Nom/Prénom : Ils se sont évanouis au fil des siècles...
Surnom : Archangel, peut-être parce qu'il n'est ni ange digne du Paradis, ni démon digne de l'Enfer.
Âge : Siècle après siècle, avec les mortelles errances d'une vie tronquée à une vie abrégée, nul ne saurait dire quel est son âge véritable, si ce n’est qu’il serait né vers la fin du 15ème siècle. Et même son physique immuable déjoue les apparences, car, si les traits de l'adolescent ont disparu depuis longtemps, les rides de la maturité ne sont pas outrageusement présentes.
Sexe : Mâle
Race : Humain.
Orientation sexuelle : Hétéro, surtout que, à force de combattre, il n'a guère consacré de temps aux plaisirs de la chair, joignant le manque à l’inexpérience.
Description physique : (D'abord, un sincère merci à celle qui a choisi et optimisé mon avatar). Au 15ème siècle, on ne vivait guère vieux, et on ne se souciait pas davantage de son apparence, hormis chez les grands des royaumes. Pourtant, au naturel, il a toujours gardé la peau blanche de sa mère qui, au fil des siècles, a un peu perdu et s’était ornée d’infimes rides. De son grand-père, ce sont plutôt les yeux noirs et perçants dont il a hérité, des yeux qui pourraient vous transpercer, mais savent aussi se faire malicieux voire enjoleurs. Quant à sa longue chevelure, qu’il tient souvent avec un katogan, nul ne saurait dire d’où elle vient. Ce visage élégant n’est que la figure de proue d’un corps élancé, une stature robuste taillée dans le granit de ses lointaines origines, qui lui confère à la fois souplesse et force.
Caractère : Il traîne l'étrange héritage de ses parents, une alliance presque contre nature, entre la Duchesse de Bretagne devenue Reine de France, et le petit-fils d’un monstre sanguinaire exécuté en place publique.
D'un côté, sa mère, douceur et élégance. De l’autre côté, son père, brutalité et déchéance.
D’un côté, sa mère, trahison et abandon. De l’autre côté, son père, souffrance et rachat.
D’un côté, le bien celant le mal. De l’autre côté, le mal celant le bien.
Un déséquilibre constant qui se bouscule en lui, qui le fait passer d’un extrême à l’autre, qui peut transformer l’amant fougueux en un pervers sans retenue, à moins que ce ne soit l’inverse.
Histoire : Il traîne l'étrange héritage de ses parents, une alliance presque contre nature. D'un côté, sa mère, Anne de Bretagne (née en 1477, qui, en 1498, peu avant le décès de son époux Charles VII, se laissa aller à quelques gaudrioles, dont il naquit, juste avant qu’elle n’épouse Louis XII, en 1498 également. Mais le batard, né de ces plaisirs interdits, fut abandonné à une vieille femme, dont il garde plutôt souvenir d’une sorcière que d’une fée. Une mégère qui ne manqua pas de lui rappeler que, si sa mère l’avait renié, ce n’était pas auprès de son père qu’il pourrait trouver quelque sentiment. Un père soldat sans pitié et suppot de taverne, qui noyait dans le sang et l’alcool d’être lui-même bâtard de génération en génération, né d’un père lui-même issu d’un viol perpétré, quelque jours avant qu’il ne soit exécuté, par l’abominable Gilles de Rais, dont la pendaison en 1440 n'eut aucune influence sur sa descendance voulue ou pas. Comment ses parents s’étaient-ils rencontrés ? Comment l’avaient-ils conçu ? Il ne pouvait croire que ce fut dans l’amour. Nul n’aurait connu son existence si, alors que François 1er menait ses guerres victorieuses, il fut tué sur le champ de bataille, et qu’il se retrouva « ailleurs », non dans l’au-delà, mais dans une autre vie où il semblait toujours avoir été, là où lui seul connaissait son passé, mais où nul ne l’aurait cru. Interdit de paradis parce qu’il traine derrière lui les abominations de son arrière grand-père, interdit d’enfer parce qu’il porte toujours la pure blancheur de sa mère, il était condamné à errer de vie en vie. La mort n’y pouvait rien car, sitôt qu’elle le fauchait, il renaissait, rejeté de ces deux royaumes, et n'ayant pour souvenir que la dernière scène de sa vie d'avant. Condamné à errer, ne gardant à travers les vies que deux éléments, le médaillon en Triskell que lui avait remis sa mère en le confiant, et la dague couverte de sang qu’il avait héritée de son grand-père sans savoir comment. Le bien et le mal, à nouveau réunis en lui, dans une perpétuelle cohabitation, une perpétuelle hésitation.
Situation de départ : Il a franchi les vies, les siècles, comme s’il poursuivait un chemin fait d’expériences, pour un jour se voir enfin ouvrir les portes, que ce soit du Paradis ou de l’Enfer. Sa dague garde les traces sanguinolentes d’adversaires trucidés, à moins que ce ne fut de conquêtes égorgées. Les femmes, justement. Il sait qu’elles peuvent être ensorceleuses ou diaboliques, il a dû en tuer pour sa propre survie, son côté maléfique lui a fait en soumettre jusqu’à ce qu’elles ne soient plus rien devant lui, son côté bienveillant l’a fait tomber dans les griffes de femmes démoniaques qui l’ont mené à trépas, il voudrait leur faire confiance mais ne peut faire abstraction du piège qu’elles lui tendraient dans un jeu à la vie à la mort…
Autres : Sa force, il la puise mentalement dans ce triskell suspendu autour de son cou. Mais aussi dans cette dague qui, maniée ou lancée, ne rate jamais sa cible, comme si elle était encore animée de l’âme de Gilles de Rais lui-même. Il sait que ses adversaires ne doivent pas savoir que, sans ces deux éléments, le bien et le mal, il perd toute force mentale, ne gardant qu’une force physique alors dérisoire.
Comment avez vous connu le forum : Par un moteur de recherche.
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