Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Tu sais c'qui t'dit, l'Insecte ? Y't'dit... [PV : Yumena A.]

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Keepa Rendris-Warren

Créature

♪ ♫ Pom, pom, pom, pom, je descend vers la Terre-euh ! ♫ ♪ Non, ce n'était pas Nounours qui descendait pour venir taper l'incruste chez des marmots qui feraient mieux d'arrêter la drogue et se mettre au lit. Ben oui ! Parce qu'il faut vraiment sous certains produits pour voir un ours qui parle descendre de sur un nuage. Mais c'était une créature un peu plus exotique qu'une boule de poils qui venait de franchir l'un des nombreux portails reliant Terra à la Terre, pour se rendre sur ce monde là.

Keepa, le Rodien, était donc cette créature en question. Il venait là car sa mère l'avait chargé d'une affaire importante. Pour ses activités, la Vampire avait besoin d'une petite collection de jeunes femelles Humaines vierges, adolescentes de préférence. Et les adolescentes encore vierges étant assez rares sur Terra -on se demande pourquoi- le Rodien avait décidé de faire de la Terre son nouveau terrain de chasse. Hélas, il fut rapidement prit à parti par une bande d'Humains qui, au delà du fait d'être surprit par l'apparence physique de la créature, était surtout moqueurs et d'humeur querelleuse.

-- Et beh, et beh ! Regardez ce qu'on a là, les gars ! Regardez moi c'te face de cake !
-- Ouais, grave ! On dirait une putain de mouche !
-- Connards ! Qu'est ce que vous me voulez !?
-- On va te refaire ta gueule, mon salaud !
-- Ouais, on aime pas ta tronche, l'Insecte !
-- Tu sais c'qui t'dit, l'Insecte ? Y't'dit j't'emmerde !


Et la baston commença. Les coups pleuvaient et finalement, par le nombre, les Humains prirent l'avantage. Et le pauvre Keepa fut littéralement défoncé. Au bout d'un certain temps, il se retrouva à quatre pattes à terre, la gueule en sang.

-- Salauds...

Balbutia-t-il. C'est alors qu'une sensation désagréable mais salvatrice s'empara de tout son être. Il vit dans son esprit l'un des hommes se saisir d'une barre de fer et lui fracasser le crâne avec.

-- Non...

Quand il entendit un bruit métallique trois secondes après et se retourna alors à temps pour bloquer la barre avant même que le coup ne soit porté et la lui arracha des mains. Il massacra alors les hommes à son tour. Jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'ils n'avaient plus aucune chance de l'avoir et qu'ils s'enfuissent.

-- Allez on se tire les mecs !

Les hommes en fuite, il balança la barre par terre.

-- Quoi !? Déjà ? Revenez ! Tas d'couilles molles !

Il vit alors qu'un des mecs avait fait tombé un paquet de cigarettes.

-- Hin... Génial.

Il le ramassa, se tenant les côtes à cause de la douleur.

-- Raaaow... Bordel...

Il s'en alluma une et tira quelques lattes en passant ses doigts sur une de ses plaies, tout en s'asseyant sur un tas de parpaings. 

-- Merde...

Il vit alors une forme cachée dans l'ombre. Il la regarda un instant et remarqua qu'il s'agissait d'une femelle Humaine. Elle avait peut-être assistée à tout le combat ? Il lui fit signe d'approcher.

-- Viens ! Je vais pas te bouffer... J'mange que du boeuf, d'toutes façons...

La dernière tirade fut plus ironique qu'autre chose. Et sa préoccupation principale pour l'instant n'était plus sa mission mais d'avoir un peu de compagnie...
« Modifié: dimanche 27 janvier 2013, 17:48:28 par Keepa Rendris-Warren »

Yumena A.

Humain(e)

Re : Tu sais c'qui t'dit, l'Insecte ? Y't'dit... [PV : Yumena A.]

