Le femme fut prise de ce qui semblait un violent mal de tête, c'était un bon signe. Les possessions finissaient souvent ainsi, une violente douleur, situé principalement à la tête. Pourquoi cet endroit plus qu'un autre ? Tout simplement car les personnes luttaient fréquemment contre la possession et cela demandait des efforts mental, du moins c'était ce que j'avais compris. Elle sembla reprendre le dessus, mais fini par perdre connaissance. Voilà qui était embêtant car elle aurait put indiquer sa maison. J'allais devoir utiliser mes pouvoirs pour savoir s'il était mieux de la ramener chez elle ou bien voir avec le magicien si l'hébergement était possible. Je soigna son épaule en priorité grâce à un sort de soin, elle ne sentirait rien.
Je me permis de poser sa tête sur mes genoux, après l'avoir délicatement retournée, et chercha son lieux de résidence. J’enfreignais une règle que je m'étais imposé, mais ici c'était pour une bonne cause et parce que je n'avais pas trop le choix vu l'état de fatigue de la femme. Elle se nommait Chikako et venait de la Terre, un monde qui était derrière ces étrange portails que j'avais rencontré plus tôt. Je chercha alors un lieu de résidence et découvrit involontairement pleins de nouvelles choses. Je fini par savoir où elle logeait, mais de toute évidence il valait mieux que je demande asile pour elle.
J'usa alors d'un sort pour récupérer de l'énergie, en puisant dans celle que le sol offrait. Je pris ensuite doucement la femme sur mon dos, avec un petit sort pour aider car seule ce n'était pas évident, et me dirigea vers le demeure où je servais. Cela dura un moment, mais ici beaucoup savaient qui j'étais et n'avaient pas l'intention d'en profiter pour m'attaquer comme il le ferait d'habitude. Quand j'aidais une personne je balayais les adversaires sans réfléchir ni me retenir, de nombreuses vies avaient hélas fini ainsi. mais dans Ashnard il faut être crains pour avoir des moments de paix, c'étais mon cas ou alors il faut être vitale comme le magicien. Je réussis à atteindre la grande barrière de fer qui entourais le manoir et mes jambes commençaient à faiblir. Heureusement un serviteur vint m'ouvrir et je lui demanda d'aller quérir le maître de maison. Il fus étonné de me voir avec de fines blessures, dont la marque au cou, et avec une étrangère blessée.
-Etwal, qu'est-ce qui est arrivé et qui est-elle ?
Le ton de sa voix montrait un peu d’inquiétude, comme à chaque fois que je revenais blessé. Il tenais à moi et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il voyait bien que mes jambes tremblaient de fatigue, mais avait remarquer tout les sorts curatifs que j'avais lancé, seule le repos pouvait y faire quelque chose.
-Elle était possédé et j'ai dû utiliser la manière forte. Elle viens du monde de la Terre derrière ces étrange portails. Puis-je demander l'asile en son nom ?
Le guérisseur se mit à réfléchir un moment, puis il hocha positivement de la tête.
-Son état ne semble pas critique et tu lui a bien guérie son épaule. Tu t'occuperas de lui trouver une chambre et de vieller sur elle. Tu devras aussi prendre du repos, je vois bien que tu es très fatigué. Cette terrienne devait être forte pour te fatiguer autant.
-Elle est forte en effet, j'ai été vaincue.
Le maître de maison eut un petit rire, très rare étaient les humains capable de me vaincre. Les serviteur me demandèrent s'ils pouvaient portés la blessée, je fis non de la tête et me dirigea vers le quartier des invités, je pris la chambre la plus confortable pour qu'elle puisse se reposer.
Au moment où j'ouvris la porte ma tête tourna un peu, toute cette magie utilisé m'avait demandé bien des forces. La pièce en elle même était très grande, tapissé d'une couleur figue, violette, cette chambre était l'endroit où Sibulla aimait s'accorder du repos lorsque ce lieu n'était pas occupé. Il y avait un immense lit, où pouvait loger une dizaine de personnes, avec une literie assortie à la couleur de la pièce. Au pied de celui-ci il y avait une grande malle sculptée qui contenait plusieurs vêtements de nuit ainsi que divers objets assez insolites mais qui semblaient avoir leurs places ici. Sur le mur en face du lit se trouvait une coiffeuse avec trois grands miroirs, une multitude de tiroirs avec tout ce qu'il fallait. Dans la pièce il y avait une grande penderie avec des vêtements de toutes tailles et sur le mur à côtés trônait un grande miroir afin de contempler le résultat.
La luminosité était tamisé par les rideaux, ce qui aidait à l'endormissement et l'éclairage se faisait par un petit artefact que le maître de maison avait payé cher. C'était une petite orbe qui se mettait en vol lorsque la lumière était trop faible et se fixait au plafond au centre de la pièce. Sa lumière était très douce pour ne pas réveiller, mais suffisante pour y voir légèrement.
Je déposa la jeune femme au pied du lit pour ôter la couverture, l'allongea dans le lit et lui remit la couverture. J'avais fait cela tout doucement afin de ne pas la réveiller. Elle n'allait pas avoir froid avec les couverture et pourrait se reposer tranquille. La tête me tourna à nouveau, je m’allongea sur le lit à bonne distance pour qu'elle ne soit pas surprise à son réveil et ferma les yeux un moment. Je n'allais pas m'endormir, juste somnoler le temps qu'elle reprenne conscience.
Cela dura d'ailleurs un long moment, lorsque je sentis qu'elle allait se réveiller je rouvrit les yeux et m’essaya sur le bord du lit. Il était arrivé une fois qu'une invitée est mal interprété le fait que je sois à côté d'elle, inutile de causer du soucis au maître de maison avec une nouvelle erreur.
-Vous allez mieux ?