Yap yap ! [Libre]

-Yap !

Qu’est-ce que ça veut dire ? me demanderez-vous. Et je vous répondrai : rien du tout. Pourquoi ? Parce que ça ne veut vraiment rien dire du tout. Bon, maintenant vous allez me demander pourquoi j’ai écrit ça. Parce que je voulais m’amuser un peu. Et quoi de mieux pour s’amuser qu’un personnage amusant ?

-Yap ! répète le jeune homme aux ailes de papillon.

Tout guilleret, il sautille joyeusement çà et là, lâchant de temps en temps un « Yap ! » sans aucun sens mais vraiment amusant. Yapipon est toujours joyeux. Sauf quand on fait du mal à un papillon, mais vous n’êtes pas assez suicidaire pour faire une chose aussi horrible, n’est-ce pas ? Et pourquoi un papillon, d’ailleurs ? Parce que c’est son animal préféré. C’est d’ailleurs pour cette même raison qu’il a des ailes de papillon et pas un attribut d’un quelconque autre animal.

Et maintenant, vous voulez sûrement savoir qui est Yapipon. Eh bien c’est un dieu. Ouaip, un dieu. Genre Zeus, Bastet, Thor et Vlad Aurion. Bon, il a pas leur popularité, il faut bien l’admettre. En fait, Yapipon est même un dieu totalement inconnu de tous, mais du coup ça a eu l’effet de le libérer de la contrainte du nombre de fidèles. En effet, notre petit dieu random n’a pas besoin de croyants pour être puissant ! Cool, hein ?

Voilà. Maintenant que vous connaissez Yapipon, dieu random aux fonctions et pouvoirs totalement inconnus, à vous les studios ! Que faites-vous ?

(Ah, au fait, vous pouvez être aussi nombreux que vous voulez, mais à deux conditions : faut pas que les réponses à tailles variables vous dérange, et faut que vous aimiez délirer complètement. Exception possible pour certaines personnes avec qui j'adore vraiment rp, et qui se reconnaîtront. En cas de doute un pitit MP. ^^)

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Image du protagoniste

Être un gentleman...

Que peut on souhaiter de plus dans la vie ?

Être riche ? Être puissant ? Tsss ! Tout cela n'était que des conditions pour devenir un gentleman. Or il s'avérait que j'en étais un, chapeau haut de forme, tenue élégante, canne à la main, j'en avais tout les éléments apparent et plus encore. La richesse ? Je descendais d'une famille de marchands de pierres précieuses, alors autant dire que ce n'était pas un problème. La puissance ? Cela venait non seulement de ma famille elle même, mais aussi d'un don qui était mien, unique, et qui faisait que tout mes ennemis disparaissaient dans la nature... Littéralement !

Car en effet mon petit donc était de me faire obéir des animaux et des végétaux, et parfois mêmes des hommes, mais cela était autre chose... Et ce pouvoir était le fondement même de ma qualité de gentleman, car un tel individu se devait de se faire obéir ! Et il n'y avait nulle chose qui m'était plus plaisante que cela. Dans ma tenue élégante il n'y avait rien que je ne prisais plus que de me promener dans la nature et 'y trouver la prochaine inspiration de l'ordre que j'allais donner...Et soudain, alors que je me promenais dans un champs de fleur l'inspiration me vint en voyant une sorte de nuage de papillon, qui voletaient tous ensemble en un chatoiement de couleur des plus jolies, mais tristement désordonné.

Brusquement, j'écartais mes bras , canne en main, et sur les champs ces points colorés vinrent vers moi, s'agençant comme je le désirais... Puis alors, comme un geste d'orchestre je leur fis décrire un ballet de couleur, les agençant par couleur avec les mouvements de ma canne et de mes bras, usant de mon pouvoir pour donner lieu à un spectacle des plus chatoyant, c'était le cas de le dire. Et petit à petit c'était à peine si j'étais conscience de mes geste, je me laissais porter par l'inspiration, imposant la cadence à ces papillons qui n'avaient pas d’autres choix que de m'obéir jusqu'à ce que je leur en intime le contraire... Et j'étais incapable de dire quant est ce que je le ferai, l'inspiration me venant selon son bon plaisir !

Oh, regarde, Créatrice, quelqu’un a répondu !
Ouais j’ai vu. Parfait, on va pouvoir sortir le papillon du placard… Et qui sait, ça va peut-être me permettre de me remettre vraiment au RP.
C’est ça, crois-y très fort…et câline un arbre, le toucher ne le suffira pas.

