Invitation d'une noble magicienne. [réservé]

"Petite boule de crytstal, dis moi donc qui saurait me divertir ?  Montre moi une charmante personne pouvant me proposer des défis, un être pouvant même me faire devenir sienne. Ma belle boule de crystal donne moi le lieu et le nom de cette personne à l'instant. "

Ce fut à la fin de cette phrase que d'incompréhensible écrits voletèrent dans la boule de crystal, seul la magicienne pouvait comprendre ses écrits et marqua sur un écriteaux l'adresse  de cette personne. Le soir même elle usa de sa plus fine et délicate écriture, ne voulant pas que la partie la plus amusante de son festival ne prenne la poudre d'escampette.  Dans la lettre on pouvait lire ceci.

Lady Marple vous invites à son  gala de bienfaisance. 
Tout les dons offerts lors de cette soirée permettrons
de renouveler  quelques terranide. En guise de
remerciement à votre présence un cadeau vous sera
offert  à la fin de la soirée, un de mes esclaves. L'ordre
de passage sera fonction du divertissement que vous
saurez produire et de la qualité de celle-ci. Vous pourrez
vous produire dans la tenue que vous désirez avec un
maxima de cinq invités. Il vous sera demandé de me
renvoyer une lettre avec votre réponse, ainsi que le nom
de vos invités, ceci pour éviter qu'ils ne soient rejetés de
la résidence.

Avec le plaisir, espérons le, de vous rencontrer.

Miss Marple Justine, baronne du duché des princes.

La gala était prévu dans une semaine, laissant le temps à ses invités de se préparer. La baronne quand à elle savait d'avance quelle tenue porter car, ne l'oublions pas, si la maîtresse de maison ne se prête pas au jeu, ce gala n'aurait aucun sens.  Elle avait choisi une tenue à la fois court, tout en conservant un certain charme sur son corps. Cette baronne avait prit cette idée d'un livre de son mari, qui disait être allé à Tokyo, dans le monde des Otakus. La jeune femme ne connaissait rien de cette contrée, mais avait trouvé les tenues provocantes et novatrice.  Laisser dévoiler ses jambes était assez séductrice, les chaussures ayant des collants opaques intégré. Le chapeau était son  catalyseur magique et elle avait choisi un ensemble parfait, mettant l'accent sur le bleu.  Dans la magie du Marquanne (nom inventé), le bleu était synonyme de voyance et aussi de vigueur, autant dire que cela traduisait  le type de sortilège qu'elle utilisait, même si elle possédait une certaine connaissance dans les autres magique.

La baronne n'eut d'autre idée que se rajeunir magiquement, arborant un air d'enfant  en âge de se marier. Elle comptait pouvoir échanger mille et un discours intéressant, voire avoir des relations plus intimes avec certains et certaine. Oui la baronne n'est pas une difficile en terme pour tout ce qui tourne autour de la fornication, après tout ne dit-on pas que le sexe rallonge l'espérance de vie ? Pour la baronne cela renforçait sa magie et donc sa capacité de voyance. De nombreux nobles pourrons vous dire que sous ses airs libertine, elle n'en reste pas moins une femme qui sait user de sa tête et de ses pièces sonnante et trébuchante.

Dame Justine avait ainsi bâtit un manoir hors de la ville, possédant ses propres défenses aussi bien humaine que magique. Des murs très haut, isolant sa bâtisse de toute agression de la terre. Sur les nombreuses tours se trouvait des canons magique, capable de repousser des nués de bêtes sauvage, elle avait aussi installé d'immense filet pour capturer les terranides. Oui cette noble sous son allure gentille est une véritable sadique, nombre on été les esclavagiste bien heureux de vendre des terranides sauvages.

Le temps défila telle l'eau sous les pont, de manière constante et en douceur, la date fatidique arriva enfin et la baronne descendit les marches. L'heure était de faire son discours, demandant d'un regard à ce qu'un terranide-tigre saisisse une masse et frappe sur un énorme gong. Le silence prit place.

"Bien le bonjours chers convives. Nous sommes bien nombreux en ce jours et je vous annonce que cela est plaisant. Cette nuit vous serez tous en compétition pour obtenir l'un de mes meilleurs esclaves Bien sûr je conserve les meilleurs prix aux suspenses, le fait de ne pas les montrer vous rassurant sur la qualités de ses derniers, mais aussi en vous assurant que pour les obtenir il faudra me divertir. Comme sous-entendu dans les invitations que je me suis prise la peine d'écrire pour chacun de vous en y ajoutant un touche personnelle, aucune limite n'est demandé. Il est dommage que Sire Mortadelle ne soit pas présent, il était réputé pour ses esclaves sachant faire des danses érotiques, nous regretterons son absence. "

Cette phrase soulignait que ce noble avait perdu beaucoup de considération dans le cercle de la baronne, il risquait même de s'y faire rejeter.

