Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Discussion démarrée par: Pere_Yves le lundi 22 juillet 2013, 10:38:16

Titre: Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le lundi 22 juillet 2013, 10:38:16
Voilà plus d'un an que le Père Yves a accepté sa nouvelle mission évangélique. Au Japon, un lieu a priori peu propice au développement de la chrétienté, mais un endroit si paisible au regard ds contrées africaines où il a passé plus de vingt ans. D'ailleurs, il s'est très vite fondu dans la culture locale, il a tout écouté et vite appris au point d'avoir l'impression d'être là depuis bien plus longtemps.
Il faut dire que la ville de Seikusu a su l'accueillir, ville simple mais active où il a découvert qu'on pouvait sortir sans escorte armée. Mais il n'y a pas que ça ! Le plus beau des hasards l'a mené à installer son église tout près du lycée de Mishima, devant lequel, au tout début, il passait simplement. Mais, poussé par la curiosité, il était entré, s'enquérant pour des cours de japonais. Et, de fil en aiguille, il s'est retrouvé vacataire pour enseigner les religions européennes et leur théologie. De cela, le Saint-Siège n'a cure, du moment que c'est bénéfique pour son développement.
Mais il vaut mieux que le Saint-Siège ne sache pas tout ! Car, dans un lycée peuplé de jeunes filles peu farouches, le Père Yves a vite réalisé que sa libido, trop longtemps mise en veilleuse, se réveille et demande de rattraper le temps perdu. Les étudiantes japonaises en jupe courte et au décolleté avenant, avec des cheveux aux teintes incroyables et des lèvres délicatement dessinées, font battre le tocsin sous sa soutane. Une tenue parfois préférable, tant un strict costume noir aurait vite fait de révéler une érection quasi permanente au long des cours.
Des cours où elles sont d'ailleurs très assidues, se battant presque pour être au premier rang. Pas forcément pour l'écouter, mais plutôt pour lui lancer une oeillade assassine, tout en croisant et décroisant leurs jambes. Prêtre certes, il n'en est pas moins resté homme. Et il a craqué. Toilettes ou salle des profs, chez elles ou dans la sacristie, il y a goûté, au point de devenir accro. Pas que lui, d'ailleurs, car certaines le re-sollicitent après une première fois. Mais il faut varier les plaisirs.
D'ailleurs, en ce moment, il a dans ses projets une élève qui se distingue du lot. Sur le plan physique d'abord, car elle n'a nulle excentricité colorimétrique, et même ses cheveux sont délicatement attachés. Sur le plan vestimentaire ensuite, car elle est toujours vêtue d'une longue robe noire, et ne fait rien pour attirer son regard. Sur le plan scolaire ensuite, car elle est assidue et prend des notes, sans toutefois poser la moindre question. Celle-là est trop timide, trop effacée, trop discrète. Mais elle le changerait des fofolles qui lui courraient presque après dans les couloirs... La seule chose qui soit perturbante est la sensation d'une lueur rouge dans son regard, comme si le Diable lui-même voulait le tenter. Ah ah ah, trop tard, c'est déjà fait...
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le lundi 22 juillet 2013, 11:43:19
Estelle et Efherith étaient arrivée depuis un peu plus d'un mois sur Terre, le hasard les avaient portées au japon. La première partie du mois elles cherchèrent à comprendre où elles se trouvaient et comment fonctionnait la vie ici. Il fût rapide avant qu'Estelle ne voit aucune différence avec les humains de Terra sauf qu'ici, ils étaient aidé de " Technologie" et qu'elle ne risquait pas de chasse aux sorcières où autres bizarrerie. Ce qui l'étonnait en revanche c'était qu'elle avait l'impression que l'ordre était présent dans ce monde aussi. Elle se demandait donc si elle y croiserait des anges, ce qu'elle voulait éviter.

Arrivant vers le Printemps et après s'être renseignée elle décida de s'inscrire dans une école, ici on nommait cela "Lycée". Elle se fichait des leçons qu'elle y apprenait et se concentrait juste sur tout ce qui avait traits à l'Histoire pour en savoir plus sur ce monde. De plus sa curiosité était satisfaite en étant ainsi mêlée au commun des mortels de ce monde.

Quelques temps après, un prêtre fût engagé après entretient avec le directeur pour pouvoir donner des cours de Théologie. Je n'y était allée que quelques fois et ses leçons, placée sous le signe "Chrétien" ressemblait du tout au tout aux enseignements de l'ordre. Les leçons historique de ce monde montraient aussi que le passé de cette contrée, le japon avait été lourdement entachée par des guerres, politiques où religieuses. Enfin, ce prêtre respirait autant le vice que certains des pires démons qu'Efherith avait croisée.

Les cours du prêtre avait lieu le soir se terminant à 19h car ils étaient suivis seulement par ceux le désirant. La démone posa les yeux sur lui entre deux trois lignes de textes et failli s'emporter, il semblerait qu'il la fixait depuis quelques secondes déjà. Elle était au courant de certains dérapage de cet homme avec des jeunes filles de l'établissement. Pendant ce cours, c'était Estelle l'hôte qui était en train de diriger le corps pendant que l'âme d'Efherith prenait du repos. La jeune femme était plus paisible et plus encline à la diplomatie que la démone enfermée en elle.

A la fin du cours, une fois les élèves sortis, elle se dirigea vers l'homme. Ne sachant que trop lui demander elle fit simple.

- Qui êtes vous ? Vous.. vous venez d'ici où d'ailleurs...

Cette question était étrange, mais elle voulait absolument savoir si il était de Terra où non. De plus elle avait remarquée qu'il s'arrêtait souvent sur ses yeux. Ils avaient viré au rouge depuis qu'Efherith était enfermée, mais lorsqu'elle dormait Estelle retrouvait légèrement sa couleur, un bleu teinté de pourpre à cause du changement provoqué par la démone.
Titre: Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le lundi 22 juillet 2013, 12:13:07
C'est étrange comme, de loin, on se fait des idées préconçues. Nul n'aurait voulu aller au Japon sous quelque motif évangélique, mais Gabriel ne céderait sa place à nul autre désormais. Même si ses aventures commencent à devenir rumeurs ! Comble de bonheur, les garçons commencent à déserter son cours, où il n'y aura bientôt plus que des filles peut-être.
Regardant la Bible posée sur son bureau professoral, il se dit que l'amour ainsi prôné peut se partager de plein de façons différentes. Mais, même tenaillé par un désir pressant, il a toujours veillé à respecter le lieu de culte, ne culbutant quelque lycéenne excitée que dans la sacristie. Heureusement que certaines, malgré leurs cris, n'ont pas offensé les priants !
C'est en se remémorant quelques chaudes parties de jambes en l'air, qu'une question le cueille à froid :

« - Qui êtes vous ? Vous.. vous venez d'ici où d'ailleurs... »

Incongrue ! Quelle drôle de question ! Rompant le charme de ses ébats souvenirs, il lève la tête vers l'impudente. Estelle ! La discrète et attentive Estelle. S'il s'y attendait...

« Quelle étrange question vous me posez là. Mais voyons, comme vous je suis de ceux qui descendent d'Adam et Eve, comme vous je suis né de l'amour de mes parents, comme vous je monterai au Paradis après une vie exemplaire. »

Propos insipides et passe-partout, qui ne convaincront sans doute pas celle qui, pour avoir attendu d'être seule avec lui, attend aussi une réponse bien plus circonstanciée. Mais au moins cela lui donne-t-il un léger répit pour réfléchir à la suite, du moins s'il ne se laisse pas distraire par ce regard qui, contrairement à il ne sait quelle impression, n'est pas rouge bien sûr, mais d'un sublime bleu aux reflets pourpres.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le lundi 22 juillet 2013, 14:03:03
Elle attendait sa réponse, et celle ci ne la déçue pas le moins du monde. Le rire qu'elle poussa failli même réveiller la démone, il était même possible que celle ci soit en train de partager la bonne humeur de la jeune femme.

- Adam et Eve hein... le paradis, croyais moi, je ne voudrai pas y mettre les pieds une seule seconde. Il me plairait énormément que vous me donniez une autre réponse.

La jeune femme hésitait sur la suite des évènements. Ce prêtre était il vraiment innocent? ou bien dans le cas contraire il venait juste de se foutre royalement d'elle, si c'était le cas cela ne lui plaisait que très peu. Il avait déjà dû remarquer que le corps d'Estelle était légèrement plus âgé que celui des lycéenne du coin, de plus, qu'elle écrivait avec une plume et dans une belle calligraphie, même lorsque elle se décidait à parler japonais. Ce que la démone cherchait, attirer la curiosité du prêtre. Lui faire peur pour ainsi dire. Car son jeu préferé était d'inspirer la peur dans les membres de l'ordre, et même si il n'en faisait pas parti, il était un homme d'Eglise, un homme avec une croyance. De plus, Efherith n’appréciait pas la corruption qu'il amenait dans la tête des jeunes femmes de l'établissement. Pour elle, ce rôle de corruption était le sien.

Avant qu'il ne puisse répondre, elle se rapprocha doucement du prêtre, libérant une aura plus inquiétante que sensuelle et en effleurant sa joue du doigt elle lui murmurait.

- Dit moi tout... après quoi un sourire dérangeant s'affichait sur son visage.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le lundi 22 juillet 2013, 21:37:34
Apparemment, la réponse ne convient pas ! Il est vrai que Estelle est la plus attentionnée et que, si elle pose une question, elle attend d'évoluer avec la réponse. Le Père Yves l'a déjà constaté lors de ses cours ; même son visage trahissait, par une expression adaptée, l'interrogation, le doute, la surprise. C'est un peu comme s'il avait appris à lire en elle et, curieusement, si les autres élèves ne lui inspiraient que le moment où il les baiserait, il voyait en Estelle une jeune femme plus mure, avec laquelle il ne refuserait pas de faire l'amour. Tout est dans la différence d'expression.
Heureusement, le répit ainsi laissé lui a permis de cogiter une réponse :

« Si vous voulez savoir, je ne suis pas un ange descendu du Ciel pour évangéliser le Japon, du moins je ne me souviens pas qu'on m'ait confié une telle mission. Mais, avant que ma mère me mette au monde, qui sait où j'étais et ce que je faisais ? Peut-être étais-je un diable, qu'on a puni en l'obligeant à accomplir une mission évangélique ? »

Mais il n'a pas le temps de l'exprimer que c'est comme un souffle glacial qui frôle son cou, comme si quelqu'un avait ouvert une fenêtre vers le pôle, ou plutôt comme si celle qui vient de lui murmurer « - Dis-moi tout... » avait le souffle aussi froid qu'était chaud celui de la dernière élève qu'il avait, sans vergogne, culbutée sur le bureau. Irrationnel ce froid ! Mais presque insignifiant, face au tutoiement qu'elle emploie soudain. Certes d'autres élèves en ont fait de même, mais dans un état déjà avancé de leur relation. Et puis là, c'est Estelle ; il y a quelque chose qui ne colle pas ! Ou bien le Père Yves a-t-il l'esprit si perturbé par celle qu'il aimerait être plus que le coup d'un soir, qu'il en laisse son imagination s'emporter ?

Un peu abasourdi, il la fixe ; ses yeux ont comme une étrange lueur qui les ferait presque un peu rougir. Là aussi, souvenir d'un doute qu'il eut, ou inquiétante réalité. Et son sourire ? Ce n'est plus la douceur qu'il lui connaît lorsqu'elle s'applique à sa calligraphie, c'est plutôt un sourire « carnassier », comme si elle se métamorphosait d'avoir osé. Il se souvient d'un film, il y a si longtemps, où un démon avait pris possession du corps d'une jeune fille ; elle était une douce enfant quand le démon dormait, mais devenait la pire des créatures lorsqu'il prenait le contrôle. Balivernes que tout ça, il n'y a qu'une jeune femme tout près de lui.

