Dortoir de Chikako [Privé]

Description :

En fait, de dortoir, la pièce n'a que le nom. Il s'agirait plutôt d'un studio individuel d'une trentaine de mètres carrés adapté pour deux étudiantes. A droite de la porte d'entrée, l'on trouve la salle de bain et les toilettes, tandis qu'à l'opposé, du côté gauche, l'on trouve une petite kitchenette très fonctionnelle, avec plaques électriques, éviers et frigidaire. Au dessus de l'évier se trouve un placard dans lequel peut être stocké la vaisselle ou la nourriture qui ne se met pas au réfrigérateur. Face à la porte, un peu après la kitchenette, l'on trouve deux bureaux de même dimensions, puis enfin les lits. Celui de Chikako est celui de droite. Dessus se trouve toute une floppée de peluches, et au dessus, accrochée au mur, se trouve la Ceinture de Championne du Monde de la lutteuse.

[Mea culpa xD Je la surnommerais catcheuse dans ce cas ! ]



Sayana se redressa et s’assis. Elle mit plusieurs minutes avant que sa tête ne cesse de tourner. Son regard se porta sur la catcheuse. Elle sourit. Chikako l’aida à se levé et passa l’un de ses bras autour de son cou. La jeune platine se tenait comme elle le pouvait à la jeune femme.


-- D'accord ma belle. On va juste devoir cacher ton aile mais je vais t'emmener chez moi. Je prendrai une tarte à la tarterie d'à côté. Du chocolat, j'en ai chez moi.


Elle eu par reflexe de regarder son aile. L’aile tendue qui comportait encore le bandage blanc, il n’avait pas été taché de sang. Un sourire s’exprima au visage de la jeune femme. Ses yeux se fermèrent, elle semblait se concentrer. Comme par magie, son aile disparue, enfin guérie et liberé de la balle anciennement présente en son sein ; il n’y avait plus de raison qu’elle la garde visible.
 De fines particules d’étoiles apparurent alors que l’aile venait de disparaitre. Cela donnait un coté magique à la chose.

Sayana regarda Chikako à nouveau et hocha sa tête positivement comme quoi elles pouvaient se mettre en route.
En chemin, Chikako s’arrêta avec sa nouvelle amie pour acheter deux morceaux de tartes comme l’avait demandé Sayana quelques instants plus tôt encore un peu dans son delirium.

C’est ainsi qu’après plusieurs longues minutes passé en voiture qu’elles arrivèrent. La jeune platine s’était reposée entre temps dans la voiture. Sa main frotta son front, Elle avait l’air d’être quelqu’un qui se remettait d’une grosse cuite. Ses lèvres laissaient échapper un petit gémissement de malaise, ses maux de têtes étaient partiellement partie mais pas disparut totalement.

Chikako l’invita à sortir de la voiture ? Sayana sorti du véhicule et observa là où elles étaient arrivés. Elle regarda la bâtiment, c’était une école, un lycée … le lycée de Mishima. Sayana mit du temps à reconnaitre le bâtiment. Il y en avait de même type dans son monde mais elle n’y était jamais allée. Les seules fois où elle avait vue ce type de bâtisse c’était dans ses livres. Les scientifiques qui l’avaient créé avaient façonné sa connaissance et son caractère.

La jeune platine regarda la catcheuse qui s’avançait déjà en prenant soin de la guider dans ses pas et de vérifier qu’elle marche bien droit. Sayana allait déjà un peu mieux mais pas totalement remise.
Après plusieurs minutes, elles arrivèrent dans un dortoir et plus précisément le dortoir de chikako. C’était un peu une sorte de grande chambre. Elle observa longuement la chambre avant de regarder Chikako.


-C’est ici que vous vivez ? Demanda-t-elle en se grattant encore un peu la tête.


Son regard se porta ensuite sur l'un des deux lits, elle avait besoin de se coucher encore un moment. La tête lui tournait et ses nausées revenaient de plus belles. Elle finit par s’assoir sur le bord d'un des deux lits d’elle-même avant qu’elle ne fasse un malaise. Sayana soupira, ça allait déjà mieux mais il fallait qu’elle se couche encore un petit moment, le temps juste que ses malaises disparaissent. Son regard se porta sur la catcheuse en attendant une réponse positive de sa part.

[HRP : Hé hé ^^ Merci ^^]

Chikako aida donc la ravissante demoiselle à s'allonger. Elle n'avait pas encore pleinement récupéré, fallait croire...

-- C’est ici que vous vivez ?
-- Yep...

Acquiesça la lutteuse.

-- C'est pas bien grand ni très luxueux, mais c'est confortable et ça me permet de vivre à peu près décemment pour une lycéenne. Comme j'ai un boulot à côté, une fois le loyer de payé j'arrive encore à m'en sortir plus ou moins. La plupart des autres élèves n'ont pas ce soucis avec ça : ce sont leurs parents qui payent le loyer... Mais comme je suis un peu en froid avec les miens... je dois me débrouiller toute seule.

Chikako vit que la belle était encore patraque... En même temps, elle l'avait prévenue : c'était un traitement de cheval, et ce n'était pas là une figure de rhétorique. Elle sortit deux mugs dans lesquels elle versa du lait, les mit au four micro-onde et deux assiettes ) dessert dans lesquelles elle déposa une part de tarte chacune. Elle mit également une cuillère à café chacune. Lorsque la minuterie du four tinta, Chikako sortit les mugs et y ajouta deux cuillères à soupe de chocolat en poudre, mettant une troisième dans la sienne (elle l'aimait très corsé. Puis elle mit quelques petits chamallows dans les deux chocolats. Elle alla porter une assiette et le mug moins corsé sur la table de chevet à côté de Sayana, avant de faire la même chose avec le sien.

-- Bon appétit ma belle !

Chikako la regarda manger. Elle était vraiment jolie, mais n'y avait pas trop prêté attention jusque là. Histoire de se renseigner mais aussi de faire la conversation, Chikako posa la question qui tue...

-- T'as un chéri ? Ou une chérie ? De la famille ?

Cette jeune femme l'intriguait. Elle voulait en savoir plus sur elle. Et qui sait... peut-être faire quelques trucs ensembles, une fois celle-ci remise de ses plaies...

Une fois couchée, ses nausées passèrent. Elle ferma un instant ses yeux et posa sa main à sa tête qui lui faisait encore mal. Une faible lueur scintilla de sa main sur son front avant de disparaitre aussi tôt. Ses lèvres laissèrent s’échapper un doux soupir. Ses yeux s’ouvrirent à nouveau.