"Je ne souhaite pas vous soutirer davantage de temps et vous laisses profiter de cet événement, puissiez-vous en tirer profits et divertissement."

La baronne saisit  les pans de sa courte robe et inclina légèrement les jambes, puis elle s'installa sur un trône, croisant sa jambe droite sur l'autre. Elle avait une attitude de princesse, le regard scrutant les invité avec un sourire légèrement sadique , étant d'avance amusé par la confrontation des nobles.

Baronne Marple Justine

Assis dans l’herbe, les yeux fermés, il semblait dormir. Mais il n’en était rien. Le jeune homme était aux aguets. Aussi, dès qu’il entendit les bruits de pas s’approchant de lui, il se releva prestement et se tourna vers celui qui troublait son repos. C’était un messager, qui s’inclina respectueusement devant lui.

-Un message pour vous, monseigneur.

-De la part de…?

-La baronne Marple Justine.

Ran prit la lettre et l’ouvrit. L’autre restait à côté. La lecture fut rapide et très instructive. Un sourire fendit les lèvres du jeune homme.

-Je vois… Avez-vous de quoi écrire ?

Aussitôt, le message lui tendit papier et crayon de bois. La lettre-réponse ressemblait à ceci :

Honorable baronne,
J’ai l’honneur et le plaisir d’accepter votre invitation.
Je viendrai donc à votre soirée, seul.

Au plaisir de vous rencontrer bientôt,

Sire Ran Ezak, comte de Krayos.

Il s’agissait bien entendu d’un titre entièrement fictif, bien que Ran avait fait tout ce qu’il pouvait pour que ce détail ne soit jamais révélé. Ainsi, il pouvait se servir de sa fausse identité noble pour les besoins de l’Ordre.

Une semaine plus tard, Ran arrivait à la demeure de la baronne. Il était vêtu de sa tenue habituelle, qu’il avait simplement lavée un peu mieux que d’ordinaire.

Il écouta avec la plus grande attention le discours de Dame Justine. Cette dernière était d’une beauté à couper le souffle. Ran pouvait sentir la magie émaner d’elle et surtout de ses vêtements. Utilisait-elle un sortilège ? Quoi qu’il en soit, le jeune homme comptait bien se débrouiller pour libérer tous ses esclaves avant la remise des récompenses, même si pour cela il devait agir ouvertement et donc s’attirer les foudres directes de la baronne.

Celle-ci s’assit sur son trône avec majesté, se prenant certainement pour une reine. Les premières minutes, Ran ne lui adressa pas un regard. Puis il se dirigea lentement vers elle et, à quelques mètres du trône, s’inclina bien bas pour témoigner son respect à la maîtresse des lieux.

-Votre Grâce, c’est un honneur de vous rencontrer.

Miss Marple fit rapidement la connaissance de certains invités régulier. Ses derniers se présentant rapidement. Il fallait les comprendre, pour garder m'estime de cette baronne il fallait se mettre en avant et quoi de mieux que d'aller de l'avant sur la séance des présentations. Quelques têtes n'étaient pas familier et c'est ce qui rendait ce gala très divertissant. Cependant, quelques grains d’ennuis s'incrustèrent dans le rouage de cette fête.  Des comtes et autres nobles quelque peu influant avaient prit comme invité des esclaves, de quoi refroidir l'humeur de la maîtresse de maison. Ils avaient beaucoup de chance qu'elle retienne sa magie, sinon elle aurait rendu les esclaves tellement attirant que ses nobles auraient d'amère souvenirs de cette soirée.  Un soupir d'agacement fut le résultat de se spectacle des plus navrants. Elle se promettait d'en toucher deux mots aux destinataires, surtout qu'ils n'avaient rien annoncé de cela dans leurs lettre, une faute grave de respect vis-à-vis de la dame. 

