quelques couleurs sur son visage, les sourcils froncés. La scène était assez ironique, quand on sait ce qui s'est passé il y a quelques temps de ça. Qui l'aurait cru ? Personne, même pas Frig. Enfin, encore moins Frig, elle n'était pas la mieux placée pour juger les faits puisqu'elle n'était pas présente, en quelque sorte. Personne n'était présent, en fait, quand on y pense. Peut-être, en fait, c'était pas sûr.

   Dieu, qu'est-ce qu'elle détestait ces engins. Adelheid n'avait pourtant pas été traumatisée par les ascenseurs, mais ça ne la rassurait pas. Cependant elle faisait abstraction de ça, plutôt consciencieuse de sa fatigue. Elle s'enfonça jusqu'au fond de l'ascenseur, glissant une main sur la poche de son short pour vérifier si elle avait du laudanum sur elle pour atténuer la douleur (enfin, c'est ce qu'elle croit...). Le contact du flacon raviva sa hâte d'arriver dans la chambre et la norvégienne prit bien soin de mémoriser le numéro inscrit sur la plaquette accompagnée de la clé. Avant même que la machine ne les mène à leur étage, elle s'appuya contre la cloison du fond.


- Étudiante, en effet. J'viens de Norvège. Adelheid pinça les lèvres. Et oui, ça faisait loin, quand même. Et toi ? Ajouta-t-elle, tout naturellement.

   Un grondement se fit entendre et l'ascenseur entreprit enfin sa montée. Un frisson la parcourut l'espace d'un instant. Elle s'impatientait d'arriver enfin à destination... D'un coup, une des paroles de Nicolas lui revint en tête. La scandinave se redressa brusquement, braquant un index accusateur sur son interlocuteur.

- Hei ! Mais comment peux-tu...

   Frig se stoppa net et son regard se leva jusqu'à un des coins de l'ascenseur. Là ce trouvait un point rouge, lumineux. C'était douteux. Sacré amis nippons, toujours obligés de surveiller tout et n'importe quoi... Elle fronça les sourcils derechef.

- Non... c'est pas important... ajouta-t-elle avec une moue un poil contrariée mais avec ce regard sérieux signifiant bien : « On en reparlera. ».

   Elle se rappuya contre la cloison et croisa les bras, bien que son index droit vint rapidement jouer avec l'un de ses piercings à la lèvre, comme elle avait l'habitude de faire.

   Ses traits s'adoucirent considérablement lorsqu'ils arrivèrent à leur étage. Adelheid se dégagea bien rapidement de l'ascenseur mais contrairement à leur errance hasardeuse dans les rues, elle ne chercha pas à garder une marge d'avance avec Nicolas. Avec une certaine hâte enfantine, ses yeux scrutaient les numéros inscrits sur les portes.
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




Lelouch

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 28 mercredi 27 avril 2011, 21:55:37

Atteignant l'ascenseur, Nicolas profita du retrait de Frig dans un coin de l'ascenseur pour examiner sa blessure au genou. Il avait déjà en effet à supporter sa blessure, un regard au dessus de son épaule ou des commentaires en plus ne l'aurait que gêné, et dieu sait qu'il n'avait pas besoin de ça vu comment il s'y prenait !
En effet Nicolas étant avant tout un être humain,  il répondit à ce problème d'une façon instinctive ainsi réalisant la seule chose à ne pas faire dans cette situation, a savoir toucher et appuyer sur la plaie de manière inconsidéré.

Appuyant plusieurs fois dessus, essayant de percevoir où la douleur était la plus intense, il eut un frisson lorsque qu'il ne sentit plus rien au niveau de son genou, un peu plus tard du sang macula son jean en un point rouge. Il sentit, ou eu du moins l'impression de sentir du sang ou un liquide se répandre au niveau de sa jambre, glissant a partir du genou pour continuer son chemin au niveau du mollet et couler sur ses chaussettes.
Ce détail, et le fait que la scandinave lui avait adresser la parole le décida a arrêter ses manipulations en espérant qu'il n'ait rien fait d'irréversible. Ainsi il se retourna vers elle et lui souriant il lui répondit.