Son mal de tête et ses nausées étaient enfin passés ! Ce n’était pas trop tôt ! Elle se demanda pourquoi elle ne l’avait pas fait plus tôt … peut-être parce qu’elle n’était pas du tout en état en fait ? Son visage se tourna vers Chikako qui répondit à sa dernière question.


-- C'est pas bien grand ni très luxueux, mais c'est confortable et ça me permet de vivre à peu près décemment pour une lycéenne. Comme j'ai un boulot à côté, une fois le loyer de payé j'arrive encore à m'en sortir plus ou moins. La plupart des autres élèves n'ont pas ce soucis avec ça : ce sont leurs parents qui payent le loyer... Mais comme je suis un peu en froid avec les miens... je dois me débrouiller toute seule.

- Ho vous savez tant qu’on a un toit sous lequel vivre c’est ce qui compte. Vous êtes libre de faire ceque vous voulez ensuite. Vous suivez encore les cours ?

« Dire que moi ça fait bien longtemps que les cours ce sont terminés »


Chikako se leva par après pour préparer les chocolats chaud et les morceaux de tarte. Sayana la regarda préparer tout ce qu’il fallait alors qu’elle s’assit sur le bord de son lit. Elle semblait en pleine forme comme si rien de la journée ne s’était passé hormis pour la blessure de son flanc. Sayana savait soigner les petites blessures mais la contre partie était que sa magie puisait dans son énergie physique. Elle ne l’utilisait alors qu’a certaines occasions comme c’était le cas ici pour ces maux de tête.

Après une poignée de minute, la catcheuse lui apporta son morceau de tarte et sa grande tasse de chocolat bien chaud. Sayana sourit. Une pâtisserie sucré avec un bon choco bien chaud ! Ca faisait si longtemps que Sayana n’en avait goûté. La dernière fois remonta à son anniversaire lors de ses seize ans. Une bien triste période de sa vie mais Sayana mis son passé de coté quelques instant. Sa main se saisit de la fourchette et coupa un morceau de la tarte avant de le mettre en bouche.

Elle souriait et profita du moment, on pouvait presque voir des étoiles à cotés de ses yeux. Si longtemps ! Ce goût lui avait tant manqué ! Elle s’empressa de boire un coup du chocolat dosé comme il le fallait ! Elle avait la langue en feu et l’œsophage brulant mais ce n’était pas grave, c’était du bon chocolat ! Et puis une petite brulure ne la gênait pas. Elle venait de passé trente minutes avec d’horrible maux de tête.

Alors que Sayana entamait une nouvelle fois son morceau de tarte, sa nouvelle amie lui posa une ou même plusieurs questions supplémentaires.


-- T'as un chéri ? Ou une chérie ? De la famille ?


Un chéri ? Elle parlait sans doute d’un compagnon. D’une chérie ? Sayana n’était pas sur la voie de l’homosexualité. De la famille ? La seule mère qu’elle avait eu était morte le jour de sa naissance, son père « n’existait plus » et cette origine lui était totalement inconnu. Sayana se tourna vers Chikako avec encore le morceau de tarte et sa fourchette en bouche. Avec délicatesse, elle posa la fourchette sur son assiette et avala d’une traite son morceau de tarte ayant par ailleurs échappé à une fausse route. Elle toussa un instant avant de se racler la gorge.


- Non je n’aie pas de chéri et … je n’aie pas de famille non plus … A vrai dire, je ne les aie jamais connu et on ne m’en a jamais parlé. La seule famille que j’avais c’était le groupe de scientifique qui s’occupait de moi depuis longtemps… depuis toujours même je crois … Disait-elle en réfléchissant. Et vous ? Vous avez de la famille ? Un compagnon ? Pourquoi vous êtes venu sur Terre ? J’ai cru comprendre que vous veniez de Terra ? Parlez-moi un peu plus de vous, Ajouta-t-elle en souriant.

-- Ho vous savez tant qu’on a un toit sous lequel vivre c’est ce qui compte. Vous êtes libre de faire ceque vous voulez ensuite. Vous suivez encore les cours ?

Pour ça, elle avait bien raison : c'était en effet le principal. Mais bon, c'était toujours mieux que de vivre dans une caravane ou sous un pont... La lutteuse lui répondit alors.

-- Oui. Aussi étrange que ça paraisse pour mon âge, je suis en seconde.

La lutteuse constata qu'elle allait subitement beaucoup mieux. Au moins, elle se remettait vite de l'anesthésie. Et avec un repas dans le ventre, cela irait encore mieux ! Le bonheur semblait parfois tenir à peu de choses : la miss semblait très heureuse de boire ce chocolat et de manger cette pâtisserie ! Cela faisait plaisir à voir, quelqu'un appréciant autant les plaisirs simple de la vie.

-- Non je n’aie pas de chéri et… je n’aie pas de famille non plus … A vrai dire, je ne les aie jamais connu et on ne m’en a jamais parlé. La seule famille que j’avais c’était le groupe de scientifique qui s’occupait de moi depuis longtemps… depuis toujours même je crois… Et vous ? Vous avez de la famille ? Un compagnon ? Pourquoi vous êtes venu sur Terre ? J’ai cru comprendre que vous veniez de Terra ? Parlez-moi un peu plus de vous.

Chikako se pinça les lèvres... La vie semblait avoir été bien vache avec cette fille...

-- Et beh... Tu as pas eu une vie facile...

A son tour la lutteuse mangea une bonne partie de sa part de tarte.

-- Hum... Bien, pour commencer, je préférerai que tu me tutoie... Le vouvoiement me donne l'impression d'être une vieille hé hé !

Elle ricana avant de boire une gorgée de son chocolat.

-- Et en fait, je ne suis pas de Terra mais d'ici, de Seikusu, mais j'y ai vécu quelques années... Comme je te l'ai dis, je suis en froid avec mes parents... C'était il y a environ douze ans... J'avais une petite soeur mais j'ai fait une bêtise et... elle est morte par ma faute... Mes parents m'ont alors viré de chez moi et je me suis enfuie. C'est là que j'ai découvert un Portail menant à Terra. Là bas, j'ai rencontrée un homme qui m'a appris à me battre. Mais quand il a commencé à changer, à devenir mauvais, je l'ai quitté. Je suis revenue à Seikusu il y a deux ans et maintenant j'ai repris les cours. Et je fais du catch en professionnelle.

Elle tilta alors que la demoiselle ne saurait peut-être pas ce que c'était que le catch... Après tout, à sa connaissance, ça n'existait que sur Terre... Mais elle lui dirait uniquement si Sayana en exprimait le désir. Elle ajouta alors :

-- Oh... et... j'ai une chérie, oui. Mais on est en relation libre... ce qui veut dire qu'on a un accord... Elle peut coucher avec qui elle veut, et moi avec qui je veux...