Vint enfin le tour de Sire Ran Ezak, ce dernier venait de commettre une faute que beaucoup de nobles oubliaient de  dire, quand il n'y avait pas d'esclave désigné pour annoncer les invités, s'annoncer dans la première phrase. Heureusement dans la noblesse il y avait toute une séries de phrases permettant le rattrapage d'une telle bêtise. La baronne étaient habitué à ce manquement et pouvait comprendre qu'un si jeune et fringuant noble ne pouvait pas tout savoir.  Aussi rendit-elle  l'inclination du jeune homme par un hochement  de la tête typique de la noblesse, étant à la fois lent et suffisamment doux pour connoter le caractère respectueux de ce geste.

"Il en va de même pour ma personne. Voudriez-vous que je vous fasse une visite de ma demeure ? "

Elle se lève et  tend sa main, laissant le noble la saisir.  Il ne pouvait pas refuser, le faire serait s'attirer la disgrâce et surtout laisser une bien mauvaise image de sa personne. Une fois saisit la baronne ne bougea pas, disant avec une insistance dissimulée sous sa voix de jeune donzelle.

"Je ne semble pas vous connaître, peut-être êtes-vous un des nombreux invités surprise qu'ai-je convié à la fête. Vous êtes ? "

Mademoiselle Marple voulait mettre un nom à ce visage et n'allait pas être au bout de ses surprises en connaissant ce mignon gentilhomme.

Ran savait parfaitement qu’il avait manqué à l’étiquette. Mais c’était voulu. La baronne voulait être divertie, eh bien il allait lui donner de l’inhabituel ! En commençant par ce petit pied de nez à la coutume, le jeune homme s’assurait qu’elle n’oublierait pas son visage.

La belle dame lui rendit son salut, signe qu’il pouvait se redresser. Ce qu’il fit, juste avant de la voir venir vers lui en proposant de lui faire visiter sa demeure. Voyant sa main tendue vers lui, il lui fit un baisemain respectueux et, cette fois, conforme à l’étiquette.

-C’est un honneur qui ne se refuse pas, votre Grâce.

Elle lui demanda alors son nom. Il eut un large sourire accompagné d’un regard espiègle.

-Oh, c’est-à-dire que je n’utilise jamais mon nom complet… Je me fais généralement appeler Ran.

Si Miss Marple [HRP : Sérieusement ?] avait quelques notions de japonais, elle pourrait reconnaître le mot signifiant chaos. Sinon, eh bien...c’était un nom assez original en lui-même. Les parents de Ran avaient le sens de l’humour, il leur concédait au moins ça.

Le jeune homme se permit d’observer très brièvement la baronne de la tête aux pieds, le plus discrètement possible pour qu’elle ne se sente pas offensée. Elle était vraiment belle, mais toute la magie qu’il sentait le faisait croire à un subterfuge magique. Il ne dit cependant rien.

Miss Marple [HRP : ouais trop abusé de série télé et ? ] découvrit avec une certaine fascination le nom de cette personne, enfin le bout de nom. Ran, elle mit tout de suite ce nom en relation avec sa boule de cristal, la personne qui allait transformer cette soirée morose en une soirée grandiose. La baronne aurait put tout aussi bien l'inviter dans ses appartements, mais elle vouait savoir en quoi cette personne allait être divertissant. Une créature dissimulées sous cet aspect ? Un pouvoir surprenant ? Un secret qui pourrait la choquer ? Tant de questionnement qui venait à l'esprit de cette femme aux mille et une idées.  Mais le plus amusant était de laisser ce mignon bout de chou prendre ses aises et lui laisser faire ce que bon lui semble. La baronne ne savait pas à quoi s'attendre de la part d'une personne qui était contre l'esclavagiste, cela en faisait-il un hors la loi ? Pas forcément, il y a plus d'une manière d'arriver à ses fins sans se faire inculper d'action terroriste ou contre les lois en vigueur. 

Elle guide son convive dans les méandres de son manoir. Une personne peu habitué à prendre ses couloirs auraient difficilement put savoir qu'en prenant ç droite on arrivait à telle salle. La baronne confia à Ran, qu'elle avait elle-même dessiné les plans de cette bâtisse pour en faire un labyrinthe, ainsi les voleurs imprudents était des proies de choix, ses derniers finissant dans la salle de torture. Dame Marple prit justement le chemin vers cette salle, descendant d'étroit escalier, désactivant au passage les pièges. Il serait bête qu'un si joli brun finisse épinglé par une dizaine de lances caché dans les murs. Un fois arrivé, elle ouvrit la porte, dévoilant une salle où tout objet pouvait être utilisé de différente manière. Il n'y avait aucune odeur de sang et la pièce semblait propre. La baronne avait expressément demandé à nettoyer cette salle pour permettre une visite, u peu de magie avait été à l'oeuvre, mais pas suffisamment pour expliquer la propreté des lieux. Une odeur puissante vint titiller les narine de Ran,  une odeur qui prenait à la gorge et aux poumons, l'accompagnatrice vint à fermer prestement la porte.

