Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Jaded Future (PV)

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Jaded Future (PV)

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 90 vendredi 19 juillet 2013, 23:28:22





Ainsi, il y aurait un plus tard ? La souveraine s'en réjouissait d'avance. Elle se laissa porter - attention délicieuse, elle ne se serait pas vue marcher, et apprécier comme la porte comme une ... reine, oui - tout en souriant. Poids plume. Eyia restait agrippée à lui, tranquille, presque docile. Il aimait la sentir contre lui ? Alors il n'aurait pas à se plaindre, car elle ne comptait pas le lâcher. Le contact de son corps, et sa peau qui se pressait contre la sienne. Il y avait quelque chose d'attractif, chez cet homme. Non, non, Eyia n'allait pas griller sa couverture tout de suite. Autant profiter de cet instant délicieux. Y'a pas de petits profits. Visite guidée de la chambre à coucher. On pourrait penser qu'ils auraient du commencer par là. Eyia regarda autour d'elle, toute curieuse et amusée. Parcimonie et classe. Il n'y avait pas de fioritures, de dorures inutiles. C'était classe.

Sa main droite se posa dans le cou d'Arctos, ses doigts effleurant sa peau.

- Fais-moi plaisir ... Allonge-toi.

Son index pointa le lit.

- J'ai un petit quelque chose à te montrer.

Les mots étaient susurrés, donnant plus de corps à la promesse qu'elle avait formulée plus tôt. La surprise, oui oui. Ainsi, il le fit, comme elle le lui a demandé. Et, toute cambrée, elle se tint au-dessus de lui. Son ventre, plaqué contre le sien, caressait sa peau à chaque fois que, joueuse, elle venait l'embrasser. Court baiser qui picore les lèvres. Long baiser, où elle s'amusera à suçoter sa langue. Ses mains, pendant ce temps, entreprirent de vagabonder le long de son torse. Caresses parfaitement symétriques.

Sauf qu'à un moment, l'une de ses mains se fit plus aventureuse. Le bassin d'Eyia se décolla du sien, pour laisser ses doigts se refermer sur son membre. Des doigts doux, joueurs, qui caressent puis pressent, et la paume de sa main, si chaude ... Elle savait ce qu'elle faisait. La monarque avait l'habitude. Sa bouche vint se plaquer contre la sienne, lui offrant un baiser passionné. Puis ses lèvres glissèrent, embrassant les contours de sa mâchoire, les nervures de son cou, les tatouages ornant son épiderme. Un lent parcours, minutieux. Se faire désirer, oui, elle adorait ça. Puis, finalement, ses lèvres se refermèrent sur son sexe. D'un coup d'un seul. En une fraction de seconde, il put sentir son membre emprisonné dans cette cavité si chaude, si accueillante. Sa langue joueuse se fit un plaisir de le combler, sa pointe s'attardant au sommet de son gland, y dessinant de jolis petits cercles. Puis elle n'en fit qu'une bouchée. Les mouvements de vas-et-vient qu'elle imposait à son membre étaient certes lents, mais profonds, son vit s'enfonçant chaque fois plus loin dans sa gorge.

Pour le moment, non, elle n'allait pas très vite. Voyons. Vous connaissez Eyia. Elle prend son temps.





"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 91 samedi 20 juillet 2013, 02:03:18

Silencieusement, docilement, il obtempéra. Il n’allait pas s’opposer à sa volonté. Pas lui, et pas pour elle. Elle lui faisait de l’effet, un truc indiscernable. Elle était mystérieuse, sensuelle, sauvage, bestiale, pleine d’élégance et de fureur... Tout et à la fois rien. Comment la comprendre ? Il ne le pouvait pas, et préférait donc se fier simplement à ses intuitions physiques, pour le moment. Elle lui ordonna de s’allonger, et il la relâcha. Son sexe glissa hors du gouffre de cette femme, et il se sentit ridicule, là, avec son sexe qui pointait dans le vif, ce bout de chair qui dépassait. Le Russe s’écrasa donc sur le ventre, voyant sa baie vitrée en hauteur. À ce niveau, le toit formait une pente, et une échelle dans un coin permettait de monter sur le toit. Le Russe avait ses petits plaisirs. Il y avait une terrasse, petite, sans garde-fou, avec deux transats et une table. Il aimait s’y mettre le matin, buvant un verre tranquillement en tirant des bouffées.

La vue de sa baie vitrée fut remplacée par le visage joyeux et rieur d’Eyia. Elle était sur lui, en position de dominatrice. La petite femme, la poupée sur son énorme amant. Un couple atypique, vraiment. Il était l’immense garde du corps, l’homme serviable à tout faire. Ce n’est pas parce qu’on était un mafieux qu’on n’avait pas de cœur, après tout. Ses doigts jouaient sur son torse, ses seins glissaient contre ses pectoraux, et il sentit son membre se redresser à nouveau, comme si un harpon invisible venait de s’enrouler autour de ce dernier pour le soulever. Homme faible. Toutes ses heures et ses heures de musculation, de combat à mains nues, d’entraînement forcé, ne servaient à rien face à cette femme. Elle les contournait habilement. Sa main glissait lentement, joueuse, le long de son corps, filant sur sa peau, pour atteindre la zone sensible. Il soupira silencieusement en la sentant s’agripper à son sexe, un discret gémissement, s’échappant furtivement de ses lèvres. Il la vit alors glisser le long de son corps, pour faire cette chose dont tout homme normalement constitué ne pouvait qu’adorer.

Elle y alla lentement, bien sûr. Elle savait y faire. Elle voulait le sentir s’impatienter, elle voulait sentir sa verge se durci, le long de sa progression. Elle y allait tendrement, lentement, chacun de ses baisers le titillant, l’excitant, enflammant le brasier qui se réveillait... Comme si on soufflait furieusement sur les braises, afin de réveiller les cendres, et de faire repartir les flammes. Son sexe grossissait, enflait, se tordait entre ses doigts, recroquevillé entre son corps et le ventre d’Eyia, sur lequel il tapait, comme un petit garçon assoiffé réclamant l’attention de sa mère. L’image aurait pu le faire sourire, s’il n’était pas excité.

« Eyia... » soupirait-il.

Son nom sonnait comme une délicieuse mélopée, une complainte merveilleuse. Il n’aurait pas su dire en quoi, mais, en ce moment, il trouvait ce nom absolument merveilleux... Lentement, avec une lenteur désespérante, qui lui aurait donné envie de prendre sa tête entre ses mains pour hurler, elle descendait sur son corps, et finit par remplacer ses doigts par ses lèvres.

« Hum... Eyia, haaa... »

Le Russe n’était pas très expressif, mais, que voulez-vous, il restait, fondamentalement, un homme comme les autres. Face à une femme, un homme perdait ses repaires. Ses mains s’enfonçaient dans le lit, tirant sur la couverture, et il les rapprocha lentement d’elle, frottant ses cheveux, la sentant remuer sur son sexe. Il n’osait pas regarder, il ne voulait pas voir, il préférait imaginer, se visualiser la séquence dans sa tête... Ses yeux clos, ses joues qui se creusaient, le nez qui glissait, les lèvres qui se faufilaient de bas en haut, dans ce mouvement simpliste, mais ô combien envoûtant.

En quelques secondes, elle venait de réveiller sa libido. Cette femme était diabolique, tout simplement.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 92 jeudi 01 août 2013, 20:47:57





... Qu'il était bon de l'entendre soupirer ainsi son prénom. Eyia avait son petit ego, oui. Les siècles ne l'avaient pas épuisés, bien au contraire. Elle était affamée. Sans cesse, tout le temps. Et si elle, petite reine, parvenait à réveiller sa libido, le contraire était au moins tout aussi vrai. Disons qu'il aidait à ce que cette envie, ce désir tiède qui reposait en elle, s'enflamme littéralement. Elle ressentait ces petits frissons dans le dos, la nuque, et son regard sombre brillait de mille petits feux brûlants. Putain ce qu'elle avait envie de lui. Une délicieuse sensation. Et ses soupirs eurent le mérite de l'éveiller davantage. La jeune femme sentait ses doigts se frotter à ses cheveux, ses muscles se tendre, son corps s'embraser et son sexe durcir sous ses caresses. Il est toujours plaisant de sentir l'effet que l'on fait à une personne. Que ce soit un sourire, un regard rempli de rage ou des gémissements.

