Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Jaded Future (PV)

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Jaded Future (PV)

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Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 15 dimanche 17 mars 2013, 12:42:22

Elle l’envoûtait, elle l’enivrait. Une femme terrible, qui la charmait. A croire qu’elle le possédait par un quelconque sortilège. Elle remua légèrement sa jambe, se frottant contre lui, l’amenant à éprouver la dureté de sa virilité. Nathan soupira lentement, sentant de nouveaux frissons électriques parcourir son corps, ainsi qu’une sorte de sècheresse dans la bouche, comme si sa salive devenait moite. Sans le lâcher du regard, elle posa une main sur sa clavicule. Avec elle, tout semblait élégant et rapide, de délicates attentions, des regards, des soupirs. Tenir la comparaison était bien difficile pour lui, qui n’avait pas cette subtilité. Fort heureusement, ce n’était visiblement pas ce qu’elle recherchait, comme elle le lui avoua juste après, en s’écartant ensuite du policier.

*Pas trop sage...*

Ça lui rappelait ces jeunes princesses qui aimaient bien les voyous, parce que leur présence les changeait d’un monde de convenances. La comparaison avait ses limites, mais Nathan pensait qu’il y avait un peu de ça. Il suffisait de voir Eyia, sa grâce naturelle, et ce manoir, pour comprendre qu’elle ne venait pas du monde de Nathan. Il avait frissonné en sentant les doigts de cette dernière glisser le long de son torse, jusqu’à s’arrêter contre sa ceinture, la prenant entre ses doigts, proche de son sexe, ce sexe tendu et gonflé qui se réveillait à son propriétaire. Fermant les yeux, il les rouvrit rapidement, et posa ses mains sur le rebord des épaules d’Eyia. Avec sa taille, sa silhouette, elle lui évoquait une sorte de délicieuse poupée. Il savait que les apparences étaient trompeuses, et qu’elle était tout, sauf une innocente et gentille femme... Mais, dans un sens, ça l’excitait fortement. Souriant légèrement, il fit glisser ses mains sur les hanches de la femme.

Il l’embrassa encore, tout en sentant les doigts d’Eyia effleurer son membre, comme pour le provoquer, comme pour l’inciter à reprendre son rôle de mâle dominateur. Il lui offrit un baiser bien plus ardent, tout en remontant l’une de ses mains pour trouver un appui, sur les cheveux de la femme. Il la soulevait presque, témoignant de sa force physique exceptionnelle, résultant de la créature qui résidait en lui. Sa langue se fourra dans la bouche d’Eyia, raclant ses dents, jouant avec sa langue, réveillant les pulsions de Nathan, faisant battre son cœur. Il soupira dans sa bouche, et glissa son autre main sur le haut des cuisses de la femme, forçant sa robe à se replier, afin de pouvoir la soulever et la tenir contre lui. Son autre main était donc près de ses fesses, et il se tourna, la plaquant contre le mur. Allez savoir pourquoi, mais il adorait plaquer ses partenaires, surtout les petites contre le mur. Ce faisant, son sexe se décala un peu, n’étant plus retenu par la ceinture, et poussa sur son jean.

« Les garçons sages ne finissent pas policiers » lui lâcha-t-il alors, comme pour la rassurer.

Eyia était coincée entre lui et le mur, ses jambes contre son bassin. Pour le coup, sa tête le dépassait légèrement de quelques centimètres, lui offrant une superbe vue sur ses seins. A travers cette robe, il les devinait parfaits, comme tout ce qui touchait cette femme.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 16 lundi 18 mars 2013, 21:18:33




Un baiser. Encore. Et un digne de ce nom, auquel elle répondit avec une envie profonde. Dans le creux de son ventre, une douce chaleur enflait. Elle laissa sa main contre sa nuque, heurtant le mur dans un bref soupir de plaisir. Sa langue venait jouer avec la sienne, ses mains trouvant un appui non négligeable autour de son cou. Ses doigts fins s’engouffrèrent dans ses cheveux, étreignant la peau de sa nuque, tandis que ses lèvres ne décollaient pas des siennes. Une fois, seulement, le temps qu'elle respire un peu, mordant la lèvre inférieure de son amant au passage. "Amant". Qu'est ce qu'elle aimait ce terme, qui annonçait qu'ils allaient se perdre l'un dans l'autre. A cette pensée, un frisson agita son échine. La prise, sur sa taille, la faisait littéralement fondre entre ses mains. Une chaleur irradiait de lui. Putain, elle adorait ça. Les jambes calées contre son bassin, elle sentait une bosse à travers le tissu. Cette indication flatta l'ego de la reine, et fit grimper son excitation. Bon, d'accord, ses hormones ressemblaient à celles d'une adolescente. Mais elle n'allait pas s'en plaindre. Pas maintenant.

Dans un mouvement lent, Eyia remua son bassin, qui se frotta un peu plus contre le sien. Une de ses mains resta calée sur sa nuque. L'autre ? Plus aventureuse, elle se nicha dans son cou, le temps d'un autre baiser où sa bouche retrouva la sienne avec un plaisir non feint. Du cou, elle passa à l'aube du buste. Puis glissa sur le ventre. Et retrouva la ceinture, que ses doigts caressèrent. Un bref soupir, un sourire, et sa bouche se retrouva tout contre le cou de Nathan, cou qu'elle embrassa avec une douceur presque douloureuse.

- ... Et les jeunes filles sages adorent les hommes qui ne le sont pas.

Murmura t'elle dans un souffle, sa bouche mordillant un moment le lobe de son oreille. Elle, sage ? Peu de gens auraient pu être d'accord. Et l'adjectif 'jeune' était au moins aussi menteur, quand on existe depuis des millénaires. Mais les apparences étaient foutrement trompeuse, et l'immortelle ne se privait pas de jouer avec ça. Un sourire innocent sur les lèvres, elle fit glisser sa main plus bas, ouvrant la ceinture avec une facilité déconcertante. On finit par comprendre le truc, au fil du temps. Un léger bruit métallique indiqua que les festivités pouvaient commencer. Et connaissant l'appétit d'Eyia ... Elles n'allaient pas se terminer de si tôt.

Son palpitant, chaud, gambadait sous sa cage thoracique. C'était une sensation divine. Le sourire innocent devint un sourire aguicheur quand elle recommença à remuer contre lui. Le pantalon légèrement ouvert, elle pouvait sentir plus clairement son membre frotter contre le sien. Beaucoup trop de tissus étaient encore entre eux. Mais ce n'était qu'une question de minutes. Sa main, logée dans sa nuque, griffa légèrement sa peau. Très légèrement. Eyia n'avait pas pour habitude de mutiler les gens, mais cette pression, du bout des doigts, était surtout là pour trahir son excitation.

- J'ai envie de toi.

Et elle revint l'embrasser, avec une fougue toute neuve, brûlante. Hop, on passait au tutoiement, dans cette phrase susurrée du bout des lèvres. Décidément, elle se lâchait, celle qui tenait à ce que les étiquettes soient toujours bien respectées. Cette dernière phrase sonnait comme un ordre : il n'avait plus le droit de s'échapper. Il était entre ses doigts.