Réponse 1 mardi 29 janvier 2013, 23:39:33

[ PS HRP: Sympa l'introduction, je me suis bien marrée ]

Je sais que cela n'avait jamais été prudent et que ma mère m'avait toujours déconseillé de passer par ce quartier, mais aujourd'hui, je m'étais décidée à passer par là. Je dois avouer que ce n'était en aucun cas pour me rebeller de l'emprise que ma mère avait sur moi; non, j'avais bien trop de respect pour elle pour décider de ne plus me tenir à carreaux comme je l'avais toujours fait. De même qu'elle ne m'avais jamais autorisée à passer par ce quartier pour de bonnes raisons, le quartier de la Toussaint avait sa réputation. A vrai dire, celui-ci était une sacrée vedette, quand il s'agissait d'occuper le maximum de place dans l'espace "faits divers" du journal. Vols et viols, braquages, attaques armées, corps retrouvés, bordels réputés pour leurs pratiques qui feraient pâlir bien de jeune personnes chastes, bref, tout ce qu'il y a de plus charmant et d'attrayant. Ma mère m'avait raconté que quand elle était jeune, il n'avait pas cette réputation de mauvais coin, et elle empruntait souvent les ruelles le traversant pour pouvoir rejoindre ses quartiers d'habitation, qui n'étaient pas loin de celui où nous vivions aujourd'hui.
Lorsque j'appris avec regret que la seule ligne de métro que pouvais emprunter devait subir quelques travaux, je mis quelques temps à me décider ce que j'allais faire. Soit j'attendais et prenais le risque de prendre le métro un peu trop tard le soir, et risquer de me faire aborder d'un peu trop près de personnes pas très recommandables. Soit, j'attendais au Lycée jusqu'à l'heure où ma mère ou mon beau-père finissait le boulot, et je leur passais un coup de fil pour que l'un d'entre eux vienne me chercher. Mais d'ici la fin de leur journée de travail, ma ligne de métro serait à nouveau libre, je revenais au choix numéro 1. ET puis, fallait dire que rester le soir à Mishima, ça me faisait limite plus peur que prendre le métro un peu tard le soir. Après toutes ces adeptes du sexe que j'y avais rencontré, je pense qu'il y avait autant de prédateurs dans mon propre lycée que dans tous Seikusu. Enfin, je pouvais tout simplement rentrer grâce à mes longues gambettes, comme une grande. Mais le trajet était un peu long... et bon dieu ! j'avais faim. Une idée me traversa alors l'esprit; passer par le quartier de la Toussaint. Ce n'était pas encore trop tard, il faisait encore un peu jour, les rues étaient encore animées. Je prenais moins de risques en voulant traverser un quartier mal famé en peu de temps, que de rester enfermée dans une rame de métro remplie de mains perverses. De plus, je connaissais mes capacités physiques. Allez tenter de courir dans le métro pour échapper à un malade mental... non, en pleine rue, j'avais des chances de fuir, où de trouver une bonne âme pour m'aider en réel cas d'urgence ou menace. C'était décidé, je rentrerais par le quartier de la Toussaint.

Une fois que j'en eu pénétré l'enceinte, je me rendis compte avec un frisson que finalement, les rues n'étaient pas si animées. Enfin, si, à sa périphérie, ou dans ses première ruelles. Mais une fois qu'on était au coeur du quartier, on se sentais étrangement seul et épié. Je marchais donc d'un pas rapide, me voulant sûre de moi, et je gardais mon sang-froid, bien que je jetais des coups d'oeil partout autour de moi, quelque peu méfiante. En mon fort intérieur, je devais avouer que j'étais actuellement en train de prier pour que personne ne m'agresse.

