Portail et esprit [PV Andizia]

[extrait du livre du scientifique de Yama Kenshiro]

Mes études m'on démontré qu'il était possible, dans la théorie, de percer une fine membrane inter-dimensionnelle. Pour cela j'ai conçu une machine qui se base sur la création  d'un champs de force à polarité inversé, créant un distorsion dans  l'espace, mais aussi le temps. La puissance ne permettrait pas de voyager dans le temps.  Par contre, il est tout à fait possible de savoir que la puissance serait suffisante pour établir un portail entre deux monde parallèles, assez proche. Toujours sur la théorie, le voyage d'un être serait possible.

Le professeur Kou travaillait sur ses théories. Il avait prit connaissance des plans de son père, ayant construit un énorme système qui était de forme circulaire. Le système était situé en sous-sol, dans un parking désaffecté. Il avait juste fini d'importer tout les éléments depuis son ancienne demeure, Kou avait reconstruit pièce par pièce le portail. Il avait séparé le parking en deux partie. L'une accueillant le système et une autre permettant les paramétrage, avec un système pour se protéger en cas de complication.

Il regarde sa montre, minuit. En appuyant sur un bouton, il mettait en marche de nombreux moteur. Des icones se mirent à briller au fil du chargement d'énergie, mais au quatrième les moteurs étaient déchargés. Kou se mit à pester.

- Tss. Pas assez d'énergie ?  Bon quatre icones, si on fait rapidement le calcul ... Ha ... Il me faudrait une source plus puissante.

Le professeur se mit à sortir de sa petite cabine et regardait le portail.

- Avec un amplificateur je pourrais alléger l'apport, mais les circuits risquent de griller.

Il se mit à tourner un lever qui déchargea dans le sol l'énergie accumulé dans le système. Kou se mit à sortir divers appareil pour analyser l'état des composant et des résidus énergétique. Il ne savait pas qu'il était espionné par une ombre.

Andizia était de sortie. C’était assez courant, elle aimait bien déambuler « dans son propre corps », plutôt que dans celui qu’elle concédait à Terka. Bon, d’un autre côté, leurs deux corps étaient identiques. La seule chose qui permettait de les différencier l’une de l’autre, c’était leurs lunettes. Ou plus précisément, les lunettes de Terka, puisqu’Andizia n’en portait pas.

Andizia, donc, marchait tranquillement dans le parc. Sur Terre, et ça c’était beaucoup plus inhabituel. On risquait de la prendre pour sa sœur, mais elle connaissait le caractère de celle-ci sur le bout des doigts jusqu’à être capable de le recopier à la perfection. Mais aujourd’hui, c’est en tant qu’Andizia qu’elle allait participer aux événements.

Minuit sonna. La jeune fille aperçut une lumière provenant d’un parking abandonné.

"Pas si abandonné que ça, on dirait. Voyons qui peut bien jouer là-dedans…"

Elle entra. Oui, c’était ouvert. Ne posez pas de questions. À l’intérieur, on aurait dit le laboratoire d’un savant fou. Pas un chimiste, plutôt un physicien. Avec un super dispositif qui faisait penser à Stargate en plein milieu de la pièce, Andizia se serait presque crue dans un film de S-F.

Entendant une voix, elle se planqua derrière un appareil pour ne pas être vue. Ce qui ne l’empêcha pas de voir…le prof de science ?! Non, sans blague, qu’est-ce qu’il fait ici ?

Il parlait d’un problème de puissance, de ce qu’Andizia entendait. Elle ne résista pas très longtemps à la curiosité qui s’était emparée d’elle.

-Et ça sert à quoi, ce truc ?

Elle sortit de sa cachette et regarda le professeur de sa sœur dans les yeux avec un petit sourire en coin.

Le professeur pianotait sur un petit ordinateur portable les résultats de son énième tentatives.  C'est alors que l'élève se mit à sortir de sa cachette, avec une question qui allait attirer à cette gamine beaucoup d'ennui.  il se mit à ramener l'écran du portable sur les clavier, le mettant en verrouillage automatique.  Kou savait que les recherches de son père pouvaient attirer la source de convoitise. Le cadre militaire était très intéressé, pouvant ainsi adapter le système pour se téléporter. Le professeur de science savait que les recherches de son père pouvaient apporter une révolution dans la science humaine et technique. La différence entre voyager dans les mondes et celui de jouer avec le temps et infime. Même si la corrélation entre les deux n'a jamais été prouvé. Il se mit à observer Andizia.