"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 17 mercredi 20 mars 2013, 22:16:47

L’excitation de cette femme était palpable, une sorte d’écho répondant à ses propres pulsions. Elle l’envoûtait, le hantait. Redoutable et exquise femme. Il l’écrasait contre le mur, la dominant de toute sa puissance, mais c’était toujours elle qui menait les ébats. Et lui suivait, avec un plaisir non dissimulé. Elle rappelait à lui de lointaines et sauvages excitations, ces petits plaisirs fébriles qu’on ressent à l’approche de l’acte. C’était l’importance des préliminaires, cette phase à vif où le désir monte inexorablement vers le haut, perçant les sommets. Une phase indispensable, car, pour être comblé, il fallait bien une part de frustration, cette dernière découlant du désir. Nathan en était là, contre cette femme, éprouvant la douceur de ses formes, la force de son corps, la résistance de sa chaleureuse peau. Elle le titillait, l’embrassait, le mordait, et il pouvait ressentir ses frissons. Elle était aussi excitée que lui, aussi désireuse de passer aux choses sérieuses. La noble femme révélait la tigresse qui se cachait en elle. Un paradoxe logique. Les nobles devaient être des prédateurs pour dominer, et, plus il côtoyait cette femme, plus il sentait en elle la véritable noble. Ces êtres forts et puissants qui étaient aussi charismatiques que redoutés, les guépards et les tigres, nobles et majestueux, mais à la fois cruels et impitoyables.

Il sourit quand elle lui glissa qu’elle était « sage ». Les filles se prétendant sages étaient généralement celles qui ne l’étaient pas, et il avait du mal à l’imaginer sale. Non, à la réalité, il la voyait comme une femme forte, insaisissable, paradoxale, et qui accordait une certaine importance à son statut social, comme en témoignait les réceptions mondaines auxquelles elle se livrait. Une femme qui voulait s’imposer, et qui trouvait un attrait envers Nathan, ce roturier issu d’un autre monde, d’un monde où mettre la fourchette à gauche ou à droite de l’assiette n’avait aucune importance. Et lui était flatté de l’exciter. S’il était important pour une femme de savoir qu’elle plaisait aux hommes, c’était aussi vrai pour l’autre sexe. Il la sentait jouer avec lui, et elle retourna près de sa proéminence, avant de défaire sa ceinture, y allant avec main de maître. Assurément, ce n’était pas la première ceinture qu’elle défaisait. La ceinture tomba sur le sol, et Nathan, rapidement, défit quelques boutons de son jean. Il sentit une pression autour de son bassin disparaître, tandis que son sexe pointait fidèlement, dissimulé entre plusieurs morceaux de chairs. Plus libre, il poussa un léger soupir de plaisir, se sentant bien mieux. Les sourires d’Eyia évoluèrent, une lueur de désir malicieuse dans son regard, et elle le griffa. Très légèrement, mais suffisamment pour l’exciter, pour forcer son membre à se rappeler douloureusement à lui. Il soupira à nouveau, et n’eut pas le temps de lui répondre qu’ils s’embrassèrent à nouveau. Il la plaqua à nouveau contre le mur, la faisant légèrement rebondir dessus, ayant bien compris qu’elle ne voulait pas faire l’amour sagement. Elle voulait plutôt se faire baiser, et ce n’était pas pour le déranger. Depuis qu’il avait en lui un monstre symbiotique particulièrement prenant, Nathan avait une vision bien plus brutale du rapport sexuel. Il plaquait sa langue dans sa bouche, jouant avec la sienne, et glissa l’une de ses mains sous la robe de la jeune femme, cherchant son sous-vêtement. Il le trouva, et tira dessus, le faisant glisser le long de ses chevilles. Dieu, ce qu’elle était belle ! Une enivrante beauté, qui le rendait fou. Il retira sa main, et termina le baiser, la remontant pour caresser ses cheveux, posant sa main sur sa nuque.

« Alors, cessons de nous torturer inutilement... »

Cette femme l’excitait comme il n’aurait jamais cru ça possible. Il s’écarta un peu d’elle, de manière à ce qu’elle retourne sur le sol, et enleva sa veste, qui tomba sur le sol, puis sa chemise, révélant son torse nu. Musclé. Peu de poils. On sentait l’homme qui passait des heures dans les salles de musculation à s’endurcir et à se fortifier. Son jean glissa le long de ses cuisses, et il finit assez rapidement tout nu devant elle, sans la moindre gêne. Au contraire, il se sentait terriblement excité, avec une envie phénoménale de la déshabiller.

« Malgré tout mon respect, si tu ne te déshabilles pas vite, je crains de devoir t’arracher ta belle robe... »

Nathan était bien excité, comme pouvait en témoigner sa virilité. Son membre était tendu, trahissant toute son excitation.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 18 jeudi 21 mars 2013, 23:15:33





- Malgré tout mon respect, si tu ne te déshabilles pas vite, je crains de devoir t’arracher ta belle robe...

Un instant, un instant ... Qu'il lui laisse un court instant, qu'elle puisse l'admirer, le regard vif, sans cesser de sourire. La monarque était ravie, enchantée, séduite. Pour un peu, elle lui aurait sauté dessus avec une fougue inhabituelle chez elle, qui était d'une froideur incroyable quand elle le voulait. Pour le moment, elle fantasmait sur le corps de son amant, laissant des picotements incisifs picorer son bas-ventre. Chaque sensation devait être amplement savourée. Eyia n'était pas une jeune première, dans ce domaine. Depuis des millénaires, elle fréquentait les êtres humains, assez peu pour ne pas s'en lasser. Aussi voulait-elle prendre un peu son temps, le dos plaqué contre le mur, le regard affamé. Dix secondes, elle resta immobile, son sourire gagnant en amplitude. Puis ses mains glissèrent dans son propre dos, avec une lenteur cruelle. Une fermeture éclair, dans son dos, qu'elle fit glisser doucement. On pouvait entendre le crissement produit par l'ouverture de sa robe. La robe coula au sol en un éclair. Les ballerines, elle les avait perdu quand il l'avait plaqué au mur. Il ne lui restait que des sous-vêtements. Dentelle noire sur peau diaphane.
 
Eyia avait un corps, il fallait le dire, enviable, et ce malgré son âge. Peau pâle, presque irréelle, tranchant avec sa bouche rougeoyante. Poitrine ronde, qui ne resta pas longtemps maintenue dans son soutien-gorge. Un pincement, et il se détacha, rejoignant la robe sur le sol. L'immortelle ne se trémoussait pas, ne miment aucune dans aguicheuse qu'elle laissait volontiers aux filles de petite vertu, mais tout dans ses gestes était gracieux. Et la distance qu'elle imposait entre eux, ne daignant pas encore s'approcher, avait le mérite d'attiser d'attiser son excitation. Jouer avec la patience des gens, putain, elle adorait, même si elle-même bouillonnait d'envie. Elle passa sa main dans ses propres cheveux, furtivement. Elle ne portait qu'un seul vêtement. Un seul. Et même presque nue, elle gardait une noblesse envoûtante.

- ... Je te laisse au moins ce plaisir.

Prononça t'elle, sa langue claquant contre son palais, d'une voix suave. Elle fit glisser sa main sur sa taille, ses doigts accrochant le tissu de sa culotte au passage. Se faire déshabiller restait un plaisir qu'elle n'aimait guère négliger. Eyia fit quelques pas vers lui, s'arrêtant cependant à quelques centimètres de lui. Son regard d'encre était planté dans le sien. Viens me chercher. C'était bien ce que son regard disait. Ses doigts se posèrent sur son torse, glissant petit à petit le long de son buste. Mis à part ces deux mains qu'elle plaquait sur lui, il n'y avait aucun autre contact. Dieu que c'était amusant, d'avoir ce privilège.