Dit-elle, en lui faisant un clin d'oeil et en lui tirant la langue. La lutteuse trouva là une opportunité parfaite.

-- D'ailleurs, si ça te dit qu'on fasse un câlin, ce serait avec grand plaisir. Hé hé !

Comme à son habitude, Chikako tâtait d'abord le terrain pour voir sa réaction quant à cette idée... Elle acheva de manger sa tarte et de boire son chocolat chaud, en attendant la réponse de la belle.

-- Et beh... Tu as pas eu une vie facile...

- On peut dire ça ainsi oui. J’ai toujours vécu à l’écart des autres mais c’était voulut. On m’entraînait toute la journée et parfois même la nuit. Rare on été les fois où je pouvais sortir mon nez dehors … je pense que ca doit à peine se compter sur tout les doigts de la main en seize année … Et si on décompte maintenant aussi biensure !


Disait-elle en souriant. Elle n’aimait pas s’attarder sur son passé si douloureux et triste … La catcheuse repris sa part de gâteau et la mangea. Elle lui fit gentiment remarquer de ne plus la vouvoyez, qu’elle se sentait plus âgé à cet interpellation ce qui fit rire Sayana. Elle aussi avait déjà eu droit à ce genre de préjugé su l’âge à cause de sa couleur de cheveux. Il faut dire que l’argent était une couleur de cheveux très peu commune voir inexistant chez les humains.

Certains humains l’avaient déjà nommé ainsi sur Terra. Vieille … elle ne l’était pas ! Elle n’avait que vingt-deux ans après tout ! Encore dans la fleur de l’âge ! Les deux jeunes femmes rirent ensemble durant un court instant avant que Chikako reprenne la parole.


-- Et en fait, je ne suis pas de Terra mais d'ici, de Seikusu, mais j'y ai vécu quelques années... Comme je te l'ai dis, je suis en froid avec mes parents... C'était il y a environ douze ans... J'avais une petite soeur mais j'ai fait une bêtise et... elle est morte par ma faute... Mes parents m'ont alors viré de chez moi et je me suis enfuie. C'est là que j'ai découvert un Portail menant à Terra. Là bas, j'ai rencontrée un homme qui m'a appris à me battre. Mais quand il a commencé à changer, à devenir mauvais, je l'ai quitté. Je suis revenue à Seikusu il y a deux ans et maintenant j'ai repris les cours. Et je fais du catch en professionnelle.


Sayana mis une main derrière sa tête voyant qu’elle s’était trompé dans ce qu’elle avait compris. La jeune adolescente devant elle était bien terrienne à la base. C’est sans doute par chance si elle a pu passer un portail et atterrir sur Terra. La jeune femme aux cheveux platine approuvant quand elle contait son passé.

 Elle non plus apparemment n’avait pas eu une vie facile … Ca faisait un petit point en commun entre les deux filles. La platine se demanda alors ce qu’était sur l’instant le catch et, en observant Chikako plus attentivement, elle remarqua que ses courbes étaient plus musclées et que la fille ne possédait pas d’arme. Sayana en conclu que c’était sans doute un type de combat voir un art du combat au corps à corps.


-- Oh... et... j'ai une chérie, oui. Mais on est en relation libre... ce qui veut dire qu'on a un accord... Elle peut coucher avec qui elle veut, et moi avec qui je veux...

- Vous avez une compagne que vous laissé faire ? Vous n’avez pas peur qu’elle vous trompe ? C’est très … libertin et risqué ce type de décision non ?


Les couples c’était quelques choses que la jeune femme avait du mal à comprendre vu qu’elle n’avait elle-même jamais connu l’amour. Ses pratiques intimes lui étaient totalement inconnues également. Elle en avait juste eu une petite idée en lisant plusieurs livres qui mettaient en scène des couples et une histoire d’amour des plus banales. Tous les hommes qu’elle avait croisés par le passé ne l’intéressaient pas.

 Ils n’avaient pas le physique, pas la beauté, pas le charisme qui l’aurait attiré. Seul un type avait attiré son attention mais c’était un homme qu’elle avait vu dans ses rêves. Un homme grand, bien bâtit, un magnifique visage carré, de larges épaules, des yeux semblables au sien et une chevelure aussi rare que la sienne. Sayana y repensa et ça la faisait rougir. Elle secoua son visage de gauche à droite pour oublier. Pour elle, cet homme n’était qu’un fruit de son imagination qui avait des traits commun avec elle et rien de plus.


-- D'ailleurs, si ça te dit qu'on fasse un câlin, ce serait avec grand plaisir. Hé hé !


Son visage se tourna vers la catcheuse avec une mine d’incompréhension ? « Ais-je mal entendu ? » se demanda-t-elle. Un câlin … était-ce un câlin d’amitié ou plus qu’elle désirait ? Sayana en avait de léger frisson. Des films commencèrent à faire irruption dans sa tête, des images d’elle avec une autre fille et en l’occurrence Chikako comme elle était face à elle. Ses joues se mirent à rougir avant de fermer ses yeux et secouer sa tête une nouvelle fois. La platine la regarda entre gênée et mal à l’aise. Elle lui répondit.


- Si par câlin vous entendez se serrer dans les bras et rien d’autres oui, si c’est plus …, Sa phrase interminé laissait sous-entendre un grand non. Pourquoi vous me demandez ça ? Je pensais que vous aviez, en plus, une chérie ?


Sayana n’avait rien contre l’homosexualité. Les préjugés portés envers eux en général ne l’atteignaient pas et elle n’avait rien à leur en vouloir mais quand elle était mêlée à ce type de relation, c’était évidemment une autre histoire …

-- On peut dire ça ainsi oui. J’ai toujours vécu à l’écart des autres mais c’était voulut. On m’entraînait toute la journée et parfois même la nuit. Rare on été les fois où je pouvais sortir mon nez dehors … je pense que ca doit à peine se compter sur tout les doigts de la main en seize année … Et si on décompte maintenant aussi biensure !

La lutteuse trouvait en effet que c'était dur. Ces types lui avaient donc volé son enfance et son adolescence... Chikako fit une moue montrant qu'elle compatissait pour les épreuves terribles qu'elle avait enduré.

-- Vous avez une compagne que vous laissé faire ? Vous n’avez pas peur qu’elle vous trompe ? C’est très … libertin et risqué ce type de décision non ?

Chikako fit mine d'être vexée, l'air de se dire "arrêtes de me vouvoyer". Mais elle n'en dit rien, se contentant de faire oui de la tête. Après tout, du moment que les choses étaient claires dès le départ, où était le mal ? Megumi pouvait faire ce qu'elle voulait de son popotin, du moment que Chikako était la seule à qui elle disait "je t'aime"... Et Chikako aimait trop le sexe avec des inconnus pour se contenter d'une relation monogame.