"D'Angleterre, de Birmingham dans l'Ouest des Midlands. C'est une ville assez agréable, du moins autant que je m'en souvienne. - Il regarda en l'air, semblant tenter de se remémorer des évènements - Même si je suis né là bas j'ai du mal à m'en souvenir, j'ai vraiment beaucoup voyager... -Un peu mélancolique il ajouta - C'est plutôt agréable mais j'aimerais rien qu'une fois pouvoir me poser et avoir quelque chose de stable..."


Et elle qu'avait elle dit? Qu'elle venait de Norvège? Cela n'étonnait pas vraiment Nicolas en effet il avait l'habitude de voir dans son institut un bon tiers d'étudiants européens et encore c'était sans compter l'influence japonaise sur les pays de la côte pacifique. Thaïlandais, Coréen, Taïwanais, ils étaient nombreux à vouloir suivre le cursus prestigieux qu'offrait les écoles japonaises. Que frig fasse partit de cela, comme lui en somme même s'il ne l'avait pas choisis, lui avait sembler presque évident.
A peine en savait il un peu plus sur elle qu'il voulait en savoir encore, la question de la nature de ses études et de son voyage l'interrogeait aussi, qu'était elle venu faire ici? Etudier pour devenir l'une des références plus tard? Qu'étudiait elle ?
Il laissa ses questions en suspends lorsque, furibonde visiblement elle le regarda avec des yeux stupéfait et dit des paroles peu compréhensibles sorties de leurs contexte, elle allait être plus explicite mais se ravisa en voyant une caméra.

Secouant la tête il soupira, décidément dans la chambre dans quelques minutes ça n'allait pas être tout rose, les assiettes risquaient de voler lors des explications. D'autant qu'elle semblait un peu plus à l'aise qu'au début, donc plus à même de dire ce qui l'avait déranger. Peut être lorsqu'il l'avait entrainé à travers le hall? Elle aurait réagit si tardivement?
Bien qu'a l'habitude peu bavard son son passé et sa vie en générale, l'invraisemblance de la situation, le fait que tout cela ressemble à un rêve accentué par l'impression de perdre un peu de sang et l'engourdissement de sa jambe il décida à poursuivre la discussion malgré tout.
Bougeant sa jambe il ajouta.


"La Norvège...c'est un jolie pays. J'ai suis allé une fois, je devais avoir - Il compta sur ses doigts - 10 peut être 11 ans. Dans les Îles Lofoten, j'avais trouvé ça magnifique...moi qui m'attendait à pouvoir faire un bonhomme de neigne je ne comprenais pas qu'il puisse faire si doux dans un pays Nordique..."


Le ding de l'ascenseur le sortit de ses pensées, Frig sortit la première visiblement comblée de quitter la cabine...ou peut être heureuse de ne plus entendre ses histoires !
Elle semblait joyeuse, regardant les numéro aux portes, mais ne semblant pas chercher la leur
Nicolas lui fit un signe de la main pour lui montrer leur chambre puis se dirigea vers elle avec quelques idées en tête.
Idées qu'il m'y en application dès qu'il fut rentré dans la chambre, laissant la porte ouverte pour Frig, il se servit a boire et s'assit quelques minutes sur un fauteuil.
Pffiou ! Que cela faisait du bien après avoir couru dans toute la ville.

Son regard se posa sur la chambre, luxeuse mais d'un goût incertain, puis sur son genou.
Décidant d'en finir avec cela il se dirigea vers la salle de bain avec la ferme intention de se prodiguer les meilleurs soins possibles, voyant que la porte était fermée il déduisit que la norvégienne était rentrée et il lança a son intention.


"Je vais dans la salle de bain j'ai besoin de...de faire un truc. Mais tu ne voulais pas me dire quelque chose tout à l'heure? Dans l'ascenseur? Au fait, vu l'heure c'est peut être un peu incongru mais je suis sur qu'ils servent à cette heure, tu veux commander au service d'étage?"

Tout en disant cela il avait déjà commencer à vider les armoires et commodes présentes dans l'immense salle de bain possédant tout le confort moderne.
Mettant enfin la main sur ce qu'il cherchait, à savoir une trousse de premier soin il s'assit sur le rebord de la baignoire et retira son jean pour débuter les soins.
En acceptant la mort,
je dois maintenant estimer,
ce que ma vie a été.