"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 19 vendredi 22 mars 2013, 14:33:31

Son sourire et son regard valaient mille mots. Elle le matait, observant son corps, ses formes... Nathan, sur ce point, n’avait pas à rougir. Il avait toujours été quelqu’un de costaud, et son séjour dans les forces spéciales de la police n’avaient pas changé les choses. Musclé et bien bâti, il aurait tout à fait pu devenir mannequin. Face à lui, la mystérieuse noble, qui exerçait sur lui un charme tout aussi mystérieux, l’observait, avant d’ôter, avec une lenteur cruelle, mais évidemment calculée, ses vêtements. Nathan se doutait bien qu’elle était joueuse, et qu’elle avait envie de le faire attendre. Un choix compréhensible. Quand on voyait sa belle érection, on pouvait facilement comprendre qu’attendre était difficile, et aurait pour seul résultat de frustrer Nathan, une frustration qui le rendrait plus sauvage, plus masculin. Ce fut à son tour d’observer. Il vit la robe glisser sur le sol, révélant un corps d’une beauté surnaturelle, qui lui donna la gorge sèche. Il observa ses formes parfaites, ce corps de poupée. Elle était la beauté même. Elle n’était pas comme toutes ces filles anorexiques qui pensaient que la beauté se résumait à être la plus maigre possible, quitte à être cadavérique. Ses formes étaient alléchantes, et il se dégageait de ce corps une espèce d’harmonie artistique. Ce n’était pas un art qu’on étudiait dans les salles de classe, mais, si l’art était la capacité à vous permettre de vous évader, alors incontestablement, Eyia était une artiste.

C’était une délicieuse danse qui s’annonçait, sauvage et intense. Nathan l’espérait longue, mais il savait que ce dernier élément dépendrait surtout de lui. Elle lui offrait une sorte de strip-tease terrifiant, qui fit comprendre à Nathan pourquoi il n’aurait jamais pu aller dans un club de strip. Voir une belle femme se déshabiller contre vous, sans avoir l’opportunité de la toucher, c’était une forme de cruauté. Encore pire que de vous battre avec un fouet. Et il se sentait dans la position de cet homme qui voyait la femme se déshabiller. Il avait envie de se rapprocher, de la toucher, mais il sentait, au regard espiègle de cette dernière, qu’il devait rester là, et ne pas bouger. Il devait se contenter de l’observer avec les yeux. Elle portait des sous-vêtements noirs, formant un troublant contraste avec sa peau très pâle. Elle ôta son soutien-gorge, révélant une superbe poitrine, avec des seins ronds et bien formés. Nathan serra ses poings contre son corps, résistant aussi à l’envie de se masturber. Il se disait que seules les mains d’Eyia avaient le droit de toucher son sexe.

La femme ne portait plus que sa culotte, et se rapprocha de lui. Elle lui laissait l’honneur de la retirer, et le flic se permit un sourire.

« Trop aimable... » parvint-il à dire.

Elle s’était amusée à toucher sa culotte, avant de se coller contre lui. Nathan sembla alors sortir de sa torpeur. Il se pencha, et l’embrassa, posant une main sur sa nuque .Ses lèvres rouges étaient renforcées par son teint pâle, et, tandis qu’il caressait ses cheveux, et l’embrassait avec ardeur, son autre main se glissa dans le dos d’Eyia, descendant le long de sa belle peau. Son corps tremblait nerveusement, sous l’effet de l’excitation qu’il ressentait, et son sexe vint glisser contre le corps de la femme. Dieu, qu’elle était belle ! Il glissa le long de son dos, jusqu’à atteindre sa culotte, et caressa l’une de ses fesses à travers cette dernière, en éprouvant la rondeur et la fermeté. Il les pressa un peu, avant de rompre le baiser, presque à regret. La sentir contre lui, sentir ses seins s’enfoncer dans sa chair, était une situation enivrante, grisante. Mais il y avait effectivement un morceau de tissu en trop sur son corps.

S’écartant légèrement d’elle, il fléchit les genoux, et sa tête arriva rapidement à hauteur de son bassin, devant ce sous-vêtement noirâtre. Il soupira faiblement, et embrassa sa culotte, à l’emplacement de son sexe, sentant de nouveaux frissons le traverser. Comment définir ce qu’il ressentait ? De vives pulsions remontaient le long de son corps, dynamitant son énergie, procurant comme des stimulus électriques. Il avança ses mains, et glissa plusieurs doigts sous la culottez, par le haut, et fit le tour de son bassin, afin de désolidariser cette dernière de la peau de la femme. Il avait son visage très proche de ce sous-vêtement, agissant plus par instinct qu’autre chose, et mordit dedans, raclant avec ses dents, afin de tirer dessus, faisant tomber le vêtement. Ce faisant, il l’accompagna délicatement avec ses mains le long du corps d’Eyia, glissant sur les longues jambes fuselées de cette dernière, comme s’il portait une espèce de relique. La culotte finit par arriver sur le sol, et l’homme releva les yeux, recommençant à caresser les longues jambes de la femme, jusqu’à atteindre son sexe. Il ne disait rien, se contentant d’émettre de petits sifflements. Son cœur battait lourdement dans sa poitrine, témoin de la forte excitation que l’homme ressentait.

Nathan entreprit alors de se relever, et l’observa. Tellement belle. Dans sa tête, son esprit se rappela plusieurs paroles d’une chanson. A gathering of angels appeared above my head. C’était exactement ça. Il approcha lentement l’une de ses mains. Sous la nervosité et l’excitation, ses doigts tremblaient, et il parvint à les poser sur le sein d’Eyia, serrant cette belle peau, avant de remuer. Il écarta ensuite sa main, et préféra approcher ses lèvres, se penchant un peu, écartant ses lèvres. Il attrapa ce téton, et commença à le sucer, à jouer avec sa langue, à le titiller, sentant des élancements de plaisir remonter le long de son corps, l’emmenant un peu plus près du paradis.

« Tu es délicieuse » lui souffla-t-il.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 20 samedi 23 mars 2013, 12:12:39



Délicieuse. Assurément, elle l'était, en tous cas dans le regard de Nathan. C'était très flatteur pour elle de déceler autant de désir dans les yeux d'une personne. On disait Eyia envoûtante, dans les quelques légendes parlant encore d'elle. Cette théorie se vérifiait. Toute frissonnante, elle le laissa retirer son dernier vêtement. Sur le sol, comme les autres. La nudité était un état naturel, chez elle. Quand elle était seule, la monarque était nue. C'était quand d'autres personnes arrivaient qu'elle devait, à regret, s'habiller. Sa garde robe était minime, parce que les fringues l'emmerdaient. Elle ne comprenait pas le milieu de la mode, et ne soutenait financièrement aucun styliste éventuel. C'était nue, vêtu de chair et de lumière, qu'une personne révélait sa propre personnalité.

Mais ne tergiversons pas. Il y a mieux à faire. Les baisers, sur sa poitrine, lui arrachèrent de doux petits soupirs. Son corps recevait des décharges intenses dés qu'il posait ses lèvres sur ses seins. Ses doigts se nouèrent dans les cheveux de son amant, un moment, y cherchant une prise. Puis elle lui fit signe de relever la tête, histoire qu'elle l'embrasse, avec une fièvre incontrôlable. Oh, ça bouillonnait, en elle. Son palpitant allait se dérailler, à ce train-là. Un long baiser, donc, durant lequel sa main, dans ses cheveux, roula sur son cou, son buste, pour s'arrêter sur son membre. Sa main s'y posa, le caressant du bout des doigts. Doigts qui s'enroulèrent bien autour autour de son sexe, d'ailleurs, l'effleurant comme un souffle pour mieux l'enserrer ensuite. Ce traitement dura peu de temps, mais apprenez à être patient. Eyia posa à nouveau ses mains sur ses clavicules, lui faisant signe de se mettre contre le mur. Allez, qu'il y appuie son dos. Chacun son tour.