-- Si par câlin vous entendez se serrer dans les bras et rien d’autres oui, si c’est plus… Pourquoi vous me demandez ça ? Je pensais que vous aviez, en plus, une chérie ?
-- Roooh... ! Je t'ai demandé de plus me vouvoyer !

Rouspéta Chikako, en rigolant.

-- Ben, je te l'ai dis, non ? On est un couple très libre... Et je n'ai pas peur qu'elle me trompe, puisque je lui en donne la permission. Et c'est pareil pour moi. Tout est clair entre nous. Le principal étant qu'elle n'aime que moi et que je n'aime qu'elle. Après, ça nous empêche pas de coucher avec qui on veut, quand on en a envie...

Elle posa tasse et assiette sur la table de chevet et s'approcha lentement de Sayana.

-- Et justement... j'ai très envie, en ce moment même...

Ajouta-t-elle, en tirant la langue.

-- T'es craquante, Sayana... Et je t'assure que j'ai du me faire violence pour pas t'embrasser quand tu étais inconsciente... Mais là... Je peux plus attendre... Tu veux bien que je t'embrasse ?

Dit-elle, sentant une douce chaleur monter dans ses entrailles. Lentement son visage s'approchait de celui de Sayana... puis resta à une distance raisonnable. Elle voulait que ce soit la miss qui l'embrasse la première...

- Si par câlin vous entendez se serrer dans les bras et rien d’autres oui, si c’est plus… Pourquoi vous me demandez ça ? Je pensais que vous aviez, en plus, une chérie ?

-- Roooh... ! Je t'ai demandé de plus me vouvoyer !


C’est vrai que plus d’une fois le mot lui avait échappé. Elle en était gênée. C’était par pure politesse si elle la vouvoyait sans cesse. Elle allait faire un effort ! Arrêter de la vouvoyez pour la tutoyer. Chikako ne le prit pas mal et en ria même. Ca rassurait Sayana qui afficha un sourire sur ses lèvres.


- Oui juste je suis désolé, j’avais dis que j’arrêterais de vous v… enfin ! De te vouvoyer !


Son attention retourna sur le reste de sa tarte et de son cacao qu’elle s’empressa de terminer pour le peu qu’il restait. Elle posa aussi son couvert, son assiette et son mugs sur la table de chevet à coté du lit sur lequel elle était assise.



-- Ben, je te l'ai dis, non ? On est un couple très libre... Et je n'ai pas peur qu'elle me trompe, puisque je lui en donne la permission. Et c'est pareil pour moi. Tout est clair entre nous. Le principal étant qu'elle n'aime que moi et que je n'aime qu'elle. Après, ça nous empêche pas de coucher avec qui on veut, quand on en a envie...


Un couple libre … Sayana n’aurait jamais voulut d’un couple pareil. Pour elle, un couple devait oui s’aimait mais aussi restée continuellement ensemble dans le sens qu’aller voir ailleurs était l’un des pires pêchés qu’on pouvait commettre quand son cœur appartenait déjà à quelqu’un. Profité de la chair d’une ou d’un autre alors qu’on est dévoué à quelqu’un était une idée qui la répugnait. Mais heureusement pour elle, elle ne pouvait connaitre cette sensation de peur d’être trahir ou la tristesse quand on apprend que son mari à vécu pendant longtemps avec une amante.


-- Et justement... j'ai très envie, en ce moment même...


Sayana redressa son regard vers la jeune adolescente. Son cœur avait fait un bon dans sa poitrine sous la surprise de ces mots. Elle disait ses mots avec un ton si … révélateur ? Cela fit peur à la platine qui sentit son mal être augmenter. Et ce n’était pas finis, la catcheuse ajouta :


-- T'es craquante, Sayana... Et je t'assure que j'ai du me faire violence pour pas t'embrasser quand tu étais inconsciente... Mais là... Je peux plus attendre... Tu veux bien que je t'embrasse ?

-Heu je ...


Craquante, magnifique … Tant de synonyme qu’elle aurait voulut entendre de la bouche d’un homme. Sayana ne savait plus où se mettre. La jeune femme n’avait pas mis longtemps à comprendre qu’elle était sa cible sexuelle. Que Chikako avait envie de pénétré le jardin intime de la jeune femme.

Ses pensées se bousculèrent dans sa tête. Pourquoi elle ? Pourquoi pas quelqu’un d’autre ? Elle regretta alors d’avoir passé ce fichu portail. Quoi que … entre peut-être passé du bon temps, faire une nouvelle découverte et être capturée une nouvelle fois pour être revendue au plus offrant … Il y avait du pour et du contre des deux cotés.

La platine observa la catcheuse qui s’était fortement rapprochée d’elle. Son reflexe était de se reculer. Chikako semblait vouloir un baiser que Sayana n’avait pas l’intention de donner. C’était un cap trop grand à franchir pour elle. L’amour entre deux femmes était quelque chose qui échappait à sa logique. A quoi ça aurait servit ? Dans quel but ? Le même qu’un couple normal qui combine un homme et une femme ? Peut-être …
 Mais alors, comment elles faisaient pour se donner mutuellement du plaisir ? Sayana en avait un frisson de dégoût rien que de l’imaginer.


-Je … je suis désolé mais … non … je ne saurais pas … je ne suis pas faite pour ça …


Elle se doutait bien que ça allait sans doute éveiller une frustration pour la catcheuse mais était-ce de sa faute ? Pas pour elle. Si Chikako voulait profiter du corps svelte et encore vierge de la jeune femme aux cheveux d’argent, il fallait qu’elle trouve un moyen … soit réussir à la persuadé, doit la droguer, soit en venir à bout par la force en sachant que Sayana savait se défendre en vue de sa force colossale et surhumaine.

[HRP : Hé hé ^^ Il faut bien que je pousse un peu les habitudes de la belle ]


-- Oui juste je suis désolé, j’avais dis que j’arrêterais de vous v… enfin ! De te vouvoyer !

Voila qui était mieux ! Chikako se sentait affreusement vieille, quand une personne presque aussi jeune qu'elle la vouvoyait. Si encore il y avait une vingtaine d'années de différence entre elles ça aurait pu passer... mais ce n'était clairement pas le cas. Quoi qu'il en soit, sa première approche semblait mettre la miss un peu mal à l'aise. Mais comme toujours dans ces cas là, voir une fille rougir faisait chavirer le coeur de Chikako : elle trouvait ça trop mignon !

-- Heu je...
-- Hi hi !

Chikako adorait voir cette expression sur le visage d'une jolie demoiselle. C'était si adorable ! Comme si ça suffisait pas, elle en rajouta une couche...