BREF. Puisqu’il y a du monde, regardons un peu ce qui se passe. Il semblerait que notre « petit » Yapipon soit entouré d’une foule de papillons à cause de sa bonne humeur visiblement contagieuse. Eh bien soit, nous avons donc une boule papillonnante qui bouge de façon vagouillement chaotique, voire carrément bordélique.

Eh, je te l’ai dit que je trouvais le gars d’en face très moche ? Oui oui, tu me l’avais déjà dit. Tais-toi un peu que je réfléchisse.

Je disais donc… Ah oui ! Yapipon fait n’import’nawak, quand soudain quelque chose d’horriblement triste se passe : les papillons s’en vont ! Tout déçu, le petit dieu regarde ses amis s’envoler et…obéir aux ordres gestuels du type là-bas ?! Ah mais non, ça ne va pas se passer comme ça ! Yapipon cesse de sautiller, et c’est à grands pas mécontents qu’il se dirige vers cet homme qui vient de briser son moment de joie.

-Eh ! Non mais pour qui vous vous prenez ?! On donne pas d’ordres aux papillons, méchant !

Oui, il est assez enfantin la plupart du temps… Mais là, il sent la magie du « méchant », et il devient plus sérieux. Pas question de se faire avoir en traître, il va sauver ses amis papillons !

-Laissez-les faire ce qu'ils veulent ou je me fâche.

Hem. T’as fumé quoi, ce matin ? Rien. Mais j’ai pas encore mangé, ça doit être pour ça… Ouais, sûrement. Allez hop, va vite manger et corrige-moi ce post sans queue ni tête ! Tu plaisantes ? Je te rappelle qu’ici on a le droit d’écrire toutes les conneries qu’on veut, je vais certainement pas me priver sous prétexte que tu fais des commentaires désagréables ! Et merde…

Ah... La valse des couleurs, le bruissements des ailes de papillons et la caresse du vent... Une véritable œuvre d'art dont j'étais le créateur mettant de l'ordre dans le chaos dément de la nature. N'était ce d'ailleurs pas pour cela que j’étais né avec ce pouvoir ? Afin de mettre un peu d'ordre dans cette chose avec tant de potentiel gâchés par une folie issue de son essence même, mais une folie qui pouvait être guérie par mes mains...

Seulement la chose n'était pas du goût de tout le monde, cela je l'avais compris. Des individus m'avaient taxé d'être contre-nature ou encore de maltraiter les animaux, mais si c'était le cas ces derniers ,ou mêmes les végétaux, ne se seraient ils pas révoltés contre mon commandement ? Et ce même une fois que j'ai cessé de leur donner des ordres ? Or cela n'était encore jamais avenu, ce qu à mes yeux ne pouvait que signifier que la nature elle même m'invitait à être son maître, à lui commander ! En effet qui de mieux placés qu'un gentleman pour cela ?

Mais alors que la symphonie que je fredonnais dans ma tête et qui guidait les mouvements par lesquels j’organisais les papillons touchait à sa fin je fus interrompu par un malotru des plus bruyants ! Encore un indélicat sans le moindre goût ou jugement... Mais toujours était que le cours de ma mélodie était rompue et qu’ainsi déconcentré je m'interrompais, cessant d'ordonner les papillons qui dès lors commencèrent à s'égailler, retournant à leur chaos originel à mon grand dam. J'étais par ailleurs irrité, ce n'était pas parce que j'en avais presque fini que mon œuvre n'en était pas moins gâchée !

Me tournant vers l'individu enfantin, je manifestais ma colère. Non pas tel un rustre par des menaces ou des rougeurs inconvenantes, mais en retirant sèchement mes gants blancs, alors que je calais ma canne sous mon bras, prêt à lui lancer mes gants au visage à la moindre insolence supplémentaire... Mais au lieu de cela ne sus retenir un rire sardonique face à son commentaire suivant et alors que je soutenais son visage grognon qui en était presque comique. Finissant alors par caler ma canne au sol et à m'appuyer dessus, les mains joints et les gants sous mes paumes, je prenais le temps de le contempler. A première vue, il était des plus humains... Si on faisait abstraction des immenses ailes de papillons qui jaillissaient de son et qui éveilla en moi une question des plus intéressantes. Est ce qu'à tout hasard il agirait comme les créatures intelligente et ignorerait mon pouvoir, ou bien s'y plierait il ? A priori, non, puisqu'il savait parler, mais en même temps il semblait bien sot alors... Allez savoir ! Enfin, finissant ma réflexion par un soupir je lui répondais alors d'une voix amène.