- Terka ... non. Tu ressembles comme deux gouttes d'eau à Terka, mais tu es différente. Mauvaise nouvelle pour toi j'ai un bon sens de l'observation. Qui es-tu ?

Le professeur attendit qu'elle se présente pour faire glisser d'un coup de pied un petit siège, l'invitant à s’asseoir. Le visage froid changea pour devenir chaleureux et amicale

- Cela va être très long, aussi je te pris de ne rien toucher et d'écouter attentivement. J'espère que tu as les même facultés mémorielle que Terka, sinon tu seras vite paumée.

Le professeur de science se remit sur son ordinateur portable et tapait à une vitesse hallucinante les données observée.

- Ce portail a dû te rappeler une émission nommée Stargate ...  plutôt la saison Atlantis que SG-1. Le principe de tout ce système est de percer une faille entre deux mondes. Le scientifique qui émit cette hypothèse désigna cette ville, pourquoi ? Car il s'agit d'un endroit où le champs magnétique est instable, plus encore que les pôles, sans pour autant que cela ne dérègle les machines. Le seul moyen de se rendre compte du phénomène a été de devoir employer des méthodes plus basique.

Kou se mit à tourner des boutons, pour régler différent paramètre et ceci avec une étrange facilité. Le professeur planchait depuis longtemps sur ce portail, il savait les effets de chaque boutons.

- Sa théorie n'a jamais connu le  jour, les autres scientifique discréditant la possibilité de monde parallèle ou encore une brèche dans le temps et l'espace. Dans Stargate le portail consomme une quantité folle d'énergie et il faut combiner des symbole. Mon prototype fonctionne autrement. Il n'a pas pour but de créer une porte vers d'autre monde, mais vers un seul monde. Bien sur ...

Le professeur se mit à chercher des outils pour ajuster certaine sécurité.

- Cela prend du temps, en plus de mon travail en tant qu'enseignant qui me permet de financer ce projet.  Tu dois être assez grande pour comprendre que les personnes riches ne vont pas donner sans être certain du résultat. Maintenant que j'ai répondu à ta question.

Kou sortie de sa poche une télécommande et appuya sur un bouton, fermant tout les accès du parking par des grilles très résistante, de quoi surprendre n'importe quel humain.

- J'aimerais savoir comment tu comptes tenir ta langue sur ce que tu as entendu. Allez je t'écoute. J'ai oublié de te dire que tu ne sortiras d'ici qu'en m'ayant convaincu, de plus nous somme vendredi soir, donc j'ai mon temps.

Le professeur de science était sérieux. Andizia c'était mise dans un sacré pétrin et Kou n'était pas du genre à laisser filer une personne qui pourrait révéler son projet à de la concurrence. Il fallait le comprendre, il en avait bavé pour le construire et le faire marcher, même de façon incomplète. Il ne voulait pas se faire voler son travail.

Kou regarda Andizia et, à la grande surprise de celle-ci, devina presque immédiatement qu’elle n’était pas Terka.

-Mauvaise nouvelle ? Non, pas du tout. Je ne voulais pas me faire passer pour Terka. Je suis sa…sœur jumelle, je m’appelle Andizia.

L’hésitation dans sa voix fut imperceptible, à moins d’être surentraîné, ce qui n’était probablement pas le cas de cet homme. Il poussa un siège vers Andizia, l’invitant par ce geste à s’assoir. L’explication qu’elle avait demandée serait longue.

Il commença par faire référence à Stargate. Ah, donc je suis pas folle, c’est bien quasiment le même ! Oh, tais-toi un peu et suis l’histoire. Pardon. Le professeur, donc, poursuivit son explication en parlant de la plus que célèbre théorie des mondes parallèles. Le sourire d’Andizia s’élargit.

Il parla ensuite du problème du temps et du financement. Il prit son auditrice à témoin, elle se contenta de hocher la tête. Oui, elle comprenait très bien. Après tout, elle avait un job, elle aussi.