-- Roh, t'es toute timide ! C'est trop chou !

Sayana ne lui donna pas le baiser escompté. Cela la frustra quelque peu, mais Chikako était une battante. Elle ne s'avouait pas vaincue, mais recula afin de lui laisser croire qu'elle abandonnait.

-- Je… je suis désolée mais… non… je ne saurais pas… je ne suis pas faite pour ça…
-- Hum... Je vois... Se pourrait-il que tu sois encore... pucelle ?

La lutteuse se releva...

-- D'un côté, c'est bien dommage, parce que ça veut dire que je devoir tenter de te convaincre... D'un autre côté... J'adore les jeunes vierges innocentes... C'est mon délire de les déniaiser... Mais peut-être qu'un petit show sexy te donnera envie... ?

Joueuse, la lutteuse mit un morceau de musique un peu sensuelle et commença à se déshabiller au milieu de la pièce devant la belle Sayana.

-- Profite du spectacle, chérie... C'est pas à tout le monde que je fais ce cadeau !

Dit-elle, tirant la langue, un peu mutine, en dansant de manière un peu sexy. Nul doute que Sayana devait ressembler à une écrevisse... Mais Chikako, elle, s'amusait comme une petite folle. Elle prit soin de rester néanmoins à bonne distance de la belle, pour ne pas trop la brusquer. En fait, elle prit le parti de ne se rapprocher légèrement que d'un demi-pas à chaque vêtement enlevé. Pour le moment, elle en était encore en soutif et petite culotte...

-- Roh, t'es toute timide ! C'est trop chou !


Timide oui… on pouvait dire ça. Sayana était d’une très grande timidité sur le sujet de l’amour et des relations. Mais là c’était d’une femme qui s’agissait ce n’était pas vraiment la même chose.  La timidité l’avait envahie mais l’incompréhension aussi.
Comme la femme aux cheveux d’argent ne lui fournissait pas le baiser escompté, la lutteuse se recula. Sayana se sentait en partie rassurée face à son recul. Elle était un peu plus loin de son personnel et intime.


-- Je… je suis désolée mais… non… je ne saurais pas… je ne suis pas faite pour ça…

-- Hum... Je vois... Se pourrait-il que tu sois encore... pucelle ?


Le regard turquoise de la platine fixa alors le visage de la catcheuse avec encore une plus grande gêne. C’était personnel ce genre de détails ! Bien que oui … la jeune femme était encore pucelle, vierge de toute visite masculine.  Sayana pris peur sur l’instant et regarda brièvement autour d’elle pour déceler d’éventuel moyen de partir en trompe.

Appart la porte par laquelle elle était entrée et sans doute verrouillé à clé et la fenêtre … il n’y avait pas d’autre issue. Pour la fenêtre, c’était un choix à ne pas prendre également, certes elle pouvait avoir une aile mais uniquement dans des situations d’urgence où sa vie même était en danger. Son aile se dévoilait sous un sentiment fort et soudain comme la colère, le désespoir, la détermination et dans certaines autres rare situations également …


-- D'un côté, c'est bien dommage, parce que ça veut dire que je devoir tenter de te convaincre... D'un autre côté... J'adore les jeunes vierges innocentes... C'est mon délire de les déniaiser... Mais peut-être qu'un petit show sexy te donnera envie... ?


La lutteuse partit, après ces dernières paroles, installer une musique d’ambiance. Une musique d’ambiance pour mettre les deux filles dans le bain comme on dit. C’était une musique douce, sensuelle … idéal pour les moments intimes entre un homme et une femme. Sayana ne connaissait pas ce type de musique mais elle se doutait bien que cela avait rapport avec le moment présent. Rapport avec le fait que Chikako voulait se l’accaparé.

La catcheuse s’approcha d’elle en se déshabillant telle une professionnelle du streap tease . Enlevant ses vêtements un à un jusqu'à se retrouver face à elle et en sous-vêtements. Le corps de la catcheuse portait bien les marques d’une personne combative : des muscles plus marqués aussi bien au niveau des bras, des jambes qu’au niveau du ventre.

C’est vrai que comparé à elle, Sayana devait paraitre fragile et faible par sa peau lisse par endroit. Bien qu’elle aussi on pouvait voir de fines courbe musclés au niveau de ses bras, de ses jambes et de son ventre mais c’était léger voir invisible comparé à Chikako.


-- Profite du spectacle, chérie... C'est pas à tout le monde que je fais ce cadeau !

«  Punaise mais pourquoi ais-je traversé ce portail ? Pourquoi je me suis mise encore dans une galère pas possible ? » Râla-t-elle intérieurement.


Qu’est-ce qu’elle aurait aimé prendre ses jambes à son cou et partir vite d’ici mais elle ne pouvait pas. Elle aurait pu détruire les murs d’un coup de poing et s’enfuir mais au prix de faire un bouquant du diable et attiré toute l’attention sur elle sans compter qu’elle pouvait prendre le risque de faire s’effondrer tout le bâtiment sur elles deux. Et puis Sayana avait envie de blessé personne.


« Pourquoi une fille … ça aurait été si simple si ça aurait été un homme … Là … peut-être aurais-je accepté ? A condition qu’il ait un minimum de beauté tout de même ! »


Pensa-t-elle de nouveau en détournant le regard. Une main a son menton réfléchissant à un type d’homme. Ses joues rosirent d’avantage en revoyant l’homme qu’elle avait face à elle durant certains de ces rêves. Si elle avait eu cet homme en vrai face à elle,  il y aurait eu beaucoup de chance qu’elle lui saute dans ses bras.

Le regard de la jolie Sayana, toute rougissante, attisa malgré elle le désir de Chikako. Le sentiment de peur qui émanait d'elle était presque palpable. La lutteuse continua tout de même son petit show érotique, espérant qu'à force cela finirait par l'exciter un peu elle aussi... Rien qu'un tout petit feu... Le désir, tout comme un feu, n'avait besoin que d'une petite étincelle pour prendre et s'embraser. Chikako voulait au moins parvenir à déclencher cette étincelle. Elle se trémoussait alors en se montrant très coquine. Elle ne quitta presque pas la belle Sayana du regard. Celle-ci avait l'air de réfléchir. Chikako ne s'en offusqua pas le moins du monde. Si elle avait besoin de ça pour s'exciter, alors tant mieux. Au moins cela semblait en bonne voie pour, non ?

-- A quoi penses-tu, beauté ?

Lui demanda la lutteuse en souriant, s'approchant un peu plus d'elle, en dégrafant son soutien-gorge. Elle fit lentement glisser le soutif de son corps, jusqu'au sol. Elle s'assit alors à califourchon au dessus de Sayana et s'amusa à frotter son opulente poitrine contre le visage de la belle. Elle attrapa alors une main de Sayana et la plaqua contre son sein gauche.

