Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

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Pere_Yves

Humain(e)

Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

lundi 22 juillet 2013, 10:38:16

Voilà plus d'un an que le Père Yves a accepté sa nouvelle mission évangélique. Au Japon, un lieu a priori peu propice au développement de la chrétienté, mais un endroit si paisible au regard ds contrées africaines où il a passé plus de vingt ans. D'ailleurs, il s'est très vite fondu dans la culture locale, il a tout écouté et vite appris au point d'avoir l'impression d'être là depuis bien plus longtemps.
Il faut dire que la ville de Seikusu a su l'accueillir, ville simple mais active où il a découvert qu'on pouvait sortir sans escorte armée. Mais il n'y a pas que ça ! Le plus beau des hasards l'a mené à installer son église tout près du lycée de Mishima, devant lequel, au tout début, il passait simplement. Mais, poussé par la curiosité, il était entré, s'enquérant pour des cours de japonais. Et, de fil en aiguille, il s'est retrouvé vacataire pour enseigner les religions européennes et leur théologie. De cela, le Saint-Siège n'a cure, du moment que c'est bénéfique pour son développement.
Mais il vaut mieux que le Saint-Siège ne sache pas tout ! Car, dans un lycée peuplé de jeunes filles peu farouches, le Père Yves a vite réalisé que sa libido, trop longtemps mise en veilleuse, se réveille et demande de rattraper le temps perdu. Les étudiantes japonaises en jupe courte et au décolleté avenant, avec des cheveux aux teintes incroyables et des lèvres délicatement dessinées, font battre le tocsin sous sa soutane. Une tenue parfois préférable, tant un strict costume noir aurait vite fait de révéler une érection quasi permanente au long des cours.
Des cours où elles sont d'ailleurs très assidues, se battant presque pour être au premier rang. Pas forcément pour l'écouter, mais plutôt pour lui lancer une oeillade assassine, tout en croisant et décroisant leurs jambes. Prêtre certes, il n'en est pas moins resté homme. Et il a craqué. Toilettes ou salle des profs, chez elles ou dans la sacristie, il y a goûté, au point de devenir accro. Pas que lui, d'ailleurs, car certaines le re-sollicitent après une première fois. Mais il faut varier les plaisirs.
D'ailleurs, en ce moment, il a dans ses projets une élève qui se distingue du lot. Sur le plan physique d'abord, car elle n'a nulle excentricité colorimétrique, et même ses cheveux sont délicatement attachés. Sur le plan vestimentaire ensuite, car elle est toujours vêtue d'une longue robe noire, et ne fait rien pour attirer son regard. Sur le plan scolaire ensuite, car elle est assidue et prend des notes, sans toutefois poser la moindre question. Celle-là est trop timide, trop effacée, trop discrète. Mais elle le changerait des fofolles qui lui courraient presque après dans les couloirs... La seule chose qui soit perturbante est la sensation d'une lueur rouge dans son regard, comme si le Diable lui-même voulait le tenter. Ah ah ah, trop tard, c'est déjà fait...

Estelle Efherith

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Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 1 lundi 22 juillet 2013, 11:43:19

Estelle et Efherith étaient arrivée depuis un peu plus d'un mois sur Terre, le hasard les avaient portées au japon. La première partie du mois elles cherchèrent à comprendre où elles se trouvaient et comment fonctionnait la vie ici. Il fût rapide avant qu'Estelle ne voit aucune différence avec les humains de Terra sauf qu'ici, ils étaient aidé de " Technologie" et qu'elle ne risquait pas de chasse aux sorcières où autres bizarrerie. Ce qui l'étonnait en revanche c'était qu'elle avait l'impression que l'ordre était présent dans ce monde aussi. Elle se demandait donc si elle y croiserait des anges, ce qu'elle voulait éviter.

Arrivant vers le Printemps et après s'être renseignée elle décida de s'inscrire dans une école, ici on nommait cela "Lycée". Elle se fichait des leçons qu'elle y apprenait et se concentrait juste sur tout ce qui avait traits à l'Histoire pour en savoir plus sur ce monde. De plus sa curiosité était satisfaite en étant ainsi mêlée au commun des mortels de ce monde.

Quelques temps après, un prêtre fût engagé après entretient avec le directeur pour pouvoir donner des cours de Théologie. Je n'y était allée que quelques fois et ses leçons, placée sous le signe "Chrétien" ressemblait du tout au tout aux enseignements de l'ordre. Les leçons historique de ce monde montraient aussi que le passé de cette contrée, le japon avait été lourdement entachée par des guerres, politiques où religieuses. Enfin, ce prêtre respirait autant le vice que certains des pires démons qu'Efherith avait croisée.

Les cours du prêtre avait lieu le soir se terminant à 19h car ils étaient suivis seulement par ceux le désirant. La démone posa les yeux sur lui entre deux trois lignes de textes et failli s'emporter, il semblerait qu'il la fixait depuis quelques secondes déjà. Elle était au courant de certains dérapage de cet homme avec des jeunes filles de l'établissement. Pendant ce cours, c'était Estelle l'hôte qui était en train de diriger le corps pendant que l'âme d'Efherith prenait du repos. La jeune femme était plus paisible et plus encline à la diplomatie que la démone enfermée en elle.

A la fin du cours, une fois les élèves sortis, elle se dirigea vers l'homme. Ne sachant que trop lui demander elle fit simple.

- Qui êtes vous ? Vous.. vous venez d'ici où d'ailleurs...

Cette question était étrange, mais elle voulait absolument savoir si il était de Terra où non. De plus elle avait remarquée qu'il s'arrêtait souvent sur ses yeux. Ils avaient viré au rouge depuis qu'Efherith était enfermée, mais lorsqu'elle dormait Estelle retrouvait légèrement sa couleur, un bleu teinté de pourpre à cause du changement provoqué par la démone.