"Excusez pour cette odeur si vive, je teste actuellement un produit qui permets de nettoyer bien mieux que de simple bout de torchons trempés. Seulement elle a tendance à sentir fort , pouvant aussi empoisonner une personne qui est blessée et met en contact la plaie avec ce produit. Souhaitez-vous visiter les jardin, il y a une jolie collection de plante exotique. "

Dame Justine semblait aimer le nom sous lequel le jeune homme s’était présenté. Lui-même le trouvait bien pratique, assez passe-partout et surtout pas trop long. C’était un nom simple et qui sonnait bien. Mais avec tout de même un jeu de mots cruel.

La baronne guida, conformément à ce qu’elle venait de proposer, son invité à travers les couloirs nombreux et passablement labyrinthiques. Elle avoua d’ailleurs qu’il s’agissait là d’une intention, qu’elle avait pensé le plan des lieux de manière à y perdre les éventuels voleurs. Ce fait inquiétait Ran qui espérait pouvoir retrouver son chemin s’il s’avérait nécessaire de repartir seul. Il continua cependant d’afficher un léger sourire, presque aucun changement ne se décelait dans l’expression de son visage.

-J’admire vraiment votre esprit…retors. Vous êtes d’une intelligence hors du commun.

Le pensait-il ? Oui, un peu malgré lui cependant. Il s’efforça de regarder partout autour de lui de façon à mémoriser au mieux le trajet, trouver quelques repères. Mais c’était peine perdue, et s’il devait s’enfuir il le serait aussi.

Ran ne s’attendait pas à ce que la bâtisse dispose de pièges, il devait bien l’admettre. Voir la baronne les désactiver les uns après les autres le mettait un peu mal à l’aise. Mais le pire fut quand elle ouvrit ce qui devait être la porte de la salle de torture. L’odeur qui s’en échappa était tellement agressive que Ran fit instinctivement deux pas en arrière, prix d’une soudaine quinte de toux.

L’explication amena le jeune homme dans un état proche de la panique. Mais il parvint à garder un calme apparent.

La baronne proposa alors de visiter le jardin, vantant les plantes exotiques qui s’y trouvaient.

-Pourquoi pas, en espérant que vos plantes seront moins agressives…

La tête lui tournait encore un peu et il ne se sentait pas prêt à affronter des fleurs à trop forte odeur, ou encore, en extrapolant, des plantes mangeuses d’hommes.

Miss Marple ne fut pas  le moins du monde flâter par les dires de ce jeune homme, bien au contraire, se faire aussi souvent souligner son ingéniosité quelque peu sadique en devenait presque un jeu tellement ennuyeux. Elle avait un jour pensée devenir un peu plus douce et soumises, mais ce n'était pas son style de vie, cela était ennuyeux à en mourir. Elle vint à réfléchir à un ancien projet avorté, celui d'invoquer la Mort elle-même et de faire une partie d'échec avec elle.  Elle pouvait aisément comprendre le visage crispé sous l'odeur, elle avait réussi s'habituer très rapidement, avec un petit coup de pouce magique.  Elle prit un visage ravi quand son invité ne refusa par la demande, d'un autre côté il était coincé par les lois implicites de ce monde bourgeois.

" N'ayez pas peur, mes plantes ne vous croquerons que si vous vous trouvez seul, aussi veuillez ne pas me perdre."

Elle guida Ran dans les dédales, arrivant à un immense bâtiment en verre. Ce lieux n'était pas visible en arrivant par le chemin menant au manoir se trouvant derrière, ne faisant que renforcer l'aspect labyrinthique du lieu. La grande porte s'ouvrait via des poignets d'un vert émeraude. En entrant dans la serre, une odeur des plus enivrantes vint caresser le nez de Ran, la maîtresse de maison se permit se tendre sa main vers lui.

" Veuillez prendre ma main, mes jolies plantes sont aussi séduisante que dangereuse. Ne vous inquiétez pas je porte un parfum qui les calmes, cependant tout seul ici je ne vous donnerais pas cinq minutes de survie."