Et elle ne perdit pas ses esprits, cependant, toute embrumée qu'elle était par l'envie corrosive qui squattait sous sa peau. Ses lèvres continuèrent à s'agiter encore un moment sur son membre, avant qu'elle ne se relève tout doucement et revienne immédiatement au-dessus de lui, à nouveau. Ses yeux le dévisagèrent, un long moment, ses doigts dessinant les contours de sa mâchoire.

- J'adore t'entendre prononcer mon prénom ...

Lui glissa t'elle à l'oreille, souriante, tout en embrassant son cou. Avant de remonter vers ses lèvres, de lui offrir quelques fins baisers, puis un plus lent, passionné. Ses mains se pressèrent sur ses clavicules, griffant ses os apparents. Eyia était lancée, libre et sauvage. Et elle se sentait l'envie de jouer un peu.

Alors elle s'éloigna, à nouveau, disparaissant de son champ de vision. Il la trouvait diabolique ? Il n'avait encore rien vu d'elle. Eyia était bien décidée à ce qu'il reste sagement allongé, histoire d'avoir les commandes ... ne serait-ce qu'un temps. Elle se plaisait à inverser les rôles. A affirmer son statut de reine pour mieux se soumettre ensuite. Les rapports de force avaient toujours été quelque chose d'enivrant, pour elle. Les doigt fins de la petite reine se refermèrent à nouveau sur son membre, et elle ne se fit pas prier pour s'empaler sur lui lentement, avec une agilité et une adresse quasi hors-norme. De là où il était, il ne pouvait voir que son dos, qu'elle lui montrait par sa position. Oui, parfaitement. Eyia lui tournait le dos. Mais un dos si blanc, si doux, si joliment cambré qu'on ne pouvait le lui reprocher. Elle se redressa, passant une de ses mains dans sa nuque, la découvrant un moment.

- ... Recommence, s'il te plaît.

Eyia tourna un instant son visage vers lui, souriante comme une enfant gâtée. Et ses hanches commencèrent à s'agiter. Lents, langoureux coups de bassin. Elle remuait sur lui avec aisance. Les mouvements étaient doux, et elle prenait un malin plaisir à se faire désirer, à faire danser ce corps, à faire courir ses propres mains sur ses épaules, sa nuque, dans ses cheveux. Un véritable spectacle.







« Modifié: mardi 13 août 2013, 14:17:42 par Eyia »


"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 93 jeudi 01 août 2013, 21:47:46

Elle aimait qu’il prononce son nom... Et lui aimait tout d’elle. Elle s’occupait de son corps avec un indéniable talent, représentant tout ce qu’on pouvait aimer chez une femme : cette douceur sophistiquée et manucurée, qui se mélangeait avec une sauvagerie. C’était comme admirer l’ongle d’une femme : long, élégant, soigneusement préparé pour être beau, soigneusement entretenu, mais aussi tranchante que des griffes. Le Russe avait son point de vue sur la question, et, comme tout homme, son fantasme de femme parfaite. Une femme parfaite ne devait pas être une sauvage incapable de savoir comment se comporter en société, ni une douce et fragile poupée qui ne serait bonne qu’à se faire fourrer. Il appréciait cette femme bien plus qu’il n’aurait jamais osé l’avouer, car elle correspondait typiquement à ce qu’il recherchait. Elle était l’incarnation de la perfection féminine russe. Comment ne pas être tombé sous le charme ? Ce brave Sergeï devenait de plus en plus doué. Il faudrait qu’il pense à le remercier... Pour l’heure, le Russe savourait les talents de cette femme, qui libéra son sexe, pour remonter sur lui. Il la laissait faire, sans être nullement gêné. Nullement machiste, il aimait bien la voir prendre les devants. Il était un Grizzly, mais tous les ours n’étaient pas mal léchés, certains pouvaient être de grosses peluches. Bien sûr, personne n’aurait jamais osé le dire devant lui (et le Russe n’aurait sûrement pas aimé qu’on le lui sorte, ayant, après tout, sa petite fierté), mais les femmes étaient sa faiblesse. Comment résister à une telle créature ?

Sur lui, elle retourna l’embrasser, et il soupira, ses lourdes mains venant glisser sur son dos. Il adorait chacun des baisers de cette femme, les appréciant comme s’ils étaient les derniers de sa vie, avec une soif qu’elle parvenait sans cesse à les renouveler. En ce sens, elle était diabolique, terrifiante, et irrésistible. Il ignorait qui il était, il ignorait pourquoi elle avait décidé de le voir, et, si ça l’énervait en temps normal, en l’état actuel des choses, ne pas savoir rajoutait du piment, forçant son imagination à travailler. D’où venait-elle ? Qui était-elle vraiment ? Eyia... Ce nom ne sonnait pas russe, ni japonais, et pas vraiment occidental... Et son corps faisait clairement penser à une beauté slave qu’autre chose. Elle était une énigme totale, malmenant son corps et son esprit, le malmenant par ses petits jeux, ses jeux de séduction, ses caresses, ses pénétrations lascives. Son absence totale d’inhibition et de peur la rendait encore plus fascinante, donnant au Russe l’impression qu’il ne couchait pas avec une roturière, avec une fille de fermiers dont le seul intérêt mental était son innocence fragile, mais avec une femme expérimentée, une véritable femme. Elle n’était pas une poupée siliconée, ni une geisha qui voulait vous faire bander simplement en vous caressant du bout des doigts, elle était simple et sophistiquée, démoniaque et angélique.

Elle s’écarta encore de lui, alors qu’il se sentait comme drainé. Clignant des yeux, le Russe passa une main sur son visage, son sexe toujours aussi tendu. Elle l’amusait. Elle lui plaisait. Elle, il aimerait la conserver auprès de lui, afin de la savourer, encore. Il ne la voyait pas, mais la sentait, autour de lui. Quelle curieuse sensation... Était-il la proie, et elle la prédatrice ? Ce serait bien la première fois qu’on le mettait dans cette peau. Il aurait probablement du s’en sentir frustré, mais Arctos n’était pas ce genre d’homme. Non, il se sentait amusé, face à quelque chose d’inédit pour lui : une femme qui avait le courage de le dompter, lui et sa montagne de muscles et de tatouages.

Il la sentit revenir sur lui, et elle s’empala sur sa verge, de manière... Curieuse. Il ne vit pas son visage, simplement son dos, en penchant la tête. Une longue ligne courbe et blanche, avec deux bosses, correspondant à ses omoplates. Elles ressortaient d’autant plus qu’Eyia courbait son corps en avant, creusant ainsi son dos, à hauteur de sa colonne vertébrale. Le Russe l’observa de la tête jusqu’au bas du dos, observant son magnifique fessier.

« Hum... » soupira-t-il.

Ses mains se posèrent sur son hanche, alors qu’il voyait la femme retenir ses cheveux, montrant sa nuque. Il n’aurait pas su le dire en quoi, mais, sur le coup, il trouvait cette vision monstrueusement sexy et attirante. Son érection continua à l’élancer, formant comme une petite lance qui s’enfonçait en elle. Elle le pousserait à bout, bien plus qu’aucune autre femme ne l’avait encore jamais fait, il en était convaincu. Ses mains remontèrent, avant de se crisper un peu sur ses hanches, près de son estomac tendre, et il entreprit de se redresser lentement... Simplement pour mieux l’observer.

« Puisque tu as dit s’il-te-plaît... »

Usant de ses muscles, il se rapprocha, remuant un peu son membre, et posa ses lèvres sur sa nuque, mordillant sa belle peau blanche.

