Nom/Prenom/Surnom : C'est une vitrine, on nomme toujours les objets par leur nom.
Âge : 4 ans, elle vieillit plutôt bien.
Sexe : Asexuée, la pauvre vitrine.
Race : Vitrine.
Orientation sexuelle: Vitrinophile.
Description physique : C'est une jolie étagère toute de verre et d'acier vêtue. Elle est clean en plus : pas le moindre grain de poussière sur ses quatre plaques de verre, pas la moindre trace de rouille sur cet encadrement sobre mais sexy quand même. N'est-elle pas mignonne avec son apparence si transparente ? Regardez ces six ampoules à son petit plafond personnel qui illuminent votre vie ! La vitrine est pure et innocente mais provocatrice. On aurait presque envie de la violer en envoyant un pavé dans son superbe carreau anti-reflets. Mais il faut éviter : elle est fragile, la pauvre !
Caractère : Ma foi elle est taciturne, au point qu'on se demande parfois si elle n'est pas muette. Elle ne parle pas pour ne rien dire et c'est tant mieux, parce que de toute manière elle n'a rien à dire. On pourrait dire qu'elle est froide, mais ce n'est que l'impression que vous avez lorsque vous posez votre main graisseuse sur sa paroi de verre. Pourtant elle a l'air si seule, dans sa prison de verre et d'acier, cette pauvre vitrine ! Enfin bref merde, c'est une vitrine. C'est un objet inanimé, comment voulez-vous qu'un truc qui n'a pas de cerveau pour penser ait un caractère alors que ça ne peut pas bouger, pas parler, pas penser, rien de tout ça ?
Histoire : Je pourrais me concentrer sur l'histoire des vitrines parmi les âges, mais il s'agit ici de l'histoire d'une seule vitrine. Que dis-je : LA vitrine. C'est la vitrine parmi les vitrines, et elle le vaut bien, regardez ce charisme ! La vitrine n'était pas une vitrine à la base. Elle n'était que plaques de verre et d'acier, finement découpés pour former la vitrine. Tels les Power Rangers qui forment le Mégazord, on ne sait pas trop comment. Bon, la référence n'est pas l'une des meilleures mais je vous épargne le reste. Pas besoin de se sentir mal à l'idée de ces pauvres morceaux d'acier se faisant découper en fines lames par une scie à l'air monstrueusement diabolique, telle... d'accord, j'arrête mes références. Enfin bref, ils n'ont pas eu le temps de souffrir. De toute manière, ils n'auraient pas pu. Ça reste de l'acier sans nerfs.
Il faut également savoir que la vitrine a été conçue pour les magasins Ikea et est restée en pièces détachées jusqu'à ce qu'un valeureux acheteur daigne prendre ce cadavre pour le ressusciter en sa forme la plus gracieuse, la glorieuse et divine vitrine. Parlons un peu du calvaire qu'a dû subir la pauvre vitrine à ce moment de sa vie. Bien sûr, sortant d'Ikea, il n'est pas nécessaire de préciser que le manuel pour la monter n'était pas clair du tout. Elle dut donc subir la torture des pièces insérées sans aucune décence dans le mauvais endroit. Comme quand on se plante de trou lors d'une levrette un peu trop passionnelle ou peu réveillée, vous voyez...
Huit heures et un appel au magasin suivi d'instructions plus ou moins claires de la part d'un service clients à l'accent bien prononcé plus tard, elle était enfin fièrement montée, la vitrine ! Hélas, un bien triste destin l'attendait. Une fois montée, que lui restait-il à faire, à part contempler avec un air triste son intérieur vide de tout objet ? Cette vitrine a été montée parce qu'elle était jolie, sans plus de sentiments que ça. Comme lorsqu'on monte une femme parce qu'elle a une paire de nichons assez imposante pour susciter la perpendiculaire d'un homme, vous voyez.
... Enfin. Je vous ai dit de ne pas avoir de sentiments pour une vitrine. Elle n'a pas d'esprit à briser, juste des vitres.
Situation de départ : Elle n'a porté aucun objet en elle pour le moment.
Autres : Non, ce n'est pas l'armoire qui vous mènera à Narnia.