Un peu soulagé par la réponse de la baronne, Ran la suivit jusqu’au jardin. Après les couloirs interminables qui y menaient il put ainsi admirer les superbes plantes gardées sous l’immense verrière. Le spectacle changeait beaucoup de l’intérieur de la grande bâtisse. Et de même l’odeur des fleurs contrastait avec celle qui avait failli faire s’évanouir le jeune homme.

La menace dissimulée ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Ran, arraché à sa contemplation des lieux, tourna son regard vers Miss Marple. Elle tendait la main vers lui. Il la prit, un peu hésitant. Ce genre de geste n’était pas habituel, il ne s’y attendait pas et s’imaginait un piège à venir. Il eut toutefois un léger sourire.

-Cinq minutes, vous dites ? Si j’avais été sûr de pouvoir retrouver mon chemin, j’aurais fait l’expérience. En tout cas, vos plantes sont vraiment magnifiques, je n’avais jamais vu de tels spécimens. D’où viennent-elles ?

Il était fasciné par cette végétation inattendue. Il avait l'impression d'avoir franchi les portes d'un autre monde.

Quel ne fut pas le sourire de la charmante femme. Elle était amusée d'entendre le jeune noble proposer sa chance s'il en avait les moyens. La maîtresse de maison eut la fabuleuse idée de démontrer à ce noble les dangers les plus mineurs dans cet immense jardin d'Eden. Sous cet aspect naturel se dissimulait des créatures à la fois sublime et dangereuse. Miss Marple se mit à guider cette personne intéressante tout proche d'une grande fontaine. une voix se fit entendre.

- S'il vous plait aidez moi, je ne peut plus bouger.

Sous  l'abri d'immense feuilles, se trouvait une jolie femme, qui semblait vraiment en difficulté au vue de son visage larmoyant. Cependant, la maîtresse de maison ne laissait par Ran vouloir la venir en aide, raffermissant la prise, susurrant à son oreille.

" L'un des plus grand danger vient de la sournoiserie. Il s'agit d'une jolie mandragore ayant évolué au point de pouvoir arborer une apparence des plus séduisantes. "

Elle montra du doigt un endroit dissimulé sous la couche végétale, il s'agissait d'un bout d'armure. Le jeune homme pouvait comprendre que cette plante avait dévoré son ancien porteur. Elle guida Ran vers un coin un peu plus sombre. Ce dernier devait se demander pourquoi la magicienne porta à sa bouche un sifflet, dissimulé jusqu'à présent entre ses seins.  Elle attendit à un endroit. C'est alors que des bruissements se firent entendre. Une chose se mit à surgir d'un buisson, la magicienne souffla dans son objet qu'à la dernière seconde. Le son émit était inaudible, mais la plante semblait se figer, ayant un léger soubresaut, la gueule béante ouverte à quelques centimètre de Ran.  Miss Marple arrêta de souffler.

" Il restera figer pendant dix minutes, il s'agit d'une sécurité sur mes différente créations. Oui je suis une grande amoureuse des expériences scientifique, même si cela sonne comme de l'hérésie à cet Ordre machiste. Mais peut-être désirez-vous retourner dans le salon, ce genre de découverte a tendance à retourner mes invités. "

La baronne ne répondit pas à la question qui lui avait été posée. Cela ne dérangeait pas Ran outre mesure, mais c’était inattendu de la part d’une noble. Il se contenta de son silence, et observa la flore étrange tout autour de lui.

Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit une jeune femme au milieu des plantes ! Elle demandait de l’aide. Instinctivement, le jeune homme esquissa un mouvement pour aller la rejoindre, mais Dame Justine l’en empêcha et lui prouva la dangerosité de ce qui était en réalité une plante intelligente.

-Par tous les dieux, je ne pensais pas qu’une plante pouvait être aussi maligne…

Son murmure n’avait certainement été entendu que de lui-même. Suivant le doigt tendu de la baronne, il aperçut alors l’armure dissimulée et un frisson d’effroi parcourut son échine. Il avait tout intérêt à faire très attention à là où il mettait les pieds…

La baronne sortit de son décolleté un sifflet, qu’elle utilisa. Pendant tout le temps de son souffle, une plante particulièrement monstrueuse surgit et…et Ran ne savait pas trop ce qu’elle faisait. Elle finit par se figer, à seulement quelques mètres de son visage. Lui n’avait pas bougé. Il n’avait pas détaché son regard de la chose, à la fois effrayé et fasciné. Ce n’est que quand Miss Marple lui proposa de revenir à leur point de départ qu’il s’anima à nouveau.

-Je comprends parfaitement, mais ce n’est pas mon cas.