« Eyia... sussurra-t-il dans le creux de son oreille. Je n’ai encore jamais rencontré une femme qui ait été capable de me tenir en haleine toute la nuit, de danser avec moi sans finir par s’épuiser dans mes bras... Toi, quelque chose me dit que tu peux le faire, Eyia. »

Tout en parlant, il avait aventuré une main pour caresser sa nuque, glissant sur son menton, avant d’embrasser ensuite sa nuque, puis de retourner sagement à sa place : allongé sur le lit.

Oui, cette femme lui plaisait.

Beaucoup, même.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 94 vendredi 02 août 2013, 12:14:17

(J'ai toujours ma p'tite clope, quand je lis tes réponses, en mode "je savoure")






C'est avec un sourire qu'Eyia le remercia, toute attendrie par cette brève étreinte. Il s'était relevé, et elle l'avait sentie, dans son dos, ses doigts gambadant sur son ventre, sa nuque. Comme tout être normalement constitué, elle avait une nuque relativement sensible, aussi les quelques baisers qu'il y déposa et les fines morsures qui marquèrent sa peau déclenchèrent toutes sortes de frissons le long de son épiderme. Ses ongles se plantèrent dans le drap, son dos se creusa lentement. Lui lançait-il un défi ? Ooh, elle adorait cela ! La petite reine avait une endurance plutôt impressionnante, et un goût pour le jeu qui ne connaissait pas de limites. A croire qu'elle était réellement increvable, comme le lui avaient dit plusieurs de ses amants, avec ce petit sourire épuisé au bord des lèvres. Non, elle ne s'épuiserait pas. C'était pas son genre, de s'avouer vaincue. Elle lui répondit d'un sourire amusé, avant qu'il ne s'allonge à nouveau.

C'est alors qu'elle commença à danser. Se redressant, ses mains se rejoignant à nouveau dans sa nuque pour soulever sa chevelure pâle, elle fit remuer son délicat petit corps. Ses hanches remuèrent en lents mouvements circulaires, avant de se lever et de s'abaisser tout simplement. Elle menait la danse. Les coups de bassins, tendres et puissants, qui creusaient son dos à chaque à-coups. Ce petit spectacle, où il fut possible d'admirer les talents de danseuse d'Eyia, prit fin dans un souffle. Lui tourner le dos, ne pas sentir ses mains qui enserraient sa peau, ça lui allait bien deux secondes. Là, elle voulait l'embrasser, le regarder, l'entendre. Alors elle pivota, pour revenir lui faire face, toujours empalée sur lui. C'est sa petite bouche qu'il put sentir à nouveau dans son cou, ses petites mains qui s'agitaient sur son buste, son petit ventre qui était plaqué contre le sien.

- Tu es à moi ...

Murmura t'elle, entre deux soupirs. Elle le sentait, elle était brûlante. Et sa cervelle était relativement bien échauffée. L'aube du plaisir pointait entre ses cuisses, coupant son souffle, rougissant ses joues. Mais Eyia ne perdait pas la face, s'amusant toujours autant. Il était à elle. Ces quatre mots sonnaient si bien à son oreille. Il était à elle parce que, de son bassin, elle pouvait contrôler tout plaisir, ses hanches roulant lentement, son membre s'enfonçant plus profondément en elle à chaque fois. Il était à elle parce qu'il était tombé sous son charme. Il était à elle parce qu'elle en avait décidée ainsi. Caprice de reine.

Une de ses mains se perdit dans la chevelure d'Arctos, l'autre prit appui dans son cou, avant qu'elle ne se presse contre lui, son ventre se plaquant contre le sien à chaque coup de bassin qu'elle délivrait. Eyia était toute pressée contre lui, alternant les longs baisers et les gémissements étouffés dans le cou de son amant.

-On dirait que ton ... Serguei a eu une excellente idée en m'amenant ici, souffla t'elle à son oreille, avant de continuer à mordiller son cou.

... S'il savait.




"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 95 dimanche 11 août 2013, 15:19:38

[HRP]C’est un peu ton nouveau feuilleton préféré, alors :P[/HRP]



Et la danse put commencer. Oh, il n’avait aucune honte à la laisser faire. Il l’aimait bien. Elle était si belle, si envoûtante, si angélique. Oui, comment ne pas l’aimer ? Comment ne pas la désirer ? C’était impossible. Arctos la voulait, il voulait la voir sur lui, il voulait la voir danser. Allez, Eyia, montre-lui, remue, montre ta puissance, montre ce talent dans lequel aucun homme n’arrivera à jamais à vous surclasser, vous, les femmes. Elles qui portaient la vie, qui êtes prédestinées à la part la plus importante du sexe, il allait de soi qu’elles se devaient de dominer. Arctos l’avait toujours pensé, et voilà que, devant ses yeux ravis, cette femme se présentait. Belle, pure, il la dévorait des yeux, l’observer. Sa main retourna agripper ses cheveux. Elle avait compris ses faiblesses, elle savait où frapper pour l’exciter. Maudite garce. Dieu avait voulu que le Russe naisse avec la puissance de dix hommes, mais avec la fragilité d’un poète s’extasiant sur le fleuve Amour. Elle dansait devant lui, et lui savourait chaque instant, chaque seconde. Son sexe se perdait en elle, fermement assoiffée, excité comme jamais. C’était terrifiant, délicieusement terrifiant. Les sensations affluaient. Était-ce une vulgaire partie de plaisir ? Un jeu ? Une tentative voluptueuse de corruption ? Une déclaration d’amour ? Un mélange des quatre ? Non. Plus les choses évoluaient, et plus elle savait qu’ils n’étaient pas deux amants se contentant d’avancer respectueusement leurs flammes.

Ils étaient deux fauves se disputant la même proie : l’extase, le plaisir. Deux prédateurs qui ne lâchaient rien, qui n’avaient pas pour habitude de fléchir le genou devant le plus puissant, deux têtus, qui dansaient la plus ancienne des danses : pas celle de l’amour, mais celle du pouvoir. Qui domine l’autre. Voilà leur jeu, un jeu auquel le Russe jouait avec plaisir, espérant peut-être qu’elle parviendrait à le surprendre, se disant que son frêle corps dissimulait une volonté inébranlable, lui donnant la conviction qu’elle semblait effectivement capable de le dompter. Comment réagirait-il devant une telle situation ? Il l’ignorait, et ça l’excitait.

Elle était façonnée du même bois qu’elle, et ne s’avouerait pas vaincue. Elle lui montrait son sublime dos, et se tourna sur elle-même, laissant le pieu planté en elle, arrachant des soupirs et des frissons au corps du Grizzly. Arctos ferma les yeux, soupirant longuement, sans rien dire, sans rien ajouter. Il n’y avait rien à dire, il se contentait de savourer, de la dévorer physiquement. Elle était une ennemie, il le sentait. Une telle femme ne pouvait venir à lui en ayant de bonnes intentions, en voulant simplement travailler avec lui. Il serait déçu qu’elle ne cherche pas à l’amadouer, ou qu’elle ne cherche pas tout simplement à se satisfaire. Elle avait l’air d’être le genre de femmes qui aimaient faire ce qui lui passait par la tête, se fâchant quand on refusait d’exaucer ses souhaits. Le genre de femmes que le Russe aimait, tout simplement.

