Lorsque la porte de la salle de bain se referma, je marcha rapidement vers ma chambre, attentive au moindre bruit qui pourrait indiquer que Wraith et/ou Kurumi sortait. J'avais plus de nervosité que lors de missions d'infiltration ou de vol, je devais agir vite pendant qu'elles étaient encore dans la salle de bain. Mon cœur battait très vite de peur d'être vu avant que je puisse me glisser dans mes draps.
Dans mon armoire j'avais classé la sélection du jour par textile, mais comme j'estimais mon temps court je ne fis pas attention et pris le premier ensemble venant à porté de main. Puis je me déshabilla, toujours à l’affût du moindre son, mes gestes étaient rapide, mais pas précipités. Je me devais de prendre soin de ses vêtements qui seront changés la prochaine nuit où je dormirais dans mon appartement. Mon sweat fut posé sur une chaise, suivit du jean et de mon sous-vêtement, tous était bien plié.
Tout en étant dans mon plus simple appareil je resta attentive, plus de bruit de discution. Wraith devait se détendre, pourvue que son amie feu follet ne puisse pas traverser les murs. Je regardais la tenue prise, ce n'était pas la meilleure, mais elle sera rapide à enfiler. C'était
une nuisette bleue en soie avec un
shorty assortis. La taille de bonnet avait été modifié pour mieux coller à ma morphologie.
Une fois vêtue je me sentais très bien dedans et la soie était un textile très agréable à porter. Cet ensemble semblait valoir une petite fortune, était-ce pour me remercier pour une mission ? Je ne le saurais jamais.
Je me rendis compte que j'étais resté contemplative un petit moment devant le miroir, il était temps de se faire une petite sieste dans mon grand lit. Sa taille pouvait permettre à quatre personnes de dormir sans trop se coller les uns aux autres, mais son atout principale c'était son matelas qui était des plus reposants. J'avais utilisé beaucoup d'argent pour son achat, mais c'était le mien et il valait l'investissement.
Pour les draps j'avais aussi opté pour de la soie de couleur pourpre, qui me reposais, mais l'investissement avait été minime car je l'avais eu de façon pas très légal. C'étaient les deux seuls plaisirs que je m'étais fait.
Une fois dans le lit je tira ma fine couette et me détendis, pourvu que cette fois cela ne se produise pas. Je mis un réveil très bruyant au cas où. Avant que je ne me rende compte le marchand de sable avait saupoudré sa poudre de rêve sur mon visage et je m'endormis.
Je me mis à rêver, mais s'était des rêves de guerre. Ils étaient si réaliste que j'aurais crû y être si je n'avais pas reconnus des visages. D'anciennes cibles, des civils morts dans mes bras, une jeune fille qui était venue me voir croyant que j'étais sa mère et qui marche sur une mine. A chaque fois cela ne me faisais presque rien. Mon cœur pouvait aimer, mais ressentir du remord ou du chagrin semblait hors de ma portée. Le rêve continua sans me réveiller.
Mon attitude dans mon lit était bien différente. La raison était simple, j'avais une forme assez légère de sexsomnie. C'est une maladie assez peu connue, il y a certes des traitements, mais les anti-dépresseur nuiraient à mon efficacité. Je considérais cela comme le revers de mes différentes capacités.
J'avais des périodes où cela se manifestait de façon chronique et d'autres où je pouvais dormir sans m'en soucier. J'étais dans la période intermédiaire où cela m'arrivait un fois sur trois.
Je ne sais pas ce que je fais durant cette période, mais l'on m'assuré que je n'étais pas violente et que cela était négligeable, aucun soucis à se faire. J'ai confiance en eux, sinon ils ne m'auraient pas permis de vivre "normalement".
J'avais les yeux clos et, pour le moment, seuls mes mains bougeaient légèrement, caressant doucement ma peau qui était à leur porté. Cela dura une petite poignée de minutes et mes bras permirent à celle-ci de glisser le long de ma nuisette, faisant légèrement frémir mon corps. L'une se dirigeait vers mon sein gauche, arrivée à la base de celui-ci elle se mit à faire une longue spiral. L'autre avait fait son chemin en suivant la courbe de mes hanches, poursuivant sur ma cuisse droite et fit un demi-tour en passant par dessus, caressant l'intérieur de la cuisse.
Cela provoquait l'excitation de mon corps progressivement et au bout de quelques minutes ma bouche laissait échapper quelques gémissements.
Si j'avait été consciente j'aurais prié pour que mes invitées ne m'entendent pas. Restait à savoir si la chance allait me jouer un tour ou pas. Au mieux ,le réveil les feraient sursauter.