Quand on croise une catcheuse on le sait (PV Chikako)

Chikako se sentait si bien, blottie contre cette douce poitrine qui lui rappelait Haruna. La lutteuse n'avait jamais réussi à oublier le décès de sa petite soeur dont elle se sentait coupable. Le baiser aussi était très agréable. Et elle aurait bien aimée que cet instant -même si, pour elle, ce n'était qu'un rêve- dure éternellement. Mais hélas, même les meilleurs choses dans la vie avaient une fin. Le baiser sur son front, la main sur son visage et quelques paroles achevèrent de la tirer de son sommeil.

-- Mademoiselle Chikako, il est temps de se réveiller.
-- Hein ? Je suis où ?

La lutteuse regarda partout autour d'elle, ne reconnaissant pas les lieux. Puis ses yeux croisèrent ceux de la mignonne demoiselle.

-- Salut...

La nénette était plutôt mimi à croquer. Mais il se dégageait d'elle une sorte de force tranquille à ne pas sous-estimer. En tout cas, elle lui plaisait beaucoup. Même après ce qu'elle avait vécu dernièrement, Chikako restait fidèle à elle-même.

-- T'es qui toi, ma jolie ? On est chez toi ? Qu'est-ce que je fais là ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Chikako était un peu perplexe. Est-ce qu'on l'avait droguée ? Avait-on abusé d'elle ? Tout était possible... Elle se rappelle bien du parc, après le show... Mais plus rien depuis...

-- Est-ce que toutes les deux on a... fait... Enfin... Tu vois ce que je veut dire ?

Lui demanda-t-elle en souriant, l'oeil pétillant de désir.

Chikako semblait un peu perdue. Cela était normal après une possession et cela valait peut-être mieux pour elle.

-- T'es qui toi, ma jolie ? On est chez toi ? Qu'est-ce que je fais là ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Je lui adressa un sourire calme et attendit que le flot de question cesse pour pouvoir lui répondre dans l'ordre en prenant  le temps afin qu'elle ne s'en pose pas plus que nécessaire.

-- Est-ce que toutes les deux on a... fait... Enfin... Tu vois ce que je veut dire ?

Je fit un petit signe de la tête pour lui indiquer que non. Cela m'aurait un peu déstabiliser, car si j'avais de rare relation avec le maître de maison, j'étais encore assez inexpérimentée dans se domaine. Mais cela je n'allais pas l'avouer.

-Je me nomme Sibulla Vaneale, on me surnomme Etwal. Vous êtes ici chez mon "maître". Vous avez été possédée et êtes apparut d'un étrange portail. Vous avez tenté d'attaquer à vu, mais cela fut en partie un échec. Vous avez brisez la possession et êtes tombé inconsciente. Je vous ai porté ici.

Je lui souris et tenta de répondre à sa dernière question, bien que je n'étais pas très à l'aise. Les yeux de Chikako trahissaient ses pensés. C'était assez bizarre de se sentir vulnérable sur un sujet.

-Quand à ce que vous pensez il ne s'est rien passé.



-HJ- Cette réponse est courte, mais j'avoue avoir eu un peu de mal après un mois ^^" -HJ-

Quand la demoiselle fit un non de la tête, la lutteuse sentit une petite pointe de déception, mêlée, cela dit, avec un peu de réconfort. Certes, le mélange était paradoxal, mais disons que c'était un mal pour un bien qu'elle pourrait formuler en temps voulu.

-- Je me nomme Sibulla Vaneale, on me surnomme Etwal. Vous êtes ici chez mon "maître". Vous avez été possédée et êtes apparut d'un étrange portail. Vous avez tenté d'attaquer à vu, mais cela fut en partie un échec. Vous avez brisez la possession et êtes tombé inconsciente. Je vous ai porté ici. Quant à ce que vous pensez il ne s'est rien passé.

Son... Maître... ? Elle était donc une sorte d'esclave ? Cela amusa la catcheuse. Ce qui l'amusa moins, c'était d'apprendre qu'elle avait été...

-- Possédée ?

Chikako essaya de recoller les morceaux... D'abord il y avait eu cet esprit malveillant... Puis le fantôme de sa soeur, Haruna... Puis la haine... Le Hadou maléfique... C'était la seule explication possible... Elle ne tiqua pas concernant le portail, puisqu'elle en connaissait déjà l'existence.

-- Je n'ai pas été... possédée... Du moins, pas au sens habituel du terme. C'est le Hadou. Je me suis laissée submergée par le Satsui no Hadou, son aspect négatif...

Chikako regrettait amèrement de s'être laissée ainsi dominée par le Satsui no Hadou. Elle avait toujours réussie à lutter contre, lorsqu'elle faisait appel au Hadou, mais elle avait toujours su qu'après avoir puisé une fois dans son pendant maléfique elle serait toujours vulnérable et risquait de se laisser consumer par cette énergie obscure. Comme l'était Gouki, son Sensei... Chikako posa machinalement une main sur la joue de la demoiselle.

-- Enchantée de te connaitre, Sibulla... Etwal... Et... Je te demande pardon si je t'ai fait du mal...

Voulant se faire pardonner, Chikako déposa un tendre baiser sur les lèvres de la demoiselle. Il était temps donc d'expliciter un peu les choses... Mettant fin au baiser, elle reprit :

-- D'un côté, c'est dommage qu'il se soit rien passé... D'un autre... c'est pas plus mal, vu que je ne m'en serai pas rappelé...

La main qui était sur la joue de la jeune fille caressa sa pommette délicatement, tandis que l'autre venait se poser sur son épaule pour faire de même alors que Chikako se rapprochait de son interlocutrice.

-- Mais... Maintenant qu'on est là...

Dit-elle, sur un ton suave, en faisant un duckface.

-- Je suis heureuse de pas t'avoir blessée. C'aurait été du gâchis, un joli brin de fille tel que toi...

Elle se mordilla la lèvre inférieure. Sibulla était vraiment très jolie.

-- Tu me plais beaucoup, tu sais...

Acheva-t-elle, approchant de nouveau ses lèvres vers celle de la Déesse...


[HRP : Pas de soucis, t'inquiète ^^ Je préfère un post court mais qui fait avancer le schmilblick, plutôt qu'un long pavé qui tourne autour du pot ]