"Quel tort y a t-il a donner un sens à leurs vies éphémères ? Moins on vit longtemps, plus il faut œuvrer pour rendre ces instants mémorables ! Or ces délicates créatures ne vivent qu'une journée, et ils la passent à batifoler bêtement. Est ce là un tort que de les organiser un tant soit peu ? Et quand bien même je leur faisais du tort en quoi cela vous concernerait il ? Malgré vos splendides ailes vous n'êtes guère de leur espèce, même si vous semblez en partager l'intelligence limitée !"

Ricanant alors je relevais ma canne afin de tapoter son torse, guettant alors sa réponse. Qu'est ce qu'allait fait cet étrange olibrius face à mon argumentaire développée avec son vocabulaire limité ?

Les poings sur les hanches, les sourcils froncés, le torse légèrement bombé pour paraître un peu plus imposant. Voilà l’attitude de notre cher dieu random au moment où il parle. Il n’est pas content. Il est même en colère. On n’embête pas des papillons, non mais ! Et l’autre qui ne dit rien, qui enlève ses gants… Ah oui, c’est comme ça que certains humains manifestent leur mécontentement. Tout à fait stupide. Pas plus que ton dieu débile. Oh non, Yapipon n’est pas débile, loin de là !

Le type ricane, puis soupire. Il se moque, en plus ! Et son discours en rajoute une couche. Donner un sens à leurs vies, n’importe quoi ! Mais surtout, il s’est planté royalement. Les papillons vivent plusieurs jours. Raté. Retente ta chance…ou pas.

Au moment où la canne touche son torse, Yapipon la saisit et, d’une torsion, l’arrache des mains de son propriétaire pour la retourner contre lui. Vous n’avez jamais vu quelqu’un d’aussi mortellement sérieux que lui. Sa colère s’est muée en une rage froide et si ses yeux pouvaient lancer des éclairs l’autre serait grillé comme un steak depuis longtemps.

-C’est n’importe quoi… Premièrement, ce sont les éphémères qui vivent une seule journée, pas les papillons qui voient plusieurs semaines défiler selon les espèces. Deuxièmement, ce sont des créatures douées d’intelligence, limitée ou non, qui sont par conséquent capables de décider de ce qu’elles veulent faire. Et troisièmement, non, je ne suis pas de leur espèce, sinon je ne pourrais pas faire ça.

Et il donne un grand coup dans le plexus du « méchant ». Suivi d’un coup non moins brutal sur le crâne. Il laisse ensuite retomber la canne.

-Ne donnez plus jamais d’ordre à un papillon. Surtout quand je suis dans les parages. Je n’aime pas me fâcher mais vous ne m’avez pas laissé le choix.

Le petit dieu tourne le dos à celui qui n’a même pas eu l’occasion d’être son adversaire et repart. Trop de badassitude, j'en ai la mâchoire qui se décroche. Arrête de te moquer, Andizia ! Si je veux.

Quelle... Impudence... je ne m'étais pas attendu à une telle vivacité de la part d'un individu visiblement aussi simplet, à moins qu'il ne cacha bien son jeu...et c'était ce que je pensais alors qu'il me toisait d'un regard sombre et que son insouciance première avait laissé place à une froideur que n'envierait pas une vierge de fer. Sot ou pas, une chose était certaine, ce type était un taré pour s'attarder autant sur le sort de quelques pathétiques papillons ! Quand bien même il avait un lien avec eux ! Face à ses remontrances,alors que je gardais mes poings gantés serrés, je me contentais de serrer les dents en levant les yeux au ciel. Quelques jours, quelques semaines, quelle différence ? Leur vie ne créait rien, pas de projet, pas de désir, pas de sentiment, simplement survivre et se reproduire sans même qu'ils en aient conscience. En d'autres termes pour moi, désigner par intelligence leur faculté de choix restreinte me paraissait des plu ridicules... Mais m'attardant trop sur cette dernière pensée je ne prêtais pas attention à sa dernière, ni à ce qui suivit. Violemment plié en deux alors que ma propre canne m'atteignait au plexus, me faisant plier les genoux ,avant de mordre la poussière après un violent coup à la tête.