Eyia, louée soit son nom, se blottit à nouveau contre lui, son sexe se tordant en la suivant, le faisant soupirer. Elle lui mordilla le cou, son corps de poupée se blottissant contre le sien. Oui, cette idée lui revenait sans cesse en tête, mais ils formaient vraiment une image atypique. Le colosse et la poupée. Diable, on aurait presque dit le nom de ces comédies romantiques occidentales qui avaient le don de l’ennuyer encore plus qu’un rendez-vous avec un contrôleur fiscal ! Mais ce qu’ils faisaient rien n’avait rien de comique, ni de romantique. Quoique... Elle glissait qu’il était à elle, et, en l’état, vu la hauteur de son membre, il aurait été malavisé de la contredire. À elle. Cette idée intolérable trouvait un confortable écho dans son corps, une douce réplique, et ne manquait pas de logique. C’était le bassin d’Eyia qui rythmait la scène, c’était ses hanches qui le domptaient, c’était son corps qui jouait en osmose avec le sien, c’était elle qui décidait du rythme, c’était elle qui remuait. Il aurait pu la renverser rapidement, et retourner la prendre, et il savait qu’elle aurait aimé ça. Mais il y avait en elle un petit quelque chose de majestueux qui l’en dissuadait. Par sa sauvagerie et sa bestialité, elle atteignait une sorte de grâce magique. Il n’aurait pas su l’expliquer logiquement, mais il n’y avait rien de fondamentalement logique dans le sexe. Tout fonctionnait sur l’instinct, la passion, l’immédiateté du moment. Comment réussissait-elle cette danse ? Comment parvenait-elle, tout en se collant à lui, à remuer son bassin, à continuer à s’empaler sur lui ?

*Par la Sainte Russie, cette petite est douée... Si j’étais plus superstitieux, je jurerais que tu es une sorcière, Eyia... Et je ne pense pas que je serais si éloigné de la vérité.*

Elle lui caressa les cheveux, s’y crispant, provoquant un frisson électrique dans son corps. Comme Proust avalant sa madeleine, il revit le passé... Seule sa mère avait pu glisser ainsi ses doigts dans ses mèches de cheveux sans trembler, avec une spontanéité qui l’avait touché. Toutes les autres femmes avaient toujours eu peur d’énerver Arctos. Mais pas elle. Elle, elle s’en moquait, persuadée que tout ce qu’elle ferait lui ferait plaisir... Et elle n’avait pas tort. Son don était unique, et elle le sentait venir, elle sentait son sexe se tendre, assoiffé, elle sentait que la marée allait exploser entre ses cuisses. L’ivresse s’emparait de lui, ses mains caressaient son dos, s’y crispant, retournant se frotter à ses cheveux. Ils s’embrassaient avec passion, leurs langues se caressant entre elles, dansant avec joie et avec bonne humeur, sans hésitation. Il raclait les belles dents de cette femme, et continuait à caresser sa nuque, tandis que son autre main glissa le long de sa colonne vertébrale, frôlant sa belle peau pour atteindre sa croupe. Il appuya sur l’une de ses fesses, tandis qu’elle lui parlait de Sergeï.

Ce brave Sergeï...

« Il... Hum... Oh, ma belle, c’est si bon, hum... Sergeï... Il n’a pas l’âme qui sied à un chef, mais... Il s’y connaît. C’est mon homme de confiance, hum... Toutefois... Je ne peux m’empêcher de me demander... »

Il croisa son regard avec celui d’Eyia, posant sa main sur ses cheveux, et frotta son nez contre le sien, posant ensuite sa question sur un ton un peu plus bas :

« Est-ce lui qui t’a trouvé... Ou toi qui le cherchais ? »

Même excité comme il l’était, Arctos ne désespérait pas d’en savoir plus sur cette femme, aussi magnifique soit-elle. Elle aurait presque pu dire qu’elle était venue pour le tuer, ça ne l’aurait pas empêché de continuer à lui faire l’amour. C’était tout simplement trop bon pour qu’il s’arrête maintenant.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 96 lundi 12 août 2013, 02:20:47





Question piquante. Acide, même. Qui tombait à pic pour pimenter ces joyeux ébats. Eyia ne se laissait pas épuiser facilement. Penchée vers lui, le dos creusé, les jambes repliées, elle l'embrassait sans se lasser. C'était violent. Ils auraient pu se dévorer l'un et l'autre. L'image la fit sourire. Oui, c'était exactement ce qui était en train de se passer. Ils se dévoraient. Il n'y avait aucune pitié, juste une faim insatiable. Leurs peaux frottaient l'une contre l'autre, leurs lèvres se répondaient, leurs doigts glissaient et enserraient tout ce qu'ils touchaient. C'était beau. Sauvage et beau. Aussi ne répondit-elle à sa question que par un sourire en coin. Que le mystère vogue encore un peu. Pour le moment, elle ne voulait qu'une chose ; le voir s'effondrer. Sentir le plaisir palpiter sous la peau de son amant, l'entendre encore soupirer, le voir perdre pied.

Elle, elle se redressa. Ses doigts se refermèrent sur le torse d'Arctos, tandis que, debout, elle lui offrait des coups de bassins plus rapides, plus vigoureux, plus réguliers. Il l'avait appelé "ma belle" avec toute la passion relative à cet acte. Et la souveraine ne s'en était pas offusquée, elle qui détestait habituellement les surnoms en tout genre. Là, pour le coup, elle avait aimé. Un frisson électrique avait animé sa colonne.

- Mmh ... Ah ! Putain, tu es ...

Les mots se perdirent dans les airs, tandis qu'elle soupirait plus franchement. Délicieux, délicieux. Elle réglait la cadence, à son rythme, et sentait un plaisir piquant immoler son ventre. Eyia resta encore debout un moment, avant de se pencher à son oreille, féline, sa poitrine effleurant le buste du Russe.

- Prends garde, Arctos ... Ne dit-on que la fin justifie les moyens ?

Griffure, le long du torse, avant que ça ne la reprenne. Oui, oui, l'orgasme. Le plaisir violent. La monarque se replaça debout, les poings serrés sur le buste du Grizzly, sa bouche ne se fermant plus, bien décidée à laisser passer le moindre de ses gémissements. Elle n'en faisait pas trop, et ses soupirs étaient aussi doux que vifs. Eyia n'était pas du genre à se taire, non, beaucoup pourront en témoigner. Ces quelques mots, d'ailleurs, lui avaient échappés. Oups, une faille. Prise dans la spirale du jeu, elle n'avait pas su se taire. Et puis cette réplique l'avait attisée.

A nouveau, il pourra l'admirer, le corps svelte et pâle de la souveraine se cambra, ses doigts s’agrippèrent à sa peau, ses hanches remuèrent avec plus de vigueur. Il la laissait faire, et, pour le coup, la petite reine adorait ça. Elle voulait le voir. L'entendre. Sentir qu'elle avait ce pouvoir, celui de lui faire ressentir un plaisir inouï. Oui, ça, c'était pour flatter son ego. Souffle court, haché, gémissements où la voix se brise presque ... Délicieux.





« Modifié: lundi 12 août 2013, 02:28:34 par Eyia »


"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 97 lundi 12 août 2013, 12:36:51

Elle aimait le mystère. Il le réalisait à chaque fois. Elle aimait entretenir cette aura énigmatique qui l’entourait, comme si elle était une nymphe surgie de nulle part... Et, à bien y réfléchir, c’était un peu le cas. Sergeï l’avait trouvé, mais ne savait rien sur elle, si ce n’est que son charme pouvait convenir à son vieil ami le Grizzly, une amitié qu’il fallait entretenir, tant elle était bénéfique pour les affaires. Il la lui avait offerte sur un plateau, mais, plus cet échange se prolongeait, et plus l’instinct du Russe lui soufflait que cette femme pouvait être une beauté fatale, un délicieux cheval de Troie qui cherchait à le corrompre, comme ces succubes dont on lui parlait dans son enfance, créatures infernales et sensuelles venues corrompre les hommes par le pire ennemi qui soit : le plaisir. Était-elle ainsi ? Un démon ? Son corps était marqué de l’empreinte des anges, mais ses lèvres de sang ne mentaient pas. Oui, il était en réalité tout à fait possible qu’elle soit un démon. La croix d’Arctos n’était pas là que pour décorer, elle était une invitation à la superstition. Et, après tout, quand on vivait à Seikusu, il fallait se préparer à rencontrer le surnaturel... Surtout qu’il l’avait déjà rencontré, et celui-là ne s’était pas manifesté sous les traits d’une belle femme...