-- N'aies pas peur ma belle Sayana. Je ne veux pas te faire de mal... seulement te donner du plaisir. Beaucoup de plaisir...

Chikako lui sourit alors, déposant un baiser sur son front, tandis qu'elle l'enlaçait en passa ses bras autour de son cou, et se montra plus explicite.

-- T'en fais pas, je vais prendre mon temps...

Puis elle l'embrassa tendrement. Pour le moment, seules leurs lèvres se touchaient. Chikako ne voulait pas aller trop vite en besogne : elle voulait surtout que Sayana se détende. Tout en maintenant le baiser, la lutteuse caressait l'arrière du crâne de la guerrière aux cheveux blancs. Elle espérait ainsi l'aider à se calmer et à se laisser un peu aller. Il fallait la décoincer, mais cela se ferait par étapes et chaque choses en son temps. Chikako s'amusait de ce qu'elle avait dit plus tôt, comme quoi elle n'était pas faite pour ça... Comment pouvait-elle le savoir, si elle n'avait jamais essayé ? La lutteuse comptait bien lui offrir son "baptême du feu"...

Alors que la jeune platine se plongeait dans ses souvenirs et ses réflexions, la catcheuse la ramena à la réalité en lui posant une simple question.


-- A quoi penses-tu, beauté ?

- Heu …


Ce qu’elle pensait ? A ce que donnerait une relation entre elle et un homme. Sayana resta muette un instant, elle se douterait que la réponse ne plairait pas à Chikako. Elle ne voulait pas l’offenser d’avantage mais pas empirer son cas également.

Elle s’approcha de l’ex soldate en formation. Le regard de sayana était obligé de se poser vu sa situation, trop proche d’elle pour qu’elle puisse porter son attention sur autre chose. Chikako retira les attaches de son soutien-gorge une à une pour faire durer le suspense avant de le retirer un bras après l’autre et laisser le bout de tissu tomber au sol laissant ainsi une poitrine digne de ce nom à l’air libre. Sayana n’avait toujours pas donner sa réponse à la question précédente.


-- N'aies pas peur ma belle Sayana. Je ne veux pas te faire de mal... seulement te donner du plaisir. Beaucoup de plaisir...


Pourtant c’était le cas. Elle avait bien plus que peur. C’était une peur de ce qui allait se passer pour elle, une peur de l’inconnu. Sayana n’avait jamais été dans une telle situation dans le passé. La soldate ne pouvait prévoir les prochains gestes de la lutteuse ni ce qui allait se passer.

 Cela la mettait plus que mal à l’aise et pour couronner le tout Sayana ne ressentait aucune envie vis-à-vis de la jeune fille face à elle. Et cependant … elle ne prenait pas ses jambes à son cou et fuir ou lui porter un coup dans le visage comme elle pourrait le faire. Chikako empiétait sur sa zone personnelle après tout. N’importe quelle autre personne aurait déjà souffert de son courroux mais pas elle … Comme … Si au fond d’elle, quelque chose en Chikako l’intriguait.

Chikako était assise en califourchon au dessus d’elle et sa poitrine propre de son visage. Sayana ne savait que faire. La lutteuse guida l’une de ses mains à sa poitrine gauche l’aidant à la tâté et avoir un avant goût de la luxure entre fille. Sayana resta de marbre quelques instants. Soudain sa main posé sur sa poitrine se mis à la caresser d’elle-même, le regard de la jeune platine se focalisa. Ce n’était pas un mouvement d’elle.



L’instant d’après, son regard se tourna sur le coté, elle sentait comme une autre présence à coté. Le décor avait soudain changé à ses yeux, les murs étaient tous devenu blanc nacré et sans forme comme si elle était dans une grande salle dépourvu de limite. La catcheuse ne bougeait plus également.

C’était … comme si le temps avait cessé de tourner. Elle était, en fait, en quelque sorte dans son subconscient. Ses joues se mirent à rosirent une nouvelle fois. Son regard était porté sur un homme juste à ses cotés. Celui-ci avait sa main posé sur celle de la grisâtre et guidait la main de cette dernière sur la jeune adolescente. L’homme tourna ensuite son regard vers l’ex-soldate.

Il avait un magnifique regard, un magnifique sourire et ses cheveux d’argent ne faisaient qu’augmenter son charisme. Son corps était magnifiquement bien bâtit, les seuls habits qu’il portait sur l’instant était un long pantalon noir en cuir muni d’une ceinture. C’était l’homme qu’elle voyait dans ses rêves. Sayana se demanda sur l’instant si ce n’était pas un rêve éveillé et par ailleurs … Qu’est-ce qu’il faisait ? Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ?


- On dirait que je vais devoir te donner un petit coup de main ma chère … Disait-il en la regardant. Laisse-moi te guider …


Il se redressa et se mit aux cotés de sa petite doublette féminin. Doucement, ses mains se posèrent sur les siennes et guida ceux-ci. La crainte de Sayana diminua à la vue de l’homme aux cheveux d’argent. L’homme la regarda avant de regarder Chikako encore présent au dessus de la jeune Sayana. Celle-ci fit de même : son regard se reporta sur la catcheuse.



Le temps semblait avoir repris son cours les secondes suivante. Sayana esquissa un sourire et plissa ses yeux. Sa pupille avait changé. Le point noir au fond de son iris n’était plus rond mais s’était lentement fendu comme l’œil d’un félidé en plein soleil. Ce phénomène signifiait simplement que Sayana perdait petit à petit le contrôle pour laisser place à une autre facette de sa personnalité plus perfide, plus rusées, plus dangereuse, plus … envieuse aussi…

C’est à ce moment là que la jeune femme prit le second sein avec sa main libre également et les massait lentement, profitant de la sensation de douceur que procurait sa peau nue au toucher. Entre temps, la catcheuse avait rapproché son visage du sien pour embrasser son front. La jeune femme ferma les yeux sur cet instant de douceur avant de les rouvrir à nouveau. Plongeant son regard turquoise, avec ce soupçon de mako dans l’iris qui enveloppait sa pupille, dans celui de Chikako.


-- T'en fais pas, je vais prendre mon temps...

- Je t’en prie … prend ton temps ma chère … Répondit-elle. Et tu me demandais à quoi je pensais tout à l’heure … simplement au comment tu m’aurais abordé … Je suis une fille compliqué je te préviens … J’espère pour toi que tu en vaux la peine … Ajouta-t-elle avec un sourire pervers.