« Mais, Estelle, voyons, vous me... Enfin, je ne vous reconnais plus ! »

La tension est si palpable qu'elle peut tout bouleverser. En d'autres circonstances, avec d'autres élèves en fait, il ne se serait pas posé la moindre question : elle est seule avec lui, elle le tutoie très intimement, alors action ! Mais pas avec Estelle ; elle le trouble, mais elle n'est pas comme les autres, et il ne doit pas faire comme avec les autres. Son visage est si proche, ses yeux sont si brillants d'intensité, son sourire est si « différent" ; il n'a qu'à tendre les lèvres pour déposer un baiser sur les siennes, il n'a qu'à tendre la main pour effleurer sa poitrine.
Oui, laisser Adam et Eve, revenir à une réalité bassement matérialiste : un homme et une femme ensemble dans un endroit discret.

« Peut-être ne suis-je qu'un démon à l'apparence humaine, à moins que ce soit toi qui cache une succube derrière une sage jeune femme ? »

Cette fois, le Père Yves ne va pas s'en laisser conter, même si les questions l'envahissent.

« D'où je viens ? Mais d'Europe, et, avant d'arriver ici, de plus de vingt ans de mission en Afrique. »

Faire diversion ! Eviter des questions étranges, du moins tant qu'il n'a pas cerné Estelle.

« Comme tu le vois, rien que du très banal »

Attardant son regard sur la jolie silhouette tout proche de lui, il ne pense plus qu'à  une chose, ramener la conversation là où elle doit être entre un homme et une femme que le désir titille quelque peu. Il sera temps de parler de théologie plus tard, même s'il sait que Estelle ne va pas lâcher prise.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le lundi 22 juillet 2013, 22:30:01
Estelle, ou plutôt Efherith à l'heure qu'il est, sentait la tension montait dans la pièce. Son jeu préferé commencez. En fait elle était peut être un peu déçue, le prêtre ne semblerait pas si compliqué que cela à détourner du droit chemin, il l'était déjà clairement. La démone allait maintenant titiller le prêtre, le faire espérer. Elle savait que certains démons pouvaient capter les pensées des hommes mais dans le cas actuel, la personne la plus abrutie sur cette terre comprendrait très bien les films qui voguaient dans la tête de l'humain.

La démone s'éloigna à peine pour se mettre à côté du prêtre et s'appuyer sur le bureau.

- Je viens d'arriver dans la région, je ne sais pas ce qu'est l'afrique. Mais il apparaît évident que c'est la dénomination d'un lieu quelconque.

Pardonnez ma précédente réaction. Je ... vous ai pris pour quelqu'un d'autre.

Elle repensa à la phrase du père, si cet homme était un démon, cela serait le plus courageux d'entre nous alors. Car réussir à rentrer dans les ordres sans vouloir mettre fin à la vie de son corps tellement cela semble ennuyeux alala...

- Croyez moi, vous n'êtes pas un démon. Ni un ange .

Elle pensait maintenant à ce qu'elle allait faire. La réponse la frappa comme une évidence, le corrompre, enfin.. d'une autre manière vu qu'il était déjà bien atteint. Si le pouvoir d'efherith grandissait à chaque fois qu'elle se jouait d'un humain, elle serait surement la plus forte de son peuple, enfin ce n'était qu'une utopie.
Elle ne voulait rien faire avec cet homme, la seule chance qu'elle accepte serait que la volonté d'Estelle reprenne le dessus sur la démone, en fait, c'est pas comme si cela faisait plus de deux siècle qu'Efherith empêchait l'humaine de satisfaire ses besoins charnels. La réaction de la démone était peut être étrange, mais elle voulait réserver son corps d'emprunt à une personne en particulier. Enfin, il était temps de passer à l'étape suivante.

Elle se plaça un peu mieux sur le bureau afin de pouvoir attirer le prêtre proche d'elle avec ses jambes autour de sa taille. Ceci pour dire d'un ton simple et direct.

- A quoi vous sert la foi? je vous observe depuis longtemps, je perçois vos envies. Vous les comblaient quand vous en avez l'occasion. Mais je suis assez à cheval sur la noblesse des engagements, c'est pourquoi je respecte toujours les miens.

Après quoi la démone fit tomber l'une des bretelles de sa robe.

- Ce genre de situation, vous n'aimeriez pas les connaître sans devoir vous cacher? abandonner vos vœux n'est il pas envisageable. conclut elle en faisant tomber la deuxième bretelle. Sa poitrine étant à présent facilement accessible, bien qu'elle ne faisait cela que pour le tenter. Efherith n'avait aucun problème de pudeur, elle ne voulait juste pas passer à l'acte avant de trouver la bonne personne. Pour elle, cela ne pourrait jamais être un humain, il lui fallait quelqu'un qui la suive dans les enfers et la protège des grandes familles infernales. Il lui fallait un puissant démon ou n'importe quel autre être vivant assez puissant à ces yeux.

La situation l'excitait, mais sûrement pas de la même façon que son interlocuteur. Efherith était pressée d'entendre sa réponse. Dans tous les cas elle ferait ce qu'elle peut pour le faire se désengager, ou prononcer le contraire de ses voeux.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le lundi 22 juillet 2013, 23:42:53
Le Père Yves s'était déjà préparé à une soirée paisible. Une fois les cours finis, il avait décidé de rentrer à l'église, et d'en fermer les lourdes portes. Ces cours de théologie l'épuisaient, car il mettait un point d'honneur à enseigner en respectant scrupuleusement les textes et les opinions. Mais cette concentration était souvent battue en brèche par quelque jupe qui s'évasait, ou quelque clin d'oeil pas si anodin.
Dans tous les cas, même si la première provocation venait d'une élève, c'était lui qui conservait la maîtrise du jeu. Et là, il y a quelque chose qui ne va pas ! Estelle, la timide, devient osée ; ça ne lui correspond pas, ça ne paraît même pas être elle. C'est comme si une petite voix lui dicte ce qu'elle doit faire. Il y a un piège, le Père Yves se pose la question. Est-ce que la Direction du lycée veut le coincer ? Les potaches ont-il cogité une blague à son encontre ? Y a-t-il une élève déçue qui a ourdi une vengeance avec une complice ?

« - Je viens d'arriver dans la région, je ne sais pas ce qu'est l'afrique. Mais il apparaît évident que c'est la dénomination d'un lieu quelconque.
Pardonnez ma précédente réaction. Je ... vous ai pris pour quelqu'un d'autre.
Croyez moi, vous n'êtes pas un démon. Ni un ange »

Ces mots sonnent comme une délivrance ; ça évitera même certaines questions embarrassantes sur son passé. Retour à des sujets qui vont faire retomber l'ambiance. Du moins dans les apparences. Car, tandis que Estelle se découvre un goût pour la géographie, le Père Yves réalise que son pantalon de costume sombre et sobre, a grand peine à dissimuler le trouble qui grandit en lui.

« Vous êtes surprenante, Estelle. Vous ne connaissez pas l'Afrique, au point de songer qu'elle peut être proche de cette région. Mais de quel monde venez-vous donc, Estelle ? Peut-être de ce monde dont j'entends parfois parler, et qui serait un peu le clone du nôtre. Cela expliquerait votre différence par rapport aux autres élèves ?"

Différente ? L'est-elle vraiment, quand elle l'attire à elle en l'emprisonnant de ses jambes ?

« - A quoi vous sert la foi? je vous observe depuis longtemps, je perçois vos envies. Vous les comblaient quand vous en avez l'occasion. Mais je suis assez à cheval sur la noblesse des engagements, c'est pourquoi je respecte toujours les miens. »

Ce n'est pas possible !

« Quelles envies ? Je ne comble rien, et en aucune occasion !"

La dénégation manque de vigueur voire de conviction. Celle qui est face a lui a non seulement percé ses secrets, mais en profite aussi, comme si elle allait le faire chanter. Ce n'est plus la prude Estelle, dont la robe ne demande désormais qu'à s'échapper, et dont le compas des jambes s'ouvre à lui ! Il ne doit pas céder, pas si vite, pas comme ça, peut-être même pas ici ; il la désire depuis le début, mais elle est si différente des autres qu'il lui veut un sort différent.

« - Ce genre de situation, vous n'aimeriez pas les connaître sans devoir vous cacher? abandonner vos vœux n'est il pas envisageable. »

La phrase de trop ! La chose à laquelle on ne touche pas ! C'est à la fois sa garantie et son libre accès, ça lui permet d'entrer partout sans qu'on ne s'y oppose, ça lui permet toutes les audaces avant de se réfugier derrière la croix, ça exerce même une fascination chez certaines (jeunes) femmes. Bon, ses vœux, c'est vrai que le Père Yves les a un peu écornés. Mais, de là à les renier, pas question !

« Je ne sais pas de quelle situation vous parlez, et je ne cache rien ! Quant à mes vœux, ils ne peuvent pas s'effacer comme ça. »

Mais c'est presque malgré lui que le Père Yves sent ses mains se diriger vers les seins de Estelle qui ne demandent qu'à sortir de la robe. Dans un effort au delà de l'imaginable, il parvient néanmoins à se contenir, et ses deux mains vont finalement saisir les poignets de Estelle, tout en la fixant dans les yeux :

« Estelle, j'ai fait vœu de chasteté. Ne me tentez pas ! »
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le mardi 23 juillet 2013, 00:20:19
A chaque fois que le prêtre l'appelait Estelle elle ne pouvait dissimuler un sourire narquois. Si il savait...
Elle ne comprenait pas pourquoi Yves cherchait à diriger la conversation vers des sujets plus anodins. Quand bien même je faisais tout pour qu'il arrive à une seule conclusion, que oui il désirait le pêché, il désirait le démon, le diable, une démone.

Il était logique que certains ici connaissent l'existence de Terra, mais pour une raison inconnue je ne m'y attendait pas.

- Peut être que je suis de cet endroit, peut être pas. Je m'y perds et j'ai l'impression d'être partout à la fois.

Il démentait ? Mais pourquoi, enfin c'était logique. Mais il me semblait avoir était assez persuasive pour qu'il comprenne que je savais.

- Pourquoi ne le reconnaissait vous pas? Je suis au courant. C'est un sujet plutôt tabou dans l’établissement, mais je sais obtenir les informations dont j'ai besoin.

Maintenant que nous en étions à ce stade, je comprenais une chose. Les religieux de ce monde n'était pas habitué à voir ce qui était pour eux le mal. Sur Terra, avec le même genre d'homme elle serait déjà morte un poignard planté plein cœur, la ou Yves désirait temps poser sa main d'ailleurs.

- Ne me mentez pas. Je sais bien que vous les avez fait. Violer un engagement n'est pas si dur. Le rejeter, se libérer. Ne voyez vous pas à quel point toutes ces jeunes femmes sont épanouies, ainsi que ces hommes. Ils ne se réfugient pas derrière une morale religieuse.

La démone, détendant légèrement son dos s'allonge doucement sur le bureau, ce qui a pour effet de tirer le tissu vers le bas révélant sa poitrine à l'homme d'eglise.
C'est avec un regard coquin qu'elle prononce doucement.

- Pourtant... je suis... la tentation.

Une chose était sur elle ne se laisserai pas avoir par le prêtre et elle n'accepterai guère plus que des caresses. Si il y succombait cela serait une première victoire pour elle et il devrait être plus facile ensuite de lui faire abandonner ses voeux, enfin elle l'espérait.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le mardi 23 juillet 2013, 06:48:38
« - Pourquoi ne le reconnaissait vous pas? Je suis au courant. C'est un sujet plutôt tabou dans l’établissement, mais je sais obtenir les informations dont j'ai besoin." 

Elle le sait ! La douce et discrète Estelle m'a espionné dans mon dos ; moi qui avais toute confiance en elle, je suis déçu. Ce pourrait être flatteur d'avoir la réputation d'être un bon coup, mais ce que j'aurais accepté d'une autre me déplaît chez elle. Serait-elle comme les autres ?

« Il ne faut pas croire tout ce qu'on dit ! Vous êtes plus âgée que les autres, et vous n'êtes peut-être pas d'ici ; alors, il ne faut croire ni aux rumeurs ni aux fantasmes. »

Désamorcer la bombe, il le faut ! Que veut-elle ? Baiser ici ? Non, elle vaut mieux que ça. Me faire du chantage ? Elle n'a pas besoin de me provoquer pour ça. J'ai trop l'image de la frêle jeune femme qui calligraphie avec un tel art et une telle douceur, pour croire que c'est la même qui me fait face.

