Mon nom, vous voulez savoir mon identité, je m'appelais Fiona Mc Furry, mais c'était il y a bien longtemps ... depuis six ans pour être précis. Maintenant c'est Darlyne Sague. Je suis âgée de 16 ans, même si des fois j'ai l'impression d'avoir vécu plusieurs millénaires, je suis une humaine ... oui ... une simple humaine qui ne possède aucun don, même pas celui d'oublier. J'ai tellement vu de personnes que je n'arrive plus à savoir si les hommes ou les femmes m'attirent plus que les autres ... et après tous je ne suis rien et ils ne doivent même pas me voir.
Je ne suis pas comme les autre filles, à se pouponner devant une glace, j'ai toujours voulu avoir l'apparence d'un mannequin, mais cela n'a pas été possible, du coup je me contente de se corps dont je doute dès fois même de son existence, pensant que je l'ai sans doute volé à quelqu'un ou encore qu'il va se désagréger quand la pluie tombera. Cette enveloppe fait 1m60 et du fait de mon faible appétit je suis dans les alentours de 45 Kg, mais bizarrement c'est ma poitrine et mes fesses qui ont été réduit de taille, mon épiderme est légèrement rosée mais pas de quoi me faire passer pour une poupée ... dommage. J'arrive même pas à me décrire parfaitement c'est désolant. Bon continuons tous de même, mes bras et mes jambes sont tellement fines que si une personne venait à les toucher, elle sentirait presque directement les muscles et les os. Je crois qu'il ne reste plus que mon visage, pour faire simple j'ai des cheveux courts et des yeux tous deux couleur noisette, même si la couleur est plus intense dans ses yeux ayant trop regardés.
Comme vous l'aurez vite constaté, je ne brille pas pour être une file optimiste, je suis réaliste, usant de ce que j'ai vu, de mon expérience personnel, je ne suis pas non plus une de ses fille qui va s'ouvrir les veines dans la salle de bain, cela serait tous simplement choisir la voie de la facilité. Je n'attend rien de la vie et la vie ne doit pas non plus attendre grand chose de moi. Je ne haïs pas les humains, car j'en suis un, je ne les blâme pas car ils ne feraient pas ça pour moi, je reste là à voir le monde qui m'entoure s'écrouler sous la corruption, l'argent, magnifique chose qui attire la religion et tout autres raison de faire la guerre. Je ne crois pas avoir peur de la mort, pour cela il faudrait que je passe dans l'au-delà, mais je cherche une chose qui m'est précieuse, même si je l'ai perdue il y a très longtemps. Je peux tout aussi bien être une gamine que parler comme les personnes du troisièmes âge.
Dès le départ je n'est pas été choyée comme la plupart des enfant, mon père était partie depuis bien avant ma naissance, quand à ma mère, elle me désigna comme la source de tout ses malheurs, quand elle n'arrivait pas à trouver du boulot, quand elle n'avait plus d'alcool ou de cigarette, c'était toujours et encore de ma faute, et si j'osais seulement verser une larme ou crier elle me battait davantage.
chaque jours était une épreuve de survie, quand elle me faisait prendre le bain, elle essayait de me noyer, elle mettait de temps à autre du cyanure dans ma nourriture, je ne sais quelle étoile brillait au-dessus de moi à se moment mais il me fit éviter le pire, sans pour autant m'épargner de longue années de souffrance. Bizarrement je n'arrivait pas à mourir, sans doute cet instinct de survie que l'on développe tout petit, de six à dix ans je subit mes pires sévices, dont je ne garde maintenant aucune trace, sauf dans mon esprit.
Se fut un nuit en pleine hiver, je m'en rappelle encore car la neige recouvrait tout, y comprit mes plaies, car j'avais encore été la cause des malheur de ma mère, du coup j'étaie couvert de coupure et nu dehors, dans le jardin, il faisait froid et les flocons de neiges me procurèrent un apaisement après légèrement me piquer aux plaies. Le spectacle fut ignoré par presque tout les voisins, préférant détourner les yeux que voir ce qui se trouvait sous leurs nez et une mère appela les policiers.
Dès cet instant je fut placée en famille d'accueil et l'assistante sociale vint même à changer mon identité pour éviter de subir une vengeance de ma mère biologique. Je vécu une vie plus paisible, je ne recouvra l'envie de parler ou de communiquer qu'à quatorze ans. Tout ce que je faisait avant c'était des gestes de la tête pour dire oui ou non, rien de plus rien de moins. Bien sur je n'était pas dans un état assez solide pour suivre des cours normalement, les souvenirs de mon anciennes vie me rongèrent tellement que je fit plusieurs fois des crises de folie hurlant à la mort me griffant la peau jusqu'au sang et mordant sauvagement quiconque voulait m'empêcher de me faire du mal.
Se fut lors d'une de ces crises que je me retrouva à plus de dix kilomètres de chez moi, dans un endroit paisible où il n'y avait personne,pas de bruit parasite.
Je passa donc deux ans à me balader et observer chaque gestes, chaque paroles des personnes que je croisais, seulement, plus je le faisait, plus cela me déprimais, rien de joyeux, un mariage ... chouette ... et plus loin on parlait d'enterrement.
Aujourd'hui je suis encore à la rue, je ne sais pas où je vais dormir, sans doute sous un pont ou un banc. vivre de cette manière n'est pas viable pour la santé, mais elle renforce l'instinct de survie et la résistance, surtout quand on mange un hamburger qui date un peu.
Actuellement je suis vierge, mais ma mère biologique m'a tellement fait de mal que je ne pourrais sans doute plus faire d'enfant, c'était l'avis du médecin qui m'avait examiné.
Comme je l'ai dit je n'ai pas de pouvoir, juste une très grande endurance aux sévices, une déprime constante et un estomac solide. Je parle aussi très peu et je déteste par dessus tout raconter ma vie que je haïs.
Je suis une doublette, voir plus, mais cela faisait un moment que j'étais pas venu, donc je met les autres au placard en attendant.^^