Et pourtant, ce n'était pas moi qui allait subir une agression ce soir.
Alors que je passais auprès d'une ruelle adjacente, des voix masculines vinrent à mes oreilles. Oh, bordel Yumena, accélère, accélère, regarde paaaaaas..... et voilà, j'avais regardé. Je m'étais arrêtée devant l'entrée de la ruelle, et pouvais voir un groupe d'hommes agglutinés autour de quelque chose qui était au sol. Je ne compris pas tout de suite ce qu'il se passait, avant de pouvoir distinguer un corps au sol.. mon dieu ! quelqu'un se faisait sauvagement agresser, et je ne pouvais rien faire, à part m'enfuir ou me transformer en super héros, hélas, ce n'était pas encore dans mes capacités. Et je ne me résignais pas à m'enfuir. Je ne savais pas quoi faire, jusqu'à ce qu'enfin un trait de lucidité me traversa, et je saisis mon téléphone portable, prête à taper le numéro de la police. Après quoi je m'en irai. Mais je m'arrêtais net lorsque j'aperçus le visage de l'homme qui était agressé. Enfin. Si on pouvait dire que c'était un homme... vu son physique complètement atypique. Je ne pus détailler en précision ses traits que j'écarquillais les yeux devant le retournement de situation qui se déroulait au milieu de la ruelle. L'agressé devenait l'agresseur, et bientôt, les hommes reculèrent, blessés et apeurés. Je retenais un juron en comprenant qu'ils allaient sortir par la sortie où je me tenais. Je m'accroupissais au sol derrière une benne à ordures, recroquevillée sur moi-même, priant pour que les hommes ne me remarquent pas sur leur passage. Et parfois ça servait de prier ! ils étaient trop pressés de s'enfuir pour me remarquer une seule seconde, sans doute craignaient-ils que l'autre créature ne les poursuive à son tour. Une fois que je fus assurée de leur départ, je me relevais, silencieuse, et me penchais pour observer l'homme qui venait de faire fuir à lui tout seul plusieurs de ses propres agresseurs.

- Viens ! Je vais pas te bouffer... J'mange que du boeuf, d'toutes façons...

Je sursautais. Arf. La curiosité, Yumena, la curiosité... quel vilain défaut. J'hésitais quelques instants. Si j'avais écouté mon cerveau, je serais partie en courant. Au risque de croiser d'autres mecs mal lunés. Mais je ne pouvais pas laisser cet homme, enfin, peu importe ce qu'il était, dans cet état là, et je voyais mal ce qu'il pouvait bien vouloir me faire de méchant dans l'état où il était, et après avoir été roué de coups, je doute que l'on ai envie de jeter son dévolu sur une pauvre jeune femme innocente.
Aussi, je m'approchais de lui, d'un pas peu rassuré. Au fur et à mesure, je pouvais distinguer ses traits, qui n'étaient en aucun cas, oh que non ! humains. Non, je ne sais pas quel genre d'extra-terrestre venait de me parler, mais ça ne venait sûrement pas de la Terre. Mais au fur et à mesure que je m'approchais, je pouvais aussi remarquer qu'il ne s'en était pas sorti indemne de ce combat, et qu'il souffrait de plusieurs plaies, et peut-être bien quelques côtes brisées, vu comment il se les tenait. Je me plantais devant lui, et remontait mon sac sur mon épaule. D'une voix se voulant rassurée, bien que j'appréhendais ce qui allait se passer. Au moindre geste louche, de toute façon, je piquais un sprint.

- J'ai tout vu.. je pourrai les reconnaître, si vous avez besoin d'un témoin.

Eh bien oui, mon premier réflexe avait été de vouloir appeler la police. Mais est-ce que ce genre de, créature ?, pouvait porter plainte ? Non, je pense que ça se saurait. Je me rendais compte que mes mots étaient quelque peu stupides. Enfin, il fallait bien que je parle. Je me sentais quelque peu gênée, devant cet inconnu, qui n'avait rien d'humain. Ce n'étais pas la première fois que je faisais face à quelque chose d'étrange, mais tout de même... Je me demandais dans quoi je m'étais encore fourrée. Deux hermaphrodites, une femme plante, un minotaure, un homme qui parle aux animaux, une créature qui passe de femme à homme et d'homme à animal, quelque chose comme une métamorphe peut-être.. Et là, qu'est-ce que je pouvais bien ENCORE avoir devant moi ?