Leurs lèvres se touchèrent ensuite. Les deux filles s’embrassèrent langoureusement. Sayana sentait son envie enfin survenir comme l’aurait été celui d’un homme ou d’une fois homosexuelle. Des soupirs lui échappèrent quand chikako caressa l’arrière de sa tête. Ses cheveux étaient une des zones érogènes de son corps dans de telle situation sensuelle. Son corps se serra par reflexe contre celui de la lutteuse. Leur poitrine se colèrent un instant malgré encore la tunique en cuir de Sayana qui faisait barrage entre leur peau.

Sayana se retira lentement du baiser et l’observa de ses yeux fendu et à demi fermé. Cela lui donnait un certain charme qui devait sans aucun doute augmenter l’envie de la catcheuse.

Par après, la platine laissa son corps tomber sur le lit sur lequel elle était assise depuis tout ce temps. Elle gardait ce même regard et se même sourire sur ses lèvres. Doucement, elle passa une main dans ses cheveux d’argent. On aurait presque dit que ce n’était pas sa première fois, ce qui était pourtant le cas. Elle ne faisait que suivre son instinct ou plutôt suivre ce que son subconscient lui dictait.


- Je sens que je te plais … montre moi ce que tu as réellement derrière la tête Chikako … Surprends-moi …

La demoiselle aux cheveux blancs hésita à répondre. Sans doute était-ce pour ménager la lutteuse ? Bah ! Elle pouvait bien imaginer ce qu'elle voulait, ce n'était pas pour autant que Chikako allait s'en offusquer ! La paume de sa main contre son mamelon était si douce, que celui-ci se mit à durcir immédiatement lorsque la main de Sayana se mit à bouger toute seule... comme si... Chikako se souvenait de ce moment... C'était comme si une autre personne s'emparait de vous... comme si... une autre personne était en train de s'emparer... de Sayana...

Si c'était le cas, il fallait espérer que cette personnalité alternative ne soit pas "soupe au lait avarié" comme la sienne... La lutteuse n'avait clairement pas envie de replonger dans les Ténèbres du Satsui no Hadou... Elle ignorait encore de quoi était capable la Evil Chikako... Quoi qu'il en soit, la lutteuse ne pouvait pas voir ni entendre cet autre être aux côté de Sayana... Mais elle vit un changement non négligeable dans son regard... Voila qui devenait intéressant !

*Oui ! C'est ça, ma belle ! Laisses-toi aller, et envahir par le plaisir !*

Chikako se fit même surprendre quand Sayana agrippa son autre sein, mais elle lui sourit alors. L'étincelle venait de se déclencher. Il ne tenait plus qu'à la lutteuse de souffler doucement sur le feu du désir afin qu'il prenne et s'embrase... Leurs regards se rencontrant, Chikako fit une moue coquine en tentant de sonder l'âme de la belle (sans résultat autre, évidemment, que d'attiser son envie lubrique). Elle ne fut pas spécialement étonnée de voir la pupille en forme d'oeil de chat... Après tout Terra possédait un bestiaire quasi inimaginable...

-- Je t’en prie… prend ton temps ma chère… Et tu me demandais à quoi je pensais tout à l’heure… simplement au comment tu m’aurais abordé… Je suis une fille compliqué je te préviens… J’espère pour toi que tu en vaux la peine …

La lutteuse était aux anges ! A la bonheur ! Elle se lâchait enfin ! Chikako trouva son sourire un peu pervers très excitant et ne put s'empêcher de l'embrasser encore plus goulûment. Après que Sayana mette brièvement fin au baiser, elle se laissa choir sur le lit, un air coquin et aguicheur dans les yeux à demi ouverts... Cela excitait encore plus la lutteuse.

-- Je sens que je te plais… montre moi ce que tu as réellement derrière la tête Chikako… Surprends-moi…
-- Oh ouais ! Avec plaisir, ma belle Sayana ! Rassures-toi, j'en vaux la peine... En tout cas mes partenaires se sont jamais plaints.

Elle s'approcha alors, toujours à califourchon au dessus d'elle, et l'embrassa de nouveau, mais... avec la langue, cette fois ! Tout en l'embrassa ainsi, elle entreprit de défaire son haut. Elle fit une pause dans le baiser, juste pour préciser...

-- J'aurais pu en profiter pour te mater, tout à l'heure, pendant que je t'opérais... Je ne l'ai pas fait... Sais-tu pourquoi ?

Elle dévoila alors la jolie poitrine de Sayana au grand air.

-- Parce que je voulais préserver la magie de cet instant pour maintenant... Tes seins sont magnifiques...

Et, pleine de désir, Chikako se mit à les embrasser, jouant parfois de sa langue sur ses jolis mamelons passant de l'un à l'autres, tandis que ses mains caressaient son ventre svelte, évitant intentionnellement de rencontrer le pansement pour ne pas faire se rouvrir la blessure. Peu à peu, la lutteuse descendit, ponctuant de baiser ce doux ventre, et commença à défaire la jupe de la belle, alors qu'elle glissait sa langue dans le joli nombril de la belle pour le caresser.

-- Hum... ! Tu sais ce que j'aime le plus faire en préliminaires... ?

Demanda-t-elle d'un ton suave, tout en caressant son intimité, par dessus la culotte, et se remettant à lui lécher le nombril, comme un indice flagrant... Elle tira légèrement et par à coups sur la jupe de la belle Sayana pour lui faire comprendre qu'elle voulait la retirer...

- Je sens que je te plais… montre moi ce que tu as réellement derrière la tête Chikako… Surprends-moi…

-- Oh ouais ! Avec plaisir, ma belle Sayana ! Rassures-toi, j'en vaux la peine... En tout cas mes partenaires ne se sont jamais plaints.

- Et bien prouve le  …


Chikako se rapprocha d’elle à nouveau et l’embrassa à nouveau. La platine ferma les yeux et y répondit fougueusement. Elle sentit sa langue traversé la barrière de ses lèvres pour rejoindre la sienne. Cela fit doucement sourire la jeune platine. 
Doucement, elle sentit que sa tunique de cuir était en train d’être retiré de ses bras et de sa poitrine par la même occasion. Elle rouvrit ses yeux, regardant un instant sa poitrine prête à être à découvert avant de regarder la lutteuse à nouveau.


- J'aurais pu en profiter pour te mater, tout à l'heure, pendant que je t'opérais... Je ne l'ai pas fait... Sais-tu pourquoi ?

- Non … Dit moi pourquoi ? Demanda-t-elle bien que la raison était évidente …

-- Parce que je voulais préserver la magie de cet instant pour maintenant... Tes seins sont magnifiques...