Il avait tout de même eu bien peur, et son visage avait pâli plus que de naturel. [HRP : Normalement ça ne se dit pas.]

-Et pour ce qui est de l’Ordre et de l’hérésie, je me range de votre côté. L’Ordre n’a pas les yeux en face des orbites, c’est évident.

L’expression était venue spontanément, du fond du cœur. Il n’avait même pas pris la peine de la censurer ou de l’enjoliver pour la rendre « acceptable ».

La baronne arbora un grand sourire en entendant ce jeune homme ne pas reculer à une visite plus approfondie de cette magnifique serre. Elle fut cependant moins convaincu des dires de Ran en ce qui concernait l'Ordre Immaculé. Elle savait que si beaucoup de noble pestaient contre cette puissance religieuse, la majorité courbait l'échine face à eux. La chance voulait que la baronne n'ai pas invité un membre de l'Ordre, sinon elle aurait démontré un esprit très critique sur leurs systèmes. Un tigre vint à s'approcher, sa hauteur était impressionnante, arrivant presque au buste de Miss Marple. Ran aurait put être effaré en voyant la magicienne s’approcher du gros félin et caresser son pelage, le tigre ronronnant comme un gros matou. Elle se plaça sur son dos, utilisant le tigre comme une vulgaire monture. Elle lança un petit regard à Ran, combiné à un sourire des plus charmant.

" Vous l'aurez remarqué, ici il s'agit de mon espace de travail, mais aussi, de mon espace détente. Baguera est le fruit de mes premiers expérience, un mélange entre du sang de tigre et celui d'un géant. Il est encore en période de croissance. Si vous voulez vous pouvez monter sur son dos, il est docile en ma présence, sinon c'est une vraie machine à tuer."

La magicienne avait dit cela avec un ton joyeux, comme si cela était plaisant de voir les intrus se faire déchiqueter par son tigre ... c'est vrai en faite.  Elle attendit que son invité réponde et agisse en conséquence avant d'avancer vers un endroit sombre et insolite. Le tigre marcha sur une dalle qui activa tout un mécanisme, les rouages s'entendant et ouvrant une immense trappe. Sans la moindre crainte le tigre y entra, laissant place à un escalier lisse et circulaire, un peu comme les portions de route dans les parkings pour que les voitures changent d'étage. Une fois suffisamment descendu, elle ordonna à son animal de prendre un chemin, atteignant enfin son laboratoire.

On pouvait admirer d'innombrable cuve ayant des monstres, mais aussi des terranides assez spéciaux. La magicienne ne put tenir sa langue plus longtemps.

" Je fais actuellement des croisements entre les terranides pour créer de nouvelles espèces. Le côté financier ne m'intéresse pas vraiment, la curiosité est plus intéressante."

Elle alla sur une console remplit d'une centaine de boule de verre, on pouvait voir des créatures sur chacune d'entre-elles.

" Vous êtes tellement intéressant que je vous laisse l'opportunité de choisir votre terranide avant les autres. Comme vous pouvez le voir, je prend bien soin de mes pensionnaires, ils le méritent bien avec les expériences que je leurs fait subir."

Un léger sourire sadique se dessinant sur le visage angélique de Miss Marple. Ran ne pouvait pas contester le fait que chacun des terranides présent dans leurs chambres avaient des conditions acceptables. La scientifique savait que des cobayes en bonne condition morale étaient plus enclins à subir des expérimentations jouer leurs rôles de cobaye. Le bon vieux système de la carotte et du bâton, car ce qu'elle n'avait pas dit c'est qu'un cobaye récalcitrant pouvait se voir retirer tout ses biens. il n'y avait d'ailleurs qu'une seule chambre vide avec un terranide qui ne faisait que griffer les murs et ouvrir la bouche, sans doute criait-il contre la maîtresse de maison, mais cette dernière n'avait que faire de cet être insolent.

Ran n’arrivait même plus à être étonné quand arriva l’énorme tigre. Il se contenta de le regarder avec curiosité. Quel genre de créature pouvait bien être cet animal imposant ? La réponse que la baronne lui offrit était pour le moins originale. Ainsi donc, Dame Justine faisait des expériences sur les êtres animés aussi bien que sur les plantes. Le jeune homme se demanda brièvement si un jour elle passerait aux humains, et une pointe d’appréhension le gagna à l’idée qu’il pourrait bien être son prochain sujet d’expérience… Après tout, quelles raisons avaient-elles eues de l’inviter à visiter sa demeure ? Aucune raison réelle, il était juste arrivé « au bon endroit, au bon moment ».