- Délicieuse ? Mmh ... Mais tu n'as pas encore goûté à la meilleure part de moi-même.

Fut soufflé dans son oreille. Deux secondes après, sa bouche câlinait son membre aussi bien que ses doigts l'avaient fait. Pas de baisers qui papillonnent le long du buste. Trop surfait. Et Eyia n'était pas surfaite*. Ses lèvres englobèrent un moment son gland, pressant dessus avec la pointe de sa langue. Puis elle le libéra de l'emprise de sa bouche, pour que sa langue joueuse vienne suivre les veines qui se dessinaient sur son sexe. Quand elle arrêtait de le lécher, c'est son index humide qui dessinait de petits ronds au sommet de son gland. Mais elle savait très bien que la patience avait ses limites, aussi ne se fit-elle pas prier et captura t'elle vivement son sexe dans sa bouche, le suçant avec, là encore, une lenteur cruelle. Ses lèvres glissaient le long de son membre, entamant des vas-et-vient qui gagnaient doucement en vitesse. C'était à peine perceptible. Parfois, elle arrêtait ces mouvements réguliers pour ne sucer que le bout de son sexe, avant de reprendre.

Qui saurait dire combien de temps dura ce traitement ? ... Pas moi, en tout cas. Eyia attendit d'être sûre qu'il soit suffisamment excité pour lui faire face, ce charmant sourire planté sur les lèvres. Elle revint se plaquer tout contre lui, sa bouche se réfugiant dans le creux de son cou. Le bas de son ventre venait frotter contre son membre encore en érection. Contact qui la fit sourire. C'était flatteur. Ses doigts vinrent papillonner autour de ce sexe, cette fois sans le toucher.

- Mmh, c'est vrai que je ne suis pas très sage.

Minauda t'elle dans un sourire. Il était temps qu'elle l'avoue, la p'tite.



* Paye ton ego de reine.




"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 21 samedi 23 mars 2013, 14:57:46

Elle jouait avec lui, et il n’avait pas la force de l’en empêcher. Il était comme sa chose, une espèce d’esclave servile, dominé par le plaisir et par ce sentiment de respect qui s’emparait de son corps en la voyant. Nue, elle était d’une telle beauté... Sur ce corps, les vêtements étaient une offense, il l’admettait sans peine. Elle était magnifique, et il ne manquerait pas de mots pour la décrire. Subjugué, Nathan était conquis. Elle le poussa contre le mur, et il ne fit rien pour l’en empêcher. Chacun des baisers de cette femme était une ode au plaisir, excitant ses sens, le transcendant, provoquant dans son corps de nombreux fourmillements. Il en voulait plus, toujours plus. Le sexe avait cette fascination de satisfaire la frustration engendrant une plus forte dose de frustration. C’était la course au plaisir, jusqu’à atteindre le sommet, où la tension se relâchait dans un sentiment extatique de bonheur. Nathan était en train de gravir la pente, et celle-ci n’était pas difficile à escalader. Au contraire, il avait l’impression d’être dans un ascenseur qui l’amenait tout droit vers le sommet, sans virages, sans faux détours. Tout ce qu’il fallait, c’était ralentir la machine, éviter qu’elle ne s’emballe trop rapidement pour exploser en plein vol. La tâche serait d’autant plus délicate qu’Eyia, comme toutes les femmes dominantes, s’amusait à l’exciter, à le faire flirter avec la ligne rouge. A genoux entre ses cuisses, elle avait pris entre ses lèvres son sexe, après l’avoir caressé avec ses doigts.

Tout en elle était magnifique. Nathan y revenait sans cesse, mais c’était parce qu’il était charmé. Tête baissée, il l’observait en soupirant, voyant son membre partir dans sa bouche. Elle prenait tout son temps, savourant ce sexe comme s’il s’agissait d’un superbe repas, faisant preuve avec lui d’un talent inné, surhumain. Ses mains tremblaient, et il les posa sur la tête de la femme, caressant ses cheveux, essayant de l’inciter à s’enfoncer, à glisser son membre le plus loin possible entre ses belles lèvres sanglantes. Cependant, la femme était résistante, et Nathan trop déstabilisé pour s’imposer. Il la sentit mordiller son sexe, avant que, faisant fi de ses mains, elle ne libère son sexe, pour le lécher, glissant le long de ce dernier, le bout de sa langue filant sur son pénis, revenant jusqu’à ses testicules. En proie à une espèce de silencieuse danse, Eyia agissait sur lui, et Nathan se contentait de subir en serrant les dents, une envie de plus en plus forte s’imposant en lui : la baiser. La fellation faisait partie de ces jeux sexuels trompeurs. Si on pouvait penser que l’homme en était l’acteur dominant, du fait de sa position, c’était en réalité la femme qui agissait, l’homme se devant de subir. C’était particulièrement redoutable, a fortiori avec une femme comme elle, qui jouait clairement avec lui.

« Eyia... Pitié... » réussit-il à dire.

Il soupirait, serrant ses lèvres, et, ayant probablement pitié, elle recommença sa fellation, faisant arracher à Nathan des soupirs de plaisir. Fermant les yeux, il s’écrasa contre le mur, et recommença à lui caresser les cheveux, glissant sur sa nuque, savourant ce contact. C’était tellement bon ! Ah, il ne savait pas quoi penser, tant il était enivré. Elle continuait à jouer avec lui, et les secondes s’étirèrent, alors qu’il avait de plus en plus de mal à se contrôler, sa frustration s’accroissant. La Bête en lui grognait et rugissait.

*Défonce-là !*

Eyia mit un temps fou à se relever, cette séance finissant à mi-chemin entre plaisir et torture. Elle finit par se relever, avec un sourire charmeur sur les lèvres, un sourire éclatant qui était en soi tout un aveu. Elle savait dans quel état elle l’avait mis, et ça lui faisait plaisir. Garce. Nathan se mordilla les lèvres, tremblant à nouveau, tout en sentant son sexe glisser contre le bassin de la femme, près de son intimité, léchant ses lèvres intimes.

« Tu joues surtout avec le feu, ma belle... »

Se contrôler était impossible, et c’était sûrement ce qu’elle recherchait. Il posa ses mains sur ses hanches, soulevant cette dernière, la tenant à bout de bras, et l’embrassa encore, tout en la poussant, l’envoyant heurter un meuble. On entendit les objets à l’intérieur, remuer, mais, à ce stade, Nathan n’en avait absolument rien à secouer que des choses se brisent. Il la tint par la nuque, et posa une main sur son sexe, le guidant vers le bassin d’Eyia. Il ne fut pas difficile de trouver sa cible, et il s’enfonça en elle d’un seul bloc, poussant un soupir de soulagement, une expression de joie indescriptible apparaissant sur son visage.

