Telle est prise qui croyait s’exhiber (Gabriel Valmi)

Le centre commercial de Seikusu était l’endroit rêvé pour faire de l’exhibitionnisme, mais encore faut-il en avoir le courage. Aujourd’hui, c’était mon cas, j’avais rassemblée tout mon courage pour aller dans le centre. Je portais qu’une simple robe de couleur rouge d’une seule pièce avec des souliers assortis, évidemment, j’étais nue dessus. J’avais aussi un sac pour mettre mes vêtements. Pour ma première fois au centre, je n’avais pas choisie une heure de grande affluence, personne ne m’aurait vraiment remarquée. Mais sur les coups de vingt heures, une demi-heure avant la fermeture, j’avais plus de chance qu’on me remarque.

En effet, une exhibitionniste qu’on remarque ne pas, ce n’est pas une vrai exhibitionniste. Et moi, je voulais qu’on me remarque, c’était ce qui m’excitait le plus. J’entrais dans un magasin de vêtement, choisis une robe puis j’allais dans une cabine d’essayage. Une fois à l’intérieure, je retirais ma robe que je mis dans mon sac. Rien que de savoir que j’allais m’exhibée, j’avais déjà mes tétons qui pointait légèrement. Je me regardais dans la glace, puis je me tournais vers le rideau. Je pris une grande inspiration et tirais les rideaux. Je m’avançais dans le magasin, redéposait la robe et sortit dans la galerie sous le regard ahuri de la vendeuse et les regards intéressés de certains des clients masculins.

Clients qui furent remis à leur place par leurs compagnes. J’aimais sentir les regards sur moi, sans pour autant qu’on m’interpelle, je savais bien qu’à un moment ou à un autre, quelqu’un viendrait me dire de me rhabiller. Mais tant que ce n’était pas le cas, je continuais à marcher, chaque regard sur mon corps, mes seins ou mon intimité. Ce qui m’excitait et me plaisait, c’était ces regards. Oui, plus ils ou elles me regardaient, plus mes tétons se dressaient et plus je mouillais. C’était arrivée au point ou la cyprine coulait sur mes chaussettes.

Le centre commercial de Seikusu était l’endroit le plus à chier de la planète pour un flic. C’était un endroit qui avait de quoi foutre sacrément les boules ! Plein de truc qu’on ne pouvait pas acheter à cause d’un salaire de misère, d’abord, et ensuite parce que l’on était de garde là bas on devait se taper toutes les boutiques à vérifier, demander si tout allait bien, se montrer et pas de pause avant la fermeture pour Gabriel. Oui, il était là depuis ce midi, oui, il devait rester jusqu’à la fermeture, et alors, ça vous emmerde ?  Tant pis pour vous ! Manquerait plus que ça !  Que la populace ait le choix sur le flic qui la surveille !

Déjà que ça faisait chier à Gabriel d’être là, alors on allait pas l’empêcher de faire chier les gens en retour !  C’était normal !  Comment faisait-il chier ? Demander à fouiller un magasin, foutre le boxon dans la remise et les laisser se démerder, par exemple ! Mais il y avait plein d’autres manières de faire chier quelqu’un facilement ! Le flic avait comme principale idée dans cette histoire de chercher à faire comprendre à la personne qui l’avait puni en l’obligeant à intégrer ce poste que oui, ça lui faisait chier, mais qu’il rendait la pareille à merveille. Une menace qui n’était ni tacite, ni implicite !  C’était une preuve présente sur les négatifs des caméras que Gabriel avait laissé intact en s’en approchant le moins possible.  Quoiqu’hier il s’était amusé et avaiy fait sauter l’intégralité dus système électrique, alarmes comprises !

Il déambulait dans les allées quand il entendit quelques remarques… ça parlait de loches qui pointent, d’une nana nue au niveau du magasin de prêt à porté premier prix… si cela semblait farfelu, ça avait eu au moins le mérite de l’intriguer, il se dirigea dans la direction dudit magasin pour voir un peu de quoi il retournait. Si il y avait vraiment une nana à poil dans la galerie marchande, il y avait moyen de se payer une bonne tranche en abusant un peu de son badge… et d’elle sans doute au passage…

En effet, c’était vrai, une jeune femme aux cheveux roses,  se baladait toute nue devant les magasins, n’ayant pour tout vêtement que ses chaussettes et dans une moindre mesure, ses chaussures… ça faisait trop longtemps qu’il n’avait pas  vu une nénette même aussi jeune, jouer autant à oser ! Bon, allons-nous amuser !

Il rejoignit bien vite la jeune femme, il n’ya avait vraiment pas foule, et la majorité des regards étaient braqués sur elle, de quoi lui foutre un peu plus la honte. Il sortit son badge et le mit en évidence sous le nez de la jeune femme, un sourire narquois sur les lèvres. Ready ? Start !

« Bonjour mademoiselle. Police. Se balader nue n’est pas autorisé ! On appelle ça une violation des bonnes mœurs. Je vous prierai de vous rhabiller, pour commencer, puis de me suivre au commissariat. »

Ça c’était le plan de base, on balançait ça et on attendait juste que les badauds se dispersent. Ensuite on revient sur ce que l’on a dit. Il ne put toutefois s’empêcher d’une petite tape sur la fesse… tant pour la presser que pour pour tâter ses apparats...

J’entendis des pas précipité venir vers moi, et, au moment où je me retournais, je vis un homme d’une trentaine d’années aux cheveux blonds arriver rapidement, sortant un badge de police. Je devins rouge pivoine… un flic, c’était bien ma veine de tomber sur un type comme lui…

_ « Bonjour mademoiselle. Police. Se balader nue n’est pas autorisé ! On appelle ça une violation des bonnes mœurs. Je vous prierai de vous rhabiller, pour commencer, puis de me suivre au commissariat. »

Je soupirais tandis que les clients et autres badauds qui m’observaient quittait précipitamment la scène, de peur de se faire arrêter surement. Il me donna une tape sur mes fesses, ce qui me fit pousser un petit cri de surprise. Je sortis ma robe et la remis rapidement, sous le regard du policier. Il ne semblait pas presser de me ramener au commissariat…

_ « Euh… je ne savais pas que ce n’était pas autorisé… une violation de quoi ? »

Je le regardais tandis que mes tétons pointaient sur ma robe. Puis je soupirais à nouveau, c’était la première fois que j’osais me mettre nue dans le centre commercial et je me faisais prendre par un policier… je n’avais vraiment pas de chance…

_ « Vous allez vraiment m’emmener au commissariat ? »

Je me voyais déjà en cellule, avec les autres délinquants et criminels… je n’avais jamais pensée que je pourrais finir en prison pour mon exhibitionnisme… et surtout, je voyais aussi la tête de mon père quand il apprendrait que je me trouve au commissariat…