Lentement, langoureusement, avec une sorte de grâce féline, Eyia se redressa, se remettant à califourchon, le dos bien droit, dans cette position de dominatrice qu’un homme adorait, mais qu’il ne pourrait jamais dire, fierté masculine oblige. Sentant son souffle lui manquer, le Russe posa ses mains sur ses hanches, et la laissa danser, reprenant ces mouvements gracieux qui l’envoutaient. À ce stade, son érection était très dure, impressionnante, solide et forte, provoquant dans son corps de furieux élancements de douleur et de plaisir. Il grognait et soufflait, comme s’il était en proie à un exercice sportif de haut niveau. Elle gémissait, soupirait, glissant ses griffes sur son torse, répandant des traits vifs de douleur, qui électrisaient son corps, réveillaient ses muscles, sa rage contenue, sa soif d’action. Ses lèvres, dans lesquelles des royaumes se perdraient, s’ouvrirent alors, et il la sentit se contracter, il sentit ce moment, un spectacle qui surpassait la grâce de n’importe quel opéra de Verdi ou la majesté de Wagner ; il vit la beauté s’exprimer dans le plus simple appareil, une beauté naturelle, instinctive, transcendante, comme la beauté véritable se devait de l’être. En un mot, Arctos la vit jouir.

Tout son corps sembla se tendre, son sexe baignait dans son nectar intime, ce liquide chaud qui lui rappelait ce liquide amniotique dans lequel tous, puissants et manants, avaient trempé. Elle s’abandonna dans les étoiles, son plaisir venant caresser les ailes du Paradis. C’était cette métaphore qu’une de ses anciennes amantes, sans doute pour le flatter, avait employé quand elle s’était écroulé sur lui. Un Ange qui l’avait envoyé côtoyé les Cieux. Curieux, que cette image lui revienne en ce moment. Lui, en revanche, ne jouit pas. Il était comme figé, incapable de répondre aux besoins de son corps, englobé dans le plaisir d’Eyia.

Elle termina son orgasme, et recommença à onduler, voulant le faire craquer. Elle y arriverait sans peine, ses mains tremblaient nerveusement, et son souffle s’était précipité. Il se sentait comme un insecte piégé dans la toile d’une araignée. Elle jouait avec lui, et il se mit à soupirer profondément, et remonta l’une de ses mains le long de son dos, s’appuyant à sa nuque. Un électrochoc s’empara en lui. Qu’avait-elle dit ? Que la fin justifiait les moyens ?

*Pourquoi cette phrase ?*

Difficile de réfléchir quand on avait la queue qui vous démangeait. Arctos se redressa alors, faisant hurler son lit, et embrassa la femme, ses seins s’écrabouillant contre son torse. Il l’embrassa furieusement, et inversa la tendance. À lui d’agir. Il n’était pas un servant. Eyia s’écrasa sous lui, et il conserva sa main sur sa nuque, l’autre agrippant l’une de ses fesses, et donna des coups de reins, grognant et soupirant, son visage proche du sien. Chair contre chair. Sa sueur glissait avec la sienne, se mélangeant. Il avait chaud, comme s’il était en train de prendre un bain dans un fourneau. Il ne ressentait plus qu’une espèce de terrifiante douleur, de frustration. Le plaisir s’en était allé, formant une goutte dans un océan de souffrance. Il fallait qu’il jouisse, qu’il expulse ce qui était en lui. Ses coups étaient sauvages, ardents. Il fourrait son nez contre son cou, remontait sa langue le long de sa peau, titillant du bout de cet organe ses cheveux, et la libération vint. Il en aurait presque pleuré, quand il sentit la marée se calmer. Les vagues cessèrent, alors qu’il eut la conviction qu’il allait jouir. Instinctivement, son corps se détendit, moins nerveux, toute douleur disparaissant. Il se laissa aller à son tour, ressentant un agréable frisson le long de sa colonne vertébrale, poussant quelques légers soupirs en s’abandonnant en elle, répandant sa semence dans son corps.

Il venait de jouir. Il s’écarta alors, s’allongeant sur le dos, à côté d’elle. Le ciel était noir au-dessus de sa tête. Il était en sueur, sa respiration lourde.

*La fin justifie les moyens...*

Ce n’était pas une phrase qu’on disait... Et celle d’avant... Prends garde ? Le Russe était bien placé pour savoir que, sous l’effet de ce plaisir intime, on perdait le contrôle. Était-ce qui était arrivé à Eyia ? Mais qu’est-ce que ça voulait dire ?

En tout cas, elle était terriblement douée. Reprenant lentement son souffle, il entreprit de le lui dire. Après tout, qui n’aimait pas entendre qu’il était doué au lit ?

« Tu les surclasses toutes, Eyia... En ce moment, je te croirais volontiers si tu me disais que tu étais une extraterrestre. »
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

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Re : Jaded Future (PV)

Réponse 98 lundi 12 août 2013, 13:40:38





Quand il s'était redressé, la dominant de sa stature impressionnante, Eyia avait eu peur. Peur d'en dire trop, et d'avoir tout gâché. Ces quelques mots murmurés, plus tôt, avaient de quoi inquiéter Arctos. Il aurait pu l'étrangler, la faire plier et avouer. Ce n'aurait pas été une chose très difficile. Au corps à corps, la petite reine n'était pas très douée, surtout si son adversaire était au moins deux fois plus grand qu'elle. Toujours est-il qu'il n'en saurait pas plus. Non, non. Pas question de griller sa couverture. La monarque voulait choisir le bon moment, celui où elle lui révélerait sa véritable identité, la raison de sa présence ici, et surtout pour lui demander gentiment où étaient les pierres. D'autant diront qu'elle en fait beaucoup, pour quelques cailloux. T-t-t. Vous n'avez encore rien vu.

Eyia resta un moment allongée, sur le dos, sur le lit. Sa poitrine s'abaissait et se relevait à chaque fois qu'elle respirait. La pauvre était toute essoufflée. Elle se passa les mains sur le visage, avant de rouler sur le côté, se heurtant volontairement à lui. Ses doigts se refermèrent autour de la main droite du Russe, glissant dessus, comme de frêles papillons. La souveraine reçut son compliment avec un petit sourire mutin. Elle jeta un rapide coup d'oeil vers le ciel.

- Une extra-terrestre ? Non, voyons ... Je suis une reine, moi.

Glissa t'elle, son sourire gagnant en importance avant de tout bonnement retomber. Elle était en nage. Son corps se remettait petit à petit de cette sauvagerie, cette violence sourde. La jeune femme se redressa sur ses coudes, afin de mieux le voir.

- J'ai eu énormément d'amants ... Mais je dois avouer que je me suis rarement autant amusée.

Sourire, à nouveau, qui leva le voila sur ses jolies petites dents. Sa voix était un souffle léger, délicat, qui articulait bien sagement chaque mot prononcé. Puis son regard inspecta les lieux. Ciel noir, ombres glissantes. La nuit, Eyia se sentait plus immortelle que jamais. Remuant avec aisance sur les draps, elle fit glisser une de ses mains, à nouveau, dans les cheveux d'Arctos. Même pas un gramme de crainte dans ce regard noir qui dévisageait sagement le Grizzly. Ces douces caresses donnaient l'impression que l'immortelle était tout à fait inoffensive, douce, et ne ferait pas de mal à une mouche. Un leurre.

- Qui sait, peut-être que si je n'étais pas ce que je suis, j'aurais pu m'enticher de toi ...

Ajouta t'elle même, souriant doucement. Elle écarta le bras de son amant, histoire d'appuyer sa tête sur son torse et de laisser ce même bras entourer son corps. Eyia n'était pas fatiguée, mais un peu de calme, là, lui ferait du bien. Pas question de griller toutes ses batteries.