Puis, après tout ce blabla très instructif, Kou appuya sur un bouton d’une télécommande. Des grilles solides fermèrent brusquement toutes les issues. Andizia ne sourcilla pas. Elle s’attendait à ce que les événements prennent cette tournure. Le professeur affirma qu’elle ne sortirait pas du garage tant qu’il ne serait pas certain qu’elle tiendrait sa langue. Alors comme ça il est parano ? Il tient à ses petits secrets ?

La jeune fille se redressa sur son siège et planta son regard dans celui de son geôlier (appelons un chat un chat). Elle en profita pour le jauger. Allait-il vraiment la retenir ici pendant tout le week-end si elle n’était pas convaincante ? Hum. Apparemment oui.

-Bon, alors… Pour commencer, vous n’avez aucun moyen de m’empêcher de sortir. Donc si mon explication ne vous convient pas, je partirai quand même, que vous le vouliez ou non.

Cette remarque était là uniquement pour montrer à cet homme qu’il n’était absolument pas en position de force, loin de là.

-Ensuite, je ne dirai rien pour deux raisons. La première, c’est que je ne vois vraiment pas à qui je pourrais bien en parler, à part Terka mais elle sera au courant dès que je…la reverrai, et je sais qu'elle ne dira rien.

"Ouf ! J’ai failli gaffer et me trahir !"

-La deuxième, c’est que votre travail sur les mondes parallèles m’intéresse beaucoup. Et pour tout vous dire, je suis tentée de vous aider.

Si le sourire d’Andizia avait pu s’élargir encore plus, il l’aurait fait.

-Est-il nécessaire de préciser que je suis moi-même une voyageuse inter-mondes ?

L'hypothèse de la soeur jumelle semblait plausible aux yeux de la demoiselle. Il y avait certes les lunettes, mais aussi un petit quelque chose qui différenciait les deux jeunes femmes. Quoi qu'il en soit Le professeur de science savait à présent que cette soeur jumelle se nommait Andizia. Kou attendait que la demoiselle se mette à le convaincre. Quel ne fut pas la surprise quand Andizia se mit à  faire tout le contraire ce que qu'il attendait.

En écoutant les dire de la jeune femme, elle pourrait partir de ce lieu aisément. Son assurance était quelque peu suspicieux, avait-elle prévue cette situation, ayant donc des complices dans le coin ?  Oui le professeur pouvait paraître parano, mais c'était le projet de toute une vie qu'il avait construit. Le professeur de science ne semblait pas pour autant décontenancé par cette remarque. Il était peu probable qu'un groupe de "secours" soit là pour l'aider, cela attirerait le regard et de nombreux voisin appelleraient les flics. Déjà qu'il avait reçu de nombreuse plainte à cause de son premier essai, qui avait causé un sacré brouhaha.

Andizia était bien idiote en croyant que ne "pas savoir à qui en parler" pourrait être un argument. L’espionnage industriel est partout, surtout là où l'on ne s'y attend pas. Entre scientifique la gloire ne se partage pas, elle se vole. Le fait que la jeune femme souhaite le dire à sa soeur était pour le professeur un soucie en plus. Deux personnes seraient au courant, donc deux fois plus de chance que cela se sache. La deuxième raison eut beaucoup plus d'impacte, une gamine d'à peine 17 ans se permettait de vouloir aider un professeur qui a faire de nombreuse étude. Autant dire que la farce avait ses limites.

Le fait qu'elle dise être une voyageuse de monde fut le pompon . Le professeur de science ne pouvant retenir un rire qui cette fois était vraiment moqueur.

- Il y a une limite à la fantaisie mademoiselle. Comment une jeune femme pourrait voyager entre les monde alors que cela reste une théorie dans ce monde.  De plus votre jeune âge n'apporte aucun crédit à vos dires.

Cependant une certaine curiosité vint titiller l'esprit scientifique de l'homme. Si elle ne mentait pas, elle serait en effet à même de compléter son portail.

Il ne la croyait pas. Ça crevait les yeux. Plus Andizia parlait, plus elle avait l’impression de s’enfoncer. Et ça l’énervait au plus haut point. Elle avait envie de se lever, d’attraper le professeur par les épaules, de le secouer comme un prunier pour lui remettre les idées en place dans son cerveau et de lui hurler à la figure qu’il n’était qu’un imbécile.