« Oh putain, j’en pleurerais presque ! »

Il soupira. Pour le coup, Nathan avait totalement oublié sa mission initiale, les diamants, et toute cette histoire. Une seule chose l’intéressait : la baiser. Elle l’avait excité au point de lui faire perdre son contrôle, ce qui était d’autant plus facile que la Bête en lui agissait dans ce sens. Nathan se mit à donner de solides coups de reins, faisant trembler le meuble. Le rodéo pouvait commencer.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 22 dimanche 24 mars 2013, 12:15:52




Un miracle voulut que la souveraine n'entre pas dans une colère noire quand il brutalisa son meuble. Un vase, des verres, un collier tombèrent le sol, les perles rebondissant sur les morceaux de verre brisé, avant de flotter à la surface de la flaque d'eau qui s'échappait de la bouche du vase. Les fleurs se laissèrent mourir sur la moquette. Et Eyia se laissa mourir entre les bras de son amant. Elle l'accueillit en elle dans un léger soupir, vif, de ceux qui s'envolent prestement dans les airs. La monarque aimait jouer avec le feu. Surtout quand elle savait à quel point le feu pouvait tenir chaud. Un coup de bassin agita ses reins, sonnant le début de cette charmante danse. Ils se faisaient face, et elle crevait d'envie de l'embrasser. Mais non, non, pas d'emportements. L'immortelle posa ses mains sur la table, le dos creusé, les cuisses ouvertes, son petit corps se secouant merveilleusement à chaque vas-et-vient. Ses soupirs n'étaient pas feints.

Après avoir savourée, la petite reine voulut y mettre du sien. Ses jambes se nouèrent autour du bassin de son amant, et elle ondula, offrant plus d'amplitude à ses coups de reins. Elle pouvait sentir ce membre frotter ses chairs et, putain, que c'était bon ! Une de ses mains se réfugia dans le dos de Nathan, éprouvant son épiderme avant de la griffer doucement. Le temps d'un baiser, sa poitrine se pressa à nouveau contre son torse, délivrant un vif frisson le long de sa colonne. Sa bouche vint mordiller le cou de son amant.

- Mmh ...

Fut le simple soupir qu'elle parvint à prononcer, d'abord, lèvres et paupières closes. Elle se détacha de lui pour mieux se cambrer.

- Je savais depuis le début ... Mmh, que tu me baiserais si fort.

Et ça n'avait pas l'air de l'emmerder. Mieux, elle adorait ça. Ce petit sourire en coin trahissait tout : ce plaisir qui l'immolait à petit feu, son désir de perdre corps, et sa fierté d'avoir un amant digne de ce nom. Je vous l'avait dit. Les caresses douces des ombres, c'était gentil deux secondes. Et lesdites ombres ne pouvaient pas vraiment la ramener, face à lui.

Un fin gémissement s'échappa d'entre ses lèvres, tandis qu'elle lui rendait un coup de bassin, leurs peaux claquant l'une contre l'autre. Contact délicieux.



"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 23 lundi 25 mars 2013, 12:14:58

Baiser. Entre les lèvres de cette femme, ce mot était délicieux, empreint d’une espèce de saveur onctueuse. Il résumait à la perfection tout ce que Nathan résumait : une féroce envie de lui faire l’amour, de la prendre sauvagement pendant des heures, d’être ce mâle-alpha, brutal et dominateur, qui s’imposait sur la femelle. Leur danse les amenait dans les rapports les plus basiques opposant les sexes, une sorte de violent et lointain retour aux sources. Comment Nathan en était arrivé là, c’était une question à laquelle il aurait été bien incapable de répondre, même en y réfléchissant pendant des heures. Il ne se sentait même pas gêné pour les quelques objets qu’il avait abîmé en posant Eyia sur cette table, usant de cette force qu’il mésestimait continuellement, en raison de son pensionnaire secret, ce monstre qui s’enthousiasmait à chaque fois qu’il faisait l’amour avec une femme forte et fière. Contre la table, il la baisait donc, fort, donnant de puissants coups de reins, et cette dernière finit par réagir, en enroulant délicieusement ses jambes autour de ses cuisses, serrant fort pour parvenir, elle aussi, à rythmer cette danse. Il frémit de plaisir, et répondit voracement à son baiser, soupirant dans sa bouche, gémissant entre ses lèvres. Ses seins étaient comme deux tisons ardents de bonheur, glissant contre son torse lisse et dur. Elle s’était redressée un peu, et il la tenait par le dos et par les fesses, afin de mieux l’accompagner, grognant à chaque fois qu’il remuait son sexe.

C’était douloureux. Son membre le faisait souffrir, se remplissant de foutre, qui ne demandait qu’à sortir. Il fallait juste l’accompagner, et c’était ce que Nathan faisait, donnant des coups de plus en plus amples. C’était épuisant, et l’adrénaline qui battait dans ses veines ne suffisait pas à masquer ses gouttes de sueur glissant le long de sa tête, ni les plaques rouges qui perlaient ici et là. Ses mains se faisaient plus voraces, se cramponnant à son corps, serrant ses fesses, glissant sur son dos. Il aurait eu ces longs ongles typiquement féminins, il l’aurait probablement griffé à en faire couler le sang. La peau d’Eyia était tellement douce, tellement lisse, que la presser était un bonheur. Tout, en elle, était un pur bonheur. Il y avait bien longtemps que Nathan n’avait pas tiré un tel coup. Le flic se sentait chanceux, comme si la grâce éternelle avait, dans un moment de pitié, daigné lui offrir l’occasion d’améliorer sa vie sexuelle, qui était au croisement d’un désert et d’une décharge à ciel ouvert.

Le flic ne disait rien, n’arrivant pas à concentrer ses pensées. Son esprit était focalisé sur les soupirs et les gémissements d’Eyia, sur sa peau douce, et sur sa douloureuse queue. Aveuglé par son plaisir, Nathan avait du mal à se préoccuper d’elle, pensant avant tout à lui. Le sexe avait cette force de vous faire tout oublier, pour vous ramener à votre propre situation. Il avait une trique de tous les diables, et couchait avec une femme qui, à bien des égards, était son fantasme de femme parfaite : une femme arrogante et dominante, qui aimait les hommes obéissants et à la fois virils et forts. Et ce corps... Comment ne pas tomber sous le charme ? Il se disait qu’il avait eu envie de la baiser dès qu’il l’avait vu. Ce n’était pas très professionnel, mais, au point où en était la carrière de Nathan, il n’allait pas regretter ce moment. Oh que non ! Il continuait à la prendre, grognant et soupirant.

« Putain, c’est... » fut tout ce qu’il arriva à dire.

Il retourna l’embrasser, remontant une main sur sa nuque, attrapant ses cheveux, et soupira dans sa bouche.

*N’essaie pas de parler, concentre-toi sur le fait de la baiser !*

Suivant cette sage voix, Nathan continua à l’embrasser, mordillant les lèvres de la femme dans son excitation, puis retira ses lèvres, et partit à l’assaut. La table continuait à remuer, se soulevant un peu, dans la mesure où Nathan commençait à s’étaler sur Eyia, à force de donner des coups de reins. Mais il n’arrêterait pas. Pas avant d’avoir atteint le sommet. Il était comme le train de Zola : impossible à arrêter.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 24 vendredi 29 mars 2013, 15:37:19





Baiser. C'était pile ça, qu'elle voulait. Ne débattons pas sur son caractère de reine immortelle, implacable, affamée. Au fil du temps, elle avait appris à savoir ce qu'elle aimait. Et ces coups de reins qu'il lui offrait, cette violence dans l'acte, ces peaux qui claquent l'une contre l'autre, ces souffles qui s'essoufflent, c'était exactement ce qu'elle aimait. Contre lui, son bassin remuait allègrement. Parfois en rythme, parfois non, Eyia imposant le sien avec une mine ravie. Ses gémissements étaient son chant, qu'elle parvenait à maîtriser. Le gémissement vif au moment où il entrait, et le ri sourd quand il s'éloignait. Au fur et à mesure, elle devenait de plus en plus bruyante, la petite, rejetant parfois son visage en arrière, le dos creusé, pour récupérer ses esprit. Qu'elle allait perdre. Oh oui, qu'elle allait perdre. Et elle avait hâte.