Elle aurait tué pour retrouver sa baignoire, et s'engouffrer dans l'eau tiède.



"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 99 lundi 12 août 2013, 22:15:22

Une reine ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire, encore ? Est-ce qu’elle rigolait ? Non, il ne le croyait pas. Eyia n’était pas vraiment une personne ayant le sens de l’humour. Une reine, donc ? Rien que ça ? Une reine dans son minable petit studio ? Il en aurait presque ri, s’il n’était pas fatigué. Le pire, c’est qu’il ressentait encore le désir, l’envie. Maudite sorcière, maudit soit le beau sexe ! Arctos retint un soupir, en la sentant revenir contre lui. Il la laissait faire, croisant son regard avec le sien, lorsqu’elle lui annonça avoir eu « énormément » d’amants. Il sourit brièvement, lui répondant rapidement, sur un ton un peu affaibli :

« J’espère figurer dans le Top 3. »

Mieux valait rester modeste. Il la croyait volontiers quand elle lui disait avoir une vie sexuelle très riche. Il l’imaginait mal en nonne au couvent, ou en jeune romantique attendant fébrilement l’arrivée de son prince charmant. Ses mains retournèrent jouer dans ses cheveux, et il caressa le bas de son dos. Elle était aussi en sueur, mais ça ne faisait que la rendre plus belle encore. Eyia se remit à lui parler, de ses belles lèvres sanguinolentes. Si rouges... Si rouges qu’elles lui rappelèrent alors le contenu qu’il avait dans sa table de chevet, dans un petit coffret en bois... Elle se remit à lui parler, de manière énigmatique, avouant qu’elle aurait pu l’aimer. Il sourit à cette idée. L’amour... Un sentiment très étrange, en réalité, qu’il avait du mal à comprendre. Il ne releva pas, la laissant s’allonger contre lui, retournant caresser ses beaux cheveux.

« Ma Reine chercherait-elle à profiter de la vie avant de devoir se marier ? plaisanta-t-il doucement. Je me demande bien ce qu’une Reine pourrait vouloir au faible homme que je suis... »

Le ton n’était pas soupçonneux, plutôt joueur. Elle lui cachait des choses, des choses qui pouvaient être dangereuses. Prends garde, avait-elle dit. Un message que le Grizzly, malgré son excitation, avait retenu, et qui le hantait. Prendre garde à quoi ? Que voulait-elle dire par là ? Elle l’avait averti quand il avait essayé, sans vraiment y croire, de découvrir ce qu’elle lui voulait. Toute vérité n’était pas forcément bonne à savoir. Il avait le sentiment qu’elle n’était pas une amie, et que, quand la vérité éclaterait, il pourrait le regretter.

« Puisque tu es une Reine, lâcha-t-il alors, tu mérites un cadeau royal. »

Arctos entreprit alors de lentement se redresser, écartant Eyia, puis se remit debout. Ses jambes manquèrent se dérober, mais il tint bon. C’était un sportif, après tout. L’homme se rapprocha de la table de chevet, et ouvrit le tiroir, en sortant un petit coffret en bois.

« Tiens, Eyia. Vois ça comme... Un cadeau de remerciement. »

Il avait fait expertisé l’objet à l’intérieur. Une valeur inestimable. Il l’avait gardé en espérant le revendre à une vente aux enchères, mais il en connaissait la provenance. Ses hommes l’avaient volé il y a quelques jours, sur la demande d’un homme. Ils s’étaient infiltrés dans un manoir cossu de Seikusu appartenant à une énigmatique bienfaitrice, qui organisait des soirées, et qui affichait des pierres précieuses derrière des vitrines. Elles étaient d’un rouge sang. Ils avaient volé toute la collection, et l’avaient remis à l’homme qui avait voulu les voler. Arctos en avait conservé une. La remettre à Eyia était stupide, mais son intuition lui soufflait de le faire.

Le coffret atterrit sur le ventre d’Eyia. Il n’était pas verrouillé. À l’intérieur, il y avait un objet. Un seul objet. Mais pas n’importe quel objet.

C’était une pierre, et non un caillou. D’une couleur écarlate.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

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Re : Jaded Future (PV)

Réponse 100 mardi 13 août 2013, 00:38:32





... Un cadeau ? Eyia s'en voyait ravie. La monarque devait bien avouer qu'elle adorait qu'on lui fasse des présents. Des sortes d'offrandes. Elle le laissa se redresser, restant sagement allongée. Son corps était faible, tout épuisé. Elle sursauta en sentant le coffret sur son ventre, et entreprit de se relever. Elle se retrouva bien vite en tailleur, sur le lit, le petit coffre posé sur les draps. Non, ne pas l'ouvrir tout de suite. Tenter de deviner. Ses yeux scrutaient l'objet, sans qu'elle ose s'en approcher. On aurait dit un petit chaton effrayé par quelque chose qu'il ne connaît pas.

- Je sais que ça va me plaire ...

Finit-elle par souffler, lui jetant un regard amusé. Puis ses doigts se refermèrent sur le coffret. Et c'est à cet instant précis qu'Eyia devina ce que contenait ce coffre. Elle n'avait même pas à l'ouvrir ; le précieux rubis qui dormait à l'intérieur l'appelait, comme si elle était sa mère. D'un geste vif, la souveraine ouvrit la petit boîte, sortit la pierre pour l'installer au creux de sa main. Elle n'eut même pas à la détailler pour savoir que c'était bel et bien la sienne. La sienne. Sa pierre. Eyia soupira longuement, son sourire descendant de sa jolie figure. Ses deux mains se refermèrent sur le rubis, et, quand elle les sépara, il ne restait plus rien dans les paumes de ses mains. Disparu, la gemme. Retournée dans ses terres d'origines, bien au chaud, à l'abri de tout.

Et alors, le regard qu'elle jeta à Arctos ne fut plus celui d'une petite femme joueuse. Ses yeux avaient un reflet tranchant, dangereux, glacé. Rien de très rassurant. Elle avait fait volte-face d'un seul coup. Tout avait changé. Son corps restait désirable, ses lèvres attirantes, mais il se dégageait d'elle quelque chose d'infiniment dangereux. Une lame trop aiguisée aurait fait le même effet : belle mais incisive.

- Je savais que c'était toi qui était derrière tout ça. Mais j'ignorais que tu te vendrais aussi facilement.

Sourcils froncés. Eyia avança vers lui, à quatre pattes sur les draps, pour venir à son niveau. Ses mains se posèrent doucement sur ses épaules, son visage se plantant face au sien. Ses iris noires étaient plus venimeuses que jamais, et sa voix sifflait.

- Sais-tu pourquoi j'ai les lèvres si rouges, Arctos ? Je veux dire, cette couleur ne t'évoque t'elle pas ... Cette pierre, que tu viens de m'offrir ?

Demanda t'elle, à voix basse. Avant de se pencher vers son oreille.

- C'est parce que je suce trop de rubis, mon ange. Je les dévore. Je ne me nourris que de cela. Alors, maintenant, j'ai une question pour toi ...

Ses ongles se plantèrent brusquement dans la peau du Russe. Pas assez pour le faire saigner, mais suffisamment pour le faire sursauter. Cette réplique, elle l'adorait. C'était une manière de faire comprendre qui elle était, sans pour autant l'annoncer de but en blanc. Sucer des rubis au point de s'en colorer la bouche, ce n'était pas humain. Se nourrir de gemmes non plus, d'ailleurs. Ce qui la classait comme une créature atypique. Et si l'on faisait le parallèle avec le terme de reine utilisé plus tôt, on pouvait vite deviner qu'elle n'était pas une simple héritière avide de sensations, mais bien une souveraine. Celle des pierres.

- Qu'as-tu fait de mes pierres ?