Entendant la proposition de la baronne, Ran, après une courte hésitation, sauta souplement sur le dos de la bête. Aussitôt, celle-ci se mit en marche et mena ses deux cavaliers à travers les couloirs. À l’arrivée, Ran descendit de l’animal, quelque peu déboussolé. Mais c’était une expérience très intéressante, et si c’était à refaire il ne déclinerait pas.

Miss Marple annonça alors qu’elle tentait de créer de nouvelles espèces de Terranides. Donc elle s’était déjà attaquée aux humains, d’une certaine manière. Le jeune homme ne put retenir un frisson d’horreur. Son sens moral lui hurlait d’agir, de libérer toutes ces créatures sur-le-champ et de tuer cette démone, mais il savait qu’en agissant de la sorte il n’avait aucune chance de s’en sortir vivant.

Mais également, il n’avait aucune idée de la façon de libérer les Terranides, sachant que ceux-ci étaient retenus dans des boules en verre magique. Et même s’ils avaient l’air heureux de leur sort, Ran était révolté qu’ils soient traités de cette façon. Il faisait toutefois d’énormes efforts pour que la baronne ne s’en rende pas compte. Seuls ses poings serrés et son léger froncement de sourcils étaient susceptibles de le trahir.

-Je...je suis honoré de ce privilège, mais…

Il faillit dire ce qu’il pensait réellement de tout ça, mais ça aurait été signer son arrêt de mort. Il devait se retenir, continuer de faire semblant, de feindre une semi-indifférence.

-…je me contenterai du dernier restant. Ce n’est pas pour ça que je suis venu ici.

C’était un demi-mensonge, pouvant aisément passer pour vrai. Mais la voix un peu tremblante du jeune homme risquait fort de faire tourner sa chance…

La magicienne émit un petit "ho" quand son invité perdit son sang-froid, elle n'était pas aussi stupide qu'elle pouvait en avoir l'air, de plus son art magique dans la prédiction offrait pas mal d'avantage, comme voir chaque jours des traits cachés de certains convives et les soumettre verbalement,en toute subtilité,  lors des rencontres suivantes.  Ran n'était pas favorisé par le fait qu'il soit intéressant, bien au contraire, ses propos n'eurent comme effet que d'ennuyer Miss Marple, qui se permit de bailler sans aucune finesse, signe explicite que ses dire ont sapé l’intérêt qu'elle lui portait. Elle brandit son index vers le plafond.

" Qu'Ama et Den se présentent sur l'heure, pour qu'elles puissent offrir un spectacle en mon honneur. "

Si Ran était un adepte de la magie, il aurait reconnu tout de suite des cercles de téléportation.Sur la droit de la maîtresse de maison vint à apparaître une terranide-louve, ayant une énorme épée bleuté et dorée, sur la gauche sortie du sol une terranide-chienne ayant une magnifique rapière. La magicienne vint à poser son divin postérieur sur la console, croisant ses jambes tout en toisant l'invité.

" Et si nous arrêtions tout ses beaux discours. Ma prédiction vous appelé à être présent ici même car vous pourriez me divertir, ne cachez pas vos sentiments ni vos mots, j'aime la franchise même venant de mes ennemis."

Les deux terranides n'avaient pas une attitude agressive, mais semblaient être aux aguets du moindre coup bas. La maîtresse de maison se permit de caresser la tête de chacune de ses garde du corps.

" Votre sortie ici dépendra de ce que vous me direz, je me doute que vous êtes contre l'esclavagisme, cela se lit si facilement sur votre doux visage. Cela ne me dérange guère, toute acte a des conséquences. Ce qui m'intéresse le plus est vous et votre but, simple curiosité scientifique vis-à-vis d'un sujet d'étude. "

La magicienne désirait en savoir plus sur lui et pourquoi par en faire un cobaye pour un expérience tout à fait originale, mais elle n'irait en parler que si Ran se livrait à la curiosité de la scientifique. Une chose était certaine, tout mensonge ne pourait marcher, car elle avait  disposition tellement d'outil pour reconnaître le mensonge, en plus de son intuition très aiguisée.

Den  et Ama

Ran avait perdu la partie. L’attitude de la baronne ne laissait aucune place au doute, il était un homme mort. Deux cercles se dessinèrent à côté d’elle. Le jeune homme reconnut des cercles de téléportation. Qui allait-elle faire venir ? Apeuré, Ran fit un pas en arrière en voyant apparaître les deux Terranides. Il avait une peur bleue des loups. Pas au point phobique, mais pas loin.