Je soupirais. Là n'était pas la question, de toute façon.
Je plongeais ma main dans mon sac, et en ressortit un joli mouchoir en tissu, et ma petite bouteille d'eau. J'imbibais le tissu d'eau fraîche et le tendit dune main à l'inconnu, et de l'autre, je lui tendais ma bouteille, au cas où il aurait soif où aurait dus sang dans.. euh... ce qui lui servait de bouche.

- Désolée, j'ai rien d'autre, mais si ça peut aider...

Je tentais un sourire en coin.

Keepa Rendris-Warren

Créature

Re : Tu sais c'qui t'dit, l'Insecte ? Y't'dit... [PV : Yumena A.]

Réponse 2 mercredi 30 janvier 2013, 12:16:12

[HRP : Merci ^^ Pour info, le vert que j'utilise est le limegreen et non le lightgreen ;) ]


La petite donzelle que le Rodien avait surprit à l'espionner sembla hésiter quelques instants. Puis elle arriva auprès de lui, un peu sur ses gardes. Fallait reconnaitre qu'il la comprenait. Il était d'un autre monde et il y avait peu d'Humains à connaitre Terra et ses habitants particuliers. Tout comme peu de monde sur Terra connaissait l'existence de la Terre. Lui même ne s'y rendait que très rarement -et l'épisode de ce soir expliquait très clairement pourquoi- et ne devait cette connaissance des portails que grâce à sa vampire de mère adoptive. Et quand il venait sur Terre il se limitait en général au manoir de Mélinda. Cette jeune personne ne devait probablement pas savoir qu'il y avait un monde parallèle au sien, et en était une copie légèrement modifiée, abritant des créatures pour le moins... "exotiques".

-- J'ai tout vu.. je pourrai les reconnaître, si vous avez besoin d'un témoin.

Il se mit à rire, en pensant :

*Ouais... Comme si j'avais une gueule à être bien accueilli dans un de vos tribunaux... Si vos flics me pincent, c'est avec l'armée et je suis bon pour servir de cobaye à des types en blouse blanche...*
-- Bof, pas la peine...


Répliqua-t-il.

-- C'est des petits bas d'plafonds. Je connais bien c'genre de types. Ca montre les crocs en faisant croire qu'ça en a, mais quand tu regarde dans leur futal, tu vois qu'y'a rien...

L'allusion était très "en dessous de la ceinture" mais appuyait bien sur le côté "Macho Man" du Rodien. Il tira une autre latte sur sa cigarette. Que ça le détendait ! La jeune fille, avenante, lui tendit un mouchoir et de la flotte. Quelle délicate attention !

-- Désolée, j'ai rien d'autre, mais si ça peut aider...

Il la regarda, étonné. Et ravis d'être ainsi servi par une femme. Ca satisfait grandement son égo masculin.

-- Merci !

Répondit-il, lui rendant son sourire. Il mouilla le tissu et se le passa sur la figure, lavant le sang qui commençait tout juste à coaguler. Il lui tendit alors le paquet de cigarettes.

-- Sers-toi si t'en veux une... C'est pas les miennes... Cadeau du blaireau !

Ajouta-t-il en rigolant. Sa toilette terminée, il observa la demoiselle. Elle était très jolie. Et foutrement bien roulée ! Il huma l'air par son museau, afin de se "repaître" de ses effluves corporelles. Si les Rodiens dégageaient une odeur désagréable et limite nauséabonde -aux dires des Humains- ils avaient aussi des capteurs olfactifs hypersensibles qui leur permettaient, entre eux, de décrypter ces odeurs qui leur fournissaient tout un tas de "données" biométriques sur leurs interlocuteurs : l'identité d'un individu, son sexe, son âge approximatif, son clan, ses intentions (qu'elles fussent hostiles ou amicales), etc... Mais tout cela, le Rodien l'ignorait. Concernant les autres espèces, il arrivait juste repérer quelques informations peu utiles. Toutefois, ce qu'il sentit le surprit tout autant que cela l'amusa.

