Image du protagoniste(http://r27.imgfast.net/users/2714/31/20/96/avatars/129-15.jpg)
Être un gentleman...
Que peut on souhaiter de plus dans la vie ?
Être riche ? Être puissant ? Tsss ! Tout cela n'était que des conditions pour devenir un gentleman. Or il s'avérait que j'en étais un, chapeau haut de forme, tenue élégante, canne à la main, j'en avais tout les éléments apparent et plus encore. La richesse ? Je descendais d'une famille de marchands de pierres précieuses, alors autant dire que ce n'était pas un problème. La puissance ? Cela venait non seulement de ma famille elle même, mais aussi d'un don qui était mien, unique, et qui faisait que tout mes ennemis disparaissaient dans la nature... Littéralement !
Car en effet mon petit donc était de me faire obéir des animaux et des végétaux, et parfois mêmes des hommes, mais cela était autre chose... Et ce pouvoir était le fondement même de ma qualité de gentleman, car un tel individu se devait de se faire obéir ! Et il n'y avait nulle chose qui m'était plus plaisante que cela. Dans ma tenue élégante il n'y avait rien que je ne prisais plus que de me promener dans la nature et 'y trouver la prochaine inspiration de l'ordre que j'allais donner...Et soudain, alors que je me promenais dans un champs de fleur l'inspiration me vint en voyant une sorte de nuage de papillon, qui voletaient tous ensemble en un chatoiement de couleur des plus jolies, mais tristement désordonné.
Brusquement, j'écartais mes bras , canne en main, et sur les champs ces points colorés vinrent vers moi, s'agençant comme je le désirais... Puis alors, comme un geste d'orchestre je leur fis décrire un ballet de couleur, les agençant par couleur avec les mouvements de ma canne et de mes bras, usant de mon pouvoir pour donner lieu à un spectacle des plus chatoyant, c'était le cas de le dire. Et petit à petit c'était à peine si j'étais conscience de mes geste, je me laissais porter par l'inspiration, imposant la cadence à ces papillons qui n'avaient pas d’autres choix que de m'obéir jusqu'à ce que je leur en intime le contraire... Et j'étais incapable de dire quant est ce que je le ferai, l'inspiration me venant selon son bon plaisir !