Pere_Yves

Humain(e)

Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 2 lundi 22 juillet 2013, 12:13:07

C'est étrange comme, de loin, on se fait des idées préconçues. Nul n'aurait voulu aller au Japon sous quelque motif évangélique, mais Gabriel ne céderait sa place à nul autre désormais. Même si ses aventures commencent à devenir rumeurs ! Comble de bonheur, les garçons commencent à déserter son cours, où il n'y aura bientôt plus que des filles peut-être.
Regardant la Bible posée sur son bureau professoral, il se dit que l'amour ainsi prôné peut se partager de plein de façons différentes. Mais, même tenaillé par un désir pressant, il a toujours veillé à respecter le lieu de culte, ne culbutant quelque lycéenne excitée que dans la sacristie. Heureusement que certaines, malgré leurs cris, n'ont pas offensé les priants !
C'est en se remémorant quelques chaudes parties de jambes en l'air, qu'une question le cueille à froid :

« - Qui êtes vous ? Vous.. vous venez d'ici où d'ailleurs... »

Incongrue ! Quelle drôle de question ! Rompant le charme de ses ébats souvenirs, il lève la tête vers l'impudente. Estelle ! La discrète et attentive Estelle. S'il s'y attendait...

« Quelle étrange question vous me posez là. Mais voyons, comme vous je suis de ceux qui descendent d'Adam et Eve, comme vous je suis né de l'amour de mes parents, comme vous je monterai au Paradis après une vie exemplaire. »

Propos insipides et passe-partout, qui ne convaincront sans doute pas celle qui, pour avoir attendu d'être seule avec lui, attend aussi une réponse bien plus circonstanciée. Mais au moins cela lui donne-t-il un léger répit pour réfléchir à la suite, du moins s'il ne se laisse pas distraire par ce regard qui, contrairement à il ne sait quelle impression, n'est pas rouge bien sûr, mais d'un sublime bleu aux reflets pourpres.

Estelle Efherith

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Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 3 lundi 22 juillet 2013, 14:03:03

Elle attendait sa réponse, et celle ci ne la déçue pas le moins du monde. Le rire qu'elle poussa failli même réveiller la démone, il était même possible que celle ci soit en train de partager la bonne humeur de la jeune femme.

- Adam et Eve hein... le paradis, croyais moi, je ne voudrai pas y mettre les pieds une seule seconde. Il me plairait énormément que vous me donniez une autre réponse.

La jeune femme hésitait sur la suite des évènements. Ce prêtre était il vraiment innocent? ou bien dans le cas contraire il venait juste de se foutre royalement d'elle, si c'était le cas cela ne lui plaisait que très peu. Il avait déjà dû remarquer que le corps d'Estelle était légèrement plus âgé que celui des lycéenne du coin, de plus, qu'elle écrivait avec une plume et dans une belle calligraphie, même lorsque elle se décidait à parler japonais. Ce que la démone cherchait, attirer la curiosité du prêtre. Lui faire peur pour ainsi dire. Car son jeu préferé était d'inspirer la peur dans les membres de l'ordre, et même si il n'en faisait pas parti, il était un homme d'Eglise, un homme avec une croyance. De plus, Efherith n’appréciait pas la corruption qu'il amenait dans la tête des jeunes femmes de l'établissement. Pour elle, ce rôle de corruption était le sien.

Avant qu'il ne puisse répondre, elle se rapprocha doucement du prêtre, libérant une aura plus inquiétante que sensuelle et en effleurant sa joue du doigt elle lui murmurait.

- Dit moi tout... après quoi un sourire dérangeant s'affichait sur son visage.

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 4 lundi 22 juillet 2013, 21:37:34

Apparemment, la réponse ne convient pas ! Il est vrai que Estelle est la plus attentionnée et que, si elle pose une question, elle attend d'évoluer avec la réponse. Le Père Yves l'a déjà constaté lors de ses cours ; même son visage trahissait, par une expression adaptée, l'interrogation, le doute, la surprise. C'est un peu comme s'il avait appris à lire en elle et, curieusement, si les autres élèves ne lui inspiraient que le moment où il les baiserait, il voyait en Estelle une jeune femme plus mure, avec laquelle il ne refuserait pas de faire l'amour. Tout est dans la différence d'expression.
Heureusement, le répit ainsi laissé lui a permis de cogiter une réponse :

« Si vous voulez savoir, je ne suis pas un ange descendu du Ciel pour évangéliser le Japon, du moins je ne me souviens pas qu'on m'ait confié une telle mission. Mais, avant que ma mère me mette au monde, qui sait où j'étais et ce que je faisais ? Peut-être étais-je un diable, qu'on a puni en l'obligeant à accomplir une mission évangélique ? »

Mais il n'a pas le temps de l'exprimer que c'est comme un souffle glacial qui frôle son cou, comme si quelqu'un avait ouvert une fenêtre vers le pôle, ou plutôt comme si celle qui vient de lui murmurer « - Dis-moi tout... » avait le souffle aussi froid qu'était chaud celui de la dernière élève qu'il avait, sans vergogne, culbutée sur le bureau. Irrationnel ce froid ! Mais presque insignifiant, face au tutoiement qu'elle emploie soudain. Certes d'autres élèves en ont fait de même, mais dans un état déjà avancé de leur relation. Et puis là, c'est Estelle ; il y a quelque chose qui ne colle pas ! Ou bien le Père Yves a-t-il l'esprit si perturbé par celle qu'il aimerait être plus que le coup d'un soir, qu'il en laisse son imagination s'emporter ?