« (...) Violer un engagement n'est pas si dur. (...). Ils ne se réfugient pas derrière une morale religieuse. »

Le péché de chair, ce maudit ! Mais elle n'a pas le droit d'attaquer ma religion, mes convictions ; elle emploie des mots que je suis sûr d'avoir lu lors de mes études théologiques en Allemagne, mais je ne sais plus dans quel ouvrage ; je me rappelle juste qu'il était question d'un démon apparu là ou dans les pays scandinaves.

« Ne jugez pas ma religion, Estelle ; c'est ma ligne de conduite, et je m'y tiens. »

Si elle a réellement des preuves sur mes égarements, elle doit bien rire en son fort intérieur ! Mais il ne faut pas ; quelque chose me dit que, si les autres étaient insignifiantes à part pour une partie de jambes en l'air, celle-ci est toute autre. Pourtant, avec ses seins ainsi dévoilés (elle n'a pas de soutien-gorge. Avait-elle prémédité l'attaque?) et ses jambes qui m'enserrent, je devrais déjà être en train de la défoncer vigoureusement, tout en massant avec vigueur ses seins... si c'était une autre.

« - Pourtant... je suis... la tentation. »

Le mot maudit... Le mot tabou... Le mot déclic... Je relâche ses poignets, relevant mon torse, comme si j'essayais de m'écarter de ce qui pourrait me brûler. Mais elle a tout prévu, et l'étau de ses jambes me retient.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le mardi 23 juillet 2013, 13:24:13
Au fond, il avait beau être un sacré pervers pour tout dire. Mais il ne semblait pas non plus mauvais quand on y pensait. Ne pas croire aux rumeurs, c'était ridicule. Bon.. il est vrai que se voiler la face aide beaucoup à accepter pleins de choses. Et.. c'est vrai qu'en y repensant l'attitude des filles de cette école avait été étrange.

En revanche, une chose m'irritait et je ne la comprenais pas. Certains étaient plus fragiles que le père Yves, mais la. Pourquoi ne voulait il pas lâcher ses engagements ? Surtout qu'ils les avaient plus qu'enfreins ! La nature humaine est très étrange.

Après quelques mots il me lâcha. Je ne l'entendais pas vraiment de cette oreille.

- Il y a un problème ?

Même si j'échouais, le plus intéressant arrivait enfin. Je l'espérer tout du moins. Il aurait été amusant qu'il se prenne au jeu mine de rien.
Une dernière idée me vient à l'esprit, une question toute bête, faire en sorte qu'il reconnaisse son attirance.

- Ne vous plais-je pas ? Vos regards incessant ne sont ils pas récompensé aujourd'hui ?

Un bref regard vers la fenêtre m'indiquait que le soleil n'était bientôt plus et la pièce se baignait dans une douce lumière orangée. Le tableau ressortant de cette situation isolait complètement le prêtre avec la démone. Pourtant à quelques mètres la porte était toujours présente ainsi que la liberté qu'il l'accompagne. Mais sans aucun lien particulier c'était le genre de situation ou vous vous sentiez presque obligé de rester. Comme si il y avait quelque chose à accomplir. C'était ce que je voulais lui faire ressentir, l'impression d'être à ma merci.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le mardi 23 juillet 2013, 21:58:30
« - Il y a un problème ? »
« - Ne vous plais-je pas ? Vos regards incessant ne sont ils pas récompensé aujourd'hui ? »

Elle m'a donc repéré ! Pourtant, j'ai été aussi discret que possible. Mais je ne l'ai pas regardée davantage que les autres ! Enfin, les autres, je les matais parce que leurs jambes n'hésitaient pas s'entrouvrir pour mon plus grand plaisir. Mais Estelle, ce n'était pas pour ça ; elle a la classe à ne jamais s'abaisser à quelque exhibition. Ce qui rend d'autant plus incongru son comportement du moment, même si le tutoiement semble avoir de nouveau cédé la place au vouvoiement.

« Mais je ne vous ai jamais regardée autrement que comme l'une de mes élèves, comme toutes les autres d'ailleurs ! »

Je passe la main sous ma chemise, pour serrer ma croix fétiche, celle qui m'a toujours accompagné, celle qui m'a redonné la foi quand je doutais, celle que j'ôte quand je culbute les élèves ; il ne faut pas mélanger plaisir et travail, et surtout il faut les convaincre que je respecte mes vœux. Ceux-là même que Estelle, que je ne reconnais plus, semble vouloir me faire renier. C'est vraiment étrange. Elle est comme venue d'ailleurs ; elle ne connaît rien à la Terre, elle ne semble pas avoir les attributs qu'auraient les personnes du clone de la Terre, elle ne serait pas venue du Ciel pour m'espionner ? Absurde ! Je suis le messager de la parole divine, mais il n'y a pas un service de contrôle !
D'ailleurs, si je suis ainsi sous surveillance, je devrais être à l'église, pour procéder aux dernières missions du soir, fermer les portes, faire le tour des chapelles, éteindre les cierges, et enfin préparer ma prière du soir. Au lieu de cela, je suis avec une élève qui me fait du rentre-dedans, les seins nus et les jambes à ma taille. Pourvu que nul dans le Ciel ne lise dans mes pensées ; sinon, cet indiscret saurait que j'ai furieusement envie d'Estelle, sans rien changer à sa position, juste en baissant mon pantalon et en la prenant dans cette pose.
Je reprends en main ma croix, pour me donner du courage.

« D'ailleurs, Estelle, il est temps que je parte ; l'église m'attend, et mes prières du soir aussi. »

Elle m'a dit qu'elle est la tentation. Je ne dois pas y céder !
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le mardi 23 juillet 2013, 23:01:06
L'eglise pouvait bien attendre encore un peu. Lorsque je fus crée, des devoirs m'ont été attribué. Pour faire simple, l'emporter sur nos ennemis de toujours, les anges et tout le train train. Sauf que quelques temps après ma possession du corps d'Estelle, je me suis mise à penser que vivre la vie qui me plairait c'était ce qu'il y avait de plus important. Plus important que de servir des personnes à qui l'on avait rien demander. Je m'étais moralement libérée l'esprit de cela. Des hommes comme le prêtre étaient bloqués dans ces obligations.

Je décidais de tenter une dernière manœuvre de persuasion que je n'avais jamais tenté avant aujourd'hui.
Histoire de camoufler ma façon d'agir ainsi que de ne pas me rendre suspecte dès le début de mes machinations. Je remontais doucement non loin de l'homme.

- Il y a longtemps j'étais comme vous. Enfermée dans des obligations spirituelles, des interdiction moral et autres... Si certaines personnes apprennent ce qu'il se passe maintenant, je pourrais disparaître.

Après quoi je l'embrassais d'un coup afin de le déstabiliser le temps que je mette en place le processus de possession, à la différence près que je ne pourrais le posséder. Je voulais juste faire entrer mon âme avec la sienne afin de lui faire partager ma vie, qu'il comprenne. Si il changeait après cela, j'aurai gagné. Il pourrait aussi devenir un ennemi direct si il réagissait de la même façon que l'ordre "ah ! démon tuez démon." Enfin C'était une réaction compréhensible, on pourrait me qualifier d'enfant de coeur.

L'action se passait en quelques secondes à peine. Mais il eu le temps de voir ma création dans les chaleurs ardente de l'enfer. Le temps de subir l'ennui mortel qu'il fallait vivre en attendant un corps. Il vécut aussi le moment de la possession du corps d'Estelle qui m'avait piégée et emprisonnée en elle pour avoir la vie éternelle. Il pu aussi voir deux de mes duels avec des anges. La chasse au sorcière d'un village à mon encontre. Pour ainsi dire il vécu en quelques secondes quatre cents ans de vie. J'avais volontairement brouillé quelques moments trop personnel ou un peu violent de cette existence. Je ne lui avait épargné aucune crise de personnalité et il avait pu constater les déviances religieuse de l'ordre à leurs extrêmes. Même si Yves ne côtoyait pas Terra, il pu voir que la religion de ce monde peu différente de la sienne, ne persécutait pas que les créatures de l'enfer. Mais aussi tout ce qui n'étais pas pur à leurs yeux tel que les Terranides et mêmes leurs égaux non croyant. Une vrai inquisition.

Avec le peu de pouvoir qu'il me restait, car tout ceci demandait néanmoins une dose colossale d'energie insuffisante en ce bas monde, je pu voir les quelques derniers mois de la vie du prêtre. son voeu de chasteté.. il l'avait bien bafoué en peu de temps mine de rien.

Le mal était fait, il n'y avait plus qu'a attendre sa réaction.   
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le mercredi 24 juillet 2013, 02:20:03
Aïe, la douleur devenait insupportable, je n'avais pas pensé une seule seconde qu'il garderait aussi bien ses esprit. Je ne sais pas ce qu'il avait fait, mais même sans pouvoir apparent il avait failli me renvoyer du corps d'Estelle. Mais si il l'avait fait la jeune femme serait morte. Elle aurait plus de quatre cents ans c'est pour dire.

Depuis tout ce temps... Je suis heureuse à l'idée de me dire que je suis autant humaine qu'elle avec quelques atouts en plus, et cela convient bien à Estelle d'être en partie un Démon. Sans être amie, s'était une drôle de complicité qui c'était installée entre nous.

Et ce prêtre, n'avait il rien vu de ce que je lui avait montré ? Croyait il que mes intentions étaient truquées ? Bien que ne pas croire un démon était la chose la plus intelligente à faire. C'était handicapant... Quel échec cuisant... Cette douleur ne cessait pourtant pas. Il fallait que je m'accroche à l'âme de la sorcière, ne disposant pas de mes pouvoirs dans cette forme... non physique justement... Il me fallait utiliser son corps pour un rapide rite qui m'aiderait à la récupérer. Après quoi il me faudrait trouver un moyen de faire taire le prêtre, qu'il ne parle pas en tout cas, pas de cela. Effacer ce qu'il verrait ? Cela impliquerait de rentrer à nouveau dans son âme et de prendre le risque de perdre mon hôte. Pas le temps de réfléchir à cela tout de suite. J'animais le corps découvrant le prêtre quasiment au dessus de moi à mon réveil.

Sans dire un mot je me levais, laissant tomber la robe qui ne tenait plus. Je cherchais quelque chose de coupant, rien de mieux qu'un vieux coupe papier posé sur le bureau.

- N'approche pas ! As tu compris qui nous sommes ? Qui es Estelle ? les visions que tu as eu ne sont que la réalité...  disais-je en me taillant le bras afin de récupérer le sang de mon hôte. Je dessinais quelques motifs sur une feuille de papier vierge trouvée rapidement dans l'un des tiroirs du bureau. Et j'y mis rapidement le feu du bout de mes doigts.

Mon âme reprenant sa place dans le corps de la jeune femme, celle ramenée à la raison souffrit une nouvelle fois le martyr comme il y a de cela plusieurs siècle. Sa peau commençant à suinter, la plaie se refermant sur le coup, Estelle tomba quelques secondes sur le sol avant de retrouver une stabilité précaire mais plus sûr que précédemment.

Ce coup ci, de ses yeux bleus teinté c'était Estelle qui parlait.

- J'ai essayé de t'avoir. Je ne sais pas ce que tu as fais mais ce n'étais pas très agréable .. ah ah..

Que vas tu faire maintenant ? Me tuer ? Si c'est le cas, tu pourras toujours te poser une question "Quand est ce qu'elle m'avait menacée?" .

Mon hôte se releva avec un peu de mal, se dirigeant vers l'homme n'ayant presque pas bougé.

- Tu as peut être quelque chose de spécial, tu devrais te rendre dans l'autre monde une fois. Peut être que tu as des talents cachés.