*Elle se laisse souvent souiller par un chien... Tiens donc !*

Si elle savait qu'à force de se donner à son cher Prato, elle portait sur elle son odeur en permanence ! Ce pourrait être amusant d'en jouer... un peu plus tard. Pour l'heure, ils en étaient aux présentations.

-- Au fait, c'est quoi ton petit nom, poupée ? Moi c'est Keepa.

Il lui tendit alors sa main, pour qu'elle la serre.

-- T'en fais pas pour ton mouchoir : je le laverai et te le rendrai.

Sa petite partie de chasse était désormais bien loin dans son esprit. A vrai dire, il avait envie de posséder cette fille là mais... dans la douceur. Maintenant qu'il avait deviné sa passion peu ordinaire pour les animaux, il avait bien envie de profiter de cette donnée pour la séduire. Après tout, un "insecte", comme l'avaient appelé ses agresseurs, était un animal comme un autre. Il avait donc toutes ses chances, de son point de vue.

-- Dis, ça te dit qu'on bouge de secteur ? Ca fait un peu coupe-gorge comme endroit...

La perche était tendue, il n'appartenait qu'à elle de la saisir. Sans aucune connotation sexuelle... Encore qu'en cherchant bien...

Yumena A.

Humain(e)

Re : Tu sais c'qui t'dit, l'Insecte ? Y't'dit... [PV : Yumena A.]

Réponse 3 mercredi 30 janvier 2013, 19:03:19

[HRP: ah, merci pour la couleur, je me demandais aussi ^^]

Je le regardai saisir mon mouchoir et ma bouteille, et il me remercia. Je lui répondis d'un discret "Derien", alors qu'il tentait de nettoyer le sang qui maculait quelques unes de ses plaies, après s'être passé le mouchoir sur le visage. Du moins, ce qui composait son visage. Une face qui rappelait étrangement celle d'un insecte; une espèce de trompe, deux yeux globuleux, des oreilles pointues, une peau verdâtre et.. des antennes... oh, c'était réellement curieux. Elle espérait que sa curiosité ne se reflète pas de trop dans son regard, qu'elle ne voulait aucunement insistant. Mais a vrai dire, ce n'était pas facile de détourner le regard d'un être aussi... fascinant. Oui, je le trouvais plus fascinant qu'effrayant. J'avais une certaine âme scientifique, comme avait pu me le faire remarquer dame Isley; et j'étais bien plus intéressée par un fait étrange qu'effrayée ou dégoûtée. De toute façon, il en fallait beaucoup pour me choquer ou me faire fuir.. étant donné que je faisais partie de ces filles pas banales qui aimaient coucher avec leur propre chien. Je ne trouvait rien de dégoûtant à cet acte, et je ne le faisais qu'avec un chien que parce que je n'avais que Prato sous la main. Si j'avais pu essayer bien plus exotiques créatures, je m'y serais tentée.
Cependant, mon attitude vis-à-vis de l'inconnu était différente. Un peu plus ambigüe. L'être semblait être mi animal, mi humain, un peu comme le minotaure que j'avais accidentellement invoqué dans ma propre chambre... Et j'avais donc ce besoin d'avoir une certaine forme de respect pour lui, comme j'en avais une pour n'importe quel autre humain.

- Sers-toi si t'en veux une... C'est pas les miennes... Cadeau du blaireau !

Je lui souriais, et repoussais le paquet, toujours avec politesse.

- Non merci, je ne fume pas.