Un peu abasourdi, il la fixe ; ses yeux ont comme une étrange lueur qui les ferait presque un peu rougir. Là aussi, souvenir d'un doute qu'il eut, ou inquiétante réalité. Et son sourire ? Ce n'est plus la douceur qu'il lui connaît lorsqu'elle s'applique à sa calligraphie, c'est plutôt un sourire « carnassier », comme si elle se métamorphosait d'avoir osé. Il se souvient d'un film, il y a si longtemps, où un démon avait pris possession du corps d'une jeune fille ; elle était une douce enfant quand le démon dormait, mais devenait la pire des créatures lorsqu'il prenait le contrôle. Balivernes que tout ça, il n'y a qu'une jeune femme tout près de lui.

« Mais, Estelle, voyons, vous me... Enfin, je ne vous reconnais plus ! »

La tension est si palpable qu'elle peut tout bouleverser. En d'autres circonstances, avec d'autres élèves en fait, il ne se serait pas posé la moindre question : elle est seule avec lui, elle le tutoie très intimement, alors action ! Mais pas avec Estelle ; elle le trouble, mais elle n'est pas comme les autres, et il ne doit pas faire comme avec les autres. Son visage est si proche, ses yeux sont si brillants d'intensité, son sourire est si « différent" ; il n'a qu'à tendre les lèvres pour déposer un baiser sur les siennes, il n'a qu'à tendre la main pour effleurer sa poitrine.
Oui, laisser Adam et Eve, revenir à une réalité bassement matérialiste : un homme et une femme ensemble dans un endroit discret.

« Peut-être ne suis-je qu'un démon à l'apparence humaine, à moins que ce soit toi qui cache une succube derrière une sage jeune femme ? »

Cette fois, le Père Yves ne va pas s'en laisser conter, même si les questions l'envahissent.

« D'où je viens ? Mais d'Europe, et, avant d'arriver ici, de plus de vingt ans de mission en Afrique. »

Faire diversion ! Eviter des questions étranges, du moins tant qu'il n'a pas cerné Estelle.

« Comme tu le vois, rien que du très banal »

Attardant son regard sur la jolie silhouette tout proche de lui, il ne pense plus qu'à  une chose, ramener la conversation là où elle doit être entre un homme et une femme que le désir titille quelque peu. Il sera temps de parler de théologie plus tard, même s'il sait que Estelle ne va pas lâcher prise.

Estelle Efherith

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Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 5 lundi 22 juillet 2013, 22:30:01

Estelle, ou plutôt Efherith à l'heure qu'il est, sentait la tension montait dans la pièce. Son jeu préferé commencez. En fait elle était peut être un peu déçue, le prêtre ne semblerait pas si compliqué que cela à détourner du droit chemin, il l'était déjà clairement. La démone allait maintenant titiller le prêtre, le faire espérer. Elle savait que certains démons pouvaient capter les pensées des hommes mais dans le cas actuel, la personne la plus abrutie sur cette terre comprendrait très bien les films qui voguaient dans la tête de l'humain.

La démone s'éloigna à peine pour se mettre à côté du prêtre et s'appuyer sur le bureau.

- Je viens d'arriver dans la région, je ne sais pas ce qu'est l'afrique. Mais il apparaît évident que c'est la dénomination d'un lieu quelconque.

Pardonnez ma précédente réaction. Je ... vous ai pris pour quelqu'un d'autre.


Elle repensa à la phrase du père, si cet homme était un démon, cela serait le plus courageux d'entre nous alors. Car réussir à rentrer dans les ordres sans vouloir mettre fin à la vie de son corps tellement cela semble ennuyeux alala...

- Croyez moi, vous n'êtes pas un démon. Ni un ange .

Elle pensait maintenant à ce qu'elle allait faire. La réponse la frappa comme une évidence, le corrompre, enfin.. d'une autre manière vu qu'il était déjà bien atteint. Si le pouvoir d'efherith grandissait à chaque fois qu'elle se jouait d'un humain, elle serait surement la plus forte de son peuple, enfin ce n'était qu'une utopie.
Elle ne voulait rien faire avec cet homme, la seule chance qu'elle accepte serait que la volonté d'Estelle reprenne le dessus sur la démone, en fait, c'est pas comme si cela faisait plus de deux siècle qu'Efherith empêchait l'humaine de satisfaire ses besoins charnels. La réaction de la démone était peut être étrange, mais elle voulait réserver son corps d'emprunt à une personne en particulier. Enfin, il était temps de passer à l'étape suivante.

Elle se plaça un peu mieux sur le bureau afin de pouvoir attirer le prêtre proche d'elle avec ses jambes autour de sa taille. Ceci pour dire d'un ton simple et direct.

- A quoi vous sert la foi? je vous observe depuis longtemps, je perçois vos envies. Vous les comblaient quand vous en avez l'occasion. Mais je suis assez à cheval sur la noblesse des engagements, c'est pourquoi je respecte toujours les miens.

Après quoi la démone fit tomber l'une des bretelles de sa robe.

- Ce genre de situation, vous n'aimeriez pas les connaître sans devoir vous cacher? abandonner vos vœux n'est il pas envisageable. conclut elle en faisant tomber la deuxième bretelle. Sa poitrine étant à présent facilement accessible, bien qu'elle ne faisait cela que pour le tenter. Efherith n'avait aucun problème de pudeur, elle ne voulait juste pas passer à l'acte avant de trouver la bonne personne. Pour elle, cela ne pourrait jamais être un humain, il lui fallait quelqu'un qui la suive dans les enfers et la protège des grandes familles infernales. Il lui fallait un puissant démon ou n'importe quel autre être vivant assez puissant à ces yeux.

La situation l'excitait, mais sûrement pas de la même façon que son interlocuteur. Efherith était pressée d'entendre sa réponse. Dans tous les cas elle ferait ce qu'elle peut pour le faire se désengager, ou prononcer le contraire de ses voeux.