Je ne cherche pas vraiment à faire le mal... voit moi plutôt.. comme une libératrice, en parlant de se libérer... connaissant la vérité, tu aurais toujours envie d'Estelle, ou tu es plus dans le style de... mon "amie" aha... désolé.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le mercredi 24 juillet 2013, 06:21:44
(erreur d'insertion : message venant juste avant le précédent)

Estelle est vraiment d'une souplesse incroyable ! Au lieu de me libérer d'entre ses jambes, elle m'y maintient, tout en relevant son buste vers moi. Ses seins ! Si proches de mes yeux, de mes mains, ne pas céder! Les rondeurs en sont parfaites, les aréoles sont juste dessinées, les tétons sont dressés, la tentation est là.

« - Il y a longtemps j'étais comme vous. Enfermée dans des obligations spirituelles, des interdiction moral et autres... Si certaines personnes apprennent ce qu'il se passe maintenant, je pourrais disparaître. »

Oh mon Dieu, qui est-elle ? L'avez-vous envoyée pour me surveiller ou me ramener dans votre lumière ? Ou est-ce toi, Satan, qui a juré ma perte, et me menace de la faire disparaître ?
Ce baiser ! Je n'ai même pas eu le temps de l'esquiver. Et d'ailleurs, l'aurais-je fait ? Les lèvres d'Estelle, c'est le Paradis, une douceur que je n'ai jamais connue. Les autres élèves devraient en prendre de la graine. Les autres, je m'en fous ! Son baiser est doux, et aussi brûlant comme l'Enfer. Jamais une autre ne m'a fait ça ! Je me sens vaciller, je saisis ma croix comme pour m'y raccrocher ; mais elle est glaciale, alors que mon corps se consume. Je vois les flammes de l'Enfer ; Satan m'a bien eu. Il faut que j'éradique le Malin. Il a pris la forme d'une jeune femme, et je dois la tuer pour la survie du monde et la mienne aussi.
Tuer Estelle ? Non, ça ne va pas ! Elle est si belle, je ne peux pas. Je retiens mes mains qui, oubliant d'aller vers ses seins, se dirigeaient vers son cou. Pas ça ! Et comment iras-tu expliquer ton geste ? Tu vas dire qu'elle était possédée ? Ca fera rire tout le monde, on découvrira tes galipettes avec les autres élèves, on t'accusera d'avoir tué Estelle qui refusait tes avances, et tu crèveras dans les prisons japonaises.
Tout défile très vite... Ces réflexions insensées... Les flammes qui disparaissent.. Une démone hideuse... Estelle, pauvre pantin désarticulé... L'Enfer et l'autre monde, bien réels cette fois... Le Bien et le Mal, la démone servant le Mal, moi préservant le Bien, quoique...
Et soudain, aussi forte que fut cette chaleur, elle cesse, engendrant par écho comme un froid glacial dans tout mon corps. Ma croix, vite, ma croix ! Elle a une température normale, elle. Je ne peux pas tuer Estelle pour l'exorciser, mais je dois la débarrasser de cette entité malfaisante. Quoique, si c'est elle qui la contrôle en ce moment, elle pourrait m'aider à satisfaire mes désirs ; elle ne demandera pas mieux que de suggérer à Estelle d'ôter sa petite culotte, comme ça je fais mon affaire, et puis après j'exorcise la démone pour ne laisser aucune trace.
Mais le corps d'Estelle semble vide, sans vie même, comme si l'autre l'avait vidée de sa substance en en faisant un pantin désarticulé. Elle semble au bord de l'évanouissement, manquant même de basculer en arrière sur le bureau, et c'est in extremis que je la rattrape en passant les deux mains dans son dos.
« Satan, tu me cherches ! »
Que dire d'autre, alors que je tiens dans mes bras une jeune femme aux seins nus, et dont les cuisses écartées sont une douce invitation ? Ce n'est pas possible, j'ai dû rêver ; elle ne peut avoir quelque démon en elle. Ce doit être la fatigue !
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le mercredi 24 juillet 2013, 07:01:45
Il faut que je ramène Estelle dans l'église ! Là, je serai sur mon territoire, et je pourrai non seulement y voir plus clair, mais surtout faire fuir cette démone hors d'elle. Je dois vite me rappeler où j'ai rangé le livre d'exorcismes, et me souvenir de ceux auxquels j'ai assistés ; mais ceux-là étaient ardents ; là, il y a la fragile Estelle, et je veux absolument la sauver... pour qu'elle se donne corps et âme à son sauveur. Et, si ça ne réussit pas, je vais invoquer d'autres forces, celles que m'ont appris les vieux sorciers lors de mes années en Afrique ; c'est de la magie noire avec des entités puissantes, c'est même dangereux d'appeler des forces du mal pour combattre un démon, mais je n'aurai pas le choix.
Trop de temps perdu à réfléchir ! Estelle reprend ses esprits, alors que j'aurais pu profiter de son évanouissement, non pour abuser d'elle même si j'en meurs d'envie, mais pour la porter jusqu'à l'église. Mais je sens toujours une bosse distendre mon pantalon, devant ce corps troublant. Oh Dieu, pourquoi suis-je donc si faillible ? Mais je vais me racheter, hein ; je vais tuer ce démon, car c'en est un n'est-ce pas, et ça équilibrera les comptes avec les quelques élèves passées et à venir. Trop de temps à attendre la divine réponse, Estelle s'est levée, sa robe a glissé, juste une culotte orne ce corps sublime. Dieu, guide-moi, je suis perdu. Je touche ma croix encore une fois, seul roc où me raccrocher.

« (…) As tu compris qui nous sommes (...) ? »

J'avais donc raison ; ce « nous » trahit la réalité des faits ! Il y a celle que je désire, et la chose qui la possède. Je suis face au Diable, le sang, le feu, la souffrance, celle qu'inflige la chose à la jeune femme que je désire. Oui, car il y a, malgré tout, ce désir charnel, cette irrationnelle envie d'elle comme je n'en ai jamais eu avec les autres élèves, qui n'étaient que des passades. Allons, Yves, reprends-toi ! Tu ne vas pas copuler avec le Diable, voyons.

« (...) mais ce n'étais pas très agréable (...) »

« Mais je ne demande qu'à vous faire des choses très agréables, Estelle. »

Non, qu'ai-je dit ? Ce n'est pas moi ; Dieu, je te le jure, enfin je crois. Le démon s'est emparé de moi, il me fait dire des choses que je ne pense pas. Enfin si, je les penses, mais pas comme ça.

« (…) tu devrais te rendre dans l'autre monde une fois (...) »

Cette démone veut m'entraîner sur son territoire, là où elle sûre de m'avoir ! Tant que je reste ici, je conserve mes atouts et la force divine. Ailleurs, je ne sais si je les aurai encore.

« Je ne sais qui tu es vraiment, ni d'où tu viens. Mais je suis avant tout homme d'Eglise, et je dois demeurer au service de mes engagements. »

Oh Dieu, même si tu sais combien mon âme est tourmentée par cette femme, ne laisse pas mon âme s'enfuir aux mains du Diable. J'ai toujours été ton fidèle serviteur ; je n'ai péché que dans l'amour et, du haut de ta grandeur, tu as pu voir comme j'ai fait jouir toutes celles que j'ai eues dans mon lit. J'ai même veillé à n'utiliser que la sacristie, et jamais l'église.

« Je ne cherche pas vraiment à faire le mal... voit moi plutôt.. comme une libératrice, en parlant de se libérer... connaissant la vérité, tu aurais toujours envie d'Estelle, ou tu es plus dans le style de... mon "amie" aha... désolé. »

Un démon qui ne veut pas faire le mal ? Ca n'existe pas. Mais c'est Estelle qui me parle, par une autre chose. Je dois être en plein cauchemar ; Dieu, si c'est toi qui m'y a plongé, explique-moi pourquoi. Pour m'interdire de la toucher parce qu'elle est pure, ou pour m'informer qu'elle a en elle une démone à combattre ?

« Oui, Estelle, je l'avoue, j'ai envie de... »

Je parviens juste à stopper cette phrase qui m'a échappé. Mais je ne sais que trop combien je ne demande qu'à me perdre dans ces yeux si bleus. Tiens, j'étais persuadé y avoir vu des lueurs rouges, et là plus rien.  Le cauchemar continue ; la plus belle des élèves est devant moi, et j'ai peur de la toucher.
Passant la main sous ma chemise, j'en sors ma croix fidèle, qui me sauva tant de fois, j'en suis certain. Je la serre si fort dans ma main, je n'ose pas la pointer vers Estelle, car c'est à elle que je pourrais faire mal.

« Je ne sais qui vous... Non, qui tu es, Estelle. Si tu souffres, je veux te soigner. Si la religion peut t'aider, je serai ton guide de conscience. Si tu es perdue, je saurai t'accompagner. Mais explique-moi tout ça ! Le baiser que tu m'as donné m'a fait voir des choses horribles, alors qu'il devait être si doux. Je veux savoir ce que tu veux vraiment. »
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le mercredi 24 juillet 2013, 15:04:43
Les réponses du père confirmaient qu'il restait... attiré mine de rien. Démon ou pas, ce n'était pas forcément un échec dans ce cas. Maintenant, il fallait que je lui fasse accepter de laisser tranquille Efherith, la démone qui sommeil en moi. Sans elle je ne suis plus rien, je tomberai raide morte à partir du moment ou elle quitterait mon corps.

Je revins m'assoir sur le bureau non loin du prêtre. Je restais la, à le scruter un moment, puis maintenant qu'il savait, je pouvais bien lui en dire un peu plus. Les humains de ce monde avaient il l'esprit assez ouvert pour comprendre que ce que j'allais lui raconter était réel ?

- Je n'avais pas souffert ainsi depuis près de quatre siècle. Vous avez failli retirer la démone de mon corps. Il faut que tu comprennes une chose. Je suis en "accord" avec cette démone "Efherith" un nom brûlant pour vos lèvres non?

Il y a des années, j'étais sur le point de mourir, mais cette démone voulu prendre mon corps juste avant que mon âme s'en aille. Je suis une sorcière, j'avais prévue ce moment, le moment ou je piégerai un démon pour acquérir l'immortalité. Si elle se retire de mon corps, je meurs.

Tout ce que vous avez vu était réel, nous voulions vous montrer que le fond de nos actions n'était pas toujours mauvaises.

Je m'approchais un peu plus du prêtre, posant mon index sur sa bouche afin de lui murmurer.
- Vous ai je fais souffrir ?
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le mercredi 24 juillet 2013, 21:03:23
La situation est comme irréelle. Estelle vient s'asseoir près de moi, simplement vêtue d'une culotte absolument délicieuse. Si ce n'est pas de la tentation, ça !

« - Je n'avais pas souffert (...) »

Mais qui parle ? Estelle ou l'entité qui perturbe tout ? Je ne veux pas faire souffrir Estelle.

« (…) "Efherith" un nom brûlant pour vos lèvres »

Cette fois, je suis fixé ; soit il y a vraiment quelque chose en elle, soit elle est une actrice très douée, soit elle est une dangereuse psychopathe.

« Je ne le prononcerai jamais, il porte les flammes de l'Enfer ! »

Pas si avancé que ça, finalement !

« (…) pour acquérir l'immortalité. Si elle se retire de mon corps, je meurs. »

Oh Dieu, je fais quoi ? Si j'éradique le suppôt de Satan, je tue Estelle. Aide-moi, je t'en supplie... mais je veux que Estelle vive.

« (…) le fond de nos actions n'était pas toujours mauvaises. »

Là, Dieu, tu ne m'aide pas à voir plus clair !

« Voyons Estelle, ou l'autre, vous voudriez me faire croire qu'un démon peut faire le bien ? Autant me dire qu'une sorcière guérit tous le maux... »

Et c'est alors que je réalise l'énormité de ce que je viens de dire. Estelle m'a dit qu'elle est une sorcière, et voilà que, après m'être défié du démon en elle, et après n'avoir pas cédé à ses charmes, je mets en cause les effets de sa sorcellerie. Il faut que je rattrape ça, mais elle pose son index sur ma bouche, murmurant « - Vous ai je fais souffrir ? ».