"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 101 mercredi 14 août 2013, 02:24:46

Devant le lit, il l’observait, silencieusement. Non, Arctos n’était pas stupide, et il sut. Il sut, dès qu’il vit les doigts de cette femme se poser sur le coffret. Ce rubis que ses hommes avaient volé... Elle en était la propriétaire. En d’autres circonstances, la situation l’aurait certainement amusé. En voyant son rubis, elle lui jeta un regard d’encre, et il comprit. Dans sa tête, les rouages s’enclenchèrent. Cette femme était énergique, et pas du genre à partager ses petits cailloux, surtout quand ils étaient d’une valeur aussi précieuse. Elle avait du mener son enquête, et découvrir que les Petrovski étaient liées à ce vol. En soi, ce n’était pas difficile à faire, le Grizzly ne voulait pas qu’on les ignore. Cette maison était située dans un territoire yakuza, un clan ennemi du sien. Elle avait été une victime collatérale de cette guerre, mais aussi autre chose. Son regard haineux ne le troubla pas. Ce qui le perturba, ce fut de voir ses mains se saisir du rubis, et le faire disparaître, comme par enchantement.

Les yeux du Russe s’écarquillèrent sous la surprise. Ce n’était pas un tour de passe-passe... Était-ce possible ? Il n’avait jamais cru à cette rumeur, cette légende urbaine que les gangsters véhiculaient entre eux, sur l’existence d’un autre monde, de failles spatiales permettant d’aller dans un monde magique. Ce genre de contes l’agaçait au plus haut point. Il s’était rendu à Seikusu parce que la ville était une plateforme commerciale, ainsi que le fief des Petrovski depuis un siècle, afin d’honorer sa dette avec Sergeï. Mais ça, cette femme... Était-ce donc vrai ? Les Yakuzas avaient-ils vraiment accès à cet autre monde ? Ceci remettait beaucoup de choses en perspective. Elle continuait à lui parler, mais il était sous le coup de la surprise, incapable de lui répondre. Ce qui ressemblait à un mauvais scénario de film propagandiste hollywoodien pendant les pires heures de la Guerre Froide était en train de se dérouler sous ses yeux ! Elle se rapprocha de lui, féline, et se plaqua contre son torse. Ses ongles s’enfoncèrent dans sa peau, et le réveillèrent... En la sentant si proche, son membre, au repos, émit de légers soupirs, et, comme soulevé par un aimant, sa verge entreprit de se relever.

Eyia ne jouait plus. Et elle lui posa une question, qui le fit sortir de sa torpeur. Immédiatement, les deux puissants bras d’Arctos se mirent à onduler, et se plaquèrent fermement contre la taille d’Eyia, pressant, serrant fermement, la privant d’oxygène.

« Ne pousse pas ta chance trop loin, belle Eyia. Tu as beau m’être sympathique, je pourrais te broyer les reins avec cette prise. »

Il fallait juste remettre les choses en perspective, il n’avait pas l’intention de lui faire du mal, de la blesser. Simplement lui rappeler qu’elle n’était pas face à un larbin, un sous-fifre, mais face au Russe, au redoutable Grizzly. Il serra encore un petit peu, juste un peu plus fort, faisant parler ses muscles... Son corps se tordit entre ses bras, et il la relâcha, la laissant retomber sur le lit.

« Les secrets pourrissent la vie de couple, Eyia. Et il n’y a pas cinquante raisons qui peuvent justifier d’aller voir quelqu’un comme moi. Les femmes viennent toujours me voir pour un service, et, dans un sens, c’est aussi le cas pour toi. Ainsi donc, ce rubis était à toi ? Tu m’en vois ravi, mais je n’ai pas le reste de ta collection. »

Arctos lui dirait tout ce qu’elle veut savoir, non pas parce qu’elle l’effrayait, mais parce qu’il respectait le courage, et qu’il trouvait que cette femme, avec son corps fragile de petite poupée, avait du cran. C’était une chose qu’il admirait.

« Venir jusqu’à moi en personne... Je te félicite pour ton courage, Eyia, même si je ne pense pas que tu as couché avec moi simplement par nécessité. Quoiqu’il en soit... Pour répondre à ta question, j’ai reçu une commande, il y a plusieurs jours. Mes hommes devaient s’infiltrer dans un manoir, afin d’y voler des objets précieux. Ils m’ont donné ce rubis pour me dire qu’ils avaient effectué leur travail, mais je n’ai pas le reste de la marchandise. »

S’était-il douté que le rubis était à elle ? Pas consciemment, en tout cas. En revanche, il savait que cette curieuse maison avait surpris ses hommes. Ils avaient décrit une espèce de maison hantée, avec des ombres dansantes. Arctos avait pris cela pour un fantasme, ses hommes commençant à être envahis par cette superstition japonaise. Toutefois, il en était maintenant moins sûr. Il était bien possible, après tout, que cette histoire recèle un grain de vérité. Arctos entreprit de s’asseoir à son tour sur le lit.

« Je sais où sera tes rubis, et quand. Demain, il y a une réunion dans un entrepôt. Nous y allons pour voir le commanditaire. Sans moi, tu ne pourras jamais trouver cet entrepôt, et, quand bien même tu le ferais, même tes plus beaux charmes ne te feront pas entrer... En revanche, si tu viens avec moi... »

Ses hommes ne diraient rien, s’il venait avec une fille. Il était rare que le Grizzly sorte en public, du fait de sa paranoïa croissante, mais cet homme n’était pas n’importe qui. Le Russe n’avait jamais traité qu’avec ses intermédiaires, des types froids, qu’on disait insensibles à la douleur.

« Enfin, tu saisis, je crois... Ne crois pas que je t’ai jamais voulu le moindre tort, mais tout mon talent ne me rend pas encore omniscient. Il semblerait que j’ai une dette envers toi, Eyia. Je t’aiderais à récupérer tes pierres, sois-en assuré, pour le plaisir que tu m’as offert. Après tout, la beauté d’une femme vaut bien quelques pierres précieuses. »

Il lui caressa brièvement le flanc, simplement pour goûter à nouveau à sa peau incroyable.

« Cependant, je tiens à te prévenir qu’il existe des rumeurs, comme quoi cet homme viendrait d’un autre monde... Au début, je n’y croyais pas, mais, après t’avoir vu, je me demande s’il n’y a pas une part de vérité là-dedans... »
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

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Re : Jaded Future (PV)

Réponse 102 mercredi 14 août 2013, 12:57:38




Dès lors qu'il avait posé la main sur elle, elles avaient remuées. Les ombres. Eyia les avait vue, l'une d'elle sortant d'un coin de la pièce pour s'approcher de sa souveraine. D'un regard, elle les avait calmé. Il ne la tuerait pas. Même si la douleur était étouffante, même si son souffle s'était coupé un instant, la monarque ne se sentait pas en danger. Non non. Il ne l'assassinerait pas. Au pire, les ombres agiraient à coup sûr. Il ne faisait que la remettre à sa place. Et, même si cela faisait du mal à son ego, Eyia devait bien admettre que ce n'était pas ce type qu'elle traiterait comme son larbin. Il était son égal, sur bien des tableaux. Elle se laissa retomber sur le lit, dans un souffle, les mains pressées contre son ventre. Et l'écouta, tout en massant sa peau légèrement rougie. Faire preuve de violence envers elle ... Beaucoup auraient perdu la tête, rien que pour une gifle. Mais lui, non. Y'avait eu ce frisson fulgurant, en elle, quand il l'avait enserré. L'adrénaline. Délicieuse.

- Cela faisait ... Un moment qu'on avait pas levé la main sur moi, Arctos.

Elle se redressa. Il avait parlé d'un 'autre monde'. Et cette allusion lui arracha un léger sourire. Elle le laissa gentiment lui caresser le flanc, souriant comme une bienheureuse à ce contact, avant de se mettre à genoux sur le lit, comme en position de prière. La petite reine le regarda un moment, sans répondre, se mordillant la lèvre inférieure.

- Cet homme ne me fait pas peur. Cet 'autre-monde' non plus. Je l'écraserais, comme j'ai écrasé tous les autres. On ne touche pas à mes pierres.