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 6 lundi 22 juillet 2013, 23:42:53

Le Père Yves s'était déjà préparé à une soirée paisible. Une fois les cours finis, il avait décidé de rentrer à l'église, et d'en fermer les lourdes portes. Ces cours de théologie l'épuisaient, car il mettait un point d'honneur à enseigner en respectant scrupuleusement les textes et les opinions. Mais cette concentration était souvent battue en brèche par quelque jupe qui s'évasait, ou quelque clin d'oeil pas si anodin.
Dans tous les cas, même si la première provocation venait d'une élève, c'était lui qui conservait la maîtrise du jeu. Et là, il y a quelque chose qui ne va pas ! Estelle, la timide, devient osée ; ça ne lui correspond pas, ça ne paraît même pas être elle. C'est comme si une petite voix lui dicte ce qu'elle doit faire. Il y a un piège, le Père Yves se pose la question. Est-ce que la Direction du lycée veut le coincer ? Les potaches ont-il cogité une blague à son encontre ? Y a-t-il une élève déçue qui a ourdi une vengeance avec une complice ?

« - Je viens d'arriver dans la région, je ne sais pas ce qu'est l'afrique. Mais il apparaît évident que c'est la dénomination d'un lieu quelconque.
Pardonnez ma précédente réaction. Je ... vous ai pris pour quelqu'un d'autre.
Croyez moi, vous n'êtes pas un démon. Ni un ange »


Ces mots sonnent comme une délivrance ; ça évitera même certaines questions embarrassantes sur son passé. Retour à des sujets qui vont faire retomber l'ambiance. Du moins dans les apparences. Car, tandis que Estelle se découvre un goût pour la géographie, le Père Yves réalise que son pantalon de costume sombre et sobre, a grand peine à dissimuler le trouble qui grandit en lui.

« Vous êtes surprenante, Estelle. Vous ne connaissez pas l'Afrique, au point de songer qu'elle peut être proche de cette région. Mais de quel monde venez-vous donc, Estelle ? Peut-être de ce monde dont j'entends parfois parler, et qui serait un peu le clone du nôtre. Cela expliquerait votre différence par rapport aux autres élèves ?"

Différente ? L'est-elle vraiment, quand elle l'attire à elle en l'emprisonnant de ses jambes ?

« - A quoi vous sert la foi? je vous observe depuis longtemps, je perçois vos envies. Vous les comblaient quand vous en avez l'occasion. Mais je suis assez à cheval sur la noblesse des engagements, c'est pourquoi je respecte toujours les miens. »

Ce n'est pas possible !

« Quelles envies ? Je ne comble rien, et en aucune occasion !"

La dénégation manque de vigueur voire de conviction. Celle qui est face a lui a non seulement percé ses secrets, mais en profite aussi, comme si elle allait le faire chanter. Ce n'est plus la prude Estelle, dont la robe ne demande désormais qu'à s'échapper, et dont le compas des jambes s'ouvre à lui ! Il ne doit pas céder, pas si vite, pas comme ça, peut-être même pas ici ; il la désire depuis le début, mais elle est si différente des autres qu'il lui veut un sort différent.

« - Ce genre de situation, vous n'aimeriez pas les connaître sans devoir vous cacher? abandonner vos vœux n'est il pas envisageable. »

La phrase de trop ! La chose à laquelle on ne touche pas ! C'est à la fois sa garantie et son libre accès, ça lui permet d'entrer partout sans qu'on ne s'y oppose, ça lui permet toutes les audaces avant de se réfugier derrière la croix, ça exerce même une fascination chez certaines (jeunes) femmes. Bon, ses vœux, c'est vrai que le Père Yves les a un peu écornés. Mais, de là à les renier, pas question !

« Je ne sais pas de quelle situation vous parlez, et je ne cache rien ! Quant à mes vœux, ils ne peuvent pas s'effacer comme ça. »

Mais c'est presque malgré lui que le Père Yves sent ses mains se diriger vers les seins de Estelle qui ne demandent qu'à sortir de la robe. Dans un effort au delà de l'imaginable, il parvient néanmoins à se contenir, et ses deux mains vont finalement saisir les poignets de Estelle, tout en la fixant dans les yeux :

« Estelle, j'ai fait vœu de chasteté. Ne me tentez pas ! »

Estelle Efherith

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Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 7 mardi 23 juillet 2013, 00:20:19

A chaque fois que le prêtre l'appelait Estelle elle ne pouvait dissimuler un sourire narquois. Si il savait...
Elle ne comprenait pas pourquoi Yves cherchait à diriger la conversation vers des sujets plus anodins. Quand bien même je faisais tout pour qu'il arrive à une seule conclusion, que oui il désirait le pêché, il désirait le démon, le diable, une démone.

Il était logique que certains ici connaissent l'existence de Terra, mais pour une raison inconnue je ne m'y attendait pas.

- Peut être que je suis de cet endroit, peut être pas. Je m'y perds et j'ai l'impression d'être partout à la fois.

Il démentait ? Mais pourquoi, enfin c'était logique. Mais il me semblait avoir était assez persuasive pour qu'il comprenne que je savais.

- Pourquoi ne le reconnaissait vous pas? Je suis au courant. C'est un sujet plutôt tabou dans l’établissement, mais je sais obtenir les informations dont j'ai besoin.

Maintenant que nous en étions à ce stade, je comprenais une chose. Les religieux de ce monde n'était pas habitué à voir ce qui était pour eux le mal. Sur Terra, avec le même genre d'homme elle serait déjà morte un poignard planté plein cœur, la ou Yves désirait temps poser sa main d'ailleurs.