Fiche => http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=3633.0

Adelheid Friedrich

Avatar

Re : On se laisse aller et on oublie ! [Pv Adelheid Friedrich]

Réponse 29 mercredi 27 avril 2011, 23:11:06

   Ô joie, ô bonheur, enfin ils arrivèrent dans leur chambre « si durement » gagnée après ce combat acharné. La scandinave entra lentement, scrutant chaque détail de la pièce, profitant de cette réalité. Elle ferma doucement la porte derrière elle et put enfin voir à quoi ressemblait vraiment la pièce. C'était largement mieux que ce à quoi elle s'attendait, Frig s'attendait presque à se retrouver dans un vieux truc pas forcément miteux mais pas forcément entretenu non plus. Au moins elle n'avait plus de question à se poser quant à son devenir pour les prochaines heures. Plus à s'inquiéter... du tout... c'était le pied.

   Quant à elle, Adelheid se laissa tomber sur le lit, les yeux fixes rivés sur le plafond uni. Ce n'est que par l’ouïe qu'elle comprit que Nicolas s'était éclipsé dans la salle de bain. Bien évidemment il ramena sur le tapis ce qu'elle était sur le point de lui dire dans l'ascenseur, sans grande surprise de la part de la norvégienne. Elle était sur le point de répondre qu'il changea brutalement de sujet sur quelque chose qui n'avait absolument rien à voir. De même elle se releva brutalement du lit, s'appuyant sur ses coudes.


- Pourquoi pas. Répondit-elle simplement.

   C'est vrai qu'un bon verre de rhum la tentait bien, finalement. La jeune femme étira un grand sourire à cette pensée. Vu l'hôtel ils ne devaient sûrement pas connaître l'absinthe. Tant pis. Le rhum ça ira très bien.


- Tu prendras quoi, toi ? Demanda-t-elle en retour.

   Ceci étant fait, elle se leva du lit pour se diriger vers le téléphone. Adelheid se dépatouilla avec les divers chiffres pour trouver le numéro du service d'étage. Étrangement sa voix se fit plus hésitante que d'habitude, légèrement tremblante. C'est fou quand même à quel point la timidité peut rendre une personne de la sorte. C'est dans sa nature d'être comme ça, après tout... Ceci étant fait, elle se remit à faire les cent pas dans la chambre, ne sachant trop que faire.


- En fait, tout à l'heure, je voulais savoir... Hum... J'avais l'impression que tu ne me faisais pas confiance. Pour ma part, les hostilités sont vraiment finies. De toute façon je n'aurais jamais la force de recommencer comme tout à l'heure avant quelques jours voir des semaines, si tu veux tout savoir. Elle jouait réglo, elle disait la vérité, mais cela pouvait se trouver à double tranchant pour elle. Mais toi ? Est-ce que je peux te faire confiance ? J'voudrais pas qu'on m'étrangle dans mon sommeil...

   Frig continuait à faire ses cent pas, illustrant ses paroles de gestes qui n'avaient absolument rien à voir, mais c'était une petite manie chez elle. La norvégienne essaya de se remémorer du pourquoi de leur rencontre, chose qui eut du mal à refaire surface. Enfin... Freyja l'avait ouvertement provoquée, aussi... il fallait dire les choses comme elles le sont. Mais si c'était Freyja qui parlait en cet instant même elle dirait qu'elle ne faisait que ce qu'il y avait à faire et que le type qu'elle avait combattu avait bien mérité ses coups.

- Surtout vu... les circonstances de notre... rencontre... Ajouta-t-elle avec hésitation, se remémorant les faits. Des corps, du sang, de la peur. C'est pas que j'ai peur mais... Si, un peu quand même. Je m'inquiète, voilà. Je ne veux pas finir avec la gueule en sang au réveil...

   Se rendant compte qu'elle avait monopolisé toute la parole, elle se retourna vers la porte de la salle de bain, assez consciente que Nicolas n'était pas en très bon état en arrivant ici. Hors elle ne savait que faire.

- Ça va... ? Se risqua-t-elle, assez anxieuse. Tu as besoin d'aide... ?
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig





Répondre
Tags :