Son doigt sur mes lèvres, comme pour m'imposer le silence, ou pour me suggérer de murmurer tout comme elle. Je voudrais lui dire que je souffre pour elle, que j'ai peur qu'elle meure. Ses yeux brillent étrangement, j'ai envie d'embrasser son doigt, elle est si douce au dehors et si brûlante au dedans. Oh Dieu, dis-moi ce que je dois faire, avant que je ne me perde moi-même !

Alors, dans un murmure : « Je souffre, Estelle, de ne plus savoir où j'en suis. »
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le mercredi 24 juillet 2013, 22:05:34
Après réflexion, il n'était pas surprenant que le prêtre soit.. perturbé. En Terra, je n'aurai pas forcément surpris un prêtre de l'existence des Démons.

- Je ne sais pas si votre Dieu est réel ou non, mais si c'est à cause de lui que vous êtes dans cet état, pourquoi le servir ?

Je suis d'accord pour vous accorder qu'un démon et le bien... Efherith ne fait pas le bien, ni le mal. Elle vie sa vie à travers moi. Et grâce à elle, je peux prolonger la mienne. Nous avons prises une habitude de vie avec les années. Et pour votre gouverne, chez moi, une sorcière peut tout autant faire jaillir une tornade de flamme tout autant que préparer le remède à l'une des maladie les plus incurables.

Estelle était redevenue complètement elle même. Elle ne changerait plus de personnalité avant quelques heures, la démone ayant besoin de repos après ce rite.

- N'ayez pas peur d'une intervention quelconque, j'ai le contrôle de mon corps pendant un certain temps. Le rite que nous avons effectué il y a peu à considérablement affaiblie la démone.  voyant le père tiquer.  Olha! arrêtez de tiquer dès qu'un mot du genre "démon" est prononcé.

Je me rassis sur le bureau cette fois, croisant les jambes j'attendais la réaction du père. Au fond j'avais un peu pitié de lui, a ses yeux sa vie avait dû être formidable, mais de mon point de vue je ne voyais qu'un homme cherchant à rattraper un passé qu'il n'a pas eu au nom d'une croyance douteuse. Aujourd'hui il passait pour un gigantesque pervers, était ce mieux que de ne rien faire ?
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le mercredi 24 juillet 2013, 22:42:16
Elle blasphème ! Je ne peux la laisser dire cela. Mais ça n'est même pas le plus important à mes yeux ; elle (ou l'autre) m'observe, m'analyse, sans même que je réalise.

« Mais dans quel état suis-je pour que cela t'inquiète ? »

Je ne parviens plus à la vouvoyer, même avec ce que je sais, même avec la crainte de ce que je vais découvrir.

« - N'ayez pas peur (…) arrêtez de tiquer (...) »

Et voilà que je recommence ! Je vais vraiment la fâcher, mais je ne peux soudain renier mon enseignement religieux, ni même faire ami-ami avec un démon.

« Vous êtes juste en train de me dire que j'ai quelques instants de répit, avant que, je ne sais même plus quoi d'ailleurs. Quand vous, ou pas vous en fait, me disiez « je suis la tentation », qui était vraiment là ? Réalisez-vous que, si ce n'était pas vous et si j'avais cédé, ce démon vous aurait livrée à moi ? Et moi, alors, avec qui aurais-je fait l'amour ? Avec une belle jeune femme ou avec un envoyé du Diable qui cherche à régler quelque compte ? »

Mais, tout en parlant, je me rends compte que, rien qu'à évoquer une étreinte voire davantage, l'excitation remonte en moi, et que mon pantalon redessine une bosse. Image qui pourrait m'attirer les pires ennuis, un prêtre en train de bander, à côté d'une jeune élève en simple culotte. Tout le monde criera à la perversité !

Je ne sais si c'est cela que signifie « confier son âme au Diable », mais...
« Estelle, j'avoue que, en si peu de temps, vous m'avez perturbé, bousculé. Mais une question demeure... Que voulez-vous ? Pourquoi êtes-vous venue ce soir ? »
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le mercredi 24 juillet 2013, 22:57:10
Les démons n'étaient pas envoyés sur terre pour vivre leurs vies comme l'entendais Efherith, si elle ne voulait pas s'attirer les foudres d'un puissant démon, ou d'un superviseur comme elle les appelaient, elle devait avoir un quotas d'âmes perverties, abattre un ange ou affaiblir la foi d'une personne. Dans tous les cas, porter un coup à tout ce qui touchait Dieu.

- Comprenez une chose, j'ai accepté que celle qui sommeille en moi utilise mon corps comme bon lui semble, je l'ai accepté dès le jour ou l'idée de l'emprisonner en moi m'est venue.

Elle ne me possède pas comme vous l'entendez, si elle me quitte, elle retournera en enfer pendant des siècles et des siècles, blâmées par les siens. Et je mourrai par la même occasion, nous avons toutes les deux intérêts à coopérer pour survivre.

Ecoutant la question du prêtre il me fallait une réponse qui ne le braquerait pas contre moi, il semblait plus enclin à mon égard et il n'avait pas l'air de réaliser que je ne risquais rien venant d'Efherith.

- Ce que je veux... Je veux vivre, pour cela j'ai dû laisser la démone tenter de vous pervertir. Je ne sais pas si vous comprendriez à quoi cela lui sert, mais si elle ne le fait pas, nous y perdons toute deux.

Je me relevais doucement, m'approchant de l'homme qui restait statique, me collant contre lui. Je ne ressentait pas forcément qu'une forme d'excitation provenant de lui, mais peut être... un peu de stress.

- Si sorcière vous fais peur, appelez moi magicienne alors. Je sais rendre les choses... magiques.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le jeudi 25 juillet 2013, 21:40:44
Si j'avais encore quelque doute quant à ce que je dois faire, ces mots sont explicites ! La moindre bêtise de ma part, et Estelle disparaît avant même que... que nous n'ayons fait connaissance.

« Mais, Estelle, comprends-tu que mon ministère me demande de combattre les démons. Comment espères-tu me convaincre que certains démons ne sont pas que méchants ? »
 
« (…) j'ai dû laisser la démone tenter de vous pervertir. (...) »

Au moins, les choses sont dites ; celle qui se disait la tentation n'était pas Estelle. Et qui est celle qui vient se coller si près de moi, juste vêtue d'une culotte ?

« Tu sais rendre les choses magiques, c'est à dire ? »

En fait, la seule idée qui me vient en tête est une magie qui me donnerait une telle virilité infatigable qu'une nuit d'amour ne serait qu'une simple formalité. Mais revenons à la réalité ! Une réalité très troublante, une proximité très tentante, qu'est-ce que je risque ? La démone a besoin de Estelle, mais moi aussi ; peut-être qu'un modus vivendi pourrait être envisagé. Enfin, un prêtre qui fait un deal avec une démone, c'est un peu scabreux, et même hors règles du Saint-Siège ! Et puis ça signifierait qu'on se partage Estelle comme un vulgaire produit. Quelle horreur !
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le vendredi 26 juillet 2013, 16:19:35
Le prêtre voulait quelques explications...

- Pour faire simple, je peux réaliser des rêves, comme certains de vos plus horribles cauchemars. Sans trop m'avancer... J'espère bien que notre petite entrevue ne restera pas un mauvais souvenirs .. ah ah ah !

J'étais moins stable que d'habitude, on pourrait même croire que c'était moi la démone, mais il me fallait une sacrée dose de repos. Une question me frappa, pourquoi restait il si fidèle à ses principes quand bien même sa vie s'en retrouvé pleine de barrières ?

- Dîtes moi... Pourquoi êtes vous devenus religieux, je n'y avait pas pensée et j'avoue que je suis curieuse sur ce point. Pourquoi avoir accepté de brider votre vie. Et par pitié, ne me répondait pas quelque chose du style " Ma vie n'est pas bridée alors qu'elle est plus ouverte que jamais dans mon amour de dieu." Ou je ne sais quel type de phrase s'en rapprochant.

En y repensant, je me dis, que cet amour là. Jamais je ne l'avait connu, toujours à chercher un moyen de devenir puissante et maintenant en abritant une démone... A qui pourrai-je plaire de toute façon ? En envisageant qu'elle sache tout de ma vie, sans mensonges.. De plus il ne faudrait pas que cela ennui Efherith qui elle même a des goûts différents des miens en matières de partenaires. Autant de questions qui resterait probablement sans réponse...
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le vendredi 26 juillet 2013, 20:05:48
« (…) J'espère bien que notre entrevue ne restera pas un mauvais souvenir. »
Une entrevue, rien que ça ? Entre moi qui ai de plus en plus de mal à dissimuler une bosse qui distend mon pantalon, et une jeune femme toute proche de moi et seulement vêtue d'une petite culotte ! Pour moi, une entrevue est une tout autre chose ; ce qui se passe, en ce moment, est plutôt une entrevue... galante.

« Vous ne réalisez pas mes cauchemars, Estelle, puisque le moment que je vis et la vision que vous m'offrez sont deux merveilleux rêves, même si j'ai du mal à croire que tout cela est vraiment réalité. »

(Baisse ta garde, Yves. Arrête d'être sur la défensive. Laisse-toi aller...) Une petite voix s'insinue en moi. Est-ce la démone qui aurait réussi cela ? Je ne crois pas, je suis trop prudent. Je n'ai plus envie de parler théologie, ni de deviser sur le Bien et le Mal. Peut-être un autre jour, autour d'un café. Mais là, j'ai d'autres idées en tête, d'autres désirs.

«  (…) Pourquoi êtes-vous devenu religieux ? (…) Pourquoi avez-vous accepté de brider votre vie ? (...) »

Et voilà Estelle qui repart de plus belle dans la philosophie existentielle ! Elle me pousse très loin, mais je ne parviens pas à me dire qu'une démone est derrière ces questions. Ses yeux sont trop purs pour être traîtres. Elle n'est pas superficielle comme les autres lycéennes ; elle a une profondeur d'âme, elle a osé m'avouer son combat intérieur. Et si je baissais vraiment la garde ?

« Oh oui, je pourrais te faire le couplet sur la révélation divine. Mais ce serait faux ! Même si ça te paraît invraisemblable, c'est une déception amoureuse qui m'a fait entrer dans les ordres. Et c'est ma volonté de servir dans des lieux d'extrême souffrance, qui m'a mené en Afrique. C'est résumé, mais il n'y a rien d'extraordinaire, comme tu vois. Et c'est parce que l'Afrique devenait trop instable que je suis arrivé ici. »

Je sais que ma vie est simple par rapport à la sienne, mais pourquoi en rajouter ? Inutile de passer pour un héros ou un intemporel, ni de me faire passer pour un ange en défiant la démone qui est en elle.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le samedi 27 juillet 2013, 14:58:03
J'avais du mal à concevoir que l'homme qui me faisait face avait (à mes yeux) gâché sa vie pour une bête déception amoureuse, de jeunesse très certainement.
Un lieu d'extrême souffrance disait il... J'étais curieuse de savoir comment les hommes se faisaient du mal dans ce monde. Il n'y avait que peu de chance que cela soit différent, mais peut être que les habitants de la terre était en proie à des vices encore plus monstrueux que sur Terra, tel une faune dangereuse ou je ne sais quoi d'autre.

- Cela fait quelque fois que vous parlez de l’Afrique comme un lieu de souffrance. Mais.. quel type de souffrance ?

Et tant que j'y pense...

- Maintenant que je vous ai confirmé l'existence de l'autre monde.. "Terra", n'êtes vous pas curieux de vous y rendre ? Nous sommes sur Terre par simple curiosité prêtre. Les lieux m'ont l'air plus calme ici tout de même. L'année dernière je louais nos services auprès d'un prince d'une contrée lointaine même pour nous afin de repousser un de ses envahisseur.

Je suis sûre que vous trouveriez votre place, notre monde est vraiment très vaste, à un point que je ne le comprendrai jamais. Il est tellement plus vivant... La curiosité ne vous tente pas ?

Estelle, ou Efherith n'avait pas réussi à faire tourner sa veste au prêtre, elle voudrait par tous les moyens lui changer la vie, faire en sorte d'avoir influencée cet homme. Estelle mentait presque, si le prêtre ne trouvait aucun lieu de protection il ne survivrait pas très longtemps.