- Ne me mentez pas. Je sais bien que vous les avez fait. Violer un engagement n'est pas si dur. Le rejeter, se libérer. Ne voyez vous pas à quel point toutes ces jeunes femmes sont épanouies, ainsi que ces hommes. Ils ne se réfugient pas derrière une morale religieuse.

La démone, détendant légèrement son dos s'allonge doucement sur le bureau, ce qui a pour effet de tirer le tissu vers le bas révélant sa poitrine à l'homme d'eglise.
C'est avec un regard coquin qu'elle prononce doucement.

- Pourtant... je suis... la tentation.

Une chose était sur elle ne se laisserai pas avoir par le prêtre et elle n'accepterai guère plus que des caresses. Si il y succombait cela serait une première victoire pour elle et il devrait être plus facile ensuite de lui faire abandonner ses voeux, enfin elle l'espérait.

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 8 mardi 23 juillet 2013, 06:48:38

« - Pourquoi ne le reconnaissait vous pas? Je suis au courant. C'est un sujet plutôt tabou dans l’établissement, mais je sais obtenir les informations dont j'ai besoin." 

Elle le sait ! La douce et discrète Estelle m'a espionné dans mon dos ; moi qui avais toute confiance en elle, je suis déçu. Ce pourrait être flatteur d'avoir la réputation d'être un bon coup, mais ce que j'aurais accepté d'une autre me déplaît chez elle. Serait-elle comme les autres ?

« Il ne faut pas croire tout ce qu'on dit ! Vous êtes plus âgée que les autres, et vous n'êtes peut-être pas d'ici ; alors, il ne faut croire ni aux rumeurs ni aux fantasmes. »

Désamorcer la bombe, il le faut ! Que veut-elle ? Baiser ici ? Non, elle vaut mieux que ça. Me faire du chantage ? Elle n'a pas besoin de me provoquer pour ça. J'ai trop l'image de la frêle jeune femme qui calligraphie avec un tel art et une telle douceur, pour croire que c'est la même qui me fait face.

« (...) Violer un engagement n'est pas si dur. (...). Ils ne se réfugient pas derrière une morale religieuse. »

Le péché de chair, ce maudit ! Mais elle n'a pas le droit d'attaquer ma religion, mes convictions ; elle emploie des mots que je suis sûr d'avoir lu lors de mes études théologiques en Allemagne, mais je ne sais plus dans quel ouvrage ; je me rappelle juste qu'il était question d'un démon apparu là ou dans les pays scandinaves.

« Ne jugez pas ma religion, Estelle ; c'est ma ligne de conduite, et je m'y tiens. »

Si elle a réellement des preuves sur mes égarements, elle doit bien rire en son fort intérieur ! Mais il ne faut pas ; quelque chose me dit que, si les autres étaient insignifiantes à part pour une partie de jambes en l'air, celle-ci est toute autre. Pourtant, avec ses seins ainsi dévoilés (elle n'a pas de soutien-gorge. Avait-elle prémédité l'attaque?) et ses jambes qui m'enserrent, je devrais déjà être en train de la défoncer vigoureusement, tout en massant avec vigueur ses seins... si c'était une autre.

« - Pourtant... je suis... la tentation. »

Le mot maudit... Le mot tabou... Le mot déclic... Je relâche ses poignets, relevant mon torse, comme si j'essayais de m'écarter de ce qui pourrait me brûler. Mais elle a tout prévu, et l'étau de ses jambes me retient.

Estelle Efherith

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Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 9 mardi 23 juillet 2013, 13:24:13

Au fond, il avait beau être un sacré pervers pour tout dire. Mais il ne semblait pas non plus mauvais quand on y pensait. Ne pas croire aux rumeurs, c'était ridicule. Bon.. il est vrai que se voiler la face aide beaucoup à accepter pleins de choses. Et.. c'est vrai qu'en y repensant l'attitude des filles de cette école avait été étrange.

En revanche, une chose m'irritait et je ne la comprenais pas. Certains étaient plus fragiles que le père Yves, mais la. Pourquoi ne voulait il pas lâcher ses engagements ? Surtout qu'ils les avaient plus qu'enfreins ! La nature humaine est très étrange.

Après quelques mots il me lâcha. Je ne l'entendais pas vraiment de cette oreille.

- Il y a un problème ?

Même si j'échouais, le plus intéressant arrivait enfin. Je l'espérer tout du moins. Il aurait été amusant qu'il se prenne au jeu mine de rien.
Une dernière idée me vient à l'esprit, une question toute bête, faire en sorte qu'il reconnaisse son attirance.

- Ne vous plais-je pas ? Vos regards incessant ne sont ils pas récompensé aujourd'hui ?

Un bref regard vers la fenêtre m'indiquait que le soleil n'était bientôt plus et la pièce se baignait dans une douce lumière orangée. Le tableau ressortant de cette situation isolait complètement le prêtre avec la démone. Pourtant à quelques mètres la porte était toujours présente ainsi que la liberté qu'il l'accompagne. Mais sans aucun lien particulier c'était le genre de situation ou vous vous sentiez presque obligé de rester. Comme si il y avait quelque chose à accomplir. C'était ce que je voulais lui faire ressentir, l'impression d'être à ma merci.

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 10 mardi 23 juillet 2013, 21:58:30

« - Il y a un problème ? »
« - Ne vous plais-je pas ? Vos regards incessant ne sont ils pas récompensé aujourd'hui ? »


Elle m'a donc repéré ! Pourtant, j'ai été aussi discret que possible. Mais je ne l'ai pas regardée davantage que les autres ! Enfin, les autres, je les matais parce que leurs jambes n'hésitaient pas s'entrouvrir pour mon plus grand plaisir. Mais Estelle, ce n'était pas pour ça ; elle a la classe à ne jamais s'abaisser à quelque exhibition. Ce qui rend d'autant plus incongru son comportement du moment, même si le tutoiement semble avoir de nouveau cédé la place au vouvoiement.