Sa déclaration lui arracha un autre sourire, tandis qu'elle se laissait faire, ne serait-ce qu'un moment. La prise, sur sa nuque, dans ses cheveux, la fit frémir comme une adolescente. Quelque chose sommeillait dans ce corps qu'elle griffait de ses doigts fins. Une force, une violence, qui lui plaisait plutôt pas mal. Une de ses mains empoigna aussi la nuque de Nathan, tandis que l'autre s'efforçait de jouer avec le bas de son ventre, caressant du bout des ongles cet endroit, pour mieux étreindre son torse ensuite. L'immortelle apposait sa marque, de ses griffures. C'était une sensation délicieuse.

- Mmh ... Ah ! Oui !

Pourquoi être discrète quand elle se sentait si proche de la petite mort ? Ses cuisses, serrées autour de son bassin, se resserrèrent davantage, étau de chair pâle autour de sa taille. Encore quelque coups, et ... Putain. Sans aucune pudeur, elle se laissa mourir entre ses bras, son buste s'agitant par petites vagues. Une, deux, trois. Souffle court, bouche ouverte, ongles griffant la table. C'était parfait. Un p'tit paradis, qu'elle goûtait, là.

Ce n'était que le calme avant la tempête, échauffer les esprits pour mieux les dompter ensuite. Et puis, elle avait encore beaucoup trop d'idées en tête pour le laisser partir si vite.

- Il y a quelque chose ... en toi.

Souffla t'elle, suave, une main plaquée au niveau du coeur de Nathan, cherchant ses clopes du regard. Où étaient-elles, encore, celles-là ?



"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 25 dimanche 31 mars 2013, 12:31:14

Nathan retrouvait les joies de faire l’amour, ce plaisir ancestral, dominateur, qui monopolisait toutes ses pensées. Il ne pensait désormais plus à rien d’autre qu’elle, que son sexe enfoncé en elle, que ses soupirs. Elle l’obnubilait, et il continuait à la prendre, sentant le corps de la femme rebondir contre le meuble. Elle le griffait, et ça l’excitait. La douleur était là, mais donnait lieu à de hautes vagues de plaisir. Il caressait des doigts des monts de plaisir, et son sexe, tendu, se glissait en elle. Le policier ne la voyait plus comme une souveraine, mais tout simplement comme une femme. Et lui n’était plus un policier, mais rien de plus qu’un homme. Le mâle et la femelle. Comme un retour aux sources, une sorte de retour vers ce moi primitif qui sommeillait dans les profondeurs de son être. Elle se serrait contre lui, et lui l’attrapait, la serrant. Sa peau douce, légèrement moite sous l’effet de la sueur... Autant de sensations éphémères et magiques. Ce qu’il vivait était une expérience magique, tout simplement. Il s’emportait, oubliant tout,  et c’est dans cette tornade que lui aussi atteignit son point de rupture. Le serpent de pierre devint trop insistant, et cracha son venin. Il se répandit en elle, et se sentit comme un ballon d’hélium qu’on venait de crever d’une flèche. Il se dégonfla, et revint à la réalité... Le meuble endommagé, Eyia, les bijoux, lui, nu, lui faisant l’amour contre le mur, à la sauvage...

*Devrais-je éprouver du regret ?*

Tout ce que Nathan ressentait, c’était, non pas de la fatigue, mais une sorte de soulagement, de curieuse félicité. Serein et détendu, il venait de jouir, d’avoir un orgasme, et était convaincu qu’il en allait de même pour la belle femme. Il la maintenait contre le meuble, et desserra lentement son emprise. Son érection avait, pour le coup, bien diminué, la Nature reprenant ses droits. De la sueur coulait le long de son torse presque imberbe, et il passa une main sur sa barbe mal rasée. Eyia posa alors une main sur son cœur, et lui avoua qu’il y avait quelque chose en lui.

A cette idée, le cœur de Nathan fit un bond dans la poitrine. Quelque chose... Certes, l’intuition féminine permettait aux femmes de sentir des choses que les hommes ne parvenaient pas à comprendre, mais, soit elle parlait de manière très métaphorique, soit elle désignait son symbiote. La Bête. Comment pouvait-elle la sentir ? Sous l’effet d’une forte émotion, il arrivait que la Bête s’échappe, qu’elle se réveille. Mais il était convaincu d’avoir fait attention, d’avoir muselé le monstre, de l’avoir empêché de sortir. Comment pouvait-elle le sentir ?

*Il n’y a pas à tortiller du cul... Si elle le pressent, c’est que ce n’est pas une femme normale... Mais, en toute honnêteté, Nathan, es-tu vraiment surpris ? Croyais-tu vraiment qu’une femme comme ça pouvait être normale ? Cette impression que tu ressens dans ce manoir... Ce sentiment d’être dans un endroit surréaliste n’est peut-être pas si infondé que ça.*

Tout d’un coup, Nathan pensa à ces vieilles histoires sur les femmes fatales, ces espèces de veuves noires qui séduisaient les hommes pour dévorer leurs âmes, et les conneries du genre. Mais Eyia ne s’était pas transformée en une énorme araignée anthropophage. Elle était toujours là, devant lui, belle femme à la silhouette magnifique, aux formes angéliques, à la beauté surréaliste. Nathan aurait pu noyer le poisson, lui dire qu’elle délirait, mais tout bon flic savait que, généralement, les mensonges les plus simples étaient les plus simples, ceux qui n’étaient, ni la vérité, ni un mensonge. Mentir, c’était tout un art, et Nathan ne pouvait décemment pas révéler à Eyia tous ses petits secrets.

Essoufflé, il se retira d’elle, la laissant poser ses pieds sur le sol, et passa une main dans ses cheveux trempés. Nu, il se sentait sans défense devant cette femme. C’était un curieux inversement des choses. Il était le flic, le monstre, et elle la femme faible, la victime à protéger. Et, pourtant, c’était lui qui se sentait menacé. Il aurait pu inventer mille phrases, mille répliques, mais, au lieu de ça, la seule chose qui traversa son esprit comblé fut une banale interrogation :

« Quelque chose ? répéta-t-il. Qu’est-ce que tu veux dire par lui ? »

Désemparé, voilà comment il se sentait.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 26 lundi 01 avril 2013, 02:36:17




Un plaid, pour commencer. Dés qu'une distance s'installa entre eux, suite à l'acte, elle captura entre ses doigts un plaid fin, couleur neige, le nouant autour d'elle. C'était ridicule, cette pudeur, surtout venant d'elle. Mais Eyia aimait se vêtir de quelque chose, après l'amour. N'importe quoi, même un nuage de fumée. A cette pensée, elle s'alluma une cigarette, fumant en le regardant. Ne pas baiser dans un lit rimait avec ne pas pouvoir se rouler dans des draps après l'acte. Le tissu occupe les doigts. L'immortelle releva le visage, avant de marcher un peu. Vers son verre. Qu'elle vida d'une large gorgée. Il avait tiqué, ce flic, quand elle avait évoqué ce quelque chose. Alors, elle avait visé juste. Eyia n'aurait pas su expliquer pourquoi, mais cet homme avait quelque chose de plus que les autres. Rester à savoir quoi.