"Mais c’est qu’il est borné, ce type !"

Oui, parce que même les pensées d’Andizia pouvaient être censurées.

Il ne la croyait pas quand elle affirmait pouvoir sortir, il ne la croyait pas quand elle disait que personne ne l’entendrait, il ne la croyait pas quand elle parlait de l’aider. Il ne croyait à rien de ce qu’elle avait dit. Et il se moquait d’elle. Il éclata de rire. Ce fut la cerise sur le gâteau, la goutte d’eau qui fait déborder le vase, l’étincelle qui met le feu aux poudres. Pourquoi tu sors toutes tes expressions d’un coup, toi ? Pour montrer que tu es vraiment en colère. Ah.

La jeune fille se leva brusquement, envoyant valser son siège contre un mur. Elle fit deux pas en avant pour se retrouver juste devant Kou, le fixant  d’un regard qui aurait jeté des éclairs.

-La fantaisie, vous dites ? La fantaisie, c’est de croire qu’on est meilleur parce qu’on a un équipement sophistiqué. Regardez la vérité en face, monsieur. Des gens passent d’un monde à l’autre tous les jours, sans aucun problème, pendant que vous tripotez les boutons de votre machine pour trouver le chouia de puissance qui vous manque pour la faire fonctionner. Et vous n’êtes même pas certain du résultat final.

Elle se retourna, fit encore deux pas, puis se retourna à nouveau. Sauf que cette fois elle tenait dans sa main droite un katana à lame noire de jais.

-Vous croyez que je vous mens ? Parfait ! Plus on tombe de haut, plus on se fait mal.

"Rira bien qui rira le dernier…"

Andizia leva son sabre au-dessus de sa tête.

-Regardez bien. Je vais faire des choses qui sont impossibles dans ce monde. En tout cas, des choses qui sont impossibles si on pense comme vous. À vous de tirer vos conclusions ensuite.

Elle s’apprêtait à balancer une salve d’énergie magique. Bien sûr, ça risquerait d’endommager le système, mais Andizia n’était pas d’humeur à prendre des précautions. Elle voulait faire la peur de sa vie à cet homme, à défaut de le convaincre qu’elle disait la vérité.

Le professeur de science jeta plus d'attention à ce pauvre siège qui n'avait rien demandé qu'à l'avancé de cette intruse qui semblait devenir rouge de colère. Kou  voyait bien que cette jeune femme pouvait à tout moment lui flanquer une paire de claque, mais se retenait à se rabaisser à agir ainsi.  L'homme n'eut aucune pitié, elle voulait se la jouer intelligente ? Soit, il allait prendre un plaisir peu fréquent de démonter ses dires un par un. Le professeur n'aimait pas vraiment agir ainsi, mais il était temps pour cette demoiselle de comprendre où était sa place dans ce monde et cette société. Dommage qu'il doit donner une si mauvaise image à la soeur d'une élève qu'il connait.

Kou ne réagit pas quand Andizia se mit à dire que tout le monde passait d'un monde à l'autre avec facilité. Si cela se savait alors il serait forcément au courant, non il n'y avait rien eu sur les forum, les blogs ou encore dans les salons de discussion. Oui l'homme cherchait si d'autres avaient réussit à sa place et où était les arnaques, pour ne pas se faire avoir. Il fut par contre blessé quand la jeune femme dit que le résultat était incertain, elle avait raison, mais on ne connait pas le résultat à l'avance et puis abandonner ne donnera jamais la solution au problème.

Le scientifique fit alors une première chose de suspecte. Une arme ... Depuis quant Andizia avait-elle cette arme en main, alors qu'il ne l'avait pas vu ? Quelque chose clochait, encore plus quand la lame se mit à être comme électrisé d'une énergie qui n'était pas de ce monde. Jamais on avait put voir des arc électrique de différentes couleurs.

- Attendez vous n'allez quand même pas.

Kou se mit entre Andizia et son système. Il avait un regard inquiet.

- Attendez. Je ne sais pas ce que vous essayer de faire, mais les composants sont sensible, vous allez tout faire griller.

Andizia était dans une colère noire. Et s’il y a une chose qu’il faut savoir sur Andizia quand elle est en colère, c’est que les mots discrétion et secret ne font plus partie de son vocabulaire. Quand Andizia est en colère, elle se déchaîne, c’est tout.