« Mais je ne vous ai jamais regardée autrement que comme l'une de mes élèves, comme toutes les autres d'ailleurs ! »

Je passe la main sous ma chemise, pour serrer ma croix fétiche, celle qui m'a toujours accompagné, celle qui m'a redonné la foi quand je doutais, celle que j'ôte quand je culbute les élèves ; il ne faut pas mélanger plaisir et travail, et surtout il faut les convaincre que je respecte mes vœux. Ceux-là même que Estelle, que je ne reconnais plus, semble vouloir me faire renier. C'est vraiment étrange. Elle est comme venue d'ailleurs ; elle ne connaît rien à la Terre, elle ne semble pas avoir les attributs qu'auraient les personnes du clone de la Terre, elle ne serait pas venue du Ciel pour m'espionner ? Absurde ! Je suis le messager de la parole divine, mais il n'y a pas un service de contrôle !
D'ailleurs, si je suis ainsi sous surveillance, je devrais être à l'église, pour procéder aux dernières missions du soir, fermer les portes, faire le tour des chapelles, éteindre les cierges, et enfin préparer ma prière du soir. Au lieu de cela, je suis avec une élève qui me fait du rentre-dedans, les seins nus et les jambes à ma taille. Pourvu que nul dans le Ciel ne lise dans mes pensées ; sinon, cet indiscret saurait que j'ai furieusement envie d'Estelle, sans rien changer à sa position, juste en baissant mon pantalon et en la prenant dans cette pose.
Je reprends en main ma croix, pour me donner du courage.

« D'ailleurs, Estelle, il est temps que je parte ; l'église m'attend, et mes prières du soir aussi. »

Elle m'a dit qu'elle est la tentation. Je ne dois pas y céder !

Estelle Efherith

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Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 11 mardi 23 juillet 2013, 23:01:06

L'eglise pouvait bien attendre encore un peu. Lorsque je fus crée, des devoirs m'ont été attribué. Pour faire simple, l'emporter sur nos ennemis de toujours, les anges et tout le train train. Sauf que quelques temps après ma possession du corps d'Estelle, je me suis mise à penser que vivre la vie qui me plairait c'était ce qu'il y avait de plus important. Plus important que de servir des personnes à qui l'on avait rien demander. Je m'étais moralement libérée l'esprit de cela. Des hommes comme le prêtre étaient bloqués dans ces obligations.

Je décidais de tenter une dernière manœuvre de persuasion que je n'avais jamais tenté avant aujourd'hui.
Histoire de camoufler ma façon d'agir ainsi que de ne pas me rendre suspecte dès le début de mes machinations. Je remontais doucement non loin de l'homme.

- Il y a longtemps j'étais comme vous. Enfermée dans des obligations spirituelles, des interdiction moral et autres... Si certaines personnes apprennent ce qu'il se passe maintenant, je pourrais disparaître.

Après quoi je l'embrassais d'un coup afin de le déstabiliser le temps que je mette en place le processus de possession, à la différence près que je ne pourrais le posséder. Je voulais juste faire entrer mon âme avec la sienne afin de lui faire partager ma vie, qu'il comprenne. Si il changeait après cela, j'aurai gagné. Il pourrait aussi devenir un ennemi direct si il réagissait de la même façon que l'ordre "ah ! démon tuez démon." Enfin C'était une réaction compréhensible, on pourrait me qualifier d'enfant de coeur.

L'action se passait en quelques secondes à peine. Mais il eu le temps de voir ma création dans les chaleurs ardente de l'enfer. Le temps de subir l'ennui mortel qu'il fallait vivre en attendant un corps. Il vécut aussi le moment de la possession du corps d'Estelle qui m'avait piégée et emprisonnée en elle pour avoir la vie éternelle. Il pu aussi voir deux de mes duels avec des anges. La chasse au sorcière d'un village à mon encontre. Pour ainsi dire il vécu en quelques secondes quatre cents ans de vie. J'avais volontairement brouillé quelques moments trop personnel ou un peu violent de cette existence. Je ne lui avait épargné aucune crise de personnalité et il avait pu constater les déviances religieuse de l'ordre à leurs extrêmes. Même si Yves ne côtoyait pas Terra, il pu voir que la religion de ce monde peu différente de la sienne, ne persécutait pas que les créatures de l'enfer. Mais aussi tout ce qui n'étais pas pur à leurs yeux tel que les Terranides et mêmes leurs égaux non croyant. Une vrai inquisition.

Avec le peu de pouvoir qu'il me restait, car tout ceci demandait néanmoins une dose colossale d'energie insuffisante en ce bas monde, je pu voir les quelques derniers mois de la vie du prêtre. son voeu de chasteté.. il l'avait bien bafoué en peu de temps mine de rien.

Le mal était fait, il n'y avait plus qu'a attendre sa réaction.   

Estelle Efherith

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Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 12 mercredi 24 juillet 2013, 02:20:03

Aïe, la douleur devenait insupportable, je n'avais pas pensé une seule seconde qu'il garderait aussi bien ses esprit. Je ne sais pas ce qu'il avait fait, mais même sans pouvoir apparent il avait failli me renvoyer du corps d'Estelle. Mais si il l'avait fait la jeune femme serait morte. Elle aurait plus de quatre cents ans c'est pour dire.

Depuis tout ce temps... Je suis heureuse à l'idée de me dire que je suis autant humaine qu'elle avec quelques atouts en plus, et cela convient bien à Estelle d'être en partie un Démon. Sans être amie, s'était une drôle de complicité qui c'était installée entre nous.