Ce n'était pas son corps dont le poids lui manquait déjà, ce n'était pas le goût de sa peau, non ... Quelque chose d'autre. Dans sa passion, son envie, il y avait une puissance qu'elle n'avait connu que chez certaines entités démoniaques, voire des déités. Le panel était large. Et ce gars, là, dont elle s'approchait à nouveau, le dos et le regard droit, il n'était pas un simple humain.

- Je ne baise pas avec des humains insignifiants.

Eyia revint à son niveau, les doigts de la main qui ne tenait pas la clope pianotant à nouveau sur ses clavicules. Elle se hissa sur la pointe des pieds. Sa bouche stagna à quelques millimètres de la sienne, toujours aussi rouge, toujours aussi tendre.

- J'ai senti quelque chose en toi. Une fureur sourde, qui grognait, grognait ...

... Elle recula, ne l'embrassant même pas. Lui tourna le dos. S'allongea en partie sur un canapé de cuir blanc, une jambe étendue et l'autre repliée, sa cuisse se pressant contre sa poitrine. Contact agréable. Une cendre, et elle visa prestement le cendrier. Eyia le fixa à nouveau. Une moue sérieuse éclata sur son visage, avec majesté. Le masque de reine était enfilé. Elle redressa légèrement son dos, le creusant.

- Dis-moi ce que c'est, ce que tu es, ce que tu as. Ou j'irais chercher les réponses moi-même.

Un sourire joueur, aguicheur. Elle le fera. N'en doutez pas une seule seconde. Et elle avait les moyens, la p'tite, mine de rien. Une nouvelle bouffée de tabac, hop, dans les poumons. L'immortelle recracha la fumée avec délectation.




"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 27 lundi 01 avril 2013, 12:34:24

Merde. Elle faisait bel et bien partie de cette catégorie de gens qui, à Seikusu, étaient dotés de capacités paranormales. Il en fut convaincu quand elle se rapprocha de lui, afin de lui faire comprendre qu’elle n’offrait pas son corps à de vulgaires humains. Sans qu’il ne se l’explique, cette phrase le fit légèrement frissonner. Qu’était-elle donc ? Un démon ? Un vampire ? Ou un simple mutant qui avait la folie des grandeurs, et croyait ne plus appartenir au genre humain ? Nathan était flic à Seikusu, et, parallèlement, mutant sous surveillance, puisque ses capacités paranormales n’avaient pas échappé à certaines agences paragouvernementales qui avaient installé leurs bases secrètes dans la ville. On se croyait en plein comic, un comic avec une forte connotation érotique. Elle s’était enroulée dans une espèce de plaid, et s’était assise sur le canapé, le détaillant, comme s’il passait un oral d’entretien. Elle fumait de manière terriblement bandante, aurait-il dit. Cependant, son estomac était noué à l’idée qu’elle découvre ce qu’il était. Car il y avait bien en lui une « fureur sourde », mais il n’avait pas pour habitude de la libérer. Nu, il se sentait sans défense devant cette femme, qui lui demanda (ou ordonna) de lui dire immédiatement ce qu’il avait dans le corps.

Nathan passa une main derrière son front, caressant sa nuque. Être nu ne le dérangeait pas s’il y avait une condition de réciprocité, mais, en s’enroulant dans un plaid, Eyia avait inversé les rôles. Sa tentation première était de continuer à nier en bloc, mais il sentait que ce serait ridicule. Soit elle s’énerverait, soit elle le congédierait. L’un dans l’autre, aucune situation ne lui convenait. Et, pour être entièrement honnête, après ce qu’il avait vu, il imaginait mal Eyia aller divulguer à la presse tous les secrets de Nathan Joyce. Il ne réfléchit donc pas très longtemps.

« Même si j’ignore comment tu t’y prendrais, quelque chose me dit que tu ne me lâcheras pas tant que ta curiosité ne sera pas satisfaite... »

Il aurait été intéressant de voir la manière dont Eyia s’y serait prise. Les agents du SHIELD n’y avaient pas été par quatre chemins. Ils étaient venus chez lui, dans son studio minable, crasseux, dont les murs tremblaient à chaque fois que le métro passait, afin de lui présenter une série de relevés, de vidéos, et d’analyses, qui attestaient par A + B qu’il était un mutant. Ils lui avaient fait une offre qu’il n’avait pas pu refuser, en tâchant de lui expliquer que Seikusu était une zone à risques. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il avait été convaincu. Les hommes en noir s’amélioraient de plus en plus.

« C’est une longue histoire, finit-il par dire. Je te la raconterais, si tu veux, mais, pour résumer, mon organisme abrite un corps étranger, qui fonctionne de manière plus ou moins indépendante, et m’envoie de temps en temps ses pensées et ses désirs... Curieusement, la simple vue de ton corps l’a excité comme un jeune puceau qui se branlerait devant une vidéo porno. »

Il leva son avant-bras droit devant Eyia, et cette dernière put alors voir quelque chose sortir de son épaule. Une sorte de texture noirâtre avec des rayures dorées qui durcit son bras et le recouvrit, le faisant ressembler à une espèce de bras organique. Nathan était déjà, en temps normal, imposant. Cependant, avec cette membrane noirâtre qui recouvrait son corps, sa masse musculaire était encore plus importante. Dans la mesure où il était nu, Eyia pouvait directement voir cette seconde couche noirâtre et grouillante se répandre sur le corps de Nathan. Il la circoncit à hauteur de son bras droit, mais quelques lignes vinrent percer sur sa joue droite, formant comme des excroissances noirâtres. Son visage se crispa légèrement en un rictus. Contrairement à ce qu’on pouvait penser, prendre cette forme n’était pas douloureux, c’était... Et bien, à dire vrai, c’était incroyablement jouissif. Il se sentait envahi par une infatigable énergie, une puissance terrifiante, qui l’aveuglait de confiance, et le rendait bien plus instable. Son bras droit changea de forme, s’allongeant, formant comme une espèce de lame tranchante et longue, avant que la peau symbiotique ne reparte.

« Cette seconde couche est inhérente à ma personne. La contrôler n’est pas facile, et, quand elle me recouvre intégralement, je... Disons que je deviens vraiment un mauvais garçon. »

D’un point de vue freudien, le symbiote, complètement révélé, court-circuitait son sur-moi, ses valeurs morales et ses restrictions, au profit de la pulsion primaire de plaisir, le ça. En d’autres termes, le symbiote foutait le bordel. Il avait rendu sa femme complètement tarée, une psychopathe qui déchiquetait tout ce qui bouge, et lui essayait, avec l’aide du SHIELD, de contrôler ce monstre.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 28 lundi 01 avril 2013, 15:04:20



Même pas peur. Si les yeux d'Eyia s'écarquillaient, c'était à cause de la surprise, de l'adrénaline qui pulsait dans ses veines. Oui, elle avait visée juste, la môme. Ce type avait bel et bien quelque chose en lui, quelque chose dont la rage et la noirceur l'excitait grandement. Ce n'était pas la douceur moite des humains qu'elle cherchait. C'était la folie, la fureur. N'oublions pas qu'elle était, à l'heure actuelle, la plus grande mécène de la région, et qu'elle protégeait et aidait les artistes les plus trash. Il n'y en avait pas un seul qui ne faisait pas scandale. Et dieu sait qu'elle adorait ça. L'immortelle passa sa main dans ses cheveux, le regardant se transformer dans un sourire conquis. La lame, immense, lui rappelait ces longues lames de cristal, tranchantes, qu'elle envisageait de planter dans son jardin pour dissuader les voleurs. On ne les voyait pas, et en moins de deux, la chair était ouverte. On n'importune pas une reine comme Eyia.