Elle avait failli utiliser le terme "enfant". La façon qu'elle avait eue de prononcer ces quelques mots, avec une rage sourde, faisait penser à une mère protégeant sa progéniture et jurant de saigner quiconque s'en approcherait. Colère et détermination se lisaient dans son regard. Elle serra un moment les poings, avant de baisser la tête dans un soupir, visiblement lassée.

- M'attaquer est la pire des erreurs qu'une personne puisse commettre. S'allier à moi, en revanche, est la meilleure idée que tu auras eu dans cette vie, Arctos.

Un regard. Elle ne le remercierait pas de vive voix, ses yeux le faisant pour elle. Même si, en son for intérieur, la jeune femme trouvait légitime qu'il se rallie à elle, sous peine de crever assassiné par une armée d'ombres, elle appréciait ce geste. Il aurait pu tenter de la tuer. Il en avait la force, et elle ne faisait clairement pas le poids en combat rapproché. Mais non. Le Russe la rejoignait. Sourire de remerciement, donc, qui glissa sur ces si jolies lèvres.

Et elle tomba en arrière, sur le lit, les bras en croix.

- Dis-moi que tu as une baignoire. J'ai envie de me noyer un peu.






"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 103 jeudi 15 août 2013, 02:26:20

Il n’avait pas cherché à lui faire mal. Elle était trop précieuse pour ça. Il esquissa un léger sourire quand elle lui dit qu’il avait été le premier à la violenter après un long moment. Seulement, Arctos ne l’avait pas vraiment violenté. S’il avait vraiment voulu lui faire mal, elle ne serait pas en état de parler. Ce n’était pas que par pure galanterie. Le Russe n’était pas un idiot issu de l’époque féodale, il savait qu’une femme pouvait se révéler dangereuse, et, en soi, il n’éprouvait aucun scrupule à battre une femme. Cependant, Eyia était particulière, atypique. Impossible de lever la main sur elle, il l’aimait trop. Elle lui avoua sans détour qu’elle écraserait le voleur. Ceci l’amusa. Il aurait été surpris qu’elle lui dise le contraire. Elle semblait tenir à ses pierres précieuses. Ce n’était pas surprenant, après tout, elles devaient valoir énormément... Mais n’était-ce qu’une question d’argent ? Curieusement, il en doutait. Non, il s’agissait avant tout d’autre chose. Il ne pensait pas qu’elle les vendait... Eyia lui faisait penser à ces femmes maléfiques dans les contes. La vanité... Il se demandait si ce n’était pas tout simplement ça, la fierté de baigner dans un océan de rubis, comme ce Picsou, métaphore de l’Occident.

Elle lui indiqua qu’ils étaient maintenant alliés, ce qui l’amusa. C’était un discours de politique... Mais n’était-elle pas une Reine, après tout ? Il ne répondit pas, s’asseyant sur le rebord du lit pour caresser l’une de ses jambes. Elle l’envoûtait toujours, et, envoûté qu’il était, il n’avait pas vu les ombres bouger quand il avait serré Eyia contre elle. Non, il ne voyait qu’elle, seulement elle, nymphe terrifiante, curieuse Reine d’un monde imaginaire, qui faisait entrer dans son petit univers rigide et bien ordonné la fantaisie, et une dose d’érotisme qu’il n’avait jamais atteint. Devait-il la bénir ou la maudire pour cela ? Il l’ignorait. Cette femme ferait date dans sa vie, en tout cas. Eyia. Petite et indomptable. Voilà qui ferait une belle épitaphe sur sa tombe, si tant est que la mort pouvait seulement planter ses griffes dans son cou.

« Je pensais que la femme que mes hommes ont cambriolé était une vieille peau... Et puis, ton corps vaut n’importe quelle récompense possible. »

Elle s’étala sur le lit, avant de lui demander un bain. Une demande qui le surprit, mais, dans le fond, tout, dans cette femme, arrivait à le surprendre.

« Un bain ? Je devrais être équipé, oui... Je t’aurais bien porté, mais un escalier en colimaçon, c’est plutôt traître. »

Il descendit donc, utilisant sa main pour s’appuyer à la rambarde, quittant sa mezzanine pour revenir au studio. Un bain... Dans le fond, ce n’était pas une mauvaise idée. Son lit ressemblait à un champ de bataille, et il avait de grosses plaques de sueur le long du corps. Il s’avança d’un pas légèrement lourd, atteignant la porte de la salle de bains, et l’ouvrit. L’intérieur était plutôt élégant. C’était une belle salle de bains, comprenant une douche, et un bassin plutôt grand. Après tout, vu la taille du Russe, une simple baignoire n’aurait pas suffi. Son bassin était de forme rectangulaire, avec deux robinets, pour faire monter l’eau plus rapidement.

« Cette modeste pièce convient-elle à Sa Majesté ? » lui demanda-t-il, légèrement moqueur.

Après tout, c’était la première fois qu’il avait une Reine chez lui.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 104 jeudi 15 août 2013, 18:34:16




... Comme quoi, la théorie selon laquelle le temps n'avait aucune emprise sur elle n'était pas un mensonge. Eyia, malgré les siècles qu'elle se traînait, restait fraîche, pure, belle. Et la seconde théorie qui avançait qu'elle finissait toujours par avoir ce qu'elle voulait semblait au moins tout aussi vrai. Qui aurait pu lui refuser quoi que ce soit ? Cette moue angélique et venimeuse ferait fondre n'importe qui. En ça, elle était belle, oui. On la savait déterminée, prête à tout. On le sentait. Elle n'était pas une midinette qui n'avait pas confiance en elle et sursautait au moindre bruit. Eyia avait la beauté de la fierté, du pouvoir. Une certaine majesté, oui.

Elle le suivit sans un bruit, comme si ses pieds touchaient à peine le sol. Puis détailla la salle de bains sans rien dire. Puis se permit un petit sourire. C'était joli. Et elle appréciait les grandes baignoires. D'ici peu, elle ferait construire une piscine, près de son manoir. La jeune femme n'avait qu'une baignoire blanche, aux pattes de chats, qui n'acceptait qu'elle, n'étant pas très volumineuse. Se retournant vers le Russe, Eyia joignit les mains.

- Ne prononce pas ces mots-là en souriant, Arctos. C'est très sérieux.

Oh, son ton ne le blâmait pas, mais était empreint d'une douce autorité. Une main de fer dans un gant de velours, parfaitement.

Sur la pointe des pieds, elle s'avança vers la baignoire, se penchant délicatement pour ouvrir les robinets. L'eau coula, chantante. La monarque resta là, un moment, avant de taper dans ses mains d'un coup sec. Puis, tout en s'asseyant sur le rebord de la baignoire, elle fit signe au Grizzly de s'approcher, remuant son index vers elle. Chose qu'il fera, bien sûr. Et il aura la surprise de voir que la couleur de l'eau n'avait rien à voir avec cette teinte transparente que l'on prête à ce genre de liquides. Non non. Par un joli tour de magie, la souveraine avait donné une nouveau couleur à l'eau : celle de l'opale. Eyia s'empressa de capturer une des mains de son nouvel allié et amant, pour embrasser le bout de ses doigts.

- Je suis une reine. Une vraie, comme on en fait plus.

Souffla t'elle, tout en dirigeant cette main vers son cou, l'invitant à casser sa nuque. Mh, oui, elle adorait ça. C'était comme exposer ses pouvoirs, avec un naturel qui en désarçonnait beaucoup. Un péché mignon, en quelque sorte.

- Mais je ne suis pas n'importe laquelle ... Je suis la reine des pierres, des pierres précieuses. Et j'ai bien plus de pouvoirs que tu ne peux l'imaginer.

Des mots prononcés un par un, sur un ton suave et chuchotant. Sa spécialité.

- Je ne rigole pas, quand je te dis que je les écraserais pour ce qu'ils ont osés me faire.




"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."



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