Je m'appelle Lugia, enfin c'est comme cela que l'on me nomme dans le monde des animaux. Dans le monde des humains j'ai pris l'identité de ma fille Liaug Muroa.
On me donnait dans le passé bon nombre de surnom, mais aujourd'hui seul les archéologues peuvent avoir une vague idée de l'Oiseau Furieux.
J'ai arrêtée de compter à partir de la mort de ma fille, je dois avoir quelques millénaires.
Je suis une femelle et je ne regrette en rien de l'être.
Je suis une créature légendaire et unique, plus rare que le phénix.
Je n'en ai que faire que mes victimes soient des mâles ou des femelles.
Mon corps est tellement vieux que je peux vous décrire chaque recoin de peau. J'ai des caractéristiques de ma forme alors que je n'étais qu'un vulgaire animal, comme deux plume violette, faisant un prolongement de mes sourcils ou encore mes ailes planquées sous la peau de mon dos et restant invisible à l'oeil nu.
J'ai la peau pâle et pourtant très douce, avec une légère et revigorante, senteur marine. Par contre, ma poitrine est un peu trop voyante, mais on ne peut pas tout avoir non plus. Je suis douée d'une très grande souplesse et pour cause, je fais toujours de la gymnastique le matin avant ma douche. Mes doigts font tout ce que je désire pour peu que je me concentre un peu, pour ce qui est de mes pieds, disons qu'ils servent à procurer quelque chose d'unique sur mes victimes.
Passons à mon caractère, je dirais que je me comporte comme ... un serpent ou peut être un requin. Quand je veux quelque chose je l'obtiens, peu importe si pour cela je dois détruire une civilisation. J'ai depuis longtemps arrêtée de pleurer et avoir ne serais-ce qu'un sentiment de pitié, seul les enfants seront, pour la plupart, épargnés de ma colère, mais les autres n'auront qu'un seul droit, se soumettre ou mourir.
En des temps anciens, j'incarnai l'Esprit de la nature en colère, j'allais et venait sur divers continents pour les balayer de mille et un cataclysmes. Je ne prenais même pas le temps de regarder les catastrophes qu'engendrait ma présence, mais à un moment une mélodie qui semblait chargée de sentiments fort arrêta ma course et, par curiosité, je découvris la source de cette musique, c'était une jeune fille, qui jouait de l'ocarina.
C'est à partir de ce moment que je pris ma forme humaine, pour pouvoir parler avec cette étrange fille qui avait arrêté ma puissance destructrice. J'appris de sa bouche la langue des humains, leurs cultures et la vie de la petite humaine qui était orpheline, je ne sais toujours pas pourquoi, mais avoir côtoyée cette petite fit naître en moi des sentiments nouveaux, comme l'instinct maternel, ainsi que l'envie de protéger cette humaine qui s'appelait Cerisier de minuit, de par le fait qu'elle soit née la nuit et que ce soit une fille.
Elle finit par m'appeler par mon nom de créature et voulut s'appeler Liaug, comme j'étaie avec elle depuis six ans je ne pouvais plus dire nom à cette enfant qui m'avait appris ce que c'était que l'amour d'une mère, ce qui m'avais aussi mis du plomb dans la tête, je me rendais compte que j'avais sans doute brisée la vie de bien des mères ou d'enfants.
Liaug avait bientôt 20 ans et j'étaie partie pour chercher une fleur qui était très belle et d'où sortait un parfum très doux et prenant. Mais à mon retour je la trouva sur le lit rougi par son sang, une épée dans le ventre, une autre dans le cou et la dernière pile au coeur. Ce choque fit déferler toute ma haine et la Terre fut submergée de catastrophes tous plus terrible les une que les autres.
P uis je m'enfonçai dans les plus profonds abîmes, avec le corps de celle qui avait été l'espace d'un instant, ma fille. Je l'enfermai dans une coupole de diamant, pour la préserver de la putréfaction, je mis chaque jour une fleur sur sa tombe, refrénant ma haine, tentant en vain de me calmer.
Je restai ainsi un long moment, laissant ma haine me ronger, laissant mon pouvoir changer et devenir plus terrible tout en restant discret, nourrissant ma haine des humains pour avoir tués l'un des leurs, alors qu'elle ne présentait aucun danger pour la population. Plusieurs millénaires passèrent et je fis mes adieux au corps de Liaug pour remonter à la surface et semer la désolation, voulant détruire les forts, dominer les faibles et changer les lois que les humains avaient établi.
Situation de départ : Vierge et a une expérience conséquente.
Autre :
- Don pour la polymorphie, aussi bien sur soi que sur les autres.
- Peut contrôler la nature si elle danse.
- Ces larmes se cristallisent en diamant.