Quelque peu étourdi pour le compte, je grondais alors en me relevais un peu . reprenant d'abord mes esprits avant que ces derniers ne s'animent d'une hargne féroce à l'encontre de ce béotien papillonide ! Je lui avait laissé une chance et il en avait profité pour la retourner contre moi. Je ne lui laisserai pas cette chance une seconde fois, et il allait devoir payer sa mesquinerie... ainsi que son arrogance. Il voulait restreindre mon art pour ces ridicules papillons ? Pour mon honneur de gentilhomme et le monde qui se devait de profiter de mes créations je ne pouvais tolérer ça ! Ainsi, je me ressaisissais et ma main se tendit pour récupérer ma canne. Le petit sot... il ne se doutait pas d'un autre usage que j'avais de ce charmant bout de bois, à savoir la lame qui se dissimulait en son sein, en une canne-épée raffinée, qui serait le dernier chef d’œuvre qu'il pourrait admirer ! Dégainant ainsi sèchement ma canne-épée, je grondais alors, furieux.

"Je vas t'épingler comme un de ces fichus papillons !"

Je m'élançais dès lors vers lui, espérant le prendre de vitesse alors que de mon arme j'essayais d'atteindre le cœur à travers son dos, histoire d'être certain de me débarrasser une fois pour toute de ce gêneur qui avait gâté mon plaisir !

Tout va bien. Le méchant qui maltraitait les papillons est à terre, il ne fera plus de mal à personne. Il a sûrement compris la leçon. Tu y crois ? Non. Tiens, j’ai apporté du pop-corn pendant la longue pause qu’a prise Créatrice. Oh, merci, c’est sympa.  *mangent*

Malheureusement, il n’est pas vraiment hors d’état de nuire… Car en effet, bien loin de se repentir et de repartir la queue entre les jambes (quoiqu’elle doit y être quand même), l’homme se relève et tire une fine lame de sa canne ! Alerté par sa menace, Yapipon se retourne juste à temps pour éviter le coup mortel. Hélas, il ne peut empêcher que l’arme perce son aile gauche. Une seconde passe, infinie, pendant laquelle le petit dieu écarquille les yeux de stupeur en fixant son aile ainsi trouée. Puis un faible gémissement s’échappe d’entre ses lèvres. Un gémissement qui s’amplifie, s’amplifie jusqu’à se transformer en hurlement de douleur tandis qu’il recule pour s’éloigner de cette horrible arme qui lui a fait si mal.

Créatrice… Non, laisse, ça devient intéressant. Regarde. Les ailes de Yapipon se mettent soudain à briller d’une lumière si vive que l’homme en face de lui doit fermer les yeux pour ne pas être aveuglé par cette explosion colorée.

-Vous n’avez pas le droit !!! hurle le dieu, hors de lui. Vous n’avez pas le droit de toucher à mes ailes !!!

La lumière devient alors rouge. Mais pas rouge vif comme on pourrait l’imaginer. Non, c’est plutôt du rouge sang, et maintenant ses ailes sont entièrement de cette couleur…

Bon sang... J'ai peut être était un peu trop bruyant sur ce coup là... Mais peu importe ! Ma lame l'a quand même touché, déchirant son aile, qui est désormais orné d'un joli trou une fois que je retire ma lame. Certes, il a esquivé mon assaut, mais je ne suis nullement irrité ou énervé par cela. Après tout il n'est qu'un papillon difforme, et je ne connais pas un seul papillon qui survive à une blessure dans ses précieuses ailes ! Et quand bien même ce serait le cas il serait meurtri à vie ! Une bien bonne leçon pour cet impudent qui avait osé me déranger. Seulement, alors que je m'inclinais légèrement, saluant ma propre performance avant de m'en retourner, ma vengeance accompli. Son sanglot qui, au début me distrayait se fit de plus en plus strident, jusqu'à devenir pénible, presque douloureux, me forçant à me plaquer les mains sur les oreilles pour y échapper un tant soit peu.

"Bon sang tu ne te tais jamais ?!"

Hurlant à nouveau ma hargne à son égard cela m'étonnerait cependant qu'il m'est ne serait ce  qu'entendu à travers son cri strident... Mais alors que je le fixe tout en reculant lentement l'éclat de lumière jaillissant de ses ailes m'assaillit brutalement et m'aveuglant sur le coup, m'arrachant un nouveau hurlement, de douleur cette fois. La leçon ne lui avait donc pas suffit ? Ma main se resserrant sur la garde de mon arme je ricanais faiblement, puisque c'était ce qu'il voulait... Ainsi, rouvrant les yeux, je pouvais voir ses ailes qui avaient viré en une couleur rouge sang alors que lui même protesté, pathétique !