L'immortelle regarda la peau symbiotique s'effacer, retrouvant ce corps qu'elle connaissait. Il n'avait pas perdu son attrait. Pire, il avait réussi à la séduire davantage. Elle se redressa légèrement, le plaid baillant, découvrant un de ses seins. Une bouffée de tabac.

- ... Intéressant.

Elle fit rouler sa cigarette entre ses doigts, le dévisageant longuement. Sa théorie de 'les humains ne sont pas tous inutiles' gagnait en puissance. Les créatures. Elle adorait ça. Eyia n'avait pas la prétention de se monter un bestiaire, mais la simple idée de passer du temps avec quelqu'un d'aussi dangereux ... Enjoy. Enfin quelqu'un de son niveau. Il y avait, dans le regard de la monarque, une lueur incisive, venimeuse. Et cet homme, là, pouvait presque jouer le rôle du rival. Son ego, joueur, apprécia.

- Une reine et un mauvais garçon. Joli tableau.

... A bien y regarder, elle ne s'était pas présentée, tiens. Eyia se releva, laissant le plaid couler sur le sol. Nue, vêtue de rien, sinon de lumière fine. Elle ferma un de ses poings, revenant vers lui, doucement. Il était temps pour elle de lui en dire un peu plus. Ne serait-ce que pour jouer à armes égales. La souveraine se recoiffa, dos droit, digne, fière.

- Je suis Eyia. Reine des pierres, mon ange, pas des cailloux.

Elle le regarda longuement.

- Si mes lèvres sont aussi rouges, c'est parce que je suce trop de rubis. Mon péché mignon. Entre autres ...

Son index, sinueux, se balada sur le buste de Nathan, y laissant une fine trace rouge. Elle chercha sa main à lui, qu'elle avait adoré sentir sur sa peau. L'immortelle manipula cette main, de sorte que sa paume soit vers le ciel. Son poing fermé s'ouvrit au-dessus de celle-ci, et elle y déposa quelque chose. Une petite pierre, grosse comme un oeil, ronde comme un galet, tiède comme un corps. Elle était blanche, et était d'une malléabilité étonnante. On pouvait la triturer des heures durant, elle retrouverait toujours sa forme première. Eyia regarda ce petit présent, qui reposait au creux de cette large main.

- Je te présente la pierre philosophale. N'est-elle pas belle ?

Elle adorait l'exhiber, celle-là, parce que ça en jetait toujours. La pierre philosophale. La preuve même que ce petit bout de femme n'était pas comme les autres.




"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 29 mercredi 03 avril 2013, 08:22:02

N’importe quelle femme aurait fui en courant. Mais pas elle. Si elle avait peur, elle le dissimulait à merveille, et Nathan ne lisait dans son regard qu’une espèce de sourde excitation. Elle avait vu son petit secret, la créature qui résidait en lui, et, loin de la faire fuir, cette séance les avait rapprochés. Elle l’observait avec appétit, et il se demandait ce qui pouvait bien lui traverser l’esprit. Lui, de son point de vue, se sentait étrangement excité par cette situation. En un sens, il était heureux qu’elle ne le repousse pas. C’était toujours une crainte. Quand on apprenait que votre amant dissimulait un monstre surpuissant capable de vous engloutir tout cru, il y avait de quoi fuir. Elle l’acceptait, et Nathan réalisait que sa carapace extérieure n’était pas aussi étanche qu’il l’aurait aimé, car le fait qu’elle ne le repousse pas le rassurait. Elle l’observait silencieusement, et finit par se rapprocher de lui, son plaid glissant, jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau totalement nue, excitant à nouveau Nathan. Debout devant elle, il se faisait l’idée d’être son homme de main, son soldat. Elle se présenta comme une reine, lui affirmant être la Reine des Pierres, et non des cailloux. Une précision qui le surprit légèrement, mais il n’était plus à cela près.

*Reine des Pierres ?*

Qu’est-ce que c’était censé vouloir dire ? Nathan commençait à se dire que cette femme devait venir de cet autre monde qui était relié à la Terre, Terra. Ou alors, c’était une excentrique qui s’appelait elle-même « Reine ». Dans tous les cas de figure, elle l’intriguait fortement. Elle retournait vers lui, nullement inquiète, toujours aussi désirable, si ce n’est encore plus. Un frémissement parcourut le corps de Nathan, qui se mordilla les lèvres. Elle lui expliqua que l’origine de ses lèvres rouges venait du fait qu’elle suçait trop de rubis. Le flic ne chercha même pas à saisir le double sens de cette phrase, et préféra laisser son corps frissonner quand elle fit glisser ses ongles le long de sa peau. Belle et tentatrice, elle lui attrapa sa main, et déposa dans le creux de sa paume un mystérieux objet. Une espèce de galet qui fit frissonner Nathan, provoquant des réactions chez son symbiote. C’était un objet magique, et elle lui expliqua qu’il s’agissait de la pierre philosophale.

« La... ? » commença Nathan, avant qu’il ne soit surpris.

Son symbiote se réveilla subitement, et des tentacules noirs explosèrent le long de son corps, venant recouvrir son bras qui tenait la pierre, ainsi que le reste de son corps. Il secoua la tête, surpris. C’était un objet magique, et la magie influait fortement sur lui, sur le symbiote, perturbant sa concentration. Il en fut entièrement recouvert, de la tête aux pieds, présentant une peau épaisse, gris sombre avec des rayures dorées. La Reine des Pierres...

« Des pierres précieuses, lâcha-t-il d’une voix caverneuse, bien plus grave. Je comprends, maintenant... Ce vol... Ce n’est pas qu’un simple vol... »

C’était un crime de lèse-majesté, en réalité. Ceci le rendait furieux. Nathan ne savait pas grand-chose de la Bête, mais il savait que le symbiote venait d’une société matriarcale, où les symbiotes féminins donnaient sur les autres. Son rôle fondamental était de se sacrifier pour protéger les femmes, et il retrouvait ici cette logique. Une fureur sans nom l’envahit à l’idée de ce qu’on avait causé à cette femme.

« Un crime qui ne peut se payer que par le prix du sang... » poursuivit-il.

Il tenait toujours dans la main la pierre philosophale. Il ignorait si c’était celle des contes, mais il savait qu’elle avait des propriétés magiques. Quand il la tenait, Nathan ne pouvait plus contrôler son symbiote. Il transpirait de rage et de fureur, ce qui se ressentait sur son sexe. Il pointait solidement entre les jambes du flic, avec des espèces de tentacules qui saillaient le long de la verge.

« Je te ramènerai ces forbans, Eyia, glissa-t-il. Et ils paieront. »

Et peut-être même la laissera-t-il les manger. A cette idée, il eut un frisson de plaisir, qui fit se redresser son sexe. Nathan relâcha alors la pierre, et sentit l’influence du symbiote repartir. Sa peau normale commençait à revenir par endroits, ainsi que des idées moins extrêmes, et une colère moins forte. Il se sentait mieux, tout simplement.
DC d’Alice Korvander.

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