Mon père fumait, avant. Il avait décidé d'arrêter quand j'étais née. Jamais je n'avais eu l'envie d'y toucher, à vrai dire.. il fallait dire, vu comment j'avais été élevée, je n'avais pas subit cette phase de crise d'adolescence où on veut tester et goûter à tout. Alcool, clopes, sexe, bref, on veut voir ce que c'est, la débauche. Non, moi je n'avais pas eu cette période rebelle, et je m'étais toujours contentée d'être la discrète et charmante demoiselle que j'avais toujours été.
Keepa. Il s'appelait Keepa. Pas très courant, comme prénom.

- Moi c'est Yumena.

Je n'aimais pas réellement me présenter à des personnes inconnues rencontrées de façon aussi incongrue, surtout des personnes qui n'avaient en aucun cas l'air d'un être "normal". Enfin pas ce qu'on croise habituellement dans les rues de Seikusu, en tout cas. Mais il s'était présenté à moi, je devais faire de même. Et puis, il inspirait une certaine sympathie, et il n'était pas si désagréable, malgré un langage bien familier. Il eut en tout cas la délicatesse de m'assurer qu'il me rendrait le mouchoir, propre.

- Oh, vous pourrez le garder. C'est qu'un bout de tissu. Sauf si vous ne voulez pas un souvenir de cette soirée.

Fis-je, un sourire, en toute innocence. Oui, peut-être qu'il ne voulait pas garder en tête ce moment où des abrutis d'humains l'avaient agressé.
Il évoqua l'idée de quitter cette ruelle mal famée.

- De toute façon, je ne comptais pas traîner dans le quartier. Allons-y.

Je lui tendis une main, s'il nécessitait d'un appui pour se relever. Perdre du sang et prendre quelques coups ne devaient sûrement pas l'aider à garder l'esprit au plus clair.

Keepa Rendris-Warren

Créature

[HRP : Hé hé ! De rien ^^ En fait, c'est le "vert de chaux" dans la liste déroulante. Le dernier ^^]


Keepa la regarda alors qu'elle ne le quittait pas des yeux. Il se dit alors que peut-être il lui plaisait ? Il fit un bien drôle de sourire qui en disait long... pour peu qu'elle arrive à décrypter ses émotions. N'ayant pas eu à faire à un autre Rodien, ça ne devait pas être évident pour elle.

-- Non merci, je ne fume pas.

Répondit-elle, refusant la cigarette. Bah... Il n'allait pas la pousser après tout... Il rangea le paquet dans une de ses poches. C'était pas perdu pour tout le monde.

-- Moi c'est Yumena.
-- Enchanté, Yumena


A propos du mouchoir, elle répondit qu'il pouvait le garder en souvenir de cette soirée. Les éventuelles cicatrices lui suffiraient aisément. Néanmoins, suivant comment elle se déroulerait, le véritable souvenir de la soirée qu'il aimerait conserver serait plutôt sa petite culotte de la journée, qu'il avait bien envie de lui arracher avec les dents...

-- Oh, vous pourrez le garder. C'est qu'un bout de tissu. Sauf si vous ne voulez pas un souvenir de cette soirée.

Il lui rendit alors son sourire.

-- De toute façon, je ne comptais pas traîner dans le quartier. Allons-y.
-- Bien ! J'peux t'inviter chez ma mère ? Elle possède un manoir assez chic dans les beaux quartiers... Tu as peut-être déjà entendue parler d'elle : Mélinda Warren ? Je serai plus à l'aise là-bas. Au moins je m'y ferais pas agresser. Les gens de votre planète sont peu accueillants avec ceux qui sont différents de vous...


Il prit sa main pour se relever. Non pas qu'il avait spécialement besoin d'aide pour cela. Mais il avait envie de sentir le grain de peau de la demoiselle. Et elle était d'une douceur ! Très agréable à toucher.  Et à présent il avait grave envie de pouvoir parcourir chaque centimètre carré de cette douce peau rose, que ce soit avec ses mains... ou sa langue...