Et ce prêtre, n'avait il rien vu de ce que je lui avait montré ? Croyait il que mes intentions étaient truquées ? Bien que ne pas croire un démon était la chose la plus intelligente à faire. C'était handicapant... Quel échec cuisant... Cette douleur ne cessait pourtant pas. Il fallait que je m'accroche à l'âme de la sorcière, ne disposant pas de mes pouvoirs dans cette forme... non physique justement... Il me fallait utiliser son corps pour un rapide rite qui m'aiderait à la récupérer. Après quoi il me faudrait trouver un moyen de faire taire le prêtre, qu'il ne parle pas en tout cas, pas de cela. Effacer ce qu'il verrait ? Cela impliquerait de rentrer à nouveau dans son âme et de prendre le risque de perdre mon hôte. Pas le temps de réfléchir à cela tout de suite. J'animais le corps découvrant le prêtre quasiment au dessus de moi à mon réveil.

Sans dire un mot je me levais, laissant tomber la robe qui ne tenait plus. Je cherchais quelque chose de coupant, rien de mieux qu'un vieux coupe papier posé sur le bureau.

- N'approche pas ! As tu compris qui nous sommes ? Qui es Estelle ? les visions que tu as eu ne sont que la réalité... disais-je en me taillant le bras afin de récupérer le sang de mon hôte. Je dessinais quelques motifs sur une feuille de papier vierge trouvée rapidement dans l'un des tiroirs du bureau. Et j'y mis rapidement le feu du bout de mes doigts.

Mon âme reprenant sa place dans le corps de la jeune femme, celle ramenée à la raison souffrit une nouvelle fois le martyr comme il y a de cela plusieurs siècle. Sa peau commençant à suinter, la plaie se refermant sur le coup, Estelle tomba quelques secondes sur le sol avant de retrouver une stabilité précaire mais plus sûr que précédemment.

Ce coup ci, de ses yeux bleus teinté c'était Estelle qui parlait.

- J'ai essayé de t'avoir. Je ne sais pas ce que tu as fais mais ce n'étais pas très agréable .. ah ah..

Que vas tu faire maintenant ? Me tuer ? Si c'est le cas, tu pourras toujours te poser une question "Quand est ce qu'elle m'avait menacée?" .


Mon hôte se releva avec un peu de mal, se dirigeant vers l'homme n'ayant presque pas bougé.

- Tu as peut être quelque chose de spécial, tu devrais te rendre dans l'autre monde une fois. Peut être que tu as des talents cachés.

Je ne cherche pas vraiment à faire le mal... voit moi plutôt.. comme une libératrice, en parlant de se libérer... connaissant la vérité, tu aurais toujours envie d'Estelle, ou tu es plus dans le style de... mon "amie" aha... désolé.

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 13 mercredi 24 juillet 2013, 06:21:44

(erreur d'insertion : message venant juste avant le précédent)

Estelle est vraiment d'une souplesse incroyable ! Au lieu de me libérer d'entre ses jambes, elle m'y maintient, tout en relevant son buste vers moi. Ses seins ! Si proches de mes yeux, de mes mains, ne pas céder! Les rondeurs en sont parfaites, les aréoles sont juste dessinées, les tétons sont dressés, la tentation est là.

« - Il y a longtemps j'étais comme vous. Enfermée dans des obligations spirituelles, des interdiction moral et autres... Si certaines personnes apprennent ce qu'il se passe maintenant, je pourrais disparaître. »

Oh mon Dieu, qui est-elle ? L'avez-vous envoyée pour me surveiller ou me ramener dans votre lumière ? Ou est-ce toi, Satan, qui a juré ma perte, et me menace de la faire disparaître ?
Ce baiser ! Je n'ai même pas eu le temps de l'esquiver. Et d'ailleurs, l'aurais-je fait ? Les lèvres d'Estelle, c'est le Paradis, une douceur que je n'ai jamais connue. Les autres élèves devraient en prendre de la graine. Les autres, je m'en fous ! Son baiser est doux, et aussi brûlant comme l'Enfer. Jamais une autre ne m'a fait ça ! Je me sens vaciller, je saisis ma croix comme pour m'y raccrocher ; mais elle est glaciale, alors que mon corps se consume. Je vois les flammes de l'Enfer ; Satan m'a bien eu. Il faut que j'éradique le Malin. Il a pris la forme d'une jeune femme, et je dois la tuer pour la survie du monde et la mienne aussi.
Tuer Estelle ? Non, ça ne va pas ! Elle est si belle, je ne peux pas. Je retiens mes mains qui, oubliant d'aller vers ses seins, se dirigeaient vers son cou. Pas ça ! Et comment iras-tu expliquer ton geste ? Tu vas dire qu'elle était possédée ? Ca fera rire tout le monde, on découvrira tes galipettes avec les autres élèves, on t'accusera d'avoir tué Estelle qui refusait tes avances, et tu crèveras dans les prisons japonaises.
Tout défile très vite... Ces réflexions insensées... Les flammes qui disparaissent.. Une démone hideuse... Estelle, pauvre pantin désarticulé... L'Enfer et l'autre monde, bien réels cette fois... Le Bien et le Mal, la démone servant le Mal, moi préservant le Bien, quoique...
Et soudain, aussi forte que fut cette chaleur, elle cesse, engendrant par écho comme un froid glacial dans tout mon corps. Ma croix, vite, ma croix ! Elle a une température normale, elle. Je ne peux pas tuer Estelle pour l'exorciser, mais je dois la débarrasser de cette entité malfaisante. Quoique, si c'est elle qui la contrôle en ce moment, elle pourrait m'aider à satisfaire mes désirs ; elle ne demandera pas mieux que de suggérer à Estelle d'ôter sa petite culotte, comme ça je fais mon affaire, et puis après j'exorcise la démone pour ne laisser aucune trace.
Mais le corps d'Estelle semble vide, sans vie même, comme si l'autre l'avait vidée de sa substance en en faisant un pantin désarticulé. Elle semble au bord de l'évanouissement, manquant même de basculer en arrière sur le bureau, et c'est in extremis que je la rattrape en passant les deux mains dans son dos.
« Satan, tu me cherches ! »
Que dire d'autre, alors que je tiens dans mes bras une jeune femme aux seins nus, et dont les cuisses écartées sont une douce invitation ? Ce n'est pas possible, j'ai dû rêver ; elle ne peut avoir quelque démon en elle. Ce doit être la fatigue !