Je perçue néanmoins son regard, un regard qu'il essayait de retenir mais qui ne pouvait s'empêcher de déraper de temps en temps sur le reste de mon corps. J'avais presque oublié la nudité dans laquelle je me trouvais. Peut être craquerait il tout seul, j'étais persuadée, et c'était normal, qu'il avait peur d'Efherith, ne me croyant lorsque je lui disais qu'elle était hors d'état de nuire pour l'instant.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le samedi 27 juillet 2013, 17:17:33
« Je suis parti en Afrique, après que la jeune femme que j'aimais m'ait tendu un piège avec des copains. Garde ce secret, Estelle, mais j'y demeurai ainsi puceau, ce qui peut être considéré comme un atout pour mes missions évangéliques. Mais cela m'était aussi une souffrance, et c'est peut-être pour ça que je me suis investi à ce point. Mais n'en dis rien, promis ? »

Que m'arrive-t-il ? Je suis en train de me confier à une quasi inconnue, j'avoue à un suppôt de Satan que je suis resté très longtemps puceau. Ah, ça doit bien rire en Enfer ! Pourtant, Estelle, par ses yeux, m'inspire confiance... mais avec certaines limites, quand même.

« J'ai réussi à me faire une place ici, modeste certes, mais réelle. Je commence à être apprécié, et il ne faut pas croire toutes les rumeurs sur mes relations avec les élèves du lycée. Toi, tu es différente, tu me parles de Terra comme d'un paradis, mais ce serait tout remettre en cause, et abandonner les âmes perdues d'ici. Et, quand tu me dis que tu aidais un homme à vaincre ses ennemis, ça me fait un peu peur, de tomber dans un monde violent, où tu serais toute autre. »

Comment une si frêle jeune femme a-t-elle pu avoir des faits de guerre ? Je ne la vois pas en armure, ou avec un fusil ! Ce monde parallèle doit vraiment être très particulier. Et, si je suis Estelle dans cet univers-là, peut-être me mettrai-je moi-même à la merci de la démone qui guette en elle.

« Tu réalises un rêve, rien que par ta présence, Estelle. Mais, m'aventurer ailleurs, même si je te fais confiance, n'est-ce pas alors entrer dans le cauchemar, car rien ne me prouve que ce ne soit pas un piège tendu par le Diable ? »

Je me rends compte que je tourne autour du pot, que je suis tenaillé par le désir de lui faire l'amour au point de me tortiller pour dissimuler mon érection, que je vois avec elle une relation différente des aventures d'une nuit avec les autres lycéennes, et que seule une peur indicible me retient, cette peur de basculer du côté des âmes définitivement perdues.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le samedi 27 juillet 2013, 17:38:13
- Vous avez raison, mon monde est violent. Mais le vôtre n'est pas mieux, ici la violence est cachée. Chez moi chaque homme et femme l'affronte avec honneur. Mais chez moi comme ici il y a de belle choses. Avant que je n'abrite Efherith je vivais une vie paisible en partie, non loin d'un village. Dans une petite forêt. Ce qui m'a poussée à la violence et a décupler mes pouvoirs destructif ne sont pas l'ambition ou autre. Mais juste la défense contre l'intolérance de pauvres paysans apeurés par une jeune fille sachant faire des étincelles avec ces doigts.

Après quoi je souris légèrement en pensant à la phrase du père.

- Je ne dirai rien, je n'en retire rien de toute façon. tout en arborant un jolie sourire. Il faut dire que j'étais quand même un poil plus aimable que la démone, il se pouvait que ce changement de comportement le perturbe.

- Toutes ces petites histoires ne m'intéresses guère. Je suis une bonne copine pour certaines, mais malgré mes tentatives pour m’intéresser à leurs vie... je n'y arrive pas. Je ne dénigre pas leur existence, c'est juste un effet de ma longévité.

Et au passage, ce n'est pas un piège non. De ce que je sais, le Diable mène sa petite guerre contre Dieu et ses anges, voyait les comme des chefs militaires.

Après quoi je m'approchais de l'homme, enfin j'étais déjà très proche, disons que je me colle à lui. Attrapant sa main, je la passe délicatement sur mon bassin avant de la lacher sur mes fesses.

- Votre envie est tellement palpable...
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le samedi 27 juillet 2013, 18:22:57
« Il ne s'agit pas que d'honneur, Estelle. Je hais la violence, quelle qu'elle soit. Et les atrocités que commet le Diable sont parmi ces violences. Tu parles de tes pouvoirs destructifs, et ça m'inquiète d'autant plus, même si tu les as utilisé contre des intransigeants. Qu'est-ce qui me garantit que tu ne les utiliserais pas contre moi, un jour, si je te contrarie ? »

La contrarier ! Justement... Oserais-je contrarier la main qu'elle saisit, et pose sur son bassin, avant de glisser sur ses fesses. Il faut la contrarier ! Il faut lutter contre la tentation ! Il ne faut pas céder au démon ! Il faut refuser le péché de chair !... Ben là, mon pauvre Yves, tu es mal placé pour en parler. Les autres lycéennes, tu n'as pas tergiversé à les culbuter dans ton lit ou ailleurs. Et là que te fais face une femme ô combien désirable, tu cherches mille et un prétextes !

« Estelle, tu sais que je suis un homme d'Eglise, tu sais que j'ai fait vœu d'abstinence, tu sais que mon âge est plus que double du tien, tu sais que la démone est en toi comme Dieu est en moi. Mais sais-tu ce que tu fais vraiment là ? »

Sa peau me brûle de douceur ; c'est incohérent, mais je sens à la foie une peau douce comme de la soie, et des picotements comme ds flammes dans mes doigts. Son bassin est un chef d'oeuvre, et ses fesses juste entre-aperçues sont un délice. Yves, si tu cèdes, tu te condamnes ! Mais ma main aime, elle se moque des ordres de mon âme. Doucement, à travers sa culotte, je masse l'un puis l'autre de ces globes sublimes.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le samedi 27 juillet 2013, 18:39:06
- Mmmh. Je vais rectifier. Tu sais que j'ai environ quatre cents ans ? Pour l'âge on repassera . fermant cette phrase d'un jolie sourire.

- Je ne suis pas sûr que mes pouvoirs soient l'origine du diable. je vais t'apprendre une chose, les anges utilise aussi des pouvoirs destructif, comment crois tu qu'ils essayent de me tuer? C'est un débat stérile qui se pose aussi dans mon monde, et j'y réponds comme ceci.

Ce n'est ni le bien ni le mal, ce sont deux peuples qui s'affronte, et c'est nous, mortels qui leurs attribuons ces notions de bien et de mal. Toi le prêtre qui fait le bien, as tu déjà vu un ange?

Dans la possibilité qu'il s'enerve, avant que cela n'arrive je lui sors ma plus belle expression tout en faisant glisser ma main le long de son torse toujours un peu plus bas. Il arrive un moment ou je suis tellement bas qu'il faut bien caresser la bosse qui ne s'attendrit pas . On peut avouer qu'il garde sa vigueur non utilisée depuis toutes ses années, une pensée de plus qui me fit sourire joyeusement cette fois.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le samedi 27 juillet 2013, 21:00:22
« Toi le prêtre qui fait le bien, as-tu déjà vu un ange ? » la question est directe, et je ne peux me défiler par quelque subterfuge qui ferait rire une autre lycéenne, ou se pâmer toute paroissienne. Mais j'ai encore des ressources !

« Oui, j'ai même un ange juste devant moi, en ce moment... »

Je sais que c'est lourdaud, que ça prête à plein d'interprétations. Mais au moins cela m'évitera-t-il d'avouer que ma religion s'est surtout bâtie dans les livres, et s'est complétée sur le terrain.

« Pour te répondre différemment, je te dirai que je n'en ai jamais vu, mais que j'en ai souvent senti un présent à mes côtés. »

Ouf, autant éviter qu'elle pense que je me moque d'elle. Je ne veux pas gâcher cet instant hors du temps, irréel même. Et sa main qui descend au long de mon torse jusqu'à mon pantalon me fait comprendre qu'elle veut aussi profiter de l'instant... à moins que ce ne soit la démone qui corrompt le prêtre. Mais comment arrêter cette main si douce ? Elle ne peut pas plus s'arrêter que ma main sur ses fesses, ma main qui glisse juste un peu sous la culotte, sur cette peau si douce. J'ai ma croix fidèle au long de mon torse, elle me protégera si le danger s'avérait. Pour le moment, il y a juste une jeune femme que je désire, et dont le doux visage est si proche. Un visage angélique, me dis-je, un qualificatif aussi insolite qu'adapté.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le dimanche 28 juillet 2013, 20:32:41
Un ange juste devant lui.. C'était tellement survenu, d'autant plus qu'illogique avec les évènements précédent enfin bref il enchaina directement en se rendent certainement compte de ce qu'il venait de dire.

Sentir un ange près de lui, je n'en suis pas si sûr, les hommes de ce monde avaient l'air d'être de sacré penseur dotés d'une très bonne imagination. Je ne dis rien de plus pour le moment. Attrapant une nouvelle fois ses mains, je les redirigeaient vers le haut de ma culotte afin de pouvoir la rabaisser d'un coup avec ses propres mains.

- Tu te retrouves à nouveau devant ce choix, être tenté ou rester fidèle à sois même?

Ce jeu un peu cruel, je le tenais de la démone. Cela ne me déplaisait pas tant que ça. Avec le temps qui plus es il fallait bien trouver de nouvelle façon de se distraire. Yves avait raison à propos d'une chose je pense, depuis tout ce temps la démone avait dû déteindre sur moi. Mais il est possible qu'a mon contact elle soit plus humaine que n'importe quel autre démon. Rho et puis aucun remord ! Je m'amusais la voila tout ! Continuons.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le dimanche 28 juillet 2013, 23:01:40
Je sais que la tentation a déjà mis à mal mon ministère, et que certaines rumeurs sont parvenues jusqu'aux oreilles de Estelle. Malgré mes dénégations, elle me pousse dans mes retranchements. Comment résister lorsqu'elle saisit mes mains vers le haut de sa culotte. C'est comme si, malgré eux, mes deux pouces trouvaient tout naturellement place sous l'élastique de sa culotte.

« Tu te retrouves à nouveau devant ce choix, être tenté ou rester fidèle à toi-même ? »

Changement de ton, tutoiement désormais, soit Estelle est sure d'elle, soit la démone est face à moi. Le piège est là ; je ne me posais pas tant de questions avec les autres lycéennes, mais nulle ne m'avait parlé de quelque démon, alors qu'il y en avait peut-être en elles. E là, Estelle m'a avoué cette présence intime, m'a même parlé de son passé si spécial, et ça suffit pour me retenir. Enfin pas tant que ça ! Mes pouces ont décidé de rejoindre mon bas ventre dans la révolution, et, juste un peu, font glisser la culotte de Estelle.

« Tu m'as dit que tu étais la tentation. Réalises-tu que tu es en train de corrompre un homme d'Eglise ? Dieu a toujours dit que la chair est faible, et tu en profites ! »

Enfin, j'ai ma part de responsabilité aussi. Je ne le sais que trop, car mes pouces, ainsi positionnés, font lentement descendre le seul habit que Estelle a encore. Tout d'abord sur le haut de ses cuisses, puis eu à peu au long des cuisses elles-mêmes. Et, accompagnant le mouvement, je m'accroupis peu à peu, au rythme ou sa culotte descend, révélant très vite ce sexe que je désirais tant...
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le mercredi 31 juillet 2013, 21:11:51
Effectivement ce n'était pas vraiment moi la tentation dans le sens que lui seul l'entendait. Mais une part de mon âme l'était, peut être un effet de la corruption avec autant de temps passé à la fréquenter.

- Oh oui je le réalise ! Mais cela ne me pose guère de problème. Moi je ne vois qu'un homme, et toi tu ne vois qu'une femme non ? Que vois tu ? Dis moi tout.

