Son sourire et son regard valaient mille mots. Elle le matait, observant son corps, ses formes... Nathan, sur ce point, n’avait pas à rougir. Il avait toujours été quelqu’un de costaud, et son séjour dans les forces spéciales de la police n’avaient pas changé les choses. Musclé et bien bâti, il aurait tout à fait pu devenir mannequin. Face à lui, la mystérieuse noble, qui exerçait sur lui un charme tout aussi mystérieux, l’observait, avant d’ôter, avec une lenteur cruelle, mais évidemment calculée, ses vêtements. Nathan se doutait bien qu’elle était joueuse, et qu’elle avait envie de le faire attendre. Un choix compréhensible. Quand on voyait sa belle érection, on pouvait facilement comprendre qu’attendre était difficile, et aurait pour seul résultat de frustrer Nathan, une frustration qui le rendrait plus sauvage, plus masculin. Ce fut à son tour d’observer. Il vit la robe glisser sur le sol, révélant un corps d’une beauté surnaturelle, qui lui donna la gorge sèche. Il observa ses formes parfaites, ce corps de poupée. Elle était la beauté même. Elle n’était pas comme toutes ces filles anorexiques qui pensaient que la beauté se résumait à être la plus maigre possible, quitte à être cadavérique. Ses formes étaient alléchantes, et il se dégageait de ce corps une espèce d’harmonie artistique. Ce n’était pas un art qu’on étudiait dans les salles de classe, mais, si l’art était la capacité à vous permettre de vous évader, alors incontestablement, Eyia était une artiste.
C’était une délicieuse danse qui s’annonçait, sauvage et intense. Nathan l’espérait longue, mais il savait que ce dernier élément dépendrait surtout de lui. Elle lui offrait une sorte de strip-tease terrifiant, qui fit comprendre à Nathan pourquoi il n’aurait jamais pu aller dans un club de strip. Voir une belle femme se déshabiller contre vous, sans avoir l’opportunité de la toucher, c’était une forme de cruauté. Encore pire que de vous battre avec un fouet. Et il se sentait dans la position de cet homme qui voyait la femme se déshabiller. Il avait envie de se rapprocher, de la toucher, mais il sentait, au regard espiègle de cette dernière, qu’il devait rester là, et ne pas bouger. Il devait se contenter de l’observer avec les yeux. Elle portait des sous-vêtements noirs, formant un troublant contraste avec sa peau très pâle. Elle ôta son soutien-gorge, révélant une superbe poitrine, avec des seins ronds et bien formés. Nathan serra ses poings contre son corps, résistant aussi à l’envie de se masturber. Il se disait que seules les mains d’Eyia avaient le droit de toucher son sexe.
La femme ne portait plus que sa culotte, et se rapprocha de lui. Elle lui laissait l’honneur de la retirer, et le flic se permit un sourire.
« Trop aimable... » parvint-il à dire.
Elle s’était amusée à toucher sa culotte, avant de se coller contre lui. Nathan sembla alors sortir de sa torpeur. Il se pencha, et l’embrassa, posant une main sur sa nuque .Ses lèvres rouges étaient renforcées par son teint pâle, et, tandis qu’il caressait ses cheveux, et l’embrassait avec ardeur, son autre main se glissa dans le dos d’Eyia, descendant le long de sa belle peau. Son corps tremblait nerveusement, sous l’effet de l’excitation qu’il ressentait, et son sexe vint glisser contre le corps de la femme. Dieu, qu’elle était belle ! Il glissa le long de son dos, jusqu’à atteindre sa culotte, et caressa l’une de ses fesses à travers cette dernière, en éprouvant la rondeur et la fermeté. Il les pressa un peu, avant de rompre le baiser, presque à regret. La sentir contre lui, sentir ses seins s’enfoncer dans sa chair, était une situation enivrante, grisante. Mais il y avait effectivement un morceau de tissu en trop sur son corps.
S’écartant légèrement d’elle, il fléchit les genoux, et sa tête arriva rapidement à hauteur de son bassin, devant ce sous-vêtement noirâtre. Il soupira faiblement, et embrassa sa culotte, à l’emplacement de son sexe, sentant de nouveaux frissons le traverser. Comment définir ce qu’il ressentait ? De vives pulsions remontaient le long de son corps, dynamitant son énergie, procurant comme des stimulus électriques. Il avança ses mains, et glissa plusieurs doigts sous la culottez, par le haut, et fit le tour de son bassin, afin de désolidariser cette dernière de la peau de la femme. Il avait son visage très proche de ce sous-vêtement, agissant plus par instinct qu’autre chose, et mordit dedans, raclant avec ses dents, afin de tirer dessus, faisant tomber le vêtement. Ce faisant, il l’accompagna délicatement avec ses mains le long du corps d’Eyia, glissant sur les longues jambes fuselées de cette dernière, comme s’il portait une espèce de relique. La culotte finit par arriver sur le sol, et l’homme releva les yeux, recommençant à caresser les longues jambes de la femme, jusqu’à atteindre son sexe. Il ne disait rien, se contentant d’émettre de petits sifflements. Son cœur battait lourdement dans sa poitrine, témoin de la forte excitation que l’homme ressentait.
Nathan entreprit alors de se relever, et l’observa. Tellement belle. Dans sa tête, son esprit se rappela plusieurs paroles d’une chanson. A gathering of angels appeared above my head. C’était exactement ça. Il approcha lentement l’une de ses mains. Sous la nervosité et l’excitation, ses doigts tremblaient, et il parvint à les poser sur le sein d’Eyia, serrant cette belle peau, avant de remuer. Il écarta ensuite sa main, et préféra approcher ses lèvres, se penchant un peu, écartant ses lèvres. Il attrapa ce téton, et commença à le sucer, à jouer avec sa langue, à le titiller, sentant des élancements de plaisir remonter le long de son corps, l’emmenant un peu plus près du paradis.
« Tu es délicieuse » lui souffla-t-il.