-Je sais qu’ils sont magnifique mis … merci du compliment …


«  J’étais parfait de mon vivant, ma seconde ne peut que l’être également … »


Son visage était de nouveau assaillit par les lèvres de Chikako qui s’empressèrent de l’embrasser une nouvelle fois encore. Par après, la catcheuse se détacha de ses lèvres et descendit sur sa poitrine pour s’occuper de celle-ci comme il se doit avec douceur. Sayana ferma les yeux et soupira d’aise. C’était une agréable sensation qu’elle découvrait à peine.

De douces caresses se faisaient ressentir au niveau de son ventre. La jeune platine en profita longuement. C’était un moment de douceur inimaginable pour l’ex-soldate. Elle n’avait jamais connu un tel moment de tendresse au part avant.  Sa jupe était aussi tôt détachée mais pas enlevée par l’une des mains de chikako. Sayana se doutait bien qu’elle allait bientôt se retrouver entièrement nue.

A part ses bottes et sa culotte encore présente avec sa jupe qui tenait à peine, elle n’allait pas tarder à le devenir. C’est avec un joli jeu de jambe que la jeune fille aux cheveux d’argent retira ses chaussures en poussant du bout de ses pieds sur les talons de chaque botte.  A présent débarrassez de ses bottes, elle n’était plus qu’en chaussettes et en petite culotte blanche. Son entre-jambe était déjà fort chaud et légèrement humide sous une envie grandissante dans l’esprit de la jeune femme.

Chikako redressa une nouvelle fois son regard vers celle de la jeune platine. Celle-ci esquissa un sourire tout aussi pervers qu’il y a quelques instants. Elle savait que cela excitait d’avantage la lutteuse. C’est avec une voix douce et sensuel que chikako lui posait une énigme.


-- Hum... ! Tu sais ce que j'aime le plus faire en préliminaires... ?

- Hm … et bien … je suppose que cela à rapport avec mon intimité ? Tu aimes la lécher ? L’embrasser ? Jouer avec ? User de tes doigts pour me donner d’avantage de sensation en cherchant ma zone érogène. Voir plus ? Disait-elle en plissant les yeux.


Son esprit se remplit de scènes érotiques. Son entre-jambe en mouillait d’avantage.  Sayana se demandait comment elle allait l’abordé. Allait-elle utilisé les moyens de bord ou d’autre outils spécialement conçut pour ce cas ? Tant de questions lui vinrent en tête. Elle avait hâte de voir la lutteuse sensuelle à l’action. Une main lui caressa son intimité par-dessus sa culotte.

Une sensation forte bien agréable qui ne faisait qu’augmenter ses désirs et ses envies sexuelles. Ils n’allaient pas être deux à profité de ce moment mais trois. L’esprit qui avait partiellement pris le contrôle de l jeune platine, pour ne pas dire totalement, comptait bien prendre du bon temps avec Chikako. Il regretta presque sur l’instant que le corps de Sayana n’était pas celui d’un mâle en parfaite santé comme il l’était à l’époque, avant même que Sayana soit dans l’idée d’être conçue. On pouvait dire après tout que l’ex-soldate était sa réincarnation féminine.

Quand la catcheuse tira sur la jupe de la belle, Sayana comprit qu’il fallait l’enlever. C’est donc avec plaisir qu’elle l’ôta du bout de ses doigts, prenant par la même occasion sa culotte. Cela faisait deux coups en une seule fois. Elle était donc à présent nue. L’une des mains de la soldate se dirigea vers son entre-jambe et doucement elle caressa son clitoris et l’entré de son vagin humide de cyprine. Son regard fixait celui de Chikako l’incitant à poursuivre et même d’avancer dans ses idées.


- Vient Chikako … Je t’attends  …Cesse de me faire patienter ainsi … surtout que tu en trembles d’envie…

Et bien si elle voulait des preuves, elle en aurait ! Oh oui ! Chikako aimait la luxure dans laquelle elle avait l'intention de l'entraîner.

-- Je sais qu’ils sont magnifique mais… merci du compliment…

Avait dit la demoiselle quand Chikako lui avait dit combien ses seins lui plaisaient. Les lèvres et la langue de Sayana étaient si douces et si délicieuses ! Alors qu'elle s'apprêtait à lui retirer sa jupe, Sayana répondit à sa dernière question.

-- Hm … et bien … je suppose que cela à rapport avec mon intimité ? Tu aimes la lécher ? L’embrasser ? Jouer avec ? User de tes doigts pour me donner d’avantage de sensation en cherchant ma zone érogène. Voir plus ?
-- Exactement ! Tout ceci à la fois, ma belle !

La jeune fille était déjà bien humide, cela excita encore plus la lutteuse. Sayana ôta alors jupe et culotte, tandis que Chikako enleva également la sienne. Elles étaient à présent toutes deux nues.

-- Vient Chikako … Je t’attends  …Cesse de me faire patienter ainsi … surtout que tu en trembles d’envie…

La lutteuse lui adressa son sourire le plus pervers et répondit simplement :

-- Okay !

Elle se mit alors à lui lécher amoureusement sa jolie vulve, chercher le clitoris du bout du pouce pour le titiller. Elle lui lécha l'intimité pendant près de 5 minutes, l'amenant presque au bord de l'orgasme. Mais elle s'arrêta juste avant, provoquant sûrement une frustration chez la jeune fille... Elle attendit quelques secondes que le plaisir redescende un peu, avant de tenter de la pénétrer d'un doigt, quand elle sentit que Sayana se crispait un peu, et que le doigt semblait être "bloqué" par un certain appendice de chair...

-- Hum ! C'est bien ce que je pensais ! J'adoooore !
*Elle est vierge ! C'est génial !*

La lutteuse eut alors une idée pour le moins saugrenue... Elle grimpa sur elle de nouveau pour aller l'embrasser, frottant son pubis contre celui de Sayana. Ses mains caressèrent une fois de plus les tétons de la belle aux cheveux blancs.

-- Je veux prendre ta virginité, belle Sayana...

Chikako se redressa un moment et mouilla ses doigts (index, pouce et majeur) de la cyprine de Sayana, afin de s'en enduire le clitoris. Pensant à une verge de quatorze centimètres de long pour six de diamètre, la lutteuse psalmodia une incantation de Magie Rose.

-- Quod ad fertilitatem momenti est !

Aussitôt son clitoris se mit à gonfler, prenant l'apparence d'un phallus, fonctionnel, sauf qu'au lieu de sperme, ce qui pouvait en sortir n'était autre que de la cyprine.

-- N'aies pas peur, ma beauté...

Chikako se rapprocha de nouveau d'elle, l'embrassa goulûment, et, tout en lui mordant fort l'oreille, la pénétra de cette verge gonflée à bloc. Elle resta un moment à l'embrasser, sans bouger afin d'être sûre qu'elle n'avait pas trop mal.