Cela faisait longtemps qu'une personne ne m'avait pas caressée ainsi et malgré quelques réticences que seul moi pouvait comprendre, une certaine excitation m'attrapait au vol. Le contact d'une main sur ma peau était si agréable.
J'étais maintenant dans une position des plus agréable, regarder cet homme perdre ses principe, et le voir de haut en plus.
Je ne ferai rien de plus que le laisser agir pour l'instant, si il cédait à mon corps, il fallait que cela vienne de lui et lui seul. C'est seulement de cette façon qu'Efherith considérerai cela comme une victoire.
Et surtout que si elle savait que notre corps était donné gratuitement elle pèterai un sacré plomb et nous aurions un conflit intérieur des plus long et épuisant. Il fallait donc la satisfaire tout en satisfaisant mes propres envies de temps à autre.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le mercredi 31 juillet 2013, 22:03:34
Elle n'a donc aucun souci à me pervertir ! Enfin, qui m'a répondu ? Estelle ou Efherith ? C'est toujours le corps de Estelle qui est quasi nu devant moi, mais comment puis-je être sûr que c'est elle qui m'a répondu ?
Mais il faut cesser de raisonner, ce n'est pas le plus important ! J'accompagne le mouvement de mes mains par la position de mon corps. Lentement, je descends. Lentement, mes pouces glissent. Lentement, son sexe se révèle. Un sexe d'une beauté inouïe, d'une perfection absolue, comme je n'en vis jamais. Est-ce vraiment une femme ? Sa peau est douce comme de la soie, son sexe dessine les arrondis parfaits de lèvres délicates, ses effluves sont plus enivrantes que le meilleur des vins. Allons, Yves, tu dois rester lucide !
Lucide à cesser ? Jamais ! Peu à peu, mes mains descendent toujours, glissent désormais sur ses chevilles en entraînant sa culotte. Sa peau est toujours si douce, la culotte arrive désormais à ses chevilles, et mes lèvres sont à hauteur de son sexe. Je n'ai nul mot à dire, elle lève elle-même une jambe puis l'autre pour que j'ôte le frêle tissu.
Je pourrais cesser, je le devrais même, mais je porte à mon nez cette culotte si délicate, tout comme elle, qui ne peut correspondre à une démone. Peut-être me suis-je laissé embarquer par mon imagination, et ai-je inventé toute cette histoire pour me donner je ne sais quelle conscience. Estelle est si belle et si naturelle, il ne peut y avoir le Diable en elle ! Son parfum sur le tissu, il est si doux lui aussi. J'y devine même une autre senteur, intime celle-là. La situation l'aurait donc troublée, au point que quelques perles se déposèrent sur le tissu ?
La regardant alors, son visage bien au dessus du mien :

« Estelle, ce que je vois est que tu es nue devant moi, et que tu ne fais rien pour me retenir. Tu sais combien je suis faillible, tu as raison de dire qu'en cette pièce il y a un homme et une femme. Mais je suis un homme d'Eglise bien plus âgé que toi, et tu es une jeune femme qui mérite mille fois mieux que moi. Es-tu sure que... »

Que quoi, au fait ? Je ne sais le dire, tant se bousculent les sensations sous mes mains et les images sous mes yeux.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le vendredi 02 août 2013, 02:23:40
Encore des doutes ? De faux doutes, c'était certain. Cet homme cherchait juste à se donner bonne conscience. J'étais excitée mais bien moins que lui, et tout arrêter maintenant lui serait il des plus frustrants ? Pourtant il disait bien ne pas vouloir donc jouer sur ces mots serait un jeu des plus amusant.

Suite à cela, je m'éloignais de deux pas du prêtre.

- Suis je sûre que ... ? A vrai dire non je ne le suis pas.

L'impression de contrôler la situation était agréable. Tout en espérant bien sur que cela soit moi qui la contrôle la situation... Enfin si il essayait quoique ce soit, cela n'arriverait que si je le souhaitais, en même temps je n'aurai aucun mal à m'en débarrasser dans le deuxième cas de figures.
Finalement je préférais changer de stratégie. Je me dirigeais à nouveau vers lui me blottissant contre son corps avant de le faire descendre tout doucement puis de m'allonger sur lui.

- Pourquoi briserez vous vos voeux pour moi ? Celle en qui toute vos croyances se détruisent ?  

Nos corps si proches, c'était la première fois depuis longtemps que je sentais le coeur d'un autre humain, que je l'entendais battre. Cette pensée me fit rougir idiotement pour quelques raisons qui resteraient un mystère à jamais.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le vendredi 02 août 2013, 07:03:27
C'est un supplice auquel elle me soumet, et les flammes de l'Enfer me paraîtraient douces à côté de ce qu'elle me fait endurer. J'ai le ventre tenaillé par le désir comme jamais ce ne fut le cas avec ls autres lycéennes soudain bien insipides, mais j'ai plus encore une envie folle de me jeter sur elle et de la prendre sauvagement sur le bureau.
S'éloigner de moi, c'est me faire languir plus encore.
S'approcher de moi, c'est me faire espérer plus encore.
Satan, espèce de monstre, tu joues avec moi ! Tu m'as envoyé ta succube pour seulement me vaincre. Et tu crois vraiment que je vais craquer ? Non, tu ne me vaincras pas... même si elle fait glisser mon corps et s'allonge sur moi, comme si elle pensait me dominer ainsi jusque dans mon âme. Non, Satan, je ne suis pas à terre, tu n'as pas gagné !
Allons, Yves, ce n'est qu'une lycéenne, et c'est pour ça que tes hanches bougent, juste pour pouvoir frotter la bosse de ton pantalon contre son sexe nu...

« Non, Estelle, si c'est bien toi, tu ne détruiras aucune croyance en moi. Mais je dois être sûr que c'est toi. »

C'est là le pire de la situation, ne pas savoir s'il y a ou pas Efhérith ainsi au-dessus de moi.

« Et, pour mes vœux, Dieu me pardonnera, si c'est de l'amour. »

Alors, là, mon pauvre Yves, tu délires totalement ! Quand tu seras calmé, tu chercheras dans la Bible, ou ailleurs, où il a été écrit que tu pouvais baiser sous certaines conditions. Quand tu as prononcé tes vœux, personne ne t'a donné une liste de dérogations. Mais, bon, ce n'est pas la première, et une de plus ou de moins, au point où tu en es...
Enfin, celle-ci est différente. Elle rougit même d'être si proche de toi, à moins que ce ne soient déjà les flammes de l'Enfer qui apparaissent.

« Je ne fais rien de mal ainsi, Estelle. Je sais que je succombe à la tentation et que je fais le péché de chair, et ça horrifierait certaines bigotes en mon église. Mais nous ne sommes que deux ici, toi et moi. Et toi, qu'est-ce qui t'a fait te mettre presque nue tout à l'heure ? Le désir, ou plutôt la volonté de perturber un homme d'Eglise ? J'ai du mal à penser qu'un homme de mon âge puisse attirer une femme aussi belle que toi. Et là, maintenant que je suis à ta merci, qu'en ressens-tu ? Ce sentiment de m'avoir vaincu, ou un profond désir charnel ? »

C'est comme si je lui pose les questions auxquelles je refuse mes propres réponses ! Ca me permettra peut-être de me justifier, lorsque je serai seul face à Dieu. Et puis, nous ne sommes pas dans mon église ; ça atténue ma faute, si tant est qu'il y en ait une. Je ne sais même plus si c'est le Diable lui-même, ou juste le démon du sexe, qui s'est emparé de moi, car mes hanches bougent à nouveau, comme si mon sexe attendait d'être enfin délivré de sa prison de tissu.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le vendredi 02 août 2013, 11:41:21
Cette situation ? Je ne l'avais pas vraiment cherchée ! C'était la démone qui voulait assouvir sa corruption sur cet homme et avec le temps j'étais en quelques sorte son aide.
Le pire était de se prendre au jeu, depuis tout ce temps, peut être que mon âme c'était corrompue elle aussi pourtant je n'observais pas de changement dans mes différents raisonnements.

Il posa enfin ses premières questions tout en se frottant contre moi, il ne résistait pas vraiment. Le contact du tissu me plaisait mais je n'allais pas craquer pour ça même si je sentais la forme de son sexe à travers son habit et que tout cela ne m'étais pas arrivé... depuis longtemps..

- Peut être ne suis jamais vraiment seule, ça je n'en sais rien.

Qu'est ce qui m'a dénudée... Et bien tout simplement ce n'était pas moi à ce moment la, la question ce n'est pas à moi de vous répondre ahaha !
Je dois avouer partager un peu ce sentiment de victoire, si votre apparence me gênais vraiment de par votre âge ou quoi que ce soit d'autre, je saurai la changer à mes yeux en quelques secondes en me jetant un sort d'illusion peut être ?

Et ne faite pas l'idiot hein ? Je vous ai déjà dit que c'était moi la vieille ici non?

Par manque de résistance je me relevais mon torse afin de pouvoir mieux frotter ma partie intime contre la sienne afin de combler cette envie qui me tiraille depuis quelques minutes, je me sentais excitée et devenir un peu brûlante de l'intérieur.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le vendredi 02 août 2013, 14:35:41
Elle joue, elle joue des deux en elle, et je ne sais toujours pas qui me fait face. Oh Dieu, que dois-je faire face, je dirais plutôt sous, une démone qui essaie de me corrompre ? Dois-je lui jeter de l'eau bénite, pour voir qui est, en ce moment, nue au dessus de moi ? Je touche ma croix sous ma chemise, comme pour me rassurer.

« Voyons, tu sais très bien que je ne m'adresse pas aux démones ; je devrais même chasser celle qui est en toi, si je ne risquais pas de t'ôter la vie ainsi. Mais, si Estelle me trouble je l'avoue, je ne veux en rien accorder la moindre parcelle à Efherith ! »

Estelle est une jeune femme si discrète ; je ne puis croire que c'est la même qui joue de moi. Oui, car je le sais, elle joue. C'est bien elle qui est venue me voir, elle avait une idée en tête.

« (…) moi la vieille ici (...) »

Qui l'aurait dit ? Je ne puis me réfugier derrière cette excuse, qui ne fonctionnerait en aucun cas si nous étions surpris ainsi.

« Alors, pour ton âge, tu as su garder un charme exquis. »

Une phrase presque romantique, aux antipodes du spectacle qu'elle m'offre ! Son sexe qui frôle toujours la bosse de mon pantalon, ses très jolis seins si fièrement dressés, cette envie que j'ai d'onduler contre elle à moins que ce ne fut l'inverse...
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le dimanche 04 août 2013, 23:01:07
Toujours cet esprit de contradiction on dirait, qu'il laisse ma chérie d'Efherith tranquille. Nous ne faisions qu'un en quelque sorte alors bon.

- Vous ne pouvez pas m'avoir sans l'avoir elle. Nous sommes deux entités différentes tout en ne faisant qu'un. Depuis tout ce temps....

Un charme exquis, c'était plaisant, mais bien différent du prêtre pour sûr. Il avait dû être bel homme par le passé, mais cette église lui avait enlevé ses traits d'homme dur, combattant et farouche pour laisser la des traits d'extrême douceur, des traits que j'essayais de ne pas voir tellement ils m'horripilaient.

- Il est resté ainsi... mon charme car je fus hôte à l'âge de 24 ans, mon corps ne vieillira plus jamais. Il tombera en poussière si je meurs en revanche.

Usant d'un peu de ma magie, je faisais en sorte que l'illusion d'une belle chambre nous entoure plutôt qu'un sol de classe, nous étions normalement toujours par terre, mais l'illusion d'être sur un vrai lit était la. Je posais l'index sur sa bouche pour le faire taire et qu'il ne pose pas de question.

- Laissez la magie opérer non ?

Relevant la tenue du prêtre, je décidais de la lui retirer complètement pour qu'il n'ait pas l'air ridicule. Dessous il portait un T shirt ainsi qu'un léger pantalon, ce qui expliquait qu'une telle bosse soit apparente. Assise sur ses jambes je lui pris une main que je posais sur ma cuisse afin qu'il la caresse... Cela m'excitais de plus en plus... Se laissant faire pour l'instant, je lui baissais son pantalon en attrapant en même temps un caleçon qui glissa tout aussi facilement. Son regard à ce moment je ne su le décrire. Mais sans même regarder ailleurs que dans ses yeux, je frottais mon sexe conte le siens tout en me rabaissant pour qu'il puisse faire ce qu'il veut de mon corps.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le lundi 05 août 2013, 10:35:29
« Vous ne pouvez pas m'avoir (…). »

Oh que si, je veux l'avoir, je suis prêt à tout... même à pactiser avec le Diable, on dirait.