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)

Réponse 14 mercredi 24 juillet 2013, 07:01:45

Il faut que je ramène Estelle dans l'église ! Là, je serai sur mon territoire, et je pourrai non seulement y voir plus clair, mais surtout faire fuir cette démone hors d'elle. Je dois vite me rappeler où j'ai rangé le livre d'exorcismes, et me souvenir de ceux auxquels j'ai assistés ; mais ceux-là étaient ardents ; là, il y a la fragile Estelle, et je veux absolument la sauver... pour qu'elle se donne corps et âme à son sauveur. Et, si ça ne réussit pas, je vais invoquer d'autres forces, celles que m'ont appris les vieux sorciers lors de mes années en Afrique ; c'est de la magie noire avec des entités puissantes, c'est même dangereux d'appeler des forces du mal pour combattre un démon, mais je n'aurai pas le choix.
Trop de temps perdu à réfléchir ! Estelle reprend ses esprits, alors que j'aurais pu profiter de son évanouissement, non pour abuser d'elle même si j'en meurs d'envie, mais pour la porter jusqu'à l'église. Mais je sens toujours une bosse distendre mon pantalon, devant ce corps troublant. Oh Dieu, pourquoi suis-je donc si faillible ? Mais je vais me racheter, hein ; je vais tuer ce démon, car c'en est un n'est-ce pas, et ça équilibrera les comptes avec les quelques élèves passées et à venir. Trop de temps à attendre la divine réponse, Estelle s'est levée, sa robe a glissé, juste une culotte orne ce corps sublime. Dieu, guide-moi, je suis perdu. Je touche ma croix encore une fois, seul roc où me raccrocher.

« (…) As tu compris qui nous sommes (...) ? »

J'avais donc raison ; ce « nous » trahit la réalité des faits ! Il y a celle que je désire, et la chose qui la possède. Je suis face au Diable, le sang, le feu, la souffrance, celle qu'inflige la chose à la jeune femme que je désire. Oui, car il y a, malgré tout, ce désir charnel, cette irrationnelle envie d'elle comme je n'en ai jamais eu avec les autres élèves, qui n'étaient que des passades. Allons, Yves, reprends-toi ! Tu ne vas pas copuler avec le Diable, voyons.

« (...) mais ce n'étais pas très agréable (...) »

« Mais je ne demande qu'à vous faire des choses très agréables, Estelle. »

Non, qu'ai-je dit ? Ce n'est pas moi ; Dieu, je te le jure, enfin je crois. Le démon s'est emparé de moi, il me fait dire des choses que je ne pense pas. Enfin si, je les penses, mais pas comme ça.

« (…) tu devrais te rendre dans l'autre monde une fois (...) »

Cette démone veut m'entraîner sur son territoire, là où elle sûre de m'avoir ! Tant que je reste ici, je conserve mes atouts et la force divine. Ailleurs, je ne sais si je les aurai encore.

« Je ne sais qui tu es vraiment, ni d'où tu viens. Mais je suis avant tout homme d'Eglise, et je dois demeurer au service de mes engagements. »

Oh Dieu, même si tu sais combien mon âme est tourmentée par cette femme, ne laisse pas mon âme s'enfuir aux mains du Diable. J'ai toujours été ton fidèle serviteur ; je n'ai péché que dans l'amour et, du haut de ta grandeur, tu as pu voir comme j'ai fait jouir toutes celles que j'ai eues dans mon lit. J'ai même veillé à n'utiliser que la sacristie, et jamais l'église.

« Je ne cherche pas vraiment à faire le mal... voit moi plutôt.. comme une libératrice, en parlant de se libérer... connaissant la vérité, tu aurais toujours envie d'Estelle, ou tu es plus dans le style de... mon "amie" aha... désolé. »

Un démon qui ne veut pas faire le mal ? Ca n'existe pas. Mais c'est Estelle qui me parle, par une autre chose. Je dois être en plein cauchemar ; Dieu, si c'est toi qui m'y a plongé, explique-moi pourquoi. Pour m'interdire de la toucher parce qu'elle est pure, ou pour m'informer qu'elle a en elle une démone à combattre ?

« Oui, Estelle, je l'avoue, j'ai envie de... »

Je parviens juste à stopper cette phrase qui m'a échappé. Mais je ne sais que trop combien je ne demande qu'à me perdre dans ces yeux si bleus. Tiens, j'étais persuadé y avoir vu des lueurs rouges, et là plus rien.  Le cauchemar continue ; la plus belle des élèves est devant moi, et j'ai peur de la toucher.
Passant la main sous ma chemise, j'en sors ma croix fidèle, qui me sauva tant de fois, j'en suis certain. Je la serre si fort dans ma main, je n'ose pas la pointer vers Estelle, car c'est à elle que je pourrais faire mal.

« Je ne sais qui vous... Non, qui tu es, Estelle. Si tu souffres, je veux te soigner. Si la religion peut t'aider, je serai ton guide de conscience. Si tu es perdue, je saurai t'accompagner. Mais explique-moi tout ça ! Le baiser que tu m'as donné m'a fait voir des choses horribles, alors qu'il devait être si doux. Je veux savoir ce que tu veux vraiment. »


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