La seule différence entre cette colère-ci et les autres, c’est qu’elle connaissait bien cet homme, pour l’avoir de nombreuses fois écouté/regardé faire ses cours. Elle savait qu’il était intelligent. Alors pourquoi, par tous les dieux, était-il incapable de comprendre qu’elle ne mentait pas ? La fatigue due à l’heure tardive lui avait-elle grillé les neurones ? Était-il une sorte de Gremlin, devenant idiot s’il travaillait après minuit ?

La jeune fille s’amusait à le terrifier. Elle avait matérialisé sa magie sous la forme d’arcs de lumière colorés jaillissant de son katana. Elle les avait ensuite modelés de façon à ce qu’ils ressemblent à de l’électricité. Voir le visage inquiet de Kou la mit encore plus en colère. Il n’est qu’inquiet ? Attends voir, mon gaillard, je vais te traumatiser pour de bon.

Andizia sourit quand il lui dit qu’elle allait tout faire griller. Un sourire méchant, sadique, presque psychopathe.

-Je sais. C’est bien mon intention.

Elle abaissa sa lame. La magie qui en émanait se propagea dans toute la pièce. Chaque arc coloré alla se loger dans un appareil électrique et une lumière vive jaillit de chaque point d’impact, comme si tout explosait. Sauf qu’il n’y avait aucun bruit. Mais qui a dit que la magie faisait toujours du bruit ? Bien vu.

Le dernier arc vint frapper directement Kou, sans lui faire mal, mais en le plaquant violemment au sol. Andizia lui jeta un regard sans pitié.

-Alors ? Vous connaissez beaucoup de gens qui savent faire ça, sur Terre ?

Le professeur de science eut un instant de frayeur en voyant la jeune femme abattre son arme. La magie se déversa comme un raz de marée, inondant la pièce, longeant les murs, murs qui réagir d'une manière fort inhabituelle. Ce que le scientifique ne savait pas c'est que la pièce était enduite de mini portail trop instable pour permettre un voyage. La magie d'Andizia vint à toucher certain portail sans engendrer de complication, si ce n'est changer la direction des effluves magiques. L'un d'eux vint justement à frapper Kou, le plaquant au sol. La surprise était clairement visible sur son visage.

Le professeur se releva en observant la pièce et surtout l'état de son portail, visiblement aucun dégât n'était perceptible. Il essaya de reprendre de l'assurance en chassant quelque plis, mais on pouvait aisément voir qu'il n’était pas à l'aise.

- Non effectivement. Votre soeur aussi à cette ... particularité.

Kou ne savait pas vraiment quel mot employé pour désigner la magie d'Andizia. Cela brisait toute les théories qu'il avait apprit au fil du temps, mais cela permettait aussi d'avoir une nouvelle approche du monde.

- Vous disiez que des personnes traversait d'autre monde facilement, vous pourriez m'expliquer comment ils font. Il existe des passages naturel ?

Alors que la lumière filait dans toute la pièce, elle sembla rebondir sur les murs et partir dans tous les sens, ce qui inquiéta un peu Andizia. Mais non, je ne suis pas du tout inquiète ! C’est ça, on y croit…

Au moins, la petite démonstration de la jeune fille eut l’effet attendu : quand Kou se releva, il était plus qu’évident qu’il était perturbé. Et qu’il avait changé d’idée. Il vérifia que rien de son précieux matériel n’avait été endommagé. Ce qui était le cas, les ricochets magiques n’avaient pas donné de force de frappe aux rayons lumineux.

Il demanda ensuite si Terka était capable de faire la même chose. Il n’employa pas le terme de magie, comme s’il n’y croyait pas vraiment. Andizia, katana toujours à la main, hocha la tête.

-Oui, Terka peut aussi jouer avec la lumière.

Elle ne parla pas de l’autre pouvoir de sa jumelle. Après tout, il n’était pas de la même envergure. Le professeur assimila plutôt bien l’information, passant immédiatement à autre chose puisqu’il reprit le sujet des passages Terre/Terra.

-Je ne sais pas si ces passages sont naturels, mais en tout cas ils existent, ça c’est sûr. Il y en a même un certain nombre dans cette ville.