-- Si tu veux pas, je comprends tout à fait.

C'était bien sûr tout à fait faux. Mais si leur rencontre avait eu lieu ne serait-ce que deux ou trois jours avant celui-ci, il l'aurait emmenée au manoir de Mélinda de gré ou de force. Entre temps, il avait connu Xalya, qui avait fait déflorer sa rondelle par un de ses serviteurs et pas des moindres, puisqu'il s'agissait d'un minotaure, avant de se faire plaisir elle-même en lui. Puis il y avait eu Louane Fox, la renarde guerrière qui avait réussie à le rouler dans la farine. Son point de vue sur les femmes était en train de changer, petit à petit. Et avec cette jolie et douce jeune fille, il avait envie de tendresse.

Yumena A.

Humain(e)

Re : Tu sais c'qui t'dit, l'Insecte ? Y't'dit... [PV : Yumena A.]

Réponse 5 samedi 02 février 2013, 19:47:36

Je l'aidais à se relever, tout en réfléchissant. Mélinda Warren. Quelque chose me disait que j'avais déjà entendu ce nom là, mais où ? Je ne savais pas exactement. Je connaissais bien de loin une lycéenne se nommant Mélinda; elle avait une réputation quelque peu sulfureuse, faisant quelques misères à des élèves ayant quelconque faiblesse. On murmurait qu'elle savait tout sur tout le monde, et qu'en un rien de temps elle glanait tous les petits détails dérangeants de votre vie. Je priais pour que jamais une personne ainsi ne tombe sur les détails de la mienne, quelque peu.. dérangeante..
 Enfin, je ne m'attardais pas trop sur ce prénom, puisqu'il venait de me proposer de venir chez sa mère, et que cette proposition était pour le moins.. surprenante ? Je venais de le rencontrer et il m'invitait déjà quelque part. Et puis, nous avons tous en tête cette phrase bien précise ; ne parle pas aux inconnus. Ca, c'était fait. Et de deux ; surtout s'il te propose de monter dans son camion ou sa maison, rempli de bonbons. Cela ne tenait qu'à moi de ne pas enfreindre cette seconde règle, en refusant gentiment l'offre. Et puis, il rajouta ces quelques mots: si tu ne veux pas, je comprend tout à fait. Il ne me forçait pas, ce n'était qu'une invitation comme une autre, peut-être une attention du fait que je sois venue lui tenir compagnie alors que j'aurais très bien pu m'en aller en courant, effrayée par l'anormalité de son apparence, si l'on se référençait bien évidemment aux humains, et non à toutes les créatures possibles et inimaginables que l'on pouvait croiser.. Et, il y avait aussi cette odeur, qui aurait pu me faire fuir. Au début, j'avais cru que cette odeur venait de la ruelle, après tout nous étions dans un quartier mal famé. Mais dès que je l'avais aidé à se redresser, et qu'il s'était retrouvé plus proche de moi, je commençais à me demander si ce n'était pas lui qui dégageait cette odeur. Elle était étrange, peut-être un peu désagréable au début, mais à force de l'avoir dans le nez, elle ne me dérangeait pas. A vrai dire, si j'étais dérangée par ce genre d'odeur, je ne sais pas si j'aurais réussi à coucher presque quotidiennement avec mon chien.. Un chien, ça traîne dehors, sa vit près du sol, ça se couche par terre, ça mange des croquettes et ne se brosse pas les dents. En bref, ça n'a pas une agréable odeur de rose, et encore moi sa gueule, que pourtant j'aimais lorsqu'il la rapprochait de mon corps, et parfois de ma langue, lorsque nous échangions ces étranges baisers bestiaux qui n'étaient pas forcément très délicats. Et j'avais cette petite curiosité de voir à quoi pouvait ressembler le manoir de sa mère; les manoirs des quartiers chics étaient réputés pour être somptueux. J'étais d'une famille aisée et j'avais une maison assez grande, mais nous n'étions pas riches au point d'avoir un manoir.