« (…) mon corps (…) tombera en poussière (…). »

Oh non, je crois que je ne m'en remettrai pas !

« Voyons, Estelle, pas de funeste présage ; je suis disposé à tout pour préserver votre jeunesse. »

Euh, Yves, réalises-tu ce que tu viens de dire ? Les âmes ne sont pas éternelles, les corps pas davantage ! Aurais-tu oublié tes fondamentaux, pour nul ne sait quelle succube ?
Oui, je suis en train de perdre toute notion de la réalité ; je dois me reprendre, je ne dois pas céder aux charmes de Satan, même si Estelle est son otage.
Mais est-ce une réalité, ou un cauchemar ? Ne sont-ce pas plutôt mes désirs enfouis, qui remontent ainsi à la surface ? Sinon, je ne vois pas comment nous pourrions être, Estelle et moi, dans une chambre. Oui, si ce n'est qu'un rêve, fut-il licencieux, Dieu me pardonnera.
Un rêve délicieux où le doigt d'Estelle sur mes lèvres me procure une indescriptible sensation de douceur, un romantisme qui ne peut être celui de quelque démone.
Et ma main gauche, sa cuisse si belle, sa peau si douce, son corps si désirable. Elle m'y a invité, je ne fais rien de mal en rêve, juste la caresser en remontant doucement vers l'entrejambe. D'autres lycéennes de Mishima ont réellement partagé cela avec moi, sans la même émotion certes, mais sans que je ne sois voué aux géhennes. Pourquoi, dès lors, empêcher mon index de frôler ses lèvres si finement ourlées ?
Et elle n'est pas insensible, non plus ! Ses yeux brillent en miroir aux miens, c'est que le désir brûle en elle aussi, sans quelque Enfer que ce soit. Si elle m'a déshabillé, ce n'est pas pour me tendre un piège, c'est par envie torride tout simplement. Et elle ne peut ignorer mon sexe tendu, sur lequel les effleurements de son sexe ont des effets que je n'avais jamais connus.

« Estelle, cette chambre est un lieu si paisible pour nous unir. Oublions nos différences, ne pensons qu'à unir nos corps. »

Yves, réalises-tu que tu viens d'employer deux fois le mot « unir » ? Sais-tu ce qu'il signifie vraiment ?
Mais la question s'évapore aussitôt, tandis que mes deux mains prennent doucement Estelle par les  hanches, si légère que je la fais doucement descendre sur mon sexe, juste des frôlements, juste pour bander plus fort encore, juste pour entrouvrir ses lèvres. Car l'issue semble inéluctable désormais, et je ne vois pas ce qui pourrait l'empêcher, Dieu ou Diable.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le jeudi 29 août 2013, 02:13:10
Voyant l'effet positif de tout cela sur l'homme,( qui s'y serait refusé ? ) La simple envie de corruption m'abandonna de plus en plus au désir pur, au plaisir. Le contact de sa peau, ce contact d'une main chaude et douce dont la sensation m'étais presque oubliée fut comme un déclic.
Obéissant à des envies bien primaires et à une chaleur montant en moi il fallait vraiment continuer à me frotter contre son sexe si attirant, à la sensation qu'il me procurait au touché, il ne faisait aucun doute que l'humidité de mon entre jambe parlait à ma place, peu importe cela valait mieux que d'inutiles mots.

Suivant quelques pulsions, mes lèvres vinrent à la rencontre de celles d'Yves.

- Tu me fais frissonner de plaisir, fais moi l'amour Yves...  Lui murmurai je doucement à l'oreille en terminant cette phrase par un autre baiser.
Après quoi, mon corps bascula sur le côté du lit, et de mes mains, j'attirais le corps de l'homme au dessus du miens.

- Libère toi en moi d'une voix douce et charmante avant de le caresser avec mes jambes.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le jeudi 29 août 2013, 21:41:43
La nudité est la plus belle des parures, et Estelle la porte avec un charme que je n’avais jamais connu chez ces lycéennes de Mishima pourtant très délurées. Quant à moi, elle m’a laissé ma fine chemise blanche, comme pour cacher la croix que je porte toujours, comme si Efherit veillait encore, cette entité maléfique qui est peut-être tapie dans l’ombre, à guetter mes faux-pas. Mais le sexe d’Estelle, juste effleurant le bout de mon gland, est une telle douceur brûlante que j’en oublie tous ces nuages. Dieu saura me préserver du Démon !
« Vous êtes si belle, Estelle. J’ai promis tant de choses, mais je ne saurais renoncer à cette attirance comme magnétique que vous exercez sur moi. Et, même si… »
Mais ma phrase se perd dans des mots exquis prononcés d’une voix si sensuelle, avant que ses lèvres ne se posent sur les miennes, m’évitant ainsi d’à nouveau parler d’Efherit. Là n’est avec moi qu’une jeune femme, belle et désirable, aux douces lèvres, m’entraînant sur le lit, un lit que je ne saurais… Et puis, un lit, après tout, juste un lit. Peu importe d’où qu’il vienne, et comment nous y soyons arrivés. Je la veux, c’est tout ce qui compte !
« Libère-toi en moi », ses mots auraient dû éveiller en moi une défense naturelle, pour ne pas enfanter le fils du Diable, mais que nenni ! Estelle est nue, sous moi. Ses jambes sont écartées, m’offrant la vision de son sexe offert. Ma verge tendue ne demande qu’à glisser dans ce fourreau brûlant. Posant le gland juste à l’orée de ses lèvres intimes, je regarde ses yeux briller d’une couleur que je ne saurais définir. Estelle n’est que désir, hymne à l’amour, appel du plaisir.
« Je vous désire, Estelle ; j’ai envie de vous faire l’amour, je veux vous posséder. »
Un mot que je n’aurais peut-être pas dû employer, tant il est l’apanage du Diable sur nos pauvres âmes serviles et fragiles. Pourtant, posséder ce corps sensuel, être traversé d’ondes de plaisir que je n’ai sans doute jamais connues, je le veux ! Je sens ses jambes se resserrer au bas de mon dos, c’est comme si elle m’emprisonnait, comme si elle m’invitait en elle. Saisissant sa taille, la relevant juste un peu, j’enfonce doucement mon sexe tendu ; ses lèvres s’ouvrent, la chaleur de son sexe me saisit. « Brûlant comme l’Enfer » pourrais-je dire ; pourtant, c’est plutôt « doux comme le Paradis » qui me vient à l’esprit. Une douceur que je veux, peut-être la douceur que m’apprit mon enseignement théologique, en d’autres domaines certes, mais aussi une douceur envers une jeune femme qui s’offre à moi tout en étant sous le joug d’une démone.
Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Estelle Efherith le mardi 03 septembre 2013, 21:21:33
je le regardais agir, n'attendant qu'une seule chose. Le sentir enfin en moi et pouvoir retrouver ce plaisir perdu depuis si longtemps. Il restait un moment interminable avant de se décider à passer à l'acte, j'avais eu presque envie de me serrer contre lui pour rentrer moi même son sexe. Mais avant que je ne m'execute il réalisa mon souhait. Glissant doucement en moi, je sens la moindre vibration provoquée par sa douce entrée et cette nouvelle chaleur étrangère.
Tendant les bras  pour les passer autour de sa taille, je le sers contre moi et le fixe dans les yeux en souriant.

- Tu me fais du bien Yves, laisse toi aller. Chuchotais je à son oreille tout en bougeant un peu le bassin voulant lui faire commencer des vas et viens tellement bons !
Après quoi je me re laisser tomber sur le lit les bras étendus laissant ma poitrine n'attendre que ses désirs.
M'offrir c'est ce que je voulais, qu'il me prenne comme un présent, un présent dont on prend soin et qu'on adore. J'avais envie qu'il aime ça. Je ne pu m'empêcher de pousser quelques petits gémissements, non pas de douleur, mais de pur plaisirs. Ce n'était évidemment pas possible, mais je voulais qu'il puisse me caresser partout en même temps, faire preuve d'affection. Je sais, c'était peut être un drôle de désirs venant de moi, mais je suis humaine non ? On a tous besoin d'un peu d'amour, et j'en voulais maintenant.

- Yves ! Yves, aime moi pour une nuit s'il te plaît.

Je me demandais comment il réagirait, j'avais hâte !

- Et.. demande moi ce que tu veux, enfin presque.. Suite à quoi je le ré embrassais.

Titre: Re : Tel est pris qui croyait prendre (Estelle Efherit)
Posté par: Pere_Yves le jeudi 05 septembre 2013, 06:21:55
« Tu me fais du bien, Yves, laisse-toi aller ! », elle dit ces mots avec tant de douceur, tant de sensualité, tant de sincérité même. Aux antipodes les lycéennes qui n'écartaient les cuisses que pour se faire baiser, je sens les mains d'Estelle, si douces sur ma peau, le sentiment exquis que, pour la première fois, Dieu me permet, même malgré mon défunt vœu de chasteté, de découvrir ce qu'est une femme, une vraie femme, aux hanches qui bougent doucement, tandis que je sens le brûlant fourreau de son vagin comme emprisonner mon sexe.
Là, allongée sur des draps d'une blancheur comme virginale, son corps si beau d'avoir des formes aussi parfaites, et si fragile aussi d'avoir en lui un esprit diabolique, juste aller et venir tout en douceur, oui savourer ce moment sans rien presser.
« Estelle, j'ai l'impression d'être ailleurs, vous êtes presque irréelle d'être si exceptionnelle. »
Irréelle comme le Diable qui prend toutes formes matérielles, exceptionnelle comme le Diable qui modèle les tentations, des qualificatifs dont je me moque.mes mains caressent ses seins, globes de chair ronds et fermes, empaumant ces douceurs avec un réel amour. Je suis sous le charme, c'est certain, et ses tétons qui, peu à peu, se dressent sous mes doigts confirment la réciprocité de cet amour.
« (…) pour une nuit (...) », amour d'une nuit et d'une seule, l'expression me fouette tant elle est imprévue, et vient même broyer les rêves qui, peu à peu, s'étaient fondés en moi. Oui, cette douceur juste après avoir parlé de Satan, cette chambre dont je ne comprends toujours pas la réalité, cette union charnelle dont nul ne peut nier la sincérité, mon cœur en bat bien au delà d'une simple nuit de sexe, comme j'en connus avec d'autres lycéennes. Si différents que nous soyons, de nos origines comme de nos missions, ce lit nous offre d'oublier tout ça.
« Pour une nuit seulement, Estelle ? Pourtant, je... »
La phrase s'est stoppée dans ma gorge. Peur d'avouer quelque sentiment inadmissible, entre un vieil adulte et son élève, entre un prêtre et une succube, entre le bien et le mal ? Pourtant, qui peut mal y voir entre deux êtres de chair qui s'aiment ? Estelle est si douce et aimante, mes va et vient s'accélèrent peu à peu en elle, je la sens s'ouvrir sous moi et comme m'emprisonner, je veux faire durer ce moment à l'infini.
« (…) demande-moi ce que tu veux (...) », je n'ose y croire, j'ai l'impression de rêver plus encore. Et, plus que de demander, je veux lui offrir. Parce que je n'oublie pas qu'elle peut devenir poussière d'une simple négligence de ma part, parce que demander quoi que ce soit à une expression humaine du Diable est une damnation, parce que tout simplement le sentiment d'amour l'emporte en moi sur le sentiment charnel ? Là, pour le moment, juste pour ce moment, je veux lui offrir le plaisir, juste le plaisir. La faire vibrer, la sentir monter, la voir jouir. Alors, parce que l'aurai menée au plaisir, oui, ensuite, je pourrais demander... hum...
« Laisse-toi aller, Estelle, savourons ensemble cet amour... »