"Tu n'as pas d'ordre à me donnez sale vermisseau, la nature m'obéit et c'est elle qui édicte les droits de chacun, en conséquence... J'ai tout les droits !"

Tel était l'ordre naturel des choses, le fort dominait le faible, et si ce dernier se rebellait... Eh bien le fort se devait de le mater, et si après ça le faible poursuivait... Son élimination devait nécessaire pour en éradiquer la nuisance !  Ainsi, pointant à nouveau mon arme vers lui j'affichais un cruel sourire, attendant qu'il dévoile pour frapper...

Il a mal. Il a très mal. Il a atrocement mal. La douleur est insupportable. Son aile, sa précieuse et si sensible aile, est blessée. C’est inadmissible. Cet homme est un monstre. Il doit payer. Et il n’y a qu’un seul prix à valeur suffisante pour rembourser cette déchirure abominable : sa vie. Il doit donc payer de sa vie cette blessure.

Tous les droits ? Certainement pas ! Le fort domine le faible ? Oui, mais ce que ce misérable humain ne sait pas, c’est qu’ici, le fort, c’est Yapipon. Genre le petit gamin avec des ailes de papillon qui écrase le type qui commande les animaux. Eh bien oui, c’est l’idée. Laule.

-Vous n’avez aucun droit… À part celui de mourir pour réparer votre faute !

Un battement d’ailes, un seul, et des écailles couleur de sang viennent percer la peau de cet être inférieur qui se croyait tout permis.

-Vous ne commanderez plus jamais rien ni personne, humain ! rugit-il.

Les écailles s’enfoncent de plus en plus profondément dans la chair de leur victime. L’une d’elle finit par atteindre le cœur, qu’elle transperce sans pitié. On ne blesse pas un dieu, ou on en paie les conséquences. N’empêche, le pauvre… Quoi, tu vas quand même pas me dire que tu as de la pitié pour ce salopard, si ? Non, mais c’est pas une fin géniale, tu l’admettras. Ouais, pas faux. Mais il l'a mérité.

J'attendais l'instant propice ,m'attendant à une charge de sa part, ou au pire à un insignifiant tour de passe passe qu'il me suffirait d'esquiver... Mais si magie il y eut il ne s'agissait de quelque chose d'insignifiant et je fus moi même pris au dépourvu par la nuée d'écailles rouges qui m'assaille, ces derniers me blessèrent de toute part et je lâchais en réaction un grondement de douleur... Mais ce n'est pas suffisant pour me mettre à bas, il en faut plus, et malgré la douleur que j'éprouvais alors que je les sentais s'enfoncer, se mouvoir sur ma chair, je m'avança vers lui, vers cet être ridicule qui allait payer pour son arrogance.

Surmontant ainsi la douleur qui me parcourt tout le corps je m'élançais vers lui, le bras replié, prêt à frapper dès qu'il serait à portée, pour lui faire payer de sa vie ces souffrances et son impudence !


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Ce furent  les dernières pensées de l'humain, alors qu'il s'effondrait en plein mouvement, quand une des écailles transperça son cœur, le tuant sur le coup, ne lui laissant même pas le temps d'éprouver l'étreinte glacial de la mort ou même de relâcher un dernier soupir, qui lui échappe oui, mais au milieu d'un flot de sang et alors que la vie a déjà quitté son corps. Ce dernier s'effondre au sol alors et l'abreuve de son sang, tout comme ses chairs et ses os serviront de nourriture pour la terre.

La nature lui avait certes donner un puissant cadeau... Mais cette même nature finit toujours par tout reprendre.

Yapipon, dont la colère s'est un peu calmée, regarde avec mépris l'humain s'effondrer.

-Les mortels sont si stupides... dit-il froidement. La seule qui commande, c'est Dame Nature, et tu as fait mauvais usage de ce qu'elle t'a donné.

Ooh, mais ne serais-tu pas en train de plagier la dernière phrase du post précédent par hasard ? Certes, mais ce n'est pas interdis. ... Elle a pas tort. J'vous emmerde.

Les ailes du petit dieu cessent de briller quand le coeur de sa victime s'arrête de battre, puis reprennent leur multitude de couleurs. Il se détourne alors et part s'asseoir contre un arbre, à 10m de là, pour s'occuper de son aile blessée.


[ Cette partie est terminée. Libre à qui veut de reprendre la suite maintenant ! ^^ ]