Dame Justine lui offrit une possibilité de survie. Il ne savait cependant pas trop comment la saisir, surtout avec cette louve qui le regardait fixement… Blême, le jeune homme s’efforçait de rester calme, de réfléchir sans paniquer. Mais c’était difficile.

-Comment ça, mes buts ? Celui que vous avez mentionné ne vous suffit pas ?

Ran ne se rendit pas tout de suite compte que sa main gauche était sur la garde de son épée. Il ne la retira pas. Mieux valait qu’elle y soit toujours quand les Terranides attaqueraient, si elles attaquaient. Il eut un sourire crispé par la peur.

-Je ne sais pas ce que votre boule de cristal vous a dit exactement, mais elle a dû se tromper. Tout ce que je sais faire, c’est me battre et mentir. Rien d’autre.

Il paniquait vraiment. Il voulait partir. Il sentait que sa vie ne tenait qu’à un fil, et rien ne lui plaisait moins que de se savoir à ce point au bord de la mort.

-Laissez-moi m’en aller, s’il vous plaît… Je n’ai rien qui puisse vous intéresser, laissez-moi partir.

Il regardait alternativement la baronne pour observer ses réactions et la Terranide louve pour guetter le moment où elle l’attaquerait. Tout ce qu'il avait dit était vrai, mais il n'avait pas mentionné les détails, il n'avait fait qu'effleurer la surface.

La baronne conservait son sourire sadique, elle se plaisait à dominer ainsi la situation. Le fait d'invoquer ses deux plus fervente demoiselles n'était là que pour amoindrir l'esprit combatif de Ran. Elle n'avait pas spécialement besoin de la chatte ou de la louve, louve qui semblait donner la chair de poule à l'invité. Cette découverte entraîna un gloussement, Miss Marple se moquait-elle d'une possible faiblesse de son invité ? Peut-être bien, quoi qu'il en soit elle avait un regard malsain, se léchant les lèvres, un geste identique à un félin ayant trouvé la souris à dévorer. Elle profita que le jeune homme tente de trouver une issue à sa situation, mais la magicienne savait qu'il était de toute manière cuit. Ran se trouvait sur le terrain de chasse de Justine, elle avait deux servantes prompt à agir en cas d'agression, de plus la maîtresse avait plus d'une corde à son arc, prête à décocher sa flèche mortelle.

Il allait jusqu'à dire que les prédictions de la voyante était fausse. Manque de chance pour lui la magie utilisée par la baronne ne pouvait mentir, tout comme il était condamné à être divertissant sous peine de mourir prématurément. La magicienne eut des informations importantes, un menteur et un combattant. Justine voyait en lui une autre capacité, l'intelligence, pouvant se fondre dans la masse des nobles. La magicienne fut déçu d'entendre la vérité, mais elle voulait en savoir beaucoup plus. Elle se doutait bien que cet individu ne devait pas travailler seul, il devait avoir des informateurs ou d'autres personnes du même genre. Justine voulait ses les accaparer, gourmande comme elle l'était. Elle appela la louve dans une langue étrangère aux oreilles de Ran, il s'agissait de la langue de la tribu des loups, rare et difficilement assimilable. Miss Marple pointa l'invité et la louve lâcha son arme pour se jeter sur Ran, esquivant ses coups et le maîtrise avec une clé de bras dans le dos, léchant son cou au passage. La louve se mit à parler à sa maîtresse, cette dernière eut un léger rire.

" Il semble que vous soyez à son goût, elle pourrait jouer avec vous pendant un long moment avant de vous manger. Cependant ..."

Un sourire amical se dessinait sur son visage, contrastant avec ce regard si malsain.

" Je souhaite m'amuser un peu avec vous. Je vous laisse trois possibilité pour vous en sortir. La première est de tester des potions, il ne s'agit que des potions de polymorphie mais j'ai besoin d'un cobaye humain. Cela n'affectera pas vos pouvoir, si tant que vous en ayez. La deuxième possibilité est de participer au jeu d'Ama, vous serez la proie et elle vous chasseras, si elle vous rattrapes vous serez son jouet. La dernières possibilité est de tout me dire, je dis bien tout, de façon détaillés et précise. Libre à vous de faire votre choix. "

Il ne restait plus qu'à Ran de faire son choix, la louve n'allait pas le lâcher et n'hésitera pas une seule seconde à le mordre s'il se débattait.