- J'accepte l'invitation avec plaisir, à condition de ne pas rentrer trop tard.

Je lui souriais, et nous nous étions mis en chemin. Je repensais  ce qu'il m'avait dit; "les gens de votre planète sont peu accueillants avec ceux qui sont différents de vous..." J'eus une pointe de sensibilité à cette déclaration. Oh, si seulement savait-il à quel point ! Que ce soit physiquement ou moralement, tout était bon pour que les hommes sans ouverture d'esprit se tiennent à ces préjugés que la société cadrait autour d'eux. Lui était différent physiquement; moi, sexuellement parlant. Un couple, c'est un homme et une femme, pas deux femmes ou une femme et une bête. Et oh ! blasphème ! encore moins pour une fille de bonne famille catholique. Non, décidément, rien n'était facile ici, lorsqu'il s'agissait d'être différent de toutes ces normes qui nous empêchaient de s'ouvrir à tout.
Il parlait de planète. Lorsque je le comparais à une espèce d'extra-terrestre, je n'avais peut-être pas tord, alors. J'étais de nature curieuse; j'espérais que cela ne le dérangerait pas.

- Oh, croyez moi quand je dis que je sais ce que c'est, la connerie humaine, de se répugner de tout ce qui était différent. Vous venez d'où exactement ?

Keepa Rendris-Warren

Créature

Re : Tu sais c'qui t'dit, l'Insecte ? Y't'dit... [PV : Yumena A.]

Réponse 6 dimanche 03 février 2013, 14:37:05

La demoiselle finit par répondre ces quelques mots, agréables aux oreilles de Keepa.

-- J'accepte l'invitation avec plaisir, à condition de ne pas rentrer trop tard.
-- Cool ! Merci ! J'appelle notre chauffeur...


Il sortit son téléphone portable -outil ô combien archaïque pour qui viendrait de Tekhos, mais si dangereusement "évolué" pour les Nexii ou les Ashnardiens mais tout à fait banal sur Terre...- et appela l'un des chauffeurs personnels de Mélinda, invitant Yumena à le suivre en dehors de la ruelle pour se retrouver dans une artère principale du quartier, un peu moins mal famée.

-- Venez me chercher, je vous prie. Je suis dans le quartier de la Toussaint. Je vous attends dans le bistrot Kurosawa. Oui ? L'adresse ? C'est rue...

Il regarda le nom de la rue sur un panneau et l'énonça au chauffeur.

-- Vous serez là dans combien de temps ? Okay... A tout à l'heure.

Il raccrocha et reprit :

-- Il sera là dans dix ou quinze minutes. Je t'offre un kawa ?

Quand il avait déclaré que les Terriens n'étaient pas trop accueillants, elle répondit :

-- Oh, croyez moi quand je dis que je sais ce que c'est, la connerie humaine, de se répugner de tout ce qui était différent. Vous venez d'où exactement ?

Hum... Il aurait préféré attendre d'être au manoir pour éclaircir ce point. Mais bon...

-- D'un monde parallèle au vôtre...

Répondit-il, simplement. Puis, sourire aux lèvres, il s'approcha d'elle histoire de lui répondre en toute discrétion (et de lui faire profiter de son odeur si particulière au passage).

-- Tu as déjà entendu parler de Terra ? Et des Portails ? Si non, alors je t'expliquerai tout en détail quand nous serons chez ma mère. Hormis ça... Je pense que tu ne verras jamais quelqu'un d'autre comme moi. Ici comme là-bas. Je suis un modèle unique et ils ont brisés le moule, si on peut dire.

Il jeta par terre le mégot de la cigarette qu'il était en train de fumer.

-- Ce que je suis exactement, j'en sais rien. On m'a trouvé quand j'étais bébé et élevé pendant quelques années. Puis c'est Mélinda qui s'est occupée de moi ensuite... J'aide Mère dans son... métier...


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